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15 août 2025
ALIOU CISSÉ A RATÉ SON OBJECTIF
Entretien avec Mamadou Koumé, journaliste chevronné et ancien président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), à propos de la 33e édition de la Coupe du monde de football
Entretien réalisé par notre envoyé spécial à Doha Amadou Ly DIOME |
Publication 13/12/2022
Journaliste chevronné et ancien président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), dont il est d’ailleurs le président d’honneur, le Pr Mamadou Koumé était à Doha dans le cadre de la 33e édition de la Coupe du monde de football. Incontestablement le plus expérimenté parmi les journalistes sénégalais présents au Qatar, Mamadou Koumé revient pour nous, dans l’interview qu’il nous a accordée, sur les temps forts de cette édition partie sur fond de polémique et qui, au finish, reste l’une des plus belles réussites de la FIFA avec un pays organisateur qui a, c’est le cas de le dire, sorti le grand jeu et les grands moyens pour séduire son monde. De cette contestation du pays organisateur étouffée dans l’œuf à la déconvenue des champions d’Afrique en titre en passant par la fin de règne des « sorciers blancs », l’ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) fait un décryptage sans complaisance sur certains faits marquants de cette édition du Mondial. Également, il nous donne un aperçu sur son dernier ouvrage publié avant le début de la compétition et consacré à Sadio Mané, l’enfant de Bambali et maître à jouer de la sélection nationale, forfait pour raisons de blessure à Doha. Entretien.
Le Témoin - Professeur Koumé, vous êtes à Doha pour les besoins de la 33e édition de la Coupe du monde de football. Une première au Moyen-Orient et en pays arabe. Quelle appréciation faites-vous déjà de l’organisation et des critiques qui ont été soulevées dès son attribution au Qatar ?
Pr Mamadou KOUME - Les paris de la mobilisation et de l’organisation ont été largement relevés par le Qatar. Je vais à la Coupe du monde depuis une trentaine d’années mais je n’ai jamais vu un pays consacrer autant de moyens à une Coupe du monde. La barre a été élevée très haut par le Qatar. Huit stades futuristes édifiés en un temps record, un service de transport par bus et surtout par métro impeccable. Le public est venu en grand nombre de partout pour suivre les matches. Ceux qui ont voulu décrédibiliser cette Coupe du monde ont perdu la partie. Enfin, les conditions de travail des journalistes n’ont jamais été aussi bonnes.
Le Sénégal s’est arrêté au stade des quarts de finale devant les Three Lions d’Angleterre sur un score fleuve qui frise la correction. Avons-nous surévalué notre sélection, championne d’Afrique en titre, ou le fait de ne pas chercher des sparring-partners de classe mondiale dans les matchs préparatoires a-t-il plombé le parcours des Lions devant de grandes nations du football comme les Pays-Bas et l’Angleterre ?
Connaissant le niveau d’une Coupe du monde, je fais partie de ceux qui, au départ, avaient estimé que sortir des groupes était un bon résultat pour les Lions. Ils l’ont réussi et ce n’était pas gagné d’avance surtout après avoir entamé par une défaite. Contre l’Angleterre en quarts de finale, nous avons eu deux matchs dans un même match. Les vingt-cinq premières minutes où le Sénégal pouvait mener par un but à zéro au moins et le reste du temps où, effectivement, l’équipe a frôlé une déroute cinglante. Devant ce genre d’adversaire, il faut avoir une équipe expérimentée et mature. Ce n’était pas le cas, le forfait de Sadio Mané pour blessure avait ôté à l’équipe une bonne part de ses moyens techniques. Sadio Mané est ce que j’appelle le CAR du Sénégal. Le Concepteur, l’Animateur et le Réalisateur dans cette équipe qui dépend beaucoup de lui. A ce forfait s’est ajoutée l’indisponibilité de deux cadres essentiels, Idrissa Gana Guèye, le meilleur Sénégalais du tournoi (suspendu), et Cheikhou Kouyaté, blessé dès le premier match. Ces deux joueurs auraient pu stabiliser le milieu de terrain qui a été le point vulnérable de l’équipe. En contrôlant le milieu, les Anglais ont imposé leur football et montré qu’ils étaient plus forts que les nôtres. Dans l’ensemble, le bilan n’est pas mauvais. Deux victoires et deux défaites. Mais la défense a été faible, encaisser sept buts en quatre matches illustre une faiblesse à laquelle il faut vite remédier.
Faut-il poursuivre l’aventure avec Aliou Cissé au vu des carences tactiques qu’il a affichées dans certains grands matchs ?
Faut-il continuer avec lui ? C’est une décision qui appartient à la Fédération qui l’a recruté et à l’Etat qui le paye. Il a signé un contrat à la veille de la Coupe du monde. J’ai entendu dire que l’un des objectifs qui lui était assigné était de qualifier les Lions pour les quarts de finale de la Coupe du monde. C’est raté. Mais, au cours de cette année, il a conduit à la victoire à la CAN. C’est une circonstance atténuante pour le laisser continuer. Huit ans à la tête de l’équipe est un record dans le genre. On attendra de voir ce que les Lions feront à la CAN en 2023. La question de son maintien ou de son départ pourrait être d’actualité... Il faut noter que Cissé est l’homme des records qui vont dans le bon sens. Mais, cette fois, il a un mauvais record. Pour la première fois dans son histoire en Coupe du monde et en CAN, l’équipe nationale est battue par un écart de trois buts dans un match, suite à la déroute contre l’Angleterre (0-3).
Comment avez-vous apprécié le reniement de Aliou Cissé relativement à ses convictions premières de ne prendre que les joueurs compétitifs ? Par exemple, un joueur comme Saliou Ciss, meilleur latéral africain à son poste lors de la dernière CAN, a été laissé à quai alors que d’autres pas du tout compétitifs ont été sélectionnés ?
Le sélectionneur est libre d’adopter sa jurisprudence qui veut qu’il ne fasse pas appel à ceux qui n’ont pas de club… donc qui ne jouent pas. Mais il convoque des joueurs qui ne jouent pas dans leurs clubs ! Et on s’est rendu compte de leur faible rendement quand ils sont entrés en jeu. La logique serait donc de ne sélectionner que ceux qui jouent. Ça semble plus cohérent.
Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, les 5 sélections africaines sont conduites par des nationaux. Est-ce la fin des “sorciers blancs” si on prend aussi en compte le fait que les deux dernières éditions de la CAN ont été remportées notamment par l’Algérien Belmadi et le Sénégalais Aliou Cissé ?
Une aberration est enfin corrigée. Nos dirigeants recrutaient des entraîneurs qui ont joué dans les mêmes clubs et au même niveau que des fils du pays devenus entraîneurs. Ils ont compris qu’il était venu le temps de confier des responsabilités aux entraîneurs africains. Le mouvement ira en s’amplifiant car les entraîneurs africains sont en train de relever le défi. Le cas du Marocain Walid Regragui prouve suffisamment que nos entraîneurs ont les compétences pour réaliser de bons résultats.
Quelles sont, à votre avis, les leçons à tirer de cette participation sénégalaise en particulier et africaine en général avec le Maroc qui poursuit l’aventure (Ndlr : L’entretien a été réalisé après la qualification du Maroc devant l’Espagne) ?
Dans l’ensemble, la participation africaine au plan des résultats n’est pas aussi mauvaise qu’on voudrait nous le faire croire. Les équipes africaines n’ont jamais marqué autant de points dans les classements des groupes. Il leur faut davantage professionnaliser leur fonctionnement pour approcher ce qui se fait de mieux... La différence se passe à ce niveau puisque l’Afrique a des joueurs qui rivalisent avec les meilleurs des autres continents.
Vous êtes l’auteur de « Sadio Mané, le Roi Lion », un ouvrage paru avant le démarrage de la compétition. Pouvez-vous revenir sur les grandes lignes de ce document et nous donner aussi votre appréciation sur l’absence remarquée du héros de votre ouvrage dans ce tournoi majeur qu’est le Mondial ?
Pour tout ce qu’il représente aujourd’hui pour notre football, nous avons estimé qu’il était important de dévoiler toutes les facettes humaines et techniques de ce footballeur. Ce livre a la particularité d’accueillir des contributions d’une dizaine de journalistes qui ont exprimé leur ressenti sur Sadio Mané. Il faut à ce propos noter l’harmonie de ces contributeurs qui ont écrit leur texte chacun de son côté, sans une coordination. L’unanimité autour du footballeur et de l’homme est impressionnante dans ces écrits. Enfin, le fait d’avoir rencontré tous ceux qui ont suivi le footballeur depuis son village natal jusqu’au Bayern aujourd’hui, en passant par Génération Foot qui l’a révélé, a davantage montré la dimension de Mané.
LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
L'ensemble des les quotidiens parvenus mardi mettent en vedette la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre
Dakar, 13 déc (APS) – La déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre est le sujet d’actualité le plus commenté par les quotidiens parvenus mardi à l’APS.
Nommé chef du gouvernement en septembre dernier, Amadou Ba a présenté aux députés réunis lundi en séance solennelle la politique que va dérouler le gouvernement au cours des prochaines années.
‘’Un grand oral réussi pour le Premier ministre’’, apprécie Le Témoin Quotidien.
‘’Amadou Ba a démarré par un discours moralisateur. Selon le Premier ministre, la configuration actuelle de l’Assemblée nationale (…) invite à cultiver l’art du dialogue contradictoire’’, fait-il remarquer.
Les récentes bagarres entre députés ont peut-être poussé le Premier ministre à rappeler la nécessité du dialogue au sein de l’institution parlementaire, où l’opposition et la majorité présidentielle ont presque le même nombre de sièges.
Le journal Libération s’est intéressé aux joutes entretenues par les députés de l’opposition, les élus de la majorité présidentielle et le chef du gouvernement, lequel a déclaré : ‘’Le gouvernement placé sous ma coordination ne se laissera pas distraire par les débats sans lendemain.’’
‘’Une déclaration de politique générale au goût d’inachevé’’, note Sud Quotidien, estimant qu’‘’Amadou Ba a préféré ne prendre aucun risque’’, concernant ‘’la question du troisième mandat, la dette publique, la violation des libertés et la mal gouvernance’’.
‘’La question relève de la responsabilité personnelle du président de la République’’, a répondu un Premier ministre très mesuré sur cette question, signe de la prudence dont parle Sud Quotidien.
WalfQuotidien estime que la DPG de M. Ba ressemblait à un ‘’procès’’ de l’éventuelle ‘’troisième candidature’’ de Macky Sall au prochain scrutin présidentiel.
‘’Amadou Ba a été critiqué par des parlementaires de l’opposition et les députés non-inscrits, qui ont dénoncé la volonté de Macky Sall de vouloir briguer un troisième mandat’’, écrit-il.
L’Observateur estime que ‘’l’exercice a été pénible’’, car il y a eu ‘’des piques et des répliques sur la candidature de Macky Sall en 2024’’.
Il annonce le dépôt d’une motion de censure de l’opposition parlementaire visant à montrer sa désapprobation envers la politique du gouvernement.
‘’C’est une motion de censure qui n’a aucun sens et qui n’aura aucun effet parce que nous avons la majorité’’, note L’Observateur en citant El Hadj Oumar Youm, le président du groupe Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale.
‘’Surfacturation’’
Le Soleil retient de sa DPG que le chef du gouvernement veut accorder la priorité au social, aux dépens des aspects de sa politique. ‘’Le Premier ministre a mis l’accent sur le social’’, rapporte-t-il, ajoutant qu’‘’Amadou Ba (…) compte consolider les acquis [et] être à l’écoute des populations’’.
Les quotidiens se sont intéressés aussi au rapport de la Cour des comptes consacré aux marchés publics passés par des démembrements de l’Etat, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus.
L’institution chargée du contrôle des dépenses publiques a demandé au garde des Sceaux d’ouvrir une information judiciaire à l’encontre du directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Jeunesse, pour une ‘’surfacturation’’ du gel hydroalcoolique acquis pendant la pandémie de Covid-19.
Selon L’Observateur, la Cour des comptes a demandé au ministre de la Justice de faire de même pour le DAGE du ministère du Commerce, pour des faits similaires.
Le premier a invoqué ‘’la forte demande des produits sanitaires’’, tandis que son homologue du ministère du Commerce a fait valoir ‘’la forte demande de gel hydroalcoolique’’ et ‘’l’urgence de freiner la propagation de la maladie’’.
‘’Les contrôleurs de la Cour des comptes ont relevé de nombreuses irrégularités, des conflits d’intérêt, des entorses au Code des marchés publics…’’ résume Sud Quotidien.
Ils ont demandé l’ouverture d’informations judiciaires à l’encontre de 12 gestionnaires de comptes publics, selon Libération.
L’un des cas de ‘’surfacturation’’ évoqués concerne l’acquisition de riz distribué par le ministère du Développement communautaire aux populations, lors de la pandémie de coronavirus, ajoute Libération.
AMADOU BA ENTRE LES FLEURS DE LA MAJORITÉ ET LE FEU DE L’OPPOSITION
Lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre, les députés de la majorité ont multiplié les félicitations et les remerciements, quant aux élus de l’opposition, ils ont craché du feu et critiqué sans ménagement la politique du régime
Lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Bâ, les députés de la majorité ont multiplié les félicitations et les remerciements à l’endroit du chef du Gouvernement tout en sublimant la « vision » du président de la République. Quant aux élus de l’opposition, ils ont craché du feu sur Amadou Ba et critiqué sans ménagement la politique du régime en place.
Pour les députés de la majorité, les déclarations du Premier ministre sont en phase avec celles de ses ministres lors des plénières de la session budgétaire qui vient de s’achever. « Monsieur le PM merci de votre cohérence. Vous ne faites plus pour les populations mais vous faites avec les populations. Vous avez parlé des jeunes, des innovations, toutes mes félicitations pour ce brillant exposé de votre DPG. A travers votre discours et votre équipe composée essentiellement de jeunes, nous osons croire au Sénégal », a dit Moussa Diakhaté, le remplaçant de Pape Diop, l’ancien président de l’institution qui a rejoint Macky Sall à la veille de l’installation des députés de la 14ème législature. De son côté, le député Demba Diop a réclamé des budgets pour les inondations en faveur des communes urbaines mais aussi rurales qui sont elles aussi aussi confrontées à ce phénomène. « Il faut aussi penser aux daaras et au tourisme religieux. Les retombées du pétrole doivent être investis dans l’agriculture, la pêche et l’élevage », a préconisé le maire de Tivaouane. Les collègues députés de la mouvance présidentielle ont presque tous adressé des félicitations au nouveau Premier ministre Amadou Bâ, tout en rappelant les réalisations du président de la République mais aussi les points essentiels pris en compte dans la Déclaration de politique générale lue hier a l’assemblée nationale.
De leur côté, leurs collègues de l’opposition se sont évertués à remettre en cause les projets et critiquer le fonctionnement du gouvernement, à travers des aspects clé : la Justice, l’Education, la Sécurité, l’Economie et autres. « Monsieur le PM, vous êtes chargé d’exécuter les politiques publiques de l’Etat. Vous dites que vous avez un gouvernement de combat. Dans votre DPG, j’ai remarqué trop de littérature. Aucun communiqué venant du Gouvernement par rapport à ce qui s’est passé hier à Mbour. La question de la sécurité demeure primordiale. La santé, la jeunesse entre autres’’, a soutenu la député de YAW, Sokhna Bâ N°2. Quant à Barthélémy Dias, maire de Dakar et député de Yewwi Askan Wi, il est revenu sur la réaction du président de la République à propos de la création d’une association regroupant des maires et présidents de départements membres ou proches de l’opposition et dénommée REELS. Barth a demandé au PM de bien transmettre à son patron que les opposants ont créé une association des élus qui s’appelle le Reels dirigée par Ousmane Sonko. Il a chargé Amadou Ba de dire ce que l’Etat compte faire pour lutter contre l’impunité dans ce pays. Son collègue Abass Fall a déclaré que le chef du gouvernement a présenté aux députés un Sénégal de rêve, alors que les populations vivent dans un cauchemar.
« Un Sénégal où la justice ne donne plus d’espoir. Un Sénégal où l’insécurité est galopante. Un Sénégal où nos maigres ressources sont volées et pillées. Monsieur le Premier ministre, notre Sénégal a une image balafrée. Les Sénégalais ne veulent plus de ce Sénégal », a lancé le responsable de Pastef à Dakar, Abass Fall. Samba Sang de la même coalition que lui, c’est-à-dire Yewwi Askan Wi, a estimé que le régime est champion en matière de dette publique. « Pire, avec cette dette publique, vous investissez dans les réalisations de TER, Stade en laissant de côté les priorités. Vous devez régulariser les dettes publiques. La question de la monnaie est une question centrale pour notre développement », a dit Dang. En tant que journaliste, Ahmed Aidara a évoqué la liberté d’expression qu’il considère comme bafouée au Sénégal. Concernant la question des inondations, il a noté que les 750 milliards engloutis dans les inondations n’ont rien changé jusqu’à présent, car les inondations persistent. « L’insécurité et la question des stades, notamment à Guédiawaye, vous devez en parler. Nous réclamons une équité territoriale. La baisse des prix est une illusion tout est cher », a déclaré le maire de la ville de Guédiawaye.
Une autre forte tête de l’Assemblée, Guy Marius Sagna, a évoqué le chômage, la pauvreté, la corruption…qui sont selon lui voilà les maux quotidiens des Sénégalais. Le CFA aussi, selon lui, ne bénéficie qu’aux extravertis. « Le Sénégal est à l’agonie. Sa jeunesse souffre du manque d’emplois. Nous n’attendons rien de votre PSE. En 2024, nous allons libérer le Sénégal », a lancé avec force le député de Ziguinchor. Pour l’élue Aicha Touré, la diaspora a tourné le dos au Président car nos compatriotes vivent dans des pays d’accueil auxquels ils voudraient que le Sénégal ressemble. «Nous, les députés de la diaspora, sommes exigeants. Aujourd’hui, le Sénégal souffre dans tous les domaines. Nous avons des problèmes d’obtention ou de renouvellement de documents administratifs », a-t-elle soutenu.
L’un des députés de Dakar, Babacar Mbengue, maire de Hann Bel-Air, a confirmé en soutenant que la production de documents comme la CNI c’est un réel problème. Il demande la restructuration des quartiers anciens comme Grand Médine et Yoff.
Pour Biram Souley Diop, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, présenter une déclaration de politique générale après l’adoption de la loi de Finance paraît étonnant. « Sur la démocratie, les questions ouvertes sont nombreuses. C’est avec indignation que nous notons des reculs démocratiques. Les droits les plus élémentaires sont devenus difficiles dans ce pays. L’Etat du Sénégal est absent. Nommez sans délai un ministre non partisan chargé de gérer les élections. Nous, députés de Yewwi Askan Wi, avons décidé de déposer une motion de censure », a déclaré le député de Thiès.
Macky Sall écarté de la course, selon Aminata Touré
Du côté de Wallu Sénégal, c’est Mame Diarra Fam qui a pris la parole en premier pour dire que le PM a fait un bon exposé mais les Sénégalais ont besoin que soit relevé leur panier de la ménagère. Selon elle, les questions de l’équité territoriale et de l’emploi des jeunes doivent être visibles. Son collègue Bara Dolly a soutenu que le Sénégal souffre avec l’inflation et le chômage des jeunes. Mamadou Lamine Diallo a quant à lui soutenu qu’Amadou Bâ a forcé les portes de l’Assemblée nationale pour venir imposer aux députés sa déclaration de politique générale. « J’espère que vous aurez le courage de demander la confiance. Est-ce que vous pouvez dire aux Sénégalais que vous n’allez pas augmenter les prix de l’énergie’’, a interpelé Diallo. Son président de groupe parlementaire, Mamadou Lamine Thiam, s’est étonné de n’avoir pas entendu parler de la situation des libertés en évoquant l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang.
L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a quant à elle évoqué la question du 3ème mandat qui lui tient assurément à coeur. « Je vous interpelle sur la question de la 3ème candidature de Macky Sall. Votre Plan d’action ne durera que 12 mois étant donné que Macky Sall est écarté de la course pour 2024. Nous devons respecter nos institutions c’est la base de notre cohésion sociale », a-t-elle lancé a l’endroit de celui qui a fait partie de son gouvernement entre 2012 et 2014. Et qui trône à sin ancienne place aujourd’hui.
MONDIAL, UN PONT AÉRIEN MAROC-QATAR POUR LES SUPPORTERS
Du jamais vu. La compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a décidé d'opérer près de 30 vols spéciaux entre Casablanca et Doha mardi et mercredi afin d'acheminer les supporters marocains pour la demi-finale du Mondial contre la France
"Pour permettre aux nombreux Marocains désireux de soutenir la sélection nationale dans son épopée et de vivre l'émotion de la demi-finale de la Coupe du monde (...), Royal Air Maroc a mis en place un véritable pont aérien entre Casablanca et Doha", indique un communiqué de la RAM publié lundi.
"À une qualification historique, un dispositif historique", vante la compagnie aérienne: ce sont près de 30 vols qui seront assurés par des "avions gros porteurs" à la veille et le jour du match entre l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la ville la plus peuplée du royaume, et Doha.
En espérant que tous les fans pourront embarquer, après quelques couacs à l'aéroport de Casablanca avant le quart de finale samedi contre le Portugal, selon des témoignages d'internautes.
A Doha, Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, a rendu hommage à plusieurs reprises aux supporteurs marocains, "le 12e homme de l'équipe".
"La sélection doit rassembler tous les Marocains. À un moment, on était divisé. Si on a pu rassembler notre peuple autour du foot, c’est bien", a-t-il notamment déclaré.
AMADOU BA REUSSIT SON BAPTÊME DU FEU
Devant les députés, le Premier ministre, conformément à la Constitution, a procédé, hier, à sa Déclaration de politique générale
Devant les députés, le Premier ministre, Amadou Ba, conformément à la Constitution, a procédé, hier, à sa Déclaration de politique générale (DPG). La réduction du coût de la vie, l’emploi, l’entrepreneuriat des jeunes et la lutte contre les inondations, accès à un logement décent, souveraineté alimentaire… Telles sont les grandes lignes de la déclaration de politique générale du Pm qui, de l’avis de la majorité des observateurs, a su convaincre les parlementaires.
Amadou Ba a démarré par un discours moralisateur. A en croire le Premier ministre, la configuration actuelle de l’Assemblée nationale lance un énorme défi de conscience, de responsabilité et invite à cultiver l’art du dialogue contradictoire.
Selon lui, les premiers succès du PSE se sont matérialisés par des réalisations tangibles. Assurément, souligne-t-il, les infrastructures économiques de notre pays sont fortement consolidées grâce à la mise en œuvre des grands projets du chef de l’État, notamment les programmes d’équité territoriale. Ont contribué à ce succès le PUDC avec ses 4 volets : allègement des travaux des femmes, hydraulique rurale, pistes rurales, et électrification rurale. Mais aussi Promoville comportant trois volets que sont les voiries urbaines, l’assainissement et l’éclairage public qui ont été lancés en 2016. Il a eu des résultats satisfaisants en termes de développement des infrastructures, d’aménagement et d’appui aux collectivités territoriales et a bénéficié d’une enveloppe financière globale de 151 milliards.
Déclinant les grands axe de la Dpg, le chef du Gouvernement a indiqué que « notre combat sera nécessairement un combat de consolidation, en résonance avec lesréalisations majeures déjà enregistrées. Notre combat sera aussi celui d’un gouvernement en synergie avec les populations, à l’écoute de leurs besoins », a dit M. Ba.
Un Gouvernement de consolidation et à l’écoute des populations »
Selon Amadou Ba, l’écoute des populations a fait connaître au Gouvernement les besoins sociaux et les préoccupations de la jeunesse de notre pays. « La vision du chef de l’État, Macky Sall, est de faire de la croissance projetée une croissance quantitative mais aussi une croissance qualitative à travers le renforcement du capital humain. Le Gouvernement va s’atteler à accélérer l’éradication de la faim et de l’extrême pauvreté dans les zones touchées » a promis l’ancien grand argentier de l’Etat selon qui « la solidarité donne son sens au respect de la dignité humaine ».
Devant la représentation nationale, Amadou Ba a énuméré des engagements majeurs qui seront pris pour l’emploi et la formation des jeunes. « Quant à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, l’esprit d’entreprise a été libéré. Le Gouvernement a mis en œuvre divers programmes dédiés à l’insertion professionnelle, à la promotion de l’auto-emploi des femmes et des jeunes, notamment avec le programme “Xëyu ndaw ñi”, doté d’une enveloppe de 450 milliards. La Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a octroyé entre 2018 et 2022 desfinancements à hauteur de 100 milliards de francs au profit de plus de 204 mille bénéficiaires dont plus de 75 % de femmes. Ces financements ont touché les 552 communes et les 46 départements du pays. En plus de cet accompagnement financier, la DER/FJ assure à ses bénéficiaires un appui non financier. Ainsi, 10 259 entrepreneurs ont bénéficié de formation, 4 559 unités économiques ont été immatriculées ; 415 startups du numérique sont suivies », a égrené le Premier ministre.
Pour Amadou Ba, il ne s’agit pas de venir faire une déclaration et de repartir. A l’en croire, à une semaine de la constitution du gouvernement, il était déjà prêt à faire sa déclaration du politique générale. Il veut mettre en œuvre une vision, celle du président de la République. « Le Sénégal ne s’arrête pas en 2023. On va continuer de mettre en œuvre la vision du président de Macky Sall » a-t-il indiqué.
Troisième mandat, Amadou Ba renvoie à la Constitution !
Interpellé sur la question du troisième mandat par son ancienne prédécesseure eu poste de Premier ministre, Aminata Mimi Touré, Amadou Ba a répondu que le Sénégal ne s’arrête pas en 2024. « Il faut un temps pour travailler. Le gouvernement consacre son temps à un travail. La question de la troisième candidature le (Ndlr: Macky Sall) concerne. C’est vous même qui le dites, le Conseil Constitutionnel l’a dit : nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Pourquoi vouloir anticiper le débat ? Attendons le moment. Chacun a le droit d’avoir ses ambitions et il n’est interdit à personne de présenter sa candidature » at-il poursuivi.
Amadou Ba sur l’endettement : «Le Sénégal n’a pas un défaut de paiement »
D’après le Pm répondant à des interpellations sur son supposé effacement, on n’a pas besoin d’occuper les médias pour coordonner une action gouvernementale. Selon lui, la communauté internationale fait confiance au Sénégal sur l’endettement. « C’est une tradition. On a un profil d’endettement modéré. On s’endette pour construire. Quand on a commencé l’autoroute Ila Touba, personne n’y croyait. Le Sénégal n’a pas un défaut de paiement. On va consolider le cadre macroéconomique. Il y a eu des avancées sur le rattrapage des infrastructures. Nous avons des liens économiques avec d’autres nations, mais cela ne traduit pas une situation de dépendance. Il y a des avantages à avoir une monnaie commune. Le CEDEAO est en train de travailler pour avoir sa propre monnaie. Les lenteurs s’expliquent par le fait que la monnaie est une question très sérieuse » a expliqué l’ancien ministre de l’Economie et des Finances toujours très à l’aise pour parler des questions économiques et monétaires.
Selon le Pm, le Sénégal n’a pas de sentiment d’insécurité même s’il est possible qu’il y ait des actes de criminalité qui datent de très longtemps du reste. Evoquant le braquage à main armée qui a causé la mort de deux personnes à Mbour durant le weekend dernier, Amadou Ba a dit condamner et déplorer de tels actes.
Améliorer le système de santé
L’État entend améliorer l’offre de services de santé aussi bien en quantité qu’en qualité. A ce propos, le Premier ministre a annoncé qu’elle sera élargie et rendue plus accessible. Faisant un bilan des efforts de l’actuel régime dans ce domaine, il a déclaré que de 2012 à maintenant, 9 nouveau hôpitaux et 18 centres de santé, 300 postes de 21 centres de dialyse ont été créés ; la gratuité des soins a été assurée pour 2,5 millions d’enfants de moins de 5 ans. Cet effort sera accentué, notamment avec la construction du Centre polyclinique de l’Hôpital Principal, des centres hospitaliers nationaux El Hadj Malick Sy de Tivaouane, Alioune Badara Cissé de Saint-Louis et d’oncologie de Diamniadio sans oublier le centre hospitalier régional de Ourossogui. En matière de soins de santé de base, la mise à niveau des blocs opératoires et des services de néonatologie sera poursuivie. L’ouverture de blocs et centres de santé est prévue à Thiadiaye, Mékhé, Mbour, Thiès et Kanel. La construction et la réhabilitation de centres, postes de santé et brigades d’hygiène et le renforcement du Programme élargi de vaccination figurent aussi en bonne place dans l’agenda gouvernemental.
LES CAMBISTES DE LA PETITE COTE CRIENT A L’INSECURITE
Après la fusillade mortelle survenue samedi dernier en plein jour au marché central de Mbour, nous sommes allés à la rencontre de cambistes qui ont accepté d’aborder avec nous divers aspects de leur profession
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 13/12/2022
Après la fusillade mortelle survenue samedi dernier en plein jour au marché central de Mbour, nous sommes allés à la rencontre de cambistes qui ont accepté d’aborder avec nous divers aspects de leur profession, qui reste une activité très complexe et pleine de risques selon eux. Pour leur doyen, certes le métier expose le cambiste à une insécurité permanente mais il reste convaincu que s’il n’y avait que les Sénégalais, lui et ses collègues ne craindraient pas les braquages. Notre interlocuteur invite fortement nos autorités à contrôler davantage les étrangers vivant dans notre pays. Ou, en tout cas, à renforcer les contrôles aux frontières.
La ville de Mbour a été secouée par une fusillade survenue samedi dernier dans son marché central. Un ressortissant guinéen répondant au nom de Aly Kouyaté, venu de Thiès à bord d’une moto Jakarta, a ouvert le feu avec son pistolet de marque Browning sur un cambiste du nom de Ndiaga Ndiaye qui tenait un bureau de change sur la rue El Hadj Malick Sy. Le tireur, qui a bénéficié d’un effet de surprise, a ôté la vie à sa victime qui s’opposait à ce qu’il fasse main basse sur l’argent qu’il avait gardé dans son coffre fort. Après avoir abattu sur place le jeune cambiste, le cambrioleur s’en est pris ensuite à un jeune charretier du nom de Ngagne Cissé venu à la rescousse après avoir entendu le coup de tir venant du magasin du cambiste. Malheureusement pour lui, il a reçu deux balles l’une au ventre, l’autre au thorax. Me charretier s’est affalé devant les badauds accourus pour assister à cette scène inédite de coups de feu tirés comme dans un film de western.
Face à la clameur qui montait, l’agresseur a prisla tangente. Pour organisersa retraite, il fait des tirs de somation afin de disperser la foule et réussi même à blesser plusieurs personnes parmi les poursuivants. Selon le procureur de Mbour, quatre blessés ont été enregistrés. Poursuivant sa chevauchée dans le quartier Escale, le présumé meurtrier a fini sa course au centre de surveillance côtière du service départemental des pêches, sis à la plage du quartier Tefess, derrière la préfecture. C’est là qu’il a été cueilli par les policiers.
Deux jours après cette tuerie qui avait déclenché la colère des jeunes qui exigeaient à la Police que leur soit remis le meurtrier, nous avons effectué un tour chez quelques cambistes qui officient au marché central de Mbour, lieu du drame.
« C’est Dieu seulement qui nous protège, mais notre métier est risqué », martèle Niawout Mbodj, qui passe pour être le doyen de la profession dans la commune de Mbour pour avoir commencé à y exercer depuis 2005. Interpellé sur l’attitude du jeune Ndiaga Ndiaye qui a tenté d’opposer une résistance à son bourreau, le sieur Mbodj a laissé entendre qu’il ne fallait pas que la victime agisse ainsi, il fallait tout juste coopérer pour se sortir de cette situation, car la vie na pas de prix, a-t-il assené. Et de confier : « J’ai fait 25 ans de banque avant d’embrasser une carrière de cambiste. En banque, le règlement intérieur prévoit que, lorsqu’un client se pointe avec une arme et vous demande les clés de la caisse, vous coopériez au moins pour sauver votre peau, car la vie est sacrée». Le doyen Niawout Mbodj en profite pour dénoncer la prolifération des faux billets de banque dans le circuit.
Le tueur froid de samedi dernier étant de nationalité guinéenne, notre interlocuteur demande que les autorités de notre pays se penchent sur la règlementation portant présence et circulation des étrangers sur le territoire national. Pour lui, les meurtres et autres attaques commis ces derniers temps sur des Sénégalais opérateurs économiques, particulièrement les cambistes, sont l’œuvre d’étrangers. D’où la nécessité de mieux surveiller ces derniers.
TOUBA ATTAQUÉ
Après Mbour, les armes ont encore retenti à Touba, où des malfaiteurs lourdement armés, ont attaqué une station à essence.
Après Mbour, les armes ont encore retenti à Touba, où des malfaiteurs lourdement armés, ont attaqué une station à essence.
À Touba, la Station-service «Serigne Gueye », située sur la corniche de Touba, a été attaquée par des malfaiteurs. Il s’agit d’un gang composé d’une quinzaine d’individus venus à bord un véhicule 4x4 volé, selon Rfm.
Après un échange de tirs avec les policiers, ils ont réussi à s’enfuir en emportant la recette du week-end évaluée à plus de 3,6 millions de francs Cfa. Ils ont laissé derrière eux deux blessés.
LES ASSURANCES D’AMADOU BA
En matière d’éducation et de santé, Amadou Ba a décliné les grandes orientations de son gouvernement
Devant les députés de l’Assemblée nationale, le Premier ministre Amadou Ba a consacré hier, lundi 12 décembre, sa déclaration de politique générale aux grands défis qu’il entend relever autour du gouvernement. Il a ainsi détaillé la feuille de route de son gouvernement en matière de santé et d’éducation.
Pendant plus d’une heure, le Premier ministre a décliné la feuille de route de l’Exécutif, détaillant avec plus ou moins de précision les réformes que son gouvernement souhaitait conduire pour le développement du pays. Ainsi, en matière d’éducation et de santé, Amadou Ba a décliné les grandes orientations de son gouvernement. « L’éducation sera ainsi au premier plan de notre action et j’entends m’y intéresser personnellement, d’abord par conviction, et ensuite par devoir », a–t-il tenu à préciser devant les députés. Sur ce, le chef du gouvernement entend mettre en œuvre plusieurs actions pour « bâtir une école du futur ». « À cet égard, Il poursuivra l’œuvre de rénovation entreprise afin de mettre en valeur notre plus importante ressource : le capital humain. Le numérique éducatif, la réforme des curricula doivent aider à former les Sénégalais de demain, pour faire d’eux, des citoyens engagés, des travailleurs qualifiés et des génies innovateurs, capables de faire face aux exigences de leur époque. Voilà l’enjeu et voilà, pour le Gouvernement, ce qui constitue un réel défi », a déclaré le Premier ministre. Amadou Ba dit également porter son combat sur l’adéquation des formations avec des exigences réelles du marché.
A l’en croire « notre économie ne peut se développer sans une main d’œuvre compétente, en nombre suffisant et disponible préalablement à la création des emplois ». Dans son discours, le chef du gouvernement a évoqué l’enseignement arabe et religieux. « Le Président de la République Macky Sall demeure sensible aux vertus et principes qui ont fait rayonner notre pays dans le monde. C’est ainsi d’ailleurs qu’il a donné instruction au Gouvernement de procéder au recensement des daaras et de leur affecter 20% de la subvention destinée aux établissements d’enseignement », a indiqué Amadou Ba.
Dans le volet consacré à la santé, le Premier ministre a fait part de sa volonté de prendre à bras-le-corps les préoccupations. « Ma conviction profonde est que la santé n’est pas un bien marchand, encore moins un luxe ; il s’agit d’un besoin humain fondamental et un droit social. C’est la raison pour laquelle, le programme de la carte d’égalité des chances sera évalué et étendu. De même, la prise en charge médicale des soins coûteux des personnes et groupes vulnérables sera renforcée », a dit Amadou Ba. Il ajoute : « L’offre de service de santé sera améliorée en quantité et en qualité ; elle sera élargie et rendue plus accessible. Le Programme de digitalisation du système de santé va bénéficier d’un budget de 34 milliards. La réforme hospitalière va renforcer la territorialisation de l’offre de soins et la création de centres d’excellence pour une spécialisation et la modernisation des services des urgences ».
Le Premier ministre dit également inscrire son mandat dans la poursuite de la mise à niveau des blocs opératoires et de services de néonatologie ainsi que la construction et la réhabilitation des centres, postes de santé et brigades d’hygiène et le renforcement du Programme élargi de vaccination. Dans ce même ordre d’idées de développement du secteur de la santé, Amadou Ba entend poursuivre les efforts de renforcement des effectifs du personnel médical.
VIOLENCES A L’ASSEMBLÉE, LES DEUX DÉPUTES A LA DIC CE JOUR
Introuvables depuis leurs actes de violences contre leur collègue Amy Ndiaye, les deux députés de Yewwi Askanwi, Massata Samb et Mamadou Niang, ont finalement été appréhendés hier. « Devant l’Assemblée nationale », selon des sources policières.
Introuvables depuis leurs actes de violences contre leur collègue Amy Ndiaye, les deux députés de Yewwi Askanwi, Massata Samb et Mamadou Niang, ont finalement été appréhendés hier. « Devant l’Assemblée nationale », selon des sources policières. Leur interpellation a eu lieu au terme de la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Conduits à la Division des investigations criminelles (Dic) pour audition, les deux mis en cause ont pu être relâchés avant d’être convoqués pour aujourd’hui, à 10h.
Bés bi a appris qu’ils pourraient être présentés au procureur dès demain et risquent un mandat de dépôt. Pour rappel, au cours d’une dispute houleuse dans l’enceinte de l’hémicycle, Massata Samb et Mamadou Niang s’en étaient physiquement pris à la dame parlementaire, Amy Ndiaye, qu’ils reprochaient d’avoir tenu des propos irrévérencieux à l’encontre de Serigne Moustapha Sy. Dans le tollé suscité par l’incident, le président de l’Assemblée nationale avait saisi le procureur de la République. Tandis qu’une plainte déposée par la députée planait sur les deux mis en cause.
UN MATCH QUI S'ANNONCE TRÈS CHAUD
C'est une sacrée demi-finale qui nous attend ce mardi soir (19h), avec un duel entre la Croatie et l'Argentine pour une place en finale.
C'est une sacrée demi-finale qui nous attend ce mardi soir (19h), avec un duel entre la Croatie et l'Argentine pour une place en finale. Un match qui s'annonce très chaud, surtout au vu du style de jeu et du caractère trempé de bon nombre de joueurs d'un côté comme de l'autre. On avait d'ailleurs déjà pu voir bon nombre de moments de tension lors du dernier match de l'Albiceleste, où les chambrages avec les Néerlandais avaient été assez intenses et commentés sur les réseaux sociaux.
Et dans les médias, la guerre a déjà commencé. Le journal croate Sportske Novosti a récemment publié un article dans lequel il indique que « l'Argentine prépare un plan très sale », avec une théorie à la limite du complotisme.
Selon le média, un joueur de la sélection argentine aurait même prévenu un de ses coéquipiers croates : l'Albiceleste s'apprête à jouer très dur et compte provoquer les joueurs croates pour les faire sortir du match. Certains joueurs argentins auraient même reçu des consignes spécifiques pour cibler certains joueurs croates et les faire dérailler.
LA CROATIE S'ATTEND AU PIRE
Un article très dur envers la sélection argentine, et qui a logiquement été mal accueilli de l'autre côté de l'Atlantique. « Des accusations absurdes », répondent les médias argentins, via Infobae notamment. Les principaux médias sportifs argentins attendent une réponse tranchante de Lionel Scaloni en conférence de presse, où il sera sûrement interrogé à ce sujet. « Le rival, c'est la Croatie, pas l'arbitre », titre de son côté Olé, qui veut que Lionel Messi et sa bande se concentre avant tout sur les Croates et ne se laissent pas distraire par les polémiques arbitrales. Assez incisifs, les médias argentins ont envie de voir leur équipe en découdre. Autant dire que le match s'annonce particulièrement tendu !