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19 juin 2025
«NOTRE PREMIER OBJECTIF EST DE SORTIR DE CE GROUPE»
L’équipe nationale du Sénégal va aborder la Coupe du monde avec le statut de champion d’Afrique. Éliminés prématurément lors de la campagne Russie 2018, Aliou Cissé et ses hommes veulent prendre leur revanche en terre qatarie.
L'Équipe nationale de football du Sénégal abordera la Coupe du monde avec beaucoup d’ambition. A deux semaines de cette compétition, Aliou Cissé espère que ses hommes vont écrire leur propre histoire en terre qatarie, après avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations (Can).
L’équipe nationale du Sénégal va aborder la Coupe du monde avec le statut de champion d’Afrique. Éliminés prématurément lors de la campagne Russie 2018, Aliou Cissé et ses hommes veulent prendre leur revanche en terre qatarie.
Logé dans le groupe A en compagnie de l’Equateur, du Qatar et des Pays-Bas, le Sénégal espère sortir des phases de poules et se qualifier pour le second tour. De l’avis du sélectionneur national, Aliou Cissé, l’objectif est de marquer leur empreinte dans cette compétition. «La Coupe du monde est synonyme d'expérience. Je pense que l'équipe nationale sénégalaise acquiert actuellement beaucoup d'expériences. Et, comme je l'ai dit, il s'agit de prendre un match à la fois. Notre premier objectif est de sortir de ce groupe. Après, on sera dans un tournoi à élimination directe, et on a assez d'expériences pour marquer cette compétition de notre empreinte», a déclaré Aliou Cissé sur le site officiel de la Fifa.
Son équipe éliminée prématurément, il y a quatre ans en Russie, le meilleur sélectionneur africain trouve que cette fois-ci, ses hommes ont plus d’expériences. «C'était très difficile de digérer ce qui s'est passé lors de la dernière Coupe du monde, car nous avons été éliminés pour plus de cartons. Mais c'était il y a quatre ans, et nous avons acquis beaucoup d'expériences depuis. Il y a aussi eu la Coupe d'Afrique des Nations. Nous sommes toujours l'une des meilleures équipes d'Afrique. Nos joueurs sont plus expérimentés maintenant», a ajouté le technicien sénégalais. Depuis la création de la Coupe du monde, aucun pays africain n’a réussi à passer le cap des quarts de finale. Mais pour le champion d’Afrique, l’heure est venue pour un pays africain de remporter la Coupe. «Les cinq nations africaines ont une grande chance à cette Coupe du monde. Si tous les spécialistes et ceux qui connaissent le football pensent que nous sommes les mieux placés parmi toutes les équipes africaines qualifiées, nous sommes ravis de l'entendre, mais cela ne nous changera pas. On ne s'emballe pas. (…)
Le but est de sortir de ce groupe. Et une fois sortis de ce groupe, on sait que ce sera un tournoi à élimination directe», dit-il. Après 7 ans passés à la tête des Lions, Aliou Cissé a été interrogé sur la pression quotidienne. En réaction, il indique qu’il a pris le temps nécessaire pour progresser. «La pression est quelque chose que vous devez gérer en tant que sportif de haut niveau. Nous avons travaillé sans relâche pour réaliser ce que nous avons. Nous avons pris le temps nécessaire pour progresser. Ce groupe a acquis beaucoup d'expériences au cours des quatre dernières années ; nous avons mûri et nous sommes maintenant mieux préparés», affirme le sélectionneur des Lions.
A propos des joueurs qui seront sélectionnés pour la Coupe du monde, Aliou Cissé affirme que certains joueurs seront déçus. «C'est important de donner au Sénégal les meilleures chances de succès à la Coupe du monde. Je suis ravi de dire que j'ai beaucoup d'options à choisir. Je vais m'asseoir avec toute mon équipe d'entraîneurs pour décider qui nous emmènerons à la Coupe du monde. Mais en vérité, tous les joueurs que j'ai utilisés méritent d'être là. Je vais rendre certains joueurs heureux et d'autres mécontents, mais c'est une décision», a-t-il conclu
MACKY SALL EN AVANT AVANT-PREMIERE DE «L'ANNEE SOCIALE» 2023
Subventions et stabilisation des prix -Continuer à soulager les ménages et assurer la protection des populations vulnérables en 2023,tels sont les objectifs du Président Macky Sall qui annonce 550 milliards Fcfa de subventions pour l'année à venir.
Continuer à soulager les ménages et assurer la protection des populations vulnérables en 2023,tels sont les objectifs du Président Macky Sall qui annonce 550 milliards Fcfa de subventions pour l'année à venir. Le chef de l'Etat l'a fait savoir lors d'un Conseil national de restitution du rapport sur les concertations relatives à la consommation, à l'issue duquel des mesures fortes ont été prises pour soulager les Sénégalais.
Les cours mondiaux concernant les énergies et le contexte géopolitique marqué par la guerre russo-ukrainienne ont durement touché certains pays comme le Sénégal. Mais pour le président de la République Macky Sall, ces soubresauts sur le plan international ne doivent pas être des raisons pour ne pas soulager les populations.
Face aux différents acteurs de la vie économique du pays et des associations de consommateurs, le chef de l'Etat a réitéré sa volonté de ne pas ''lâcher'' les Sénégalais malgré une conjoncture peu reluisante. ''En 2023, des actions appropriées de soutien aux prix des denrées de première nécessité sont également programmées pour continuer à soulager les ménages et assurer la protection des populations vulnérables'', soutient le Président Sall.
Très enclin à faire de l'année 2023 une année sociale comme il a annoncé il y a quelque temps, il déclare en outre : ‘’Il est prévu 550 milliards de subventions. 100 milliards de subventions pour les denrées et 450 milliards pour le coût de l'énergie. Ce qui fait 550 milliards.’’ Devant son Premier ministre Amadou Ba et les membres du gouvernement, le président de la République a indiqué aussi que des mesures volontaristes et des décisions exceptionnelles de renonciation fiscale et subventions ont été prises. Pour ne pas, insiste-t-il, répercuter ces impacts sur la vérité des prix, des produits et denrées de première nécessité. Dans ce cadre, il s'est réjoui aussi des avancées significatives ces dernières semaines dans le cadre de la décongestion et le fonctionnement du port autonome de Dakar. ''Ce qui aura des incidences notables sur les prix'', renchérit-t-il avant de féliciter le directeur du Port Mountaga Sy et les acteurs aéroportuaires qui ont travaillé pour réduire le transit de navires.
«CES CONCERTATIONS SONT UN EXERCICE INCLUSIF, EXHAUSTIF ET INÉDIT»
Par ailleurs, le président de la République a indiqué que la sécurisation des approvisionnements du pays, la maîtrise de la structure des prix, la protection des consommateurs et l'amélioration de la qualité de la consommation demeurent une priorité voire un impératif. «De ce fait, nous devons asseoir notre souveraineté alimentaire, accélérer la mise en œuvre des stratégies d'industrialisation, réguler les marchés et veiller à une concurrence saine dans toutes les filières de notre économie», prône-t-il. À l'en croire, ceci renforcera la promotion du consommer local.
Revenant par ailleurs sur l'objet de cette rencontre, il note qu'il a lancé ces larges concertations avec la participation et l'implication de toutes les parties prenantes, notamment les associations de consommateurs, les commerçants importateurs, les industriels, le patronat. L'objectif collectif, d'après lui, était d'arrêter dans un délai d'un mois de nouvelles mesures visant à alléger le coût de la vie, à soulager les populations ''qui sont durement touchées par le contexte actuel lié à la flambée des prix des denrées de première nécessité et la volatilité des cours de produits pétroliers'', renseigne-t-il tout en saluant cet exercice participatif, inclusif, exhaustif et inédit.
De son avis toujours, la finalité de ces concertations est de baisser les prix de certaines denrées et de diminuer les coûts de certains services, le loyer et les conditions d'accès au bail à usage d'habitation. Insistant sur cette problématique du loyer, il lance : ''Sur la question du loyer et dans une démarche d'anticipation, j'ai demandé au gouvernement d'accentuer la mise en œuvre d'une fiscalité spéciale qui est déjà en vigueur en réalité en facilitant, selon les montants du loyer, les modalités de paiement au profit à la fois de l'État, des bailleurs et des locataires''. Estimant dans la foulée qu'un dispositif de régulation du loyer ainsi qu'une nouvelle réglementation fixant les conditions d'accès et d'exercice des activités de transaction, de gestion et d'intermédiations vont entrer en vigueur très prochainement.
MACKY SALL ADOUBE MOUNTAGA SY
Visiblement, le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar (PAD) était la gueststar du conseil national sur la consommation qui s’est tenu au Palais de la République
Lors du conseil national sur la consommation qui s’est tenu au Palais de la République, Mountaga Sy a reçu les honneurs du Président Macky Sall et des importateurs. Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar a été félicité pour ses performances remarquables depuis sa prise de fonction.
Visiblement, le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar (PAD) était la gueststar du conseil national sur la consommation qui s’est tenu au Palais de la République. Le chef de l’Etat a décerné un satisfécit à Mountaga Sy pour les performances record accomplies en un mois de service au Port autonome de Dakar. « Des avancées significatives sont réalisées ces dernières semaines dans le cadre de la décongestion et du fonctionnement à feu continu du Port autonome de Dakar. Ce qui aura des incidences positives et notables sur les prix. Là aussi, je tiens à féliciter le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar et tous les acteurs portuaires qui ont travaillé pour décongestionner et réduire les temps de transit de navires qui sont en rade », a déclaré Macky Sall.
Mountanga Sy s’est également vu féliciter par l’association des importateurs du Sénégal. Ces derniers qui se plaignaient seulement il y a quelques semaines de la longue durée d’attente des navires en rade entonnent un tout autre refrain. « Le temps d’attente était d’au minimum quarante jours, il l’a réduit. Le rythme avec lequel il travaille, je n’ai aucun doute que d’ici la fin du mois, on ne parlera pas de longue attente », a dit Moustapha Ndiaye, importateur de riz, lors de sa prise de parole devant le locataire du Palais
Lors de cette rencontre ô combien importante, le chef de l’Etat a donné un écho favorable à l’appel à candidature lancé par le bureau d’embauche affilié au Port autonome de Dakar. L’objectif est de recruter 2 000 dockers, une main d’œuvre destinée à résorber le gap qui persiste dans le processus de déchargement des marchandises. « On ouvre nos fichiers, on prendra des jeunes qui viendront. C’est ce qu’on a fait hier avec ce communiqué que vous avez vu passer, avec ce communiqué appelant cette population à venir travailler. Je me rappelle que dans les jours précédents, on avait à peu près des embauches de 1 200 personnes par 24 heures et dans les autres jours, on est monté à 10 000. Ça veut dire qu’il y a un gap qui s’est fait parce que tout simplement, le besoin était devenu plus important. Donc la demande ne pouvait plus être satisfaite. On a été surpris parce qu’en réalité, j’ai dit tantôt qu’on ne pensait pas qu’on allait avoir en une semaine un port avec tous les postes d’accueil occupés par des navires. Ce qui ne s’est jamais fait par le passé », a expliqué Amadou Massar Sarr, secrétaire général du Syndicat des auxiliaires des transports du Sénégal (SATS).
LA TETE DE BARA NDIAYE MISE A PRIX
Les membres du conseil d’administration de l’Union des Radios Associatives et Communautaires (Urac) ne veulent plus voir Bara Ndiaye à la tête de la Direction de la Maison de la Presse
Les membres du conseil d’administration de l’Union des Radios Associatives et Communautaires (Urac) sont très remontés contre le Directeur de la Maison de la Presse, Bara Ndiaye. ils accusent ce dernier d’avoir refusé de mettre à la disposition de l’Urac la salle devant abriter leur assemblée générale de renouvellement. Très remontés, Talla Dieng et ses camarades de l’Urac exigent le départ immédiat de Bara Ndiaye de la Direction de la Maison de la Presse.
Les membres du conseil d’administration de l’Union des Radios Associatives et Communautaires (Urac) ne veulent plus voir Bara Ndiaye à la tête de la Direction de la Maison de la Presse. Cela fait suite au refus de ce dernier de mettre à leur disposition la salle devant abriter leur assemblée générale de renouvellement. «Samedi 05 novembre 2022, à 13 heures, s’est tenu au siège de l’Urac un Conseil d’Administration extraordinaire sous la présidence de Talla Dieng, président de l’Urac, suite au refus délibéré du Directeur de la Maison de la Presse, Bara Ndiaye, de mettre à la disposition de l’Urac la salle devant abriter son assemblée générale de renouvellement», ont soutenu, dans un communiqué parvenu hier à «L’As», le président de l’Urac, Talla Dieng et ses camarades.
Pour eux, ce refus explique le manque de considération de Bara Ndiaye à leurs égards. «C’est aussi un manque de considération du Directeur de la Maison de la Presse envers la Constitution du Sénégal qui a consacré le droit de se constituer légalement en Association et de faire fonctionner régulièrement ses instances de gestion», ajoutent les membres de l’Urac. Ils considèrent aussi que cette décision prouve le manque de considération du Directeur de la Maison de la Presse envers la tutelle, le ministère de la Communication, des Télécommunications, de l’Economie numérique et de l’organe de régulation, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra). « C’est pourquoi nous exigeons le départ immédiat de monsieur Bara Ndiaye de la tête de la Direction de la Maison de la Presse», ajoutent Talla Dieng et Cie. C’est à cause de ce refus, indiquent-ils, que le Conseil d’Administration (CA) extraordinaire a décidé de reporter l’Assemblée générale de renouvellement des instances de l’Urac à une date ultérieure. «Nous comptons ainsi nous entretenir, à sa demande, avec le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique dès lundi 07 novembre 2022 pour non seulement récupérer sans délais les bureaux destinés à l’Urac à la Maison de la Presse à l’image de toutes les organisations bénéficiaires, mais aussi pour informer l’opinion publique nationale et internationale des agissements irresponsables du Directeur de la Maison de la Presse », affirment les membres de l’Urac.
A souligner que l’Union des radios associatives et communautaires (Urac) est créée en 2010 ; elle regroupe 130 radios communautaires en provenance des 14 régions du Sénégal.
«MACKY SALL EST NOTRE CANDIDAT POUR 2024»
Lors de la finale départementale de l’Odcav de Podor dont il était le parrain, El hadji Malick Gaye, galvanisé par le nombreux public, a plaidé pour la candidature de Macky Sall pour la prochaine présidentielle
Profitant de la finale des phases départementales de l’Odcav co-organisées entre Ndiandane et Podor dont il était le parrain, le maire de Ndiandane, El Hadji Malick Gaye par ailleurs directeur général de l’Agetip, s’est prononcé sur la candidature de Macky Sall en 2024. Et c’est pour annoncer son souhait de voir le patron des apéristes briguer un troisième mandat. A l’en croire, le Fouta plaide pour une candidature de Macky Sall en 2024.
Lors de la finale départementale de l’Odcav de Podor dont il était le parrain, El hadji Malick Gaye, galvanisé par le nombreux public, a plaidé pour la candidature de Macky Sall pour la Présidentielle de 2024. «Le Fouta, dans son ensemble, a dit oui à une candidature du Président Macky Sall en 2024. C’est une demande des populations du département de Podor. Les Podorois demandent au Président Macky Sall de se présenter en 2024. Nous réclamons un second mandat de 5 ans pour Macky Sall», a déclaré M. El hadj Malick Gaye.
Selon le maire de Ndiandane par ailleurs directeur général de l’Agetip, le département de Podor se retrouve parfaitement dans le programme du chef de l’Etat. «Maintenant au Fouta, on joue des matches nocturnes. Il y a 15 ans de cela, personne ne pouvait l’imaginer. Notre collectivité est développée comme toutes les autres grandes communes du Sénégal. Nous n’avons rien à envier aux autres communes, puisque nous jouons dans des stades bien éclairés», affirme M. Gaye avant de préciser : «Le chef de l’Etat a beaucoup fait pour ce pays dans tous les domaines. Par conséquent, nous devons l’accompagner pour terminer la transformation structurelle qu’il a entreprise afin de permettre au Sénégal d’atteindre l’émergence en 2035. Notre candidat est un leader reconnu sur le plan africain et international, après avoir fait ses preuves ici au Sénégal. Il travaille pour que les futures générations, en particulier la jeunesse, hérite d’un pays stable avec des institutions fortes. Du moment où on s’achemine vers un pays producteur de pétrole et de gaz, on ne peut trouver meilleur profil que lui, cet ingénieur en énergie».
A souligner que la grande finale départementale de l’Odcav de Podor a opposé l’Asc Bamtaare de Podor (quartier Souima) à l’Asc Kawral de Fanaye. «On a assisté à de belles empoignades qui ont vu Kawral l’emporter grâce à la série fatidique des tirs au but. Je félicite l’équipe de Kawral et encourage l’équipe de Bamtaare qui n’a pas démérité», a déclaré le parrain de la finale, El Hadji Malick Gaye.
LE RETOUR EN FORCE DE CHEIKH LO
Au milieu du désert de Lompoul, les mélomanes ont apprécié la prestation de Cheikh Ndigueul Lô lors du Festival du Sahel, qui a pris fin ce samedi.
Mame Woury THIOUBOU (Envoyée spéciale à Lompoul) |
Publication 07/11/2022
Au milieu du désert de Lompoul, les mélomanes ont apprécié la prestation de Cheikh Ndigueul Lô lors du Festival du Sahel, qui a pris fin ce samedi. Le chanteur, qui se bonifie avec l’âge, annonce la sortie d’un nouvel album, et surtout d’un single réalisé avec Adiouza.
C’est une belle nuit. Il y a une lune ronde et blanche, un ciel étoilé. Entre le rouge du sable, le vert des arbres et des bosquets, l’immaculée blancheur des tentes éparpillées au creux des dunes, Lompoul est et reste ce coin de paradis hors du temps et de sa prise. Et pendant deux jours, l’enchantement était au rendez-vous pour les centaines de festivaliers qui ont répondu à l’appel du Festival du Sahel. 5 ans après la dernière édition, le festival a repris sur les dunes de Lompoul, dans le département de Kébémer. Un renouveau que les prestations scéniques, l’enthousiasme du public et la qualité de la participation sont venus conforter.
La joie des festivaliers, une bonne dizaine d’artistes du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie de Lompoul, entre deux dunes rouges ondulantes, les lumières de la scène sont visibles de loin. Au premier jour du Festival du Sahel, l’affiche est à la dimension de l’événement : Lompoul a renoué avec ces grands moments qui étalent un rendez-vous incontournable des mélomanes. Et sans nul doute, Cheikh Lô, en dépit de l’usure du temps, du poids de l’âge, a contribué à faire de ce moment, un temps inoubliable. Au milieu de nulle part.
Enchanteur, il l’aura été de plus d’une façon. Au terme d’une prestation hautement appréciée, il a annoncé son retour sur le marché en 2023. C’est à sa descente de scène qu’il a annoncé ce nouvel album. Sans en donner le titre, Cheikh Lô a informé qu’il s’agissait d’un opus de 12 à 13, voire 14 titres qui sortiront chez Bmg à Londres. «Un bon album, ça prend du temps et c’est ce que fait Bmg. Ils prennent du temps pour les vinyles, les photos, le publishing», explique Cheikh Lô, qui indique que tout est prêt pour la naissance de ce nouveau bébé.
Pour calmer l’impatience des mélomanes, l’artiste révèle une autre surprise : la sortie d’un single avec Adiouza. Très en verve sur le sujet, bien qu’il s’agisse d’une nouvelle inattendue, même pour Père Ouza, il assure qu’il s’agit d’une chanson d’amour. Guemou mala sera donc une collaboration avec «sa fille».
«C’est ma fille parce que j’ai joué la batterie pour la première fois avec son père en 1978. Adiouza n’était pas née», rappelle le chanteur. Le single aurait dû déjà sortir, mais le dernier opus de Adiouza, fraîchement sorti, a retardé la sortie de ce produit. Sur la scène du festival, c’est un fringuant vieillard qui a assuré sa partition. Au grand plaisir des populations des villages environnants qui ont pris d’assaut le désert pour profiter de ces moments uniques de communion autour de la musique.
Par Moustapha DIAKHATE
DILEMME ENTRE RELANCE ET STABILITE APPAUVRISSANTE
Prix des denrées, inflation et taux d’intérêt - Les prix des denrées dans la théorie économique sont influencés par la disponibilité de la monnaie en circulation dans un pays ou un espace donné.
Dans sa présentation du rapport sur les perspectives économiques en Afrique au Sud Sahara du 27 octobre 2022, le Fonds monétaire international enjoint aux banques centrales des pays de la sous-région dont la Bceao, de relever graduellement les taux d’intérêt pour restreindre le crédit afin de limiter l’effet de la masse monétaire sur le niveau des prix.
Les prix des denrées dans la théorie économique sont influencés par la disponibilité de la monnaie en circulation dans un pays ou un espace donné. La monnaie en circulation, constituée de billets de banque et des pièces de monnaie, est émise par la banque centrale.
La banque centrale -la Bceao pour notre cas- est une institution indépendante, chargée par l’Etat ou les Etats de mettre en œuvre la politique monétaire sans aucune influence, ni de la Banque mondiale ni du Fmi. La banque centrale veille à la stabilité des prix en contrôlant à la fois l’inflation -lorsque les prix augmentent- et la déflation -lorsque les prix baissent. Elle contrôle et supervise les banques secondaires ou commerciales par le moyen du taux d’intérêt, dans l’objectif de stabiliser l’économie et d’éviter un dérapage sur les prix des denrées, etc.
Les banques commerciales ou secondaires sont celles sur lesquelles nous nous tournons lorsque nous devons ouvrir un compte bancaire ou souscrire un prêt, elles empruntent directement de l’argent auprès de la banque centrale, pour à leur tour prêter cet argent aux ménages et entreprises afin de soutenir l’activité économique -investissement et consommation-, donc la croissance de l’outil de production et l’emploi.
Le taux d’intérêt créditeur dans notre pays est passé de 5,13% en mai 2022 à 5,25% à octobre 2022, tandis que le taux débiteur appliqué aux ménages et entreprises est ressorti à 6,36% en juin 2022 contre 6,35% en mai 2022.
La zone franc dont nous faisons partie, a un niveau de taux d’intérêt trop élevé pour une croissance trop souvent faible, de l’ordre de 4% en moyenne par rapport aux pays comme le Ghana et le Nigeria. Une croissance sans substance et richesse au regard du niveau d’inflation.
Et pour cause, le loyer de l’argent dans la zone franc est contreproductif pour l’expansion économique et la création d’emplois. Ce phonème fait basculer des pans entiers de l’activité économique dans l’informel ou le secteur dit non-structuré.
Le financement de l’activité de production et d’investissement des Pme et Pmi souffre des taux d’intérêt élevés que les banques commerciales répercutent aux agents économiques débiteurs. Au Sénégal, le besoin de financement de Pme et Pmi pour éviter une mortalité précoce de ces unités de production souvent faible, s’élève à 700 milliards annuels, soit 11% du Pib. Avec tout l’effort public et privé pour leur financement adéquat, nous n’arrivons pas à mobiliser 70 milliards annuels pour financer ou refinancer l’activité des Pme au Sénégal. La politique de la Banque centrale est complètement déconnectée des réalités économiques.
La transformation de l’économie endogène ne peut être effective tant que notre politique monétaire n’est pas en harmonie avec la situation des Pme et Pmi qui constituent 90% de nos unités de production.
Dans ce contexte, la préconisation par le Fmi de relever graduellement le taux d’intérêt pour contenir l’inflation et l’envolée des prix, alors que nos économies n’arrivent pas à se relancer après le Covid-19 et la guerre Russie-Ukraine, reste problématique.
Faut-il encourager une baisse drastique des taux d’intérêt afin de relancer l’économie ou faut-il, comme le suggère le Fmi, augmenter les taux d’intérêt pour contenir l’inflation sur le prix des denrées ? Le lien n’est pas du tout établi comme dans les économies avancées entre la masse de monnaie en circulation et l’indice des prix, tant nos pays sont trop pauvres, où tout excédent de revenu va directement à la consommation incompressible. La pauvreté monétaire est estimée à 37,8% de la population du pays.
In fine, le Fmi gagnerait à revoir ces inputs qui lui permettent d’apprécier nos économies où persistent secteur informel et pauvreté extrême. Nos économies sont loin des schémas et mécanismes formels et structurés des pays du Nord du globe.
Moustapha DIAKHATE
Expert et Consultant en Infrastructure
Ex-conseiller Primature
SITEU ENVOIE PAPA SOW… A LA RETRAITE
Après leur combat avorté à cause d’une blessure à la tête de Papa Sow, le deuxième, tenu hier à l’Arène nationale, a finalement souri à Siteu de Lansar, qui a pris le meilleur sur l’expérimenté Papa Sow
Après leur combat avorté à cause d’une blessure à la tête de Papa Sow, le deuxième, tenu hier à l’Arène nationale, a finalement souri à Siteu de Lansar, qui a pris le meilleur sur l’expérimenté Papa Sow. Une «chute extraordinaire» qui a suscité beaucoup de commentaires auprès des chroniqueurs de lutte dont Moustapha Guèye.
L’issue est intervenue à la suite d’une longue attente. Sur la première véritable attaque qu’il a initiée, Siteu se retrouve sur ses deux appuis, il parvient à se relever et résiste à son adversaire, avant de saisir sa jambe pour le renverser. Signant ainsi sa 13e victoire.
Lors de la première partie, les deux lutteurs se sont livrés à un duel à distance avec des balancements de bras. Au finish, ils vont écoper de trois avertissements. Il faudra attendre la pause de cinq minutes pour que le lutteur de Lansar trouve enfin la solution.
Avec cette victoire, Siteu relance ainsi sa carrière après sa défaite contre Gouye Gui, en 2018. Pratiquant le Mma, il prouve à travers cette victoire qu’il a de la valeur à revendre et peut désormais revendiquer des adversaires plus cotés. D’ailleurs, les spécialistes de la lutte ne cracheraient pas sur un combat contre Lac 2.
Quant à Papa Sow de Jambaars Wrestling, les choses se compliquent davantage. Après 23 ans de carrière, celui que l’on surnommait le «Puma de Fass» est obligé de descendre d’un cran pour donner la chance aux jeunes espoirs de la lutte qui prétendent intégrer la cour des grands. Depuis sa dernière victoire en 2013 contre Baye Mandione, il enchaîne les contreperformances. C’est le troisième revers, après celui contre Lac 2 en 2015 et Ama Baldé en 2018. Pour ne pas dire qu’il est proche de la retraite.
L’AFRIQUE A LA MEME TEMPERATURE
Qu’est-ce qui va changer avec la Cop 27 ? Probablement pas grand-chose pour l’Afrique qui continue de subir de plein fouet, les changements climatiques comme le montrent les dernières inondations vécues cette année dans la capitale sénégalaise
Qu’est-ce qui va changer avec la Cop 27 ? Probablement pas grand-chose pour l’Afrique qui continue de subir de plein fouet, les changements climatiques comme le montrent les dernières inondations vécues cette année dans la capitale sénégalaise. Selon le Giec, avec l’urbanisation croissante, des villes comme Lagos, Niamey, Kano et Dakar sont particulièrement exposées.
Avec la Cop 27 ouverte hier en Egypte, les pays africains, moins pollueurs et plus exposés aux changements climatiques, vont essayer de faire entendre leur voix : l’Afrique contribue pour 2 à 3% aux émissions mondiales, mais le changement climatique menace d’exposer jusqu’à 118 millions d’Afri¬cains… Le sixième rapport d’évaluation du Giec montre une situation beaucoup plus dramatique à l’échelle sous-régionale : les températures moyennes annuelles et saisonnières de l’Afrique de l’Ouest ont augmenté de 1 à 3°C depuis le milieu des années 1970, les hausses les plus importantes étant enregistrées au Sahara et au Sahel. A 1,5°C, 2°C et 3°C de réchauffement climatique, les températures annuelles mo¬yennes de surface en Afrique de l’Ouest devraient être supérieures à la moyenne mondiale. Alors que le nombre de jours de chaleur potentiellement létale pourrait atteindre 50 à 150 jours par an pour un réchauffement climatique de 1,6°C et 100 à 250 jours par an pour un réchauffement climatique de 2,5°C, avec les augmentations les plus fortes dans les zones côtières. Les enfants nés en 2020 seront, en cas de réchauffement climatique de 1,5°C, exposés à 4 à 6 fois plus de vagues de chaleur au cours de leur vie que ceux nés en 1960. Du côté de la zone tropicale de l’Afrique de l’Ouest, le risque de mortalité lié à la chaleur est de 6 à 9 fois plus élevé que la moyenne des années 1950-2005, à 2°C de réchauffement climatique. «Avec l’urbanisation croissante, des villes comme Lagos, Niamey, Kano et Dakar sont particulièrement exposées», indique le Giec.
Pour les vagues de chaleur marines, il est prévu une augmentation de fréquence, d’intensité, d’étendue spatiale et de durée dans toutes les zones côtières d’Afrique. Pour la pluviométrie, les précipitations devraient diminuer à l’Ouest et augmenter à l’Est, avec une réduction de la durée de la saison des pluies dans l’ouest du Sahel et aussi des épisodes de fortes pluies plus fréquents et plus intenses avec des émissions moyennes à élevées. Ce qui augmentera l’exposition aux inondations.
Ce tableau décrit aussi la situation en cours au Sénégal. Il a connu de terribles inondations à la suite d’une succession de pluies diluviennes poussant l’Etat à déclencher le Plan Orsec. Le coût humain des chan¬gements climatiques est lourd : la destruction des op¬portunités économiques, des biens et des services, des habitations, l’accès à la santé et l’éducation va être entravé. Bien sûr, l’exposition des populations aux catastrophes a une incidence sur l’augmentation de l’extrême pauvreté.
Pour Alioune Ndoye, il y a une situation «injuste au niveau mondial». «Aujourd’¬hui, nous avons des énergies que nous devons commencer à exploiter d’ici 2023. Il y a une demande à freiner l’exploitation des énergies fossiles. C’est là que nous insistons sur la notion de responsabilité commune. Certes nous devons faire des efforts, mais celle-ci doit être différenciée et tenir compte des spécificités des différents pays dont le nôtre», admet le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition économique.
Avec la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale a changé. Plusieurs pays qui devaient renoncer aux très polluantes énergies fossiles dans les prochaines années, ont décidé de continuer à poursuivre l’exploitation en attendant de trouver une alternative au gaz russe. Comme l’Allemagne. Pour un pays comme le Sénégal, c’est le début d’une nouvelle ère avec l’exploitation du gaz et du pétrole en 2023. Il rappelle que «certains pays retournent aux énergies fossiles à grande échelle». Comme «le charbon qui est polluant». «Certains pays, très rigides sur cette question, exploitent presque de façon exagérée, le charbon. Le Sénégal a aujourd’hui un mix énergétique qui est de 30 à 31%», souligne M. Ndoye. Il rappelle que «peu de pays peuvent se targuer d’avoir fait ces efforts».
A Sharm-el-Sheikh, les dirigeants africains devraient rappeler aux grandes puissances, qui sont les plus grandes pollueuses, leurs engagements. «Nous sommes les pays les plus impactés, et durement impactés. Nous sommes moins coupables parce que nous ne polluons pas plus de 3 et 3 et demi%, et les plus fragiles en termes de lutte contre les effets néfastes contre le climat», souligne-t-il. En tant que président de l’Union africaine, Macky Sall «devra parler certes pour défendre les intérêts de son pays, mais surtout il sera la voix de l’Afrique pour défendre les intérêts de l’Afrique, et même les pays les moins avancés tels que les petits Etats industriels».
Macky Sall, avocat des consommateurs de porcs
Lors du conseil national de la consommation samedi au palais, le président de la République a pris fait et cause pour les Sénégalais qui consomment du porc. Énonçant en effet les 11 mesures prises par le gouvernement pour réduire la cherté de la vie, le chef de l'Etat a fait remarquer qu'il n'a pas vu dans ces nouvelles mesures la diminution du prix de la viande de porc. Il pense qu’on doit veiller à ceux qui mangent cette viande. Ce plaidoyer du chef de l'Etat va plaire certainement aux commerçants du marché «Bignona » de Grand Yoff, à quelques semaines des fêtes de Noël.
Le chef de l’Etat à la COP27 à Sharm el Sheikh
Restons avec le chef de l’Etat qui a quitté hierDakar pour prendre part à la COP27 qui se tient à Sharm el Sheikh en Égypte. Cette rencontre internationale porte sur la transition énergétique etle financement de l’adaptation au changement climatique. Dans l’agenda de la Cop27, il est prévu un discours du Président Macky Sall à la cérémonie d’ouverture. Aussi, co-présidera-t-il le panel sur l’investissement dans l’eau avec le Premier ministre grec, un autre panel sur la sécurité de l’eau, avec le Président Français sur l’adaptation au changement climatique en Afrique ainsi qu’avec le Premier ministre du gouvernement espagnol sur l’alliance pour la résilience à la sécheresse. Des entretiens bilatéraux figurent aussi dans l’agenda du chef de l’Etat qui sera de retour à Dakar, le 08 novembre.
Tirs contre Ousmane Sonko à Thiès
Ousmane Sonko a été la cible de tirs venant de Thiès à la suite de son audition dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr. « Jamais la justice n'a été aussi malmenée par un justiciable qui s'arroge la liberté de réécrire le code pénal sénégalais afin d'obtenir un non lieu pratiquement impossible dans ce dossier qui l'oppose, non pas à l'État du Sénégal, mais à la dame Adji Sarr », souligne Assane Mbaye responsable de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès-Ouest et agent administratif à la Lonase. Il souligne que le leader de Pastef devrait présenter des excuses publiques au peuple sénégalais, d’autant plus qu’il est « un acteur décisif et témoin complice d'une dizaine de morts engendrées lors des douloureux événements de mars de 2021». « Comment un breveté de l'ENA peut-il cracher sur ce qui est communément appelé secret de l'instruction ? Comment peutil convoquer une conférence de presse et révéler de façon mensongère son entretien avec le doyen des juges », s’est-il interrogé.
Défèrement de la garde rapprochée de Sonko
L'arrestation des cinq éléments de la garde rapprochée du leader de Pastef jeudi passé à Dakar n'a pas encore connu une évolution. Ils sont toujours détenus à la section de recherches de Saly où ils ont passé le week-end. Cependant, ils ont été auditionnés vendredi passé par les pandores. Et il est fort probable qu'ils soient déférés au parquet ce lundi. Ainsi, le procureur va sceller leur sort. Au regard de la procédure, ils pourraient être placés sous mandat de dépôt. Pour rappel, lors de la dernière journée du Nemekou tour dans le département de Mbour, le cortège du leader de l'opposition avait été attaqué par des jeunes aperistes du village de Thicky. Les éléments de sécurité d’Ousmane Sonko avaient riposté aux jets de pierres des membres du parti au pouvoir. Des blessés sont notés dans les deux camps, mais les victimes du camp de la majorité présidentielle ont déposé une plainte.
Les véritables raisons de l’arrestation de Pape Alé Niang
Le célèbre journaliste Pape Alé Niang est visiblement dans de beaux draps. Arrêté par les éléments de la Sûreté Urbaine sur instruction du procureur de la République, contrairement à ce qui a été dit, il lui est reproché de « jeter le discrédit sur l'armée », de « pousser la troupe à la révolte en démoralisant l'armée », de « divulgation de documents secret défense : plans d'opérations ». Hier, durant toute la journée, plusieurs sources avaient annoncé que l’arrestation de Pape Alé Niang serait liée à ses révélations explosives divulguées ces derniers jours sur l’actualité, notamment l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr,Après son arrestation, le patron du site Dakarmatin a été acheminé dans les locaux du commissariat central.
Abdoul Mbaye quitte le CRD
L’Alliance pour la citoyenneté (Act) met fin à son compagnonnage avec le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD). A travers cet acte, Abdoul Mbaye confirme «son credo en la condition d’une opposition rassemblée pour savoir donner les justes répliques aux excès du régime en place». Selon la Direction exécutive de l’Act, l’unité de l’opposition a permis des victoires significatives lors des élections territoriales de janvier et des Législatives de juillet dernier. Pour eux, les leaders de l’opposition devront donc maintenir et renforcer ces organisations au moment où la Constitution du Sénégal pourrait de nouveau être malmenée au risque de conduire le Sénégal vers un avenir d’affrontements et de violences dans la durée. Toutefois, la direction exécutive de l’Act précise que les relations avec les entités membres du CRD demeurent cordiales et de qualité, comme le sont et le resteront celles avec tout parti ou mouvement soucieux du respect de notre Constitution et d’une véritable alternative politique susceptible d’éviter au Sénégal cet éternel recommencement politicien fait d’oubli de promesses et de solutions aux préoccupations citoyennes, de choix d’une mal gouvernance privilégiant prévarication et népotisme.
Paralysie des structures sanitaires et collectivités territoriales
En mouvement d’humeur depuis quelque temps, l’Asas And «Gueusseum» fait monter la lutte d’un cran. A l’issue de sa réunion d’évaluation de son troisième plan d’actions, la grande coalition And Gueusseum-Intersyndicale des agents des collectivités territoriales se radicalise. Elle décrète un mot d’ordre de grève de 96 heures à partir de mardi 08 novembre avec respect des urgences et du service minimum. Ils maintiennent la poursuite du boycott des supervisions, des sessions de formation, des réunions de coordination et de staff et de la rétention des informations sanitaires et sociales. Mballo Dia Thiam et compagnie réclament l’application intégrale des accords sur les augmentations de salaire à tous les ayants droit. Ils soutiennent aussi leurs camarades en lutte surtout àOurossogui, Talibou Dabo et Mbour (Polymed).
Saisie de 6 cartons grand modèle de médicaments
Les forces de défense et de sécurité ont mis hors d’état de nuire deux trafiquants internationaux de faux médicaments. Une patrouille mixte de la police, de la gendarmerie et des armées sur la piste reliant la RD 509 au village de Ségou (Kédougou) a permis la saisie de 6 cartons grand modèle de divers médicaments samedi vers 6h du matin. Les médicaments sont destinés à des pharmacies en République de Guinée. Les deux convoyeurs sont arrêtés et mis à la disposition des pandores de la brigade de Kédougou. L’enquête suit son cours.
Mansour Faye porté à la tête de l’Act/Saint-Louis
Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a été désigné par ses pairs pour présider aux destinées de l’association des collectivités territoriales du département de Saint-Louis (Act/Sl) lors de l’assemblée générale constitutive. Pour M. Faye, cette organisation constitue une opportunité majeure pour le développement économique du département. Il s’agit d’une belle initiative, dit-il, qui va permettre de développer les voies de l’émergence du département qui regorge de potentialités énormes. A l’en croire, l’avantage du département, c’est qu’il n’est constitué que de six collectivités territoriales.
Coups de feu à côté du domicile du chef de l'État à Mermoz
Une bande de malfaiteurs a agressé un des employés au domicile du président de la République sis à Mermoz, dans la nuit du vendredi au samedi vers 5 heures du matin. Selon une source de Dakaractu, ls agresseurs ont fait usage d'armes à feu pour intimider leurs cibles et les tenir en respect. D’après certaines indiscrétions, la bande ignorait sans doute la particularité du lieu où elle opérait. Informée de l’agression, la gendarmerie a très vite réagi en appréhendant sur les lieux des individus dont quelques membres de la bande. Ces derniers ont été nuitamment conduits à la section de recherches de Colobane qui s'occupe de l'enquête.
Une camerawoman de «Buur News» brutalisée par la police
Les reporters souffrent le martyr lors de la couverture de manifestations interdites. Pour preuve, le Synpics dénonce une nouvelle agression contre la presse, le samedi 5 novembre à Dakar, lors d’une manifestation non autorisée du Collectif pour la Libération des Détenus Politiques (Colidep). La reporter de «Buur News», Fatou Dione, a été violentée par les forces de l’ordre alors qu’elle couvrait le sit-in. Le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics condamne cette nouvelle attaque à l’encontre des hommes de médias. D’autant que cette agression barbare provient de policiers qui doivent à tout prix faire le distingo entre les journalistes et les personnes qui viennent pour d’autres motifs dans ce genre de manifestations, se désole le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé. Il invite les autorités policières etle ministre de l’Intérieur en personne à agir pour que journalistes et forces de l’ordre puissent avoir les meilleurs rapports possibles dans les théâtres d’opération du genre.
Arrestation des 17 membres de Colidep
Restons au sit-in du Collectif pour la Libération des Détenus Politiques (Colidep) à la Place de l’Indépendance pour signaler que la police a interpellé plus d’une dizaine de manifestants. Le collectif condamne vigoureusement «l’excès de gèle des forces de défense traduit par la brutalisation de la journaliste Feuz de Buur News ». Non sans exiger la libération de ses membres au nombre de 17.
Fatick : un accident fait deux morts sur la Rn1
Deux jeunes du village de Ndiongolor dans la commune de Diouroup (Fatick, centre ouest) ont perdu la vie dans un accident survenu dans la nuit de samedi à dimanche sur la route nationale numéro 1, a appris l’APS de source sécuritaire. «Les deux jeunes étaient à moto en direction du village de Ndiongolor. Ils ont percuté un camion en panne stationné sur la route à hauteur du village de Bismilah. Ils sont décédés sur le coup », a expliqué le commandant de la 32e compagnie de secours du Groupement des sapeurs-pompiers, Mbagnick Ndiaye. Selon la même source, «les corps sans vie ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Fatick ».