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18 juin 2025
PAR MAMADOU NDIAYE
DÉLIRES
Une vague inflationniste déferle sur le monde. Partout les prix grimpent. À elle seule, cette préoccupation, du fait de son caractère populaire, aurait pu s’imposer comme le sujet principal dans toutes les conversations.
Une vague inflationniste déferle sur le monde. Partout les prix grimpent. À elle seule, cette préoccupation, du fait de son caractère populaire, aurait pu s’imposer comme le sujet principal dans toutes les conversations.
Mais d’un pays à un autre, la conjoncture s’apprécie différemment. Certes, elle met en difficulté les citoyens qui ne sont en définitive que des consommateurs inquiets des lendemains incertains. Elle perturbe des prévisions et fausse des bilans.
Le pouvoir d’achat diminue à mesure que s’intensifie la hausse. Conséquence : faute de moyens accrus face à des produits rares (et forcément chers), de plus en plus de personnes basculent dans la pauvreté quand d’autres s’enfoncent plus bas dans la dégradation sociale.
La hantise prévaut dans les ménages et dans les entreprises. Elle s’empare même des décideurs qui, bien que moins pessimistes (parce que plus informés), cèdent sous la pression des évènements ou concèdent des faveurs que rien ne justifie. La sévérité de la crise justifie les concessions faites mais ne les légitiment pas pour autant. Car personne ne maîtrise ce qui pourrait advenir.
Que ferait l’État en cas de hausse persistante et généralisée ? A-t-il prévu des mécanismes de résilience ? Jusqu’où est-il prêt à aller dans la mansuétude affichée ? En réunissant les acteurs de la consommation, toutes obédiences confondues, le Président de la République a dégagé des pistes tout en prenant des mesures dictées par la situation actuelle. Celle-ci se caractérise par une défaillance du contrôle des prix homologués.
Or un tel défaut profite aux véreux très prompts à enfreindre les règles. Il est temps d’oser pour contraindre leurs agissements. S’ils sont plus sensibles au portefeuille qu’à la décence, pourquoi ne les prive-t-on pas de moyens d’action par des sanctions pécuniaires ? Ils comprennent d’autant mieux ce langage qu’il est suivi d’effet par les saisies ou les exécutons forcées.
En revanche, ils ne sont pas les seuls fossoyeurs de l’économie. La suspicion gagne les rangs de l’administration et ses différents démembrements. Qu’il s’agisse d’indifférence ou de connivence, dans la pratique, les maigres résultats obtenus traduisent un mal-être que nombre d’agents tentent de conjurer par une déloyauté manifeste.
Cela fait obstacle à la réduction des dépenses par économies d’échelle. A dire vrai, la recherche de productivité n’habite pas l’administration au sein de laquelle prévalent des clauses de compétences qui sont une source de désorganisation et de gâchis (moyens humains et techniques). Sa complaisance est ruineuse. La politique s’est installée en son sein.
Les directions centrales d’une administration, autrefois neutre et plébiscitée, deviennent des enjeux de convoitises et des leviers de pouvoirs que se disputent sans décence aucune de hauts cadres inoculés. Tous les grands corps sont touchés par ce virus. Ceux qui sont à leur tête s’exécutent par devoir de reconnaissance et jouissent d’une réputation forgée par l’argent.
Forts de leur technicité, ils développent des « quasi-régies » pour financer des actions d’envergure devant des citoyens souvent médusés. Et pourtant, le poids croissant de l’opinion ne semble pas refréner ces ardeurs ? Tant s’en faut. Il en découle une surprenante conséquence : la classe politique (visible et vibrante) courtise l’opinion publique (invisible mais parée de toutes les puissances possibles).
C’est à croire qu’elle est devenue un fait politique au même titre que le vote ou le débat au Parlement ou dans les médias. Sensibles au jugement de l’opinion, l’homme politique sait que sa carrière est bâtie sur du sable mouvant. Il s’accommode même des travers pourvu simplement que ça lui rapporte des gains politiques. Peu importe la manière.
La volonté générale se reflète aujourd’hui dans les humeurs d’une opinion qui se dote de plus en plus de moyens de se faire entendre. Chacun a une opinion et l’exprime sans trop de peine. C’est en s’agrégeant que les opinions comptent parce qu’elles deviennent une force, un arbitre. Il y a cependant un gros risque que l’opinion s’impose sans filtre, sans débat.
Ce qui serait un recul dans une démocratie qui se respecte parce que la contradiction est justement son « ADN » vital. Tout projet politique doit être sujet à caution. Par les urnes le peuple valide ou récuse les ambitions à travers les délibérations qui ont précédé.
D’aucuns, à tort, considèrent la popularité comme le seul baromètre politique. Une telle perspective aggrave l’état fiévreux de la démocratie dans notre pays et peut-être même en Afrique si ce n’est dans le monde, au regard des revers infligés. Partout l’estocade lui est portée.
Cependant, elle ne doit son salut qu’à l’universalité de son message remis en question par des forces conservatrices ou populistes. Aussi curieux que cela puisse être, les mêmes empruntent le cheminement démocratique pour espérer arriver au pouvoir. Ce paradoxe, pour ne pas dire cette contradiction flagrante, frise le ridicule.
L’apport de la démocratie au réveil de nos peuples mérite plus d’attachement en dépit des imperfections du système, fut-il « le moins mauvais ». De nos jours on aime ou on déteste. Point à la ligne. Réduire la démocratie à ce choix lui ôte son charme et la sympathie qu’elle suscite auprès des foules, puis des citoyens et enfin des électeurs.
Avec Internet et les réseaux sociaux, apparaît une ère nouvelle : celle d’une opinion inédite, indécise, fugace et versatile. « La démocratie à l’âge de ses supports techniques », avait coutume de dire Jacques Julliard, éditorialiste français de renom.
Après le fer et le plomb, qui ont donné naissance au journal, l’électron s’en est suivi avec l’essor de la télévision (concomitamment avec la radio) perçus alors comme un média audiovisuel de type bonapartiste. Les générations actuelles réfutent la hiérarchie et la centralisation. Même le bon sens est titillé.
La foule et les applaudissements suffisent pour ancrer dans les esprits l’émotion et l’impression. En d’autres termes, le jugement, l’analyse, la connaissance et la découverte sont court-circuités voire déclassés. L’affligeante pauvreté des débats actuels témoigne d’une nette dégradation du climat politique où fleurissent plus les invectives que les éclairages, l’outrecuidance plus que la pertinence, la vacuité plus que la densité.
Notre pays, le Sénégal pivote. Mais autour de quel axe ? La classe politique reste enfermée dans ses divisions. L’opinion est déboussolée par une succession ininterrompue de cycles ou de scènes politiques éphémères. Or l’échéance majeure approche. Et rien de lisible n’apparaît à l’horizon. Pour une bonne période encore le clivage ne se précise pas. Prévaut un flou qu’il ne faut surtout pas négliger puisqu’il camoufle les enjeux, élude l’essentiel et diffère les choix. Que vaut une démocratie sans un choix précis de citoyens sûrs et mûrs ?
par Thierna Bocoum
LE SÉNÉGAL DOIT RECOURIR À LA CONTRE-EXPERTISE MÉDICALE
Il ne doit pas revenir au staff médical du Bayern Munich de confirmer ou d’infirmer le forfait de Sadio Mané pour la coupe du monde comme semble le préciser Me Augustin Senghor
Il ne doit pas revenir au staff médical du Bayern Munich de confirmer ou d’infirmer le forfait de Sadio Mané pour la coupe du monde comme semble le préciser Me Augustin Senghor, Président de la fédération sénégalaise de football.
La fédérations sénégalaise ne peut et ne doit pas se contenter de l’avis du staff médical du Bayern Munich.
Dans l’histoire du football des erreurs médicales de la part de sommités prouvent que la science médicale n’est pas statique.
Dans un passé récent, en 2015, le docteur Hans-Wilhelm Müller-Wohlfahrt, médecin historique du Bayern Munich avait démissionné suite à une erreur médicale sur le cas de Franck Ribéry. Il s’était trompé dans le processus de retour sur le terrain du Français. Wohlfahrt est pourtant une sommité mondiale qui s’occupait de sportifs de haut niveau notamment Usain Bolt.
En 2007, suite à une blessure à la cuisse, Ronaldo ne s’était pas limité au diagnostic de l’encadrement médical du Milan AC. Il a consulté des spécialistes belges et brésiliens qui avaient diagnostiqué une lésion musculaire à la place d’une simple élongation de premier degré qu’avaient retenue les médecins spécialistes du Milan AC.
Mettons toutes les expertises mondiales nécessaires pour un meilleur diagnostic de la blessure de notre Sadio national.
Nous devons travailler à ne ménager aucun effort pour la participation de Sadio Mané à la coupe du monde.
Sa non-participation à la coupe sera une grande déception pour le peuple sénégalais. Et il en sera l’un des plus déçus en tant que patriote qui a toujours œuvré à rehausser l’image de notre pays à travers le football.
Prompt rétablissement à Sadio Mané.
LE PONT DE HILELE A KOLDA OUVERT À LA CIRCULATION
Le ministre du Transport, des Infrastructures terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a procédé mardi, à l’inauguration du pont de Hilele dans la commune de Kolda (sud)
Dakar, 9 nov (APS) - Le ministre du Transport, des Infrastructures terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a procédé mardi, à l’inauguration du pont de Hilele dans la commune de Kolda (sud), a constaté l’APS.
"Ce pont, dont les travaux ont été finalisés dans le cadre du programme Ponts et Autoponts du Sénégal avec l’entreprise Matières, permettra de désenclaver les quartiers autour de Hilele et d’améliorer la mobilité urbaine à Kolda", a-t-il déclaré.
Mansour Faye s’exprimait lors de la cérémonie d’inauguration du pont de Hilele, en présence du gouverneur de la région de Kolda, Saër Ndao et du maire Mameboye Diao.
Selon lui, le coût global d’acheminement des travaux du projet réalisé au quartier Hilele est de 938 millions 507 mille 800 Frans CFA".
Mansour Faye a rappelé qu’un député du département de Kolda avait fait un "fort plaidoyer" pour la réalisation de ce pont dès son arrivée à la tête du ministère pour les besoins du vote de son budget par l’Assemblée nationale.
Il a par ailleurs salué "la détermination des jeunes" qui avaient érigé un pont de fortune avant la réalisation de cette nouvelle infrastructure avec "des technologies appropriées".
"Les travaux de ce pont ont démarré depuis plusieurs mois et maintenant ils sont terminés parce que nous venons de le mettre en circulation’’, a-t-il dit.
Le maire de Kolda Mameboye Diao, a, de son côté, indiqué que ce pont était "une vielle doléance des populations parce qu’elle est indispensable à la mobilité urbaine dans cette partie de la ville de Kolda".
Selon lui, "il serait très important de finir la route de 1,5 km qui relie le pont à l’hôpital régional pour permettre aux camions qui doivent aller dans le département de Médina Yoro Foula, de ne pas passer par le centre-ville".
Il a proposé que le pont porte le nom de la jeunesse de Hilele en guise de reconnaissance des efforts consentis par eux pour construire une infrastructure de fortune au profit des populations.
LE PLAN D’URGENCE ANNONCÉ PAR MODOU DIAGNE FADA
En prélude à la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide, le directeur général de la Sonacos était à Diourbel hier. Modou Diagne Fada a annoncé un plan d’urgence de redressement de l’entreprise
En prélude à la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide, le directeur général de la Sonacos était à Diourbel, hier. Modou Diagne Fada a annoncé un plan d’urgence de redressement de l’entreprise qui sera financé à hauteur de 20 milliards de FCFA par l’Etat du Sénégal.
« La Sonacos est en voie de redressement et aujourd’hui, nous pourrons vous annoncer que le président de la République Macky Sall a donné des instructions fermes pour que le Plan d’urgence de redressement de la Sonacos estimé à 20 milliards de FCFA soit financé et que l’État puisse nous apporter sa garantie pour lever ces fonds et retaper l’outil de production ». Ainsi s’exprimait hier le directeur général de la Sonacos, Modou Diagne Fada, qui effectuait une visite de travail à l’usine de Diourbel.
« C’est une étape importante dans le déroulement de l’hivernage globalement. Cette année, Dieu nous a gratifiés d’une bonne pluviométrie et nous nous attendons à de bonnes récoltes dans l’ensemble et à des graines de qualité. Donc, nous étions venus pour voir où nous en sommes avec la préparation des seccos (magasins) qui doivent réceptionner ces graines. Est-ce que le matériel roulant est aujourd’hui disponible pour pouvoir réceptionner les graines dès que le gouvernement aura fini de fixer le prix officiel aux producteurs, mais aussi dès qu’il aura annoncé le démarrage de la campagne de collecte 2022-2023 ? », a-t-il dit.
Au niveau de l’usine, le matériel roulant est prêt, l’unité de fabrication de l’eau de javel a redémarré de même que la vinaigrerie et la Setuna, comme l’a annoncé le directeur général. « Les seccos ont été désherbés, le personnel sera là bientôt et une partie de l’argent est déjà dans les comptes de la Sonacos de Diourbel », a-t-il ajouté. Pour cette présente campagne, la Sonacos a mobilisé 52 milliards. Sur ce point, Mamadou Diagne Fada confie : « Nous avons cette année obtenu une augmentation de l’enveloppe destinée à la campagne de commercialisation. Cette année, l’enveloppe est de 86 millions d’euro, c’est-à-dire 52 milliards FCFA. Compte tenu de l’apport des banques locales parce que nous les avons sollicité, certaines d’entre elles qui nous ont donné un accord de principe pour venir accompagner le financement de la campagne. Nous avons arrêté de nous fixer des objectifs de collecte. »
« On est à l’aise financièrement »
À Diourbel, Fada n’a pas manqué de s’adresser aux producteurs. Et c’est pour les inviter : « Le message que nous lançons à l’endroit des producteurs, à l’endroit des opérateurs, c’est que nous avons suffisamment d’argent pour acheter la quantité de graine qu’ils voudront bien nous vendre. On est à l’aise financièrement. On est prêt en tout cas à acheter le maximum de graines qui nous sera vendu parce que nous avons le financement nécessaire pour le faire avec l’appui du président de la République. Comme vous le savez le Sénégal a une très bonne signature et nous n’avons aucun problème à lever des fonds d’autant plus que l’année dernière aussi ce qui nous avait été alloués, nous l’avions consommé intégralement. C’est vous dire que la Sonacos est en voie de relance parce que quand une société réussit à faire 3 bilans successifs positifs (2019, 2020 et 2021). »
Sur le prix du kilogramme d’arachide, le directeur général a tenu à préciser que ce n’est pas la Sonacos qui le fixe. « Il est discuté au niveau du Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière. Cette année, malheureusement, un consensus n’a pas été obtenu autour du prix, au niveau du Cnia et des propositions ont été faites au gouvernement. Maintenant, le gouvernement validera un prix officiel, la Sonacos verra quelle stratégie de commercialisation elle va dérouler. Pour le moment, on ne peut pas le dire. Comme vous le savez, l’année dernière, le prix officiel au producteur était de 250 FCFA, nous y avions ajouté 20 FCFA. Nous avions pris départ avec 270 FCFA pour le producteur », a expliqué Fada.
Politique de rajeunissement des employés
Fada souligne donc que l’ambition du Président Macky Sall, c’est « toujours d’aider le producteur, le paysan, mais aussi de ne pas anéantir l’industrie ». Un équilibre que le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural sera chargé de trouver pour que tous les acteurs y trouvent leur compte.
À la Sonacos, des retraités continuent de bénéficier de contrats spéciaux en violation flagrante des directives du chef de l’Etat qui avait instruit aux ministres d’y mettre fin. Sur cette question, le directeur général la société répond : « Il n’y a pas une politique de maintien des retraités au niveau de la Sonacos. Quand des retraités terminent leur mission, la plupart du temps nous les laissons partir. C’est le cas avec Cheikh Fall qui était directeur de l’usine de Diourbel et qui est aujourd’hui à la retraite. Il peut arriver que de hauts cadres puissent en avoir besoin au niveau national et qu’on les retienne, mais ce sont des exceptions, ce n’est pas vraiment la règle aujourd’hui. Beaucoup de jeunes ont trouvé leur place au sein de la Sonacos et nous allons continuer cette politique de rajeunissement. »
Modou Diagne Fada fonde beaucoup d’espoir sur le prochain plan de relance de la Sonacos. « Déjà, avec l’état actuel, nous pouvons aller jusqu’à créer 4 500 emplois directs et indirects. C’est quand même énorme. Avec le renouvellement de l’outil de production, je crois que nous allons pouvoir maintenir ce chiffre ou le dépasser », a-t-il parié.
ENCADRE
Un bus moderne pour le club de la Sonacos
Modou Diagne a par ailleurs apporté une bonne nouvelle à l’équipe de football. Le directeur général de la Sonaos a annoncé que le club va disposer sous peu d’un bus moderne. « Et, à partir de ce moment, l’équipe n’aura plus droit à l’erreur et nous allons exiger qu’elle soit dans le peloton de tête pour la présente saison de football », a-t-il dit.
INCERTITUDE AUTOUR DE SADIO MANÉ
L'international sénégalais dont la santé inquiète tout le pays à une dizaine de jours du Mondial, manquera, samedi, le match entre le Bayern et Schalke. Le Munichois est sorti mardi lors du match joué contre le Werder à cause d’une blessure au genou
Sadio Mané, dont la santé inquiète tout le Sénégal à une dizaine de jours du Mondial, manquera, samedi, le match entre le Bayern et Schalke, a annoncé son club, dans un communiqué publié sur son site.
L’international sénégalais du Bayern Munich Sadio Mané est sorti lors du match joué mardi contre le Werder Brême, à la 20e minute, à cause d’une blessure au genou droit
Sadio Mané souffre d’une blessure à la tête du péroné droit.
Léquipe bavaroise annonce que d"’autres examens suivront dans les prochains jours. Le FC Bayern est également en contact avec le staff médical de la Fédération sénégalaise de football".
Selon les informations du site L’Equipe.fr, Sadio Mané, sorti sur blessure face au Werder Brême, pourrait manquer la Coupe du monde au Qatar.
’’L’ancien joueur de Liverpool souffre en réalité d’un tendon et devrait manquer plusieurs semaines de compétition’’, souligne la même source alors que le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé doit annoncer sa liste de joueurs qui iront au Qatar vendredi.
Sadio Mané est sorti du match joué mardi contre le Werder Brême, à la 20e minute, à cause d’une blessure au genou droit.
Son club jouait la 14e journée du Championnat d’Allemagne de football.
L’ailier sénégalais est resté couché sur la pelouse pendant quelques minutes, avant de céder sa place à son coéquipier Leroy Sané.
’’Sadio, je te souhaite prompt rétablissement suite à ta blessure lors du match Bayern-Werder Brême. Comme je te l’ai dit : Sadio, cœur de Lion ! De tout cœur avec toi !Dieu te bénisse !’’, a twitté le chef de l’Etat, Macky Sall.
La blessure de Sadio Mané survient à une dizaine de jours de la Coupe du monde de football 2022 prévue à partir du 20 novembre au Qatar.
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé va publier une liste de 26 joueurs pour le Mondial, vendredi prochain.
La blessure de Mané suscite des inquiétudes et son éventuel forfait serait un coup dur pour le Sénégal qui va jouer le Mondial sans son meilleur joueur.
Cissé ne peut pas compter sur Diao Keïta Baldé, suspendu par le Tribunal antidopage italien jusqu’au 5 décembre.
Selon l’instance italienne, Baldé a violé la procédure de contrôle antidopage.
Les Lions iront également à la Coupe du monde sans Bouna Sarr, un latéral droit du Bayern Munich, qui a été opéré du genou.
L’incertitude est également de mise concernant Idrissa Gana Guèye, blessé samedi, lors d’un match perdu par son club, Everton, contre Leicester, pour la 15e journée de la Premier League.
Le milieu sénégalais a passé un examen médical dont les résultats devraient renseigner sur son état de santé.
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, va partager la poule A de la Coupe du monde avec le Qatar, pays hôte de la compétition, les Pays-Bas et l’Equateur.
Les Lions joueront leur premier match le 21 novembre contre les Pays-Bas. Quatre jours plus tard, ils vont rencontrer le Qatar, puis l’Equateur, le 29 novembre.
LES COULISSES DU MONDIAL
Le Canada privé de son gardien de but. Pour Blatter, l’attribution du Mondial au Qatar «a été une erreur»
Après son défenseur, Scott Kennedy, le Canada, adversaire du Maroc en Coupe du monde 2022, vient de perdre son deuxième gardien de but. Maxime Crépeau s’est fracturé la jambe, ce samedi 5 octobre, lors d’un match du championnat américain (Mls) où il évolue au sein du club du Los Angeles Fc.
Ses coéquipiers et le staff technique, qui sont en stage de préparation au Bahrein, ont été consternés par la nouvelle : «je crois que nous avons tous été ébranlés. La blessure était très moche à la télévision. Ça a été difficile à avaler, non seulement pour notre personnel, mais pour le groupe de joueurs ici. Nous étions vraiment préoccupés par la gravité de sa blessure», a déclaré John Herdman, le sélectionneur national. Ce dernier, qui suit de près également l’état de santé de Alphonso Davies, révélera sa liste définitive le dimanche 13 novembre.
Tunisie : grosse polémique dans la liste, le sélectionneur accuse… l’Espérance !
Dévoilée samedi, la liste de 16 joueurs retenus par le sélectionneur de la Tunisie, Jalel Kadri, pour le stage de préparation à la Coupe du monde 2022 fait couler beaucoup d’encre. En cause, l’absence du jeune gardien, Sedki Debchi, révélé ces derniers mois dans le but de l’Espérance Tunis, et la présence à sa place du vétéran Aymen Mathlouthi (Etoile du Sahel), plus convoqué depuis trois ans.
Interrogé par la presse locale dimanche avant le départ pour le stage en Arabie Saoudite, Kadri a sous-entendu que l’absence de Debchi était due… à son club ! «Le jour où l’Espérance Tunis m’autorisera à parler des affaires internes du club, je donnerai des explications quant à la non-convocation de Sedki Debchi», a ainsi glissé le technicien.
Forcément, ces propos ont été peu appréciés du côté de l’Est, qui a immédiatement demandé à l’intéressé de les clarifier. Dans ce contexte tendu, difficile de savoir si Debchi a encore des chances d’intégrer la liste finale pour le Mondial…
Liste de Deschamps : une énorme surprise a fuité
Didier Deschamps dévoilera sa liste au journal télévisé de TF1 à 20 heures, ce mercredi 9 novembre. Le sélectionneur des Bleus et son staff doivent composer avec les nombreux aléas des dernières semaines. Une situation qui engendre des incertitudes dans toutes les lignes. Dans ce décor, un choix semble néanmoins acté : la présence de Olivier Giroud. Journaliste pour Rmc et ancien commentateur attitré de Canal+, Stéphane Guy a vendu la mèche lundi soir, dans l’After Foot.
Pour Blatter, l’attribution du Mondial au Qatar «a été une erreur»
Alors que la Coupe du monde au Qatar s’annonce dans moins de deux semaines maintenant, et a suscité son lot de critiques, la décision de la Fifa en 2010 prend aujourd’hui un sens particulier. Et certains n’hésitent plus à opérer un grand revirement à l’image de Sepp Blatter, président de la Fifa à l’époque dont l’influence a évidemment été importante.
Désormais, Blatter regrette : «le football et la Coupe du monde sont trop grands pour le Qatar», assure Blatter qui reconnaît un mauvais choix. «J’en portais à l’époque la responsabilité en tant que président de la Fifa», ajoute Blatter, qui assure que choix premier était plutôt d’attribuer cette Coupe du monde aux Etats-Unis, quatre ans après la Russie. «Cela aurait été un geste de paix si les deux adversaires politiques avaient organisé la Coupe du monde l’un après l’autre.»
LA DIRECTRICE DE LA PISCINE OLYMPIQUE A ÉTÉ AUDITIONNÉE POUR DES FAITS DE TERRORISME
La révélation est faite par Barthélémy Dias. Le maire de la capitale animant, cet après-midi, un point de presse a informé que la directrice de la Piscine Olympique a fait l’objet d’une convocation à la sûreté urbaine de Dakar.
La révélation est faite par Barthélémy Dias. Le maire de la capitale animant, cet après-midi, un point de presse a informé que la directrice de la Piscine Olympique a fait l’objet d’une convocation à la sureté urbaine de Dakar. A l’en croire, l’audition aurait porté sur des faits de terrorisme impliquant des personnes qui pratiquent des arts martiaux à la piscine olympique. « Je tiens à rappeler avec force que ces pratiques d’arts martiaux constituent une activité ordinaire à la piscine à l’image de ce qui se fait dans les dojos de quartier », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « rappelez-vous le triste sort qui a été réservé à notre compatriote feu François Mancabou qui a été torturé à mort dans les locaux de la police. Jusqu’au moment où je vous parle, les coupables n’ont jamais été inquiétés. Nous dénonçons avec vigueur ce banditisme et ce gangstérisme d’Etat ». Pour Barthélémy Dias, il n’existe pas de force spéciale à la mairie de Dakar.
« On exige la libération immédiate de Pape Alé Niang »
Par ailleurs, il a abordé l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang. Il estime que cette arrestation s’inscrit également dans cette volonté de musellement des citoyens. « Pape Allé a été toujours du côté du peuple ! Je lui exprime tout mon soutien, mon affectation et l’expression de mes encouragements. Le Peuple Sénégalais saura, dans une mobilisation exceptionnelle et une détermination sans faille, le soutenir et obtenir sa libération immédiate et sans condition », a-t-il ajouté.
« Le 3e mandat ne passera pas »
Pour finir, Barthélémy Dias a informé que tous les agissements du régime actuel n’ont qu’une seule finalité : permettre au président Macky Sall de briguer un 3e mandat. « Je ne suis pas candidat pour l’élection présidentielle de 2024 mais Macky Sall sait très bien qu’il ne peut pas faire un 3ème mandat. Que ses ministres, ses responsables politiques lui balisent le chemin pour qu’il renie sa parole, n’entamera en rien notre engagement et notre volonté inoxydable à s’opposer à ce projet. Que nul n’en ignore », a précisé le maire de la ville de Dakar.
DESACRALISATION DU «TAMBOUR PARLEUR» AVANT SA RESTITUTION A LA COTE D’IVOIRE
L’objet a été pillé par les Français, en 1916. Paris s’est engagée, l’an passé, à le restituer, mais avant son retour, une restauration est nécessaire.
Qualifié de «parleur», ce tambour était plus qu’un instrument de musique, c’était un outil de communication. Il permettait à ce peuple de la région d’Abidjan de prévenir les villages lorsque les colons français venaient réquisitionner les populations.
L’objet a été pillé par les Français, en 1916. Paris s’est engagée, l’an passé, à le restituer, mais avant son retour, une restauration est nécessaire. Pour permettre la restauration de cet objet sacré, une cérémonie rituelle était organisée, ce lundi 7 novembre, au Musée du Quai-Branly, en présence de membres de la communauté bidjan.
En déambulant vers la Muséo¬thèque, où est actuellement exposé le tambour, les dix représentants de la communauté bidjan dont trois chefs de village, ont d’abord entonné, à l’aide d’un cor et d’un tambour, des chants de guerre, comme le faisaient leurs ancêtres avant de partir au combat. Une fois arrivés dans la salle, la cérémonie rituelle a pu débuter.
Les membres de la communauté ont entrepris la désacralisation du tambour, en demandant à l’esprit qui est à l’intérieur de se retirer. Ils ont effectué sept fois le tour du «Djidji Ayokwe», pour signifier le nombre de villages bidjan. Une libation a également été faite par le chef du plus ancien village bidjan, Cocody village.
Cette cérémonie était nécessaire pour permettre à des mains profanes de restaurer cet objet sacré. Sa base est en effet infestée par les termites. Et pour cause : le «Djidji Ayôkwé» est resté dehors, de 1916 à 1930, posé à même le sol dans les jardins de la résidence de l’administrateur colonial à Bingerville. Une entreprise spécialisée va donc se charger de consolider le tambour et de le poser sur un socle, des travaux de restauration qui doivent débuter le 15 novembre prochain.
Processus de restitution
Ce retour du tambour parleur, «Djidji Ayokwe», est donc préparé par les communautés bidjan du village d’Abidjan-Adjamé. Le tambour devrait leur être restitué en 2023. Bénédicte Savoy, historienne de l’art et co-autrice d’un rapport sur le patrimoine africain, revient sur les blocages qui ont, jusque-là, retardé ce processus : «Pendant 100 ans, les Européens ont surtout souffert d’un blocage psychologique. Il était pour eux pratiquement impossible de penser la restitution. Ce grand blocage-là est parti. L’autre blocage qui l’accompagnait, qui était un soi-disant blocage législatif, c’est-à-dire que la France annonçait toujours l’argument de l’inaliénabilité des collections, de l’imprescriptibilité des spoliations. Ces éléments juridiques-là ont été annulés par une nouvelle loi qui a permis la restitution des 26 pièces de la République du Bénin. Pour le tambour, une loi doit aussi être votée au Par¬lement et dans la situation parlementaire actuelle en France, c’est une question de temps, probablement…»
Par Hamidou ANNE
ECHOS DU BRESIL
Lula prend la tête d’un pays parmi les plus inégalitaires au monde. Durant des mandats précédents, il a entrepris une politique sociale interventionniste et a obtenu des résultats spectaculaires.
Après les quatre années de pouvoir du populiste d’extrême-droite, Jair Bolsonaro, Lula revient à la tête du Brésil et ressuscite un immense espoir pour la gauche et pour toutes les personnes qui souffrent et comptent sur la politique pour changer le cours de leur destin. Son bilan en huit ans est éloquent et ferait rougir tous les présidents venus avec de grandes idées avant de céder sous la pression des tenants de l’immobilisme, assis sur leurs privilèges.
Lula prend la tête d’un pays parmi les plus inégalitaires au monde. Durant des mandats précédents, il a entrepris une politique sociale interventionniste et a obtenu des résultats spectaculaires. Grâce à Lula, en huit années, 30 millions de Brésiliens sortent de la grande pauvreté, 15 millions d’emplois sont créés, le chômage chute de 12,6% à 8% de la population active. Lula a été le concepteur du programme Bolsa Família, devenu loi d’Etat en janvier 2004. Il s’agit d’une allocation familiale d’environ 23 000 F Cfa à environ 11 millions de familles les plus précaires à condition qu’elles inscrivent leurs enfants à l’école. Ce programme a inspiré les Bourses de sécurité familiale mises en place au Sénégal depuis 2012. Lula quitte le pouvoir en 2011 avec un taux de popularité exceptionnel de 80%. Il repositionne le Brésil sur l’échiquier géopolitique international, cède le pouvoir à une femme, Dilma Rousseff, et ouvre la voie au courant progressiste dans plusieurs pays d’Amérique latine. Dans son action de révolution économique et sociale, Lula n’a pas cédé sur l’exigence de préserver la démocratie et les libertés publiques ; sujets sur lesquels la gauche latino-américaine n’a pas été toujours irréprochable.
Lula est une figure historique de la gauche et du courant progressiste international. Son parcours est exceptionnel. Enfant issu d’une famille très pauvre, il est ouvrier métallurgiste, militant puis dirigeant syndical avant d’entrer en politique pour changer la vie des siens. Lula a fait sienne l’urgence de changer le cours d’une histoire latino-américaine douloureuse, prise dans les affres des pronunciamientos, de la menace constante étasunienne et de la mainmise de l’oligarchie politico-religieuse sur l’économie d’un pays aux potentialités énormes mais fragiles.
Le parcours de l’homme permet d’avoir une meilleure compréhension de ce qu’il a accompli en deux mandats entre 2003 et 2011 et de son érection comme ennemi des conservateurs et des extrémistes qui ont réussi à l’emprisonner de manière frauduleuse, à destituer son ancienne ministre et à liquider son héritage en mettant au pouvoir Jair Bolsonaro.
Lula a été réélu le 30 octobre dernier. Il met un terme à quatre années folles de Bolsonaro. L’ancien soldat d’extrême-droite avait comme objectif, dès son élection, de saborder l’héritage de la gauche. Il a gouverné dans le racisme, la violence verbale et la tolérance vis-à-vis de la violence physique, l’outrance et la division. Parmi ses premières décisions, il y a eu la suppression du ministère de la Culture. Sa gestion de la pandémie du Covid-19 a fait du Brésil le deuxième pays le plus endeuillé au monde avec 700 000 morts. Il n’a pas rechigné devant les bains de foule en pleine pandémie, les propos péremptoires sur «la grippette» et les mentions virilistes et machistes face à ceux qu’il qualifiait de «chochottes» qui avaient selon lui peur d’un hypothétique virus.
Lula revient au pouvoir pour montrer que l’histoire ne s’arrête pas, qu’elle continue à s’écrire dans le sens de transformer la vie des pauvres et des opprimés, ceux que le politique est censé défendre et protéger. Il revient en revanche à la tête d’un pays divisé. Il ne gagne que de 2 millions de voix face à son adversaire. Avec 49,1% des suffrages, 58 millions de citoyens brésiliens ont voté pour un président ouvertement raciste, un homme d’extrême-droite nostalgique des années sombres de la dictature.
Le défi pour Lula est de réconcilier un pays divisé. Comme Trump, battu après un seul mandat, Bolsonaro partira mais ses idées vont continuer à pourrir le corps social de son pays. Par la violence, les excès et la division de leurs concitoyens, les populistes autoritaires détruisent leur pays après être arrivés au pouvoir à force de mensonges et de promesses irréalistes et irréalisables. Ils finissent par partir mais leurs idées demeurent fortes dans les consciences et nourrissent des destins et des ambitions. Il faut observer comment le parti républicain aux Etats-Unis s’est trumpisé. Il est devenu un repaire de leaders qui n’ont plus aucune limite, ne reculent devant aucune abjection raciste voire conspirationniste pour plaire à une base sociale devenue hystérique. Au sein du Gop, l’on se débrouille même pour purger les figures modérées à l’image de Liz Cheney, poussée à la sortie car opposée à Trump.
Bolsonaro a été soutenu et est soutenu par les puissances d’argent, des stars riches du foot comme Neymar et ne perd que de justesse malgré un bilan catastrophique et des orientations extrémistes. Ses idées sont devenues banales au Brésil, comme toutes les idées extrémistes, enrobées dans le mensonge, la violence, la haine des élites et le complotisme, sont devenues normalisées partout. En Afrique, nous n’y échappons pas. Apprenons de ces échos qui nous parviennent du Brésil pour espérer éviter le précipice du populisme autoritaire qui peut arriver au pouvoir par le canal des élections. Mais ensuite, il dévitalise la démocratie car opposé à la pluralité des opinions que les libertés publiques confèrent et garantissent.
VIOLATION DU SECRET DEFENSE : SIDIKI BRANDIT LA MENACE
Le ministre des Forces armées a tenu à apporter des précisions sur la protection du secret relatif à la défense nationale
Lundi, le procureur a, à travers un communiqué, donné les raisons de l’arrestation de Pape Alé Niang. Le ministre des Forces armées lui a emboîté le pas hier, en apportant des précisions sur la protection de secret de défense nationale et les sanctions.
Après l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang, les autorités militaires et judiciaires tentent de donner des explications. Le ministre des Forces armées a tenu à apporter des précisions sur la protection du secret relatif à la défense nationale. Me Sidiki Kaba souligne que «les crimes et délits pour atteinte à la défense nationale sont sanctionnés par le Code pénal sénégalais en ses articles 60 et subséquents».
En outre, il précise que l’article 64 vise toute personne qui, «sans intention de trahison ou d’espionnage, aura porté à la connaissance d’une personne non qualifiée ou du public, une information militaire non rendue publique par l’autorité compétente…». D’après le ministre, «tous les documents ayant trait à la préparation et la conduite des opérations non rendus publics par l’Etat-major général des Armées entrent dans cette catégorie». Et de prévenir : «Leur diffusion ou divulgation tombent sous le coup de la loi.»
Dans la même veine, M. Kaba rappelle que «des sanctions pénales prévues par le Code de justice militaire, citées en deuxième référence, applicable aux militaires et paramilitaires ainsi qu’à leurs complices civils dans certains cas, sont beaucoup plus sévères». Me Sidiki Kaba appelle ainsi «les différents acteurs intervenant dans le champ de la diffusion de l’information, à titre professionnel ou non, de prêter une attention particulière à ne pas diffuser ou relayer des informations susceptibles de porter atteinte à la défense nationale, quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils les ont acquises».
Il faut noter que Me Sidiki Kaba a d’emblée souligné, dans son communiqué, que «la protection du secret relatif à la défense nationale relève d’un régime juridique strict. Il est applicable à l’ensemble des citoyens sénégalais (civils ou militaires) et aux étrangers qui, sans en avoir la qualité, procèdent à la divulgation ou diffusion, malveillante ou non, des informations y relatives».