Avec un doublé de Julian Alvarez mardi, l'Argentine a puni la Croatie (3-0) en demi-finale du Mondial-2022 et offert à son capitaine une nouvelle finale planétaire dimanche, contre la France ou contre le Maroc, opposés mercredi
Lionel Messi à une marche du Graal! Avec un doublé de Julian Alvarez mardi, l'Argentine a puni la Croatie (3-0) en demi-finale du Mondial-2022 et offert à son capitaine une nouvelle finale planétaire dimanche, contre la France ou contre le Maroc, opposés mercredi.
Huit ans après avoir buté sur l'ultime échelon du Mondial-2014 (1-0 contre l'Allemagne), l'Albiceleste semble portée par une mission sacrée au Qatar: hisser son capitaine et N.10 sur le toit du monde, à la même altitude que l'icône Diego Maradona.
Et après l'Australie en huitièmes (2-1), après les Pays-Bas en quarts (2-2 a.p., 4 t.a.b. à 3), c'est cette fois la Croatie, vice-championne du monde 2018, qui a succombé en demi-finale devant l'allant argentin et la magie de son N.10.
Meilleur écuyer du "Roi Leo", l'intenable Julian Alvarez a d'abord provoqué un penalty, transformé par Messi (34e) qui rejoint du même coup Mbappé en tête du classement des buteurs avec une 5e réalisation.
Le jeune attaquant de Manchester City a ensuite doublé la mise au bout d'une contre-attaque échevelée, avec toute la réussite de ses 22 ans et de deux contres favorables (39e).
Mais Messi reste Messi: sur le troisième but, c'est la star du Paris SG qui a fait tourner en bourrique la défense croate avant de servir en retrait Alvarez (69e), auteur de son 4e but dans ce Mondial.
Dans un stade de Lusail acquis au camp ciel et blanc, ces buts ont libéré les milliers de supporters argentins massés dans les gradins, religieusement dévoués à la cause de "leur" Messi (35 ans) malgré les difficultés initiales de l'Albiceleste au Qatar (dont une défaite 2-1 contre l'Arabie saoudite).
- Crève-coeur pour Modric -
Ils espèrent être tout aussi nombreux et tout aussi joyeux dimanche pour la finale, programmée dans le même stade (16h00), alors que la Croatie devra se contenter du match pour la troisième place samedi (16h00), contre le perdant de l'autre demi-finale, France-Maroc, programmée mercredi (20h00).
Ce dénouement est un crève-coeur pour les Croates et pour leur maître à jouer Luka Modric (37 ans), qui rêvait sans doute de la plus belle des scènes pour achever sa carrière en Coupe du monde... même si un possible troisième podium mondial après 1998 (3e) et 2018 (2e) récompenserait l'immense talent footballistique de ce petit pays de moins de 4 millions d'habitants.
Qui se dressera dimanche sur la route de Messi et de tout un peuple ? La France, championne du monde en titre et bourreau de l'Argentine en huitièmes en 2018 (4-3) ? Ou bien l'étonnant Maroc, première équipe africaine qualifiée pour le dernier carré et emblème du monde arabe ?
Les propriétaires qataris du Paris SG seront peut-être partagés mercredi entre soutenir une autre nation arabophone et rêver d'une confrontation de légende entre deux de leurs plus beaux joyaux, les attaquants parisiens Lionel Messi et Kylian Mbappé.
Entre le septuple Ballon d'Or argentin et son jeune cadet, lui-même prétendant au trophée de meilleur joueur du monde, le duel serait spectaculaire. Et particulièrement épicé après des propos de Mbappé décrivant en mai un football sud-américain "pas aussi avancé" que son homologue européen, ce qui avait suscité un tollé en Argentine...
- Messi dans la lumière -
En attendant, entre Messi et Modric, le duel des Ballons d'Or n'a pas vraiment eu lieu mardi soir, tant l'Argentine a rapidement sanctionné les errements défensifs des Croates. Le score, miroir de la retentissante victoire croate en phase de poule du Mondial-2018 (3-0), a aussi un air d'affront lavé pour l'Albiceleste.
Il n'y a guère eu qu'un petit pont de Modric pour enthousiasmer les supporters aux damiers en début de match, avant que Messi ne prenne toute la lumière: avec le 11e but de sa carrière en Coupe du monde, voilà la "Puce" seule en tête des buteurs argentins dans l'histoire de la compétition reine.
Au passage, sa titularisation mardi lui a valu d'égaler le record du nombre de matches joués en Coupe du monde, avec 25 rencontres, autant que l'Allemand Lothar Matthaüs (de 1982 à 1998).
La 26e devrait arriver rapidement: dimanche, pour la sixième finale mondiale de l'histoire de l'Albiceleste, Messi et sa bande peuvent décrocher un troisième titre après 1978 et 1986, qui ferait du petit lutin mutique l'égal d'un autre petit attaquant de légende, Diego Maradona, consacré il y a 36 ans et décédé en 2020.
Et pour tout le peuple argentin, "Diego" attend "Leo" au paradis du football.
par Ibra Pouye
L’AN 2024, MACKY SALL ET NOUS
A l'heure où l'on parle du bilan du président à tous points de vue, l'école se meurt. L'État fait semblant de payer les enseignants. Ces derniers font semblant d'enseigner et les élèves font semblant d'aller à l'école
L'on ne parle que de Macky Sall et de l'an 2024 dans la presse et sur toutes les lèvres. L'on ergote à longueur de journée sur son agenda politique caché. La presse locale s'en délecte. Informations à tire-larigot sur un éventuel procès d’Ousmane Sonko, le leader de l’opposition.
En effet, le président sénégalais fait vendre. Et il le fait bien et au-delà des frontières de ce pays où il fait bon vivre. Il ne se passe un jour sans qu'on parle de lui et de ses réalisations par rapport à une pseudo troisième candidature pour la présidentielle de 2024, vantée par certains oiseaux de mauvais augure de son propre camp.
Macky, ce bon vivant à la grosse bedaine et à la bouille trop ronde, renchérit ad nauseam la presse disant que cet homme d'État spécial au-delà des remugles qu'exhale sa bouche, n'a jamais respecté sa parole donnée et qu'il mettrait le Sénégal à feu et à sang s’il n’arrivait pas à ses fins. Personnage peu parlant et guère charismatique doublé d’un ersatz au physique de lutteur.
En effet, l'homme se cherche et veut rempiler pour une troisième candidature. Dictature rampante et pays en état de siège ? Certains observateurs le disent haut et fort, et d'autres susurrent par peur d’une vendetta qu'il ne prendra pas cette pente très dangereuse. Avec lui, l'on ne sait pas sur quel pied danser. L’essentiel est que le bateau Sénégal, au beau milieu d'une tempête, arrive à bon port avec Macky comme commandant de bord, exulte son camp peu enclin à l'adversité politique et aux joutes verbales télévisées.
A l'heure où l'on parle du bilan du président à tous points de vue, l'école se meurt. Décidément, dans ce pays, tout semble voué à l'échec. L'État fait semblant de payer les enseignants. Ces derniers font semblant d'enseigner et les élèves font semblant d'aller à l'école. Tout le monde est responsable de ce désordre ambiant ; les enseignants, les parents d'élèves et ces derniers. La faillite scolaire et des cerveaux se voit à tous les niveaux de la vie sociale, économique et politique. L'on ne sait qui est qui et qui fait quoi dans ce pays.
Heureusement que la Coupe du monde de football est là et semble réconcilier les cœurs et les esprits. Mais Macky ne pense qu’à 2024, année de sa consécration ultime même s’il joue avec Cerbère, gardien des portes de l’enfer. Pour lui et au vu des perspectives d’avenir, le pétrole et le gaz devant être exploités au second semestre de 2023, doivent être sous sa gestion. Disant haut et fort qu’il est l’homme providentiel. Écartant tous ses potentiels successeurs et essayant d’écraser l’opposition et surtout Ousmne Sonko, le leader naturel actuel. 2024, l’année de tous les dangers sera mise à rude épreuve pour cette démocratie naissante. Le Sénégal, un frêle esquif risquant de se casser sur les rochers d’une mer en pleine tempête. En animal politique redoutable et roublard, le président Macky Sall esquisse son plan et essaiera de désarçonner ses adversaires, voire son peuple farouchement opposé à cette 3e candidature.
En effet, ce dernier ferraillé par une opposition un tantinet forte mais dans le dilemme et une jeunesse ayant bon dos, l'attendent de pied ferme. A Macky de savoir dès maintenant que sa mission se terminera en février 2024 même si une certaine alchimie se met en branle et qu’alliances et plans ourdis des partis politiques se concoctent. Le tout conjugué à l'extrême légèreté de l'homosenegalensis couplée à la transhumance politique et l'on crie au scandale face la sacralité de la parole donnée dans ce pays. Toutefois, le président doit se ressaisir. Cela est le vrai pouvoir d'un politique. Mais entre Macky et nous, il est une lapalissade de dire qu’il est prêt à marcher sur des cadavres pour arriver à ses fins per fas et nefas. Quid de deux Sénégal qui feront face ? Tous sauf Ousmane Sonko quitte à brûler ce doux pays. Peu lui chaut même s’il court à sa perte tout en risquant très gros.
AFFAIRE AMY NDIAYE, LES DÉPUTES PRÉFÈRENT GARDER LE SILENCE
Les deux députés de Yewwi Askan Wi, Massata Samb et Mamadou Niang ont répondu à la convocation de la Dic suite à l’agression perpétrée sur la parlementaire, Amy Ndiaye. Selon une source proche, les députés ont refusé de répondre aux questions
Les deux députés de Yewwi Askan Wi et membres du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Massata Samb et Mamadou Niang ont répondu à la convocation de la Dic suite à l’agression perpétrée sur la parlementaire, Amy Ndiaye, lors d’une bagarre à l’Assemblée nationale. Selon une source proche du dossier, les députés ont refusé de répondre aux questions des enquêteurs. Pour justifier leur comportement, les parlementaires renseignent qu’ils sont couverts par l’immunité parlementaire. S’ils ont répondu présents, soutiennent les députés, c’est parce qu’ils respectent l’instruction du dossier.
Pour mémoire, le procureur de la République avait saisi la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour convocation suivie d’arrestation des deux députés pour coups et blessures volontaires, injures publiques, voie de fait… Massata Samb avait giflé la parlementaire Amy Ndiaye et Mamadou Niang lui a donné un coup de pied au ventre au cours du vote du budget du ministère de la Justice, après qu’elle eut tenu des « propos jugés irrévérencieux » contre leur chef religieux. Amy Ndiaye, maire de la commune de Gniby (centre), est enceinte et a ensuite été admise dans un établissement hospitalier.
A noter également que les deux députés ont déposé une plainte contre Amy Ndiaye Gniby et l’ex député Moustapha Diakhaté pour incitation au meurtre.
A signaler que les deux députés mis en cause blessés et convalescents, ont produit deux certificats médicaux d’ITT de 21 et de 10 jours. Leurs plaintes ont été déposées au niveau du parquet, de la Dic et de la Gendarmerie.
AMADOU HOTT REBONDIT À LA BAD
L’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la coopération, Amadou Hott, n’a pas mis beaucoup de temps pour se repositionner. Après son passage au gouvernement Amadou Hott est nommé nommé par le président de la Banque africaine de développement (BAD)
L’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la coopération du Sénégal, M. Amadou Hott, n’a pas mis beaucoup de temps pour reprendre service. Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), M. Akinwumi Adesina, l’a nommé envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA). Une structure que la BAD, l’Union africaine et Africa50 ont lancé le 9 novembre 2022 lors de la COP 27 avec d’autres partenaires mondiaux. Il s’agit de : l’Agence de développement de l’Union africaine, le Forum africain des investisseurs souverains, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, l’Agence française de développement, la Fondation Rockefeller, l’Agence américaine pour le commerce et le développement, le Centre mondial pour l’adaptation et le Private Infrastructure Development Group.
Selon un communiqué de la Banque parvenu à Emedia, l’AGIA accélérera la transition de l’Afrique vers le Net Zéro en mobilisant, à grande échelle et à un rythme accru, les investissements nécessaires pour combler le déficit d’infrastructures en vue d’une trajectoire de développement du continent à faible émission de carbone et résiliente au climat.
Ainsi, il est que l’Alliance lève jusqu’à 500 millions de dollars pour financer les premières étapes de l’élaboration de projets d’infrastructures plus écologiques. Ces projets devraient générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement, dans le cadre d’investissements conjoints, de cofinancements, de mécanismes d’atténuation des risques et de financements mixtes.
Tout porte à croire que pour cette nomination, c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut car, M. Hott a capitalisé une riche expérience en matière de mobilisation de ressources, de partenariats public-privé (PPP), d’énergie durable, de financement des infrastructures et de banque d’investissement. Il pourrait aussi s’appuiyer sur ses solides relations avec les décideurs politiques africains, les partenaires au développement et les investisseurs stratégiques et institutionnels pour lever des capitaux pour le financement et le développement de projets d’infrastructures vertes en Afrique.
Réagissant à sa nomination, Amadou Hott s’est dit « honoré de promouvoir cette grande initiative sous la direction visionnaire et percutante du président Adesina. L’Alliance soutiendra la transition de l’Afrique vers des émissions Net Zéro (...) »
Quant au Président Adesina , il ne cacher pas sa satisfaction. « Je suis ravi d’avoir l’ancien ministre Amadou Hott comme envoyé spécial pour défendre l’Alliance à l’échelle mondiale et aider à mobiliser d’importantes ressources et fédérer les parties prenantes pour accroître les investissements verts en Afrique. Il a fait ses preuves en matière de mobilisation de ressources et d’engagement multipartite en faveur d’initiatives clés, notamment dans le domaine des infrastructures vertes », déclare-t-il.
RÉSISTANCES BACTÉRIENNES, L'OMS SONNE L' ALERTE
Un rapport met en avant une progression de la résistance aux antibiotiques dans les infections bactériennes chez l’être humain et la nécessité de disposer de données plus solides.
Un rapport met en avant une progression de la résistance aux antibiotiques dans les infections bactériennes chez l’être humain et la nécessité de disposer de données plus solides. Un rapport de l’Oms révèle des niveaux élevés de résistance supérieurs à 50% pour des bactéries.
Un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) met en évidence des niveaux élevés de résistance pour les bactéries en s’appuyant sur les données communiquées par 87 pays en 2020. Cela donne lieu à des infections sanguines potentiellement mortelles, ainsi qu’une progression de la résistance au traitement de plusieurs bactéries responsables d’infections courantes dans la population. Le rapport du Système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens et de leur usage (Glass) présente une analyse des taux de résistance aux antimicrobiens (Ram) au regard de la couverture nationale de dépistage, des tendances de la Ram depuis 2017 et des données sur la consommation d’antimicrobiens chez l’être humain dans 27 pays. En six ans, le Glass a obtenu la participation de 127 pays représentant 72 % de la population mondiale.
« 8 % des infections sanguines dues à la bactérie Klebsiella pneumoniae »
« Il fait apparaître des niveaux élevés de résistance supérieurs à 50 % signalés pour des bactéries qui entraînent souvent des infections sanguines en milieu hospitalier, comme Klebsiella pneumoniae et Acinetobacter spp », indique le rapport. « Ces infections potentiellement mortelles doivent obligatoirement être soignées à l’aide d’antibiotiques de dernier recours, tels que les carbapénèmes. Cependant, il a été signalé que 8 % des infections sanguines dues à la bactérie Klebsiella pneumoniae résistaient à ces mêmes carbapénèmes, ce qui augmente le risque de décès imputables à des infections qu’il est impossible de prendre en charge », ajoute le document. Selon l’étude, les infections bactériennes courantes gagnent en résistance face aux traitements. « Plus de 60 % des isolats de Neisseria gonorrhoeae, une maladie sexuellement transmissible courante, affichent une résistance à l’un des antibactériens oraux les plus utilisés, la ciprofloxacine. Plus de 20 % des isolats d’E.coli – l’agent pathogène le plus courant dans les infections des voies urinaires – étaient résistants à la fois aux médicaments de première intention (ampicilline et cotrimoxazole) et au traitement de deuxième intention (fluoroquinolones) », souligne l’Oms.
« Fournir des données de qualité garantie »
Bien que les tendances en matière de résistance soient restées globalement stables au cours des 4 dernières années, « les infections sanguines dues à des souches résistantes d’Escherichia coli et de Salmonella spp et les infections à gonocoque résistant ont progressé d’au moins 15 % par rapport aux taux de 2017 », relativise le rapport. Pour réagir face aux tendances de la résistance aux antimicrobiens, « les pays doivent prendre à haut niveau l’engagement de renforcer les capacités de surveillance et de fournir des données de qualité garantie », a recommandé l’Oms. Qui conclut qu’« il faut également que l’ensemble des individus et des communautés agissent ».
ON SE RAPPROCHE DE QUELQUE CHOSE DE GRAND
Pour le capitaine des Bleus, le parcours du Maroc force respect et admiration. Hugo Lloris estime toutefois que la perspective d’enchaîner une deuxième finale consécutive de Coupe du monde devrait transcender les siens, malgré la qualité de l’adversaire
Pour le capitaine des Bleus, le parcours du Maroc force respect et admiration. Hugo Lloris estime toutefois que la perspective d’enchaîner une deuxième finale consécutive de Coupe du monde devrait transcender les siens, malgré la qualité de l’opposition en face.
HAKIMI/MBAPPÉ APRÈS SON DUEL AVEC KANE
« L’évènement et l’esprit de compétiteur vont prendre le dessus. Mais c’est moins évident d’affronter un coéquipier qu’un adversaire habituel. On se connait tellement bien qu’il n’y a pas d’effet de surprise. »
PUBLIC FAVORABLE AU MAROC
« On ne peut être qu’admiratif et avoir du respect pour leur parcours. Il n’y a pas de hasard à ce niveau. Quand tu bats la Belgique, l’Espagne, le Portugal, c’est qu’il y a beaucoup de qualité en termes d’état d’esprit dans le groupe et sur le terrain. Il y aura un climat hostile mais on se prépare à tout, tranquillement, sereinement. Il faudra être prêt à élever notre niveau et à nous surpasser. »
LA FRANCE FAVORITE
« On est dans notre bulle depuis le début de cette compétition. On n’a pas le recul ni les infos sur ce qui se passe à l’extérieur. On est concentré sur la préparation du match, dans notre hôtel. On se rapproche de quelque chose de grand. Plus on avance, plus ça demande une concentration extrême. On est dans la compétition et on veut continuer à vivre de grandes émotions. Je crois que les deux équipes ont à perdre, c’est une demi-finale et une opportunité unique d’accéder à la finale. Croyez-moi, ils veulent aller plus loin. On prépare cette demi-finale peu importe l’adversaire, pour n’avoir aucun regret. »
LES FORCES DU MAROC
« Ça sera notre adversaire d’un soir avec une qualification pour une finale. C’est l’esprit de compétiteur qui va prédominer dans ce match. Ils sont aussi performants en transition rapide, sur coups de pied arrêtés, ils ont un milieu très dense qui fait beaucoup d’effort. Il faudra attaquer fort et rester vigilant sur les contres. Être ensemble, se surpasser. Le gardien (Bono) a encaissé un seul but, c’est aussi le travail d’une équipe. C’est le symbole de cette solidité. C’est un gardien parmi les meilleurs de cette compétition et c’est un point fort de cette équipe marocaine. Il fait partie de ces joueurs déterminants. »
SE SATISFAIRE D’AVOIR ATTEINT LES DEMI-FINALES, ÇA NE NOUS CONVIENT PAS
En conférence de presse d’avant-match, Walid Regragui s’est montré particulièrement offensif face aux journalistes venus du monde entier. Pour le sélectionneur, il est hors de question de se contenter de l’accomplissement d’avoir atteint le dernier carré
En conférence de presse d’avant-match, Walid Regragui s’est montré particulièrement offensif face aux journalistes venus du monde entier. Pour le sélectionneur du Maroc, il est hors de question de se contenter de l’accomplissement d’avoir atteint le dernier carré.
Ambition
« On veut aller en finale et gagner. On est prêt à tout pour arriver à cet objectif. On aura une énergie extraordinaire. Dire qu’on est satisfait d’avoir atteint les demi-finales, ça nous convient pas. Ça sera peut-être la seule chance de la gagner. »
État de forme
« On est en mission, on n’est pas fatigué, j’insiste. Demain, on va courir, il n’y aura pas de fatigue. On a une opportunité, je ne veux pas la gâcher. Je ne veux pas attendre 40 ans. Il y a des moments où il faut marquer son territoire, c’est le moment. On a beaucoup de blessés mais on récupère bien. On a un staff médical de haut niveau. On a souvent des bonnes nouvelles. Pour le moment, personne n’est OUT mais personne n’est IN. On attendra jusqu’à la dernière minute, comme d’habitude. »
Décomplexé
« Je pense que les journalistes européens n’apprécient pas qu’on joue un peu comme les équipes européennes. Ils veulent dire : ils étaient sympas ces africains il y avait de la danse, Boufal a mis 2 petits ponts etc. C’est fini ça, on a envie de gagner. On est venu changer les mentalités de notre continent. Si on est content d’être en demi, je ne serais pas content moi. Je veux être en finale. J’espère que la France ne nous respectera pas. Car ça sera plus difficile si c’est le cas. »
Duel Mbappé/Hakimi
« Hakimi connaît mieux que moi Mbappé. On ne va pas faire un plan anti-Mbappe. Car malheureusement, il n’y a pas que lui. Quand on connaît le niveau de Griezmann entre les lignes… Mais Hakimi est un grand champion donc je n’ai aucune inquiétude. »
Niveau de l’adversaire
« La meilleure équipe de la compétition le Brésil est dehors et ne jouera pas les demi-finales. Alors on a faim bien sûr. Il faudra être fort pour nous sortir. On a confiance et on est pas fatigué, je le répète. On est peut-être fou qui sait... En 2018 la France a explosé tout le monde. Contre l’Angleterre là, ils ont peu d’occasions et ils les explosent aussi. On va essayer de faire ça. Peut-être que demain je passerais pour un con et qu’on me dira que j’ai trop parlé mais bon on y croit. »
Relation avec la France
« J’ai la double nationalité. C’est un honneur et un plaisir de jouer la France mais ce n’est que du football. Moi jouer la France le Brésil, etc., ce que je veux c’est juste me qualifier. Ce qui m’intéresse c’est gagner et jouer la meilleure équipe du monde. »
Défaveur des statistiques
« Mais arrêtons avec les statistiques. Je vais demander à Gianni Infantino qu’il rajoute des points au-delà de 60% de possession. On tient un truc là. On avait 0,01 de gagner le CdM au début du Mondial. On est a 12% maintenant ? Al Hamdoulilah alors. On va jouer comme on sait faire. Cette possession de balle mais c’est extraordinaire comment ça vous fait rêver. 70% de possession et tu tires que 2 fois. Et les XG aussi, "on aurait dû gagner on avait 4 de XG !!" Nous on est là pour gagner, c’est tout. Si la France nous laisse la possession, on va la prendre mais je ne pense pas qu’ils la laisseront. Donc faut qu’on sache comment les empêcher de tirer au but. »
Culte de la possession
« Je suis passé par là aussi. Pep Guardiola m’a rendu fou aussi. Mais c’est sûr que quand t’as De Bruyne ou Bernardo Silva, c’est sûr que tu as le ballon. La France m’a fait rêver en 2018 dans sa manière de jouer. Deschamps a compris comment fallait faire. »
Joueurs locaux, qualité de la formation locale
« Il faut arrêter de catégoriser nos joueurs (locaux, Europe etc). Dans les 26, j’ai pris ceux qui pouvaient apporter un plus. Je n’avais aucun doute. Attiatallah joue en Europe tous les jours, pareil pour Jabrane. L’équipe nationale, c’est surtout l’état d’esprit. On a la chance d’avoir un Roi, que Dieu l’assiste, qui a beaucoup investi dans notre foot dans les académies etc. On a toujours eu des joueurs binationaux donc c’est bien qu’on puisse avoir un vivier local aussi. On a compris qu’on devait se prendre en main. »
Image du Maroc
« On représente le Maroc. On a une image à donner à l’international de notre pays. Si ce qu’on a pu véhiculer : notre culture, notre manière d’être avec nos mères, femmes etc est positif c’est une bonne chose. Mais on veut représenter notre foot surtout. »
PALUDISME, KOLDA DANS LA ZONE ROUGE
Malgré les nombreux efforts sont consentis pour éradiquer le paludisme au Sénégal, des régions sont encore sous l'emprise de cette maladie. les indications des cas de malade enregistres placent la région de Kolda dans la zone à fort risque.
Kolda, 13 déc (APS) – La région de Kolda (sud) est dans ‘’la zone rouge'' en matière de lutte contre le paludisme, a laissé entendre, mardi, le médecin-chef de la région médicale, Dr Yaya Baldé.
‘’Le pays veut aller vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030, mais nous n’en sommes pas encore là au niveau de notre zone qui est une zone dite rouge où il y a des incidences de plus de 200 cas de paludisme pour 1000 habitants’’, a-t-il déclaré.
Dr Yaya Baldé s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) consacré à la présentation de l’Unité mixte de coordination avancée (UMCA) de l’Axe sud à l’ensemble des acteurs, en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Kolda chargé des Affaires administratives, Boubacar Sagna.
Il a souligné que ‘’les trois régions sud-est que sont Kédougou, Kolda et Tambacounda regroupent à elles seules près de 80% des mortalités palustres’’.
Face à cette situation, il a insisté sur la nécessité d’anticiper, en mettant déjà le cadre qui ‘’viendra s’ajouter aux stratégies actuelles".
Il a soutenu que ce "sont des stratégies à efficacité prouvées, avec donc une réelle volonté, non seulement, de suivre en temps réel l’évolution du paludisme, mais également dans le cadre du One Health suivre l’ensemble des urgences de santé publique’’.
‘’C’était une rencontre de plaidoyer pour faire connaître cette entité qu'est l’UMCA de l’Axe sud qui couvre les régions Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. C'est un outil qui va permettre de mieux gérer les interventions, surtout les ripostes en cas de flambée épidémique de paludisme mais surtout une gestion de l’information en temps réel’’, a-t-il fait savoir.
Selon lui, l’UMCA est ‘’un peu'' le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) sous-régional qui permettra de ‘’suivre cette évolution, mais aussi tous les autres secteurs qui seront sollicités pour apporter les informations de leur secteur''.
‘’C’est tout cela qui sera suivi avec des unités mixtes d’intervention et qui permettra de riposter en temps réel et d’arrêter toute flambée épidémique dans le cas du paludisme’’, a-t-il expliqué.
‘’Certes, a-t-il fait remarquer, nous sommes encore à incidence élevée, mais les choses sont en train de régresser, même s’il faut continuer davantage la sensibilisation pour que toutes les populations dorment sous moustiquaires imprégnées’’.
Selon lui, ‘’il faut que les populations soient informées de ce qui se passe, qu’elles soient capacitées et mobilisées aux côtés des différents secteurs parce que la santé et les acteurs à eux seuls ne pourront pas gagner cette bataille’’.
MESSI, LE GÉNIE EST EN COLÈRE
Enervé, chambreur, vindicatif, Lionel Messi est apparu à fleur de peau lors de la victoire de l'Argentine contre les Pays-Bas, signe de sa transformation en leader total mais aussi de l'immense pression qui l'accompagne lors du Mondial
On ne l'avait jamais vu comme ça. Enervé, chambreur, vindicatif, Lionel Messi est apparu à fleur de peau lors de la victoire de l'Argentine contre les Pays-Bas, signe de sa transformation en leader total mais aussi de l'immense pression qui l'accompagne lors du Mondial.
"Qué miras bobo, qué miras ? Anda para alla, bobo". "Qu'est-ce que tu regardes, abruti ? Qu'est-ce que tu regardes ? Tire-toi, abruti". Sur des images capturées par la chaîne argentine TyC Sports après le très tendu Argentine - Pays-Bas de samedi, et qui ont depuis circulé partout, on a découvert un Messi inattendu et colérique, s'en prenant au Néerlandais Wout Weghorst.
Le journaliste argentin qui était en train d'interviewer le N.10 a même tenté de calmer le jeu, en répétant à plusieurs reprises "tranquille, Leo, tranquille".
L'incident a été le dernier d'une soirée où Messi, époustouflant sur le terrain avec un but, une passe décisive et une dizaine d'actions de classe, a aussi été omniprésent sur tous les points chauds, comme le chef de gang d'une Albiceleste très dure et vraiment pas effrayée par la bagarre.
Avant ce "clash" en zone d'interview avec Weghorst, Messi s'en était ainsi pris tour à tour au sélectionneur des Oranje Louis van Gaal, à son adjoint Edgar Davids, ou encore à l'arbitre espagnol Mateu Lahoz.
"Il n'a pas été à la hauteur. On ne peut pas mettre un arbitre pareil en quart de finale d'un Mondial", a-t-il tranché à propos de l'homme en noir, avec lequel il traîne un contentieux depuis des années.
- Vendeur de fumée -
Après la séance de tirs au but, le N.10 argentin a donc eu aussi une discussion plus qu'animée avec Edgar Davids, avant d'être écarté de la zone de conflit par Angel Di Maria.
Et pendant le match, après avoir inscrit le penalty du 2-0, il s'était signalé par une célébration de but inhabituelle, mains derrière les oreilles comme pour mieux entendre, dans un geste qui était la signature d'un autre grand N.10 argentin Juan Roman Riquelme.
Le geste s'adressait à Van Gaal, qui avait très peu fait jouer Riquelme lors de leur cohabitation à Barcelone, et à qui Messi a reproché de manquer de respect à l'Argentine.
"J'étais en colère à cause de l'avant-match. Voir un entraîneur comme Van Gaal, avec son expérience, tous les matches et les batailles qu'il a menées dans sa carrière, parler comme il a parlé, manquer de respect comme il l'a fait... Je crois qu'il ne fallait pas faire ça", a expliqué le joueur du Paris SG.
"Il vend de la fumée en racontant qu'il fait du beau jeu, mais il ne fait que mettre des grands joueurs devant et balancer de grands ballons", a encore lâché le septuple Ballon d'Or, décidément remonté.
- Clash, clash, clash -
Son sélectionneur Lionel Scaloni a lui aussi ironiquement salué Van Gaal, qui avait notamment jugé avant le match que Messi n'avait "pas touché un ballon" lors de la demi-finale de Coupe du monde déjà remportée par l'Argentine face aux Néerlandais en 2014.
"Ca n'est pas à moi de donner des conseils à Van Gaal, mais il ne fallait peut-être pas énerver Leo...", a souri le coach argentin.
Clash avec l'arbitre, clash avec l'entraîneur adverse et son adjoint, clash avec un joueur... N'en jetez plus, Messi le discret s'est mué en vrai dur au Qatar.
Il faut dire que le succès de 2021 en Copa America a conforté son statut de leader unique de l'Albiceleste et tout le monde s'est rangé derrière le capitaine et son génie dans l'espoir de décrocher une troisième Coupe du Monde, qui ferait de lui l'égal de Diego Maradona.
Alors que Messi et l'Argentine sont tout proches de leur rêve, l'ancien Barcelonais a d'ailleurs fait mentir le "Pibe de Oro" qui, en 2016 lors d'une conversation qu'il pensait privée avec Pelé, avait fait part de ses doutes quant au caractère de son successeur.
"Leo est un gentil garçon mais il n'a pas de personnalité. Il n'a pas assez de personnalité pour être leader", avait-il dit. Raté, Diego...