Le Réal de Madrid a officiellement annoncé le recrutement de Endrick, la pépite brésilienne qui fait actuellement sensation.
"Le Real Madrid, la Sociedade Esportiva Palmeiras, Endrick et sa famille ont trouvé un accord pour que le joueur puisse rejoindre le Real Madrid à sa majorité en juillet 2024", informe le club dans un communiqué de presse parcouru par iGFM.
Le Club espagnol renseigne que d'ici là, Endrick continuera sa formation à Palmeiras. Mais, le joueur se déplacera à Madrid dans les prochains jours afin de visiter les installations de la formation de Florentinon Perez.
Endrick Felipe Moreira de Sousa, né à Brasilia en 2006, est l'une des stars en devenir du football mondial, indique le Réal de Madrid. À 16 ans, l'attaquant a déjà remporté le championnat avec Palmeiras et a été élu joueur révélation du championnat brésilien.
De plus, il a déjà battu plusieurs records du club pour sa jeunesse. Il est le joueur le plus jeune de l'histoire de Palmeiras à avoir débuté avec l'équipe première (à 16 ans).
DEMARRAGE DE LA CAMPAGNE POUR LA PAIX
Le collectif ‘’Jamm a Gen 3ème mandat'' (La paix vaut mieux que le 3ème mandat) a été reçu, jeudi, à Touba par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, dans le cadre d’une série de visites auprès des guides religieux du pays
Diourbel, 15 déc (APS) - Le collectif ‘’Jamm a Gen 3ème mandat'' (La paix vaut mieux que le 3ème mandat) a été reçu, jeudi, à Touba par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, dans le cadre d’une série de visites auprès des guides religieux du pays, a constaté l'APS.
‘’Dans le cadre de nos activités, nous avons décidé de saisir tous les Sénégalais. Et au premier chef, les chefs religieux parce que nous avons besoin de leurs prières’’, a dit le coordonnateur du Collectif ‘’Jamm a Gen 3ème mandat'', Mouhamadou Mbodj.
Il s’entretenait avec des journalistes au sortir d’une audience accordée à la délégation du Collectif par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.
Etaient présents à Touba Alioune Tine (Afrika Jom Center), Aliou Sané (Y’en a marre), Denis Ndour (LSDH) et d’autres personnalités de la société civile.
‘’Les chefs religieux, a-t-il poursuivi, sont également des médiateurs sociaux, des leaders qui sont écoutés par les populations sénégalaises’’.
‘’Donc, à partir de ce constat, nous sommes obligés d’aller les voir pour recueillir leurs prières'', a-t-il souligné.
Il s'agit aussi de ‘’leur parler'' de la mission du Collectif qui ‘’est de créer les conditions pour préserver la paix, préserver l’exception sénégalaise dans le sens où une nouvelle candidature de l’actuel président de la République serait une violation de la constitution’’.
‘’Et en tant que gardien de la constitution, il a le devoir de préserver la stabilité en déclarant qu’il n’est pas candidat à un 3ème mandat’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, '’la déclaration d’une troisième candidature de Macky Sall risque de plonger le pire dans ce pays''.
‘’'Donc, a-t-il prévenu, nous voulons éviter des morts, des dégâts, des blessés comme ça été le cas en 2012’’.
Il a préconisé que ‘’tout le monde se mobilise pour dire la vérité qui n’est autre que l’actuel président de la République n’a plus droit à un autre mandat consécutif''.
Selon lui, ‘’il est important que la Constitution du Sénégal soit respectée, il est important que la parole donnée et le serment soient respectés''.
‘’Il est important que les valeurs soient préservées. C’est à ce titre que nous sommes dans cette mission de parler à tout le monde’’, a-t-il encore précisé.
Mbodj a annoncé qu’après Touba, où le collectif a entamé sa tournée auprès des guides religieux, la délégation se rendra dans toutes les autres familles religieuses du Sénégal.
Le coordonnateur a précisé que la délégation du Collectif est composée de toutes les franges de la société sénégalaise.
Par Courani DIARRA
POUR UNE FONDATION DES LIONS
Les Lions ont loupé une autre occasion de marquer l’histoire durant ce Mondial au Qatar. A leur retour prématuré de la grand-messe du football, ils ont bénéficié des largesses du président de la République pour un match non livré et donc non gagné.
Les Lions ont loupé une autre occasion de marquer l’histoire durant ce Mondial au Qatar. A leur retour prématuré de la grand-messe du football, ils ont bénéficié des largesses du président de la République pour un match non livré et donc non gagné. Surprenant cadeau ! Les champions d’Afrique en titre auraient sans doute commis un crime de lèse-majesté en déclinant la cagnotte et puis, par les temps qui courent, qui cracherait sur des dizaines de millions gracieusement offerts ? Mais le coach Aliou Cissé et sa tribu auraient, à leur tour, pu se montrer grands seigneurs.
Une défaite reste une défaite. L’accepter fait grandir le vaincu. La prime versée aux Lions encourage le culte de la médiocrité qui pousse au Sénégal. Ce geste constitue un contre-exemple des valeurs à promouvoir dans notre société : mériter ce qu’on a, entre autres.
Toucher des primes pour des quarts non conquis ne rend sûrement pas fiers les Lions. Pire, elles pourraient leur laisser un goût amer de remords et de gêne. Mais qu’à cela ne tienne ! Puisqu’ils ont empoché la drôle de récompense, autant en faire bon usage ! Par exemple, en cédant chacun, joueurs et membres de la délégation, un quart de cette somme pour constituer une dotation et porter sur les fonts baptismaux la Fondation des Lions du Sénégal. Cet organisme serait dévolu à semer la graine des champions et développer le foot sénégalais, en donnant leur chance à des talents laissés en rade par le système des centres privés de formation et dont le rêve est de se mettre un peu plus près des étoiles, d’égaler le talent de Sadio Mané et d’avoir l’aura d’El Hadj Diouf…
La Fondation des Lions travaillerait également à éradiquer la haine et la violence sous toutes leurs formes dans le foot et dans tous les autres sports. Que ce soit les bagarres dans les gradins, les empoignades qui dégénèrent entre joueurs, les commentaires virulents et décousus sur les plateformes ou encore l’animosité entre associations de supporters. Ce serait là une belle façon de retourner l’ascenseur au peuple sénégalais, un « deloo ndioukeul » à la hauteur de l’affection que les supporters vouent à la sélection. En cela, les Lions devraient plutôt prendre la posture de « game changers » pour changer la donne et améliorer le rapport de nos jeunes à l’effort et à l’argent.
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NE PLUS ACCOUCHER DANS LA VIOLENCE
Négligences, brimades, tapes, gifles, mots et gestes brutaux : mettre un enfant au monde se fait encore trop souvent dans la violence au Sénégal. Une situation dont peu de victimes osent parler publiquement
Négligences, brimades, tapes, gifles, mots et gestes brutaux : mettre un enfant au monde se fait encore trop souvent dans la violence au Sénégal. Si, au lendemain de la mort d’Astou Sokhna, une mère de 34 ans, à l’hôpital public de Louga (nord-ouest) le 7 avril 2022, les victimes ont été nombreuses à témoigner sur les réseaux sociaux, peu osent en parler publiquement et aucune n’a porté plainte pour de tels actes. Suite à ce drame, pour la première fois, trois sages-femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis pour « non-assistance à personne en danger ».Mais aujourd’hui, ces cas sont encore identifiés comme de simples « négligences médicales » et le terme de « violences gynécologiques et obstétricales » n’est toujours pas utilisé par les pouvoirs publics.
VERS L'ELARGISSEMENT DU RESEAU DE LA CASE DES TOUT PETITS A KOLDA
Au total, 16 nouvelles Cases des tout-petits seront construites en 2023 dans la région de Kolda (sud) pour améliorer les conditions d’épanouissement et de bien-être des enfants
Kolda, 15 Déc (APS) – Au total, 16 nouvelles Cases des tout-petits seront construites en 2023 dans la région de Kolda (sud) pour améliorer les conditions d’épanouissement et de bien-être des enfants, a annoncé jeudi, la directrice de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des tout-petits, Maïmouna Cissokho Khouma.
‘’Pour l’année 2023, il est prévu la construction de 16 cases des tout-petits dont cinq par le Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS) et une par l’Agence à Fafacourou pour améliorer les conditions d’épanouissement et de bien-être des tout-petits’’, a-t-elle déclaré.
Maïmouna Cissokho Khouma s’exprimait lors de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits dans la capitale du Fouladou, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Boubacar Sagna.
Elle a souligné que ‘’le taux brut de préscolarisation dans la région de Kolda a presque doublé en dix ans passant de 9,9% à 18,5% entre 2012 et 2022’’.
‘’La région de Kolda compte 1637 enfants préscolarisés dont 50, 2 % de filles dans 99 cases des tout-petits, 33 écoles maternelles, 43 préscolaires, 45 centres d’éveil ou garderies communautaires, 34 classes préscolaires à l’élémentaire et 15 écoles maternelles privées’’, a-t-elle précisé.
Elle a insisté sur le fait que "l’essentiel de ces enfants, un peu plus de 80%, est enrôlé dans les structures publique et 9% dans les structures communautaires avec l’accompagnement et l’engagement réel des collectivités territoriales’’.
‘’Dans le cadre de la formation diplômante, a-t-elle ajouté, 309 animateurs et animatrices polyvalents bénévoles sont formés et recrutés dans la fonction publique entre 2021 et 2022''.
Dans cette perspective, elle a fait savoir que ‘’deux cases des tout-petits sont réalisées par l’Agence nationale de petite enfance et de la case des tout-petits à Linkering dans le département de Vélingara et à Dinguiraye dans le Médina Yoro Foula’’.
Elle a également cité "quatre cases des tout-petits réalisées par le PIPADHS à Nianing et Santacoy dans le Médina Yoro Foula, à Diaobé dans le département de Vélingara et à Salikégné dans le département de Kolda’’.
‘’L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits s’est résolument engagée à la réalisation des ambitions de l’Etat du Sénégal, notamment la généralisation de la petite enfance ainsi que le relèvement du taux de préscolarisation et de prise en charge des enfants âgés de 0 à 2 ans respectivement à 64, 6% et 15% à l’horizon 2030’’, a-t-elle fait valoir.
CE QUI EST ATTENDU DU PETROLE EN 2023
Attendue en 2023Prés de 900 milliards de francs CFA de recettes vont s'ajouter au budget du Sénégal grâce à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières
Dakar, 15 déc (APS) - attendue en 2023Prés de 900 milliards de francs CFA de recettes vont s'ajouter au budget du Sénégal grâce à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières, a déclaré jeudi, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS), El Ousseyni Kane.
"Il est attendu dans les années à venir presque 900 milliards de francs en recettes qui vont s’ajouter sur le budget de l’Etat et la croissance de notre pays va quasiment doubler en passant de 4,3% à plus de 10%", a-t-il dit.
Intervenant lors d’un atelier de restitution de l’étude d’impact de l’allocation optimale des ressources pétrolières et gazières, El Ousseyni Kane a indiqué que dans quelques mois, le Sénégal va devenir un pays producteur de pétrole et de gaz de classe mondiale.
De 2014 à 2016, d'importantes gisements de pétrole et de gaz ont été découverts au Sénégal, notamment Sangomar, Grand Tortue/ Ahmeyin (GTA) à la frontière sénégalo-mauritanienne et Yakaar-Teranga.
L’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières attendue en 2023 pour les deux premiers gisements, pourrait constituer un important moteur de croissance économique pour le pays, a affirmé le DG du BOS.
Ce changement de paradigme doit être encadré, a préconisé M. Kane, en évoquant deux points pouvant faire du pétrole et du gaz, des moteurs de croissance inclusive, de réduction de la pauvreté et des inégalités et un facteur de paix social.
"Il faut d’abord un cadre juridique, une volonté politique forte", a-t-il avancé. Il a rappelé cette volonté du chef de l’Etat de mettre ce cadre juridique au niveau de la Constitution et une série de textes législatifs et règlements pour encadrer la répartition de ces ressources.
Selon lui, "au-delà de ce cadrage important, il était nécessaire aussi de voir où le Sénégal doit investir pour atteindre les meilleurs résultats, c’était cela l’objet de cette étude".
M. Kane a fait savoir que cette étude a essayé de voir comment la Norvège, le Niger, le Tchad et l’Ouganda, ont utilisé leurs ressources pétrolières et gazières.
"Nous avons proposé au Sénégal une démarche de répartition d’allocation des ressources de la meilleure des façons pour créer les conditions d’une croissance inclusive", a soutenu le directeur du BOS.
A l’en croire, cette étude recommande que les investissements prévus dans le budget général soient accès sur "l’agriculture, les transports, l’énergie, entres autres".