Le directeur de la promotion touristique au ministère du Tourisme et des Loisirs, Philippe Ndiaga Ba, a procédé au lancement officiel de la saison touristique 2022-2023, dimanche, à Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud)
Cap Skirring, 23 oct (APS) - Le directeur de la promotion touristique au ministère du Tourisme et des Loisirs, Philippe Ndiaga Ba, a procédé au lancement officiel de la saison touristique 2022-2023, dimanche, à Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.
‘’Nous sommes là aujourd’hui pour l’accueil du premier vol de touristes à Cap Skirring. L’arrivée de ces premiers passagers correspond à l’ouverture de la saison touristique’’, a dit M. Ba.
Cent soixante-dix touristes venus de la France sont arrivés dans ce village de la région de Ziguinchor, où ils ont été acheminés par le Club Med.
‘’Le tourisme peut porter l’économie sénégalaise. C’est une activité transversale. Quand il va, l’économie va. Le tourisme (…) touche toutes les branches d’activité’’, a souligné Philippe Ndiaga Ba.
Selon lui, le ministère du Tourisme et des Loisirs veut faire en sorte qu’il n’y ait plus de ‘’saison morte’’ pour le tourisme au Sénégal. ‘’Nous ne souhaitons plus de fermeture de la saison touristique au Sénégal’’, a-t-il dit.
D’autres touristes sont attendus à Cap Skirring, la semaine prochaine, selon l’administrateur général du Club Med, Birane Tamba.
Cette société hôtelière va y dérouler un ‘’projet d’extension’’ de ses activités, a annoncé M. Tamba.
Cent vingt chambres supplémentaires seront construites dans le cadre de cette initiative, ce qui va générer ‘’une centaine d’emplois’’, a-t-il promis, espérant que le Club Med de Cap Skirring fera ‘’une saison touristique exceptionnelle’’ cette année.
‘’Nous avons un taux de remplissage qui avoisine 100 %. Nous réitérons notre attachement au développement du tourisme’’, a déclaré Birane Tamba.
PAR Ibrahima SÈNE
CANDIDATURE DE LA MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE POUR 2024
Le président Macky Sall est, aujourd’hui, objet de fortes pressions de la part de certains cadres de son Parti, l’APR, pour l’obliger à solliciter son investiture à la Présidentielle de février 2024. Ils donnent comme prétexte « qu’il en a droit ».
Le Président Macky Sall est, aujourd’hui, objet de fortes pressions de la part de certains cadres de son Parti, l’APR, pour l’obliger à solliciter son investiture à la Présidentielle de février 2024. Ils donnent comme prétexte « qu’il en a droit ». Quoi, donc !
S’il en a droit, et s’il estime, à son âme et conscience, qu’il vaut mieux, pour lui , et pour la stabilité du pays, qu’il y renonce, au profit de quelqu’un d’autre, en qui, il a confiance dans ses compétences , dans son éthique républicaine, et dans sa loyauté, pour continuer son œuvre, au profit du peuple et de l’ Afrique, dans la paix civile et la stabilité du pays ! Au nom de quoi, doivent-ils s’y opposer ?
De quoi ont-ils si peur ? de perdre leurs privilèges actuels ! Croient-ils en leur âme et conscience, qu’ils leur sont indus, et qu’un autre Président de la majorité proposé par le Président Macky Sall les aurait supprimer !
Dans leur affolement, certains sont allés jusqu’à dire publiquement, que même s’il ne voulait pas solliciter cette investiture, ils allaient l’y obliger, et d’autres plus audacieux, parlent, même, de lui « tordre le bras », pour qu’il s’incline à leur volonté !
Jamais le Président Macky Sall n’a subi autant d’outrage, et d’invectives de la part de ceux qui, dans son parti, l’APR, prétendent défendre ses intérêts et ceux du pays !
Et cela, malgré le fait qu’il leur ait clairement dit, qu’il ne veut pas se prononcer maintenant sur la question du candidat de la majorité présidentielle, étant donné que ce n’est pas le moment ! Et quand le moment sera arrivé, il dira clairement à sa majorité et au peuple Sénégalais quel est son choix !
Il a insisté, que pour le moment, l’heure est au travail gouvernemental et la remobilisation des troupes, pour mettre la majorité présidentielle en ordre de bataille, pour qu’elle remporte, dès le premier tour, la Présidentielle de février 2024.
Ce faisant, il fait confiance à l’adhésion des Sénégalais à son programme, le PSE, qu’il a défini et que la majorité présidentielle met en œuvre dans le gouvernement, dans les collectivités territoriales et à l’ Assemblée nationale, et qu’elle vulgarise et défend auprès des populations !
Manifestement, ceux qui veulent lui « tordre le bras » pour lui imposer son investiture, ne croient pas à cette adhésion des populations, et tétanisés qu’ils sont par la peur de perdre le pouvoir en 2024, ils pètent les plombs, et démobilisent les troupes, en essayant de leur faire croire, d’ores et déjà, que le président Macky Sall est incapable de trouver parmi ses compagnons un homme, ou une femme, en mesure d’amener, avec son appui, la majorité présidentielle, à la victoire en 2024 !
Leur peur de perdre, les rend tellement aveugles, qu’ils ne se rendent pas compte, qu’ils veulent faire du Président Macky Sall, « l’ agneau du sacrifice » à leurs ambitions et à leurs intérêts étroitement égoïstes, quitte à plonger le pays, dans la violence, et dans l’instabilité, toutes choses, que le Président Macky Sall est parvenu, jusqu’ici, à épargner à notre peuple.
Ils n’ont cure de la bonne réputation nationale, africaine et internationale, que le Président Macky Sall a acquise tout le long de son magistère, en hissant ainsi, le Sénégal, au niveau des démocraties majeures et de stabilité, saluée dans le monde entier.
C’est cette stature africaine et internationale, qui l’ a fait entrer dans la cour des grands hommes de l’histoire africaine et mondiale, que certains de ses partisans au sein de l’ APR, veulent ternir, jusqu’à menacé de lui « tordre le bras », s’il ne se soumettait pas à leur volonté !
Qu’ils sachent qu’ils ne peuvent, ni prendre en otage le Président Macky Sall, qui est devenu une icône nationale et non plus seulement, le Président de l’APR, ni l’intimider ! Ce sont ses alliés de la majorité présidentielle et le peuple à ses côtés, qui leur feront barrage !
Heureusement le président Macky Sall a appris, par expérience, aux locales et aux législatives de 2022, que beaucoup de cadres de son parti ne sont mus que par des intérêts crypto personnels, sans aucune générosité entre eux.
En effet, ils n’ont pas hésité à faire sanctionner, par jalousie, leurs propres candidats choisis par le Président Macky Sall, et même à organiser, clandestinement, une fronde contre lui, pour avoir donné à ses alliés de la majorité présidentielle, des responsabilités dans le gouvernement et dans la gestion de l’Etat, sous le prétexte fallacieux qu’ils sont plus méritants !
Avec cette gestion participative, il brise, ainsi, leur rêve de retour au « Parti-Etat » !
Républicains et démocrates de la majorité présidentielle, et de la société civile, ne les laissons pas faire, puisqu’ils ne se rendent même pas compte que leur souhait est la meilleure façon de baliser à Sonko, ce fossoyeur de la République démocratique et laïque du Sénégal et de sa souveraineté, la voie pour remporter, au second tour, la présidentielle de 2024 !
Il faut, donc, protéger le président Macky Sall et son gouvernement, de la folie suicidaire, de certains cadres de l’ APR, qui veulent le soumettre à leur volonté, et bruler le Sénégal !
PROJET D'AMNISTIE, CE QUE NOUS VOULONS À PROPOS DE KARIM WADE...
Le projet d’amnistie annoncé par Macky Sall et rejeté en bloc par Karim Wade continue d’alimenter les débats. Lors de l’émission Jury du Dimanche, l’ancien président du Groupe parlementaire libéral et démocratique Doudou Wade a été interpellé sur le sujet
Le projet d’amnistie annoncé par Macky Sall et rejeté en bloc par Karim Wade continue d’alimenter les débats. Lors de l’émission Jury du Dimanche, de ce 23 octobre, sur la 90.3 IRadio, l’ancien président du Groupe parlementaire libéral et démocratique, Doudou Wade a été interpellé sur la question. Le membre du Parti démocratique sénégalais a commencé par expliquer que, de son point de vue, le communiqué est mal écrit. « Parler d’amnistie des personnes me gêne (…). Maintenant, est-ce qu’on veut amnistier des faits ou des choses qui se sont passés ? D’ailleurs, c’est la première fois que je parle d’amnistie dans une télé ou une radio. J’ai toujours refusé d’en parler parce que sur cette question et concernant Karim Wade, concernant notre parti depuis le début, depuis la mise en accusation, nous avons le même tempo, la même orientation.
Aujourd’hui, les sénégalais ne sont pas dupes. Ils savent tous sans exception qu’il a été recherché dans cette affaire une seule personne. C’est Karim Wade, malgré les 25 qui ont été convoquées. Certains sont aujourd’hui autour de la table du président de la République. Je veux nommer Ousmane Ngom, Baldé, etc. Ils ont tous rejoint le pouvoir. Pour quelle raison ? Je ne sais pas mais l’essentiel sur cette affaire c’est que Karim Wade a continué le combat », a-t-il dit.
« Je rejette l’amnistie »
Avant d’enchaîner : « et ce combat à l’international lui a valu de gagner tous les procès. Et Bourgi a gagné aussi son procès à Paris (…). Le Sénégal a été condamné pour avoir fait un procès qui n’était pas équitable. En condamnant Bourgi dans un tribunal où il n’avait pas la possibilité de faire appel. Toutefois, nous demandons à ce que le Sénégal se conforme à sa signature. Il a signé un pacte sur les droits civiques et les droits politiques. Nous demandons la révision du procès de Karim Wade comme le demande le droit international. Nous demandons au ministre de la Justice de revenir sur ce procès et de demander son réexamen. Nous sommes dans la voie de la justice et du droit international.
Le ministre de la Justice est dans une voie de filouterie, de jeu à cache-cache ». À l’en croire, c’était un procès lamentable où le procureur a été affecté à partir d’un sms alors qu’il a été nommé par décret. Dans un tribunal où, dit-il, un des juges quitte la Cour en pliant sa robe. « Dans un tribunal où on bafoue les droits humains de quelqu’un. On l’amène sur une civière. Les Nazis n’ont pas fait autant », a-t-il soutenu. « Vous exagérez. Vous ne pouvez pas comparer le Sénégal au régime Nazi. Le nazisme était abominable », relance Mamoudou Ibra Kane. « Je n’exagère pas. J’ai dit que les nazis ne l’ont pas fait. Si vous avez vu les nazis amener quelqu’un au tribunal quelqu’un sur une civière dites-le. Moi, je fais un constat visuel. Des magistrats étrangers ont soutenu que le Sénégal est un déni de justice. Je ne souhaite pas que des magistrats étrangers jugent comme ça mon pays. Parce qu’ils ne sont pas plus compétents que les nôtres », a-t-il précisé.
« Karim Wade finira par venir à Dakar »
Par ailleurs, l’invité du JDD a martelé qu’il appartient au président de la République qui, il le rappelle, sait très bien ce qui s’est passé dans ce procès, de prendre des dispositions et de rectifier. Avoir un courage de rectification. « Karim peut-être pardonnera mais, il est évident que son seul objectif pour l’homme qu’il est, pour le sénégalais qu’il est, qu’il puisse aller jusqu’au bout pour faire clamer par un tribunal son innocence. Des sénégalais veulent que Karim soit leur candidat en 2024. Karim s’est assez battu et il va rentrer au Sénégal. Il rentrera à sa date. Il sera à Dakar et il finira par venir à Dakar et en triomphe », a-t-il ajouté.
ABDOURAHMANE DIOUF QUITTE AAR SENEGAL ET VISE GRAND
C’est Abdourahmane Diouf lui-même qui a fait l’annonce : le parti Awale a quitté la coalition Alternative pour une Assemblée de rupture (Aar Sénégal). Dans l’émission Grand Jury sur la Rfm, il a dit avoir démissionné officiellement de la coalition
C’est Abdourahmane Diouf lui-même qui a fait l’annonce : le parti Awale a quitté la coalition Alternative pour une Assemblée de rupture (Aar Sénégal). Dans l’émission Grand Jury sur la Rfm, il a dit avoir démissionné officiellement de la coalition créée pour les besoins des élections législatives 2022 et qui a eu un représentant au parlement en la personne de Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs.
Dr Diouf annonce, dans la foulée, sa candidature prochaine à l’élection présidentielle de 2024. Rendez-vous est donc donné à la presse le dimanche 30 octobre 2022, pour se prononcer amplement sur cette question.
« Il arrive que les choses aient une fin, en parlant de Aar qui est fini pour nous. Ça, je le dis clairement, c’est fini pour moi et pour Awalé. On n’est plus dans AAR, les députés ont été élus, ils ont pris place au niveau de l’Assemblée Nationale. Ils ont commencé à exercer, l’alternative est à l’Assemblée Nationale, il faut que cela s’exerce là-bas. Nous reprenons le flambeau de Awalé, qui n’a jamais été laissé, nous regardons vers l’avenir, nous travaillons vers l’avenir », a notamment indiqué Dr Abdourahmane Diouf.
Il ajoute :« on y travaille depuis le 1er jour de création de Awale, qui va fêter son 1er anniversaire le dimanche 30 octobre 2022. On entre dans une vraie année de maturité. Awalé devrait pouvoir présenter un candidat à l’élection présidentielle. Et le dimanche 30 octobre, nous allons faire une déclaration à la presse »
BEACH SOCCER, LES LIONS EN DEMI-FINALE
Après avoir étrillé les « Cranes » de l’Ouganda par 10 buts à 1 en match d’ouverture de la Can de Beach Soccer, les « Lions » du Sénégal ont battu dimanche les « Pharaons » d’Egypte sur la marque de 6 buts à 4.
Après avoir étrillé les « Cranes » de l’Ouganda par 10 buts à 1 en match d’ouverture de la Can de Beach Soccer, les « Lions » du Sénégal ont battu dimanche les « Pharaons » d’Egypte sur la marque de 6 buts à 4.
Les hommes de Mamadou Diallo enregistrent ainsi leur deuxième victoire consécutive dans cette compétition continentale qui se déroule au Mozambique.
Leaders de la poule B, ils se sont aussi qualifiés en demi-finale, en attendant leur troisième match face à Madagascar lundi à 13h30.
par Souleymane Bachir Diagne
UN VÉRITABLE PROJET FÉDÉRALISTE NE PEUT SE RÉALISER QU'ENTRE NATIONS DÉMOCRATIQUES
La démocratie n’est pas la promesse de lendemains qui chantent, elle ne porte pas par elle-même, immédiatement, la sécurité et le développement. Elle est un travail continu pour construire la société ouverte dont la cité humaine est l’horizon
La Fondation de l’innovation pour la démocratie est née en tant qu’association africaine, en Afrique du Sud, selon le droit de ce pays, et le conseil d’administration dont elle s’est dotée m’a fait l’honneur de m’élire président. Sa mission, comme le dit la toute première phrase du préambule de sa Constitution, est d’être pour la démocratie en Afrique [1]. Qu’est-ce à dire ?
Loin de l’illusion lyrique
L’urgence, aujourd’hui, d’être pour la démocratie en Afrique n’est pas autre que celle d’être pour la démocratie dans le monde, en général. Il ne s’agit pas d’apporter la démocratie à ce continent, mais d’accompagner la puissance d’invention démocratique qu’elle porte, en pensant sa situation comme partie et reflet de celle où se trouve le monde. Cette situation nous commande de nous aviser que la démocratie est mortelle, et d’agir en conséquence.
Nous sommes loin de l’immédiat après-1989, l’année de la chute du mur de Berlin. Loin dans le temps mais, surtout, bien loin de l’illusion lyrique qui avait pu faire croire que le monde se dirigeait irrésistiblement vers un avenir démocratique même si, ici où là, il restait du chemin à faire.
Il y avait bien sûr des raisons d’espérer partout, et sur le continent africain en particulier : les Conférences nationales qui donnèrent naissance à d’heureuses transitions démocratiques portaient une promesse qui fut célébrée par le philosophe Fabien Eboussi-Boulaga comme une « affaire à suivre ».[2]
Déclin démocratique
Et aujourd’hui ? Voici comment Varieties of Democracy, le fameux institut indépendant américain V-Dem qui étudie les évolutions de la démocratie partout dans le monde, s’exprime dans son rapport annuel 2022 : « Comme beaucoup d’autres observateurs dans le monde, nous sommes profondément préoccupés par le déclin de la démocratie. »
Déclin… Dans bien des vieilles démocraties, des partis dont la généalogie et la rhétorique plongent leurs racines dans des traditions fascistes, se voient solidement installés dans les Parlements ou portés au pouvoir par les urnes. Des pouvoirs illibéraux ou simplement autoritaires montrent le peu de cas qu’ils font des principes et des institutions démocratiques, et affichent leur certitude d’avoir raison contre l’idéal que ces principes traduisent.
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LE TRAFIC DE BOIS PRÉCIEUX AVEC LA CHINE DÉCIME LES FORÊTS DE CASAMANCE
Plusieurs personnes ont été tuées cette année dans des affrontements avec les coupeurs de bois. Cette mafia n'hésite pas à raser des parcelles et à exporter cette précieuse production vers la Chine, via la Gambie
Les vastes forêts de Casamance, dans le sud du Sénégal, s'étendent sur des milliers d'hectares. Elles sont connues pour leurs bois rares : le poirier du Cayor, le bois de rose... Ces essences sont censées être protégées mais des groupes armés en font le trafic.
Plusieurs personnes ont été tuées cette année dans des affrontements avec les coupeurs de bois. Cette mafia n'hésite pas à raser des parcelles et à exporter cette précieuse production vers la Chine, via la Gambie voisine.
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DIANO BI AVEC DAME BABOU
Le journaliste et expert en relations publiques est l'invité de l'émission d'actualité dominicale en wolof sur Sud FM ce dimanche 23 octobre 2022