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17 juillet 2025
LE VILLAGE DE DAROU MARNANE DÉSORMAIS CONNECTÉ AU RÉSEAU ÉLECTRIQUE GRÂCE AU PUDC
Le village de Darou Marnane, situé dans la région de Kaffrine, a été officiellement raccordé au réseau électrique mercredi soir, une avancée majeure réalisée dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
Kaffrine, 20 mars – Le village de Darou Marnane, situé dans la région de Kaffrine, a été officiellement raccordé au réseau électrique mercredi soir, une avancée majeure réalisée dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
La cérémonie de mise en service des infrastructures électriques s’est déroulée en présence de l’adjoint au sous-préfet de Katakel, Oumar Diémé, qui a présidé l’événement, aux côtés du khalife de Darou Marnane, El Hadji Cheikh Bamba Seck, ainsi que des autorités locales et des populations bénéficiaires.
D’un coût global de plus de 66 millions de francs CFA, ces installations comprennent un réseau de moyenne tension de 4,5 kilomètres, soutenu par 40 poteaux, ainsi qu’un réseau de basse tension de 2,3 kilomètres, porté par 39 poteaux, selon les précisions du coordonnateur du PUDC, Gade Kounta. En outre, 25 lanternes d’éclairage public ont été installées pour améliorer la sécurité et le cadre de vie des 864 habitants du village.
L’adjoint au maire de la commune de Diamagadio, Modou Mbaye, s’est fait le porte-parole des populations locales pour exprimer leur satisfaction et remercier le PUDC pour cette réalisation qui vient répondre à une vieille doléance des habitants.
Le khalife de Darou Marnane, visiblement ému, a salué cet important progrès et formulé des prières à l’endroit du gouvernement et des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce projet.
Ce raccordement s’inscrit dans la dynamique nationale d’électrification rurale impulsée par le PUDC, visant à réduire les inégalités d’accès à l’électricité et à améliorer les conditions de vie des populations vivant en milieu rural.
DRIYANKE, UNE INCARNATION DE POUVOIR SOCIAL DANS LE TEMPS
Le parcours, sis à la Galerie le manège, intitulé «Diggente taar ak Kiliftef, poétique d’une maille sociale : la Driyanké» est une parfaite représentation du pouvoir indéniable de l’archétype de la Driyanké, incarnation de prestance
Le parcours, sis à la Galerie le manège, intitulé «Diggente taar ak Kiliftef, poétique d’une maille sociale : la Driyanké» est une parfaite représentation du pouvoir indéniable de l’archétype de la Driyanké, incarnation de prestance, influente dans sa société. l’exposition se tient du 07 mars au 31 mai 2025.
Le leadership féminin social est incarné dans la prestance voire l’élégance de la Driyanké. Dans l'imaginaire collectif, elle est, entre autres, synonyme de physique, de formes généreuses. Alors que, dans le parcours, elle est découverte sous diverses coutures, plongeant le spectateur dans un labyrinthe de tapisseries et textiles, de photos et installations, de poupées et d'accessoires. Le fil d’Ariane qui lie les œuvres est fait de perles imbibées d’effluves de «gowé». Des notes d’une musique envoûtante accompagnent le visiteur dans une lumière blafarde. Seulement, le concept va audelà des considérations physiques. L'appellation, «Driyanké» englobe une dimension «sociétale, spirituelle, esthétique» d'où la raison d'être de l’exposition. La première pièce flanquée à l’entrée est une tapisserie brodée à la main, de l’artiste, Modou Guèye sortant de la manufacture des arts décoratifs de Thèse. La commissaire du projet, Ken Aicha Sy, décrypte qu’entre élégance et leadership, le titre en wolof pose les bases de ce questionnement, tandis que le titre en français parachève l’interrogation : qu’est-ce que c’est la maille d’une société ?
Elle livre une esquisse de réponse à travers la silhouette de la «Driyanké» qui, pour elle, est un archétype féminin qui est essentiel au Sénégal et existe depuis longtemps. Il s’est agi dans cette exposition de ramener les lettres de noblesse» à cet archétype féminin ballotté dans le temps, le vent, les générations. C’est en outre intéressant de voir qu’en fonction du genre, de l’âge, de la culture..., les interprétations qu’on peut avoir divergent.
À partir de sa définition de la Driyanké, Ken Aicha Sy a invité 17 artistes à réfléchir avec elle afin de proposer leurs regards sur cet archétype féminin. Ce, à travers diverses œuvres, de textile, des photos, du texte, de l’audio, de la tapisserie...
La commissaire étaye que la maille sociale, c’est aussi la maille textile. C’est qui justifie la primeur au textile dans ce parcours. A côté de l’artiste Oumou Sy, il y a de jeunes artistes au talent en haute couture attesté par des puristes... Le choix des artistes est motivé par la différence de leurs univers tendant à se compléter de par leurs créations uniques en leur genre...
La musique est centrale dans l’exposition. Elle est l’œuvre de Shineze. La composition accompagne les déhanchements imaginaires de la Driyanké au fil du parcours. La pièce phonographique incarne «la modernité et la flûte tradition qui ancre et le chant du griot plonge dans une nostalgie de diva tels que Kiné Lam...» Les perles, le fil liant les différentes stations du parcours, contribuent à façonner la femme et à affirmer son âge ainsi que sa position sociale. Les perles de la «Driyanké» qui a atteint une certaine maturité, sont échelonnées à travers différentes piédestaux. Le «gowé» n’est pas spécifié par Ken Aïcha Sy, dans une dynamique anthropologique. Il s'agit de déconstruire, d’honorer et de mettre sur des piédestaux... La transmission aux jeunes est au cœur du projet. Des étudiants du collège d’architecture de Dakar ont été associés à la scénographie. Ce qui s’inscrit dans une démarche de permettre aux jeunes d’avoir des expériences pratiques. La scénographie s’est faite avec trois étudiants, favorisant ainsi l'échange, en accompagnant dans la confrontation.
L’interaction avec le public n’est pas en reste. Des espaces vides dans la scénographie vont se remplir au fil des échanges. Les trois conversations vont ainsi livrer des «mots clés» qui seront gravés sur les murs, sous forme de restitution, en donnant la parole au public afin de participer à la construction de cette «identité» de l’archétype féminin.
Un individu interpellé avec 66 kg de drogue
Les limiers du Commissariat d'arrondissement des Parcelles assainies ont mis hors d’état de nuire un trafiquant de drogue. Les éléments de la brigade de recherches dudit commissariat ont interpellé mardi S. M. vers 19h, en possession d’une importante quantité de drogue, portant 66 kilogrammes de chanvre indien. Les policiers avaient reçu une information anonyme qu’ils ont exploitée. Une fouille de son appartement a été opérée et a permis aux policiers de découvrir quatre sacs dissimulés contenant du chanvre indien. Connu des services pour ses activités liées au trafic de stupéfiants, le mis en cause a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il est placé en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La drogue a été consignée au poste de police pour les besoins de l’enquête.
Felwine Sarr et «Jimsaan» récompensés au salon du livre africain
L’écrivain sénégalais Felwine Sarr et «Jimsaan», la maison d’édition qu’il a cofondée en 2013 avec Nafissatou Dia et Boubacar Boris Diop, ont reçu, respectivement, le Grand Prix Afrique de la nouvelle pour son recueil « Le bouddhisme est né à Colobane» et le Grand prix de l’édition africaine 2024 pour les éditions, qui récompense le travail d’éditeurs engagés dans la promotion de la littérature africaine. Les distinctions ont été décernées lors de la quatrième édition du Salon du livre africain de Paris qui s’est déroulé ce week-end, les 14, 15, 16 mars 2025.
Mouhamadou Moustapha Sarr écope d’un an de prison
Un an ferme. C’est la sanction infligée hier au nommé Mouhamadou Moustapha Sarr qui comparaissait à la barre des flagrants délits de Dakar. Le prévenu a, à travers une vidéo, insulté les Diolas et fait l’apologie de l’assassinat du Premier ministre Ousmane Sonko qu’il a copieusement insulté et menacé de mort. Discours contraire aux bonnes mœurs, apologie publique au crime, menaces de mort, injures par le biais d’un système informatique d’une communauté etc. Cette kyrielle d’infractions est reprochée au nommé Mouhamadou Moustapha Sarr. Des poursuites initiées par le procureur après que le prévenu a, à travers un audio diffusé à l’audience, proféré des insanités qui ont choqué plus d’un. On l’y entend insulter copieusement le Premier ministre Ousmane Sonko de même que la communauté diola avec des propos ethnicistes. Pire encore, il a proféré des menaces d’assassinat contre le chef du gouvernement en disant qu’on va lui coller une balle, rapporte Le Soleil digital. Interrogé sur ces propos, Mouhamadou Moustapha Sarr a fait son mea culpa. Il demande pardon. Il était en colère, dit-il, à cause des licenciements au Port.
M. Sylla, alias «Borom Rewmi» libre
Cueilli chez lui par les éléments de la Division spéciale de cybersécurité, le célèbre influenceur M. Sylla, plus connu sous le sobriquet de «Borom Rewmi», a été auditionné. Ce tiktokeur, sympathisant de Pastef a été placé en garde à vue pour diffamation. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Borom Rewmi avait porté des accusations contre le directeur du Haras national, le lieutenant-colonel Mamadou Barro et son comptable. Mais l’influenceur a été libéré dans la soirée par la Division spéciale de cybersécurité. Affaire à suivre !
Ardo Gningue promet de ne plus reproduire son erreur
Arrêté pour des propos contraires aux bonnes mœurs, Ardo Gningue a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a été placé sous mandat de dépôt à la suite d’une publication sur les réseaux sociaux. Dans son message, il interpelle le procureur de la République en utilisant des termes jugés désobligeants. Il avait notamment écrit que le ministère public devrait ouvrir une information judiciaire contre le journaliste Pape Assane Seck, ce dernier ayant tenu, selon lui, les mêmes propos considérés comme insultants. Face aux juges, le prévenu a soutenu que le mot «sà...» n’était pas une insulte, tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’un « gros mot ». Interpellé par le président du tribunal, il a exprimé des regrets : « C’était une erreur. Cela ne se reproduira plus. Les pastéfiens ne cessaient de me menacer en disant que je passerais la Korité en prison », a-t-il tenté de se justifier, d’après Le Soleil digital. Le jugement sera rendu le mercredi 26 mars 2025.
Des pirogues en fibre de verre aux pêcheurs de Mbour
La patronne de la DER/FJ a remis hier 15 pirogues en fibre de verre ainsi que des équipements à des pêcheurs à Mballing (Mbour). Selon Mme Aïda Mbodj, cette quatrième remise entre dans la continuité de la mission de la DER/FJ de moderniser le secteur de la pêche, notamment dans le cadre du programme PAVIE. Il s’agit d’une collaboration entre l’Etat du Sénégal, la banque africaine de développement et l’agence française de développement. A ce jour, Mme Mbodj a donné 100 unités aux pêcheurs.
La culture de la performance dans l’Administration
Le Premier ministre a réaffirmé hier que l’option fondamentale du gouvernement pour la transformation systémique du Sénégal requiert le renforcement de la culture de la performance dans l’Administration publique aussi bien à l’échelle de chaque entité des secteurs publics et parapublics qu’à celle des agents de ces entités. Il a noté les avancées induites au niveau réglementaire, par la transposition par le Sénégal du cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, notamment l’institution de la gestion axée sur les résultats. Toutefois, Ousmane Sonko a déploré l’inefficacité du dispositif du fait de la faible adhésion des acteurs clés, du retard accusé dans la mise en place de ce dispositif dans son volet suivi-évaluation mais, surtout, de l’absence de solides règles établies en matière de fixation d’objectifs individuels annuels aux agents et d’évaluation de leurs performances. Cette situation explique l’impossibilité de différencier les performances individuelles des agents. A cet effet, le Premier ministre a demandé au ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le ministre chargé des Finances et le ministre, Secrétaire général du gouvernement, d’accorder une priorité absolue à la problématique de l’évaluation de la performance individuelle des agents dans la feuille de route 2025 du Plan d’action 2025-2029 de l’Agenda Vision Sénégal 2050.
Ravalement des façades des bâtiments
Le chef du gouvernement veut de l’ordre et le respect des textes. En conseil des ministres hier, le Premier ministre a relevé la nécessité de se pencher sur le non-respect de l’obligation de ravalement des façades des bâtiments publics et privés. À ce propos, Ousmane Sonko a demandé au ministre en charge de l’Urbanisme de lui proposer des mesures sur cette problématique conformément à la réglementation en vigueur.
Les difficultés des Daara à Cayar
Les Serigne Daara, talibés, Yaayu Daara et toute la communauté de Cayar et environs se sont retrouvés autour du concours communal de récital du Coran. Le processus a concerné les 24 Daara membres de l'association communale, pour 2 059 Talibés. Et pour la deuxième année consécutive, c'est le jeune Moustapha Ly qui a remporté le prix du maire. Pour le Maire Alioune Ndoye, l'objectif est de stimuler les apprentissages dans les Daara, pour aller vers les compétitions nationales et même internationales, au-delà des compétences de mémorisation des écritures saintes. Il s'est d'ailleurs fixé l'objectif de voir un Talibé de Cayar jouer les grands rôles au niveau national, dans les deux prochaines années. Il est d'avis cependant que cela nécessite une prise en charge des problèmes que rencontrent les Daara et qui sont nombreux comme partout ailleurs dans le pays. Dans ce cadre, il a annoncé la volonté de contribuer à la réalisation d'un Daara moderne à Cayar, qui sera un réceptacle pour les sortants des Daara traditionnels. Il sera à la fois un haut lieu d'apprentissage (franco-arabe) et de formation professionnelle. Pour l'édition 2025, le maire a mis une mise de 2 millions de FCFA, contre un million l'année dernière et avec une volonté d'atteindre une enveloppe de 10 millions de FCFA dans les prochaines années.
Un comptoir national et une usine de raffinage de l'or
Le Fonsis et la Somisen veulent matérialiser la volonté du chef de l’Etat de mettre en place un comptoir national et une usine de raffinage de l'or issu des mines artisanales et semi-mécanisées. A ce propos, les deux structures annoncent la signature d'un accord de partenariat. Cet accord stratégique constitue une avancée majeure dans la transformation locale des ressources minières, rapporte un communiqué reçu à «L’As ». Le FONSIS et la SOMISEN entendent mobiliser des investissements nationaux et internationaux pour concrétiser ces projets structurants, qui renforceront la souveraineté économique du Sénégal dans le secteur minier. Pour Babacar Gningue, Directeur Général du FONSIS, la transformation locale des ressources minières est un enjeu clé de souveraineté économique. A l’en croire, ce partenariat entre le Fonsis et la SOMISEN permettra la création de la première société de raffinage d'or à capitaux sénégalais. Pour sa part, Ngagne Demba Touré, Directeur Général de la Somisen, estime que cet accord constitue un jalon clé dans la mise en œuvre de l'axe économie compétitive de l'agenda national de transformation Sénégal Vision 2050, qui ambitionne de faire du secteur minier un moteur de croissance.
Incendie dans une chambre d'étudiantes à l’Ucad
Un incendie s’est déclaré hier dans une chambre au campus social de l’Université Cheikh Anta Diop. Selon la Direction, l’incendie déclaré dans une chambre d'étudiantes a provoqué des dégâts. Elle rappelle la nécessité de respecter les règles de sécurité. Ainsi la direction interdit l'utilisation du gaz butane dans les chambres. Tout manquement à cette interdiction sera sanctionné conformément à la réglementation, prévient-il. La Direction du COUD appelle à la compréhension et à la responsabilité pour un respect strict des règles de sécurité et de bon voisinage sur le campus.
Le procès du Dirpub de Sunugal 24 renvoyé
Le directeur de Sunugaal 24, Aliou Top, a fait face hier au juge du tribunal des flagrants délits. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, discours contraires aux bonnes mœurs, propos incitant à la discrimination ethnique et diffamation envers un groupe de personnes en raison de leur origine, par un moyen de diffusion publique. Le procès a été renvoyé au 2 avril à cause de l’absence des parties civiles. Aliou Top va devoir patienter en prison jusqu’à la prochaine audience.
Baba Aidara placé en garde à vue
Notre confrère Baba Aidara qui vit aux Etats-Unis est en garde à vue au commissariat de police de Saint-Louis. Il est visé par une plainte des boulangers de la capitale du Nord qui lui reprochent d’avoir cassé le prix du pain. Selon le mis en cause, propriétaire d’une boulangerie, son seul tort, c’est d’avoir demandé à ses employés de vendre le pain (format 115 grammes) à 100 FCFA, ce qui est en dessous du prix plancher. Ce que les boulangers ne veulent pas accepter. Pourtant M. Aidara dit faire du social parce que dans son quartier, les populations sont pauvres. C’est pourquoi d’ailleurs d’aucuns pensent plus que la punition du journaliste, c’est à cause de ses sorties au vitriol contre le régime en place. Affaire à suivre !
PAR Ibou Fall
LA LOI D’AMNÉSIE
Hier dénoncé comme un "coup d'État constitutionnel", le texte devient aujourd'hui le prétexte idéal pour désigner de nouveaux coupables. Qui aurait cru que l'amnésie collective pouvait être aussi sélective ?
Cette semaine, c’est Amadou Bâ, le député de Pastef venu de Thiès, qui se retrouve en haut de l’affiche. Ce n’est pas rien, surtout la huitaine où le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, se rend à Touba pour y rencontrer le khalife auquel il transmet également, et c’est sans doute une première dans les annales, les salutations de son Premier ministre. C’est de notoriété publique, parmi les occupants du Petit Palais, il est «le meilleur de tous les temps», dont le marabout réside à Darou Moukhty et auquel le Président Diomaye Faye fera l’honneur de rendre visite dans la foulée.
C’est également la semaine où Madame le «gros calibre» des Affaires étrangères se présente devant la Représentation nationale pour répondre aux questions des députés, dont les exagérations de Guy Marius Sagna sur le sort des trois travailleurs de la Francophonie qui en sont finalement cinq. Après son show télévisé, Madame le «gros calibre» de l’Intégration africaine s’offrira une expédition en Mauritanie pour papoter avec les autorités du pays voisin à propos du sort de nos compatriotes qui y résident. On y aurait tendance à les confondre avec les délinquants qui prennent d’assaut les côtes européennes depuis la Méditerranée.
Devant une Assemblée nationale acquise à sa cause, Mme Yassine Fall, pour finir, vendra l’avènement d’une nouvelle ère qui sortira le Sénégal de là où Pastef le trouve en avril 2024 : un pays en ruines, avec des chiffres truqués, une économie sous perfusion et mise en observation par les bailleurs de fonds traditionnels qui attendent le retour à l’orthodoxie proclamée par le régime «Sonko môy Diomaye» pour l’aider à atteindre la souveraineté à grands coups de prêts.
Et donc, Amadou Bâ prend sur lui de marquer l’histoire de l’Assemblée nationale aux côtés de feu Isidore Ezzan, lequel laisse à la postérité l’exploit d’effacer de nos mémoires l’assassinat de Maître Babacar Sèye dont les commanditaires roupillent du sommeil du juste depuis trente-deux ans.
Il faut quand même reconnaître au député Pastef que le vrai crime est fomenté en Conseil des ministres le 28 février 2024, puis signé par Macky Sall, au moyen d’un décret qui propose un projet de loi d’amnistie le 1er mars suivant, que contresigne Amadou Ba, alors Premier ministre, lequel signe par la même occasion sa défaite à la Présidentielle de mars 2024. Oublie-t-il alors qu’il est le candidat de la Coalition Benno bokk yaakaar ?
Jusqu’où va se nicher l’art de se tirer une balle dans le pied… Et donc, le résultat de palabres nocturnes, résumées sous le vocable de «protocole du Cap Manuel», doit passer devant les députés. La proposition de loi efface d’un trait de plume résolu, «les infractions commises tant au Sénégal qu’à l’étranger» entre février 2021 et mars 2024. Il est surtout question, pour Macky Sall -qui aurait eu cette lumineuse révélation à La Mecque, devant la Kaaba, selon le lobbyiste Robert Bourgi-, de réconcilier le Sénégal avec lui-même.
Le replet chéri de la «Darling Kôr» internationale a la ferme intention de rétablir dans leurs droits civiques et politiques, les personnes qui les auraient perdus durant cette période trouble, aux cris de «gatsa-gatsa», armées de lance-pierres, entre autres armes atomiques, pour sortir le président de la République de son Palais avant de le découper au canif en tranches sur les grandes avenues. Tout un programme…
Dans l’opinion, ça s’estomaque de tant de mansuétude. Il y a même Amnesty International, à l’épatante l’indignation sélective, qui s’en offusque : «Le projet de loi d’amnistie soumis au Parlement concernant les manifestations qui ont eu lieu entre mars 2021 et février 2024 et au cours desquelles plus de soixante personnes ont été tuées, est un affront aux familles des victimes de ces violences et une prime troublante à l’impunité.» Bien entendu, pour les droits-de-l’hommiste mondiaux, les criminels sont à chercher dans les rangs des Forces de l’ordre sénégalaises.
Il n’empêche, Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice d’alors, vêtue de sa plus belle robe d’avocate pour défendre ce que l’opposition désigne comme un «coup d’Etat constitutionnel», fera passer sa proposition comme lettre à la poste. Pastef fera semblant de s’en outrer, malgré le bénéfice qu’il en tire : c’est par là que Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko et un millier d’insurgés recouvrent la liberté qui les mène direct au Palais au terme du scrutin du 24 mars 2024.
La passation de service est même sympathique entre le Président sortant et le nouvel impétrant. Des fuites récentes nous en apprennent davantage : ça discute en privé, de nuit, chez Macky Sall, quelque temps auparavant. L’avenir nous en apprendra sans doute de bien belles, sur la trahison de Macky Sall qui poignarde par traîtrise la République du Sénégal.
Il ne faudra pas longtemps aux nouveaux maîtres du pays pour changer d’avis et de ton, à propos de l’ancien Président qui, pendant la campagne, est ménagé. Selon Ousmane Sonko, apparemment, ils viennent de se rendre compte qu’ils sont les victimes d’une intox : l’ennemi, ce n’est pas le gentil Macky Sall, mais le fourbe Amadou Ba, lequel serait à l’origine de tous les complots possibles et imaginables, dont sans doute le traquenard de Sweet Beauté.
D’ailleurs, c’est bien simple, l’imbroglio du Conseil constitutionnel qui élimine Karim Wade porte sa signature. Macky est prêt à tout pour réparer l’ignominie juridique en reportant les élections qui verraient alors par la suite, en décembre 2024, les candidatures de Karim Wade et Ousmane Sonko, -et sans doute Macky Sall- acceptées. Bref, tout ceci demande une interprétation. Et c’est Amadou Bâ, l’autre, celui de Pastef, qui s’y colle : ces grands dadais de Sénégalais, qui comprennent quand on leur explique longtemps et avec patience, ont besoin de savoir qui bénéficie de la loi d’amnésie de Macky Sall. Tout comme il faut leur préciser quel est le profil des victimes des événements susvisés (les casseurs indemnisés avec l’argent public) et celui des criminels (les tortionnaires du régime défunt) qui devront en répondre.
Sur ces entrefaites, ce qu’il reste de «Y’en a marre», par la voix de Thiat, s’en révolte. Les autres, qui occupent des présidences de Conseil d’administration, n’ont pas le temps aux frivolités.
C’est le moment que choisit une petite brigade de fillettes voilées pour semer le bordel devant le collège Saint-Gabriel. Bien sûr, le Premier ministre a averti les contrevenants : il ne sera plus toléré qu’une école catholique interdise le port du voile dans ses murs.
Pourquoi se gêner en plein Ramadan…
On a failli l’oublier : c’est durant ces jours pleins d’optimistes sur l’avenir que Aliou Cissé signe avec la Libye pour mener leurs troupes de footballeurs dans la cour des grands du monde et accessoirement sur le toit de l’Afrique.
Elle n’est pas belle, la vie ?
LE CROUS-T ETEND SON SERVICE
Le Centre régional des œuvres universitaires sociales de Thiès (CROUS-T) a récemment développé de nouvelles offres de service pour garantir le bien-être psychosocial des étudiants, a appris l’APS de son directeur, Serigne Mbacké Lô.
Le Centre régional des œuvres universitaires sociales de Thiès (CROUS-T) a récemment développé de nouvelles offres de service pour garantir le bien-être psychosocial des étudiants, a appris l’APS de son directeur, Serigne Mbacké Lô.
“Nous savons que les étudiants, au sein du campus, ont un besoin permanent en termes d’appui, d’assistance, de conseils et d’orientation”, a dit le directeur du CROUS-T.
Pour répondre à ces besoins, le centre a récemment développé de nouveaux services d’assistance, selon Serigne Mbacké Lô.
Il s’exprimait lors d’un iftar dénommé ”ndogou solidaire”, suivi d’une conférence sur le thème “La vie étudiante et bien-être : diagnostic des facteurs de déséquilibre psychosocial”.
Selon M. Lô, la structure qu’il dirige a jugé nécessaire d’organiser cette activité de solidarité, en collaboration avec la nouvelle division d’accueil et d’accompagnement social du CROUS-T.
“Généralement, l’étudiant, c’est quelqu’un qui se cherche, confronté à beaucoup de préoccupations, de réussite académique d’abord, sociale […]”, ainsi que “des préoccupations d’identité et d’adaptation”, a-t-il souligné.
Il ajoute qu'”un étudiant qui quitte ses parents (et) qui est en train d’apprendre de manière différente par rapport à ce qu’il a connu”, peut voir ces préoccupations “déteindre sur son bien-être psychologique”.
Selon M. Lô, les autorités du CROUS-T sont “tout le temps confrontées à des préoccupations d’ordre psychologique, qui nécessitent parfois une écoute attentive [mais] aussi une veille”.
En plus du campus social de l’université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), le CROUS-T gère l’hébergement et la restauration de tous les autres établissements installés dans la cité du rail, comme l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT), l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Serigne Mbacké Lô a approuvé la recommandation du conférencier incitant les étudiants à constituer le premier cercle de solidarité entre camarades, en veillant à asseoir une solidarité dès qu’ils observent un changement de quelque ordre que ce soit chez un des leurs.
Outre cet appel à plus de solidarité estudiantine, le propos du conférencier était de vulgariser auprès des étudiants les nouveaux services que le CROUS-T leur offre, afin de garantir leur bien-être.
Le président de la conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT, Adama Sow Kébé, a salué la pertinence de cette initiative du CROUS-T, tout en reconnaissant la nécessité d’une telle activité, quelques mois après la mort tragique d’un étudiant de l’université Gaston Berger de Saint-Louis dont les circonstances font penser à des difficultés psychologiques.
Début février dernier, l’étudiant Matar Diagne a été retrouvé mort dans sa chambre au campus de l’UGB. Dans sa lettre posthume, il évoquait une situation de détresse qu’il n’a pu supporter, allant des difficultés d’intégration à des jugements de ses proches.
Il estime que ce genre d’activité peut aider les étudiants à “garder le moral”, pour poursuivre leur aventure au sein de l’université, quand bien même ils seraient tentés d’abandonner.
M. Sow a évoqué parmi les “facteurs de dépression” chez les étudiants, “les problèmes d’adaptation, la précarité des conditions sociales, mais également l’enchaînement des cours, qui est totalement différent par rapport au lycée”.
“A l’université, le système est différent de celui du lycée. Si on ne s’adapte pas sur le plan tant social que pédagogique, naturellement, cela se répercute sur le mental de l’étudiant”, argue-t-il.
SONKO DEMANDE DES MESURES URGENTES POUR LE STOCKAGE DES PRODUITS AGRICOLES
Le Premier ministre a appelé, mercredi, en perspective des fêtes de Korité et de Pâques, au déploiement de ‘’mesures urgentes” en vue de “trouver une solution à la situation des stocks” de produits agricoles en souffrance.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a appelé, mercredi, en perspective des fêtes de Korité et de Pâques, au déploiement de ‘’mesures urgentes” en vue de “trouver une solution à la situation des stocks” de produits agricoles en souffrance.
“[…] En perspective des fêtes de Korité et de Pâques, avec les charges encourues par les ménages, [Ousmane Sonko] a invité les ministres en charge de l’Agriculture, des Finances et du Commerce, à lui soumettre, en vue de l’approbation par le président de la République, les mesures urgentes à déployer, au plus tard le lundi 24 mars 2025”, informe le communiqué du Conseil des ministres parvenu à l’APS.
Ces mesures, selon lui, devront permettre de “trouver une solution à la situation des stocks en souffrance de la production notamment arachidière, horticole et de maïs”.
Ousmane Sonko a demandé au ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, à Cheikh Diba, ministre des Finances et Serigne Guèye Diop, ministre du Commerce, de mettre en place, “au plus tard à mi-avril 2025, un cadre de concertation interministériel consacré à la problématique de la commercialisation des produits agricoles de façon plus globale”.
Au-delà des fêtes de Korité et des Pâques, le Premier ministre s’est appesanti sur “les préoccupations récurrentes” des producteurs agricoles relativement aux difficultés d’écoulement des récoltes de certains produits, notamment arachidiers, horticoles et de maïs, du fait principalement de “dysfonctionnements” notés dans les circuits de commercialisation.
Pour en finir avec ces difficultés, Ousmane Sonko a souligné “l’exigence de garantir le fonctionnement adéquat de toutes les composantes des filières agricoles, y compris l’intervention des intermédiaires financiers, au regard de l’objectif de souveraineté alimentaire de l’Agenda Vision Sénégal 2050”, le nouveau référentiel des politiques publiques.
DIOMAYE FAYE VEUT LA NOUVELLE POLITIQUE NATIONALE AVANT FIN AVRIL
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a appelé mardi en Conseil des ministres à accélérer la finalisation, avant fin avril 2025, du document de la Nouvelle politique nationale de l’Emploi.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a appelé mardi en Conseil des ministres à accélérer la finalisation, avant fin avril 2025, du document de la Nouvelle politique nationale de l’Emploi.
Soulignant la priorité accordée à l’emploi des jeunes, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la jeunesse de la population doit inciter l’Etat et les acteurs économiques et sociaux à travailler ensemble pour promouvoir l’entreprenariat et l’insertion des jeunes demandeurs d’emploi sur l’étendue du territoire national.
Le président Faye a insisté sur l’impératif d’asseoir un système d’information gouvernemental performant et fiable sur le marché du travail en cohérence avec les bases de données des diplômés de la formation professionnelle et technique dans les centres et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) notamment.
Le président de la République a invité le Premier ministre à accélérer l’harmonisation des interventions et la mutualisation des ressources de toutes les structures publiques de promotion de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.
SÉANCE DÉCISIVE À L'ASSEMBLÉE SUR L’INTERPRÉTATION DE LA LOI D’AMNISTIE
El Malick Ndiaye a convoqué les députés en séance plénière le mardi 2 avril 2025 à 10 heures pour examiner la proposition de loi n°05/2025. Portée par Amadou Bâ du Pastef, cette initiative vise à clarifier l’application de cette loi adoptée en mars 2024.
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a convoqué les députés en séance plénière le mardi 2 avril 2025 à 10 heures.
À l’ordre du jour figure l’examen de la proposition de loi n°05/2025 portant interprétation de la loi d’amnistie n°2024-09 du 13 mars 2024. Ce texte, qui vise à clarifier certains aspects de la loi d’amnistie adoptée l’année dernière, pourrait avoir des conséquences majeures sur les bénéficiaires de cette mesure et sur d’éventuelles poursuites judiciaires.
À noter que ladite proposition de loi a été introduite par le député Amadou Bâ du Pastef. Elle prévoit l’amnistie des faits criminels ou correctionnels ayant une motivation politique et commis durant la période préélectorale, entre 2021 et 2024.
En effet, l’article 2 de cette proposition de loi prévoit : « Sont amnistiés de plein droit tous les faits susceptibles de qualification criminelle ou correctionnelle ayant exclusivement une motivation politique, y compris ceux commis par tout support de communication, entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger. Toutefois, les faits se rapportant à des manifestations ne sont inclus dans le champ de la loi que s’ils ont une motivation exclusivement politique. »
Par ailleurs, l’amnistie entraîne, sans qu’elle puisse jamais donner lieu à restitution, la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.
Selon l’article 3 de la loi n°2024-09 du 13 mars 2024, « l’amnistie ne préjudicie ni aux droits des tiers ni aux droits des victimes à une réparation. De plus, la contrainte par corps ne peut être exercée contre les condamnés ayant bénéficié de l’amnistie, sauf à la requête des victimes de l’infraction ou de leurs ayants droit », précise le document.
PAR BASSIROU SAMB
GRATUITÉ DES ACTES D'ÉTAT CIVIL, UNE PROMESSE QUI SOULÈVE DES INTERROGATIONS
"L'accès à ces documents implique un coût pour les collectivités. Une gratuité totale, sans compensation, pourrait déséquilibrer leurs finances et compromettre leur autonomie."
La récente annonce du Premier ministre concernant la gratuité des actes d'état civil a suscité de vives réactions au sein de la population et des acteurs locaux. Bien que cette mesure puisse sembler séduisante, elle soulève des questions essentielles sur la réelle intention du gouvernement et sur l'impact qu'elle aura sur la gestion des collectivites territoriales
Selon la Constitution, les collectivités territoriales disposent d'une libre administration. Cela signifie qu'elles ont le droit de se gérer de manière autonome, notamment à travers leurs organes délibérants, comme le conseil municipal. Les décisions relatives à la tarification des services, y compris celle des actes d'état civil, relèvent de leur compétence. Actuellement, les déclarations de naissance, de décès ou de divorce sont déjà gratuites, mais pour obtenir une copie de ces actes, les citoyens doivent acheter un timbre dont le prix est fixé par l'organe délibérant de chaque collectivité.
Cela souligne un fait fondamental : l'accès à ces documents implique un coût pour les collectivités. Une gratuité totale, sans compensation, pourrait déséquilibrer leurs finances et compromettre leur autonomie.
Il convient alors de s'interroger sur la viabilité d'une telle approche. Les fonds de dotation, déjà en baisse, arrivent souvent tardivement et ne répondent pas toujours aux besoins urgents des collectivités. Dans un contexte où ces dernières peinent à équilibrer leurs budgets, il est impératif de s'interroger sur les conséquences d'une telle mesure.
Les collectivités sont les premières à connaître les réalités du terrain et à comprendre les besoins de leur population. Les décisions prises par le chef du gouvernement, sans consultation préalable, risquent d'être déconnectées des enjeux locaux. Il est donc essentiel de replacer le débat sur la gratuité des actes d'état civil dans un cadre plus large de concertation entre l'État et les collectivités territoriales. Plutôt que d'imposer des mesures qui pourraient nuire à la libre administration. Il serait judicieux de créer des espaces de dialogue. Ces concertations permettraient de trouver des solutions adaptées qui tiennent compte des réalités financières des municipalités tout en garantissant un accès équitable aux services publics pour tous.
L'annonce du Premier ministre soulève également une question plus large sur la nature du populisme dans le discours politique. En promettant la gratuité des actes d'état civil, le gouvernement cherche-t-il réellement à améliorer la vie des citoyens ou à gagner des points ? La frontière entre l'engagement sincère et le populisme devient floue, et il est de notre responsabilité, en tant que citoyens, de rester vigilants.
MOUSTAPHA CISSÉ LÔ REJETTE TOUT LIEN AVEC L’APR
Son nom figure sur la liste des nouveaux membres du Secrétariat Exécutif de l’Alliance Pour la République, mais il dément catégoriquement toute affiliation avec le parti. L’ancien député assure n’avoir ni été informé ni consulté.
Le nom de Moustapha Cissé Lô figure parmi les nouveaux membres du Secrétariat Exécutif de l’Alliance Pour la République (APR) rendu public hier (mardi 18 mars 2025). Un état de fait qui suscite moult interrogations pour bon nombre de citoyens sénégalais. Réagissant, le principal concerné réfute tout lien avec les marrons-beiges :
« Cette liste, je l’ai reçue comme tout le monde. Je n’ai pas été informé ni consulté. J’ignore d’où elle vient. Je ne milite plus au sein de cette formation politique. Aujourd’hui, mon seul et unique parti, c’est le Sénégal », s’est expliqué l’ancien député et vice-président de l’Assemblée nationale.
Cissé Lo d’éclaircir : « On m’avait exclu de l’APR depuis fin 2019. Je dois signaler que c’était une commission dite de discipline qui avait, à l’époque, demandé au Secrétariat Exécutif de l’APR de m’exclure. Ce qui avait alors été fait. »
Au terme de sa réaction, l’ex-président du Parlement de la CEDEAO fait remarquer : « Comme je l’ai toujours déclaré, j’ai cessé tout acte de militantisme politique. Je n’ai plus besoin ni de poste nominatif ni électif. Comme je l’ai dit plus haut, mon seul et unique parti, c’est le Sénégal. Néanmoins, je ne resterai pas un citoyen inactif. Je travaillerai pour la paix, le respect des libertés individuelles et collectives, ainsi que la promotion de la démocratie dans notre pays. Œuvrer pour le bien-être économique et social de nos concitoyens reste et demeure ma seule préoccupation », précise-t-il.