Le député-maire de Louga est au cœur de l’affaire Tabaski Ngom, l’inspectrice du Trésor placée sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics présumés.
Beaucoup de journaux de la place ont fait savoir que la dame a nommément cité l’ancien ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie. Seulement voilà : son immunité parlementaire empêche les policiers de la Dic (Division des investigations criminelles) de procéder à son audition. Ce qui a été clairement mentionné dans le procès-verbal transmis au parquet.
Qui va certainement saisir l’Assemblée nationale à toutes fins utiles. Moustapha Diop est nommé administrateur du Fonds national de l’entrepreneuriat en 2011 et entre au Gouvernement, pour la première fois, en juillet 2014, en qualité de ministre délégué auprès du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, chargé de la Microfinance et de l’Économie solidaire.
Le 7 septembre 2017, Moustapha Diop change de portefeuille et devient ministre de l’Industrie et de la Petite et moyenne industrie. Poste qu’il gardera jusqu’à la chute du régime Sall en mars 2024.
PAR SAMBOUDIAN KAMARA
TRISTE KIVU
"L’histoire ne se répète pas, dit-on, mais elle rime. En observant les dynamiques autour des ressources naturelles, on ne peut qu’être frappé par les échos de cycles passés qui, bien que remaniés, continuent de modeler notre monde."
L’histoire ne se répète pas, dit-on, mais elle rime. En observant les dynamiques autour des ressources naturelles, on ne peut qu’être frappé par les échos de cycles passés qui, bien que remaniés, continuent de modeler notre monde.
Combien d’esclaves déportés aux Amériques pour leur mise en valeur agricole ? Combien de guerres menées pour accéder au pétrole ? Combien de vies abrégées par les « diamants du sang » en Sierra Leone ? Sous nos yeux se déroule une compétition technologique hors normes avec comme terrain de confrontation l’Intelligence artificielle (IA). Parallèlement, des pays africains, détenteurs de métaux rares nécessaires à la fabrication de la plupart des composants électroniques, sont exclus de cette « conversation ».
Les dernières nouvelles sur le High-Tech semblent corroborer cette thèse. Le monde n’a pas fini de s’émouvoir des conséquences de l’alliance entre Donald Trump et les géants du numérique, surtout dans la perspective d’une explosion des fake news, qu’une éclaircie est venue de Chine, de Hangzhou. C’est en effet dans cette ville de l’empire du Milieu que se trouve la start-up initiatrice de DeepSeek.
Il s’agit d’un agent conversationnel qui bouscule depuis quelques heures l’Américain Nvidia (leader mondial des composants et logiciels pour l’intelligence artificielle) sur les marchés boursiers. Pas fous pour un sou, les investisseurs ont compris que ces entreprises ne sont plus seuls maîtres à bord. Le Chatbot DeepSeek, attaqué le même jour par une cyber-offensive d’envergure, propose des fonctionnalités identiques à celles de ses concurrents occidentaux, ChatGpt en premier lieu. Il en bouche un coin par ses performances en codage informatique ou en résolution de problèmes mathématiques, coûte moins cher, mais n’est performant qu’en chinois et en anglais.
Naturellement, il est « politiquement correct » et les premiers échos de son utilisation révèlent qu’il se débine dès qu’il est interrogé sur des sujets « sensibles », le président Xi Jinping par exemple. DeepSeek est surtout open source, cela veut dire que son code est accessible à tous, ce qui permet de comprendre son fonctionnement ; ouverture qui, du reste, le différencie de ses concurrents dont « la boîte noire » de leur IA est mieux gardée que les joyaux de la couronne britannique à la Tour de Londres. Mais le préalable à ces innovations, c’est de disposer de puissantes puces et micro-processeurs, de divers composants, de batteries. Où trouve-t-on les intrants nécessaires à leur fabrication ?
Alors que le Nasdaq (indice boursier des valeurs technologiques) à New York se pâme pour DeepSeek, les agences de presse annonçaient hier la chute de Goma désormais aux mains des « rebelles » du M 23, le groupe armé soutenu par le Rwanda dans sa guerre contre l’État congolais (Rdc). Dans ce « scandale géologique » qu’est le Kivu, dans l’est de la Rdc, se résument toutes les contradictions d’un continent.
La Rdc possède environ 60 % des réserves mondiales de coltan (contraction de ses deux composants, la colombite et la tantalite), particulièrement recherché pour son contenu en tantale, un minerai rare et stratégique, car utilisé en association avec d’autres dans la fabrication de condensateurs pour appareils électroniques (smartphones, ordinateurs, Gps, consoles de jeux), dans l’industrie aéronautique et militaire ; il permet des alliages pour les moteurs de turbines ou de fusées. La bourse s’agite alors que les populations du Kivu trinquent. Derrière chaque avancée technologique qui fait vibrer les places boursières, se cache une réalité plus sombre, enfouie dans les entrailles de la terre.
Ces ressources qui alimentent les révolutions numériques ne seront véritablement des leviers de progrès que lorsque l’innovation s’accompagnera d’une éthique universelle, où l’exploitation des richesses naturelles ne rimera plus avec la souffrance humaine.
MIGRATION DES TRAVAILLEURS, SEYDI GASSAMA PLAIDE POUR UNE GESTION STRUCTURÉE
Le secrétaire général d’Amnesty International Sénégal, analyse les vagues migratoires sénégalaises, de l’exode des ouvriers vers le Gabon dans les années 70 à l’actuelle fuite des cerveaux vers le Canada.
Seydi Gassama, secrétaire général d’Amnesty International Sénégal, s’est exprimé sur la question de la migration de la main-d’œuvre sénégalaise, notamment vers des pays comme l’Espagne et le Qatar. Il a retracé les différentes vagues migratoires qui ont marqué l’histoire récente du Sénégal.
« Dans les années 70 et 80, nous avons assisté à un départ massif d’ouvriers sénégalais vers le Gabon, où ils ont contribué à la construction des infrastructures du pays, alors boosté par les revenus pétroliers. Plus tard, des diplômés de l’enseignement supérieur ont également quitté le Sénégal pour enseigner dans les lycées et collèges du Gabon et de la Côte d’Ivoire », a rappelé Seydi Gassama.
Cependant, depuis le début des années 2000, le secrétaire général d’Amnesty note une évolution inquiétante : « Nous assistons à une fuite organisée des cerveaux vers des pays comme le Canada, mais également à une recrudescence des départs clandestins, comparables aux tragiques épisodes des boat-people, vers les îles Canaries et les côtes méditerranéennes. »
Face à ces migrations souvent périlleuses, il salue les initiatives visant à organiser le départ de travailleurs vers des pays demandeurs de main-d’œuvre, à l’image de l’Espagne ou du Qatar. Selon lui, une telle approche est essentielle dans un contexte où le chômage des jeunes reste un défi mondial : « Même les grandes nations industrialisées sont confrontées à ce problème, alors à plus forte raison les pays en développement comme le Sénégal, où les moins de 35 ans représentent plus de 75 % de la population. »
Pour Seydi Gassama, un encadrement structuré de ces migrations peut offrir des opportunités économiques tout en réduisant les risques liés à l’immigration clandestine.
SERIGNE MOUSTAPHA SY PREND LES CHOSES EN MAIN ET CONVOQUE TOUS LES RESPONSABLES LE 2 FEVRIER PROCHAIN
Face à la crise qui secoue actuellement sa formation, le Président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a décidé de siffler la fin de la récréation. Tout au moins, de prendre véritablement les choses en main!
Le parti de l’unité et du rassemblement (pur) traverse une crise sans précédent. Des responsables de la formation des Moustarchidines réclament publiquement la démission du Secrétaire général national, Cheikh Tidiane Youm. et leur appel semble être entendu par le président du parti qui a décidé de réunir tous les camps le 2 février prochain.
Face à la crise qui secoue actuellement sa formation, le Président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a décidé de siffler la fin de la récréation. Tout au moins, de prendre véritablement les choses en main! Selon nos informations, Serigne Moustapha Sy a convoqué une réunion le dimanche 2 février prochain chez lui à Tivaouane. Sont concernés par cette rencontre les responsables nationaux, les Secrétaires nationaux et leurs adjoints respectifs, les Secrétaires généraux de fédération et leurs premiers adjoints respectifs, les Secrétaires nationaux de commission ou de mouvement et leurs adjoints respectifs, les élus en l'occurrence les maires et leurs premiers adjoints.
LE PRESIDENT DU PARTI A TENU A CE QUE LA PRESENCE DE TOUS LES RESPONSABLES SOIT OBLIGATOIRE
En prenant les choses en main, Serigne Moustapha Sy pourrait ainsi mettre fin à la division qui gangrène sa formation. Jusque-là, les militants et responsables ont toujours ruminé leur mécontentement contre la gestion de la formation verte par l’actuel Secrétaire général national. Mais depuis dimanche dernier, les responsables expriment publiquement leur colère contre l’actuelle équipe dirigeante du parti sous la houlette du député Cheikh Tidiane Youm. Ils accusent ce dernier d’être le responsable de tous leurs échecs électoraux ou de leur dégringolade dans les résultats.
Pis, ils estiment qu’il ne fait pas l’unanimité dans ses prises de décision, et qu’il n’administre pas le PUR selon la vision de la formation politique. Non sans réclamer la tenue au plus vite d’un congrès extraordinaire pour revoir les instances du parti, les textes qui régissent son organisation et son fonctionnement et enfin prendre les nouvelles orientations qui vont les mener de l’avant.
Revenant sur les critiques contre Cheikh Tidiane Youm, nos sources renseignent qu’il est également reproché à ce dernier de ne pas avoir fait le bilan des élections législatives et de la présidentielle. Et que le Directeur de campagne du candidat du PUR à la présidentielle, Aliou Mamadou Dia, Bruno D’Erneville n’avait pas manqué de faire la remarque à Cheikh Tidiane Youm et à son équipe.
Notre informateur d’ajouter que Aliou Mamadou Dia avait également reproché à Youm un manque de coordination lors de l’élection présidentielle. En définitive, beaucoup de responsables et militants du PUR ne comprennent pas le fait que leur parti passe de 178 613 voix en 2019 à 125 690 voix en 2024.
ALIMA SUPPO ET SIX AUTRES ARRÊTÉS POUR VENTE DE PRODUITS ILLÉGAUX
La police a mené une opération ciblée au Marché Zinc de Pikine après une alerte des pharmaciens sur la vente de suppositoires. Parmi les personnes interpellées figure A. Sow, une personnalité bien connue sur TikTok.
La police a fait une descente au Marché Zinc de Pikine suite à une alerte de pharmaciens sur les agissements de vendeurs de suppositoires pour fesses appelées boulettes. Sept (7) personnes dont A. Sow, alias Alima Suppo, célèbre sur Tik-Tok, ont été arrêtées.
Selon L’Observateur qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi, l’opération a nécessité la mobilisation d’une équipe mixte composée de pharmaciens, d’agents de la brigade de recherches, des corps urbains des commissariats de Pikine et Thiaroye, ainsi que des éléments de la Sûreté urbaine de Guédiawaye.
Dans la boutique de la dénommée Alima Suppo, trois agents commerciaux ont présenté aux enquêteurs divers produits, dont des pommades pour fesses vendues à 20 000 FCFA, l’unité. Dans la boutique voisine, des sirops, des compléments alimentaires et d’autres pommades similaires ont également étaient découverts. La visite s’est ensuite poursuivie dans le commerce de H. Ndiaye où d’autres compléments alimentaires étaient en vente, indique le journal, qui souligne que les nommés P. I. Guèye, S. Gassama, A. Sow, B. Diouf, M. Gassama, M. et H. Ndiaye, ont tous été embarqués.
Placés en garde-à-vue, ils seront déférés ce mardi au Parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye, renseigne le journal.
GUY MARIUS SAGNA S'ATTAQUE AU CONFORT DU GOUVERNEMENT
Dans une vingtaine de questions écrites adressées au gouvernement, le député s'est particulièrement intéressé à l'achat de véhicules aux prix indécents
Dans une vingtaine de questions écrites adressées au gouvernement, le député Guy Marius Sagna s'est particulièrement intéressé à l'achat de véhicules aux prix indécents. Dans sa lettre, il dénonce des pratiques abusives qui contrastent avec le statut d'un pays aussi pauvre que le Sénégal.
C'est par l'exemple que Guy Marius Sagna a voulu prêcher. Dans une question écrite, le député a pointé du doigt un point qui touche le confort du gouvernement. Le parlementaire a interrogé le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko sur sa politique de dotation de véhicules. Il se demande si le ministre des Finances et du Budget compte interdire et ou encadrer l'achat de voitures qui, selon lui, n'ont rien à voir avec le statut peu reluisant d'un des 30 pays les plus appauvris de la planète. D'autant que la réduction du train de vie de l'Etat est une promesse des nouvelles autorités matérialisée par la suppression de certaines institutions de la République qualifiées de «budgétivores» et «inefficaces». «M. le ministre des Finances et du Budget, je veux évoquer aujourd'hui avec vous les pratiques liées à l'achat de voitures par les directions, les agences et les sociétés publiques et parapubliques. Le système par lequel des agents de l'État identifient les véhicules de leur choix peu importe le prix et que l'Etat supporte les 70% et l'agent 30% (qui lui seront défalqués de son salaire par moratoire) et qu'au remboursement total des 30%, le véhicule revient de droit à l'agent a-t-il cours actuellement ?» a-t-il écrit à Cheikh Diba.
Plus loin, il ajoute : «Il m'est revenu que des Dg et leurs collaborateurs en abusent, roulant avec des véhicules aux prix indécents pour un pays comme le Sénégal où tout est urgence. Parmi les nouveaux nommés dans l'exécutif, certains s'adonneraient à cette pratique». Sous ce registre, il a demandé au locataire de l'avenue Carde de faire la situation de l'achat de voitures et son coût pour l'État du Sénégal à la représentation nationale. «Quels sont les agents de l'État qui s'adonnent à cette pratique et pour quels montants ? Le gouvernement envisage-t-il d'interdire ou tout au moins d'encadrer - en accord avec les différentes institutions - l'achat de voitures qui jurent d'avec la situation du pays et ses urgences ?» a insisté le député Guy Marius Sagna
Dans ses questions écrites, le parlementaire s'est intéressé aussi aux travaux de la route Boubé - Guia. «M. le ministre, où en est la route Boubé-Guia dont la pose de la première pierre a été effectuée en juin 2021 et le lancement des travaux fait en juin 2022? Sur une distance de 15 kilomètres et pour un coût global de 09,06 milliards de francs CFA, les travaux sont-ils finis ? Si non, qu'est-ce qui a été fait jusqu'en mars 2024 et où en est-on aujourd'hui en janvier 2025 ? Si elle n'est pas encore terminée, pourquoi cette lenteur ? Quand pensez-vous qu'elle sera achevée ?» s'est-il interrogé.
La sécurisation des recettes du Centre hospitalier Abass Ndao et des autres structures de santé a été aussi l'une des 22 questions écrites que le député a adressées au gouvernement. Il a, à cet effet, écrit : «M. le ministre, pouvez-vous contrôler ce qui se passe au centre hospitalier Abass Ndao ? Est-il vrai que des agents non attitrés grèvent directement les deniers publics au CHAN ? Y-a-t-il été constaté des écarts dans le cadre des rapprochements journaliers des recettes ? Les facteurs explicatifs de cette situation ont-ils été identifiés ? M. le ministre quelles sont les mesures de votre ministère pour sécuriser les recettes du CHAN ? Quelles politiques de votre département pour sécuriser les recettes des structures de santé ?».
LE SENEGAL, FAVORI DU GROUPE, SELON LE SELECTIONNEUR DE LA RD CONGO
La RD Congo, quatrième lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, affrontera le Sénégal, le Bénin et le Botswana lors du premier tour de l’édition 2025 au Maroc. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, a confié ses impressions à Afrik-Foot..
La RD Congo, quatrième lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, affrontera le Sénégal, le Bénin et le Botswana lors du premier tour de l’édition 2025 au Maroc. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, a confié ses impressions à Afrik-Foot juste après le tirage au sort effectué à Rabat lundi soir.
"C'est un groupe évidemment compliqué. A ce niveau, il fallait s’y attendre. Presque toutes les meilleures sélections africaines seront présentes. En étant dans le deuxième chapeau, on savait qu’on allait jouer contre un favori."
Le Sénégal, favori
"Ce sera le Sénégal, qui reste une des équipes les plus fortes du continent. C’est une formation de très haut niveau, avec de grands joueurs. Nous la connaissons bien puisqu’elle figure dans notre groupe qualificatif pour la Coupe du monde 2026. Nous l’avons déjà rencontrée en juin dernier à Dakar (1-1), et on la rejouera en septembre à Kinshasa. On peut évidemment considérer que c’est le favori du groupe."
Les ambitions de la RDC
"Nous avons terminé quatrième il y a un an en Côte d’Ivoire. Nous aurons donc forcément des ambitions, mais il faudra d’abord se qualifier pour le second tour. Et si nous y parvenons, tout sera possible. Mais la CAN est encore loin. Nous avons les qualifications pour la Coupe du monde à disputer, avec encore six matchs. Nous sommes toujours en course, et c’est ce qui doit d’abord nous accaparer. Ces matchs nous serviront aussi à préparer la CAN. Nous aurons des matchs amicaux avant la phase finale. Ce sera, je le pense, une très belle compétition, dans un pays, le Maroc, qui dispose vraiment de structures d’excellente qualité, à tous les niveaux", a-t-il conclu.
Pour rappel, la CAN se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 dans neuf stades marocains.
Des Sénégalais aux États-Unis soutiennent Farba Ngom
Après la diaspora sénégalaise en France, c’est au tour des Sénégalais résidant aux États-Unis de manifester leur soutien à Farba Ngom. Ils ont manifesté hier leur inquiétude sur la situation au Sénégal avec l’affaire du député-maire des Agnam, Farba Ngom. Nos compatriotes considèrent ce dossier comme un règlement de comptes politiques. Ils expriment leurs préoccupations sur « la démocratie et l’État de droit qui sont en train de s’affaisser». Ces compatriotes considèrent la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom comme « une commande politique». Ils citent d’ailleurs la dernière sortie d’Ousmane Sonko à Matam rappelant ses menaces à l’encontre du chargé de la mobilisation de l’Alliance pour la République (Apr). Réitérant leur soutien à Farba Ngom, ils promettent de se battre contre le régime.
Un bus de Sénégal Dem Dikk brûlé à Ourossogui
Un minibus de la société Dakar Dem Dikk a été ravagé par les flammes à Ourossogui, dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie dont les circonstances n’ont pas encore été élucidées, a-t-on appris de source sécuritaire. Le bus détruit par un incendie assurait le transport entre Ourossogui et Ndioum. Il desservait aussi les localités situées sur la route nationale numéro 2. Deux autres bus, dont celui assurant le transport entre Matam et Dakar, étaient stationnés sur le lieu de l’incident, a constaté l’Aps. Dans un communiqué, la société de transport public Dakar Dem Dikk a annoncé avoir porté plainte contre X auprès de la Brigade de la gendarmerie de Ourossogui après cet incident.
Sort des enfants mineurs de Didier Badji
Le député est revenu à la charge sur la prise en charge des enfants mineurs de Didier Badji. Après une question en mai 2024, il regrette que cela fasse 7 mois que les choses restent en l'état. Au total, cela fait maintenant 17 mois que l’Etat n’a effectué aucune visite à la famille du défunt gendarme Didier Badji. Pire, dénonce-t-il, l'Etat du Sénégal n’a même pas accordé un soutien social et psychologique à ses enfants qui, entre temps, ont perdu leur mère. Selon lui, un État se doit de montrer de la tendresse, de l'amour, de l'affection, de la sollicitude, de l'empathie aux membres du peuple souverain surtout lorsque ceux-ci vivent des tragédies sans nom comme celle d'être mineur et de perdre son père gendarme dans les conditions que nous connaissons et encore non élucidées, puis de perdre sa mère. « M. le ministre, je peux comprendre - mais jamais accepter - que l'ancien système néocolonial, parasitaire et criminel refuse d'assister la famille de Didier Badji dont je vous avais dit que le salaire n’arrivait pas à sa famille du fait de son statut de disparu. Mais je ne comprends pas pourquoi depuis neuf mois que vous êtes ministre, sept mois que l'Assemblée nationale vous a écrit par mes soins à ce sujet, que les enfants de Didier Badji n'aient toujours ni vu ni senti l'État », a-t-il écrit non sans se demander : « M. le ministre, qu'est-ce qui explique que vous n'ayez rien fait en direction des enfants mineurs de Didier Badji depuis neuf mois ? Allez-vous enfin faire quelque chose ?»
Caravane pour la paix du Conseil national des Imams et Oulémas
Une délégation du Conseil national des imams et Oulémas du Sénégal, conduite par son président, l’Imam Khalifa Ababacar Babou, était hier, à l’Assemblée nationale. Les religieux ont été reçus par le président El Malick Ndiaye à qui ils ont remis un rapport détaillant les activités du Conseil ainsi que les projets en cours. Imam Khalifa Ababacar Babou a souligné l’importance de la mission des imams et oulémas dans la préservation de la paix sociale et de l’harmonie intercommunautaire. Il a présenté le projet phare de la caravane nationale pour la paix, initiative destinée à renforcer la cohésion sociale, promouvoir la tolérance et consolider la paix à travers le pays. El Malick Ndiaye a salué l’engagement des imams et oulémas qu’il a qualifiés de véritables régulateurs sociaux. Il a insisté sur leur rôle central dans la promotion de l’éducation à la paix et à la tolérance au sein des différentes communautés. M. Ndiaye a encouragé ces leaders religieux à intensifier leurs actions de sensibilisation, particulièrement auprès des jeunes, afin de promouvoir des valeurs de solidarité, de respect mutuel et d’unité nationale.
Les étudiants de l’Université Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass
Les étudiants de l’Université Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) ne décolèrent pas contre les autorités. Ils ont entamé hier un mouvement d’humeur de deux jours en suspendant toutes les activités pédagogiques. Les étudiants dénoncent les mauvaises conditions d’apprentissage et le mépris de leurs préoccupations par les autorités. Ils continuent de déplorer le retard de la livraison des nouveaux locaux à Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ils réclament l’ouverture du campus de Fatick ainsi que l’annulation des inscriptions pédagogiques en ligne.
ACCIDENT TRAGIQUE SUR L’AUTOROUTE ILA TOUBA FAIT UN LOURD BILAN
Un mini-car, revenant du Magal de Kazu Rajab, a percuté un camion en panne sur l'autoroute Ila Touba ce matin, vers 7h. L'accident a causé un lourd bilan humain, estimé entre six et onze décès, plongeant le pays dans l’émoi.
Un mini-car, revenant du Magal de Kazu Rajab, a percuté un camion en panne sur l'autoroute Ila Touba ce matin, vers 7h. L'accident a causé un lourd bilan humain, estimé entre six et onze décès, plongeant le pays dans l’émoi.
Un grave accident de la route s'est produit ce matin sur l’autoroute Ila Touba, près de Refane, faisant plus de six morts, selon les premières estimations. L’incident impliquait un véhicule de type mini-car, qui transportait des passagers de retour du Magal de Kazu Rajab.
D’après les témoignages, le mini-car a violemment percuté un camion en panne, stationné sans signalisation adéquate. L’impact a été d’une telle intensité que plusieurs passagers ont perdu la vie sur le coup, tandis que d’autres, grièvement blessés, ont été évacués vers les hôpitaux les plus proches.
Les circonstances exactes de l’accident restent floues, mais des riverains pointent du doigt un défaut de signalisation sur le camion immobilisé, conjugué à l’épuisement possible du conducteur du mini-car après le pèlerinage.
Le drame relance le débat sur les mesures de sécurité sur les routes sénégalaises, notamment sur l’autoroute Ila Touba, où de nombreux accidents impliquent des véhicules mal entretenus ou des pannes non signalées.
CAN 2025 : LES LIONS DEMARRENT FACE AU BOTSWANA, LE 23 DECEMBRE A TANGER
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, le 23 décembre face au Botswana à Tanger où, elle jouera tous ses matchs de la phase du groupe D.
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, le 23 décembre face au Botswana à Tanger où, elle jouera tous ses matchs de la phase du groupe D.
Après le Botswana, les Lions vont affronter la République démocratique du Congo (RDC), lors du match phare de cette poule, le 27 décembre.
La dernière sortie des protégés de l’entraîneur Pape Thiaw se tiendra le 30 décembre face au Bénin.
La phase de poules de la CAN démarre le dimanche 21 décembre au Complexe Moulay Abdellah de Rabat.
Ce match d’ouverture va opposer le pays organisateur le Maroc au Comores.
A l’issue de la phase de poules, les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes accéderont aux huitièmes de finale.
La phase à élimination directe débutera le 3 janvier.
Les quarts de finale vont se dérouler les 9 et 10 janvier, suivis des demi-finales prévues le 14 janvier à Rabat et Tanger.
La finale est prévue le 18 janvier à Rabat, tandis que le match pour la troisième place se jouera la veille au stade Mohammed V de Casablanca.
Voici le calendrier des matchs de groupe de l’équipe du Sénégal :