SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 mai 2025
À GOMA, LA DIPLOMATIE DANS L'IMPASSE
René Lake dévoile sur VOA Afrique, les mécanismes d'un conflit en RDC où la dimension identitaire se mêle aux enjeux économiques. Selon lui, l'intervention de Marco Rubio pourrait marquer un tournant pour l'implication américaine dans la région
La situation à Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), semble irréversible ce mercredi 29 janvier 2025. Le mouvement rebelle M23, soutenu par l’armée rwandaise, contrôle désormais la quasi-totalité du centre et des faubourgs de la ville. Cette crise, qui s’est étendue à Kinshasa où plusieurs ambassades ont été attaquées, soulève des questions cruciales sur les perspectives de sa résolution.
Interrogé par VOA Afrique sur la possibilité d’une solution diplomatique, René Lake, analyste politique, a exprimé ses doutes. « Il est très difficile de répondre à cette question avec certitude* », a-t-il déclaré, soulignant le refus catégorique du gouvernement congolais de dialoguer avec le M23, qu’il considère comme un groupe terroriste. En revanche, le Rwanda insiste pour que le M23 soit inclus dans les négociations, une demande rejetée par Kinshasa.
L'invité de VOA Afrique a évoqué le processus de Luanda, initié il y a deux ans, comme le cadre de négociations le plus abouti jusqu’à présent. Comme le rappelle René Lake, ce processus, qui avait réuni les présidents congolais, rwandais, angolais et burundais, avait abouti à un communiqué final appelant à un cessez-le-feu, au retrait du M23 et à la poursuite du dialogue politique.
Cependant, les récentes tensions et le refus du président congolais Félix Tshisekedi de participer à une réunion de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (CAE) convoquée par le Kenya ont jeté un froid sur les efforts régionaux. « C'est malheureux que cette réunion n'ait pas pu se tenir au Kenya, en tout cas avec la participation des principaux acteurs, le président Kagame et le président Tshisekedi », a regretté Lake.
Lake a également souligné les dimensions politiques et économiques du conflit. Il a évoqué les accusations de « haine anti-tutsi » en RDC, un sentiment qui alimente les tensions identitaires. « Les Congolais très clairement ont indiqué qu'il s'agit d'intérêts économiques et financiers, notamment dans l'exploitation des mines, qui poussent le Rwanda à maintenir cette instabilité au Congo parce que cela leur profite économiquement », a déclaré Lake.
La réaction du département d’État américain, marquée par l’intervention du sénateur Marco Rubio, a suscité des interrogations. « L'intervention directe de Marco Rubio qui a appelé Kagame, son implication plus importante me semble indiquer qu'il se pourrait que l'administration Trump soit plus engagée dans l'espace africain et dans ce conflit en particulier », décrypte René Lake.
Cette implication accrue des États-Unis pourrait marquer un tournant dans la gestion internationale de la crise. « On ne sait pas encore si cela est dû à un ajustement de la politique étrangère américaine de Trump ou à la personnalité de Marco Rubio, qui est un spécialiste des relations internationales et qui s'intéresse à l'Afrique », a-t-il conclu.
SAHAD SARR FINALISTE DU PRIX DÉCOUVERTES RFI 2025
Les votes du public sont ouverts jusqu'au 16 février sur le site de RFI Musique, et le lauréat sera annoncé le 18 février. Le Sénégal n'a pas remporté ce prix depuis 2014 avec Marema Fall et son titre "Femmes d’affaires"
L'artiste sénégalais Sahad Sarr figure parmi les dix finalistes du Prix Découvertes RFI 2025, aux côtés de talents africains et de la diaspora. Les votes du public sont ouverts jusqu'au 16 février sur le site de RFI Musique, et le lauréat sera annoncé le 18 février. Le Sénégal n'a pas remporté ce prix depuis 2014 avec Marema Fall et son titre "Femmes d’affaires".
L'artiste sénégalais Sahad Sarr figure parmi les dix finalistes du Prix Découvertes RFI 2025, aux côtés de talents africains et de la diaspora. Les votes du public sont ouverts jusqu'au 16 février sur le site de RFI Musique, et le lauréat sera annoncé le 18 février. Le Sénégal n'a pas remporté ce prix depuis 2014 avec Marema Fall et son titre "Femmes d’affaires".
Le Sénégal est à nouveau à l'honneur sur la scène musicale internationale. L'artiste Sahad Sarr a été sélectionné parmi les dix finalistes du prestigieux Prix Découvertes RFI 2025, une compétition qui met en lumière les talents émergents du continent africain et de sa diaspora. La liste des finalistes, dévoilée mardi, comprend également Queen Rima de Guinée, Joyce Babatunde du Cameroun, Grégory Laforest d’Haïti et Boukuru du Rwanda.
Les votes du public sont ouverts jusqu'au 16 février sur le site de RFI Musique, offrant ainsi l'opportunité aux fans de soutenir leur artiste préféré. Le lauréat sera connu le 18 février prochain.
Sahad Sarr n'est pas étranger aux distinctions. En 2024, il a été lauréat de l'AFIELD Fellowship, récompensant son impact significatif dans le secteur culturel grâce à son label Stereo Africa 432.
Le Sénégal a une histoire notable avec le Prix Découvertes RFI. Plusieurs artistes sénégalais ont été lauréats, notamment Didier Awadi, Abdou Guité Seck, Marema et Naby.
Cependant, depuis la victoire de Marema Fall en 2014 avec son titre "Femmes d’affaires", le pays n'a pas remporté ce concours. La sélection de Sahad Sarr ravive l'espoir de voir le Sénégal à nouveau distingué sur la scène musicale internationale.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 29 JANVIER
le Président de la République a demandé au Gouvernement de définir avec les acteurs territoriaux un mécanisme consensuel d’amélioration des relations entre les sociétés minières et les populations à travers la préservation de l’environnement.
Dakar, 29 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la commémoration de la 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi les 30 et 31 janvier 2025. Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalif général des « Layènes », Serigne Mouhamadou Makhtar Laye et aux fidèles pour leur mobilisation et leurs prières pour un Sénégal de paix, de stabilité et de progrès dans la solidarité. Il a demandé au Gouvernement de veiller, en étroite collaboration avec les organisateurs, au bon déroulement des manifestations religieuses relatives à l’Appel dans les localités et sites concernés (Yoff, Cambérène, Ngor).
Dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement la nécessité d’accompagner la bonne organisation du Magal de Porokhane, prévu le 06 février 2025, et de veiller au renforcement des dispositifs de prévention et de sécurité routières. Par ailleurs, il s’est incliné devant la mémoire des victimes de l’accident survenu le mardi 28 janvier 2025 sur la route nationale (axe Bambey- Khombole). Il a présenté ses condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Le Président de la République est revenu sur la gestion préventive des approvisionnements du pays et de la stabilité des prix des produits de consommation courante dans le contexte des débuts prochains du Ramadan et du Carême. Ces deux événements sont des périodes particulières de grande ferveur religieuse. Ce sont aussi des moments de forte consommation de denrées et de produits de première nécessité (riz, sucre, huile, lait, farine, pain, etc.). Dans ce contexte spécial, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de lutter contre toute rétention des stocks et spéculation sur les prix des produits et de mobiliser tous les moyens nécessaires à l’approvisionnement suffisant et correct des marchés en denrées et produits de consommation courante selon les prix fixés des produits homologués. Il a invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce et le Secrétaire d’Etat aux PME / PMI à intensifier la promotion du « consommer local » avec l’implication significative des industries alimentaires et l’accélération de l’exécution des projets et initiatives de transformation, in situ, de la production nationale. Pour clore ce chapitre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’urgence de restructurer les systèmes d’approvisionnement du pays en produits alimentaires et en hydrocarbures tout en tenant compte notamment du statut récent de pays producteur de pétrole et de gaz du Sénégal.
L’exploitation des ressources minières dans plusieurs localités du pays ne participe pas activement au développement territorial et ne profite pas aux populations locales. C’est dire que la prise en compte par l’Etat de la situation des populations vivant dans les zones minières devient une priorité nationale. Voilà pourquoi le Président de la République a demandé aux Ministres en charge des Mines, des Collectivités territoriales, des Finances, de l’Economie et de l’Environnement de procéder, sous la supervision du Premier Ministre, à l’évaluation nationale de l’impact économique, social et environnemental de l’exploitation minière sur le développement des localités polarisées. Il a indiqué l’urgence de faire le point sur le Fonds d’Appui au Développement des Collectivités territoriales et les investissements en infrastructures sociales de base issus des prescriptions du Code minier.
Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement de définir avec les acteurs territoriaux un mécanisme consensuel d’amélioration des relations entre les sociétés minières et les populations à travers la préservation de l’environnement et du cadre de vie, la promotion des emplois locaux et un meilleur encadrement de la Responsabilité sociétale d’Entreprise (RSE). Dans le cadre de la consolidation de la transparence dans le secteur minier, il a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’évaluer l’action combinée voire complémentaire de la Société des Mines de fer du Sénégal oriental (MIFERSO) et de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN). En outre, il a demandé au Gouvernement d’œuvrer, dans le cadre de la souveraineté sur nos ressources, à la mise en place du Comptoir commercial national de l’Or et satisfaire la forte requête de nos bijoutiers.
Les compétitions « Navétanes » sont une des sources majeures de trouble à l’ordre public provoquant des incidents violents et tragiques dans plusieurs localités du Sénégal. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre chargé des Sports d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes en vue d’une maitrise du calendrier des compétitions et surtout de procéder à la réforme du Mouvement « Navétanes » afin de l’ancrer dans le développement du civisme et la promotion d’une citoyenneté constructive.
Le Premier Ministre a informé le Conseil de la poursuite des travaux de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, en mettant l’accent sur l’affinement de la liste des projets, programmes et réformes prioritaires à soumettre à la validation de Monsieur le Président de la République au plus tard à la mi-février 2025.
Le Premier Ministre a ensuite fait part au Conseil de la formalisation, au travers d’un arrêté en date de ce jour, de la directive de Monsieur Président de la République relative au suivi, sous sa direction, de la coopération entre le Sénégal et les pays et structures du Proche et Moyen Orient et du reste de l’Asie. Cette coopération concerne actuellement environ deux cents (200) partenariats ou projets de partenariats dans divers domaines, avec une quinzaine de pays et d’institutions financières. Ainsi, une task force réunissant un certain nombre de ministères, l’APIX et le FONSIS, a été mise en place. Elle est notamment chargée d’évaluer les partenariats en cours, d’analyser les dossiers soumis au Premier Ministre relatifs aux intentions de partenariat avec ces pays et d’identifier les opportunités d’investissements directs étrangers ou de portefeuille au Sénégal en provenance de ces pays.
Enfin, le Premier Ministre a souligné l’urgence attachée, d’une part, à la ferme prise en charge du pré-archivage et du reversement de fonds documentaires aux Archives nationales, par les ministères et les structures qui leur sont rattachées et, d’autre part, à la construction d’une Maison des Archives moderne. Aussi, envisage-t-il de mettre en place un comité interministériel sur la gouvernance des archives, chargé de superviser la reconstitution, suivant les normes établies, du pré-archivage dans les ministères et structures ainsi que de coordonner l’élaboration d’une stratégie nationale de gestion des archives.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait le point sur la mise en œuvre opérationnelle des pôles territoires.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de décret portant application de la loi n° 2020-01 du 06 janvier 2020 relative à la création et à la promotion de la startup au Sénégal.
Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
par Alain Foka
MERCI EMMANUEL MACRON
C'est vrai que nous avons été ingrats, ingrats de n'avoir pas dit merci pour tous ces siècles d'esclavage. Figurez-vous que nous étions persuadés que ce sont les autres qui nous demanderaient pardon
Les récentes déclarations d'Emmanuel Macron sur l'ingratitude présumée des Africains continuent de faire réagir. Dans une analyse cinglante, le journaliste Alain Foka répond au président français, rappelant le lourd passif historique entre la France et l'Afrique.
Lors de la conférence annuelle des ambassadeurs à l'Élysée, Emmanuel Macron a défendu avec vigueur la position française en Afrique. "La France n'est pas en recul en Afrique, elle est simplement lucide, elle se réorganise", a-t-il déclaré, avant d'ajouter sur un ton amer : "On a oublié de nous dire merci, c'est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude est une maladie non transmissible à l'homme."
En réponse à ces propos, Alain Foka développe une analyse historique implacable, remontant aux origines des relations franco-africaines. Le journaliste rappelle notamment qu'"après l'abolition de l'esclavage en 1848, la France a choisi d'indemniser les propriétaires d'esclaves", leur accordant "126 millions de francs or aux 10 000 propriétaires d'esclaves, soit 1,3% du revenu national d'alors, l'équivalent de 27 milliards d'euros d'aujourd'hui."
Quand Emmanuel Macron évoque les récents engagements militaires français contre le terrorisme, justifiant les retraits par les coups d'État, Foka répond par une longue énumération historique : "Merci pour cette mission civilisatrice qui nous a débarrassé de nos traditions, de nos croyances, de notre identité, de nos religions [...] Merci pour le partage à Berlin en 1885, de notre continent."
Le journaliste pointe également du doigt le silence des entreprises françaises sur leur passé lié à l'esclavage, contrairement à leurs homologues britanniques. "Un sujet tabou en France", note-t-il, alors qu'au Royaume-Uni, plusieurs institutions financières majeures ont reconnu leurs liens historiques avec la traite négrière.
SONKO RENFORCE SON CONTRÔLE SUR LES MISSIONS À L'ÉTRANGER
Le texte limite notamment à trois le nombre de personnes par délégation et fixe une durée maximale de 21 jours pour les missions avec frais. Cette réforme s'accompagne d'un renforcement significatif du rôle des missions diplomatiques
(SenePus) - Le Premier ministre Ousmane Sonko vient de signer une circulaire fixant un cadre plus strict pour les missions à l'étranger des agents de l'État. Ce document, daté du 22 janvier 2025, établit de nouvelles règles visant à rationaliser les dépenses publiques et à renforcer l'encadrement des déplacements officiels.
La circulaire apporte des précisions majeures sur l'organisation et le financement des missions à l'étranger. "Une mission doit être un déplacement de travail entrant dans le cadre des actions programmées par le gouvernement dans ses relations avec les États, les organisations internationales et toute autre institution publique ou privée", stipule le texte.
Parmi les mesures phares, la taille des délégations est désormais strictement limitée. "La taille des délégations devant représenter le Sénégal à des rencontres internationales ne peut excéder trois personnes, sauf dérogation accordée par le Premier ministre", précise la circulaire. Le document encourage également une plus grande implication des missions diplomatiques pour "éviter des déplacements coûteux et non-indispensables".
"En tout état de cause, la durée d'une mission avec frais ne peut excéder vingt-et-un jours", indique le texte. Les demandes d'ordres de mission doivent être transmises "au moins quinze jours avant la date prévue pour le départ, sauf en cas de force majeure dûment justifiée".
La circulaire interdit formellement "la prise en charge des frais de mission des ministres, des membres du Cabinet, du Secrétariat général ou des autres services des ministères par les entités du secteur parapublic sous contrôle ou sous tutelle, sauf pour des missions organisées par lesdites entités". De plus, "la prise en charge de missions d'agents de l'État à l'étranger, par des structures ou organisations privées, est proscrite, sauf dans le cadre d'une convention dûment approuvée".
Le texte redéfinit également la notion de "mission sans frais" qui, selon la circulaire, "s'entend d'une mission dont la prise en charge financière n'est pas supportée par le budget de l'État ou de ses démembrements". Cette précision vise à éviter toute ambiguïté sur la nature des financements.
La mise en application de ces nouvelles dispositions est confiée au Secrétaire général du gouvernement, qui est "chargé de l'application rigoureuse des dispositions de la présente circulaire".
AIBD, DES PASSAGERS EN COLÈRE TENTENT DE BLOQUER L’ACCÈS D’EMBARQUEMENT
A l’origine du problème, 200 passagers vol de la compagnie low-cost Transavia à destination de Nantes, bloqués depuis lundi à l’aéroport.
Scène inhabituelle à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass. Des passagers en colère ont tenté de bloquer l’accès d’embarquement. Selon le journal, Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, «le personnel de sécurité a dû rapidement intervenir pour arranger les choses
A l’origine du problème, 200 passagers vol de la compagnie low-cost Transavia à destination de Nantes, bloqués depuis lundi à l’aéroport. Une cinquante de passagers dont des familles ayant des enfants en bas âge ont pu se procurer des billets sur le vol d’Air France de 23h, le même soir, rapportent nos confrères.
Qui renseignent que les autres passagers, environ 150, transférés vers des hôtels de proximité, dénoncent les conditions d’hébergement. « Nous avons été logés dans des conditions miteuses. Certains n’avaient pas d’eau dans leur chambre, ont-ils pesté dans les colonnes du journal Les Echos.
Et ce n’est pas tout, martèle l’un d’eux, Thomas Guilmand, qui devait embarquer avec sa femme: « Vers 17h, [lundi], on nous a annoncé que notre vol était annulé pour des raisons techniques. On nous conseille d’acheter un billet pour un autre vol. Ceux qui ont les moyens le font car ça monte à 1000 euros. Le pire, c’est que l’avion est bien là, sur le tarmac. On nous a dit que ce n’était pas un problème technique, mais un manque d’équipage »
PASTEF ENGAGE SA RESTRUCTURATION EN VUE D’UN CONGRÈS EXTRAORDINAIRE
Dans le cadre de la relance de ses activités, le Bureau politique annonce la restructuration de ses instances de base et la finalisation d’un nouveau cadre juridique. Objectif : organiser son premier congrès extraordinaire, 11 ans après sa création.
Dans le cadre de la reprise des activités politiques du parti Pastef/Les patriotes, le Bureau politique (Bp) annonce la relance de la restructuration de ses instances de base et la finalisation du nouveau cadre juridique réglementaire devant aboutir à la tenue de son premier congrès extraordinaire, 11 ans après sa création. L’information émane du responsable patriote Abass Fall. Il était l’invité, dimanche 26 janvier 2025, de Radio Sénégal international (Rsi).
« Sur instruction du président du parti, le responsable de la massification nous a envoyé, samedi dernier, une circulaire portant restructuration du parti pour garantir la conformité de la composition et le fonctionnement des structures du parti afin d’en faire une formation politique moderne », a-t-il déclaré. À en croire l’ancien député, par ailleurs ministre du Travail et des Organisations professionnelles chargé des Relations avec les institutions, « le parti a consacré la vitalité démocratique interne, la liberté d’expression somme toute encadrée et la discipline pour trouver le bon équilibre dans ses rangs ».
« Le président de « Pastef/Les patriotes » rappelle que depuis sa création, il y a 11 ans (4 janvier 2014), le parti n’est pas allé en congrès alors que les textes (statuts et règlement intérieur) prévoient de l’organiser tous les six ans. Suite à ce constat, l’objectif principal qu’il nous a assigné est de travailler à la tenue du congrès du parti », a confirmé son Secrétaire général, le député Mohamed Salim Ayib Daffé. Selon lui, « après l’adoption de nouveaux statuts, en 2021, l’autre chantier était la finalisation du règlement intérieur, malheureusement plombée par les péripéties connues ».
Par ailleurs, après être sorti victorieux de la présidentielle, gagnée au premier tour avec 54,28 % des suffrages, et les législatives, Pastef a entrepris un lifting de ses statuts et du futur règlement intérieur devant encadrer ses activités. Le nouveau cadre réglementaire, en attente de validation par le Bureau politique national, doit aboutir à la convocation de son premier congrès extraordinaire.
VIDEO
FADEL BARRO CRITIQUE LA GESTION ACTUELLE DU SÉNÉGAL
Le co-fondateur du mouvement Y'en a marre et président de Jammi Gox Yi estime que les nouveaux dirigeants reproduisent les erreurs des anciens régimes et pointe plusieurs préoccupations
Fadel Barro, co-fondateur du mouvement Y'en a marre et président du mouvement Jammi Gox Yi, analyse la situation politique, sociale et économique du Sénégal. Il estime que les nouveaux dirigeants suivent la même trajectoire que les anciens régimes et pointe du doigt plusieurs préoccupations, notamment l’arrestation de l’homme d’affaires Samuel Sarr, la migration massive des jeunes et le non-respect des engagements électoraux.
Invité de IGFM TV, Fadel Barro n'est pas rassuré par la gestion actuelle du Sénégal. Selon lui, après 60 ans d’échec dans la gouvernance, les nouveaux dirigeants semblent reproduire les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs.
Il s’interroge notamment sur l’arrestation de leaders et d'autres personnalités, Samuel Sarr, un homme d’affaires dont l’incarcération aurait un impact négatif sur ses activités économiques. Le co-fondateur du Mouvement Yen A Marre,president de Jammi Gox Yi estime que cette affaire reflète une justice à double vitesse et met en doute l’efficacité du Conseil supérieur de la magistrature, malgré les déclarations de son président lors des assises du secteur judiciaire.
Sur le plan politique, il critique le manque d’ouverture du régime actuel, qui, selon lui, devrait gouverner avec toutes les compétences disponibles et non uniquement avec ceux qui ont soutenu le projet Pastef. Il insiste sur le respect des promesses électorales, notamment sur les appels à candidature à des postes de responsabilité, qui devraient être transparents et ouverts à tous.
Concernant la question de la migration circulaire, il se dit préoccupé par le départ massif des jeunes Sénégalais, à la recherche d’opportunités ailleurs. Selon lui, cette fuite des forces vives du pays est une bombe à retardement, car une fois affaiblis par l’âge, ces migrants risquent d’être abandonnés par leurs pays d’accueil.
Aux prochaines élections locales, Fadel Barro annonce sa candidature pour la mairie de Kaolack, malgré sa défaite lors des précédentes élections. Il reste convaincu que son engagement politique et citoyen est essentiel pour impulser un véritable changement dans la gouvernance locale et nationale.
LES INSCRIPTIONS DES PÈLERINS AUX LIEUX SAINTS DE L’ISLAM DEBUTERONT LE 30 JANVIER
Les inscriptions des candidats au prochain pèlerinage en Arabie Saoudite vont démarrer jeudi 30 janvier au hangar des pèlerins situé dans la commune de Yoff, à Dakar
Les inscriptions des candidats au prochain pèlerinage en Arabie Saoudite vont démarrer jeudi 30 janvier au hangar des pèlerins situé dans la commune de Yoff, à Dakar, a annoncé à l’APS le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Mamadou Gaye.
‘’Jeudi, nous ouvrirons le hangar des pèlerins pour démarrer les inscriptions’’, a-t-il dit lors d’une visite de courtoisie rendue au directeur général de l’Agence de presse sénégalaise.
Cette année, le Sénégal est autorisé à convoyer 12.860 pèlerins en Arabie Saoudite, selon M. Gaye.
La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam a entamé la phase de préinscription des pèlerins, le 24 décembre 2024, a-t-il précisé.
Près de 700 pèlerins se sont déjà inscrits auprès de la Banque islamique du Sénégal, qui, selon lui, a été choisie partenaire de l’État du Sénégal pour le pèlerinage, à la suite d’un appel d’offres.
‘’Nous allons démarrer les inscriptions proprement dites en accueillant les pèlerins au hangar de Yoff pour la visite médicale, la confection du passeport et de la carte nationale d’identité pour ceux qui n’en ont pas’’, a dit Mamadou Gaye.
La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam prévoit d’ouvrir des guichets dans cinq régions, pour faciliter les inscriptions des futurs pèlerins, selon M. Gaye.
Une innovation, l’agrément de l’IATA pour les voyagistes privés
Les régions Diourbel (centre), Saint-Louis (nord), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud) sont, en plus de Dakar, les régions choisies pour l’accueil de ces guichets.
‘’Toutes les opérations qui se font à Dakar se feront simultanément auprès de ces guichets’’, a-t-il assuré en présence de son adjoint chargé de la communication de la délégation générale.
‘’L’autre innovation, a signalé Mamadou Gaye, c’est l’agrément de l’IATA (Association du transport aérien international) pour les voyagistes privés. Tous les voyagistes se sont conformés à cette exigence-là.’’
Selon M. Gaye, les autorités sénégalaises cherchent à réduire le coût du pèlerinage, qui était de 4,3 millions de francs CFA par personne en 2024.
Il ajoute que les pèlerins sénégalais seront convoyés par Air Sénégal et Flynas, une compagnie saoudienne.
FONCIER, LES NOUVELLES DIRECTIVES DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS ET DOMAINES
Jean Koné a pris des décisions concernant les lotissements bloqués par la primature pour enquête. Désormais, les attributions et acquisitions non assimilées à un accaparement peuvent être régularisées sous conditions.
Jean Koné, le nouveau Directeur général des Impôts et Domaines, vient de prendre de nouvelles décisions sur les lotissements que la primature avait faits bloquer afin de procéder à une enquête.
Nouvelles mesures sur les lotissements qui étaient dans le viseur du premier ministre Ousmane Sonko. En effet, après la suspension provisoire des procédures domaniales et foncières, l'examen des rapports transmis a permis aux autorités de faire diligenter une enquête (Dscos).
Ainsi, après exploitation de ces rapports, le Directeur général des impôts et domaines (Dgid) a signifié à ses services, qu’à présent, les attributions et les acquisitions qui ne sont pas constitutives d'un accaparement font l'objet d'un quitus valant mainlevée, délivré par le Directeur général de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol.
Cependant, le nouveau patron du fisc, dans une note parcourue par iGFM, a souligné à ses qu’ils devront «poursuivre les procédures domaniales, foncières et cadastrales pour les ayants droit qui ont reçu des quitus de mainlevée.» Par contre, les procédures restent suspendues, nonobstant l'obtention d'un quitus, pour les aménagements dont l'annulation est décidée par les autorités.
Il s’agit des lotissements « Eogen1 et 2», Cité Batterie, zones des Taxis, Asecna et Anacim dans le lotissement dit «Hangars des Pèlerins». S’y ajoutent le plan d'aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès ainsi que la partie située entre l'Océan et la Vdn des Pud de Guédiawaye et Malika.
«Par ailleurs, au regard de l'article 80 de la loi n°2011-07 du 30 mars 2011 portant régime de la propriété foncière, les conservateurs ne sont plus concernés par la suspension et peuvent accomplir leur mission conformément à la loi », ajoute-t-il.