22 mesures pour la sécurité routière
A l’issue du conseil interministériel sur la sécurité routière, le Premier ministre Amadou Ba a annoncé 22 mesures pour réduire les accidents de circulation. Il promet que le gouvernement sera sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées pour garantir l’intégrité physique de nos concitoyens. Parmi les décisions phares, on peut citer : l’interdiction de circuler pour les véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures ; limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes, à 15 ans pour les véhicules de transport de marchandises ; interdiction d’importation des pneus usagés (pneus d’occasion) ; passage gratuit du contrôle technique à Dakar pour tous les véhicules de transport de personnes et de marchandises et suspendant pour une période de 3 mois les visites techniques des véhicules particuliers ; ouverture dans les meilleurs délais des centres de contrôle technique dans les régions ; obligation de plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure ; interdiction de toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers ; interdiction de toute transformation des véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires ; interdiction de la pose et l’usage des porte-bagages, et démantèlement de ceux déjà fixés sur les véhicules de transports de personnes ; révision de l’âge minimum pour obtenir le permis et conduire les véhicules de transport urbain et interurbain de personnes à 25 ans, et à 23 ans pour les véhicules de transportinterurbain de marchandises ; projet de dématérialisation du paiement des amendes et pénalités liées aux infractions routières.
Accident de Sikilo : 32 corps sans vie sur les 39 sont identifiés
Au deuxième jour de l’accident survenu à Sikilo (Kaffrine), le ministère de la Santé et de l’Action Sociale renseigne que sur 39 corps sans vie, 32 ont été identifiés et 07 restent encore non identifiés. D’après le ministère, il y a eu un renfort en personnel venant des hôpitaux Idrissa Pouye de Dakar et Kaolack pour la prise en charge des blessés. Ainsi le personnel de l’hôpital a démarré le programme opératoire du deuxième jour. Un deuxième blessé a été évacué de l’hôpital de Kaffrine pour libérer la place à une urgence obstétricale. Pour ce qui est des médicaments et autres produits, il y a eu une acquisition de dispositifs médicaux et implants pour renforcer le stock de l’hôpital. A cet effet, 200 poches de sang collectées sont en cours de traitement. Le ministère de la Santé indique également que sa cellule psychosociale avec l’équipe sociale de l’hôpital de Kaffrine ont démarré le travail de suivi et d’accompagnement des blessés, du personnel, des accompagnants des blessés et des parents des personnes décédées.
Accident de Sikilo : 10 blessés graves sont sous traitement
Restons sur l'accident de Sikilo pour dire que dans son point du jour (16h), le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, soutient que le nombre de victimes recensées est passé de 139 à 140 dont 39 décès et 101 blessés. Selon M. Fofana, 10 blessés graves sont sous traitement et sur les 39 personnes décédées, 32 ont été identifiées par leurs familles. Le porte-parole du gouvernement renseigne qu’une commission régionale de suivi et d'accompagnement des victimes, dirigée par le Gouverneur de la région de Kaffrine, est instituée.
Grave accident à Thiès
La série d’accidents macabres se poursuit, après la tragédie de Kaffrine avec sa quarantaine de morts. En effet, un accident grave est survenu hier, aux environs de 17 heures, entre Thiès et Tivaouane, précisément à hauteur de Lam-Lam, faisant deux morts sur le coup. Il s’agit de Cheikh Guèye, agent de la municipalité de Tivaouane qui officie au service de l’urbanisme, etle conducteur de moto Jakarta qui le transportait vers Thiès. A hauteur de Lam-Lam, ils ont été percutés par un camion et ils ont péri atrocement, nous souffle une source. La veille, un autre conducteur de moto Jakarta, originaire de Thiénaba, avait été écrabouillé par un camion non loin de l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, sur la route en carreaux menant vers Keur Dago.
Le juge du 2e cabinet corse le dossier de Pape Mamadou Seck
Le juge d’instruction du 2e cabinet corse le dossier du responsable de Pastef, Pape Mamadou Seck arrêté dans l’affaire dite «des forces spéciales ». Après la valse entre la Sûreté urbaine etla cave du Palais de justice, depuis la semaine passée, Pape Mamadou Seck qui avait fugué du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec a été présenté au magistrat du 2e cabinet. Ce dernier a inculpé et placé sous mandat de dépôt le responsable de Pastef, pour évasion avec bris de prison. Quant aux quatre gardes pénitentiaires qui surveillaient le pavillon spécial, ils sont inculpés pour évasion par négligence et complicité. Mais ils ne sont pas envoyés en prison. Le magistrat a préféré les mettre sous contrôle judiciaire.
La proposition de Mansour Faye rejetée
La hausse du prix du carburant à 100 francs le litre divise le gouvernement et les acteurs du transport routier. Ces derniers qui continuent d’exiger une hausse des tarifs du transport l'ont fait savoir hier, lors d’une réunion avec le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. Les acteurs du transport qui ne veulent rien entendre d’autre que la baisse du prix, ont rejeté la proposition de subvention de 25 milliards du ministre Mansour Faye. Certains d'entre eux, notamment les proches d’Alassane Ndoye secrétaire général du cadre unitaire des syndicats du transport routier, menacent d'ailleurs de réunir incessamment leurs bases pour décréter un mot d’ordre de grève avec les autres syndicats de transports.
Marche des retraités, veufs et veuves
L'association des retraités, veufs, veuves et orphelins du Sénégal (Arvvos) hausse le ton. Ils déplorent la gestion de l'Ipres en indexant particulièrement le Conseil d'administration. D’ailleurs, ces retraités envisagent de marcher le 14 janvier prochain dans les rues de Dakar. Ils réclament le toilettage des textes, l’audit de l'Ipres et l'intégration des retraités dans le conseil d'administration par voie délibérative.
Le ministre Samba Sy dans le viseur de syndicats
Le ministre du Travail Samba Sy est dans le collimateur de certaines organisations syndicales enseignantes regroupées autour de : «Mobilisation des syndicats pour le vote physique (Msvp) ». Ces dernières, qui rejettent sa proposition pour la tenue des élections de représentativité syndicale dans leur secteur par vote électronique, pensent que c'est un abus de pouvoir. Ils promettent d'en découdre avec lui s’il s’entête.
Spoliation de terres au village Kandam
Le député Guy Marius Sagna apporte son soutien aux populations du village de Kandam (commune de Diass, département de Mbour). L’activiste porte désormais le combat du village qui réclame les 60 hectares que le gouvernement a déclassifiés de la forêt classée qui limite le village de Kandam. Il y est allé hier pour s’enquérir de la situation. Selon le parlementaire, au lieu de donner les 60 ha aux populations du village de Kandam où les enfants et les petits enfants vivent dans l'étroit avec leurs parents etleurs grands-parents, «ils volent ces terres ». A l’en croire, le village est confronté à un problème d'espace car il ne dispose pas encore de marchés, de terrains de football, de structure de santé... «Cela s'appelle déshabiller les villageois deKandam pour habiller des copains du Président Macky Sall, des délinquants fonciers (…). Mais cela ne passera pas », dixit M. Sagna. Il note la même situation à Boukhou, à Daga Kholpa, à Guéréo, à Dougar, à Toglou... dans le département de Mbour. Le député se demande si Mbour estla capitale de la délinquance foncière.
L’invite de Bby aux populations et aux autorités
Le secrétariat exécutif permanent(Sep) de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) demande à tous les acteurs du transport, aux autorités, aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux citoyens de prendre conscience de la nécessité de veiller au strict respect des lois et règlements et des contraintes de la circulation routière pour assurer paix et sécurité à tous les usagers de la route. Dans un communiqué reçu à «L’As », la mouvance présidentielle pense qu’il y va de la sécurité de tout le monde. La coalition présidentielle invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour que pareil drame ne se reproduise plus en faisant appliquer de manière durable toutes les mesures tirées des conclaves. Le Secrétariat exécutif permanent de Bby s’associe, par ailleurs, au deuil qui frappe toute la nation sénégalaise.
Bamtaaré bat le rappel des troupes
Le Mouvement Bamtaaré a battu le rappel de ses troupes le weekend dernier à l’occasion d’une assemblée générale à son siège social à Dakar. Présidée par le président du Mouvement, Amadou Kane Diallo, en présence des cadres de Dakar, la rencontre a permis aux membres d’échanger sur la massification et la structuration de Bamtaaré en perspective de l’élection présidentielle de 2024. Amadou Kane Diallo a constaté pour s’en féliciter que plus de 20.000 cartes de membres sont vendues. Dans le même sillage, il a félicité Mme Diouf née Marième Faye pour le travail abattu aux Parcelles Assainies et à Ouest Foire. Amadou Kane Diallo compte implanter le mouvement Bamtaaré à Dakar et sa banlieue et dans la région de Thiès pour soutenir le Président Macky Sall. Cependant, les membres du Mouvement réclament une audience avec le chef de l’Etat.
L’appel du Khalife général de Medina Gounass
Suite àl'accident qui s’est produit à Sikilo, sur la route de Kaffrine, le Khalife général de Med́ ina Gounass, Thierno Ahmadou Tidiane Ba (Rta), par la voix de son porte-parole, Thierno Ibnou Oumar Ba, invite les conducteurs à plus de prudence et de responsabilité́ sur les routes. Le guide religieux présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, au président de la République et à tous les Sénégalais. Le Khalife prie pour un prompt rétablissement aux blessés et pour un Sénégal de paix.
La société a rencontré l'Union Européenne
Des organisations de la sociétés civiles sont sur les traces du ministre des Affaires Étrangères, Me Aissata Tall Sall, pour déconstruire sa stratégie de communication. Des membres de la société civile dont le coordonnateur du mouvement Y en a marre ont pris part hier à une rencontre d'échanges avec l'Union Européenne (partenaire financier principal de l'Etat du Sénégal 450 millions d'euros, soit 85% des contributions de partenaires techniques et financiers) sur la lutte contre la Covid-19. Selon Aliou Sané de Y en a marre, les discussions ont porté sur le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de la Force covid-19 et sur le combat contre la troisième candidature de Macky Sall. Devant l’Ambassadeur de l’UE au Sénégal et plusieurs autres représentants diplomatiques des Etats membres, Aliou Sané et compagnie ont affirmé l'exigence forte des citoyens sénégalais pour la mise en œuvre des recommandations de la Cour des comptes, par le gouvernement du Sénégal. Sur la troisième candidature du Président Macky Sall, la société civile a expliqué aux diplomates la capacité du peuple sénégalais à se prendre en charge et à apporter la résistance adéquate le moment venu. Seulement, ont-ils prévenu, la population saura distinguer les institutions et les organisations internationales qui soutiennent le peuple souverain de celles qui renforcent les chefs d'État fossoyeurs de la démocratie et tripatouilleurs de Constitution.
Sonko devant la barre le 2 février prochain
Le leader de Pastef sera à la barre du tribunal hors classe de Dakar le 2 février prochain. Ousmane Sonko est poursuivi pour diffamation par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Il en veut à Ousmane Sonko qui avait, lors d’un point de presse, déclaré qu’il a été épinglé par un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), en tant que coordonnateur national du Programme de Gestion des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac).
33 ARBITRES, 55 ARBITRES ASSISTANTS ET19 OFFICIELS DE MATCH VIDEO NOMMES
En vue de la Coupe du monde féminine 2023 qui doit se dérouler en Australie et Nouvelle-Zélande, la Commission des Arbitres de la FIFA a annoncé les noms des officiels de match sélectionnés pour la compétition.
En vue de la Coupe du monde féminine 2023 qui doit se dérouler en Australie et Nouvelle-Zélande, la Commission des Arbitres de la FIFA a annoncé les noms des officiels de match sélectionnés pour la compétition.
Selon ladite commission, un total de 33 arbitres, 55 arbitres assistants et 19 officiels de match vidéo (VMO) formeront la FIFA Team One et ont été choisis en étroite collaboration avec les six confédérations, sur la base de la qualité des officiels et des performances réalisées lors des tournois de la FIFA ainsi qu’à d’autres compétitions internationales et nationales au cours des dernières années. La nouveauté de cette édition reste cependant la sélection, pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, de six VMO féminines.
«Comme toujours, le critère que nous avons utilisé est ‘la qualité d’abord’ et les arbitres sélectionnés sur le terrain représentent le plus haut niveau d’arbitrage au monde», a déclaré le président de la Commission des arbitres de la FIFA, Pierluigi Collina. Et de poursuivre : «Nous nous souvenons tous de la très réussie Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019 en France. Le haut niveau de l’arbitrage a largement contribué à ce succès. L’objectif de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie et Nouvelle-Zélande 2023 est de répéter ce succès et de convaincre à nouveau avec d’excellentes performances des arbitres»
Selon la Commission des Arbitres, le projet «Road to Australia & New Zealand» a débuté en 2020, avec plus de 170 arbitres candidats qui ont suivi une préparation intensive. En raison de la pandémie de COVID-19, cependant, cette préparation était tout sauf facile car les activités en présence ont été suspendues pendant une longue période.
«Même si la pandémie a affecté nos activités, nous avons eu suffisamment de temps pour bien préparer les candidats. Comme nous l’avons fait pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, nous annonçons ces sélections bien à l’avance pour pouvoir travailler de manière ciblée avec tous ceux qui ont été nommés pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, en les surveillant au cours des prochains mois. Nous attendons des arbitres sélectionnés une préparation rigoureuse et ciblée pour la Coupe du monde féminine, une compétition que la FIFA et son président tiennent en haute estime», a déclaré Collina.
Kari Seitz, responsable de l’arbitrage féminin de la FIFA, a souligné que les arbitres continueront de recevoir tout le soutien nécessaire de la FIFA, car leur préparation est primordiale.
«Avec le temps critique perdu en raison de la pandémie en préparation de la Coupe du monde féminine, nous avons développé de nouveaux programmes pour accélérer le développement de nos arbitres, comme notre programme très efficace de suivi et de soutien, où chaque candidat arbitre s’est vu attribuer un entraîneur de la FIFA qui a fourni des commentaires sur leurs matchs chaque mois. Ce programme continuera d’être essentiel dans la phase finale de préparation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Jusqu’à présent, le programme d’arbitrage féminin de la FIFA a assuré une préparation de haut niveau et ciblée tout au long de la phase de préparation, les arbitres participant à des compétitions importantes et exigeantes pour montrer leurs compétences et utiliser ces matches pour se préparer mentalement, physiquement et techniquement. Outre la Coupe du Monde Féminine U-17, la Coupe du Monde Féminine U-20 et la Coupe de l’Algarve, la FIFA a également créé un nouveau partenariat avec le Tournoi Maurice Revello, une compétition pour équipes nationales masculines U-20, afin de faire avancer les candidats.
Plus récemment, une étape historique a été franchie lorsque six arbitres féminines ont été nommées pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022. En arbitrant le match de la phase de groupes entre le Costa Rica et l’Allemagne, Stéphanie Frappart, Karen Diaz et Neuza Back sont entrées dans l’histoire en devenant les premières arbitres féminines à diriger un match de la Coupe du Monde de la FIFA. Kathryn Nesbitt a également agi en tant qu’arbitre assistante pour le match des huitièmes de finale entre l’Angleterre et le Sénégal.
En janvier et février, les officiels de match sélectionnés participeront à des séminaires préparatoires (à Doha et à Montevideo), visionnant et analysant des clips vidéo de situations de match réelles et prenant part à des sessions de formation pratique avec des joueurs, qui seront filmées pour permettre aux participants de recevoir instantanément commentaires des instructeurs
Le système VAR a été mis en place avec un succès retentissant lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019. Quatre ans plus tard, une équipe de 19 officiels de match vidéo (VMO) opérera en Australie et à Aotearoa en Nouvelle-Zélande, comprenant, pour la toute première fois, six femmes VMO.
« Le développement des VAR féminines a été vital pour la FIFA dans le cadre du projet Road to Australia & New Zealand, et nous sommes ravis d’avoir obtenu ce résultat. Avec seulement quelques compétitions féminines utilisant des VAR, le rôle de la FIFA a été de fournir une expérience de jeu internationale aux femmes lors des Coupes du Monde Féminines U-17 et U-20 ainsi que d’encourager les associations membres utilisant des VAR à certifier leurs arbitres féminines dans ce domaine. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, il reste encore du travail à faire », a conclu Collina.
LES LIGUES REGIONALES HARMONISENT LEURS PRATIQUES
Les quatorze présidents de Ligues régionales de football du Sénégal se sont retrouvés le week-end dernier (samedi 7 et dimanche 8 janvier) à Saly pour harmoniser leurs activités, afin de mettre le football dans les conditions optimales
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 10/01/2023
Saly Portudal a abrité le weekend dernier le séminaire d’harmonisation des présidents des ligues régionales de football. Ce conclave dans la station balnéaire était guidé par le souci de mettre fin aux disparités notées quelques fois entre les différentes ligues. La finalité de cette initiative n’est rien d’autre que d’être une contribution pour l’amélioration de notre football à tous les niveaux, à partir de la base.
Les quatorze présidents de Ligues régionales de football du Sénégal se sont retrouvés le week-end dernier (samedi 7 et dimanche 8 janvier) à Saly pour harmoniser leurs activités, afin de mettre le football dans les conditions optimales.
A cette occasion, le président du Collège des présidents de Ligues régionales de football, Mame Adama Ndour a déploré les disparités constatées quelques fois entre les ligues ; ce qui explique selon lui l’organisation de ce séminaire.
Le représentant du Président de la Fédération Sénégalaise de Football, Amadou Kâne, a estimé pour sa part que cette rencontre est très importante pour la FSF pour la simple raison que les ligues régionales constituent le réceptacle de l’applicabilité de tout le travail que fait le football, que ce soit le football professionnel ou le football amateur. Il a aussi fait part de l’intérêt que le comité exécutif de la FSF accorde au travail des directions techniques régionales surtout en ce qui concerne la détection des talents.
Pendant deux jours, les responsables de Ligues régionales ont pu discuter de sujets très importants tels que les compétitions régionales, les questions de budget, les infrastructures, les équipements et l’affiliation des clubs.
Au sortir de ce conclave de Saly, les décisions prises et recommandations formulées seront mises à la disposition du comité exécutif qui compte s’en inspirer pour élaborer un plan de développement du football à la base. Les organisateurs de ce séminaire ont indiqué d’ailleurs qu’ils s’attendaient à ce que cette initiative puisse contribuer fortement à améliorer l’existant à l’image des grands pays de football.
LE FMI DEBLOQUE 133 MILLIARDS DE FRS ET SOUTIENT LA HAUSSE DES PRIX DE L’ELECTRICITE ET DU CARBURANT…
Le Sénégal termine 2022 sur une bonne note économique.
La situation économique du Sénégal est saluée positivement par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). Il a approuvé hier la sixième et dernière revue du Programme au titre de l’instrument de coordination des politiques et des troisièmes et dernières revues de l’Accord de confirmation (AC) et de la Facilité de crédit de confirmation (FCS). Ces différentes notes positives ont favorisé le déblocage de 133 milliards de francs par le FMI qui a aussi salué la réduction des subventions sur les prix de l’électricité et du carburant. En outre le FMI a pris acte des engagements Gouvernement à la suite du rapport de la Cour des Comptes.
Le Sénégal termine 2022 sur une bonne note économique. En effet, le conseil d’administration du FMI a publié hier un communiqué de presse pour dire qu’il approuve la sixième et dernière revue du programme au titre de l’instrument de coordination des politiques(ICPE) et des troisièmes et dernières revues de l’Accord au titre de l’Accord de confirmation (AC) et de la Facilité de crédit de confirmation (FCS). « Les résultats obtenus dans le cadre des programmes ont été globalement satisfaisants malgré les multiples chocs encourus, et le Sénégal a mené à bien toutes les revues » s’est félicité M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration.
L’achèvement des revues permet, selon le document, le déblocage immédiat d’environ 215,96 millions de dollars(161,8 millions de DTS ou 133 milliards de FCFA) au profit du Sénégal. Le conseil d’administration du FMI a noté cependant que le ralentissement de la demande extérieure, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le resserrement des conditions financières et l’appréciation du dollar américain ont eu un impact négatif sur l’économie sénégalaise. Il a aussi rappelé que le pays fait face à de multiples défis, notamment une insécurité régionale accrue et une demande sociale croissante dans un contexte de renchérissement du coût de la vie.
En conséquence, la croissance a été revue à la baisse à 4,7 % et l’inflation à la hausse, tandis que les finances publiques sont soumises à des pressions croissantes. Malgré ces difficultés, indique Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration du FMI, les autorités sont déterminées à maintenir le déficit budgétaire à 6,2 % du PIB en 2022, conformément à la précédente revue des programmes, grâce à des mesures de recettes supplémentaires et à des économies destinées à compenser des subventions à l’énergie plus importantes. Les autorités se sont également engagées à accélérer l’assainissement budgétaire pour contenir le déficit budgétaire de 2023 en dessous de 5 % du PIB, tout en renforçant leur réponse pour alléger le poids de la crise du coût de la vie.
Suppression des subventions et Rapport Cour des Comptes
Pour réduire les subventions à l’énergie en 2023, les autorités ont décidé d’augmenter certains prix de l’électricité et des carburants, tout en amortissant l’impact sur les ménages vulnérables. En outre, le gouvernement a publié une feuille de route visant à supprimer progressivement les subventions à l’énergie d’ici 2025. « Conjugués à une meilleure mobilisation desrecettes, ces efforts devraient contribuer à reconstituer les marges budgétaires et à placer la dette publique sur une trajectoire résolument descendante à moyen terme » souligne le conseil d’administration du FMI.
En outre, l’institution de Bretton Woods estime que le Sénégal a réalisé des progrès significatifs dans l’amélioration de la transparence et de la responsabilité. « Le rapport d’audit de la Cour des comptes sur l’utilisation des fonds COVID-19 a été publié et les autorités envisagent des mesures pour remédier aux faiblesses dans la gestion des dépenses. L’adoption d’un nouveau code des marchés publics favorisera également des appels d’offres plus ouverts et plus compétitifs. Enfin, le cadre fiscal pour la gestion des revenus des hydrocarbures devrait être mis en place rapidement afin de s’assurer que ces ressources profiteront au développement du Sénégal » selon M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et Président par intérim du Conseil d’administration. « Faiblesse dans la gestion des dépenses » : Nul doute, le FMI sait user de termes diplomatiques pour parler d’un carnage financier qui choque tous les Sénégalais ! « Les perspectives de croissance à moyen terme semblent plus favorables avec le démarrage de la production de pétrole et de gaz à la fin de 2023, à condition que des politiques appropriées soient mises en œuvre.
Toutefois, les risques qui pèsent sur les perspectives restent élevés et fortement orientés à la baisse, notamment une croissance mondiale plus faible, un resserrement des conditions financières, des pressions inflationnistes, une guerre plus intense et prolongée en Ukraine et une nouvelle appréciation du dollar américain. Parmi les autres risques figurent les catastrophes naturelles liées au changement climatique, et la détérioration de la situation sécuritaire régionale. Dans cet environnement difficile, le Fonds est prêt à continuer à soutenir le Sénégal » a conclu M. Okamura. Selon le président par intérim, à la suite des revues finales du PCI, de l’accord de confirmation et du SCF, le conseil d’administration du Fonds monétaire international a décidé que le Sénégal devrait s’engager dans une Evaluation post-financement (EPF).
SERIGNE BABACAR SY MANSOUR INVITE L’ETAT À LA SÉVÉRITE FACE AUX MANQUEMENTS SUR LES ROUTES
Selon Serigne Babacar Sy Mansour "ce drame, aussi insupportable qu’il puisse apparaître, interpelle encore une fois notre conscience humaine et citoyenne quant au respect des droits des autres et notre rapport à la légalité"
Suite au tragique accident de la circulation survenu dans la soirée du samedi 7 au dimanche 08 janvier 2023, occasionnant 39 et de nombreux blessés, le Khalife général des Tidianes, El Hadj Babacar Sy Mansour, a exprimé toute sa vive compassion aux familles des victimes et présenté ses vives condoléances au président de la République et à l’ensemble de la Nation sénégalaise meurtrie par cette énième tragédie de la route.
Par la voix de Sérigne Babacar Sy Abdoul Aziz Dabakh (Ndiol Fouta), à traversla cellule Zawiya Tijaniyya, le Khalife général des Tidianes, face à ce drame qui n’a laissé aucun Sénégalais indifférent, a exhorté les populations, au nom de toutes les communautés religieuses du Sénégal, au « recueillement et à la prière pour le repos éternel des disparus » tout en appelant à « l’introspection et à la catharsis pour bannir l’inconséquence, l’insouciance face à la préciosité de la vie et l’indiscipline de notre société ».
Selon Serigne Babacar Sy Mansour, qui souhaite un prompt rétablissement aux blessés, « ce drame, aussi insupportable qu’il puisse apparaître, interpelle encore une fois notre conscience humaine et citoyenne quant au respect des droits des autres et notre rapport à la légalité, nous poussant très souvent à braver les interdits pour assouvir notre appât du gain, voire notre cupidité, au risque de mettre en danger la vie d’autrui ». Et de poursuivre : « Il nous renvoie l’image d’une société prompte à s’émouvoir et à s’indigner devant l’intolérable mais jamais assez conséquente pour impulser en son sein les ruptures idoines et prendre les mesures correctionnelles qui pourraient décourager ceux qui seraient tentés de récidiver ».
Seydi Babacar Sy Mansour invite donc l’Etat à « la sévérité dans le cas de manquements graves aux règles qu’il a édictées, pour que la vie en société, dans le respect des droits de chacun, puisse être possible et pour que la sécurité du citoyen, qui est de son ressort, ne puisse jamais être banalisée ni hypothéquée ». Le Khalife général des Tidianes interpelle également les forces vives de la Nation, notamment les religieux, les syndicats, les organisations de la société civile, à « soutenir l’Etat dans l’application stricte des lois, pour tout ce qui met en danger les fondements de la société, en s’interdisant la conciliation, l’intervention et le corporatisme lorsqu’il y a péril dans la société, lorsque la vie d’autrui pourrait être menacée ». Ces préconisations sont valables, bien sûr, à condition que celui-ci, l’Etat, indique Serigne Babacar Sy Mansour, accepte d’« assumer son pouvoir régalien, sans pression, sans compromission aucunes, faisant s’appliquer la loi dans toute sa dureté ».
Aux yeux du Khalife général de Tivaouane, « il importe également aux acteurs du transport de crédibiliser leur corporation par la sensibilisation et la formation adéquates des chauffeurs et la nécessité de s’acquitter des règles édictées par l’administration des transports, en matière d’acquisition du permis de conduire, de respect du code de la route et d’agrément du matériel de transport, seules conditions pour que la prévention et la sécurité routières puissent porter leurs fruits ».
En conclusion, le saint homme dit oser espérer que « cette ultime tragédie pourra servir de déclic pour une remise aux normes du secteur des transports dans notre cher Sénégal ».
Par Moustapha BOYE
FOUTAGE DE GUEULE
L’indiscipline, l’anarchie, le je-m’en-foutisme, voilà ce qui nous caractérise, nous, Sénégalais, qui sommes bénis des dieux et supérieurs à tous les autres peuples du monde.
A leurs mauvaises vieilles habitudes, devrait-on dire ! Versant dans l’hypocrisie, nos dirigeants veulent nous faire croire que le drame de Sikilo, c’est quelque chose de nouveau sous nos cieux alors que ces accidents sont le lot quotidien de nos compatriotes, hélas ! A preuve, dès ce lundi, tout le monde a repris son train-train habituel comme si de rien n’était. L’indiscipline, l’anarchie, le je-m’en-foutisme, voilà ce qui nous caractérise, nous, Sénégalais, qui sommes bénis des dieux et supérieurs à tous les autres peuples du monde.
Combien de fois n’a-t-on pas dit que rien de fâcheux n’arrivera à ce pays parce qu’y reposent les mânes de grands érudits de l’Islam comme Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, El Hadj Malick Sy, Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Seydina Limamoulaye, Cheikh Bou Kounta Ndiassane etc. ? Des mânes qui n’acceptent pas la survenue de drames comme le naufrage du « Joola » qui avait fait plus de 2000 morts, c’est-à-dire la plus lourde tragédie maritime de l’Histoire. Un triste record, assurément !
Sans compter, évidemment, l’explosion de la citerne d’ammoniac de la Sonacos qui fit une centaine de morts, les 11 bébés calcinés de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane. Encore que, pour ce dernier drame, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé au moment des faits, a été limogé. Il est vrai qu’avant ce drame, un autre incendie du même ordre avait coûté la vie à des nourrissons à l’hôpital de Linguère. Se référant à la jurisprudence Abdoulaye Diouf Sarr, d’aucuns réclament la démission de Mansour Faye, le ministre des Transports terrestres, des Infrastructures et du Désenclavement. Ils peuvent toujours rêver vu que le Monsieur est le propre beau-frère du président de la République ! En attendant, nos routes tuent près de 700 morts annuellement. Après chaque tragédie, aussi bien l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, que l’actuel, Macky Sall, surfent sur l’émotion en mobilisant leurs gouvernements respectifs pour annoncer de grands changements, de grandes décisions vite rangées aux oubliettes dès que la colère populaire retombe. Ainsi de suite, drame après drame
Encore une fois, le Sénégalais ne connaît pas la culture de la sanction. Laquelle doit s’accompagner d’une remise en cause profonde de notre vécu sociétal dont le socle fondamental doit être repensé. Le corps social sénégalais est malade mais nous fermons les yeux, aussi bien les dirigeants que les élites de tous bords. Les ajustements sociaux indispensables pour apaiser ce pays profondément malades devraient passer par des guides politiques et acteurs sociaux exemplaires pouvant susciter une nouvelle adhésion sociétale basée sur une justice équitable, le culte du mérite, des sanctions positives ou négatives selon les cas. Malheureusement, dans l’esprit du Sénégalais, tout peut être négocié et obtenu en vertu du principe du « lidjenti ». Des tragédies pareilles à celle survenue à Kaffrine ne sont pas prêts de disparaître de notre pays parce que, notamment, la chaine de responsabilité au niveau de la délivrance des papiers afférents à la conduite (cartes grises, attestations de visite technique, permis de conduire…), du contrôle routier (état des véhicules, des pneus…), tout le système est parasité à tous les niveaux. Ne parlons pas des forces de sécurité (policiers et gendarmes) qui font partie du mal qu’ils sont censés soigner !
Pour que les choses changent, il faudrait que l’exemple vienne du sommet, c’est-à-dire du président de la République lui-même, qui devrait commencer par balayer au niveau de son propre entourage immédiat. Mais là encore, au moment où tout le monde s’attend à ce qu’il annonce sa candidature pour un troisième mandat, il ne faut surtout pas rêver !
VERS LA REGLEMENTATION DE LA VITESSE DE CIRCULATION DES VEHICULES DE TRANSPORTS
Le ministère des Transports terrestres est appelé à prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure
Diamniadio, 10 jan (APS) - Le ministère des Transports terrestres est appelé à prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure, a-t-on appris lundi à l'issue du conseil interministériel consacré à la sécurité routière.
"J'engage le ministère en charge des Transports terrestres, de prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure", a-t-il déclaré le Premier ministre à l’issue de cette rencontre.
Amadou Ba a également demandé au ministre de "prendre un arrêté, dans les 72 heures, interdisant toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers."
De même, le chef du gouvernement a demandé que soit interdit toute transformation de véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires.
Il a par la même occasion instruit "le démantèlement de ceux déjà fixés sur les véhicules de transports de personnes."
Le Premier ministre a par ailleurs préconisé l'adoption d'un acte administratif dans les 72 heures, "portant révision des conditions d'octroi de l'agrément de transport de même que des spécifications techniques des véhicules destinés au transport des personnes et des marchandises."
A ce sujet, il a instruit le ministère en charge des Transports terrestres, de soumettre au gouvernement, dans les 72 heures, un arrêté portant révision de l'âge minimum pour obtenir le permis et conduire les véhicules de transport urbain et interurbain de personnes à 25 ans et à 23 ans pour les véhicules de transport interurbain de marchandises.
Amadou Ba a également demandé au gouvernement "un acte réglementaire rendant obligatoire le port du casque pour tout conducteur et passager des véhicules à 2 roues."
Il a par ailleurs instruit le ministère en charge des Transports terrestres et celui de la Santé de "proposer dans les meilleurs délais, les modalités d'une plus grande implication des services de la santé dans l'appréciation des aptitudes physiques à conduire pour la délivrance et le renouvellement des permis de conduire."
Ce conseil interministériel s’est tenu au lendemain d'un accident de la circulation ayant fait 39 morts et une centaine de blessés à hauteur Sikilo, une localité périphérique de la ville de Kaffrine située dans le centre du pays, à quelque 250 kilomètres de Dakar, la capitale.
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LES 23 MESURES DU GOUVERNEMENT CONTRE L'INSÉCURITÉ ROUTIÈRE
Création d'une autorité chargée du respect du Code de la route, régulation du transport interurbain, Accélération du programme de modernisation du parc... Au lendemain du drame de Sikilo, l'État a dévoilé 23 mesures contre l'insécurité routière
Agissant conformément aux instructions du Président de la République Macky Sall, nous venons de tenir un conseil interministériel sur l’impérieuse question de la lutte contre l’insécurité routière.
Je voudrais d’abord réaffirmer les condoléances du Chef de l’Etat au peuple sénégalais et dire aux familles éplorées que nous partageons avec elles la douleur qui les afflige.
Personne ne peut ressentir la souffrance qui est la vôtre. Je l’ai mesurée hier, quand j’ai accompagné le Président de la République à Kaffrine, en rencontrant les blessés et certains parents des victimes.
Nous vous devons la solidarité et je vous réaffirme aujourd’hui le soutien de l’Etat. Nous vous devons la solidarité et c’est le pays tout entier qui s’est trouvé bouleversé par cette catastrophe, tout simplement parce qu’elle pouvait nous concerner tous, chacun d’entre nous.
L’émotion ne va jamais se dissiper et restera encore vive à l’évocation de cet accident, le plus terrible accident de la route de notre histoire contemporaine.
A travers une démarche inclusive, nous avons procédé à un diagnostic sans complaisance de la situation. Maintenant, il nous faut passer à l’action et de façon résolue, c’est cela et rien que cela qu’attendent nos concitoyens.
C’est une attente forte et légitime qu’il convient de satisfaire ; alors, le message doit être clair : plus jamais çà sur nos routes.
Je le dis avec une détermination absolue, des actes suivront et ils ne doivent faire l’objet ni de report ni de compromis.
Nous serons sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées pour garantir l’intégrité physique de nos concitoyens.
Un des probables facteurs d’altération de l’efficacité des mesures que je vais énoncer, sous peu, reste le manque de suivi. Il convient d’y remédier.
Ce terrible accident qui a frappé notre pays hier doit déclencher une prise de conscience pour renforcer les mesures de prévention et de sécurité. Il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire progresser la sécurité sur les routes.
La sécurité routière était et restera une des priorités d’action du Gouvernement, et les services de l’Etat sont particulièrement mobilisés pour surveiller les routes, contrôler et si nécessaire, réprimer les infractions commises.
Notre mobilisation collective doit être sans faille pour lutter contre l’insécurité routière.
Les mesures que l’Etat va appliquer se veulent une rupture que l’on pourrait qualifier de structurée, car toutes les parties prenantes ont été associées à la réflexion.
Dans cette perspective, j’engage :
1- le Ministère des Forces armées en relation avec le Ministère de l’Intérieur et le Ministère en charge des Transports, de soumettre au Gouvernement dans un délai de 15 jours, un projet de décret, portant mise en place d’une structure autonome multisectorielle, dirigée par un officier supérieur, sous l’autorité du Ministre des Transports et chargée de l’application rigoureuse des dispositions du code de la route ;
2- le Ministère de l’Intérieur et le Ministère des Transports, de prendre dans les 72 heures un arrêté interministériel portant interdiction de circuler pour les véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures et rappelant les horaires de circulations des véhicules de transport de marchandises dans Dakar ;
3- le Ministère en charge des Transports terrestres de prendre, dans les 72 heures, un arrêté portant limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes à 15 ans pour les véhicules de transport de marchandises ;
4- le Ministère en charge des Finances, le Ministère en charge de l’Economie, le Ministère en charge de Transports et le Ministère en charge du Commerce de soumettre au Gouvernement, dans 15 jours, un plan d’accélération de la mise œuvre du programme de modernisation et de renouvellement du parc.
Ce programme sera une priorité du Gouvernement inscrite dans le PAP-3 du PSE et dont le financement sera totalement mobilisé. D’ores et déjà, une partie de la subvention initialement destinée au secteur du transport sera affectée au renouvellement du parc des véhicules de transport ;
5- le Ministère en charge des Finances, le Ministère en charge des Transports et le Ministère en charge du Commerce de soumettre au Gouvernement, dans 15 jours, un projet de texte interdisant l’importation des pneus usagés (pneus d’occasion) ;
6- le Ministère en charge des Transports terrestres de prendre une mesure rendant obligatoire le passage gratuit du contrôle technique à Dakar pour tous les véhicules de transport de personnes et de marchandises et suspendant pour une période de 3 mois les visites techniques des véhicules particuliers ;
7- le Ministère en charge des Finances et le Ministre en charge des Transports terrestres devront ouvrir, dans les meilleurs délais, des centres de contrôle technique dans les régions ;
8- le Ministère en charge des Transports terrestres, de prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure ;
9- le Ministère en charge des Transports terrestres, de prendre un arrêté, dans les 72 heures, interdisant toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers ;
10- le Ministère en charge des Transports terrestres, de prendre, dans les 72 heures, un arrêté portant interdiction de toute transformation des véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires ;
11- le Ministère en charge des Transports terrestres de prendre, dans les 72 heures, un arrêté interdisant la pose et l’usage des porte-bagages, et prescrivant le démantèlement de ceux déjà fixés sur les véhicules de transports de personnes ;
12- le Ministère en charge des Transports terrestres en relation avec le Ministère en charge du Commerce, de prendre un acte, dans les 72 heures, portant révision des conditions d’octroi de l’agrément de transport de même que des spécifications techniques des véhicules destinés au transport des personnes et des marchandises ;
13- le Ministère en charge des Transports terrestres, de soumettre au Gouvernement, dans les 72 heures, portant révision de l’âge minimum pour obtenir le permis et conduire les véhicules de transport urbain et interurbain de personnes à 25 ans et à 23 ans pour les véhicules de transport interurbain de marchandises ;
14- le Ministère en charge des Transports terrestres, le Ministère de la Santé, de proposer dans les meilleurs délais, les modalités d’une plus grande implication des services de la santé dans l’appréciation des aptitudes physiques à conduire pour la délivrance et le renouvellement des permis de conduire ;
15- le Ministère des Forces armées, le Ministère de l’Intérieur et le Ministère des Finances de soumettre, dans les plus brefs délais, au Gouvernement un projet de dématérialisation du paiement des amendes et pénalités liées aux infractions routières ;
16- le Ministère en charge des Transports terrestres de soumettre au Gouvernement un acte réglementaire rendant obligatoire le port du casque pour tout conducteur et passager des véhicules à 2 roues ;
17- le Ministère en charge des Transports terrestres et le Ministère en charge du Travail de renforcer le contrôle du respect des dispositions du Code du travail (contrat en bonne et due forme et paiement des cotisations sociales) par les transporteurs ;
18- le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère en charge des Transports de prendre les mesures nécessaires pour renforcer les capacités de l’Agence de la sécurité routière en vue d’accélérer son déploiement, notamment la création d’une école de formation et de perfectionnement aux métiers de conducteurs des véhicules de transport public ;
19- le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère en charge de l’Economie, le Ministère en charge des Transports de soumettre au gouvernement, dans un délai de 15 jours, un plan de renforcement des sociétés nationales de transport public, pour augmenter, notamment, leurs capacités ;
20- le Ministère des Finances, le Ministère en charge des Transports, le Ministère en charge de l’Urbanisme, de mettre en place une fourrière dans le ressort de chaque département et d’aménager des aires de repos à l’entrée des grandes agglomérations ;
21- le Ministère de l’Intérieur, le Ministère des Finances, le Ministère des Transports, le Ministère de la Santé, de renforcer le dispositif de secours et d’assistance médicale pour la prise en charge des victimes d’accidents de la route ;
22- le Conseil supérieur de la Sécurité et de l’Education routières sera opérationnalisé et assurera le suivi des recommandations.
Je vous remercie de votre aimable attention.
LE CONSEIL INTERMINISTERIEL ET D'AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les quotidiens de ce mardi 10 janvier, se sont surtout intéressés aux mesures prises par le gouvernement pour réduire l’ampleur des accidents de la route et renforcer la sécurité routière.
Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux mesures prises par le gouvernement pour réduire l’ampleur des accidents de la route et renforcer la sécurité routière.
Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures, dont un arrêté interministériel interdisant la circulation des véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures.
Ces décisions ont été prises à la suite de l’accident de la route d’une rare violence, qui a causé la mort de 39 personnes et fait des dizaines de blessés, dimanche matin, dans la région de Kaffrine (centre).
‘’Le Premier ministre annonce une série de mesures radicales’’, titre Libération à la suite du conseil interministériel consacré à la sécurité routière.
‘’Après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire des personnes disparues dans la tragédie de Kaffrine, le chef du gouvernement n’a pas manqué d’asséner des vérités crues en direction des ministres’’, rapporte-t-il avant de s’appesantir sur les mesures prises.
Vox Populi publie la liste des 22 mesures prises pour en finir avec ‘’l’hécatombe routière’’. Il se fait l’écho des assurances données par le Premier ministre, lequel déclare : ‘’Nous serons sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées.’’
‘’Après les 10 [recommandations] de 2017, les 22 nouvelles mesures de 2023’’, note Le Témoin Quotidien.
Ce journal n’est pas optimiste pour l’avenir des transports terrestres sénégalais, car ‘’la chaîne de responsabilités (…) est parasitée à tous les niveaux’’, ‘’de la délivrance des papiers afférents à la conduite automobile au contrôle routier’’.
Il énumère les mesures annoncées, dont la création d’une ‘’structure autonome multisectorielle’’, qui sera dirigée par un officier militaire supérieur, ‘’sous l’autorité du ministre des Transports terrestres’’.
La future structure sera chargée de l’application rigoureuse du Code de la route, rapporte Le Témoin Quotidien.
‘’Corruption sur les routes et dans la délivrance des permis de conduire’’, titre Bés Bi Le Jour, estimant que ‘’c’est l’un des facteurs des accidents’’.
S’y ajoutent, poursuit-il, ‘’l’imprudence et le non-respect des règles du Code de la route, et, dans une certaine mesure, l’état des routes’’.
L’Observateur parle de ‘’22 mesures pour la révolution des transports’’.
‘’Ce terrible accident, qui a frappé notre pays, doit déclencher une prise de conscience pour renforcer les mesures de prévention et de sécurité’’, rapporte-t-il en citant Amadou Ba.
‘’Ces mesures donnent l’impression de quelque chose de déjà vu’’, car des décisions ont été prises ‘’dans ce sens, sans que leur application de soit définitive’’, fait remarquer Sud Quotidien.
Les mesures ‘’sont vites oubliées, quelques semaines’’ après qu’elles ont été prises, ajoute-t-il.
Mais le Premier ministre assure, selon Le Soleil, qu’elles ne feront l’objet d’aucun ‘’report’’ encore moins d’un ‘’compromis’’, cette fois-ci.
Le même journal se réjouit de ‘’23 mesures fortes de l’Etat’’ pour atténuer l’ampleur des accidents de la route.
WalfQuotidien et L’As se sont intéressés aux réactions des guides religieux à l’accident survenu dimanche à Kaffrine.
‘’Les khalifes généraux sermonnent tout le monde’’, lit-on sur la une de WalfQuotidien.
‘’Le monde religieux sénégalais invite les autorités et les usagers du secteur des transports à beaucoup plus de responsabilité’’, ajoute le journal.
Le khalife général des mourides a appelé les fidèles à tenir des séances de récitation du Coran pour le repos de l’âme des personnes décédées et la prompte guérison des blessés, selon L’As.
Serigne Babacar Sy Mansour, le khalife général des tidjanes, a lancé un appel au respect du Code de la route et a demandé aux autorités du pays de prendre des ‘’mesures fortes’’ pour éviter les accidents, poursuit L’As.
VERS LA RÉGULATION DU TRANSPORT INTERURBAIN
L'État va publier dans les trois prochains jours, un arrêté interministériel interdisant la circulation des véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures
Le Premier ministre, Amadou Ba, a demandé lundi au ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et à son collègue chargé des Transports terrestres, Mansour Faye, de publier, dans les trois prochains jours, un arrêté interministériel interdisant la circulation des véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures.
’J’engage le ministère de l’Intérieur et le ministère des Transports terrestres à prendre dans les soixante-douze heures un arrêté interministériel portant interdiction de circuler pour les véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines, entre 23 heures et 5 heures’’, a-t-il dit.
Le futur arrêté doit rappeler les horaires de circulation des véhicules de transport de marchandises dans Dakar, selon le chef du gouvernement.
Amadou Ba s’exprimait à la fin du conseil interministériel sur la sécurité routière, au cours duquel 22 mesures ont été prises pour lutter efficacement contre les accidents de la route.
Il a demandé au ministre chargé des Transports terrestres de prendre, ‘’dans les soixante-douze heures, un arrêté limitant à dix ans la durée d’exploitation des véhicules de transport de personnes et à quinze ans celle des véhicules de transport de marchandises’’.
Il lui a également demandé de ‘’soumettre au gouvernement, dans un délai de quinze jours, un plan d’accélération de la mise œuvre du programme de modernisation et de renouvellement du parc’’ automobile, de concert avec ses collègues chargés des Finances, de l’Economie et du Commerce.
Ce programme ‘’sera une priorité du gouvernement’’, sera inclus dans le Plan Sénégal émergent, et son ‘’financement sera totalement mobilisé’’, a assuré Amadou Ba.
‘’D’ores et déjà, une partie de la subvention initialement destinée au secteur du transport sera affectée au renouvellement du parc des véhicules de transport’’, a promis M. Ba.
Le chef du gouvernement a également réclamé aux ministres concernés par la sécurité routière ‘’un projet de texte interdisant l’importation des pneus usagés’’. Le texte doit lui être remis ‘’dans quinze jours’’.
Le Premier ministre a recommandé aussi au ministre des Transports terrestres de prendre une mesure rendant obligatoire le passage gratuit du contrôle technique à Dakar pour tous les véhicules de transport de personnes et de marchandises.
Il lui a demandé de suspendre, pendant trois mois, les visites techniques des véhicules particuliers.
Les ministères des Finances et des Transports terrestres doivent ouvrir, dans les meilleurs délais, des centres de contrôle technique des véhicules dans toutes les régions, selon le chef du gouvernement.