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27 août 2025
CHAN 2023, LES JOUEURS TRANSFERES AUTORISES A POURSUIVRE LA COMPETITION
Les joueurs transférés vers des clubs étrangers à l’occasion du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en Algérie sont autorisés à poursuivre la compétition, a annoncé, lundi, la Confédération africaine de football (CAF)
Dakar, 30 jan (APS) - Les joueurs transférés vers des clubs étrangers à l’occasion du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en Algérie sont autorisés à poursuivre la compétition, a annoncé, lundi, la Confédération africaine de football (CAF) dans un communiqué transmis à l’APS.
‘’Les joueurs transférés dans des clubs étrangers durant le tournoi du CHAN pourront continuer la compétition’’, a indiqué l’instance dirigeante du football africain. Elle estime qu’une ‘’interdiction de transfert d’un joueur durant le CHAN irait à l’encontre de l’objectif de la compétition".
La particularité du CHAN est que les équipes participantes ne peuvent aligner que des joueurs évoluant dans les clubs de leur pays. La CAF a initié cette compétition en 2009, dans le but de contribuer à la promotion du football africain.
Durant cette septième édition du CHAN qui se déroule en plein mercato hivernal, des associations sportives et clubs de football africains ont interrogé la CAF sur le fait de savoir ‘’si un joueur transféré vers un club étranger durant le CHAN pourrait continuer à participer à la compétition en cours’’.
‘’L’un des objectifs principaux du CHAN est de faire la promotion des joueurs locaux et des associations de football africaines pour l’avancée de leurs carrières et projets", a rappelé la CAF dans un communiqué signé de son directeur des compétitions, Samson Adamu.
La CAF, par le bais de la Commission d’organisation du CHAN, a décidé que ‘’les joueurs enregistrés dans un club local avant le début du CHAN sont qualifiés pour participer’’ à ce tournoi et restent éligibles’’ pour ses matches, ‘’même s’ils sont transférés à un club non local après le début de la compétition".
‘’Les règlements de la CAF n’indiquent pas spécifiquement que les joueurs participants au CHAN doivent être enregistrés dans un club local jusqu’à la fin de la compétition’’, a précisé l’instance du football africain.
LE SÉNÉGAL N’A PAS TIRÉ LES BONS ENSEIGNEMENTS DU COVID-19
Le Sénégal n’a pas tiré les enseignements de la pandémie à Covid-19. C’est la conviction du président et fondateur de l’ONG « MEDIC. HUB », Adama Lam.
Le Sénégal n’a pas tiré les enseignements de la pandémie à Covid-19. C’est la conviction du président et fondateur de l’ONG « MEDIC. HUB », Adama Lam.
Invité du Jdd, il dit : « Qu’est-ce qu’il a été fait pour qu’on soit autosuffisant au moins sur une partie ? On n’a plus de mil, de maïs. On ne sait pas créer de produits médicaux. »
Par ailleurs, a-t-il regretté, il y a eu le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds force Covid-19, assorti d’une dizaine de demandes d’ouvertures d’informations judiciaires. « Ce qui montre qu’il faut revoir la gouvernance », en déduit-il.
Au niveau de la Santé, jugeant « l’architecture incomplète », il estime qu’il urge de « rebâtir un système médical global » visant à « étendre la couverture universelle à tout le monde ».
Par Assane SAADA
UNE PLAISANTERIE
La politique serait devenue une plaisanterie qu’une parole n’est presque plus sincère. Des acteurs ayant imprimé sur sa face une marque d’une irrévocable hideur.
La politique serait devenue une plaisanterie qu’une parole n’est presque plus sincère. Des acteurs ayant imprimé sur sa face une marque d’une irrévocable hideur. Dans son Dictionnaire amoureux de l’éloquence, Mathilde Lévesque écrit : « La parole politique permet de gouverner autant que de s’opposer. L’enjeu pour les orateurs est de taille, car les mêmes procédés qui rendent un discours efficace sont ceux qui le rendent suspect : l’ornement agace autant qu’il séduit. » Selon Mathilde, malgré toute prohibition du mensonge, la parole politique ne cherche pas à établir une vérité. Seul « l’ethos de la sincérité est indispensable ». En effet, un politicien doit pouvoir emporter l’auditoire, « donner un sens : une direction à suivre, mais aussi une valeur aux propos ». Toutefois, « en contexte démocratique, l’éloquence politique doit tour à tour savoir apaiser les passions et savoir entraîner le peuple lorsque des décisions s’imposent ».
Dans un essai sur le mal politique (Ce que l’homme fait à l’homme) Myriam Revault d’Allonnes explique : « Même si la politique se dit dans ce langage qui n’est pas (et ne sera jamais) la « prose du vrai », même si elle ne maîtrise pas le sens qui advient, même si elle vacille, erre et se fraye un chemin dans la fureur et la désolation, elle parle (elle nous parle) tant qu’elle peut encore s’adresser « à ceux qui naîtront après nous ». Mais, « à mauvaise cause, forces paroles », dit un proverbe. Et un autre de poursuivre qu’« on connaît l’oiseau par son nid ; et par les paroles, l’esprit ». Aujourd’hui que la parole continue de parler, la parole du politicien ne parle plus. Elle n’est plus dite selon des codes de la parole et de l’éloquence. Aussi, des pensées sont de moins en moins à condition de paroles. « Parole n’est pas flèche et n’en perce que mieux ». L’espace politico-médiatique en souffre comme hier encore, car rien de bien nouveau.
Personne n’ignore ces banalités
« Que la politique soit maléfique, qu’elle charrie avec elle tout un défilé de pratiques malfaisantes, implacables ou perverses, c’est là une plainte aussi vieille que la politique elle-même, une plainte aussi vieille que le monde. La politique est le champ des rapports de force. La passion du pouvoir corrompt. L’art de gouverner est celui de tromper les hommes. L’art d’être gouverné est celui d’apprendre la soumission, laquelle va de l’obéissance forcée à l’enchantement de la servitude volontaire. Personne n’ignore ces banalités, et pourtant elles n’en existent pas moins » (dixit d’Allonnes dans son ouvrage sus-cité). Et une plaisanterie politique de continuer à faire la Une. De nouveaux acteurs émergent des flots dans lesquels d’autres avaient sombré. Sans ce talent qui faisait leurs devanciers. Sauf qu’on continue à s’émouvoir… à frémir des mots qui ont perdu du sens.
Ému de colère, d’indignation, de compassion, de pitié… d’admiration, une vague se met en mouvement. Un branle-bas, une agitation… Tout qui ondule et transporte vers des frustrations comme seuls des politiciens savent en créer. Parce que le carcan mensonger dans lequel s’enferme leur discours n’a pas tué l’autorité de la parole. Celle qui passionne, incite à une confrontation, accuse sans jamais chercher de causes réelles… « En se construisant, le discours détruit aussi ceux qui font qu’il existe : Chaque mot devient une bombe à fragmentation », d’après Mathilde Lévesque. Seulement, quand tout devient conflit, sous ce masque d’une polémique propre au combat, la cité en perd sa fille qu’est la raison lucide. Et le chancellement, le vacillement scrutés et redoutés seraient à chercher dans une altération d’une relation avec le réel. Alors, des lamentations qui n’arrêtent pas d’être proférées… Des populations qui ont du mal à se libérer du joug des politiciens. La liberté s’exerce quand elle se libère de la politique, selon d’Allonnes pour qui « le règne de la liberté commence là où s’achève celui de la politique ».
Au demeurant, en rapport avec la situation politique actuelle du Sénégal, relisons ces mots de Myriam Revault d’Allonnes dans La scène et le miroir : « (…) parler de « crise » suppose que nous vivons un moment pathologique, l’altération d’une situation normale et saine, d’une représentation originelle qui n’aurait pas été en proie au malaise et au trouble. Il y aurait donc, en filigrane, une « bonne » représentation qui traduirait la coïncidence du représentant et du représenté et serait le révélateur d’un être-en-commun entièrement accordé à lui-même. Mais a-t-elle jamais existé ? Y a-t-il jamais eu une représentation parfaite, adéquate, sans tension ni discordance entre représentants et représentés ? » Peut-être qu’on s’y perd dans une démocratie de jets de mots et de pierres. Des matériaux qui devraient servir à construire un pays où le cousinage à plaisanteries autoriserait une parole politique à charge oh combien plaisante.
par Amadou Canar DIOP
NOS MARCHÉS FLAMBENT, POURQUOI ?
Durant les 5 dernières années, plus de 70 marches ont brûlé au Sénégal. Si, nous prenons en exemple les statistiques de 2 marches : parc Lambaye Dakar et marche OCASS Touba, on se rend compte que la catastrophe liée aux incendies de marches est alarmant
La récurrence, avec frénésie, des incendies dans les marchés urbains, fait de ce fléau un véritable problème de politique publique au Sénégal. Pour preuve, la question s’est invitée en septembre 2018 en réunion du conseil des ministres avec une directive ferme, à l’époque, du Chef de l’état à l’endroit de son Premier ministre de faire tenir dans les meilleurs délais d’un Conseil interministériel sur la question de la modernisation des marchés urbains pour d’une prise en charge urgente et durable du phénomène. Ce conseil interministériel sur ce sujet, n’était pas le premier. Depuis 1997, s’est tenu régulièrement un conseil des ministres sur la récurrence des feux de marches . D’ailleurs, c’est suite à un conseil des ministres qu’un arrêté interministériel numéro 0123 du 12 janvier 1998 pour réglementer la sécurité incendie panique et explosion dans les marches a été pris par les ministres de Intérieur, du commerce et de urbanisme. Depuis lors, aucun marché n’a respecté cet arrêté.
Durant les 5 dernières années, plus de 70 marches ont brûlé au Sénégal .
Si, nous prenons en exemple les statistiques de 2 marches seulement : parc Lambaye Dakar et marche OCASS Touba, on se rend compte que la catastrophe liée aux incendies de marches est alarmante et inquiétante.
Le Parc Lambaye a brûlé les 15 mars 2019, 4 octobre 2020 et 7 mars 2022. Le marché de Touba a flambé les 11 juillet 2018, 12 mars 2019, 17 novembre 2020 et hier soir 28 janvier 2023.
Et à chaque fois le constat, la ballade des politiques et des autorités ministérielles ainsi les promesses de solutions se multiplient. Les incendies dans les marchés occasionnent des dégâts matériels immenses causant des pertes et dommages pours des acteurs économiques, les collectivités et les citoyens. Ces dommages et perte du fait de l’informalité de l’activité et de l’absence d’assurance ne sont qu’approximativement et imparfaitement estimé à des millions voire milliards. Les drames sociaux sont quasiment impossibles à quantifier et sont les plus préoccupant.
Ces catastrophes font basculer les populations de la précarité à l’extrême pauvreté, en anéantissant tous les efforts du gouvernement dans la lutte contre cette pauvreté. L’une des causes principales est un déficit d’aménagement urbain. En effet, l’urbanisation massive s’accompagne de la multiplication des potentiels d’accidents et d’incendies dans ces espaces urbanisés. Les espaces marchands du fait des défauts d’aménagement et de l’occupation anarchique deviennent très vulnérables à l’incendie avec souvent des conséquences dramatiques parce que :
- Les marchés ne sont pas structurés, il n y a pas d’accès pour l’engagement des secours ;
- le stockage des marchandises ne respecte aucune règle ;
- L ‘installation électrique est surchargée, les fils électriques sont hors chemins de câbles et se baladent ;
- Aucun moyen de détection, d’alerte et d ‘extinction incendie n ‘existe dans les marchés ;
- Une surveillance sécuritaire ( d’anciens sapeurs-pompiers)pouvant prévenir et réagir pour tout début de feu n ‘existe point ;
- Les marchés (exception faite récemment des marchés de Kaolack, Guinguinéo et de Louga n ‘ont pas d’hydrants (poteau d’incendie) pour le ravitaillement en eau des sapeurs-pompiers, ce qui poussent ces derniers à demander des renforts distants de plus de 80km ;
Alors que tous ces points sont contenus dans l’arrête du 12 janvier 1998.
- Il y a certes, une volonté manifeste de l’Etat de prendre en charge la problématique. Cependant, les nombreuses mesures prises précédemment pour lutter contre le phénomène et qui semblent d’effet moindre, doivent inviter les pouvoir publics à faire un diagnostic plus approfondie de la problématique afin de proposer des mesures durables de prévention face au risque.
En CONCLUSION, il y a une nouvelle méthode d’annihiler ce fléau calamiteux. Il suffit que l’état et l’association des commerçants, sponsorisent l’octroi de la Boule Extinctrice à Déclenchement Automatique (BEDA) ELIDE FIRE BALL qui est une technique révolutionnaire pour la lutte de ces types d’incendie. En effet, la boule installe dans une boutique, détecte le feu, l’éteint automatiquement suite une explosion qui alerte (118 décibels) par un déversement de poudre spéciale et libère une couche qui bloque l’arrivée de l’oxygène donc s’oppose à une reprise de feu.
Si l’état parvient à faire équiper tous les magasins, cantines et boutiques de la Boule Extinctrice à déclenchement automatique ( BEDA) ÉLIDÉ FIRE qui ne demande aucune intervention humaine, ou formation ou maintenance, ce désastre ne se verra plus au Sénégal.
« La Catastrophe n’est pas une fatalité, il faut la prévenir, s’y préparer pour l’éviter ! »
CET ARTICLE DU FIGARO, C’EST DU SABOTAGE
Retard sur les objectifs financiers, guerre entre la Sncf et l’Etat du Sénégal, déficit de paiement, une série d'accusation auxquelles le directeur général de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional réagit. Entretien
Comme une météorite, l’enquête du Figaro parue vendredi est venue percuter de façon violente l’actualité sénégalaise. Retard sur les objectifs financiers, guerre entre la Sncf et l’Etat du Sénégal, déficit de paiement… Bés bi a échangé avec le directeur général de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter). Dans cet entretien réalisé dimanche, Abdou Ndéné Sall qualifie de « sabotage » l’article du journal français et remet le train sur les rails.
Pourquoi la Société d’exploitation du Train express régional (Seter) est en retard dans ses objectifs financiers comme l’indique l’enquête du Figaro ?
Cette enquête relève de l’intoxication. Dans le monde entier, les transports de masse ne sont pas financièrement rentables parce que pour que le prix soit accessible, il faut le rabaisser. Si on veut des rentabilités, on va mettre des prix forts. Dans le monde entier, les trafics couvrent à peine 30% des dépenses. Ce sont les régions, à savoir les municipalités et les entreprises qui compensent à 75%. Au Sénégal, pour la première fois, les prix compensent à hauteur de 60%. Lorsqu’on va augmenter le nombre de trains, on aura 100 000 voyageurs transportés par jour et cela nous permettra de prendre l’ensemble des charges. Mais pour tout transport ferroviaire, il faut que l’Etat compense. C’est normal. Pour le Ter, on ne peut pas parler de rentabilité financière parce que c’est un transport de masse. On parle de rentabilité économique et sociale. Cet article du Figaro, c’est du sabotage. Ça ne vient pas de la France, ni au gouvernement français. C’est une certaine partie de la France qui attaque le Sénégal.
Pourquoi c’est l’Etat du Sénégal qui fait fonctionner le Ter ?
Si on paie un billet au niveau du Ter, c’est l’Etat du Sénégal qui récupère cet argent directement. L’Etat paie les charges d’exploitation et rémunère le service fait. Le Ter appartient à 100% à l’Etat du Sénégal. Il n’y a aucun privé, ni Sénégalais si étranger qui possède la moindre action sur le Ter. La gestion de ce patrimoine a été confiée à la société publique Senter. Maintenant, la Senter a signé un contrat de gérance avec la Seter qui s’occupe de la maintenance et l’entretien du Ter. C’est une sous-traitance et elle reçoit chaque fin du mois un paiement de la part de l’Etat du Sénégal. La Seter est une société de prestation de services. Je rappelle qu’il y a 984 Sénégalais sur les 1000 personnes qui travaillent dans l’exploitation du Ter. En dehors de ça, le président de la République a exigé de rentrer dans le capital de la Seter à hauteur de 34% des actions tout en nommant le président du Conseil d’administration pour qu’on sache ce qui se fait dans cette société parce que les grandes décisions se prennent dans le cadre du Conseil d’administration. La Seter pouvait refuser parce que c’est une société privée mais on leur a imposé nos conditions. Nous avons signé un petit contrat de 3 ans en attendant un transfert complet des compétences.
« On a parlé de directeur qui loge à l’hôtel Pullman, ce n’est pas à la charge de l’Etat du Sénégal » Y a-t-il une guerre entre l’Etat et la Snfc ?
Il n’y en a pas. On n’avait quand même des problèmes à cause de 4 contraintes. La Sncf ne voulait pas donner de garantie mère. On voulait que la Seter qui n’a pas d’expériences, en de problèmes, que l’Etat se substitue à la Seter pour continuer l’exploitation du Ter parce que, ce qu’on gagne, c’est que le service soit assuré pour les populations. Mais la Sncf avait refusé. Nous avons dit que par force, l’Etat du Sénégal devait rentrer dans le capital et nous prenons la présidence du Conseil d’administration. Ils avaient refusé. Mais le directeur général de la Snfc a été convoqué par le Président Macky Sall, la Sncf sentant qu’il allait perdre le marché, est revenue à de meilleurs sentiments pour accepter les conditions de l’Etat du Sénégal. C’est cela la réalité. Il faut saluer le courage et la fermeté du Président Macky Sall devant les responsables de la Sncf qui a refusé pendant 1 an nos conditions. En contrepartie, ils exigeaient une garantie bancaire qui disait que si l’Etat n’a pas d’argent que les banques leur paient. On a refusé. Malgré le risque d’avoir un arrêt de l’exploitation du Ter, le président de la République a été inflexible. Actuellement, nous avons signé le contrat. On a parlé de directeur qui loge à l’hôtel Pullman, ce n’est pas à la charge de l’Etat du Sénégal, c’est un agent de la Seter. Une société qui est payée par mois par l’Etat du Sénégal. C’est un montant fixe.
Vous payez combien ?
On attend que le contrat soit sorti pour rendre public tout cela.
Où en êtes-vous avec le nouveau contrat après l’expiration du contrat de pré-exploitation ?
On a déjà signé et il reste des procédures de validation par les autorités de régulation des marchés publics.
Pourquoi contractuellement, le déficit de la Seter est à la charge de l’Etat du Sénégal ?
En réalité, il n’y a même pas de déficit. C’est l’Etat qui a décidé de la tarification et je peux vous dire que les Sénégalais qui prennent le Ter ne paient pas le vrai prix. L’Etat a rabaissé grâce à une compensation tarifaire pour que le prix soit accessible à tous. L’argent n’est pas donné à la Seter mais aux Sénégalais. Il n’y a pas de déficit à payer. Le montant qu’on paie à la Seter est déterminé à l’avance et ne dépend pas de l’exploitation.
Mais l’Etat est en difficulté de paiement…
Tous les Etats ont des problèmes de trésorerie à cause de la guerre en Ukraine, du Covid… C’est une conjoncture mondiale et les Etats ont des problèmes à mobiliser les ressources financières. Les produits de première nécessité sont devenus plus chers à cause de facteurs exogènes. Mais il faut reconnaitre que l’économie sénégalaise est solide. Le Sénégal est très résilient et nous maintenons des taux de croissance exceptionnels dans cette partie de l’Afrique. Le Sénégal n’a jamais été en défaut de remboursement de la dette et sur le paiement des salaires depuis 2012 malgré les contraintes. Comme tous les autres pays, nous avons des problèmes mais nous arrivons à mobiliser des ressources. On a des dettes dans le transport, l’énergie… mais on est capable de supporter nos charges.
« Des saboteurs étrangers sont derrière cette enquête du Figaro. » Est-ce que vous devez 25,78 milliards de F Cfa à la Seter comme le révèle Le Figaro ?
C’est archi faux ! On leur doit de l’argent mais pas à ce niveau. Il y a des retards de paiement. Ce n’est même pas la moitié du montant avancé par Le Figaro. On doit de l’argent à la Seter comme à d’autres entreprises. La Seter est un fournisseur comme d’autres. Les priorités sont les salaires et le remboursement de la dette. Après, on paie par priorité. Les secteurs de l’énergie ou de l’eau sont plus prioritaires que le transport. L’Etat est debout. Personne ne peut exercer la pression sur l’Etat. Le chantage et la pression ne passeront pas parce que j’ai vu un Macky Sall intraitable devant les responsables de la Seter pour privilégier les intérêts du Sénégal. Macky Sall ne va jamais privilégier les intérêts des Français au détriment de ceux des Sénégalais. Des saboteurs étrangers sont derrière cette enquête du Figaro. Mais nous n’avons aucun problème avec la France qui est avec nous.
PAR Youssou DIALLO
DEGGO NGUIR SÉNÉGAL !
Ces jours derniers, nombreux ont été les appels au DIALOGUE et à la Paix pour sauver notre pays du chaos qui le guette, qui guette son Etat de droit, sa Démocratie, sa STABILITÉ politique et sociale.
Faire bouger les lignes et engager un dialogue urgent salvateur pour le Sénégal /Deggo nguir Sénégal !
Ces jours derniers, nombreux ont été les appels au DIALOGUE et à la Paix pour sauver notre pays du chaos qui le guette, qui guette son Etat de droit, sa Démocratie, sa STABILITÉ politique et sociale.
À la suite du dernier meeting de Pastef à Keur Massar et de la mobilisation exceptionnelle de ses militants et sympathisants et surtout les déclarations « terribles » de leur leader Ousmane Sonko, une cascade de réactions a été enregistrée.
La première, celle extrême, peut-être à dessein, de notre ami Alioune Tine, puis la sortie de Barthélémy Diaz en direction du Président Macky Sall, après celles du Père Théo, du Khalif général des Niassenes, du Porte-parole des Layenes, du CUDIS, d’Organisations de la Société civile, de quasiment tous les Imams dans leurs sermons du Vendredi dernier, de simples citoyens des villes, des campagnes et de notre Diaspora, nous redonnent espoir sur les perspectives de non basculement de notre pays dans un cataclysme politique, institutionnel, social et économique aux conséquences incalculables.
C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé, après l’avoir minutieusement relu, d’actualiser mon post du 7 août 2022, intitulé « Pour une Nouvelle Majorité parlementaire de convergences et de Stabilité / Deggo Nguir Sénégal », qui me semble être, à beaucoup d’égards, plus actuel que jamais !
Mon sentiment profond, après le vote historique et inédit de notre peuple, à l’occasion des législatives du 31 juillet 2022, était que le citoyen sénégalais invitait les acteurs politiques, toutes obédiences confondues, à mettre un terme à cette démocratie stressante de confrontations, d’invectives et de violences, en cours. Cela, en dépit des multiples concertations et rencontres initiées par le Président Macky Sall, pour créer les bases d’un climat politique apaisé et pacifié au Sénégal.
Malgré les béquilles et autres « miracles sénégalais » qui lui ont permis jusqu’ici de survivre difficilement depuis quelques années, notre Démocratie, convenons-en, commence objectivement à atteindre ses limites absolues de survie !
Le constat est patent, les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, ont des positions de plus en plus systématiques et de plus en plus cristallisées, les uns vis-à-vis des autres. Notamment sur les règles du jeu électoral, principalement sur la mise en œuvre du système de parrainage, sur l’interprétation de l’article 27 de la Constitution sur le mandat présidentiel, sur les candidatures de Karim Wade et de Khalifa Sall, le dossier en justice Ousmane Sonko / Adji Sarr, etc.
Notre peuple dont l’intelligence politique et la maturité démocratique ne sont plus à démontrer, a prouvé à travers sa forte abstention aux dernières législatives, plus de 53 %, en mettant quasiment dos à dos, Benno Bok Yaakar et l’Inter-Coalition Yewi -Wallu, notre peuple disais-je, n’a-t-il pas simplement dit aux acteurs politiques « basta » ? Ça suffit ! Puisque vous, acteurs politiques refusez de vous parler, de dialoguer pour mon intérêt exclusif, moi peuple sénégalais, je vous oblige à le faire « par la force »… pour ne pas vous laisser conduire notre Démocratie à l’implosion fatale, au Grand bond politique en arrière.
Notre démocratie, de Démocratie tant enviée ailleurs en Afrique et dans le monde, est malheureusement en crise, concédons-le, par la faute des acteurs politiques, tous sans exception !
Soyons clair, la crise actuelle risque de conduire fatalement à une régression démocratique si rien n’est fait rapidement pour la juguler. Notre Démocratie ne peut plus continuer de fonctionner comme elle le fait actuellement, sans aller fatalement droit vers le mur, la catastrophe !
Elle, notre Démocratie, est à la croisée des chemins, elle peut accoucher du pire comme du meilleur.
L’affrontement et mortal combat seront perdants pour tous, pour les acteurs politiques, le peuple et la nation.
D’où la nécessité impérieuse et historique de cerner les dangers imminents qui planent sur notre Démocratie et notre vivre ensemble, de dialoguer pour les conjurer, afin que notre Gaal démocratique ne sombre pas !
C’est dans cette perspective, que j’agite l’idée de faire bouger les lignes entre acteurs politiques du Pouvoir et de l’Opposition, afin de jeter les jalons d’un Dialogue fécond et salvateur pour établir des convergences et assurer la paix, la stabilité politique et sociale du Sénégal.
C’est une invite à la classe politique pour saisir cette opportunité historique que nous offre notre peuple à travers son dernier vote et les circonstances actuelles de lourdes tensions. Les fuites en avant, les traquenards et la violence politiques ne peuvent plus perdurer, il faut résolument et sincèrement avancer pour sortir notre Démocratie de l’imbroglio.
Répétons-le avec force, notre Démocratie est malade de son immobilisme, de ses confrontations et violences inutiles et dangereuses, pouvant déboucher malheureusement sur une énorme régression.
L’urgence d’une refondation démocratique nous commande de dialoguer sur les règles du jeu électoral, le système partisan sénégalais, d’établir des consensus minimums et forts, avant les élections présidentielles de 2024.
C’est une question de responsabilité démocratique, d’engagement républicain et de patriotisme.
En conclusion, j’invite l’ensemble des acteurs politiques, civils et sociaux, les forces vives de la Nation à explorer cette perspective du dialogue salvateur au nom du seul intérêt national.
Concrètement, cette proposition pourrait être matérialisée ainsi qu’il suit :
1- Le Président de la République Macky Sall devrait prendre des initiatives en direction de toute la classe politique, des acteurs civils et sociaux et des forces vives de la nation sénégalaise pour une baisse de la tension, une décrispation du climat politique et à des concertations pour la paix et la stabilité du pays.
2-les acteurs politiques devraient sur la base de propositions du Président de la République, s’accorder sur une plateforme de convergences démocratique et de stabilité politique, après en avoir défini son contenu et sa feuille de route.
3- à la suite d’un accord sur le contenu et la feuille de route de cette plateforme, étudier les modalités de sa mise en oeuvre y compris la possibilité de mise en place d’un Gouvernement de convergences et de stabilité incluant toutes les forces politiques qui l’acceptent ; comme du reste , l’avait fait fort opportunément le Président Abdou Diouf avec le Gouvernement de Majorité présidentiel élargie, en 1989 suite la crise sénégalo-mauritanienne et en 1996 , après l’assassinat du Président Babacar SEYE(1993 ), les événements sanglants de février 1994 (l’assassinats de six policiers devant la BHS) et les élections locales chaotiques de 1996.
Nous avons une ingénierie politique avérée à ce propos qu’il ne s’agit que d’adapter au contexte actuel !
La Démocratie sénégalaise ne plus stagner, elle doit progresser en utilisant les ressorts inépuisables du génie de notre peuple au dépassement et au sursaut salvateur pour une Démocratie majeure, apaisée et civilisée.
JOURNEE DE SOLIDARITE DES FORCES ARMEES PREVUE MARDI
Le Cercle Mess des officiers Emmanuel Gomis abritera, mardi à partir de 9h, la Journée de solidarité des Forces armées, annonce un communiqué
Le Cercle Mess des officiers Emmanuel Gomis abritera, mardi à partir de 9h, la Journée de solidarité des Forces armées, annonce un communiqué transmis à l’APS.
La cérémonie officielle sera présidée par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
L'APPEL AU CALME ET AU DIALOGUE
Le Collectif des associations islamiques lance un appel solennel à ‘’l'esprit de dépassement‘’ aux différents acteurs de l’espace public, estimant que le Sénégal ‘’a besoin de discours d'apaisement et de sortie médiatique n'incitant pas à la division
Le Collectif des associations islamiques lance un appel solennel à ‘’l'esprit de dépassement‘’ aux différents acteurs de l’espace public, estimant que le Sénégal ‘’a besoin de discours d'apaisement et de sortie médiatique n'incitant pas à la division ethnique et religieuse et à l'escalade de la violence’’.
‘’(…) Nous sonnons l’alerte et lançons un appel solennel, aux guides religieux (les khalifes généraux et dirigeants d’organisations islamiques), aux acteurs politiques, à la société civile et aux porteurs de voix à privilégier le dialogue et la concertation, à cultiver l'esprit de dépassement et à promouvoir la paix et la stabilité du pays’’, écrivent ces associations dans une déclaration commune.
Pour les responsables de ce collectif, ‘’nul besoin d'être un fin observateur du paysage politique sénégalais pour comprendre qu’il règne, en ce moment, un climat tendu entre acteurs politiques de l'opposition et du pouvoir’’.
Ils rappellent que ‘’certes, les enjeux sont importants, de part et d'autre, à la veille de l'élection présidentielle de 2024, mais dans une démocratie qui a déjà fait ses preuves dans l'échiquier africain, le respect de l’Etat de droit et la garantie d’une séparation réelle des pouvoirs sont des gages de la stabilité politique, sociale et économique du pays’’.
Selon ces responsables, ‘’dans un contexte marqué par des accidents meurtriers (de Sikilo et de Sakal), la hausse du coût de la vie, les crises et les dysfonctionnements dans des secteurs clés de notre économie (transport, santé, commerce, etc.), s’y ajoutent la violence, l’insécurité, le déficit de projets d’avenir viables pour la jeunesse et l’incertitude qui plane sur les joutes électorales de février 2024, l'heure doit être à l'union des cœurs et des esprits et à une solidarité nationale’’.
Pour eux, le Sénégal ‘’a besoin de discours d'apaisement et de sortie médiatique n'incitant pas à la division ethnique et religieuse et à l'escalade de la violence’’.
Ils rappellent ‘’à chacun sa responsabilité dans la préservation de la paix et de la stabilité sociale sous-tendue par une justice équitable rendue au nom de Dieu et pour l’intérêt des populations sans discrimination aucune’’.
Selon les responsables du collectif, ‘’le Sénégal est à la croisée des chemins’’ et les citoyens ont ‘’tous intérêt à éteindre les étincelles qui peuvent allumer des foyers de tension dans notre pays’’.
'’Il nous appartient de faire la promotion du vivre-ensemble dans la paix et la stabilité politique et sociale’’, soutiennent ces acteurs du mouvement associatif islamique sénégalais, qui réitèrent leur ‘’attachement à ces valeurs’’ et leur ‘’engagement’’ aux côtés ‘’de toutes initiatives de préservation de la paix et de la stabilité sociale et d’émergence économique au Sénégal’’.
Pour conclure, ils invoquent le Coran : ‘’Et craignez une calamité qui n'affligera pas exclusivement les injustes d'entre vous. Et sachez qu'Allah est dur en punition’’.
OMAR DRAME, NOUVEAU SECRETAIRE GENERAL DU SYTRAPAS
Le syndicat des travailleurs de la pêche et de l'aquaculture du Sénégal (Syntrapas) a élu Omar Dramé contre Secrétaire général ce week-end lors de son congrès ordinaire
Dakar, 30 jan (APS) - Omar Dramé a été élu, ce week-end, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas), a-t-on appris lundi.
Il a été élu lors du congrès ordinaire du syndicat organisé au Centre national de formation des techniciens de la pêche et de l’aquaculture (CNFTPA) à Thiaroye sur Mer (banlieue de Dakar).
Dramé est arrivé largement en tête à l’issue d’un vote, récoltant 176 voix contre 24 voix pour Abdoulaye Roger Dieng, le Secrétaire général sortant, précise un communiqué reçu à l’APS.
La cérémonie était présidée par Lamine Fall, premier Secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), dont le sytrapas est affilié.
Omar Dramé, qui devient le 6è secrétaire général du Sytrapas, a décliné sa feuille de route devant l’Assemblée générale.
Les récentes augmentations obtenues par les travailleurs du secteur de la pêche constituent ‘’un intrant majeur pour l’atteinte des objectifs'', a-t-il dit.
A côté de ce point positif, a-t-il signalé, ‘’beaucoup de choses restent à améliorer pour rendre meilleur et performant notre secteur qui a une forte contribution au PIB’’.
‘’C’est pourquoi, nous sommes convaincus que la pêche devrait faire partie intégrante du socle sur lequel repose toute politique cohérente dans le cadre de l’atteinte de la souveraineté alimentaire tant vantée par le gouvernement du Sénégal’’, a estimé le nouveau SG du Sytrapas.
Il a fait savoir que le recrutement des diplômés sortants des écoles et instituts de formation de la pêche et de l’aquaculture, la formation, le renforcement de capacité et des partenariats avec les acteurs du secteur figuraient parmi ses préoccupations.
Le renforcement des capacités, la formation professionnelle et le problème de reconnaissance et de reclassement des diplômes seront aussi au cœur de son mandat.
CHAMPIONNAT BASKET BALL, LE DUC BAT L'ASC THIES
L'équipe du Dakar université club (DUC) a enchaîné une deuxième victoire en battant (71-54) dimanche celle de l'ASC Thiès, au stadium Marius Ndiaye, en match comptant pour la deuxième journée de la poule B du championnat national de basket masculin
Dakar, 30 jan (APS) - L'équipe du Dakar université club (DUC) a enchaîné une deuxième victoire en battant (71-54) dimanche celle de l'ASC Thiès, au stadium Marius Ndiaye, en match comptant pour la deuxième journée de la poule B du championnat national de basket masculin, a appris l'APS.
Le DUC s'est imposé avec un écart de 16 points devant l'équipe thièssoise. Les étudiants avaient gagné (60-86) lors de leur déplacement à Ziguinchor face à Larry Diouf lors de la première journée. Avec 4 points, l'équipe du Dakar université club reste en tête du classement de cette poule B.
L'ASC Thiès a concède sa deuxième défaite, après celle enregistrée face à la Jeanne d'Arc (66-103) dans le cadre de la 1ère journée. Les Thièssois ont mal entamé cette saison 2022-2023.
Dans l'autre rencontre de la poule A, Louga Basket a enchaîné (51-66) devant ASC Bopp. Les lougatois en déplacement au stadium Marius Ndiaye ce dimanche, ont obtenu un deuxième succès après avoir fait forte impression en match d'ouverture 64-67 face à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Résultats 2ème journée
Poule A
ASC Bopp/Louga BC (51-66)
Poule B
DUC/ASC Thiès (71-55)