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24 août 2025
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DR EL HADJI OMAR DIOP LIVRE SON DIAGNOSTIC
Invité de l’émission Objection du dimanche 8 janvier 2022, Dr El Hadji Omar Diop, est revenu sur les causes liées à l’instabilité notée dans le parlement sénégalais au lendemain des élections législatives du 31 juillet 2022
Invité de l’émission Objection du dimanche 8 janvier 2022, Dr El Hadji, Omar Diop, enseignant chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est revenu sur les causes liées à l’instabilité notée dans le parlement sénégalais au lendemain des élections législatives du 31 juillet 2022.
«La question, que je me posais, c’était au lendemain des élections législatives. Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, l’opposition et la majorité étaient pratiquement au coude à coude à la sortie de ces élections. Cela veut dire que le mode de fonctionnement que nous avions dans le parlement devait radicalement changer. L’ancienne majorité qui est resté majoritaire, la coalition BBY, devrait apprendre non seulement à dialoguer mais également à négocier sur certains dossiers essentiels », a rappelé dans l’émission Objection de ce dimanche 8 janvier, Dr El Hadji Oumar Diop.
Or, selon l’enseignant chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Ucad, « quand on est majoritaire, on a une majorité écrasante, on impose sa loi, à partir du moment où on est dans une logique de majorité relative, le mode de fonctionnement ne devrait pas être la même. Deuxièmement sociologiquement, quand on analyse les députés, on se rend compte que plus 80% de la représentation parlementaire, aujourd’hui, n’avaient pas d’expérience parlementaire, n’avaient pas d’expérience institutionnelle et cela peut jouer dans les rapports entre la majorité et l’opposition au sein du parlement ».
Et de poursuivre : « Cela veut dire que ceux qui ont une expérience institutionnelle, une expérience parlementaire ont l’habitude de négocier ou de poser le problème, mais c’est d’une autre manière. Mais ceux qui n’ont pas cette habitude là, lorsqu’ils sont écrasés ou heurtés au sein du parlement, ils peuvent en venir aux mains », a-t-il relevé. Donc, à en croire Dr Diop « ces affrontements, ces insultes, une dame qui a été battue à l’Assemblée nationale, tout ça peut se ranger dans cette forme d’inexpérience eu égard au processus de renouvellement de la classe politique que nous sommes en train d’assister ».
LA MAJORITÉ À L’HEURE DU RENIEMENT
Ismaïla Madior Fall, Mame Mbaye Niang, Abdou Mbow... Des proches du chef de l'État, autrefois fervents défenseurs du principe de deux mandats présidentiels, opèrent aujourd'hui un virage à 360° sur la question
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2024, le régime en place fait face à une tempête de revirement. En effet, après avoir été de fervents défenseurs du principe de deux mandats pour l’actuel chef de l’Etat, des responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et certains de leurs alliés de Benno Bokk Yakaar ont opéré un véritable virage à 360°
Le leader du mouvement Gueum Sa bopp Bougane Guèye Dany a-t-il raison en invoquant la possibilité de traduire devant la Haute cour de justice pour haute trahison certaines autorités du régime en place sur la question du troisième mandat ? Cette question mérite bien d’être posée. Pour cause, après avoir été en première ligne dans la lutte contre la 3e candidature du président Abdoulaye Wade, des responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et certains de leurs alliés de Benno Bokk Yakaar ont opéré un véritable retournement de veste. Nonobstant leur position ferme en 2016 sur cette question de troisième candidature qu’ils accusaient l’opposition à l’époque d’avoir agitée pour faire triompher le non lors du référendum, force est de constater que ces partisans de l’actuel chef de l’Etat ont ravalé leur vomi. Il s’agit entre autres, des ministres Mame Mbaye Niang, Mbaye Ndiaye, Cheikh Kanté, Aliou Sow, Ismaïla Madior Fall et l’honorable député Abdou Mbow pour ne citer que ceux-là puisque la liste est loin d’être exhaustive.
De fervents défenseurs du principe de deux mandats pour le président Sall entre le référendum de 2016 et la présidentielle de 2019, ces personnalités ont changé de discours et de position depuis la réélection de leur mentor en se transformant en promoteurs de cette troisième candidature. Sur le terrain, ils multiplient de plus en plus des actions politico-médiatiques sous le regard complice du président Sall qui avait pourtant juré après la présidentielle de 2019, d’avoir entamé son deuxième et dernier mandat.
Pour rappel, s’exprimant sur cette question de 3e candidature lors d’une visite de proximité à Thiaroye et Diamaguène en mars 2016, Mame Mbaye Niang alors ministre de la Jeunesse avait accusé les opposants de « jouer au plus fin en annonçant que Macky Sall veut briguer un troisième mandat ». Sous ce rapport, il avait ainsi non seulement soutenu que « le président Macky Sall n’est même pas ce genre de personne » à revenir sur sa parole. Mais aussi que ce dernier « ne pourra jamais compter sur son soutien lorsqu’il s’agira de briguer un troisième mandat».
Outre le ministre Mame Mbaye Niang, nous pouvons également citer le ministre d’Etat et Directeur des structures de l’APR, Mbaye Ndiaye. Ce dernier, après avoir été au premier plan dans la campagne de forte médiatisation de la réduction du septennat en quinquennat entre 2012 et 2016, Mbaye Ndiaye a surpris plus d’un Sénégalais en déclarant sur le plateau de l’émission « jakarlo » de la Tfm, que le président Macky Sall exerçait son premier mandat, après sa réélection en février 2019. Mais quelques jours après cette sortie malheureuse, il est revenu pour présenter ses «excuses auprès des Sénégalais qui ont mal compris ce que j’ai dit. Je n’ai pas parlé de 3ème mandat, j’interprétais l’article qui parlait des mandats mais je ne suis pas pour le troisième mandat ».
Le revirement le plus spectaculaire sur cette question de mandat au-delà de celui du président Macky Sall sur cette question de 3e candidature est certainement celui de l’actuel ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Éminent professeur de droit constitutionnel qui avait invalidé la candidature de Wade sous le prétexte que la parole du président de la République a une valeur juridique, Ismaïla Madior Fall s’était fait remarquer quand il a traité Amadou Moctar Mbow et les membres de la Cnri (Commission nationale de réforme des institutions) de tous les noms pour dit-il avoir outrepassé leurs prérogatives.
Mis à la baguette par l’actuel chef de l’Etat qui n’avait pas apprécié le projet de Constitution qu’avait préparé le doyen Amadou Moctar Mbow et les membres de la CNRI pour préparer les points de reformes constitutionnelles à adopter lors du référendum, Ismaïla Madior Fall vantant son projet de réforme a toujours soutenu que Macky Sall ne peut se représenter en 2024 pour un troisième mandat en insistant sur le fait que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ». Seulement, aujourd’hui, c’est le même, Ismaïla Madior Fall qui descend sur le terrain pour mobiliser ses partisans en perspective d’un second quinquennat du président Macky Sall.
L’OMBRE DU FMI PLANE SUR LA HAUSSE DES PRIX DE L'ÉNERGIE, SELON DEMBA MOUSSA DEMBELE
Derrière la hausse des prix de l’électricité et du carburant décidée par le gouvernement se profile «l’ombre du Fonds monétaire international (Fmi)», croit savoir l’économiste Demba Moussa Dembélé
Réagissant aux dernières mesures de hausse des prix de l’énergie, l’économiste Demba Moussa Dembélé soutient que « la décision d’augmenter les prix de l’électricité et du carburant va affecter davantage les couches pauvres que les riches». Pis encore, il dit n’être pas sûr que les 258,2 milliards soutirés des fortunés seront alloués aux couches pauvres.
Derrière la hausse des prix de l’électricité et du carburant décidée par le gouvernement se profile «l’ombre du Fonds monétaire international (Fmi)», croit savoir l’économiste Demba Moussa Dembélé.
En effet, tient-il à relever : « On se rappelle la mission de cette institution dans notre pays du 29 septembre au 6 octobre 2022, dirigée par M. Edward Gemayel, dont le but était de faire le point sur « les progrès dans les réformes soutenues par l’Instrument de coordination des politiques économiques, l’Accord de confirmation et la Facilité de crédit de confirmation. » La mission avait noté que malgré « la bonne performance des recettes, la forte augmentation des subventions à l’énergie avait réduit les marges de manœuvre budgétaires », explique-t-il.
Elle (la mission) préconisait donc des objectifs plus élevés en matière de mobilisation des recettes et des engagements forts pour supprimer progressivement les subventions à l’énergie. Pour atteindre ces objectifs, la mission exhortait le gouvernement du Sénégal « à éliminer les exonérations fiscales onéreuses, à rationaliser les dépenses non prioritaires et à prendre les mesures nécessaires pour réduire les subventions à l’énergie, tout en protégeant les plus vulnérables par des mesures ciblées ».
TAXER LES «RICHES» POUR DONNER AUX «PAUVRES»?
« Cela signifie taxer les couches les plus riches pour utiliser une partie des ressources au profit des couches les plus pauvres. C’est une politique préconisée par le Fmi qui pense que la plupart des propriétaires de voitures font partie de la catégorie des « riches » qui profitent plus de la subvention généralisée des produits énergétiques », explique-t-il.
Et de poursuivre en faisant savoir que « C’est une idée très simpliste qui illustre une fois de plus la méconnaissance des réalités des pays africains par cette institution. Le problème est que la décision d’augmenter les prix de l’électricité et du carburant va affecter davantage les couches pauvres que les « riches ».
En effet, selon lui, les prix de transport public vont augmenter, tant pour le transport de personnes que celui de marchandises. De même que les prix des produits et services dont la production dépend de l’électricité.
Par ailleurs, ce n’est pas sûr que tout l’argent récupéré par la hausse des prix (258,2 milliards) sera alloué aux couches pauvres. Ce qui fait que celles-ci risquent de voir la dégradation de leur pouvoir d’achat. Une contradiction avec « l’année sociale » promise par Macky Sall !
VIABILITE BUDGETAIRE ET CELLE DE LA DETTE PUBLIQUE
En réalité, le vrai objectif de cet ajustement des subventions, selon l’économiste, est la réduction des dépenses publiques dans le but de réduire le déficit budgétaire et le niveau de la dette publique. En effet, dans le communiqué du Fmi, on lit encore qu’ « Il sera essentiel de poursuivre les efforts de mobilisation des recettes, de rationaliser et de mieux cibler les subventions pour reconstituer les réserves budgétaires épuisées et placer la dette publique sur une trajectoire descendante... Bien que le projet de budget pour 2023 prévoie une réduction du déficit budgétaire, les efforts d’assainissement sont insuffisants compte tenu des contraintes fortes de financement et de la vulnérabilité croissante de la dette publique.»
Ces passages indiquent clairement, selon Dembélé, les priorités du Fmi : réduire le déficit budgétaire et le niveau de la dette publique. « On sait que depuis l’apparition de la pandémie en 2020, le Sénégal et les autres pays membres de l’Uemoa ont suspendu les critères de convergence macroéconomique, comme le ciblage du déficit budgétaire et le plafonnement de la dette publique. Le Fmi veut que le Sénégal renoue avec ces politiques, ce qui impliquera une forte réduction des dépenses publiques. Cela signifie que d’autres hausses risquent de suivre, car le Fmi va continuer de mettre la pression sur le gouvernement pour faire appliquer toutes ses recommandations ». Surtout que ramener le déficit budgétaire de son niveau de 6,2% en 2022 à la norme Uemoa de 2-3% du produit intérieur brut (Pib) exigera d’importants efforts de réduction des dépenses publiques. D’ailleurs, dans son message du 31 décembre, tient-il à rappeler, le président de la République avait déjà annoncé son acceptation de cette recommandation en ces termes : « les mesures de subventions concernant le carburant et l’électricité seront cependant ajustées et mieux ciblées en faveur des couches sociales les plus nécessiteuses. »
LA CRSE APPROUVE LA NOUVELLE GRILLE TARIFAIRE DE LA SENELEC
L’opérateur historique Senelec a soumis une décision d’approbation de la grille tarifaire à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) le 30 décembre 2022
L’opérateur historique Senelec a soumis une décision d’approbation de la grille tarifaire à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) le 30 décembre 2022. La Crse qui a, de son côté, approuvé cette nouvelle grille tarifaire a fait face à la presse hier, lundi 9 janvier, pour apporter des éclaircissements à l’opinion nationale.
La Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) a approuvé la nouvelle grille tarifaire applicable par Senelec. Ainsi, le président de la commission Ibrahima Amadou Sarr a fait face à la presse hier, lundi 9 janvier, pour apporter des explications sur les tenants et aboutissants de ces nouveaux tarifs de Senelec. «Le gouvernement lors des indexations intervenues au cours de la période tarifaire 2020-2022 a régulièrement demandé à la commission de maintenir les tarifs en vigueur et a pris la décision de compenser l’intégralité des manques à gagner de Senelec.
Ainsi, les compensations de Senelec se sont établies à 62 milliards 700 millions francs en 2020, 153 milliards 700 millions en 2021 et 236 milliards 400 en 2022, soit un montant total de 454 milliards 700 millions sur la période tarifaire 2020- 2022 », explique-t-il. Selon lui, pour l’année 2023, le gouvernement a décidé de réduire pour environ 100 milliards le montant de la compensation tarifaire à verser à Senelec.
Ainsi, informe-t-il, le ministre du Pétrole et des énergies a notifié à la commission la décision du gouvernement de procéder à un ajustement des tarifs à compter du 1er janvier 2023 en préservant la première tranche des clients à usage domestique petite puissance alimentés en basse tension . « Dans ce cadre, Senelec a soumis à la commission pour approbation un projet de grille tarifaire applicable à compter du 1er janvier 2023 ainsi qu’une note d’impact sur les clients. La grille tarifaire consacre une hausse moyenne de 16,2% pour la basse tension, 19,45% pour la moyenne tension, 16, 91% pour la haute tension. La commission dans le cadre de l’approbation de la nouvelle grille tarifaire, s’est assurée qu’avec l’ajustement des tarifs, les recettes de Senelec n’excèdent pas son revenu maximum autorisé et permet également l’atteinte des objectifs de réduction de 100 milliards de la subvention décidée par le gouvernement », soutient-il.
LA NOUVELLE GRILLE TARIFAIRE PRESERVE 48% DE LA CLIENTELE TOTALE DE SENELEC
Selon M Sarr, après examen, la commission note qu’en 2022 pour un revenu maximum autorisé aux conditions économiques du 1er octobre 2022 de 746 milliards 737 millions, les recettes de Senelec au titre des marges d’énergie électrique issues de l’application de la nouvelle grille s’établissent à 596,286 milliards.
Pour l’année 2023, poursuit-il, pour un revenu maximum autorisé estimé à 871 milliards, les recettes de Senelec issues des ventes d’énergies électriques avec l’application de la nouvelle grille s’établissent à 696, 386 milliards. « Il ressort des résultats obtenus que dans tous les cas de figure, la nouvelles grille tarifaire soumise par Senelec n’engendre pas un niveau de recettes supérieures à son revenu maximum autorisé en 2022 et en 2023. Il a été également relevé qu’avec les tarifs actuellement en vigueur pour les ventes estimées de 2023 de 5372 Giga watt par heure , les recettes de Senelec s’établissent à 596 milliards 645 millions, soit une hausse de 99 milliards 741 millions par rapport aux recettes de 696 milliards 386 millions issues de la nouvelle grille tarifaire », relève le président de la Crse.
Ainsi, il précise que l’ajustement permet donc d’atteindre l’objectif de réduction de 100 milliards de la compensation au titre de l’année 2023. Aussi, signale-t-il, la nouvelle grille tarifaire telle que soumise par Senelec préserve la première tranche des usagers domestiques petite puissance qui sont au nombre de 2 millions 159 mille 146 abonnés et représente 48% de la clientèle totale de Senelec.
KEEMTAAN GI- BIS REPETITA !!!
Un conseil interministériel sur la sécurité routière. Un de plus pour nous plonger encore dans d’interminables palabres ! Le Sénégal est assurément le pays au monde où l’on se perd le plus en parlotes à travers des séminaires, des ateliers, des colloques. Ce pendant que les Burkinabés, pour ne citer qu’eux, ont tourné le dos à ces foras. Plutôt que de se perdre en discussions oiseuses sur le sexe des anges, ils préfèrent envoyer leurs cadres se procurer les fruits de nos studieuses et sérieuses réflexions et les appliquer immédiatement tout en faisant l’économie du coût d’organisation de séminaires et autres colloques. Si ces rencontres coûteuses pouvaient développer un pays, nul doute que le Sénégal serait une grande puissance économique, tellement nos cadres excellent en cette matière. Des cadres champions dans le domaine des palabres mais subitement aux abonnés absents quand il s’agit d’appliquer les recommandations de ces rencontres qui s’entassent dans de poussiéreux tiroirs de l’administration. Ce qui ne nous empêche pas de revenir sur des sujets déjà évoqués par nos si sérieux experts qui se perdent en redondances à l’instar du conseil interministériel d’hier qui n’a été qu’une répétition d’une rencontre du même genre et sur le même sujet présidée par l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dionne. C’était en 2017. Amusez-vous après à feuilleter le rapport issu de ce très sérieux conseil interministériel, vous y trouverez les mêmes formules creuses que celles utilisées en 2017. Car le diagnostic est connu : Les vrais problèmes de ce charmant pays résident dans l’indiscipline qui règne jusqu’au sommet de l’Etat en plus d’une administration extrêmement corrompue. La vraie rupture, ce n’est assurément pas avec ce régime aux casseroles plus bruyantes que le concert de l’opposition dont des crétins disent qu’il est à l’origine de ces accidents. Avec un niveau de réflexion aussi terre à terre émis par des prétendus intellectuels, dont une députée, pas étonnant que nos routes continuent à tuer! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AMADOU BA L’ALCOOL ET LA DROGUE, DES FACTEURS DE RISQUE QUI AGGRAVENT LES ACCIDENTS Lors de son discours introductif du conseil interministériel tenu hier à Diamniadio, le Premier ministre Amadou Ba a indiqué qu’il faut prévenir et réprimer davantage les comportements individuels irresponsables afin de limiter les accidents de la route. ‘’Chaque année, on l’a dit, mais il faut le répéter, plus de 700 personnes sont tuées sur nos routes et cela fait des accidents de la circulation la première cause de mort dans notre pays. Donc, les autorités publiques doivent prévenir et réprimer les comportements individuels irresponsables ‘’, a dit Amadou Bâ. Il estime que l’excès de vitesse, l’alcool et les drogues au volant sont des facteurs majeurs de risque qui aggravent les accidents qui ne sont pas tolérables. Selon lui, une évolution des comportements est indispensable. ‘’Cela suppose une formation et même une éducation dès le plus jeune âge. Elle passe aussi par la mise en place d’une politique de contrôle et de sanction efficace, garantissant le respect de règles clairement définies. Prévention et sanction seront donc deux volets totalement complémentaires de l’action gouvernementale’’, a indiqué le Premier ministre. Amadou Bâ, entouré de ses ministres, a souligné qu’il faut des mesures efficaces de rupture. C’est-à-dire qui modifient en profondeur le comportement des conducteurs et des usagers de la route. Selon lui le gouvernement, conformément à la volonté du président de la République, va donc continuer à veiller au bon état des routes, et avec les transporteurs, continuer à améliorer la qualité des véhicules. Pour ce faire, ‘’il va concentrer ses efforts et agir avec détermination sur le facteur comportemental pour réussir à diminuer significativement le nombre d’accidents sur les routes’’, a ajouté Amadou Ba. A l’en croire, si les autorités veulent atteindre l’objectif de la décennie mondiale d’actions des Nations Unies de réduire de 50 % les décès et blessés graves liés aux accidents de la route sur la période 2021-2030, aucun acteur, aucun potentiel ne doit être laissé de côté.
ACCIDENT DE SIKILO 34 CORPS SUR 39 IDENTIFIÉS
Sur les 39 personnes décédées dans l’accident de la circulation à hauteur du village de Sikilo, 34 corps ont été identifiés par leurs proches. Telle était la situation hier à 19 heures 30 minutes. À cet effet, le parquet de Kaolack avait facilité les procédures en mettant à la disposition des familles les autorisations d’inhumation nécessaires. À noter que l’enquête se poursuit sur la vérification des documents de mise en circulation des véhicules impliqués... En outre, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a rassuré sur la prise en charge des cent (100) blessés du drame intervenu ce 8 janvier. Prenant part, hier après-midi, au conseil interministériel, elle a fait état de l’amélioration de l’état de santé des rescapés et du suivi dont ils bénéficient depuis le démarrage des secours. Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, qui revenait de Kaffrine, où elle se trouvait depuis dimanche, a également magnifié l’implication de tous les acteurs sanitaires avec un renforcement de l’effectif au district sanitaire de Kaffrine et de la région du Sine Saloum.
ACCIDENT DE SIKILO SERIGNE MOUNTAKHA OFFRE 40 MILLIONS DE FRS AUX VICTIMES
Comme il a pris l’habitude de le faire lorsque la Nation est confrontée à des épreuves, le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a encore décidé d’apporter sa contribution. Il a décidé hier d’offrir la somme de 40 millions de frs aux blessés et aux familles des victimes de l’accident de Sikilo. Ce geste constitue le deuxième acte posé par le guide religieux mouride. En effet quelques heures après avoir été informé de l’accident tragique, il a sorti un ndigël adressé aux populations de Touba à envahir mosquées et daara ce lundi pour y organiser des récitals de Coran. C’est ainsi que la cité de Touba a effectué des récitals de coran pour la mémoire des 39 personnes décédés dans l’accident de Sikilo. Cette dévotion religieuse a été recommandée par le khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké. Tous les daaras et mosquées de la cité de Touba ont exécuté à la lettre cette forte recommandation du guide mouride. Par la voix de Serigne Modou Khabane Mbacké, assis aux côtés de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, Serigne Mountakha Mbacké avait aussi demandé ce dimanche aux Sénégalais de s’en remettre à Dieu, Seul Maître des décisions. « C’est un drame quis’est abattu sur le Sénégal. Que tout le monde sache que ceci relève de la volonté divine. C’est Lui qui en a décidé ainsi. Nous Lui demandons de faire descendre Sa miséricorde sur les défunts et de porter assistance aux blessés. Nous recommandons aux populations aussi un récital de Coran et donnons instruction à la Rabita de s’y atteler et de veiller à ce que cela soit organisé dans les mosquées et écoles coraniques. » avait ordonné Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Le patriarche avait poursuivi son discours s’adressant aux chauffeurs. « J’appelle aussi à un meilleur respect du code de la route. Bien tenir le volant, respecter les priorités et circuler doucement. C’est à ce seul prix que l’on arrive à maîtriser les véhicules. Nous ne pouvons pas nous séparer des voitures. Par conséquent, roulons prudemment... » Serigne Mountakha avait bouclé son discours en présentant ses condoléances aux familles éplorées d’autant que beaucoup parmi les victimes de cette tragédie sont des jeunes...
ACCIDENT DE SIKILO LES CONDOLÉANCES DE DR ALIOUNE DIOP
Le président du conseil d’orientation du Fonds de développement des transports terrestres, Dr Alioune Diop, s’est joint à la série de présentations de condoléances aux familles des victimes de l’accident de Sikilo. « C’est une grande épreuve que traverse le peuple sénégalais. Nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et surtout nous partageons le deuil avec leurs familles respectives, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. C’est une tragédie. Nous rendons grâce à Allah en tant que croyants » a indiqué dans un post le responsable politique de l’APR de Mbao. Dr Alioune Diop estime néanmoins que le conseil interministériel présidé par le Premier ministre Amadou Ba pourrait véritablement être le début de l’assainissement des transports au Sénégal où il a déploré le règne d’une certaine anarchie.
ACCIDENT DE SIKILO DR CHEIKH KANTÉ ANNULE LA MOBILISATION APR À KEUR MASSAR
Républicain jusqu’aux ongles, le Dr Cheikh Kanté n’a pas voulu ce dimanche tenir la mobilisation politique prévue à Keur Massar pour le début de la vente des cartes de l’APR. Suite au tragique accident de Sikilo et surtout au deuil national de 3 jours décrété parle chef de l’Etat, Dr Cheikh Kanté a tout simplement décidé de surseoir à cette grande mobilisation politique de l’APR à Keur Massar. Désigné superviseur de la vente des cartes APR dans le département de Keur Massar parle président du parti Macky Sall, le ministre en charge du PSE voulait ce dimanche lancer le processus. Hélas. Après le drame, il ne s’est pas seulement contenté d’envoyer un message aux Apéristes de Keur Massar pour les informer de l’annulation de l’événement. Il a tenu à se déplacer accompagné de responsables apéristes comme l’ancien ministre et ancien DGde la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé, pour aller rencontrer les populations de Keur Massar qui avaient fini de réussir une très grande mobilisation avec une ferveur politique soutenue. A Keur Massar, Dr Cheikh Kanté a appelé à l’unité des responsables des 6 collectivités locales du département. « Keur Massar a déjà fait son choix de faire de Macky Sall son candidat pour 2024.Vous devez mettre l’accent sur l’unité et surtout vendre les cartes pour faire de Macky Sall notre candidat en 2024. Le défi pour Keur Massar, c’est de vendre 51.000 cartes. Votre potentiel dépasse cela et tout responsable qui s’engage recevra des cartes à vendre. Il ne sera pas question de donner à un seul responsable les cartes à vendre. Je félicite les jeunes et les femmes, défendez votre candidat parce que ce que Macky Sall a fait dans ce pays, aucun président ne l’a fait » a soutenu le ministre Dr Cheikh Kanté en verve. A sa suite, Bibi Baldé a lu la circulaire de vente des cartes. Le ministre en charge du PSE a écourté la séance en expliquant que le processus de vente des cartes sera reprogrammé un autre jour à cause des événements de Sikilo.
METTRE DE L’ORDRE POUR ÉVITER LA DÉCADENCE D’UN SECTEUR
Dans un communiqué, les Forces nouvelles Dimbali Sa Rew (FNDR) adressent au peuple sénégalais, au président de la République, aux familles éplorées leurs condoléances à la suite du tragique accident sur la route nationale 1, à hauteur de Sikilo, dans le département de Kaffrine qui a occasionné officiellement 39 morts et 100 blessés. Les partisans de l’ancien ministre libéral de l’Economie maritime, Khouraichi Thiam, manifestent également leur compassion aux blessés tout en leur souhaitant un prompt rétablissement et soulignent que «cette catastrophe révèle d’une partle non-respect de la réglementation devant assurer la sécurité des voyageurs et d’autre part la faiblesse des autorités chargées de l’application de ladite réglementation». De tels manquements, selon les FNDR, aboutissent fatalement à ce qui nous arrive aujourd’hui. Par conséquent, Khouraichi Thiam et ses camarades recommandent au gouvernement de mettre de l’ordre dans ce secteur pour éviter sa décadence.
PRISON DE KAOLACK LE GESTE DE BIENFAISANCE DE JOKOO SÉNÉGAL/DEUTSCHLAND
A Kaolack, les détenus de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) ont vécu des moments de ferveur et de forte communion ce samedi 07 janvier grâce à l’association Jokoo Sénégal/Deutschland conduite par notre compatriote Guédel Mbodji. L’association, en partenariat avec la direction de la MAC, a organisé une finale d’un tournoi de football entre détenus dans le cadre du programme de préparation à la réinsertion sociale des prisonniers. JOKOO a offert des équipements sportifs et des produits et matériels médicaux comprenant entre autres deux jeux complets de maillots, deux ballons, des flacons d’éthanol (alcogel), une paire de béquilles et divers produits de soins médicaux. En décembre dernier, Jokoo s’était illustrée aussi au niveau du secteur de l’éducation à Kaolack. Après Dakar, la Fondation Caritas Osnabruck, en collaboration avec l’association JOKOO Sénégal / Deutschland, avait offert un joli cadeau de Noël aux enfants parrainés de Kaolack, Mbour et Tataguine qui avaient reçu des kits scolaires et une enveloppe financière. M. Alioune Marone, manager général de JOKOO, était revenu sur les différentes réalisations et avait exhorté les parents à faire preuve de plus de responsabilité et d’engagement. Quant à Mamadou Diouf de Tataguine, il a rassuré le coordonnateur national, M. Guédel Mbodj, de l’utilisation adéquate de ce soutien. Au total, 210 enfants ont été pris en charge par ce programme de soutien scolaire.