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18 juin 2025
LE PLUS DUR COMMENCE POUR L'OPPOSITION
Pour que Macky Sall réussisse le coup d’éjecter Abdoulaye Wade, il a fallu une conjonction inédite de circonstances. Les conditions sont-elles réellement réunies pour que les opposants d’aujourd’hui réussissent le même coup ? Rien n’est moins sûr
En 2012, sur les tablettes de l’opposition, il y avait un document ‘’consensuel’’ supposé énumérer les mille et un problèmes du Sénégal, ainsi que les solutions envisagées. Les conclusions des Assises nationales exposées au Méridien Président le 24 mai 2009, à l'hôtel Méridien, sous la présidence d’Amadou Makhtar Mbow, avaient secoué le palais. Maitre Abdoulaye Wade, alors Président de la République, conscient de la puissance politique de la ‘’bombe’’ amorcée par l’opposition d’alors, avait mis tous ses services en alerte, en commençant par la fameuse Direction de la Surveillance du territoire (DST). Le texte était ‘’sexy’’ : réformes institutionnelles avec un Parlement musclé, un président de la République encadré dans ses pouvoirs, une justice pas aux ordres, etc. Les Assises nationales sont nées sur les flancs de Benno Siggil Senegaal qui n’a jamais su être à la hauteur des enjeux de 2012.
Finalement, la tension politique créée par Benno Siggil Senegaal, où l’on retrouvait à l’époque de fortes têtes comme celles d’Amath Dansokho, d’Abdoulaye Bathily, sans compter – les deux frères ennemis d’alors feu Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (PS) et Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) allait profiter au candidat Macky Sall qui a su habilement manœuvrer sur les vieilles divergences de la gauche pour finalement faire jouer toute cette machine politique en sa faveur. Il l’a formidablement réussi. Sans doute avec l’aide de têtes bien faites totalement anonymes et dans l’ombre.
Dix ans après, à 16 mois de la Présidentielle, force est de constater que le paysage politique a fondamentalement changé. Des leaders politiques à forte densité charismatique sont morts, alors que d’autres, à l’image de Moustapha Niasse, ont pris leur retraite politique. Quant au Pr. Abdoulaye Bathily, acteur clef, il a été nommé Représentant spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul) pour succéder à M. Ján Kubiš de la Slovaquie. Loin du pays ! Le paysage politique sénégalais a bien changé.
Dans un de ses tweets, Alioune Tine relevait le déficit de leadership de la jeune génération de politiques pour s’interroger sur ses capacités réelles à proposer des schémas alternatifs ‘’crédibles et durables’’. La question est centrale de savoir si nos jeunes leaders, à l’image d’Ousmane Sonko, pour méritants soient-ils pour être en vie jusque-là, ont les ressources humaines nécessaires pour balayer le régime. Et aussi s’ils peuvent, si le pouvoir leur est donné, le gérer avec sagesse, parcimonie et vision.
Maitre Abdoulaye Wade, tout seul, comme le révèle si bien le Pr. Abdoulaye Bathily dans ses mémoires, n’aurait jamais pu conquérir le pouvoir en 2000, s’il n’avait pas à ses côtés une bonne bande de communistes stratèges et déterminés. Le Pr. Bathily, Amath Dansokho et Landing Savané, qui sont allés le convaincre à Versailles que le fruit était mûr. Et que même sans argent, il était possible de conquérir le pouvoir en initiant une stratégie intelligente de proximité (‘’Marche bleue’’)? bien avant Barack Obama.
Le sociologue Malick Ndiaye ne disait-il pas que la force de la rue seule ne suffit jamais pour prendre le pouvoir. Maitre Wade avait le pouvoir de la rue, mais cela n’a pas suffi pour lui permettre de déloger Abdou Diouf. ‘’Il faut autre chose’’, l’ancien ministre trotskyste Doudou Sarr dixit : ‘’De l’intelligence politique.’’
A un an et demi de la prochaine Présidentielle, le chemin à parcourir et les épreuves bien nombreuses pour l’opposition qui devra aussi faire avec des trahisons, défections et autres. Elle fera, dans les mois à venir, le deuil de ses certitudes à fleur de discours.
TERRANGA LA NOUVELLE SÉRIE SÉNÉGALAISE BIENTÔT SUR CANAL + ORIGINAL
La cérémonie de lancement officiel de ‘’Terranga’’, la nouvelle série sénégalaise Canal+ Original, va se dérouler vendredi à 18 heures dans la salle de cinéma Canal Olympia, en présence de l’équipe de production et des acteurs de ce film,
Dakar, 20 oct (APS) - La cérémonie de lancement officiel de ‘’Terranga’’, la nouvelle série sénégalaise Canal+ Original, va se dérouler vendredi à 18 heures dans la salle de cinéma CanalOlympia, en présence de l’équipe de production et des acteurs de ce film, annonce un communiqué.
‘’‘Terranga’ est une série 100 % sénégalaise de huit épisodes", entièrement tournée au Sénégal, qui ‘’réunit un casting d’acteurs sénégalais connus du grand public’’, dont Arfang Sané, explique un communiqué parvenu à l’APS.
Sané a également joué dans des séries comme ‘’Karma’’, ‘’Wara’’ et ‘’C’est la vie’’.
La série sera diffusée ‘’à raison de deux épisodes par soirée, à partir du lundi 24 octobre à 20 h 30 sur Canal+ Première (épisodes 1 et 2 en clair)’’, précise le texte.
Ce film traite de deux grandes familles sénégalaises, les Guèye et les Sidibé, qui sont ‘’éclaboussées par un scandale sanitaire et écologique’’.
‘’Dans le collimateur du célèbre Ricochet, note le synopsis, un lanceur d’alerte adulé par les jeunes générations africaines, les deux patriarches Guèye et Sidibé vont devoir prouver leur innocence à leurs proches et à la bonne société dakaroise.’’
VERS UNE ÉTUDE D’IMPACT DU SEPTEMBRE MANDINGUE
La collectivité mandingue de Mbour (ouest) a sollicité l’université Iba-Der-Thiam de Thiès (ouest) pour une étude d’impact économique et social de son événement culturel phare dénommé "Septembre mandingue"
Mbour, 20 oct (APS) - La collectivité mandingue de Mbour (ouest) a sollicité l’université Iba-Der-Thiam de Thiès (ouest) pour une étude d’impact économique et social de son évènement culturel phare dénommé "Septembre mandingue", a-t-on appris du secrétaire général de ladite association culturelle, Mamadou Aïdara Diop.
Le "Septembre mandingue" consiste en une série d’activités socioéconomiques et culturelles déroulées au cours du mois du même nom, dans le but de mettre davantage en exergue les traditions et le patrimoine culturel des Mandingues, une ethnie présente en Afrique de l’Ouest, notamment en Gambie, en Guinée-Bissau et au Sénégal.
Dans un entretien avec l’APS, Mamadou Aïdara Diop a tiré un bilan satisfaisant de la deuxième édition de cette manifestation tenue le mois dernier, avant d’annoncer que la collectivité mandingue a sollicité l’université de Thiès pour la conduite d’une étude d’impact économique et social de cet évènement culturel.
Avec l’aide du Conseil économique, social et environnemental, des jeunes ont été mobilisés pour l’administration de questionnaires à travers la ville, ce qui demande, selon lui, beaucoup de ressources financières et humaines.
"Nous avons besoin de 70 enquêteurs alors qu’on en a une quarantaine, donc il y a un déficit", au point que "certains font un double travail et, pour cela, il faut les motiver", a souligné le secrétaire général de la collectivité mandingue de Mbour.
Les données, une fois collectées, seront traitées en rapport avec l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, sur la base d’un échantillonnage déterminé, qui permettra de dégager les premières estimations de l’étude, a-t-il précisé.
Selon son secrétaire général, la collectivité mandingue de Mbour envisage par ailleurs de formaliser ses relations avec des localités comme Sédhiou, et des pays comme la Gambie et la Guinée-Bissau, avec qui elle partage la culture mandingue, pour mieux structurer cette dernière.
Un projet de jumelage avec Paestum, une ville du sud de l’Italie, est également à l’étude. "Cette ville est classée patrimoine matériel de l’UNESCO, et la ville de Mbour classée patrimoine immatériel. Donc, nous avons en partage la signature UNESCO", a souligné M. Diop.
Entre les deux entités, "il y aura des échanges culturels, des formations, des expositions, des festivals, des rencontres sur la culture et le patrimoine. Tout cela figure dans le projet de protocole [envoyé à la partie italienne]’’, a signalé Mamadou Aïdara Diop.
CHRISTIANO RONALDO ET SA BOURDE, QUELLE RÉACTION POUR MANCHESTER UNITED ?
Après son coup de sang d'hier soir, Cristiano Ronaldo va être sanctionné. Manchester United sait déjà comment le punir. Plusieurs médias parcourus par IGFM parlent de sanctions financières et sportives.
Après son coup de sang d'hier soir, Cristiano Ronaldo va être sanctionné. Manchester United sait déjà comment le punir. Plusieurs médias parcourus par IGFM parlent de sanctions financières et sportives.
On ne parle que de lui. Lui, c'est Cristiano Ronaldo. La star portugaise a volé la vedette à Manchester United, pourtant vainqueur face à Tottenham hier soir en Premier League (2-0). Mais au lendemain de cette rencontre où les Red Devils ont livré une belle prestation, les médias anglais comme étrangers reviennent surtout sur le coup de sang de l'international lusitanien. Après s'être échauffé durant un moment, il n'est pas entré en jeu. Vexé, il a regagné les vestiaires avant le coup de sifflet final. Une attitude loin d'être exemplaire et qui a vivement été critiquée par de nombreux supporters et journalistes.
Questionné au sujet de ce geste de mécontentement de CR7, Erik ten Hag a confié après le match : « il était là, je l'ai vu, mais je ne lui ai pas parlé. Je m'occuperai de ça demain, pas aujourd'hui. Nous célébrons cette victoire et maintenant nous devons récupérer pour Chelsea samedi ». Le technicien néerlandais ne va toutefois pas laisser passer ça. On sait qu'il n'avait pas apprécié que le joueur de 37 ans parte avant la fin du match amical face au Rayo Vallecano cet été. Autant dire que l'ancien coach de l'Ajax Amsterdam n'a pas dû être ravi que le Portugais gâche la fête hier soir.
Cristiano Ronaldo risque une grosse sanction !
Ce jeudi matin, The Sun a indiqué qu'il va s'entretenir avec son joueur ce jeudi. Ce qu'il avait plus ou moins révélé hier lorsqu'il avait déclaré qu'il s'occuperait de ça plus tard. El Larguero a également précisé que Manchester United n'était pas content de son comportement et que le club anglais va le sanctionner. Mais de quelle façon ? AS nous en dit un peu plus sur le sujet. Ainsi, le média espagnol dévoile les sanctions que comptent mettre en place les pensionnaires d'Old Trafford pour punir l'attaquant âgé de 37 ans.
Sans grande surprise, Cristiano Ronaldo, qui aurait quitté le stade directement après sa sortie, va écoper d'une grosse amende. AS ajoute que Man Utd ne compte pas que taper dans son porte-monnaie. Très remonté après cette nouvelle polémique, l'écurie mancunienne veut le sanctionner sportivement, histoire qu'il ne reproduise pas cela. Ainsi, AS indique que Manchester United réfléchit sérieusement à ne pas le convoquer pour le prochain match face à Chelsea, voire de ne le pas le faire jouer du tout. Pas de quoi arranger ses affaires, lui qui veut plus que jamais quitter Manchester United cet hiver.
MANIFESTATION MEURTRIÈRE AU TCHAD
Une "trentaine" de personnes dont une "dizaine" de membres des forces de sécurité sont morts jeudi lors d'affrontements entre police et manifestants, réunis à l'appel de l'opposition contre le maintien au pouvoir du président Idriss Déby Itno
"Il y a eu une trentaine de morts dont une dizaine des éléments de forces de l'ordre et plusieurs blessés", a affirmé à l'AFP le porte-parole du gouvernement Aziz Mahamat Saleh.
À N'Djamena, la capitale du pays, "les manifestants ont attaqués des édifices publics, le gouvernorat, le siège du parti du Premier ministre, celui du président de l'Assemblée nationale" a-t-il ajouté qualifiant cette manifestation, interdite mercredi par les autorités, d'"insurrection".
Un journaliste de l'AFP a vu les cadavres de cinq personnes, dont deux recouvertes du drapeau national et trois de draps blancs ensanglantés, allongées sur le sol de l'hôpital situé dans 7e arrondissement, épicentre des manifestations dans la capitale.
Ces cinq personnes ont été "tuées par balle", a précisé à l'AFP le médecin-chef de l'hôpital de l'Union Chagoua, Joseph Ampil. La Croix-Rouge du Tchad a indiqué avoir déployé "une dizaine d'équipes" dans les arrondissements sous tension de la capitale. "Nous prodiguons les premiers soins et nous acheminons des dizaines de blessés en véhicule jusqu'aux hôpitaux", a déclaré à l'AFP son président, Khalla Ahmat Senoussi.
La France, par la voix du ministère des Affaires étrangères, a "condamné" les "violences, avec notamment l'utilisation d'armes létales contre les manifestants", a souligné le Quai d'Orsay, affirmant que Paris ne joue "aucun rôle dans ces événements".
La précision du Quai d'Orsay sur son absence de rôle dans les événements de N'Djamena renvoie aussi au sentiment anti-français qui se développe dans la région, alimenté notamment par des intérêts russes.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine (UA), a "condamné fermement" la répression des manifestations, appelant "les parties au respect des vies humaines et des biens" et a "privilégier les voies pacifiques pour surmonter la crise", a-t-il réagi sur Twitter.
Ces affrontements se déroulent après la prolongation pour deux ans de la "transition" qui devait s'achever ce jeudi 20 octobre. Fin septembre, Mahamat Idriss Déby Itno a finalement été maintenu à la tête de l'Etat jusqu'à des élections libres et démocratiques, censées se tenir à l'issue d'une deuxième période de transition et auxquelles M. Déby pourra se présenter.
Ce maintien, à l'issue d'un Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) boycotté par une grande partie de l'opposition, a achevé de braquer les oppositions politiques et armées et embarrasse une communauté internationale qui avait pourtant adoubé M. Déby il y a 18 mois.
Le 20 avril 2021, à l'annonce de la mort du maréchal Déby, tué par des rebelles en se rendant au front, l'armée avait proclamé son fils Mahamat Déby président de la République à la tête d'une junte de 15 généraux, pour une période de transition de 18 mois devant mener à des élections.
Des nuages de fumée noire étaient visibles et des tirs de gaz lacrymogène se faisaient régulièrement entendre dans la capitale jeudi matin, tandis que des barricades avaient été dressées dans plusieurs quartiers de la ville et que des pneus avaient été brûlés sur les principaux axes routiers, selon les journalistes de l'AFP à N'Djamena qui ont constaté une brève accalmie en début d'après-midi.
"Dialogue de façade"
"Je suis sorti manifester pour dénoncer ce dialogue de façade pour pérenniser un système et réclamer un changement du pouvoir. En 31 ans, on n'a pas vu de changement positif dans notre pays", a déclaré à l'AFP, Abass Mahamat, 35 ans.
Dans le centre de la capitale, les commerces du marché central ont baissé le rideau. "On nous a dit qu'il y a une manifestation dans la ville et je suis venu comme les autres collègues pour rester devant mon magasin pour éviter des pillages", a expliqué à l'AFP, Mahamat Mboudou, les yeux rivés sur son téléphone pour suivre les évènements au sud de la ville.
Dans le 6e arrondissement, fief de l'opposition où est également situé le domicile du Premier ministre Saleh Kebzabo, les rues sont désertes. Des pneus, des troncs d'arbre, des amas de briques, jonchent les rues, a constaté un journaliste de l'AFP. Les établissements scolaires et universitaires sont fermés.
Le siège du parti de M. Kebzabo, l'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a été pris pour cible par les manifestants et "en partie incendié", a indiqué à l'AFP le vice-président du parti, Célestin Topona.
Opposant historique à Idriss Déby Itno, qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 30 ans, M. Kebzabo avait rallié il y a 18 mois le gouvernement nommé par la junte militaire dirigée par le fils de l'ancien chef de l'Etat. Il a été nommé à la tête du gouvernement le 12 octobre.
MAMADOU MOMOUR DIALLO AUX COMMANDES
Au titre des mesures individuelles, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a nommé l’ancien directeur général des Domaines, Mamadou Mamour Diallo, directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (Onas)
Au titre des mesures individuelles, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a nommé l’ancien directeur général des Domaines, Mamadou Mamour Diallo, directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (Onas), en remplacement de Monsieur Ababakar Maye, appelé à d’autres fonctions. Neuf autres nominations ont été également faites lors du Conseil des ministres de ce mercredi 18 octobre 2022.
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires ;
Monsieur Maël THIAM,Expert en Marketing et Stratégies, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES), en remplacement de Monsieur Mody SY ;
Monsieur Mamadou Mory DIAW, Spécialiste en Développement territorial et en Santé, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), en remplacement de Monsieur Sylvain Alphonse BOYER, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sylvain Alphonse BOYER, Pharmacien, précédemment Président du Conseil de Surveillance de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), est nommé Président du Conseil de Réglementation de l’Agence sénégalaise de Règlementation Pharmaceutique (ARP), poste vacant ;
Monsieur Mamadou Mamour DIALLO, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Monsieur Ababakar MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Ousmane BARRO DIONE, Titulaire d’un master d’Etudes supérieures diplomatiques, précédemment Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano, est nommé Directeur général de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Koundoul ;
Monsieur Mamadou WADE, Conseiller en planification, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, poste vacant ;
Madame Coumba SOW, Juriste en service au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba SARR, Titulaire d’un Master 2 en Gestion et Finances publiques, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, est nommé Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Moctar DIAKHATE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Soulèye KANE, Inspecteur de Spécialité, est nommé Directeur de l’Apprentissage au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Ousmane Adama DIA appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh DIOUF, Spécialiste en Gestion de la mobilité, des transports et de la logistique est nommé Directeur des Infrastructures aéroportuaires au Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, poste vacant ;
Monsieur Ibrahima Sorry SARR, Planificateur, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires ;
Monsieur Amadou DIALLO, précédemment Directeur du Renouveau du Service public au Ministère de Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;
Monsieur Alioune Palla MBAYE, juriste, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, poste vacant ;
Monsieur Ahmadou NDIAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en remplacement de Madame Khadija SY ;
Monsieur Abel Ngor MARONE, Titulaire d’un Doctorat ès lettres, est nommé Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano en remplacement de Monsieur El Hadji Ousmane BARRO Dione, appelé à d’autres fonctions ;
par Courani DIARRA
ROI DES CŒURS
Sadio Mané est un roi. C’est peu de le dire. Roi d’Afrique. Roi de la générosité. Roi des Cœurs. Roi derrière le roi Benzema et au-dessus de lui… Ils sont à peu près faits de la même étoffe au plan sportif, tous deux : endurants et persévérants.
Sadio Mané est un roi. C’est peu de le dire. Roi d’Afrique. Roi de la générosité. Roi des Cœurs. Roi derrière le roi Benzema et au-dessus de lui… Ils sont à peu près faits de la même étoffe au plan sportif, tous deux : endurants et persévérants. Ils ont la niaque et se surpassent régulièrement. En 2019, Benzema est classé 26e et Mané 4e (22e l’année d’avant) derrière l’ex-Ballon d’Or, CR7, le Portugais Cristiano Ronaldo. En 2021, Benzema bondit à la 4e place, laissant Mané hors du Top 30. KB9 a marché lentement mais sûrement vers la consécration, à un âge (34 ans) où beaucoup de joueurs songent à raccrocher les crampons. Flamboyant sur les terrains, le BO 2022. Mais celui qui a braqué nos cœurs sans coup férir, c’est bien SM10, libérateur du football sénégalais ! Au terme d’une campagne africaine réussie, Mané place sa sélection sur le toit continental et se pare d’or. Son classement sur le podium du foot européen ne surprend pas les fans de la Premier League. Bien plus, il démarre en trombe en Bundesliga, au pays de Transtel, productrice de « Football en Allemagne » des dimanches après-midi de notre enfance. Une institution. Des symboles. Car le hasard n’existe pas.
À une question sur Twitter il y a quelques jours demandant comment nommer le duo Mané et Sané du Bayern München, j’ai répondu : « Mansa » qui signifie roi en Diola, ethnie du Sud du Sénégal d’où sont originaires Mané et le père de Sané, Souleymane, ancienne gloire des Lions, aux côtés de la légende Jules Bocandé. Sadio Mané est un roi, généreux comme Kankan Moussa. Il n’est pas le premier sportif sénégalais à gagner des millions, ni le premier sur qui des compatriotes « comptent ». Mais il est le premier à en faire autant et de la sorte, « def nguir Yala » (agir pour l’amour de Dieu). Ses actions me rappellent un concept de la finance islamique que j’ai découvert récemment, en l’occurrence le Waqf (aumône durable en français). Il s’agit d’une recommandation du Prophète Mohamed (PSL), qui a dit : « Quand le fils d’Adam meurt, son œuvre s’arrête sauf dans trois choses : une aumône durable, une science dont les gens tirent profit et un enfant pieux qui prie pour lui ». Hadith rapporté par Muslim.
Ainsi, Sadio Mané fait du Waqf, le cœur sur la main, sans chercher à en tirer la moindre gloire (il en a déjà à en revendre sur le terrain), plaçant l’humain au centre de ses œuvres. SM10 a compris qu’il faut « relever l’esprit de l’homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand » (Victor Hugo). Il finance donc sa communauté, se concentrant sur l’essentiel : le possible, « cette fenêtre du rêve ouverte sur le réel » (V. Hugo). Sadio Mané a sorti son petit village, Bambali, de l’anonymat, lui donnant des perspectives heureuses, et démontrant que « L’homme n’a pas de limites », comme l’atteste l’immense champion kenyan Eliud Kipchoge, roi du marathon.
Donner n’a jamais rendu personne pauvre. Sadio Mané est un géant. Il est devenu le fils, le frère national, le gendre idéal : riche, célèbre et poli. Son génie n’a d’égal que sa générosité, inspirant nos compatriotes à moins dépenser pour les futilités et à s’entraider, naturellement, sans calcul. Notre passage sur terre ne doit pas être stérile, vain. Laisser une belle empreinte, apporter sa pierre à l’édifice de l’humanité ne relève pas nécessairement de l’invention de la locomotive. En matière d’invention, l’Egypte antique a été génialement innovatrice. Cela peut se traduire également par être un exemple pour ses contemporains et davantage ; partager ses passions, son savoir, ses richesses ; être un passeur de vie. Posons-nous cette question : où va ce que nous accumulons ?
En tentant d’y répondre, je me dis que dans un monde de plus en plus égoïste, Sadio Mané donne une leçon : vivre le moment présent et être heureux du bonheur qu’on procure autour de soi. Bukhari rapporte, dans Le Jardin des Vertueux, qu’Ibn Omar disait : « Tire avantage de ta santé avant ta maladie et de ta vie avant ta mort ». Abou Hourayra complète, citant le Prophète de l’Islam, selon Tirmidhi : « Hâtez-vous d’accomplir de bonnes actions avant que vous n’en soyez empêchés par ces sept [obstacles] : attendrez-vous une pauvreté vous faisant tout oublier, une richesse vous poussant à la corruption, une maladie vous rendant incapables, une vieillesse vous rendant séniles, une mort s’emparant de vous brutalement, ou la venue de l’Antéchrist, le pire qui reste à venir ? Ou bien l’arrivée de l’Heure, et c’est encore plus ignoble et plus amer ! »
LA PREMIÈRE MINISTRE BRITANNIQUE LIZ TRUSS DÉMISSIONNE
Au lendemain d’une journée catastrophique pour son gouvernement, la Première ministre britannique Liz Truss a pris la parole depuis le Downing Street pour annoncer sa démission, ce jeudi 20 octobre.
Au lendemain d’une journée catastrophique pour son gouvernement, la Première ministre britannique Liz Truss a pris la parole depuis le Downing Street pour annoncer sa démission, ce jeudi 20 octobre. Elle restera comme la Première ministre la plus éphémère de l’histoire contemporaine, avec seulement 44 jours au pouvoir.
"Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur", a-t-elle déclaré. Avant de préciser qu’un nouveau scrutin interne aurait lieu au sein de la majorité "d’ici à la semaine prochaine" pour la remplacer.
MACKY ENGAGE POUR LA RELANCE DU TOURISME
Revenant sur la relance du secteur stratégique du Tourisme, en conseil des ministres, le Chef de l’État a insisté sur la priorité qu’il accorde au développement de ce secteur économique et social majeur de la vie nationale.
Revenant sur la relance du secteur stratégique du Tourisme, en conseil des ministres, le Chef de l’État a insisté sur la priorité qu’il accorde au développement de ce secteur économique et social majeur de la vie nationale. Ainsi, après avoir rappelé « les importants efforts financiers consentis par le Gouvernement pour accompagner les opérateurs nationaux du secteur, dans le cadre du programme de résilience économique et social (PRES), Macky Sall, dans une dynamique de relance, a demandé au ministre du Tourisme d’engager avec les professionnels du secteur et les autres parties prenantes, des concertations en vue : du développement des zones touristiques émergentes (Pointe sarène, Mbodiène, Joal Finio, îles du Saloum et de la basse Casamance, etc.) (i) ; de la redynamisation du crédit hôtelier et de l’emploi au niveau des établissements et sites touristiques (ii) dans le respect du pacte de stabilité social signé.
Le Président de la République a, à l’occasion du conseil des ministres du mercredi 19 octobre, rappelé « l’attention particulière à accorder à la préservation des plages et au cadre de vie des localités touristiques ».
Dans le même sillage, le Président Sall a instruit le Premier Ministre de procéder au lancement de la saison touristique 2022- 2023 après la tenue d’un Conseil interministériel prochain sur le secteur.
CHERTE DE LA VIE : PRESSIONS POUR DES MESURES RAPIDES DE L’ÉTAT
Si les ménages sont étranglés par le renchérissement des prix, l’Etat cherche les moyens pour sauver les apparences.
Lors de la remise de ses deux rapports au chef de l’Etat, le Haut-conseil du dialogue social avait mis l’accent sur les secteurs toujours en crise, notamment les industries alimentaires. A Saly hier, il a rencontré, en partenariat avec l’Onfp, les employeurs et les travailleurs de ce secteur dans un contexte surtout de renchérissement du coût de la vie.
Si les ménages sont étranglés par le renchérissement des prix, l’Etat cherche les moyens pour sauver les apparences. Dans le cadre des concertations que le chef de l’Etat a lancées pour la lutte contre la cherté de la vie, les industries alimentaires occupent une place importante dans ces discussions afin de permettre de réguler le marché. A Saly, le Haut-conseil pour le dialogue social (Hcds) a initié des pourparlers avec les acteurs du secteur pour trouver les moyens d’inciter les Séné¬galais à consommer local. Cette dépendance à l’extérieur exacerbe davantage la crise actuelle. «Cet atelier a un double intérêt, former les travailleurs parce que c’est vrai que la richesse est réglée par le secteur privé, mais le secteur privé ne peut pas le faire seul. Ce sont les travailleurs dans les entreprises qui sont les cibles de cet atelier, le patronat également présent ainsi que le gouvernement à travers l’Onfp (Office national de la formation professionnelle). Notre objectif, c’est le dialogue social dans le secteur public, parapublic et même dans le secteur informel. Au moment où je vous parle (hier), il se tient au ministère de la Fonction publique, une importante réunion pour le suivi des négociations avec les travailleurs du secteur primaire (agriculture, pêche, élevage). Un de nos experts nous représente à ces importants travaux, et avec la volonté des mandants tripartites, nous pouvons arriver à avoir une convention collective adaptée au contexte actuel», espère Mme Innocence Ntap, présidente du Haut-conseil du dialogue social.
En écho à ces propos, Pape Abdoulaye Djigal, représentant de la partie employeur, réunie autour du Cnp, du Cnes, du Meds et de l’Unacois-Jappo, a profité de l’occasion pour lister les attentes des employeurs et des grossistes. «Ce qu’on attend de ces initiatives, c’est qu’elles puissent apporter un partage de méthode, mais au-delà, on attend que ces initiatives créent un cadre de dialogue, de réflexion. Nous vivons actuellement des situations difficiles aussi bien au niveau national qu’au sein des entreprises parce que là-bas aussi, il se passe des choses qui nécessitent que nous soyons dans une démarche de prévention, de co-construction pour que cela puisse aboutir», suggère M. Djigal.
Ainsi, la démarche du Hcds et de l’Onfp a été bien appréciée par les acteurs, notamment les salariés, les employeurs, qui soutiennent qu’elle va apporter une méthode en matière de dialogue social et de négociation collective. Mieux, elle peut même apporter une réponse à la question du renchérissement des matières premières, des coûts de production pour endiguer la vie chère à laquelle font face les Sénégalais.