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19 juin 2025
FORUM DE DAKAR ET L’INTERVENTION DE MACKY SALL SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI À LA UNE
L’intervention de Macky Sall au forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique et les échos du marathon budgétaire en perspective sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 25 oct (AP) - L’intervention de Macky Sall au forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique et les échos du marathon budgétaire en perspective sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Au forum de Dakar qui s’est ouvert lundi à Diamniadio, ‘’Macky Sall invite l’ONU à changer sa doctrine’’ des opérations de maintien de la paix pour ‘’mieux faire face à la lutte contre le terrorisme’’, souligne Le Soleil.
Le chef de l’Etat sénégalais a demandé aussi au continent ‘’de rendre opérationnelle la force africaine en attente’’.
Pour le journal L’As, ‘’le président Macky Sall était venu au forum de Dakar (…) pour remettre en cause les soubassements des relations entre l’Afrique et l’Occident’’.
‘’Ingérence dans les affaires africaines, léthargie du Conseil de sécurité de l’ONU, peu de considération du G20 à l’égard de l’Afrique…. le chef de l’Etat sénégalais a tout remis en cause’’, écrit L’As.
Selon L’Info, ‘’Macky Sall ouvre la voie à suivre’’ au forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique en invitant, par exemple, le Conseil de sécurité à sortir de son inertie concernant la lutte contre le terrorisme. Il a aussi estimé que l’Afrique ne pouvait pas continuer à dépendre du financement extérieur pour sa sécurité.
Pour Macky Sall, ‘’il faut rendre opérationnelle la force africaine en attente et financer de façon adéquate le Fonds de paix de l’Union africaine. Nous ne pouvons pas toujours compter sur le financement extérieur’’, rapporte le quotidien EnQuête.
Le président sénégalais a encore profité de cette tribune pour dénoncer ‘’les changements anticonstitutionnels en Afrique’’, souligne Le Témoin.
Au-delà des grands enjeux du forum, Vox Populi note que ‘’Macky Sall repart à l’assaut des réseaux sociaux’’. Pour lui, ‘’il est temps de réglementer les réseaux sociaux pour en limiter les abus’’.
Les quotidiens s’intéressent également au marathon budgétaire en perspective.
WalfQuotien note que ‘’l’opposition presse’’ le Premier ministre Amadou Bâ.
Après les députés de la coalition Wallù, qui avaient exigé la Déclaration de politique générale du Premier ministre avant le vote de la Loi de finances, ‘’ceux de Yewwi Askan Wi montent au front’’, souligne Walf.
‘’Dénonçant le retard accusé dans le dépôt et la distribution des projets de loi de règle ment depuis 2018, ils ont saisi le président de la Cour des comptes’’, écrit la publication.
Sud Quotidien parle de ‘’l’hypothèque de Yewwi’’ sur le démarrage de la session budgétaire et s’interroge : ‘’va-t-on vers un report de l’examen du projet de loi de finances initiales dont le démarrage de la plénière est prévue incessamment ?’’.
Selon le quotidien Bës Bi, ‘’Yewwi a fini par obtenir gain de cause puisque le projet a été publié dans la soirée’’.
ENCORE 72H DE PERTURBATION
Des travailleurs membres de la Fédération des syndicats de la santé (F2s) ont tout simplement déserté les hôpitaux et autres établissements de santé pour une période de 72heures. And Gueusseum a rejoint ce mardi la lutte pour un mot d’ordre de 48h
Deux syndicats sont en grève dans le secteur de la santé. Il s’agit de la Fédération des syndicats de la santé (F2s) qui a démarré depuis hier, lundi, et And Gueussem en jonction avec l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales qui a rejoint la lutte ce mardi. Ces syndicats réclament la revalorisation de leurs salaires.
Le secteur de la santé est en ébullition. Hier, lundi, des travailleurs membres de la Fédération des syndicats de la santé (F2s) ont tout simplement déserté les hôpitaux et autres établissements de santé pour une période de 72heures. And Gueusseum en jonction avec l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a rejoint ce mardi la lutte pour un mot d’ordre de 48h. Ces travailleurs réclament la revalorisation des salaires, et des indemnités de logement entre autres. Selon des responsables syndicalistes membres de ces entités, plusieurs corps de la santé ont été laissés pour compte dans les derniers accords signés entre la partie syndicale et le gouvernement sénégalais.
Pour Sydia Ndiaye du Syndicat des travailleurs des collectivités territoriales, des travailleurs de la santé attendent depuis le mois de mai la revalorisation de leur prime, les indemnités de logement mais aussi la prime de responsabilité paramédicale ainsi que le paiement des primes de Covid. « Malgré les efforts du ministre des Finances qui a dégagé un montant pour ce passif, rien ne bouge. Nous avons rencontré le ministre des Collectivités territoires. Nous avons eu des promesses et nous attendons leur concrétisation » a-t-il avancé. Et de faire le plaidoyer « pour la signature du décret dans les collectivités territoriales qui va engager toutes ces augmentations car même si nous convoquons l’article 29 des collectivités territoriales, s’il n’y a pas de décret, les travailleurs ne pourront pas être alignés pour les avantages ».
Pour le respect des accords, les travailleurs de la santé comptent se battre pour rentrer dans leurs droits. A cet effet, ils ont appelé pour la mobilisation de leurs adhérents aux respects des mots d’ordre.
UN BUDGET DE 14 MILLIARDS ET UNE DELEGATION DE 327 PERSONNES AU QATAR
Le ministre des Sports Yankhoba Diattara a dressé un bilan sur la récente mission de prospection menée à Doha au Qatar du 09 au 16 octobre dernier,
Le ministre des Sports Yankhoba Diattara a fait le compte-rendu des activités de la mission de prospection menée à Doha, au Qatar du 9 au 16 octobre dernier, dans le cadre de la préparation de la participation de l'équipe nationale à la phase finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, prévue du 20 novembre au 18 décembre prochain. L'objectif principal de cette mission qu'il a conduite était de préparer le terrain pour une bonne participation du Sénégal. Le patron du football sénégalais en a profité pour annoncer qu'un budget de 14 milliards sera débloqué par l'Etat du Sénégal et aussi que la taille de la délégation du Sénégal est estimée à 327 personnes.
Le ministre des Sports Yankhoba Diattara a dressé un bilan sur la récente mission de prospection menée à Doha au Qatar du 09 au 16 octobre dernier, dans le cadre de la préparation de la participation de l'équipe nationale à la phase finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, prévue du 20 novembre au 18 décembre prochain. L'objectif principal de cette mission conduite par le nouveau patron du sport sénégalais était de préparer le terrain à la délégation sénégalaise à ce grand rendez-vous du football planétaire dans des conditions idoines.
Dans cette optique, M. Diattara a profité de sa conférence de presse organisée ce lundi 24 octobre dans les locaux du ministère pour faire l’économie de sa mission. Face à la presse, le ministre des Sports a rappelé que l ‘objectif principal était d’abord de «préparer» le camp de base des Lions du Sénégal (hébergement et terrains d'entraînement) et l'«organisation» de leur séjour à partir du 16 novembre 2022, de valider les sites d'hébergement en compagnie des autres membres de la délégation sénégalaise (officiels de la FSF, du ministère des Sports, invités du gouvernement, familles des joueurs, supporters, journalistes, etc.). Mais de signer en même temps les contrats avec les différents hôtels ciblés par WTS, es membres des délégations précédentes missions. Yankhoba Diattara informera que l’État du Sénégal a déboursé 14 milliards pour les besoins des frais du mondial, dont 7 milliards en première phase.
UN TERRAIN BIEN BALISE
À en croire, M. Diattara, son département a déjà pris les devants pour mettre à l'aise la délégation du Sénégal. «Toutes les dispositions sont en train d’être prises pour assurer aux Lions et à l’encadrement d’excellentes conditions de séjour», a-t-il notamment assuré, avant d'ajouter que les «joueurs et l’encadrement technique seront tous logés au Camp de Base des Lions.» Les membres de la délégation ont visité le site mis à la disposition de l'équipe nationale du Sénégal par la FIFA. Il est situé au Duhall Handball Sport Hall, une propriété de la fédération Qatarie de Handball, non loin du stade Abdallah Ben Khalifa où le Sénégal jouera sa 3ème rencontre contre l'Équateur, le 29 novembre 2022. «Nous avons pu visiter aussi les deux autres sites de compétitions du Sénégal qui sont distants du Camp de Base des Lions (Duhall Handball Sport Hall) respectivement de 18 minutes (stade Al Thumama) et de 14 minutes (stade Bin Khalifa)», a informé le ministre des Sports.
«LA DELEGATION DU SENEGAL SERA COMPOSEE DE 327 PERSONNES
Poursuivant ses propos, le ministre a révélé que la délégation du Sénégal sera composée de 327 personnes. Il s’agit précisément des 26 joueurs et 29 membres de l’encadrement technique et administratif, les officiels et invités de l'État du Sénégal (ministère des Sports) et de la Fédération sénégalaise de football (FSF), les membres de la famille des joueurs et 150 supporters, dont 80 du 12éme Gaïndé, 40 d'Allez-Casa et 30 de l'ASC Lébougui de Rufisque. Des journalistes et techniciens des médias seront également pris en charge par le ministère mais hors délégation.
250 BILLETS ATTRIBUES PAR MATCH A LA DIASPORA SENEGALAISE DE QATAR
Les ressortissants sénégalais résidant au Qatar (Diaspora) se verront octroyer «250 billets par match durant la première phase du tournoi, ainsi que des supports de communication», a promis le ministre des Sports. La Cérémonie de remise du drapeau national par le chef de l'État Macky Sall est prévue le 19 novembre à Doha.
LA MARQUE INDÉLÉBILE DES PORTE-DRAPEAUX
Leur carrière n'a pas connu une percée mondiale, à l'image de celui de Sadio Mané, 2ème au ballon d'or, Mais leurs noms restent gravés dans le marbre de l’histoire du sport sénégalais.
Leur carrière n'a pas connu une percée mondiale, à l'image de celui de Sadio Mané, 2ème au ballon d'or, Lamine Diack, premier Africain à diriger l'institution de la première discipline olympique, encore moins un retentissement planétaire comme celui d'Amadou Dia Ba, l'unique médaillé sénégalais aux JO. Mais leurs noms restent gravés dans le marbre de l’histoire du sport sénégalais. Dans cette galerie d'anciens sportifs, le basketteur Mathieu Faye, les lutteurs Mohamed Ndao Tyson et Isabelle Sambou, Baba Sy du jeu de dames, Yaya Doumbia du tennis, Rodrigue Mathieu du cyclisme, El hadji Diouf du football, Ankline Diabone du judo, Malick Fall de la natation, Mamadou Aly Ndiaye du karaté émergent, font figure de par leur performances et leurs palmarès, d'intouchables au rayon des icônes du sport sénégalais.
MATHIEU FAYE LA LEGENDE SENEGALAISE DU «HALL OF FAME»
La longue et riche histoire du basketball sénégalais est jalonnée par des figures qui ont marqué leur empreinte dans leur discipline, à l’image de Sadio Mané, fraîchement porté au sommet du football suite à ses deux Ballons d’Or africain et sa deuxième et historique place au Ballon d’Or France football 2022 . Troisième personnalité sénégalaise à accéder dans le très sélect « Hall of Fame FIBA», réservé aux détenteurs de record, Mame Maty Mbengue a rejoint une autre icône dans cette distinction. Il s’agit de Mathieu Faye dont le nom reste indissociable au basketball sénégalais. Au même titre qu’Alioune Diop et Aïda Diagne, désignés comme les deux basketteurs sénégalais du 20e siècle, Abdourahmane Ndiaye Adidas, Etienne Preira, Gorgui Sy Dieng, entre autre icônes de leurs époques. Après avoir lancé sa carrière au début de son adolescence avec la Jeanne d’Arc de Dakar, son club de 1972 à 1982 et avoir remporté deux titres de champion, une Coupe du Sénégal, quelques Coupes Saint Michel et la Coupe du maire, Mathieu Faye était également devenu un des leaders de l’équipe nationale en remportant son premier Afrobasket en 1978. Année où il participera à la Coupe du monde de basket-ball à Manille à côté de cette talentueuse génération des années 70 avec Oumar Dia Adidas 2, Joseph Lopez, Bengaly Kaba entre autres. Il jouera un rôle de leader avec les Lions du Sénégal qui ont remporté les Afrobaskets en 1978 et 1980. Mathieu Faye a été nommé MVP du dernier tournoi en 1980. Il participe à deux championnats du monde universitaire et aux Jeux olympiques de Moscou et remportera avec les Lions du basket, la médaille d'or des jeux africains d'Alger avec une fois de plus le titre de Mvp. Premier joueur à remporter à deux reprises la couronne du Roi de la saison de basket, Mathieu Faye va s’expatrier et jouer pour quatre clubs dont Limoges, lors de la campagne 1982-1983 où il a réalisé le triplé Coupe de France-championnat et Coupe de Korac. Cette même année, Mathieu Faye a disputé sa dernière Afrobasket à Alexandrie (Égypte), avec une 3e place décrochée avec les Lions.
ANKLING DIABONE L’INEGALABLE PARCOURS DU NATIF DE KASSA
Dans le rayon des grands sportifs sénégalais, le judoka Ankiline Diabone dispose sans conteste de l’un des parcours les plus élogieux. A côté des champions de la trempe des pionniers notamment Habib Guéye, Xavier Boissy, Maitre Jonas Cissé, d'autres champions incontestables comme Khalifa Diouf, Abdoulaye Djiba, ou encore les championnes telles qu’Adji Maréme Diop, Hortense Diédhiou, Fanta Keïta, Fary Sèye. Monica Sagna, Ami Colé Mbengue, Ankiline Diabone a inscrit l’une des plus belles pages du judo sénégalais. Le natif de Kassa ( Sédhiou) ne tarde pas tracer sa voie sur les tatamis et d’occuper une place de choix dans l’échiquier du judo africain, voire de devenir l'un des sportifs sénégalais le plus titré. Il est sans conteste difficile d’égaler son palmarès. Quinze fois champion du Sénégal, sept fois champion d’Afrique, Ankiline Diabone pése vingt-deux médailles d’or, dix médailles d’argent, trois de bronze à ses débuts vers les années 1975 à 1990, où il met fin à sa carrière de sportif. L’histoire d’Ankiling Diabone commence en fait en 1975, lorsqu’il intègre le CNPS de Thiès pour devenir professeur d’éducation physique. Trois mois après ses débuts, Ankiling Diabone remporte son premier tournoi à Dakar. De retour à Thiès, le directeur du centre l’encourage et avertit tout le monde qu’un champion venait de naître. Il finit malgré tout sa formation de maître éducateur en sport, ce qui l’aidera beaucoup dans ses futures préparations. Après l’obtention de son diplôme en poche, cap sur Dakar où il reste sous l’aile du maître Amara Dabo, dojo Momar Dieng.
BABA SY LE DAMISTE D’EXCEPTION
Dans l'univers du jeu de dame, c’est Baba Sy qui occupe le haut du pavé des gloires sénégalaises. Le damiste a écrit en lettres d’or la discipline. Peu cité et assez méconnu par les générations actuelles, Baba Sy est considéré comme le meilleur joueur damiste sénégalais de tous les temps. Né en 1935, il commence à jouer ses premières parties avec de vieux champions alors qu’il était seulement âgé de huit ans. Très talentueux, le jeune Baba ne tardera pas à se faire distinguer grâce à ses nombreuses victoires. Le monde damiste sénégalais tout entier n'hésitera pas à lui témoigner son excellence: « Baba le meilleur ». Et pourtant, Baba Sy n’a jamais été à l’école française, il a fréquenté l’école coranique. Considéré comme un prodige, Baba Sy avait vite gravi rapidement les échelons en enchaînant les victoires et les compétitions sans connaître de défaites avant d’atteindre les plus hautes sphères. Il devient vice-champion du monde en 1960 avant de remporter en 1963 des tournois. Il devient champion du monde de jeu de dames face aux Russes, jusqu’alors considérés comme invincibles. Il partage le titre de champion du monde avec Iser Kuperman jusqu’aux tournois de 1964. Son génie était très reconnu surtout en partie simultanée. Ainsi, lors d’une partie de jeu, Baba Sy a battu simultanément 150 adversaires alignés sur des tables qu’ils parcouraient quasiment seconde après seconde. Une performance au cours de laquelle il réalise l’un des coups les plus fabuleux en jeu de dames : « le coup de Rafaël ». Baba Sy entre alors dans l’histoire de la discipline et devient «un joueur international» des jeux de dames. À partir de là, il ne joue que contre des grands maitres et les meilleurs. Il rencontra d’ailleurs au Sénégal à plusieurs reprises l’un des meilleurs damistes sénégalais, Ndiaye Diouf, qui n’était personne d’autre que le père d’Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal (1981-2000).En 1978, précisément le 20 août, Baba Sy meurt tragiquement dans un accident de voiture sur la route de Mbour en partance pour la ville de Kaolack.
YAYA DOUMBIA L’EXCEPTION SENEGALAISE
Meilleur joueur de tennis de l'histoire du Sénégal et également l'un des meilleurs joueurs africains de son époque, Yaya Doumbia reste une icône du sport sénégalais. Dans ce sport individuel, il réussira une percée presque exceptionnelle pour un tennisman africain. Il a participé à 26 rencontres de Coupe Davis avec l'équipe du Sénégal entre 1984 et 1999. Encouragé à jouer au tennis par son oncle qui est recteur d'université et directeur de la fédération sénégalaise de tennis, le tennisman s'entraîne avec ses sœurs Nadia et Naïssa qui ont notamment été sacrées championnes d'Afrique. Yaya Doumbia devient lui-même champion d'Afrique en 1981, succédant à son frère Miloud. Il rejoint en 1981, le centre de formation de Roland-Garros, puis part 4 ans aux États-Unis, étudier le marketing à l'Université de Hampton en Virginie. Il titilla le haut niveau et remportera sa première victoire internationale à Lyon ( France) en 1988 où il remportera des joueurs comme Andrei Chesnokov et Tod Belson en finale alors qu’il était classé 453e mondial, établissant le record du vainqueur le plus classé pour un tournoi ATP. Il atteint la 74e place mondiale en 1984, année durant laquelle il a participé à 3 tournois du Grand Chelem, perdant à chaque fois au premier tour. Il a notamment atteint les demi-finales du groupe I en 1988, s'inclinant 3 à 2 face aux Néerlandais avec une victoire sur Tom Nijssen. Dans cette compétition, il compte également des victoires sur Menno Osting, Dąbrowski et Claude N'Goran. Sa deuxiéme victoire fut établie à Bordeaux en septembre 1995, contre Jacob Hlaseck en finale, alors qu’il était 282e joueur mondial. Il sera dans ces années, l’un des meilleurs tennismen afrcains. Il a participé à de nombreuses rencontres de Coupe Davis pour l’équipe du Sénégal. Passé professionnel en 1986, il se retire fin 2000 après des blessures répétitives au genou gauche. Resté en France, son pays d’adoption, il est resté dans la discipline comme entraineur.
EL HADJI OUSSEYNOU DIOUF LE GOLDEN BOY DU FOOT SENEGALAIS
Après Sadio Mané qui occupe le haut du pavé, personne ne peut parler du football sénégalais moderne, sans citer El Hadji Ousseynou Diouf. Il était jusque-là le seul ballon d'or, et par deux fois, dans l'histoire du football sénégalais. Footballeur talentueux et leader de la génération dorée de 2002, il a marqué le football sénégalais, voire africain, par son talent et sa grande classe. Avec ses amis de l'équipe nationale coachée par Bruno Metsu, El Hadji Diouf aura marqué d’une empreinte indélébile la Coupe du monde de 2002 organisée en Corée et au Japon, mais également la phase finale de la Can Mali 2002. Son passage dans les championnats les plus relevés aussi bien en France qu'en Angleterre, aura été un motif de fierté pour la jeune génération. Il reste une référence dont le nom restera gravé en lettres d'or dans le palmarès du sport sénégalais, voire africain.
MALICK FALL LE SURDOUE DE LA NATATION
Désigné comme le nageur sénégalais du 20e siécle, Malick Fall s’est imposé comme le porte-drapeau de la natation sénégalaise. Tête de file de la natation sénégalaise dans les années 2000, il n’a cessé de hisser haut les couleurs du Sénégal et remporter de nombreuses médailles sur le plan continental. Le natif de Ngor accrochera sept titres de champion d’Afrique. Un record encore inégalé. Après les JO de Sydney en 2000 où il était invité, le Sénégalais s'est qualifié pour ceux d'Athènes en 2004 (40e sur 100 m brasse, 43e sur 200 m brasse) et Pékin en 2008 (31e sur 100 m brasse). Malick Fall n’a pas réussi à passer plus d’un tour aux JO en quatre participations (2000, 2004, 2008 et 2012).
RODRIGUE MATHIEU LE BAROUDEUR DU CYCLISME SÉNÉGALAIS
Il détient sans conteste le plus beau palmarès des Champions du club JA, toujours mais du cyclisme Sénégalais tout court depuis les années 60. A côté d’autres grands de la discipline de la trempe de Baye Ciss, Mandiaye, Michel Thioub, Joukadar, Nelson Rocha, Evora qui occupent les premières loges dans la “Petite Reine” sénégalaise. Au temps de sa splendeur, Rodrigue Mathieu avait réussi son fait d’armes dans les compétitions internationales. Sa mémorable victoire au Tour de Côte d’Ivoire (boucle du Café) en 1981, restera un des exploits retentissants du cyclisme sénégalais. Elle révélera ses talents de baroudeur dans d’autres courses notamment les 3 jours de cycliste internationaux de la JA en 1974 ou encore les championnats nationaux (81) et régionaux(73). Rodrigue Mathieu avait fini de marquer son empreinte. Ce qui lui vaudra d’être désigné comme le meilleur cycliste sénégalais du siècle. Sur ce plan, seul les frères Carlos Barbosa et Lionel Barbosa peuvent être comparables à Rodrigue Mathieu. Carlos, rappelle Jean Pierre Veyssiére dans son blog , a étoffé grandement son palmarès en France (une centaine de victoires, dont une trentaine au Sénégal) après avoir été champion du Sénégal et du Cap Vert. Lionel a lui remporté aussi le Tour de Côte d’Ivoire (68) et plusieurs titres nationaux, notamment sur piste et sur route à Dakar. Mais d’autres Champions des années 90/2000 sont aussi largement dans ce peloton de tête avec Nelson Rhadim, 2 fois champion du Sénégal (94 et 97) champion régional, meilleur cycliste vélo d’OR 98 et entre 90 à 100victoires dont une trentaine en France.
MOHAMED NDAO «TYSON»: L’ICONE DU SPORT BUSINESS
Connu sous le pseudonyme de «Tyson», comme le monumental Yakhya Diop “Yékini” , Mohamed Ndao a posé une empreinte indélébile dans la lutte sénégalaise. Il a été invincible de 1995 à 2002. Après ses grands débuts, le chef de file de la Génération Boul Falé n’a pas mis du temps pour révolutionner et bouleverser dans une grande mesure la marche de ce sport bien de chez nous. La lutte a pu tirer d’importants profits financiers de l’ascension fulgurante du Pikinois dans les arènes et le milieu du « sport business ». Il contribue à faire exploser les cachets qui passent en l’espace d’une année, de plusieurs milliers de francs CFA pour les anciens lutteurs à presque cent millions de francs CFA, transformant ainsi le sport en véritable business. Depuis, les télévisions et les commerciaux se sont associés à la lutte sénégalaise et de grands promoteurs de lutte sont nés. Cet afflux d’argent dans la lutte poussera de jeunes sénégalais à embrasser une carrière de lutteurs professionnels. En témoigne le célèbre lutteur Balla Gaye 2, qui affirme avoir été un grand supporter de Tyson dans sa jeunesse. Tyson a sportivement anéanti toute la génération qui l’a précédé, battant tous ses adversaires jusqu’à Manga 2, alors roi des Arènes, lui confisquant ainsi son titre. Après avoir suspendu sa carrière dans la période de 2007-2008, suite à une bouderie liée au combat qui l’a opposé à « Bombardier », il envisage la reprise de sa carrière en 2009. C’est le 4 avril 2010, jour du 50e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, que l’enfant de Ndangane (Kaolack) effectuera son retour lors d’un combat contre le « roi des arènes » Yékini. Combat dont le champion de Bassoul sort vainqueur. Le 31 juillet 2011, il perd contre Balla Gaye 2 et ensuite le 3 mai 2015, il perd son combat contre Gris Bordeaux. La dernière sortie d’un lutteur qui a marqué l’évolution de la lutte.
ISABELLE SAMBOU: LA REINE DE LA LUTTE
Porte-drapeau du Sénégal à Rio, Isabelle Sambou est sans doute la plus attendue pour offrir le Sénégal sa deuxième médaille. Son palmarès reste digne de respect. Neuf fois championne d’Afrique, la lutteuse a ainsi obtenu aux Jeux de Londres en 2012, une probante cinquième place. Soit la meilleure performance africaine de tous les temps. Finaliste pour la médaille bronze aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, elle n’a perdu que par tirage au sort contre la championne olympique 2008. La native de la Casamance qui participera à ses deuxièmes olympiades a été 10 fois championne d’Afrique de lutte olympique (-53 kg), 3 fois médaillée d’Or aux Jeux Africains, championne du Monde de Beach Wrestling. En 2013, la Fédération internationale de lutte l’a nommée ambassadrice du Super 8, campagne et en 2015, meilleure lutteuse africaine de la décennie. Il ne lui reste que la consécration olympique. Les meilleures performances aux JO ont été réalisées par Double Less, père du lutteur Balla Gaye 2 lors des Jeux olympiques de 1980 à Moscou JO.
AMADOU GACKOU: L’HOMME DE MEXICO
Amadou Gakou est sans doute la référence dans l’histoire du Sénégal aux Jeux olympiques. Avant Amadou Dia Bâ, l’athlète spécialiste de la course du 400 m, avait fini au pied du podium en réalisant un temps de 45,1 s. Quatrième de la finale du 400m aux Jeux olympiques de Mexico 1968, il venait de battre le record d’Afrique du 400 m plat mais aussi le record du Sénégal jusquelà non encore égalé. Le sprinter sénégalais avait poussé la performance quatre ans plus tard en se hissant en quart de finale des JO de Munich 72. Sur le plan national, Amadou Gakou a également aligné les performances avec ses sept sacres de champion du Sénégal du 400 m et ses six titres au relais 4X400 m. Il a également été sur le plan international médaillé d’or du 400 m et 4x400 aux Jeux de l’Amitié en 1963, médaillé de bronze aux Jeux africains de Brazza en 1965.
MANSOUR DIA: PREMIER FINALISTE AUX JO
Dès sa première participation à Tokyo, le Sénégal s’était vite mis sur le chemin. Du moins avec l’athlétisme. Après l’élimination des athlètes sénégalais en série, le relais 4x100m était parvenu à se hisser en demi-finale. Mais on retiendra surtout la performance de feu Mansour Dia qui devient le premier sénégalais à se qualifier pour une finale olympique en terminant à la 10e place de la séance de qualification du triple saut (15,84 m). Il terminera 13e dans sa spécialité. Il restera dans la même dynamique et parvient en 1972, à réaliser un saut de 16,83 m en triple saut avec en prime une 6e place. Il faut rappeler qu’aux JO de Sidney 2000, l’athlétisme s’est également signalé avec la place de demi-finaliste obtenue par Amy Mbacké Thiam au 400 m. L’athlète touchera le but en réussissant à prendre une revanche un an plus tard lors des 8e championnats du monde d’athlétisme de 2001 à Edmonton (Canada). Elle allait décrocher la médaille d’or. D’autres Sénégalais avaient plus ou moins laissé des traces aux Jo de 80 à Moscou. A ce titre, on note la place de finaliste obtenue au triple saut par Diallo « Rasta » et celle de demi-finaliste du 800 m décroché» par Moussa Fall.
MAMADOU ALY NDIAYE ET YAYE AMY SECK : LES POINTURES MONDIALES DU KARATÉ
Après avoir décroché la médaille d’or aux Championnats du monde 2000 en prenant le meilleur sur le Franco-sénégalais Seydina Baldé dans la catégorie des poids lourds (+80 kg), Mamadou Aly Ndiaye est entré dans l’histoire du Sénégal Il reste jusque-là le seul karatéka sénégalais couronné champion du monde chez les séniors. Mamadou Aly Ndiaye avait réussi l’immense exploit, à la date du 16 octobre 2000, sur le sol allemand. Le Sénégalais était sorti vainqueur de « sa » finale devant le francosénégalais Seydina Baldé. Une seule combattant a réussi à réaliser cette performance. Il s’agit de Yaye Amy Seck qui a été sacrée Championne du monde junior en 1996 et championne d’Afrique sénior, l’année suivante. La karatéka Yaye Amy Seck a mis fin à sa carrière en 2004, à seulement 24 ans. A ces deux icônes, il faut ajouter Abdoulaye Diop qui a connu la consécration en 2003 aux championnats du monde juniors.
LA COUR DES COMPTES, SOURCE DU BLOCAGE ?
La Cour des comptes serait à l’origine de la non-transmission du projet de loi de règlement pour l’année 2021 aux députés lors de l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale, le vendredi 21 octobre dernier.
La Cour des comptes serait à l’origine de la non-transmission du projet de loi de règlement pour l’année 2021 aux députés lors de l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale, le vendredi 21 octobre dernier. En effet, selon les décharges que nous avons reçues du porte-parole du gouvernement, le ministre Abdoul Karim Fofana, ce projet de loi a été, effectivement, transmis depuis le 27 juin dernier à cette juridiction chargée d’approuver ou de récuser les chiffres.
On en sait un peu plus sur les raisons à l’origine de la nontransmission du projet de loi de règlement pour l’année 2021 aux députés, lors de l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale. Cela pour permettre aux 165 députés d’effectuer leur travail de contrôle parlementaire des actions du gouvernement. Toute porte à croire que c’est au niveau de la Cour des comptes que se trouve le blocage de ce texte.
En effet, suite à notre article sur cette question publié, le vendredi 21 octobre, le ministre du Commerce et Porte-Parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana, qui avait dégagé la responsabilité du gouvernement dans cette situation, nous a fait parvenir des décharges attestant le dépôt effectif par le gouvernement de ce document depuis juin 2022. Il s’agit notamment d’un bordereau d’envoi composé de 200 documents déposé le 27 juin dernier au niveau de la direction des services législatifs de l’Assemblée nationale et d’une lettre de transmission de ce texte également déposé au niveau du bureau du greffe central de la Cour des comptes le 29 juin dernier.
Ce courrier est accompagné de plusieurs annexes dont entre autres, le Compte général de l’Administration des Finances ; le Compte administratif de l’Ordonnateur rendu au titre de 2021 mais aussi des copies des actes modificatifs pris au cours de ladite gestion.
Il s’agit entre autres, de trois (3) arrêtés portant annulation de crédits sur la gestion 2021 ; cinq (5) arrêtés portant constatation de recettes et ouverture de crédits sur fonds de concours sur la gestion 2021; cent quarante (140) arrêtés portant transfert de crédits du budget de la gestion 2021; quatre cent quarante et un (441) arrêtés portant virement de crédits globaux sur la gestion 2021; cinq (5) décrets portant ouverture de crédits à titre d’avance sur la gestion 2021; et cinq (5) décrets portant report de crédits du budget général de la gestion 2020 sur 2021; une clé USB contenant les actes sus mentionnés.
Pour rappel, selon les dispositions de l’article 62 de la Loi N°2011-15, LOI portant loi organique relative aux lois de finances : « Le projet de loi de règlement est déposé sur le bureau du Parlement et distribué au plus tard le jour de l’ouverture de la session ordinaire de l’année suivant celle de l’exécution du budget auquel il se rapporte. Il est accompagné des documents prévus aux articles 49 et 50 de la présente Loi organique. Le rapport sur l’exécution des lois de finances, la déclaration générale de conformité et, le cas échéant, l’avis de la Cour des comptes sur la qualité des procédures comptables et des comptes ainsi que sur les rapports annuels de performances prévus à l’article 50 de la présente Loi organique sont remis au Parlement sitôt leur adoption définitive par la Cour des comptes ».
LE GROUPE PARLEMENTAIRE YEWWI ASKAN WI EXIGE LE PROJET DE LOI DE REGLEMENT DE 2021
Va-t-on vers un report de l’examen du projet de loi de finances initiale de l’année 2023 dont le démarrage est prévu ce jour, en commissions?
Le groupe parlementaire Yewwi Askan wi a tenu hier, lundi 24 octobre, un point de presse pour réclamer une distribution sans délais du projet de loi de règlement pour l’année 2021 aux députés. Cette sortie intervient quelques jours après celle du groupe parlementaire « Libertés, Démocratie et Changement » qui a exigé la déclaration préalable de politique générale du Premier ministre avant tout débat sur le projet de budget 2023.
Va-t-on vers un report de l’examen du projet de loi de finances initiale de l’année 2023 dont le démarrage est prévu ce jour, en commissions. En effet, après l’exigence de la déclaration préalable de politique générale du Premier ministre avant tout débat sur le projet de budget 2023 formulée par le groupe parlementaire « Libertés, Démocratie et Changement », c’est au tour du groupe parlementaire Yewwi Askan wi de monter au créneau pour taper également sur la table.
Face aux journalistes hier, lundi 24 octobre, lors d’un point de presse, Biram Souley Diop, président dudit groupe parlementaire de l’opposition et ses camarades ont réclamé la distribution sans délais aux députés du projet de loi de règlement pour l’année 2021 qu’ils avaient demandé lors de la réunion de la Conférence des Présidents du jeudi 20 octobre dernier.
Estimant que « ni la Constitution ni la loi organique relative aux lois de finances n’autorisent le report de l’examen et du vote de la loi de règlement », Biram Souley Diop porte-parole du jour des députés de Yewwi Askan wi a précisé que son groupe est plus que jamais déterminé à faire respecter la loi en ce qui concerne le vote de ce projet de loi de règlement 2021. « Le Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi tient à rappeler que les prérogatives constitutionnelles de l’Assemblée nationale en matière de contrôle budgétaire ne sauraient être suspendues du fait des manquements du Gouvernement et de la Cour des Comptes.
Cette dernière dispose d’un budget substantiel, le plus important parmi les cours et tribunaux, pour réaliser les missions fondamentales qui lui sont assignées par la Constitution et la loi organique. Sur le vote de la loi de règlement, l’Assemblée nationale, en vertu de l’article 57 alinéa 2 de la loi organique relative aux lois de finances dispose de soixante jours », a-t-il martelé.
Poursuivant son propos, le député-maire de la commune de Thiès nord a rappelé que le vote de la loi de règlement dans les délais requis est un impératif de transparence dans la gestion des deniers publics et que son groupe veillera durant toute la législature à la certification de la régularité, de la sincérité et de la fidélité des comptes de l’Etat. Sous ce rapport, il a ainsi annoncé la saisine du « président de l’Assemblée nationale aux fins de réclamer copie du projet de loi de règlement qui aurait été déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale, le 27 juin 2022 ». Mais aussi de la Cour des Comptes pour s’informer auprès de son Premier Président sur la transmission ou non à l’Assemblée Nationale des documents de contrôle budgétaire nécessaires à l’examen de ce projet de loi de règlement pour l’année 2021.
KEEMTAAN GI - LA TRAQUE
Il doit avoir un réel problème avec les réseaux sociaux jusqu’à vouloir créer un machin pour traquer les « insulteurs » desdits réseaux. Il faut plutôt dire ces esprits libres qui appellent un chat par son nom et tournent en dérision ces mecs et dames constipés depuis qu’ils sont au pouvoir. Le Sénégal est apparemment le seul pays au monde où des jeunes gens sont en prison pour leur sens de la plaisanterie. Des unes de journaux détournées sans gros effets sur les consciences, et les voilà oubliés en prison, arrachés à leurs familles pour les punir et les humilier. Pendant ce temps, des caïds de notre économie sont à l’air libre ou propulsés à des stations privilégiées alors qu’ils trainent des casseroles. Ne pensez surtout pas à l’ancien député faux monnayeur ou autres trafiquants de passeports diplomatiques. Des voyous sont ainsi protégés pour des considérations familiales ou politiques. L’interview de l’ancien procureur spécial de la juridiction aussi spéciale et inique qu’est la Cour de Répression de l'Enrichissement illicite (CREI) doit nous interpeller tous. Elle sonne comme une révolte. S’il raconte des histoires que la loi lui soit appliquée dans toute sa rigueur avec le délit fourre-tout de diffusion de fausses nouvelles. Des jeunes croupissent en prison pour moins que ça. Si en revanche ce qu’il a déclaré à nos confrères n’est pas sorti de son imagination, les faits sont d’une extrême gravité. Surtout que l’ancien procureur spécial accuse nommément celui qui avait exigé la traque et sur qui il enquêtait avec son patrimoine de 8 milliards et les 7 milliards de Taiwan. On se joue de nous avec une Justice certes aux ordres, mais qui ne doit pas détraquer des vies. Ce qui s’est passé avec la traque des biens supposés mal acquis se révèle être une véritable arnaque. Karim Wade a absolument le droit d’exiger la révision de son procès à la lueur des confessions de l’ancien procureur spécial. Et même indépendamment de ces confessions ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AÏSSATA ET SES SUPPORTERS
La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aïssata Tall Sall, dont le ministère est le maître d’oeuvre de la 8ème édition du Forum Paix et Sécurité en Afrique n’a pas fait les choses en petit. Bien visible au premier rang des ministres et autres autorités de l’Etat, l’ancienne militante socialiste, même si elle n’a pas pris la parole, s’est fortement distinguée, hier, au premier jour du forum. Alors que tous les invités, participants et journalistes étaient à table au niveau des différents espaces transformés en restaurant, des jeunes habillés en blanc avec l’effigie de Macky Sall chantaient et dansaient derrière la ministre connue pour sa manière bien particulière de bien nouer le foulard sur la tête. Ces jeunes filles et garçons entonnaient une chanson bien connue des Sénégalais intitulée ‘’Bodio Bodio yi» attirant le regard et l’attention des convives. Dans la salle, ces supporters de Aïssata Tall Sall avaient aussi pour rôle de scander des chansons à la gloire de Macky Sall à chaque fois que le nom de ce dernier était prononcé par l’un des MC. De son côté, voulant montrer sa présence et son importance dans l’organisation, la ministre est passée saluer et souhaiter bon appétit à tous ceux qui étaient en train de prendre tranquillement du bon « thiébou dieune » comme pour marquer sa présence.
TAJABONE ET AFRICA D’ISMAILA LO POUR ASSURER L’INTERMEDE MUSICAL
A l’occasion de grands évènements internationaux, à côté des discours des autorités comme les présidents et autres représentants, il y a toujours de l’animation musicale. Pour cette édition, c’est encore une ancienne gloire de la musique sénégalaise qui a assuré les deux intermèdes musicaux. Ismaila Lô a servi au public deux de ses chansons les plus connues des mélomanes. Habillé d’un boubou blanc, le musicien a chanté lors de son premier passage son morceau fétiche « Tajabone ». Le public a qui le morceau a plu à repris avec le chanteur le refrain ‘’weuleuy’’ accompagné d’applaudissements bien nourris. Pour son deuxième passage, c’est « Africa », un morceau très aimé des Sénégalais et des Africains qu’il a chanté faisant réagir positivement là aussi le public. Une manière de se coller au forum qui parle de paix et de sécurité.
LA GALERE D’UN GROUPE DE GRIOTS SOMMES DE DESCENDRE D’UN BUS
Depuis 2014, le centre international de conférences de Diamniadio est devenu le lieu où se tiennent toutes les rencontres d’envergure nationale et internationale. Et il n’est jamais facile d’y aller pour ceux qui ne sont pas véhiculés ou transportés par les organisateurs à bord de bus affrétés pour l’occasion. Il n’est pas rare de voir des personnes galérer à la fin des rencontres pour trouver un moyen de transport pour rentrer chez eux. Hier, vers 17 heures, un groupe de griots s’est déplacé au Centre international des conférences de Diamniadio pour assister à la cérémonie d’ouverture du Forum Paix et Sécurité dans le rôle ‘’d’applaudisseurs’’ et de metteurs d’ambiance en faveur du président de la République. Après avoir pris place à bord de ce bus, ils ont été gentiment sommés d’en redescendre par une personne qui dit avoir obéi à des ordres. Ce groupe composé d’un homme et de femmes se s’est alors mis à attaquer la personne en question. ‘’Cet événement va se terminer dès demain. Rien n’est éternel dans ce monde. Nous sommes des griots, mais on a fait des études plus poussées que vous’’ a lancé l’homme aidé en cela par les femmes avec leurs langues fielleuses. Le chauffeur du bus, lui, est allé se garer ailleurs laissant les griots se disputer avec leur empêcheur de monter à bord.
BASKET LE NOUVEAU MINISTRE DES SPORTS, DIATTARA, A REHABILITE LE PRESIDENT BABA TANDIAN
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket a fait son retour à Marius Ndiaye grâce à la diligence du nouveau ministre des Sports, Yankhoba Diattara. Comme pour remettre les choses à l’endroit, la finale de la Coupe du Sénégal a été l’occasion pour le remplaçant de Matar Bâ d’inviter Baba Tandian à assister à l’événement. Ce qui était impensable du temps du maire de Fatick. Ainsi Tandian a retrouvé Marius Ndiaye avec les honneurs dus à son rang malgré la fausse note de Babacar Ndiaye qui ne lui a pas offert un fanion et a préféré en offrir un à Serigne Mboup qui l’a porté à la tête de la fédération. Cette invitation du ministre Diattara est appréciée par Baba Tandian comme un début de solution aux nombreux problèmes qui enfoncent le basket sénégalais dans la nasse. Aussi, a-t-il promis au ministre de lui apporter son concours dans sa volonté de redresser et de stabiliser cette discipline qui bat de l’aile depuis 5 ans sur le plan international. Et Baba Tandian de se rappeler les finales de la Coupe du Sénégal qui étaient une véritable fête du basket national et se tenaient le plus souvent à guichets fermés. Contrairement à ce qui s’est passé hier au stade Marius Ndiaye où l’élection du Roi et de la Reine a été zappée au grand dam des acteurs. Sans compter que le stade peinait à se remplir malgré la présence du 12ème Gaïndé dans la tribune centrale et les multitudes invitations distribuées.
MACKY CONDAMNE LES COUPS D’ETAT EN AFRIQUE
En prenant la parole à l’ouverture du 8ème Forum international de Dakar sur la Paix etla Sécurité en Afrique, le président Macky Sall est revenu sur les coups d’Etat sur le continent, en estimant qu’ils sont plus nuisibles que bénéfiques
En prenant la parole à l’ouverture du 8ème Forum international de Dakar sur la Paix etla Sécurité en Afrique, le président Macky Sall est revenu sur les coups d’Etat sur le continent, en estimant qu’ils sont plus nuisibles que bénéfiques. Devant le parterre d’invités à cette rencontre de Dakar, qui se tient au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio les 24 et 25 octobre, sous le thème «L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté», il a également abordé la nécessité de l’opérationnalisation de la Force africaine et l’impact des réseaux sociaux sur la sécurité des citoyens.
Le président de la République, Macky Sall, a présidé hier, lundi 24 octobre, l’ouverture du 8ème Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, avec comme thème «L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté». Abordant le thème, le chef de l’Etat suggère, entre autres, de prendre en compte la réalité du continent face à l’expansion du terrorisme, les conflits intra et inter étatiques, la recrudescence des coups d’état et l’ingérence politico-militaire étrangère. Pour Macky Sall, beaucoup de problèmes sécuritaires résultent des manquements dont les solutions relèvent de la responsabilité humaine. Il en est ainsi, dit-il, «des changements anticonstitutionnels de gouvernements qui ont fait l’objet d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine, en mai dernier». Sur cette question, Macky Sall trouve également que «quelle qu’en soit la forme, ces pratiques (les coups d’état) ne sont pas acceptables et ne peuvent servir de remède». Au contraire, souligne le chef de l’Etat, «elles les aggravent etretardent sur le chemin du développement».
«LE TERRORISME EN AFRIQUE EST PARTIE INTÉGRANTE DU TERRORISME INTERNATIONAL, AVEC DES ETATS MENACÉS JUSQUE DANS LEUR EXISTENCE…»
S’agissant du terrorisme en Afrique, «ses multiples connexions avec l’extérieur en font une partie intégrante du terrorisme international», a-t-il conclu. Macky Sall, d’affirmer ainsi : «si le continent est devenu aujourd’hui un des épicentres du terrorisme, c’est bien parce que le fléau est alimenté par la criminalité transfrontalière, la prolifération illégale des armes, les flux financiers et trafics illicites de tous genres et la participation de combattants étrangers». Constatant les conséquences, il juge que «des Etats sont menacés jusque dans leur existence, des vies humaines perdues au quotidien, des services sociaux de base détruits et plus de 30 millions de personnes restent réfugiées ou déplacées à l’intérieur de leur propre pays».
LES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DE L’ONU DÉSUÈTES
«Face au terrorisme, les opérations classiques de maintien de la paix des Nations-Unies ont montré leurs limites. Des casques bleus attaqués jusque dans leurs propres bases, sans capacités significatives de riposte, ne peuvent assurément pas protéger des populations menacées par des groupes terroristes», s’est désolé le président Macky Sall. Mieux, se demande-t-il : «comment maintenir la paix quand elle n’est même pas rétablie ?» A son avis, «c’est toute la doctrine des opérations de paix qu’il convient de mettre à jour, en intégrant pleinement la lutte contre le terrorisme, y compris en Afrique». Par ailleurs, Macky Sall a réaffirmé sa position sur le terrorisme, adopté lors de la 77ème Session de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU). Pour lui, «le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine. C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil (de Sécurité de l’ONU), garant du mécanisme de sécurité collective, en vertu de la Charte de l’Organisation». Sur ce, «il est d’avis que l’inertie du Conseil de Sécurité dans la lutte contre le terrorisme en Afrique porte en elle la défaillance du système multilatéral». En conséquence, continue-t-il, «pour inspirer confiance et adhésion, le multilatéralisme doit servir les intérêts de tous». Autrement, «il continuera de susciter la méfiance des uns, la défiance des autres et de perdre ainsi la crédibilité et la légitimité attachées à son autorité».
«NOUS NE POUVONS PAS COMPTER SUR LE FINANCEMENT EXTÉRIEUR POUR ASSURER NOTRE PROPRE SÉCURITÉ ET BÂTIR UNE ARCHITECTURE DE PAIX VIABLE»
Le président Macky Sall juge aussi qu’«il faut espérer que le Conseil consultatif de haut niveau sur un multilatéralisme efficace, mis en place par le Secrétaire général des Nations Unies, fera œuvre utile, en examinant des problématiques majeures telles que la paix et la sécurité, le climat, l’architecture financière internationale et l’espace numérique». L’Afrique doit également veiller à l’opérationnalisation de son Armée. «Il urge, pour nous, de rendre opérationnelle la Force africaine en attente (la Faa) et de financer de façon plus adéquate le Fonds de la paix de l’Union Africaine (UA). Nous ne pouvons pas compter surle financement extérieur pour assurer notre propre sécurité et bâtir une architecture de paix viable».