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24 mai 2025
LE SENEGAL LANCE UN PROJET DE GAZODUC DE 400 KM
Le Sénégal poursuit résolument son objectif de renforcer sa souveraineté énergétique à travers un projet ambitieux de transport de gaz naturel par canalisation sur une distance de 400 km.
Le Sénégal poursuit résolument son objectif de renforcer sa souveraineté énergétique à travers un projet ambitieux de transport de gaz naturel par canalisation sur une distance de 400 km. D’un coût global estimé à 650 milliards de francs CFA, soit environ un milliard d’euros, cette initiative stratégique a été détaillée par Pape Momar Lô, directeur général du Réseau gazier du Sénégal (RGS).
Lors d’une conférence de presse qui a suivi la signature d’un protocole d’accord entre APIX SA et le Réseau gazier du Sénégal, M. Lô a précisé que le premier segment du projet, actuellement en phase de passation de marchés, nécessitera un investissement d’environ 200 milliards de FCFA. Les travaux des autres segments débuteront dès 2025.
Bakary Séga Bathily, directeur général d’APIX, a souligné l’importance de ce partenariat pour garantir une gestion efficace des emprises nécessaires à la construction du gazoduc. Ce protocole d’accord marque un objectif commun : surmonter les défis liés à l’expropriation et à la gestion foncière, tout en prenant en compte le respect des communautés locales affectées.
Le projet de réseau gazier s’inscrit dans une vision globale de développement, visant à améliorer l’accès à une énergie fiable et abordable pour les populations sénégalaises. En remplaçant le fuel et le charbon par du gaz naturel dans les centrales électriques, cette initiative permettra de réduire les coûts énergétiques et de diminuer les émissions de CO₂, avec une prévision de baisse de 30 millions de tonnes d’ici 2050.
« Ce projet marque une étape déterminante dans la transition énergétique du Sénégal », a affirmé Pape Momar Lô. « Il incarne notre engagement collectif à bâtir un avenir meilleur pour nos citoyens et à positionner notre pays parmi les nations les plus innovantes et audacieuses. »
Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a également souligné les défis sociaux posés par ce projet, en particulier la réinstallation des familles affectées. Il a appelé APIX à tenir compte des réalités culturelles et des structures familiales sénégalaises lors de la mise en place des plans de relogement. « Déplacer une concession ancienne, construite depuis des décennies pour une famille élargie, pour la remplacer par une seule maison, pourrait poser de sérieux problèmes », a averti M. Sow, tout en encourageant les populations à s’approprier ce projet national.
Ce projet de transport de gaz naturel représente un tournant majeur dans la quête du Sénégal pour son indépendance énergétique. En réduisant la dépendance aux énergies fossiles importées, il stimulera non seulement l’économie nationale, mais contribuera également à la lutte contre le changement climatique.
Avec son budget colossal et son impact stratégique, ce projet ambitionne de positionner le Sénégal sur la voie de l’innovation énergétique, tout en relevant les défis sociaux et environnementaux liés à sa mise en œuvre.
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AFFLUX MASSIF DE CANDIDATS À DAKAR POUR LE RECRUTEMENT D’OUVRIERS AGRICOLES EN ESPAGNE
Des centaines de jeunes ont afflué, ce lundi 27 janvier, vers les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) à Dakar pour soumettre leur candidature au programme de migration circulaire Espagne-Sénégal, qui prend fin le 29 janvier à 18h
Cheikh Tidiane NDIAYE et Djamil THIAM |
Publication 28/01/2025
Des centaines de jeunes ont afflué, ce lundi 27 janvier, vers les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) à Dakar pour soumettre leur candidature au programme de migration circulaire Espagne-Sénégal, qui prend fin le 29 janvier à 18h.
Ce processus, annoncé le 23 janvier par Amadou Cherif Diouf, secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, vise les Sénégalais âgés de 25 à 55 ans pour des contrats de trois mois renouvelables dans le secteur agricole espagnol. Les candidats doivent fournir divers documents, tels qu’une copie de leur passeport et un casier judiciaire récent, ce qui entraîne une forte affluence dans les tribunaux pour l’obtention de ces pièces.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 28 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, WiwSport
LA RÉACTION DE PAPE THIAW APRÈS LE TIRAGE DE LA CAN 2025
Le sélectionneur national a exprimé sa confiance et sa détermination, affirmant que le Sénégal fera tout pour décrocher le trophée, malgré un groupe complexe.
Les Lions du football n’auront pas la tâche facile lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue au Maroc à partir de décembre mais le Sénégal vise le trophée et « fera tout pour être au rendez-vous », a déclaré le sélectionneur national, Pape Thiaw, lundi, à l’issue tirage au sort à Rabat.
»Ce ne sera pas facile du tout. Ce sont toutes des équipes qui ont fait leurs preuves pour être présentes ici. Ça se voit qu’il n’y a plus d’équipe facile en Afrique mais on est le Sénégal et on fera tout pour être au rendez-vous », a-t-il dit.
Le Sénégal a été logé dans le groupe D, en compagnie de la République démocratique du Congo, du Bénin et du Botswana.
Selon Pape Thiaw, vainqueur du CHAN 2023 avec les Lions locaux, l’objectif a pour objectif de remporter son deuxième trophée continental lors de la prochaine CAN, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
»On l’a montré, et quand on est classé deuxième en Afrique et 17e au niveau mondial, on doit toujours viser le Graal dans chaque compétition », a martelé Pape Thiaw.
LES INCONGRUITÉS DU SYSTÈME
Avec 3,9 millions de francs CFA mensuels, les ministres touchent moins que les directeurs généraux qu'ils sont censés superviser. De quoi pousser certains hauts fonctionnaires à préférer la direction d'une agence à un poste ministériel
Alors même qu'ils sont censés être les patrons des directeurs généraux, les ministres gagnent moins que les directeurs des structures relevant de la catégorie 1 et se retrouvent parfois à la merci des Dage pour faire face aux fins du mois difficiles et aux nombreuses sollicitations.
C'est un sujet qui revient périodiquement, toujours avec son lot d'incongruités. Dans une sortie sur Radio Sénégal international, hier, le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, est revenu sur ce que gagne un ministre de la République au Sénégal. Pour lui, c'est parce que les Sénégalais ne savent pas qu'ils les chargent tout le temps. “Est-ce que les Sénégalais savent ce que gagnent les ministres ? Je pense que s'ils le savaient ils vont les plaindre et non les charger”, assène-t-il, alors qu'il parlait de tout à fait autre chose, en l'occurrence des cotisations qu'ils sont appelés à faire pour la construction du siège de leur parti Pastef.
Mais combien gagne donc un ministre de la République ? Selon Abass Fall, le salaire du ministre au Sénégal est de 2,900 millions F CFA. “Si vous y ajoutez l'indemnité de logement, ça fait 3,900 millions. Il y a des ministres dont les voitures sont en panne, à commencer par moi. Les gens sont en train de faire beaucoup d'efforts et les Sénégalais...”, soutient le ministre chargé du Travail. Est-ce une invite à la revalorisation desdites rémunérations ? Les ministres sont-ils insuffisamment payés par rapport à toutes les charges qui pèsent sur leurs épaules ? La question est à nouveau agitée avec cette sortie du nouveau ministre.
D'abord, il faut préciser que ces montants dont semble se plaindre Abass Fall ne datent pas d'aujourd'hui. Sous Macky Sall également, les ministres percevaient le même salaire. Cet ancien ministre confirme : “Ils viennent peut-être de se rendre compte qu'ils sont nombreux à s'appauvrir en rejoignant un gouvernement. Beaucoup le faisaient par patriotisme, surtout pas pour des privilèges financiers. C'est aussi valable pour certains directeurs généraux. Maintenant, une fois que l'on choisit d'être, je pense qu'il est un peu mal venu de se plaindre. Il faut gérer, comme on dit”, lance-t-il narquois.
Ministre Abass Fall : “Si les Sénégalais savaient ce que gagne un ministre...”
Cela dit, ce débat soulevé à nouveau par le ministre Abass Fall met à nu certaines incongruités. En effet, au moment où les ministres sont cantonnés à 3,900 millions pour la plupart, certains directeurs généraux et directeurs perçoivent au moins cinq millions F CFA, compte non tenu de certaines primes qui leur sont octroyées chaque année.
En effet, il résulte du décret 2012-1314 que la rémunération des directeurs généraux, directeurs, présidents et membres des conseils de surveillance, est fixée selon la catégorie à laquelle ils appartiennent. Aux termes de ce décret, à son article 1er, les agences d'exécution et structures assimilées sont classées en quatre catégories. Ces catégories, selon l'article 2 du même texte, sont déterminées en fonction de trois critères : le budget, le positionnement stratégique et l'effectif.
Ainsi, tous les directeurs généraux et directeurs d'agence relevant de la première catégorie perçoivent cinq millions de francs CFA, compte non tenu des primes. Même les directeurs des agences de catégories perçoivent plus que les ministres, soit quatre millions, selon le décret.
Pour leur part, les directeurs des agences et structures assimilées de la 3e et 4e catégorie perçoivent respectivement trois et deux millions de francs CFA.
Ce montant est constitué du salaire de base, de l'indemnité de fonction et de l'indemnité de logement. Il faut noter que depuis 2021, les directeurs n'ont plus droit à un véhicule de fonction et cela est compensé par des indemnités de transport. En sus de cette rémunération, il est prévu une indemnité différentielle accordée à certains DG, sur la base de leur ancienneté et des performances de l'agence. L'article 8 du décret de 202 prévoyait également une prime annuelle de rendement accordée pour le DG. Ladite prime est plafonnée à 35 % du salaire de base annuel. Son attribution est, toutefois, fonction de la réalisation des performances assignées à l'agence.
Certains préfèrent être des directeurs dans certaines structures plutôt que d'être ministres
Pour justifier ces niveaux de rémunération, il a souvent été évoqué le niveau de responsabilités de certains agents dans les agences d'exécution. Par exemple, pour l'Agence chargée de la régulation des télécommunications et des postes (ARTP), on a souvent parlé de l'importance des acteurs dans ce secteur névralgique. Face à la puissance des entreprises de télécommunications, il y avait nécessité à accorder au DG un traitement important pour ne pas l'exposer à la corruption. “Certains DG font entrer beaucoup d'argent dans les caisses de l'État. C'est donc compréhensible que l'État les mette dans les conditions d'exercer sereinement et de façon efficace leur mission. Mais cela ne suffit pas, à mon avis, pour lutter contre la corruption. Quelqu'un peut gagner 300 000 et être incorruptible. On peut avoir dix millions comme salaire et être corruptible”, constate cependant cet ancien ministre de Macky Sall.
Quid alors du ministre qui, statutairement, est le supérieur hiérarchique du DG et qui, dans certains cas également, est appelé à gérer des budgets de plusieurs milliards de francs CFA ? N'y a-t-il pas lieu d'harmoniser un peu plus ces traitements ?
Une chose est sûre : au Sénégal, certains préfèrent, de loin, être directeurs généraux dans certaines structures plutôt que d'être ministres. Parmi ces directions qui font plus courir que certains ministères, il y a le Port autonome de Dakar, la Senelec, l'Agence de régulation des télécommunications et des postes...
“Je connais un ministre qui, après son limogeage par Macky Sall, a retrouvé un poste dans le système des Nations Unies. Il gagnait presque cinq fois ce qu'il gagnait en tant que ministre. Les gens s'appauvrissent, en vérité, en acceptant d'être ministres. Je parle des fonctionnaires internationaux qui abandonnent tout pour venir occuper une fonction ministérielle, pas des politiciens qui n'ont souvent pas de compétences particulières”, témoigne un de nos interlocuteurs. C'est souvent le cas de ces nombreux Sénégalais qui quittent leurs postes dans des multinationales pour venir servir dans le public.
Le suivi et le contrôle des directions par les ministres en question
Récemment, à Diamniadio, lors de la Conférence des administrateurs et managers publics, le vérificateur général revenait sur des faits et pratiques qui réduisent l'efficacité et l'effectivité du contrôle et du suivi que doit effectuer la tutelle. Il évoquait, dans ce cadre, le fait que certaines directions prêtent à leurs ministères tantôt des personnels tantôt des véhicules. “La réalité est parfois aux antipodes de ce que certains peuvent croire, quand ils ne sont pas aux affaires. Certains ministres sont à la merci même de leurs Dage. J'en connais aussi des ministres qui étaient souvent dépannés par le président”, rapporte la même source.
Diomaye et Sonko dépannent-ils leurs hommes et avec quels sous ? C'est en tout cas des défis auxquels vont faire face les chantres du ‘’Jub, Jubal, Jubanti’’.
Il y a quelques années, lors des Concertations nationales sur la modernisation de l'Administration, le président Macky Sall avait d'ailleurs soulevé certaines disparités dans la rémunération des agents de l'État. Il disait, à propos de la masse salariale : “Je dois m'arrêter un peu pour faire part de mon étonnement devant les disparités entre les agences d'exécution et l'Administration centrale. Alors qu'il s'agit de la même caisse, du même argent public, des mêmes missions, même s'il est vrai que les agences ont été mises en place pour accélérer les procédures. Il y a des disparités qu'il urge de réguler.”
UN BUS DE SÉNÉGAL DEM DIKK EMPORTÉ PAR LES FLAMMES À OUROSSOGUI
Dans un communiqué, la société de transport public a annoncé avoir porté plainte contre X auprès de la Brigade de la gendarmerie de Ourossogui après cet incident.
Un minibus de la société Dakar Dem Dikk a été ravagé par les flammes à Ourossogui (nord), dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie dont les circonstances n’ont pas encore été élucidées, a-t-on appris de source sécuritaire.
Le bus détruit par un incendie assurait le transport entre Ourossogui et Ndioum. Il desservait aussi les localités situées sur la route nationale numéro 2.
Deux autres bus, dont celui assurant le transport entre Matam et Dakar, étaient stationnés sur le lieu de l’incident, a constaté l’APS.
Dans un communiqué, la société de transport public Dakar Dem Dikk a annoncé avoir porté plainte contre X auprès de la Brigade de la gendarmerie de Ourossogui après cet incident.
TRANSPORT DE GAZ NATUREL, UN PROJET ESTIMÉ À 650 MILLIARDS FCFA
Un protocole d’accord entre APIX et le Réseau gazier du Sénégal a été signé pour faciliter les travaux, avec une première phase budgétée à 200 milliards de FCFA.
Le coût global du projet sénégalais de transport de gaz naturel par canalisation est estimé à environ 650 milliards de francs CFA, a-t-on appris du directeur général du Réseau gazier du Sénégal, Pape Momar Lô.
« L’estimation globale du coût du projet du réseau sur les 400 km et environs est de six cents cinquante milliards de FCFA », soit environ un milliard d’euros, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse.
Cette rencontre avec les journalistes fait suite à la signature d’un protocole d’accord entre APIX SA (agence chargée des investissements et des grands travaux) et le Réseau gazier du Sénégal (RGS), portant sur le projet de transport de gaz naturel par canalisation au Sénégal.
« Le premier segment en cours de passation de marché concerne environ deux cents milliards de FCFA, et d’autres segments démarreront leur mise en œuvre au courant de l’année 2025 », a-t-il indiqué.
Le protocole d’accord liant l’APIX SA et le Réseau gazier du Sénégal vise « à faciliter la libération des emprises nécessaires à la construction de segments de gazoduc », a fait savoir Bakary Séga Bathily, directeur général de l’agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux.
« Il s’agit d’un partenariat stratégique visant à sécuriser les terrains concernés, assurant ainsi une exécution fluide des projets d’infrastructures gazières », a précisé M. Bathily.
Selon lui, « cet accord reflète l’importance de la collaboration entre les deux entités pour relever les défis liés à l’expropriation et à la gestion foncière ».
« En collaboration avec l’APIX, nous nous engageons à dialoguer avec les communautés impactées et à limiter les perturbations environnementales », a-t-il assuré.
Il note que ce réseau devrait permettre d’améliorer « l’accès des populations à une énergie fiable, tout en renforçant la souveraineté énergétique du pays ».
»En substituant le fuel et le charbon par du gaz naturel dans les centrales électriques, cette initiative permettra de réduire significativement les coûts énergétiques et les émissions de CO₂ avec une diminution prévue de 30 millions de tonnes d’ici 2050 », a-t-il souligné.
D’après Pape Momar Lô, ce protocole d’accord « symbolise un engagement collectif à construire un avenir meilleur pour nos concitoyens et à positionner le Sénégal parmi les nations innovantes et audacieuses ».
Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a invité l’APIX au respect des standards de l’organisation des familles au Sénégal.
« Pour la réinstallation des familles, nous prenons souvent des standards qui ne respectent pas l’organisation de nos familles », a-t-il dit.
« Quand vous prenez une concession d’une famille qui a construit sa maison depuis 1970 pour 6 à 7 frères et sœurs, si vous voulez les déplacer en construisant une seule maison avec 7 pièces et un salon, il y aura des problèmes », a-t-il ajouté.
Il dit compter, à ce sujet, sur l’expertise et l’expérience de l’APIX, exhortant les populations à « s’approprier nos projets nationaux ».
« Les parts sont bien faites mais à l’application, souvent les problèmes peuvent se poser », a-t-il fait savoir.
AMINATA TOURÉ DÉMENT LES RUMEURS SUR JÉRÔME BANDIACKY
Dans un message publié sur sa page Facebook, l'ancienne Première ministre a expliqué les faits concernant l'ancien agent de sécurité, tout en dénonçant une tentative de manipulation de l’opinion publique.
L’ancienne Première ministre du Sénégal, Aminata Touré, a clarifié les informations circulant à son sujet sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, elle a répondu aux allégations impliquant Jérôme Bandiacky, un ancien agent de sécurité qui aurait assuré sa protection durant son mandat.
Dans son message, Aminata Touré a rappelé les faits : »le sieur Jérôme Bandiacky a été un des agents de sécurité qui assuraient ma protection en tant que Ministre de la Justice et Premier ministre. C’est à ce titre qu’il occupait un appartement de fonction situé près de mon domicile de fonction ».
Elle a également souligné qu’elle avait quitté ses fonctions de Premier ministre il y a plus de dix ans, un détail qu’elle juge essentiel pour éclairer l’opinion publique et contrer ce qu’elle qualifie de tentative de manipulation.
« La tentative désespérée de manipulation de l’opinion est tout aussi vaine que non avenue », a-t-elle conclu, exprimant sa détermination à ne pas laisser prospérer des informations qu’elle juge infondées.
CAN 2025, LE SÉNÉGAL DANS LE GROUPE D AVEC LA RD CONGO
C’est désormais officiel. On connait les différentes poules pour la Coupe d'Afrique des Nations qui aura lieu entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.
C’est désormais officiel. On connait les différentes poules pour la CAN 2025 qui aura lieu entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026. Pour cette 35ème édition, le Sénégal sera dans la poule D avec notamment la RD Congo.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a été effectué ce lundi 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc. Pour la compétition qui aura lieu en fin d’année, le Sénégal va retrouver la RD Congo lors de la CAN 2025. Les Lions sont en effet dans la poule D avec les Léopards. Les deux équipes sont déjà dans le même groupe pour les qualifications au Mondial 2026. Elles s’étaient neutralisées 1-1 en juin dernier lors du match aller. Les retrouvailles s’annoncent disputées. Les autres adversaires dans cette poule sont le Bénin et le Botswana.
Le Maroc avec le Mali, choc Côte d’Ivoire-Cameroun
Dans les autres poules de cette CAN 2025, le Maroc sera dans le groupe A. Les Lions de l’Atlas seront avec le Mali pour un choc très attendu. Les autres membres sont la Zambie et les Comores. Une poule qui vaudra le détour.
L’autre confrontation attendue sera sans doute le choc entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun dans le groupe F. Les champions en titre ivoiriens retrouveront leur frère rival, ainsi que le Gabon et le Mozambique. Dans la poule E, l’Algérie devra de nouveau faire attention au piège. Les Fennecs, éliminés au premier tour lors des deux dernières éditions, seront opposés au Burkina Faso, à la Guinée Equatoriale et au Soudan.
Toutes les poules
Groupe A : Maroc, Mali, Zambie, Comores
Groupe B : Egypte, Afrique du Sud, Angola, Zimbabwe
Groupe C : Nigeria, Tunisie, Ouganda, Tanzanie
Groupe D : Sénégal, RD Congo, Bénin, Botswana
Groupe E : Algérie, Burkina Faso, Guinée Equatoriale, Soudan
Groupe F : Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Mozambique