SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 juin 2025
CYBERSÉCURITÉ, LA CEDEAO DOTE BANJUL D’UN LABORATOIRE NUMÉRIQUE
La Gambie a officiellement réceptionné mercredi un laboratoire numérique mise à sa disposition par la CEDEAO afin de renforcer les capacités opérationnelles des structures gambiennes en charge des investigations numériques
Dakar, 20 oct (APS) – La Gambie a officiellement réceptionné mercredi un laboratoire numérique mise à sa disposition par la CEDEAO afin de renforcer les capacités opérationnelles des structures gambiennes en charge des investigations numériques, a appris l’APS de l’organisation communautaire.
Cette remise de laboratoire sera suivie vendredi d’une campagne de sensibilisation à la cybersécurité envers un échantillon de 80 acteurs du pays concernés par cette activité, notamment des représentants de structures étatiques, de responsables informatiques d’entités privées et du grand public, indique-t-elle dans un communiqué.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest souligne que cet outil d’investigation numérique remis au ministère gambien de l’Intérieur par le biais du département en charge de l’Economie numérique a été réalisé dans le cadre du projet dénommé ’’Criminalité organisée : Réponse ouest-africaine à la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité’’ (OCWAR-C), financé par l’Union européenne.
La CEDEAO et ses partenaires souhaitent à travers ce don renforcer la capacité de la police gambienne à lutter plus efficacement contre la cybercriminalité tout en coopérant davantage avec ses homologues des autres Etats membres dans la gestion des problèmes de cybercriminalité, souligne le communiqué.
Il signale que le laboratoire ‘’à la pointe des technologies’’ est équipé de divers types matériels d’investigation numérique notamment du matériel générique, de logiciels et de licences.
L’installation de ce laboratoire a été précédée d’un renforcement des capacités, dispensée aux cadres de la police gambienne, en vue de développer et améliorer leurs aptitudes à traiter les preuves numériques conformément aux meilleures pratiques et procédures appropriées, fait valoir la CEDEAO.
DÉSINFORMATION, L'OIF ÉTALE SA STRATÉGIE DE LUTTE
Si le numérique constitue, aujourd’hui, un choix privilégié pour un large accès à l’information, il demeure néanmoins un instrument qui accentue la désinformation. Laquelle, dans ce contexte mondial particulier, est devenue un danger
Dans son rapport intitulé : « La lutte contre la désinformation dans les politiques publiques francophones : état des lieux comparatif », publié le 4 novembre dernier, à travers son site internet, l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) se penche sur les politiques publiques de lutte contre ce phénomène contribuant directement ou indirectement à prévenir et à lutter contre les désordres informationnels.
Si le numérique constitue, aujourd’hui, un choix privilégié pour un large accès à l’information, il demeure néanmoins un instrument qui accentue la désinformation. Laquelle, dans ce contexte mondial particulier, est devenue un danger, une menace pour la stabilité des Etats et des institutions, mais aussi pour la démocratie et les libertés.
Face à l’ampleur des flux de fausses informations, l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) s’est engagée à limiter l’impact désastreux de ce phénomène des civilisations digitales. Dans son rapport « La lutte contre la désinformation dans les politiques publiques francophones : état des lieux comparatif », publié le 4 novembre dernier, à travers son site internet, elle a recensé quatre défis majeurs auxquels ses Etats membres doivent faire face pour lutter contre les fausses informations dont l’objectif est généralement de manipuler l’opinion. Il s’agit de la « difficulté de trouver le point d’équilibre permettant de prendre des mesures efficaces contre la désinformation sans pour autant compromettre le principe supérieur de la liberté d’expression », « la nécessité d’actualiser les cadres juridiques et d’adapter les modes de régulation, notamment afin d’étendre la compétence des régulateurs de médias aux plateformes numériques en général et aux réseaux sociaux en particulier ».
Aussi, précise le rapport, il y a un besoin « de mener une réflexion francophone sur l’harmonisation souhaitable entre les dispositifs de lutte et les approches entre les pays à travers la mise en place potentielle de mécanismes communs de coopération, notamment à travers le Réseau francophone des régulateurs des médias ». Cela, au regard du caractère « intrinsèquement transnational et transfrontier des désordres informationnels ».
Soutien aux médias de service public
Le document cite enfin « la nécessité de renforcer les programmes d’éducation aux médias et à l’information, d’une part, et la recherche sur les mécanismes opératoires de la désinformation. »
Les constats relevés sur le terrain ont permis également d’émettre une série de recommandations. Parmi celles-ci figurent la mise en place d’un « groupe francophone d’experts associant régulateurs, chercheurs, experts indépendants et organisations de la société civile sur la/les définitions de la désinformation ». L’Organisation internationale de la francophonie suggère aussi d’aider « matériellement et financièrement les médias de service public comme pilier essentiel de résilience et de confiance du public face à la désinformation » et d’« encourager en parallèle toutes les initiatives en matière de journalisme de qualité et d’impartialité ». En outre, elle conseille de « soutenir le développement et la généralisation d’outils permettant aux utilisateurs et aux journalistes de lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux », mais également « d’encourager des mécanismes de solidarité et de collaboration pour renforcer les moyens financiers, logistiques et scientifiques de logistiques et scientifiques de la lutte contre la désinformation dans l’espace francophone ».
LES CONTRÔLEURS AÉRIENS LÈVENT LEUR PRÉAVIS DE GRÈVE
Le Bureau Exécutif (BEU) de l’Union des Syndicats des Contrôleurs Aériens de l’ASECNA (USYCAA) a décidé de lever son préavis de grève.
Le Bureau Exécutif (BEU) de l’Union des Syndicats des Contrôleurs Aériens de l’ASECNA (USYCAA) a décidé de lever son préavis de grève. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, « Le Bureau Exécutif (BEU) de l’Union des Syndicats des Contrôleurs Aériens de l’ASECNA (USYCAA), décide que le préavis de grève réactivé le mardi 20 Septembre 2022 et suspendu le samedi 24 Septembre 2022, est levé à compter du Jeudi 20 Octobre 2022. Le Bureau exécutif précise que cette levée est consentie par les Contrôleurs Aériens de l’ASECNA afin de contribuer à restaurer un climat social serein et favorable à un dialogue constructif en vue de la satisfaction de sa plateforme revendicative ».
Le même document indique que le Bureau exécutif dudit syndicat exprime sa profonde gratitude aux membres du Comité des ministres de l’ASECNA qui, nonobstant le contexte difficile qui prévalait, ont su reconquérir la confiance des Contrôleurs aériens à travers les décisions courageuses qu’ils ont prises dans le but d’assurer la pérennité de l’Agence. Toutefois, ils plaident pour la réhabilitation des contrôleurs aériens dans leurs droits. « Le Bureau Exécutif de l’USYCAA demande aux honorables membres du Comité de suivi mis en place, d’œuvrer à la cessation de toute forme de sanction, notamment, à la réhabilitation dans leurs droits, de tous les Contrôleurs aériens expatriés sommés actuellement par la Direction Générale de l’ASECNA, de rejoindre leurs pays d’origine », peut-on encore lire dans le communiqué.
LA TROUVAILLE DU QATAR POUR REMPLIR SES STADES
Plus que 30 jours avant le coup d’envoi de la Coupe du monde de football au Qatar le 20 novembre prochain avec une cérémonie d’ouverture qui s’annonce hors normes, suivie du premier match du Qatar face à l’Équateur.
Plus que 30 jours avant le coup d’envoi de la Coupe du monde de football au Qatar le 20 novembre prochain avec une cérémonie d’ouverture qui s’annonce hors normes, suivie du premier match du Qatar face à l’Équateur. On attendrait 80.000 supporters mexicains, les Argentins, les Brésiliens seront au rendez-vous. Mais les organisateurs redoutent un niveau trop faible du contingent de certaines nations comme la France.
Pour garnir le plus possible les stades de supporters des nations en compétition, selon nos confrères français de RTL, le Qatar invite tous frais payés (avion, hôtel, billets...) des supporters. L’Émirat sous le feu des critiques redoute l’absence des supporters. Alors tous les moyens sont bons. Des influenceurs approchent des groupes de supporters occidentaux et proposent de prendre en charge tous les frais de voyage pour assister au match. Des supporters se sont vu proposer une offre qu’on peut difficilement refuser. Ghislain, par exemple, est un supporter des Diables Rouges. Le Belge a décidé de boycotter ce Mondial, mais il y a quelques semaines, il a reçu un appel. "Le Qatar donne des contingents de tickets avec vol et hôtel gratuits. J’ai été contacté et j’ai refusé. Tous frais payés pour le match d’ouverture et tant que mon pays jouera, j’aurais l’hôtel gratuit. C’est bien gentil, mais ce sera sans moi", dit-il sur France24.
Plus de 20 supporteurs belges auraient accepté ce joli cadeau. Ici, le problème, ce n’est pas de remplir les stades, ils seront pleins quoi qu’il arrive. Mais visiblement, le Qatar veut du spectacle en tribunes avec des supporters des pays en compétition. Et malheureusement, ils ne sont pas au rendez-vous selon les nations. C’est le cas de la Belgique. "Au niveau de la Belgique, il n’y a que 1.000 tickets qui ont été vendus pour toute la Coupe du monde, pas plus", explique Ghislain, toujours sur France24. "Ils pensent que la passion ça s’achète. On n’est pas dans le même monde. Je suis bien content de ne pas y aller", ajoute-t-il.
Le Qatar veut donc éviter le plus possible d’avoir des spectateurs locaux, des étrangers dans les tribunes, déguisés en supporters ou complètement désintéressés par les matchs.
Quid de la France ?
C’est le cas aussi en France et dans d’autres pays qualifiés. Difficile de savoir précisément combien de supporteurs français se sont laissés séduire. Ce recrutement de supporters s’est accéléré ces dernières semaines, lorsque le Qatar a vu que les boycotts se multipliaient. Hervé, président du groupe de supporters français Les Irrésistibles a déjà payé ses billets, son hôtel, mais lui aussi a été contacté, comme certains supporters de son association. "On est vraiment dans quelque chose qui est purement marketing. J’aurais préféré que ce soit moins cher pour la totalité de ceux qui vont se déplacer plutôt que de rester à des tarifs qui sont exorbitants, pour pouvoir faire des cadeaux à une vingtaine, une cinquantaine ou 200 ou 300 personnes", dit-il.
Hervé a été approché par un influenceur recruté par le comité d’organisation du Qatar en mars dernier. Appelés fans leaders, ils sont chargés de faire la promotion de la compétition dans leur pays, mais aussi d’identifier et délivrer ces voyages tous frais payés à leurs compatriotes. Un pays organisateur de Coupe du monde qui offre le voyage, l’hébergement, les billets, c’est du jamais vu et ça pose un problème à Ronan Evain, le président du FSE, le syndicat des supporters européens de football. "C’est inquiétant parce qu’encore une fois, c’est une approche dévoyée du dialogue avec les supporters. Les organisateurs préfèrent jouer un jeu un peu dangereux qui est de faire de la publicité masquée pour cette Coupe du monde", dit-il.
LE LEADERSHIP DES FILLES MIS EN AVANT
Plan international Sénégal a tenu à célébrer la journée internationale de la fille par l’organisation à Kédougou d’un atelier d’échanges qui a permis aux filles de mener un plaidoyer pour de meilleures conditions d’études et la promotion de leur leadershi
Plan international/Sénégal a tenu à célébrer la journée internationale de la fille par l’organisation à Kédougou, d’un atelier d’échanges qui a permis aux filles de mener un plaidoyer pour de meilleures conditions d’études et la promotion de leur leadership. Plan international invite ainsi les autorités à renforcer les capacités des filles pour leur permettre d’occuper des postes de responsabilité.
KEDOUGOU– L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé du Développement, Georges Faye a indiqué au sortir de la rencontre que c’est une journée importante dans le sens où elle nous permet de faire l’état des lieux, de revenir tour à tour sur toutes les difficultés que rencontrent les jeunes filles au quotidien. “Dans l’atelier que nous venons de clore, beaucoup de points ont été soulevées. Les filles ont eu l’opportunité de dialoguer avec l’autorité administrative, de poser des questions sans censure. C’était en présence de toutes les autorités et plan international a eu une bonne idée de nous permettre de célébrer cette journée ici à Kédougou” a indiqué Georges Faye.
“Nous avons choisi Kédougou, ce 20 octobre, pour marquer la célébration de cette journée dont le thème au niveau de plan international tourne autour de “pouvoir égal, maintenant la participation politique des filles dans les instances de décisions”. C’est une thématique importante pour nous parce que nous croyons aux filles, nous croyons au potentiel que détiennent les filles, nous croyons aussi que la société a une part de responsabilité dans cet engagement politique des filles” a expliqué Mbaye Kébé, coordonnateur national de l’engagement des jeunes au niveau de plan international. Il a renchéri : “aujourd’hui il y a des comités de quartiers, le gouvernement scolaire. Il y a des comités mis en place par les différentes autorités. Et ces autorités peuvent s’engager aujourd’hui à accorder au minimum, 40 % de représentativité des jeunes dans les différents comités, dans les différentes instances qu’ils mettront en place. Et ces autorités ont la possibilité d’encourager les filles dans leur engagement politique par le renforcement de capacités des filles pour pouvoir occuper des postes de responsabilité”. Tout au plus “les filles aussi ont un rôle essentiel à jouer et ce rôle c’est d’être conscientes de leur engagement, être conscientes que leur voix compte et qu’elle doit être entendue dans toutes les instances de décision” a-t-il appuyé.
Par ailleurs l’adjoint au gouverneur chargé du développement a informé qu’il y a eu une foule de questions, de préoccupations surtout par rapport au la question de l’électricité du lycée Maciré Ba. ‘Depuis la rentrée on a donné instruction pour que tout soit fait et peut-être que dans les meilleurs délais le lycée soit électrifié. Sur la question de l’engagement des filles, il y a eu des pistes qui ont été suggérées dont celle de l’engagement pour son pays.
L’idée c’est vraiment de prendre ses responsabilités. Sur la problématique de l’hygiène publique dans les établissements, c’est une réalité. On en a débattu et tout sera fait pour que cette problématique soit un vieux souvenir’ a-t-il rassuré.
Pour le tout, dans leur plaidoyer, les filles ont appelé, entre autres, à la valorisation des organisations de filles et de jeunes femmes, leur implication dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques, le renforcement du leadership des filles.
L'ARTP VICTIME D'UNE CYBERATTAQUE, DES MAILS DIVULGUÉS
"Ils ont volé 102 gigas de données et en ont diffusé 4%. Ce sont des fichiers outlock", des mails de personnels de l'ARTP, a affirmé vendredi à l'AFP Damien Bancal, spécialiste en cyberintelligence
Le régulateur national des télécommunications et des postes au Sénégal a été victime d'une cyberattaque dont les auteurs ont commencé à diffuser les données extorquées, ont indiqué la presse locale et des spécialistes en cybersécurité.
L'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP, publique), chargée de veiller à l'application de la réglementation dans ces domaines au Sénégal, contactée depuis plusieurs jours par l'AFP, n'a pas confirmé ou infirmé cette attaque attribuée par des experts à des hackers du groupe karakurt.
Le groupe karakurt est formé de hackers qui ciblent des entreprises avant d'exiger une rançon contre une publication des données, selon ces experts. "Ils ont volé 102 gigas de données et en ont diffusé 4%. Ce sont des fichiers outlock", des mails de personnels de l'ARTP, a affirmé vendredi à l'AFP Damien Bancal, spécialiste en cyberintelligence et qui tient le blog de cybersécurité Zataz.com. "Ils ont diffusé les contenus de 25 comptes mail et menacent de tout diffuser le (lundi) 24 octobre", a ajouté M. Bancal qui a pu consulter ces données volées.
L'attaque contre l'ARTP remonte à "plus de quatre mois. (Elle est survenue) en juin", a précisé jeudi sur la télévision publique sénégalaise le Franco-Sénégalais Clément Domingo, alias @_SaxX_ sur Twitter, cofondateur de l'ONG "Hackers sans frontières". L'ARTP "a été attaquée par un groupe criminel qui s'appelle Karakurt (qui) a diffusé les informations pour la première fois ce lundi. Ce sont essentiellement des boites mails" qui ont été volées, a ajouté M. Domingo.
La presse locale a depuis plusieurs jours annoncé l'attaque informatique contre l'ARTP et la publication de ses données soustraites, citant des experts en cybersécurité. "Nous ne pouvons pas pour l'instant trop nous épancher sur le sujet car des enquêtes sont en cours", a déclaré jeudi Cheikh Bakhoum, directeur général de Sénégal numérique, dans le quotidien privé l'Observateur. Sénégal numérique est une structure publique chargée de la mise en oeuvre des systèmes d'informations et des infrastructures réseaux de l'Etat du Sénégal.
Les autorités sénégalaises ne se sont pas exprimées publiquement sur l'attaque qui a ciblé l'ARTP, l'une des rares à être connue dans le pays.
MULTIPLE PHOTOS
HCCT, LA LISTE DES MEMBRES DÉJÀ CONNUE
Les 150 personnes devant siéger au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) sont connues. En effet, le chef de l’Etat, Macky Sall, par décret n°2022-1921 du 20 octobre 2022 a publié ladite liste.
Les 150 personnes devant siéger au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) sont connues. En effet, le chef de l’Etat, Macky Sall, par décret n°2022-1921 du 20 octobre 2022 a publié ladite liste. En effet, l’élection des membres du Hcct a été organisée le 4 septembre dernier. L’opposition avait boudé ces élections ce qui avait consacré la victoire éclatante de la coalition « Benno Bokk Yaakaar ». Pour assurer plus d’équilibre, 80 conseillers sont élus au suffrage universel indirect et 70 sont désignés par le chef de l’Etat parmi les membres de la société civile, les organisations socioprofessionnelles et diverses catégories de la société.
Le HCCT compte 150 Hauts Conseillers désignés pour un mandat de cinq ans. Les instances et structures du HCCT sont l’assemblée plénière, le Bureau, la conférence des Présidents, les commissions et les services administratifs.
Il a pour mission de renforcer la participation active des acteurs territoriaux à la définition, l’instauration et l’évaluation des politiques publiques territoriales. Il élargit les espaces de dialogue, de consultation et de concertation dans le processus de prise de décisions qui engagent la vie des collectivités territoriales pour une meilleure inclusion des citoyens dans l’identification des besoins et des priorités ainsi que dans la conception et la mise en œuvre des politiques de décentralisation.
L'AGEROUTE AU SECOURS
Le pont de Dionewar dans les îles du Saloum à Foundiougne s’est écroulé ce mardi sous l’effet d’un vent violent. Le maire de la commune, Lansana Sarr demande une intervention rapide de l’agéroute.
Le pont de Dionewar dans les îles du Saloum à Foundiougne s’est écroulé ce mardi sous l’effet d’un vent violent.
Le maire de la commune, Lansana Sarr demande une intervention rapide de l’agéroute.
« Ce ponton servait d’embarcadère et de débarcadère pour les populations des sites insulaires. Il s’est écroulé sous l’effet d’un vent violent mardi plongeant plusieurs localités dans un désenclavement total », a-t-il dit.
Le ponton était essentiel pour les déplacement des résidents des localités de Niodior, Falla, Siwa, Dionewar à quelques kilomètres de Djiffer.
Il avait été construit sur fonds propres par les populations pour une enveloppe estimée à plus de 20 millions de francs CFA.
’’Nous lançons un appel aux autorités étatiques pour venir au secours des populations qui n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts’’, a dit le maire Lansana Sarr.
par Charles Faye
L'AILE OU LA CUISSE
Le problème de nos gouvernants, c'est d’avoir raté la souveraineté alimentaire, médicale, monétaire, etc. Mais nous ne les avons pas aidés non plus. D'autant que moins de 600 000 Sénégalais participent à l’effort nationale de contribution fiscale
Vous me direz que je suis trop cinoche, je vous répondrai que c’est à la mode. Jadis, métropole internationale, devenue depuis un village ambulant de souks à friperie, Dakar étrenne enfin des salles de cinéma dignes de ce nom.
Avec comme toujours, des capitaux venant de chez babtou. Et comme toujours, il se trouverait des nationalistes qui auront redire, même s’ils savent, que nos nationaux, éternels rentiers de l’immobilier, n’auraient pas investi un franc dans le cinéma.
L’industrie cinématographique, une vue de l’esprit chez oncle Doudou. Il suffit de parler de rebelle par exemple, pour que le pays implose de chasteté. Comme s’il s’agissait de ça. On me dira que le féminicide n’existe pas chez nous. Que nous sommes trop pieux, pour tomber dans les affres du désir obsessif du contrôle.
Mais revenons à nos cuisses, pardon à nos ailes, dont la trace se fait et se fera encore plus rare, dans nos bols déjà dépourvus de Yaboye.
Pauvre Yaye Awa ! Non contente d’essuyer les taloches de Mame Goor, jaloux comme pas deux Mbaye Sy Ndiaye, elle devra en plus faire des merveilles, avec la misérable poche du kilifa.
Chacun ses problèmes. Le nôtre ou plutôt de nos politiques, nos gouvernants, est d’avoir raté la souveraineté alimentaire, médicale, monétaire, etc.
Nous ne les avons pas aidés aussi.
Quand moins de 600 000 Sénégalais participent à l’effort nationale de contribution fiscale, quand d’autres, refusent l’exploitation des terres de leurs ancêtres, laissées pendant des siècles à l’Etat sauvage, on se dit qu’il faut être Sénégalais pour rater le rendez-vous de la richesse.
Les baux appartenant à l’Etat, qui plus est, collecte des taxes au détour des activités agro-alimentaires. Je ne vois pas où est le problème, si les choses sont bien expliquées, bien faites et surtout respectueuses des promesses.
Sur le plan social, en respectant les droits des travailleurs, en payant des impôts en bonne et due forme.
Mais pour cela, il faudrait au préalable que la parole donnée en politique soit respectée et suivie d’effet. De ce point de vue, le discours véhément de nos leaders politiques, particulièrement du côté du Macky, nous prend pour des poules.
L’humilité, l’élégance sont passées de mode chez eux. Le Macky ne s’y trompe d’ailleurs pas en leur faisant la leçon. Du coaching en règle.
Comment ne pas s’attendre à ce que l’Assemblée nationale ne se transforme pas en xawaree, lors du vote du projet de loi de finance pour 2023.
Ca partira en vrille, surtout lorsqu’il s’agira de statuer sur le budget de la présidence.
Pour une fois, les débats vaudront le détour à Soweto.
Mais d’ici là, rien ne nous dit que le yaasa guinar sera sur ma table dimanche. Face à la télé. Devant mes yeux rivés sur la Premier League et la Bundesliga.
Franchement un poulet à 3500 ou 4000 francs, c’est abusé. Ne me dites surtout pas de prendre à la place du pigeon. Nous le sommes devenus, dégustés á l’apéro APR et à la sauce russo-ukrainienne. Bissimilay Jam !
DIONEWAR : UN PONT S’AFFAISSE 6 MOIS APRES SA CONSTRUCTION
Une partie du pont reliant Dionewar à Niodior s’est effondré. Les causes de cet affaissement sont encore inconnues
Une partie du pont reliant Dionewar à Niodior s’est effondré. Les causes de cet affaissement sont encore inconnues. Il est toutefois évoqué un manque de solidité du pont et les effets des courants marins. L’infrastructure, construite depuis six mois, a été réalisée sur fonds propres.
Une solution affinée par les populations de Dionewar pour faciliter l’accessibilité de la localité. Le coût est estimé à une vingtaine de millions de francs Cfa. Le pont est décrit comme un pont de fortune.
Le maire de la commune Lassana Sarr sollicite l’intervention de l’Ageroute pour un retour à la normale.