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24 août 2025
QATAR 2022, SADIO MANE, LE BOUC EMISSAIRE DES LIONS
L’équipe nationale du Sénégal a été déséquilibrée par l’absence de la colonne vertébrale de son attaque, Sadio Mané, blessé à quelques jours du démarrage de la Coupe du monde 2022, estime l’international burkinabè Alain Traoré.
Dakar, 9 jan (APS) - L’équipe nationale du Sénégal a été déséquilibrée par l’absence de la colonne vertébrale de son attaque, Sadio Mané, blessé à quelques jours du démarrage de la Coupe du monde 2022, estime l’international burkinabè Alain Traoré.
‘’Malheureusement, pour le Sénégal, avec la blessure de Sadio Mané qui, à lui seul, représente l’attaque des Lions, le coach Aliou Cissé a perdu l’un de ses meilleurs éléments à la veille de la Coupe du monde. Ce n’était pas facile de remplacer un Sadio Mané qui est l’âme de cette équipe du Sénégal’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.
Le milieu de terrain burkinabè, joueur de l’As/Arta Solar7 (Djibouti) depuis deux saisons, affirme que le Sénégal dispose d’un bon groupe de performance, malgré l’absence de quelques cadres.
Comme l’absence de Sadio Mané, celle de l’arrière gauche Saliou Ciss, aujourd’hui sans club, a ‘’beaucoup déséquilibré cette équipe du Sénégal’’, a-t-il ajouté.
Traoré estime que le Sénégal, malgré ces difficultés, ‘’a fait ce qu’il fallait dans cette Coupe du monde au Qatar’’, où il a été éliminé aux quarts de finale par l’Angleterre.
‘’Les joueurs sont tombés les armes à la main. Ils ont tout donné. En plus de cela, le Sénégal n’était pas dans un groupe facile. Et pourtant, les Lions sont parvenus à se qualifier’’, a-t-il analysé, les exhortant à ‘’continuer à travailler’’.
Vice-champion d’Afrique en 2013 avec le Burkina, le milieu de terrain a salué le travail fait par le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, malgré l’absence de la pièce maîtresse de son équipe, Sadio Mané, Ballon d’or africain 2021 et 2022, et deuxième au Ballon de France Football.
‘’Il faut dire bravo au coach Aliou Cissé pour ce qu’il a réussi à faire sans son attaquant Sadio Mané. Perdre son meilleur élément à quelques jours d’une aussi grande compétition, ce n’est vraiment pas facile’’, a reconnu Alain Traoré.
FBBS, RECEPTION DE NOUVEL EQUIPEMENT PREVUE POUR FIN JANVIER
La Fédération sénégalaise de basket-Ball (FSBB) annonce qu'elle recevra fin janvier, ses premiers lots d'équipements de la nouvelle marque Derick Rose de la firme allemande Adidas.
Dakar, 9 jan (APS) - La Fédération sénégalaise de basket-Ball (FSBB) annonce qu'elle recevra fin janvier, ses premiers lots d'équipements de la nouvelle marque Derick Rose de la firme allemande Adidas.
Dans un communiqué, la FSBB explique avoir noué un partenariat avec cette marque qui est ainsi devenue le nouvel équipementier du basketball sénégalais.
Avec cet accord, souligne-t-elle, le Sénégal devient "la première et unique fédération africaine de basket-ball habillée par la multinationale allemande".
Ce partenariat décidé “suite à l'étude et l'évaluation de plusieurs options et offres" traduit "l'intérêt accordé" par cet équipementier au basket-ball sénégalais.
La marque américaine Nike était l'équipementier de la FSF depuis 2007.
UN CONSEIL INTERMINISTÉRIEL PEUT EN CACHER UN AUTRE
Parmi les premières décisions prises par le chef de l’État après l’annonce de l’accident survenu dans la région de Kaffrine, figure en bonne place la tenue d’un conseil interministériel. Mais l'histoire veut t-elle se répéter?
Parmi les premières décisions prises par le chef de l’État après l’annonce de l’accident survenu dans la région de Kaffrine, figure en bonne place la tenue d’un conseil interministériel sur les transports ce lundi 9 janvier 2023, premier jour du deuil national de 72 heures décrété par le président de la République. De grandes décisions sont attendues pour freiner l’hécatombe et faire de telle sorte que les routes soient sécures sur l’étendue du territoire national. Mais des interrogations subsistent parce qu’une réunion de ce genre a été organisée et la plupart des recommandations faites sont restées en l’état. Les mesures phares prises par l’autorités et saluée par les populations à l’époque, étaient considérées comme les « 10 commandements » que le gouvernement avait pris en 2017 pour lutter contre l’insécurité sur les routes. C’était à l’issue d’un Conseil interministériel tenu le 9 février 2017, mesures formulées par le président Macky Sall. Flashback.
1. immobilisation et mise en fourrière de tout véhicule en circulation dont :
a. le propriétaire n’a pas présenté son véhicule à la visite, sans motif valable, à l’expiration du délai de visite technique ;
b. l’état de vétusté est tel que la circulation du véhicule compromettrait gravement la sécurité des personnes ou des biens.
Les réparations à effectuer sur le véhicule seront constatées par l’expert chargé des visites de la zone géographique où l’infraction a été commise. Une mise en demeure d’effectuer les réparations dans un délai d’un mois, sous peine de retrait définitif dudit véhicule de la circulation, sera envoyée au propriétaire.
2. les opérations de mutation de Dakar vers les régions pour les véhicules de transport public interurbain de voyageurs et de marchandises sont suspendus à titre provisoire sur tout le territoire national ;
3. il est formellement interdit toute transformation de véhicule destiné au transport de marchandises (fourgons, fourgonnettes, camions, etc.) en véhicule de transports de passagers ;
4. les transformations des véhicules d’origine destinées à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires sont interdites ;
5. une « tolérance zéro » est appliquée contre les surcharges de personnes et de bagages pour l’ensemble des véhicules
6. l’âge des conducteurs de véhicules de transport urbain de passagers taxis urbain est fixé à 25 ans au minimum ;
7. l’âge minimum requis pour l’obtention du permis de conduire pour les conducteurs de véhicules de transport public interurbain de passagers et de marchandises est fixé à 30 ans ;
8. tous les véhicules motorisés à deux roues doivent se faire immatriculer gratuitement auprès des services compétents du Ministère chargé des Transports terrestres pendant 06 mois, à partir du jeudi 16 mars 2017. Passé ce délai, aucun véhicule motorisé deux roues ne sera admis à circuler ;
9. tout conducteur de véhicule à deux roues qui circule sur la voie publique, avec ou sans passager, sans porter un casque homologué verra son véhicule immédiatement immobilisé sans préjudices de l’amende forfaitaire prévue à son encontre par les dispositions réglementaires du Code de la route ;
10. les dispositions du Code de la route relatives à l’usage du téléphone au volant, au port de la ceinture de sécurité, à l’excès de vitesse, au respect de la signalisation horizontale et verticale seront rigoureusement appliquées".
Après avoir pris connaissance de cela que faut-il attendre du Conseil interministériel de ce lundi 9 janvier ? Les prochaines heures nous édifierons.
Le Fouladou perd son porte-étendard
Il était au-devant de tous les combats pour l’amélioration des conditions d’existence des populations, notamment celles de Kolda et de Vélingara. Influenceur et activiste, Moussa Soumboundou Alias Kankan Moussa était le chauffeur du bus qui a quitté Dakar à destination de Vélingara. Il est décédé sur le coup après la collision avec le bus qui était en partance pour Dakar. Kankan Moussa quittait Vélingara pour aller soutenir les populations de Kolda pour le renforcement du plateau médical, l’affectation de spécialistes ainsi que l’achèvement du pont du quartier Hilèle. Moussa Soumboundou se distinguait aussi dans la sensibilisation sur les accidents routiers. Hélas ! Il a péri dans un tragique accident de circulation. Le Fouladou perd un porte-étendard.
Cinq Vélingarois parmi les 40 morts
Restons sur ce tragique accident qui a eu lieu sur la route nationale n°1 à hauteur de Sikilo (Kaffrine) pour dire que Vélingara a payé un lourd tribut. Sur les 40 morts, 5 sont originaires de Vélingara dont l’activiste Moussa Soumboundou par ailleurs chauffeur du bus de ladite localité. Il s’agit, selon «velsinfos», de Mme Dieng née Awa Loum épouse de l’EIPS du district sanitaire de Vélingara, Alassane Kandé, Adama Kandé, Mame Mor l’apprenti du bus et le chauffeur Moussa Soumboundou.
Kaolack : Incendie à la maison familiale de Mollah Morgan
Un incendie s’est déclaré hier à la maison familiale du célèbre activiste Mollah Morgan à Kaolack. Ce dernier accuse le pouvoir d’être derrière cette affaire pour l’intimider. Il raconte que des individus encagoulés et armés à bord d’un véhicule 4x4 immatriculé AD sont venus vers 2h du matin pendant que toute sa famille dormait pour encercler la maison d’une dizaine de pneus avant de mettre le feu à l’intérieur du bâtiment. Mollah Morgan est convaincu que c’est un incendie criminel qui est prémédité et commandité. Mais c’est peine perdue, dit-il. L’activiste se dit plus que jamais déterminé à continuer ce combat jusqu’à sa dernière goutte de sang. Car, à l’en croire, il s’agit d’une lutte pour la souveraineté, la liberté, la démocratie et la transparence. «Rien, ni personne ne peut m’intimider», lance l’activiste qui accuse le pouvoir de Macky Sall de «tentative de meurtre, d’assassinat et d’acte criminel à l’encontre de» sa famille basée à Kaolack.
Kaffrine : 200 millions pour les blessés et les familles des morts
Le gouvernement a décidé de prendre en charge les frais médicaux des blessés de l’accident entre deux bus sur la route nationale vers Kaffrine. Le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l'Équité sociale et territoriale, Samba Diobène Ka qui était sur les lieux, a informé que le gouvernement a dégagé une enveloppe de 200 millions F CFA pour la prise en charge des blessés et un soutien aux familles qui ont perdu des proches.
Yewwi appelle à plus de responsabilité sur les routes
La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) se prosterne devant la mémoire des quarante morts dans l’accident de la circulation d'une violence extrême à hauteur du village de Sikilo et prie pour le bon rétablissement des blessés. La conférence des leaders de Yewwi Askan Wi appelle tous les compatriotes à aller massivement et le plus rapidement possible dans les structures sanitaires pour donner de leur sang afin de sauver des vies. Khalifa Sall et Cie appellent l'Etat à plus de responsabilité dans la prise en charge de la sécurité routière et tous les compatriotes à plus de prudence, de vigilance et de responsabilité sur les routes.
Renvoi de la levée de fonds de Sonko
Le programme de levée de fonds du « Nemmeeku Tour » prévu hier a été finalement renvoyé à une date ultérieure alors qu’elle faisait le buzz sur les réseaux sociaux. C’est le leader de Pastef-les-Patriotes himself qui en a fait l’annonce. Par ailleurs, citant des sources officielles datant de 2020, Ousmane Sonko indique qu’il est enregistré chaque année au Sénégal plus de 4 000 accidents de la circulation qui occasionnent plus de 600 morts et des dégâts matériels estimés à 74 milliards de FCFA. Ces statistiques ne tiennent pas compte des accidents de motocycles et autres moyens informels de transport, ajoute le maire de Ziguinchor. Les principales causes de ce drame sans fin sont, dit-il, des chauffards ne disposant pas de permis de conduire ou en état d’ébriété, le défaut de contrôle technique, les dépassements dangereux, les stationnements irréguliers, le non-respect des règles de priorité, l’état défectueux des routes, le manque de tableau de signalisation, le manque de ralentisseurs dans les zones fréquentées par les piétons, la vétusté des véhicules, la proximité des maisons qui jalonnent certaines routes et l’absence d’aires de repos. Pour le leader de Pastef, toutes ces causes relèvent avant tout de la responsabilité principale des autorités publiques dans l’application stricte des normes de contrôle, de sanctions et d’aménagement des infrastructures routières. Il invite le gouvernement à accorder une attention prioritaire à ce fléau.
Vers une grève des transporteurs
Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) est très remonté contre le Gouvernement. Les syndicalistes manifestent leur opposition à la hausse des prix du carburant. Ils dénoncent cette décision du gouvernement qui n’a pas pris la peine d'ouvrir une concertation avec les acteurs du secteur. Le secrétaire général du Snttrs, Alassane Ndoye, promet un plan de riposte dans les prochains jours. Il menace de paralyser le secteur pour obliger le gouvernement à revoir les prix du carburant. Par ailleurs, M. Ndoye regrette l'accident mortel survenu sur la route de Kaffrine et qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes
La Cap infiltrée
La Coordination des Associations de Presse (Cap) dénonce l’attitude de policiers qui ont infiltré l’audience que le Khalife général des Niassènes, Cheikh Mahi Niasse, a accordée à sa délégation. Dans un communiqué reçu à «L’As», la Cap condamne l’infiltration d’éléments de la police dans les appartements privés du Khalife. Ces derniers ont enregistré les échanges d'une discussion privée malgré la résistance de toute l’assistance, rapporte la même source. Les acteurs de la presse prennent ainsi l'opinion nationale et internationale à témoin par rapport à cette attitude agressive et déplacée de la police si prompte à accuser les journalistes et techniciens des médias de prise illicite d’images. En dépit de cela, la délégation de la Cap a fait un résumé de la vérité des faits dans l'affaire Pape Alé Niang. Le guide religieux a tenu des paroles de sagesse avant de prier pour Pape Alé Niang, pour la corporation et les Sénégalais. Cheikh Mahi Niasse a appelé pour la paix et promis de mener toute action utile pour la libération du directeur de publication de «Dakarmatin». Par ailleurs, la Cap qui s’incline devant la mémoire des disparus suite au terrible accident sur la route de Kaffrine a décidé d’observer les trois jours de deuil national. En conséquence, le plan d’action est mis en berne, le temps du deuil.
«Boroom Daara yi» célébré à Tivaouane
Mouhamadou Mansour Sy, défunt Khalife général des Tidianes, a été célébré ce week-end à Tivaouane, à l’occasion de la 6e édition de la journée annuelle dédiée au Saint Coran par le Daara Serigne Mansour Sy « Boroom Daara yi » dont il est le fondateur. Pour Mouhamadou Lamine Guèye, un des gestionnaires du Daara, il s'agit de rendre hommage à Serigne Mansour Sy qui est un grand bâtisseur de daara au Sénégal. C’est en 1996 qu’il a créé ledit daara dont la gestion a été confiée à Serigne Maodo Sow. Il y a 1 000 pensionnaires avec une sortie chaque année d’une centaine d’enfants ayant totalement mémorisé le Coran. Ils sont sous le régime de l’internat et étudient, au-delà du Coran, le français, l’anglais. Chaque mercredi et jeudi, les repas sont assurés par l’établissement, avec l’appui de la Banque mondiale ; et les autres jours par les « ndeyi daara ». Selon Mouhamadou Lamine Guèye, ce legs de «Boroom Daara yi » mérite d’être accompagné en termes de dortoirs, de toilettes, etc.
Les apéristes de Mboro prient pour les victimes de l’accident
Le dramatique accident de la circulation de Kaffrine, avec sa quarantaine de morts, a été fortement ressenti à Mboro, dans le département de Tivaouane. En effet, l'Alliance pour la République (Apr) devait y procéder hier à la vente de ses cartes et à l’installation de comités, sous la supervision de Seynabou Ndiéguène, commissaire du parti dans cette commune. Selon Dr Abdoulaye Dieng responsable de l’Apr à Mboro, il était prévu de monter 5 comités le matin, avant de poursuivre l’aprèsmidi et tout était déjà en place. Avec le tragique accident survenu à Kafrine, il a été décidé, d’un commun accord avec Seynabou Ndiéguène commissaire de la vente des cartes à Mboro, de mettre en veilleuse ces activités politiques. Et en lieu et place, il y a eu une séance de prières à la mémoire des victimes, pour montrer que c’est tout le Sénégal qui est frappé par ce deuil. Il s'y ajoute que dès ce lundi, une opération don de sang sera lancée dans la commune.
Serigne Khadim Lô Gaydel sur l’accident
Le Sénégal s’est réveillé hier dimanche 08 janvier 2022 dans la grande tristesse, suite à l’accident survenu à 6 km de Kaffrine entre 2 bus en provenance respectivement de Tamba et Dakar. Le bilan provisoire fait état d’une quarantaine de morts et de blessés graves. « Ce bilan est très lourd et interpelle tout un chacun sur ce fléau », a-t-il indiqué avant d’exhorter l’Etat à plus responsabilité sur le contrôle technique et routier des véhicules. Il a réitéré ses recommandations à l’endroit des chauffeurs et acteurs de la route pour éviter les surcharges de passagers et de bagages, l’excès de vitesse et les comportements irresponsables sur la route. Le guide religieux a par ailleurs présenté ses condoléances au peuple sénégalais et aux familles des victimes qui, pour la plupart, dit-il, traversaient le pays afin de nourrir leurs familles.
Réunion des conseils locaux de la pêche artisanale
Les Conseils locaux de la pêche artisanale au Sénégal (Clpa) se sont réunis pour faire une introspection sur les difficultés que traverse leur secteur. Ayant conscience que les choses vont de mal en pis et que les résultats sont de moins en moins bons au fil des années, ils ont décidé de prendre leurs responsabilités. Lors de leur rencontre qui s'est tenue à Saly, ils ont fait leur mea culpa en reconnaissant d'abord leur responsabilité avant d'évoquer celle du gouvernement. Ainsi, ils affirment que leur secteur est menacé par beaucoup de facteurs. C'est pourquoi le coordonnateur national des CLPA du Sénégal, Alassane Diatta demande à ses camarades de se dresser contre cette menace et d’en faire leur cheval de bataille car à ce rythme-là, la pêche artisanale risque d’être un vieux souvenir et cela pourrait causer une situation catastrophique, surtout que le secteur est l'un des principaux pourvoyeurs d'emplois et contribue massivement à l'alimentation. Entre autres difficultés qui sont à l'origine de la crise dans la pêche artisanale, il cite le manque de financement des acteurs de la pêche, la sécurité en mer qui fait défaut, mais également la gestion de la ressource. A l’en croire, s’il n’y a plus de ressource, les populations ne seront plus en sécurité parce que beaucoup de personnes dépendent des activités halieutiques. Pour sa part, le ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, demande aux acteurs de prendre un peu plus leurs responsabilités et de mettre le curseur sur la sensibilisation, car la plupart des problèmes qui secouent le secteur sont causés par les acteurs.
NECESSITE D’UN PLAN DE TRAVAIL ANNUEL POUR LA PECHE ARTISANALE
Les Conseils locaux de la pêche artisanale (Clpa) du Sénégal, qui sont au nombre de 42, se sont penchés sur les maux dont souffre leur secteur.
Les Conseils locaux de la pêche artisanale (Clpa) du Sénégal, qui sont au nombre de 42, se sont penchés sur les maux dont souffre leur secteur. Entre autres difficultés, le Réseau national des Clpa du Sénégal a noté l’accès aux financements, la gestion durable des ressources halieutiques, la sécurité en mer. Malgré la création des Clpa qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion de la pêche, indique le Coordonnateur national des Clpa du Sénégal, beaucoup reste à faire. «Nous sommes bien organisés certes, mais pour mieux travailler, nous devons mettre en place un plan de travail annuel», a déclaré Alassane Diatta.
Il rappelle que les Clpa ont permis de résoudre, depuis quelques années, des problèmes liés à la gouvernance locale. «C’est une implication des communautés de pêche dans la gestion. L’Etat a jugé plus intelligent de laisser une place aux communautés dans les prises de décision. Par exemple, les problèmes spécifiques de Saint-Louis dans le domaine de la pêche sont discutés entre Saint-louisiens, ainsi de suite. Les propositions sont soumises à l’autorité et les décisions sont prises. Ce sont les acteurs qui sont au début et à la fin de la gestion de la ressource. C’est une chose qui marche, à part quelques difficultés liées aux moyens et financements, et nous allons discuter de ces problèmes», a déclaré Abdoul Aziz Ly. Et sur les contraintes auxquelles ces acteurs de la pêche artisanale sont confrontés, le chef des Services régionaux des pêches de Thiès informe que le ministre de la Pêche et de l’économie maritime a promis de rencontrer très prochainement les Clpa. Il invite tout de même ces acteurs à se pencher sur ces questions, afin de lui faire des propositions. Ils vont mettre en place le plan de travail annuel qui va leur servir de boussole pour bien mener leurs activités, assure M. Ly.
LA DESCENTE AUX ENFERS CONTINUE DU KING DU FOLK
A quoi tient la vie ? Artiste connu, Daby, victime d’un Avc il y a 3 ans, essaie de surmonter cette terrible épreuve.
A quoi tient la vie ? Artiste connu, Daby, victime d’un Avc il y a 3 ans, essaie de surmonter cette terrible épreuve. Après avoir espéré une audience avec le chef de l’Etat lors du Conseil présidentiel à Tamba, il espère le rencontrer pour l’aider à poursuivre ses soins médicaux.
Le séjour du président de la République dans la région de Tambacounda a fait des frustrés. Au rang desquels se trouve l’artiste-musicien, natif de Kolda, Moutarou Baldé alias Daby. Victime d’un Accident vasculaire cérébrale (Avc) depuis 3 ans, qui le cloue sur une chaise roulante, il avait sollicité et obtenu l’assurance d’autorités politiques et administratives de la région de Kolda que le Président Macky Sall allait accéder à sa demande d’audience. Assis sur sa chaise roulante, Moutarou Baldé a fait le pied de grue pendant 3 jours dans la Gouvernance de Tam¬bacounda aux fins de rencontrer son «ami de 14 ans croisé à Mbodiène alors qu’il était juste maire de Fatick».
Une rencontre de laquelle est née une amitié, en laquelle le «King du folk music du Fouladou» croit encore et toujours. «Je sais que le Gou¬verneur de Tambacounda et les responsables politiques de la région de Kolda n’ont pas daigné adresser ma demande d’audience au Président Sall. Il ne peut pas refuser de me recevoir. Il est fidèle en amitié», dit-il avec certitude lors d’un point de presse tenu dans un réceptif hôtelier de Vélingara au retour de Tamba, la semaine passée.
Pour cet artiste qui était en soins médicaux à Bordeaux en France, il y a juste 2 mois, «c’est une manifestation de l’ingratitude des hommes politiques. Qu’est-ce que je n’ai pas fait pour égayer leurs soirées et rassemblements politiques ?». Il est amer. Il cite des noms de responsables politiques des départements de Kolda et Vélingara. Il note, avec regret, que «c’est dans les épreuves que l’on reconnait ses amis, les vrais».
Avec une vue réduite et une voix chancelante, Daby continue de demander une audience à son «ami» de président de la République pour trouver les moyens financiers de retourner à Bordeaux, en France, y poursuivre ses soins médicaux.
PAR Madiambal Diagne
LES 100 RENIEMENTS DE SONKO POUR PLAIRE À LA FRANÇAFRIQUE
Le leader de Pastef s’est systématiquement dédit sur le plateau de France 24 et RFI et a poussé son souci de bienséance en adoptant des postures empruntées, jusqu’à concéder à son punching-ball, Macky, une certaine révérence
C’était comme écrit, pour chercher à se présidentialiser, Ousmane Sonko a été obligé de se renier, de renier ses «convictions» portées en bandoulière et même de renier les siens. L’entretien qu’il a accordé à deux journalistes de France 24 et de Radio France internationale (Rfi), diffusé le 6 janvier 2023, est un condensé de reniements. Ce furent quatorze longues minutes de reniements ; décidément, un lourd prix pour chercher à plaire à… la France.
Se faire accepter par la France vaudrait-il autant de sacrifices ?
Le leader du parti Pastef avait juré de ne plus jamais s’adresser aux médias publics français, comme Rfi et France 24, qu’il accusait d’être les porte-voix de la France à travers le monde, particulièrement de sa politique «néfaste» en Afrique. Il ajoutait à sa liste de médias bannis, des journaux comme Le Monde, Le Monde Diplomatique et Jeune Afrique. Ces médias avaient eu l’outrecuidance de donner la parole à la jeune dame Adji Sarr qui accuse Ousmane Sonko de viols et d’autres sévices sexuels dans un lupanar. En acceptant de s’adresser donc à France 24 et Rfi, Ousmane Sonko revient sur ses résolutions, alors que rien n’a changé sur ce registre. Sans doute, pour se donner bonne conscience, il a essayé de distiller de manière sibylline, au cours de l’entretien, que ces médias, notamment des responsables de Rfi, auraient eu à lui confier admettre leur traitement déséquilibré de l’affaire Adji Sarr.
La direction de Rfi ne pouvait laisser passer cette affirmation et diffusera immédiatement un communiqué pour s’inscrire en faux. En effet, nul ne voit Rfi jeter en pâture le professionnalisme et la rigueur morale de ses journalistes.
Ousmane Sonko s’est systématiquement dédit sur le plateau de France 24 et Rfi et a poussé son souci de bienséance en adoptant des postures empruntées, jusqu’à concéder à son punching-ball, Macky Sall, une certaine révérence. Ainsi, il a pu surprendre quand il s’évertuait à chaque fois à servir du «le Président Macky Sall» ou du «le président de la République». Il ne nous avait pas habitués à autant de respect et de considération dans son langage à l’endroit du chef de l’Etat.
Les journalistes Marc Perelman et Christophe Boisbouvier se sont montrés incisifs. Ils ont démarré l’entretien par la question qui fâche, celle des accusations de viols. Histoire de montrer d’entrée de jeu qu’aucun cadeau ne sera fait à l’hôte du jour ? Ousmane Sonko a accepté de répondre sans broncher à cette question, encore qu’il a eu à rabrouer un journaliste sénégalais qui l’avait interpellé sur le sujet. Ousmane Sonko considérait que c’était, de la part du journaliste sénégalais, un manque de respect que de lui poser une pareille question. Mais devant le plateau des médias français, il n’a pas fait la moindre objection devant cette question.
Le complexe du Blanc ou bien devrait-on considérer que quand on se résigne à avaler des couleuvres, aucune n’est trop grosse ? Qu’à cela ne tienne ! Les relances, remarques et piques des intervieweurs ont aussi été des plus assassines ; comme sur le test Adn qui «reste la voie ultime pour clore cette affaire» ou pour «clarifier définitivement cette affaire» ou encore sur les graves accusations de complot dans lequel la France aurait trempé, à en croire le leader du parti Pastef. Dans ses réponses, il a éludé cette dernière remarque ou avalé sa langue. La France ne serait plus partie prenante au complot laisserait-il ainsi deviner. Le comble pour un candidat à l’élection présidentielle est de commencer à répondre à une interview par une question sur une accusation de viol et son refus de faire un test Adn qui allait clore le débat sur cette affaire !
En outre, le plus surréaliste, pour ceux qui pouvaient croire que Ousmane Sonko allait rester droit dans ses bottes, est qu’il a enfermé, à double tour, dans le guéridon sur lequel il a posé de manière ostentatoire un poster du capitaine Thomas Sankara, toute la rhétorique guerrière contre la France. Pas une fois, il ne s’en est pris à la France. Au contraire, il a osé dire : «Nous n’avons rien contre la France !» Assurément, son allié Guy Marius Sagna et les autres membres du mouvement «Frapp-France Dégage» apprécieront cet autre reniement.
Ousmane Sonko a cherché à donner des gages pour trouver la France fréquentable et a renié la politique pro-russe des militaires putschistes au Mali ou au Burkina Faso ou les slogans des «Transformateurs» au Tchad. Il leur a fait la leçon, quant aux drapeaux russes qui flottent régulièrement dans les rassemblements pour vouer aux gémonies la France et les partenaires occidentaux. Il en a véritablement dit plus que ne pouvaient espérer de lui des diplomates français.
Les journalistes de France 24 et de Rfi, pince-sans-rire, ont mis Ousmane Sonko en face de ses déclarations antérieures sur la France. Il a toujours soutenu que «nos relations avec la France devaient cesser et non changer de format», que «le colonialisme français avait assez duré», que «la France doit lever son genou du cou des Africains», faisant sans doute allusion à la technique policière brutale, devenue tristement célèbre après la mort de George Floyd. Il s’est gardé de prononcer ses mots fétiches : «colonialisme» ou «néocolonialisme» ou «impérialisme français». Il n’a pas non plus cité la moindre entreprise française opérant en Afrique, surtout pas Total, Eiffage ou Auchan, alors qu’il les accusait de sucer le sang des Africains et les désignait du doigt à la vindicte populaire en mars 2021 et par la suite.
En effet, on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu ! Il est aussi étonnant ou effarant de voir Ousmane Sonko s’interdire sa rengaine contre le franc Cfa, «monnaie coloniale», responsable de tous les maux des pays africains qui continuent de l’utiliser. Ousmane Sonko mettait sur la balance le sort des pays africains colonisés par la France et celui des autres pays colonisés par les Britanniques. Dans son entendement, les anciennes colonies britanniques s’en sortiraient mieux. L’actualité de ces derniers jours, avec la retentissante débâcle économique et monétaire du Ghana, un pays jadis régulièrement cité en exemple, montre que l’herbe n’est pas toujours plus verte chez le voisin.
Aussi, n’avait-il eu de cesse de faire des offensives de séduction ou des appels du pied à la Russie. Le nouvel Ousmane Sonko en arriverait maintenant à douter de la maturité des alliés russes en Afrique, quand il en juge par leurs méthodes et approches.
Une opération séduction perdue d’avance
La sortie médiatique de Ousmane Sonko ne devrait pas avoir l’effet escompté. On se retrouve dans la situation que nous avions décrite dans une chronique, en date du 13 décembre 2021, intitulée : «De France dégage » à «France sauve nous». Mais assurément, personne ne devrait s’y tromper. On ne voit pas la France être si naïve au point d’accorder du crédit à des dénégations aussi désinvoltes et subites de Ousmane Sonko. Son hostilité maintes fois répétée à l’endroit de la France a nourri son discours politique mâtiné d’un populisme on ne peut plus démagogique. Toute personne qui pouvait trouver un quelconque mérite à la France, passait aux yeux des «patriotes» pour être un valet de la France, un renégat aux intérêts de l’Afrique. Cette posture revancharde a pu leur attirer la sympathie de quelques élites intellectuelles ou politiques africaines qui avaient de vieux comptes personnels à régler ou solder avec la France ou ses citoyens. Ousmane Sonko a ravalé ses diatribes, pour ne pas dire son vomi de la France.
Pour autant, une banale interview arriverait-elle à effacer tout le passif et assurer de refonder de nouvelles relations ? Au demeurant, cet exercice médiatique a révélé, si besoin en était encore, l’incohérence ou l’inconstance de Ousmane Sonko dont les positions valsent au gré de ses humeurs ou de ses lubies. Ousmane Sonko a même pu paraître pathétique en donnant l’occasion au «système» de le tourner en dérision, pour ne pas dire de le ridiculiser. Quel crédit accorder à un personnage de cet acabit ? Voilà qu’il est prêt à se renier en tout, à adopter toutes les contritions, pour être bien vu par la France, un pays auquel il n’avait rien épargné ! De toute façon, sa stratégie de présidentialisation (inspirée de la sauce «Marine Le Pen») par le truchement de médias français ne saurait prospérer. En France, l’histoire contemporaine montre que Dominique Strauss Kahn, qui avait le vent en poupe pour remplacer Nicolas Sarkozy en 2012, avait vu son destin présidentiel se fracasser sur l’opprobre d’accusations de viol portées par Nafissatou Diallo, une employée d’un hôtel new-yorkais.
De même, l’autre président élu avant l’heure par les sondages d’opinions, François Fillon, a été stoppé net dans sa marche vers l’Elysée en 2017 par une inculpation par un juge français. Le Président François Hollande s’était résigné à renoncer à se représenter en 2017, une fois que ses escapades à bord d’un scooter pour des rendez-vous galants avaient été révélées par les médias. C’est dire que Ousmane Sonko, qui a le malheur de rassembler toutes ces trois fautes (accusations de viols, escapades nocturnes, inculpation judiciaire), aura beau donner tous les gages qu’il ne sera plus pris au sérieux dans les milieux français.
C’est justement la raison pour laquelle il n’aurait pas dû perdre son âme dans cette opération séduction qui sera fatalement infructueuse. Si la France a pu prendre quelque part Ousmane Sonko pour un ennemi, elle peut se féliciter que ce dernier se soit livré pieds et poings liés. Il serait désormais malvenu d’accabler la France. Après avoir regardé cet entretien, j’ai eu une discussion avec un responsable de Rfi qui se réjouit que Ousmane Sonko ait fini par réaliser que «Rfi et ses journalistes ne font que leur travail et ne peuvent être ignorés». Est-il besoin de rappeler que les chaînes de radio et de télé ainsi que les journaux sénégalais attendent toujours que Ousmane Sonko daigne leur accorder une interview ? Lui qui ne rate jamais une occasion de faire parler de lui, préfère des médias littéralement couchés à ses pieds, à boire ses paroles sans aucune réplique ou relance, à l’image de ces nombreuses «télés patriotes» du web. Ce qui lui évite de se retrouver face à des organes de presse crédibles et ayant pignon sur rue, qui pourraient avoir la mauvaise idée de lui poser des questions qui fâchent… et en wolof !
364 POCHES DE SANG POUR LA PRISE EN CHARGE DES BLESSES
Le centre national de transfusion sanguine (CNTS) annonce avoir collecté trois cent soixante-quatre poches de sang auprès de donneurs volontaires pour la prise en charge des blessés de l'accident survenu dimanche à Sikilo
Le centre national de transfusion sanguine (CNTS) annonce avoir collecté trois cent soixante-quatre poches de sang auprès de donneurs volontaires pour la prise en charge des blessés de l'accident survenu dimanche à Sikilo, aux environs de Kaffrine (centre).
Pour venir en aide au centre régional de transfusion sanguine de l'hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, des personnes ont volontairement donné de leur sang entre Kaffrine et Kaolack, pour la prise en charge des personnes admises aux urgences suite à cet accident qui a fait 39 morts et une centaine de blessés.
Selon une note d'information du centre national de transfusion sanguine, il a été ainsi collecté 294 poches à Kaffrine et 70 autres à Kaolack, lesquelles proches ont été acheminées "dans les conditions optimales" vers les structures de prise en charge de blessés.
Le centre national de transfusion sanguine annonce par la même occasion que ses services sont prêts à recevoir d'autres donneurs, lundi, à partir de 8 heures, assurant que "toutes les dispositions seront prises pour un bon suivi des blessés".
Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a déclaré, dimanche, que tous les services d'urgence des hôpitaux sont "en situation d'alerte maximale'' pour la prise en charges des urgences et besoins chirurgicaux relatifs à cet accident de la route.
Les autorités de ce ministère ont également annoncé "la mobilisation de chirurgiens-viscéraux, de chirurgiens orthopédistes, de médecins anesthésistes et réanimateurs'' qui viendront de Kaolack, Diourbel et Dakar "pour appuyer les équipes locales".
"La prise en charge sur le plan sanitaire est assurée et la prise en charge sur le plan pécuniaire sera aussi assurée par le ministère en charge de la solidarité nationale", a précisé le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l'Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka.
Ce dernier a souligné "la réaction rapide'' de l'Etat, à travers notamment les autorités administratives qui, dit-il, "ont pris toutes les dispositions depuis hier pour apporter les premiers secours aux blessés''.
Il a signalé qu'un montant de 200 millions de francs CFA a été dégagé par le gouvernement pour "soulager" les familles des victimes.
KALIDOU KOULIBALY, AU NOM DES LIONS, EXPRIME SA «DOULEUR ET SON EMOTION» APRÈS LE DRAME DE KAFFRINE
Le capitaine de l'équipe nationale de football, Kalidou Koulibaly, a fait part de sa "douleur" et de son "émotion" suite au décès de 39 personnes dans l'accident qui s'est produit dimanche matin, aux environs de Kaffrine (centre).
Le capitaine de l'équipe nationale de football, Kalidou Koulibaly, a fait part de sa "douleur" et de son "émotion" suite au décès de 39 personnes dans l'accident qui s'est produit dimanche matin, aux environs de Kaffrine (centre).
Le drame survenu à six kilomètres de la ville de Kaffrine a aussi fait une centaine de blessés, selon le procureur de la République.
Sur ses comptes sociaux, l'international Sénégalais a manifesté sa "compassion" et son "profond respect aux familles touchées dans leur cœur, dans leur chair, et qui sont marquées par ce drame".
"Douleur et émotion ce dimanche à la suite de l'accident de la circulation intervenu sur la route de Kaffrine. Il n'y pas de mots pour exprimer cette perte si tragique", a-t-il ajouté avant de présenter ses condoléances, au nom de ses compagnons de l'équipe nationale de football.
L'éclatement d'un pneu serait à l’origine de cet accident de la route ayant impliqué deux bus entrés en collision.
Peu après l'accident, le chef de l'Etat, Macky Sall, a décrété un deuil national de trois jours à compter de lundi.
Il a aussi annoncé la tenue, le même jour dans l'après-midi, d'un "conseil interministériel pour la prise de mesures fermes sur la sécurité routière et le transport public des voyageurs".
Dimanche après-midi, Macky Sall s'est rendu sur les lieux de l'accident, en compagnie du Premier ministre, Amadou Ba.
Sur place, il a souligné la nécessité d'"opérer des ruptures" dans le secteur du transport.
L'Etat du Sénégal va prendre en charge les blessés, avait auparavant annoncé le ministre du Développement communautaire et de l’Equité sociale, Samba Ndiobène Ka
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SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE RECOMMANDE LA LECTURE DU CORAN CE LUNDI