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15 juin 2025
COUP D'ÉTAT AU BURKINA, LES RAISONS DE LA COLÈRE DES MILITAIRES
Certains militaires reprochent à Paul-Henri Sandaogo Damiba d'avoir favorisé ses promotionnaires du Prytanée militaire du Kadiogo en leur offrant notamment des postes clefs dans l'administration. Le retour de Blaise Compaoré a également été très mal vécu
L’histoire se répète au Burkina Faso. Le pays a été secoué vendredi 30 septembre par un second coup d’État en l’espace de huit mois. Après une journée d’incertitude à Ouagadougou, une quinzaine de soldats ont annoncé hier soir sur le plateau de la radiotélévision nationale que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba était démis de ses fonctions de président de la transition. Depuis plusieurs semaines maintenant, les motifs de mécontentement s'accumulent au sein de l'armée.
D'abord, il y a l'insécurité qui perdure. L'attaque d'un convoi à Gaskindé, dans le Soum, la semaine passée, a porté un coup au moral des troupes. Les soldats du rang se sentent trahis, explique une source proche de l'armée. Alors que Paul-Henri Sandaogo Damiba était reconnu comme un soldat de terrain compétent, en l’espace de huit mois au pouvoir, il ne sera pas parvenu à stopper les attaques jihadistes. Celles-ci n'ont pas diminué ces derniers mois dans le nord et l’est du pays. Et ce malgré le processus de dialogue que l'homme fort du pays avait tenté d'initier avec certains groupes armés, tout en intensifiant en parallèle les actions offensives de l’armée. Les victoires tant promises tardent à arriver, le matériel et l'équipement manquent.
Révélateur de cette impuissance à juguler la menace terroriste, le lieutenant-colonel Damiba avait limogé le 13 septembre dernier son ministre de la Défense et choisi d’assumer lui-même ses fonctions.
RETOUR AU CALME À OUAGADOUGOU, LE CAPITAINE IBRAHIM TRAORÉ AUX COMMANDES
Le nouveau chef de la junte, le capitaine Traoré, était jusqu'à présent le chef de corps du Régiment d'artillerie de Kaya, dans le nord du pays, particulièrement touché par les attaques jihadistes
Le capitaine Ibrahim Traoré, 34 ans, était jusqu'ici le chef de corps du Régiment d'artillerie de Kaya, dans le nord.
Le calme était revenu samedi matin dans les rues de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, au lendemain d'une crise entre l'armée et la junte au pouvoir qui a débouché dans la soirée sur un coup d'Etat et un changement d'homme fort à la tête du pays.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir en janvier par un putsch, a été démis de ses fonctions par des militaires et remplacé à la tête de la junte par Ibrahim Traoré, un jeune capitaine de 34 ans.
La circulation reprenait samedi matin sur les principaux axes de Ouagadougou, bloqués vendredi par des militaires, après une nuit calme, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Un important dispositif sécuritaire entourait toutefois toujours la télévision nationale avec plusieurs pickups et blindés et de nombreux militaires à pied ou à motos.
Les principaux axes de la capitale, bloqués vendredi par une forte présence militaire, étaient libérés et les stations-services fermées la veille rouvraient.
Une présence plus légère était déployée devant les camps militaires et sur la place de la Nation, en centre-ville.
Les commerces ouvraient également petit à petit tout comme certaines boutiques du grand marché de Ouagadougou.
Vendredi soir, après une journée émaillée de tirs dans le quartier de la présidence à Ouagadougou, une quinzaine de soldats en treillis et pour certains encagoulés ont pris la parole, peu avant 20H00 (GMT et locale) sur le plateau de la radiotélévision nationale.
Ils ont démis de ses fonctions le colonel Damiba - dont le sort restait inconnu samedi matin - et annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes ainsi que la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée législative de transition.
Un couvre-feu de 21H00 à 05H00 a également été mis en place.
Les militaires invoquent "la dégradation continue de la situation sécuritaire" dans le pays.
Le nouveau chef de la junte, le capitaine Traoré, était jusqu'à présent le chef de corps du Régiment d'artillerie de Kaya, dans le nord du pays, particulièrement touché par les attaques jihadistes.
Le colonel Damiba était arrivé au pouvoir en janvier par un coup d'Etat, pour renverser le président élu Roch Marc Christian Kaboré, déjà impopulaire face à la hausse des violences.
Avec les deux putschs au Mali et celui en Guinée, c'est le cinquième coup d'Etat en Afrique de l'Ouest depuis 2020.
par Jean-Baptiste Placca
UNE PLAIE BÉANTE AU COEUR DE L'AFRIQUE DE L'OUEST
Au contact des délices du pouvoir, les plus belles intentions des putschistes s'évaporent parfois si vite que l'on ne peut que consentir à leurs concitoyens la faveur de les laisser juger les nouveaux putschistes à leurs seuls actes
RFI : Neuf mois après son coup d’État contre Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-colonel Damiba a donc été, à son tour, renversé par ses propres camarades. Ce que l’on présentait, hier en début de journée, comme une simple revendication de primes non versées s’est avéré être un nouveau coup d’État. Que dire de ces putschs à répétition, dans un pays dont la situation sécuritaire ne cesse, par ailleurs, de se dégrader ?
Ce qu’il y a de prodigieux dans les proclamations de coup d’État, c’est qu’elles sont attrayantes à souhait, suffisamment pour que chacun y trouve de quoi apaiser ses éventuelles frustrations. Les nouveaux putschistes étaient manifestement excédés par le peu de cas que faisait Sandaogo Damiba des questions sécuritaires, qui sont pourtant l'excuse à peine acceptable à son coup putsch. À l’évidence, ses amis, les nouveaux putschistes, acceptaient mal ce qu’ils qualifient de « restauration au forceps d’un ordre ancien », entendez : Blaise Compaoré, à qui il a concédé des amabilités, « au mépris de la justice », insistent ses tombeurs.
Ces griefs rejoignent la multitude d’autres qui se relayaient, ces derniers temps dans l’opinion. Oserait-on pour autant suspecter les nouveaux putschistes d’avoir conçu ces déclarations pour se rallier, à bon compte, une opinion déjà agacée par bien des postures du président Damiba ?
Il faut donc féliciter le capitaine Ibrahima Traoré !
Avant de lui jeter des fleurs, attendons d’apprécier si, face aux privilèges du pouvoir, il sait rester fidèle à ce qu’il proclame. C’est le capitaine d’aviation Jerry Rawlings qui affirmait, peu avant son arrivée à la tête du Ghana, être expert dans ce que c’est que d’aller se coucher le ventre vide. Nombre de militaires, dans les armées africaines, tirent, en effet, le diable par la queue.
Au contact des délices du pouvoir, leurs plus belles intentions peuvent vite s’évaporer. La preuve : il a fallu très peu de temps au président Damiba pour oublier ses vibrants engagements de janvier dernier. Rien ne nous autorise donc, à l’instant présent, à penser que ceux-ci, aujourd’hui, resteront davantage en cohérence avec leur proclamation que ceux-là, hier. Soixante ans de coups d’État, en Afrique, n’auront qu’une succession de fausses promesses, parfois de trahisons éhontées.
Le produit intérieur brut réel (PIB) corrigé des variations saisonnières (CVS) a enregistré une hausse de 1, 6 % au deuxième trimestre de 2022 comparativement à son niveau du trimestre précédent
Dakar, 30 sept (APS) – Le produit intérieur brut réel (PIB) corrigé des variations saisonnières (CVS) a enregistré une hausse de 1, 6 % au deuxième trimestre de 2022 comparativement à son niveau du trimestre précédent, a indiqué l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
"Au deuxième trimestre de l’année 2022, le Produit intérieur brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS), a progressé de 1,6%, par rapport au trimestre précédent", a notamment fait savoir la structure dans une note consacrée à l’évolution du PIB trimestriel.
Le document rendu public le même jour souligne que ce résultat est en lien avec l’accroissement des valeurs ajoutées des secteurs primaire (1,3%), secondaire (0,7%) et tertiaire (0,6%).
Par rapport à la même période de l’année 2021, le PIB réel du deuxième trimestre de 2022 est ressorti en hausse de 2,9%, a relevé le rapport.
L’ANSD y fait état d’un accroissement des exportations de biens et services (21 %), de la formation brute de capital fixe (10, 1 %) et de la consommation finale (0, 5 %) dans le sillage d’un regain d’activité économique au deuxième trimestre 2022 par rapport à la même période de l’année précédente.
Par ailleurs, les taxes nettes de subventions sur les produits se sont bonifiées de 8, 7%, alors que le PIB nominal a été estimé à 3950 milliards de francs Cfa au deuxième trimestre 2022, a signalé le rapport.
CLASSEMENT DES MEILLEURS CHEFS D'ENTREPRISE, ANTA BABACAR DANS LE TOP 3
La 9e édition du classement Choiseul 100 Africa vient de désigner notre compatriote Anta Babacar Ngom Diack, dans le trio des meilleurs chefs d’entreprise de moins de 40 ans en Afrique et 1ère de l’espace Cedeao
La 9e édition du classement Choiseul 100 Africa vient de désigner notre compatriote Anta Babacar Ngom DIACK, dans le trio des meilleurs chefs d’entreprise de moins de 40 ans en Afrique et 1ère de l’espace Cedeao.
C’est une bllee nouvelle pour le paysage entrepreneurial sénégalais. En effet, notre compatriote Anta Babacar Ngom Diack a été classée 3ème au classement prestigieux du top 100 des meilleurs chef d’entreprise de moins de 40 ans en Afrique. Mieux, elle est sortie 1ère du classement dans l’espace Cedeao. Anta Babacar Ngom Diack est reconnue comme faisant partie du cercle de ces jeunes chefs d’entreprise à succès au Sénégal et plus globalement en Afrique.
Mme Diack est primée pour l’impulsion qu’elle a insufflé à la Sédima, engageant sa transformation à travers un double processus de renforcement de ses capacités de production mais surtout d’expansion et de diversification de ses activités. Réalisations qui lui avaient valu de remporter le Prix de l’Entrepreneur Business Awards lors du forum économique Afrique France à Bamako en 2017, d’être élue lauréate du prix de Young Ceo of the Year de l’Africa Ceo forum en 2017.
La capitaine d’entreprise a aussi l’ambition d’étendre, géographiquement, les tentacules du Groupe dans d’autres marchés du continent Africain pour «démocratiser la consommation de viande de volaille aux populations africaines en fournissant des intrants avicoles à moindre coût.» Mme Diack souhaite, dans l’avenir, installer la Sédima dans le giron fermé des 5 plus grandes entreprises agroalimentaires de l’Afrique.
Choiseul 100 Africa est une étude annuelle réalisée indépendamment par l’Institut Choiseul. Il identifie et classe les jeunes leaders africains de 40 ans et moins, qui joueront un rôle majeur dans le développement économique du continent dans un avenir proche. Pour classer les profils sélectionnés, plusieurs critères pondérés ont été pris en compte tels que : l’image et la réputation, les antécédents et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership.
LE KHALIFE CHEIKH HATAB CHAMSDINE AÏDARA N'EST PLUS
Le khalife de la communauté chérifienne de la Casamance (sud), Cheikh Hatab Chamsdine Aïdara, est décédé vendredi à son domicile, à Darou Khaïry, dans la région de Ziguinchor, à l’âge de 96 ans
Ziguinchor, 30 sept (APS) - Le khalife de la communauté chérifienne de la Casamance (sud), Cheikh Hatab Chamsdine Aïdara, est décédé vendredi à son domicile, à Darou Khaïry, dans la région de Ziguinchor, à l’âge de 96 ans, a appris l’APS de sa famille.
Le défunt a été enterré vendredi soir, dans son village.
Khalife de la famille de Cheikh Makhfouz Aïdara, basée dans les villages de Darou Salam Chérif et de Darou Khaïry, dans la commune de Kataba, Cheikh Hatab Chamsdine Aïdara était connu pour son dévouement à l’islam et son engagement pour la cohésion sociale en Casamance.
Cheikh Hatab, son fils, lui succède en devenant le sixième khalife de la famille de Cheikhna Cheikh Mahfouz Aïdara. Ce dernier, un soufi venu de la Mauritanie, a contribué à l’expansion de l’islam en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau et dans le sud du Sénégal.
Le défunt avait succédé à Cheikh Mouhedine ibn Arab, fils de Cheikh Mahfouz, en 2008. Il était le premier petits-fils de l’ancêtre d’origine mauritanienne à devenir khalife de la famille.
MAME MATY MBENGUE ENTRE DANS LA LÉGENDE
Mame Maty Mbengue dans le Hall of Fame. « L’ancienne internationale sénégalaise de Basket-Ball, Mame Maty Mbengue, a été sélectionnée dans la classe 2022 du Hall All Fame de la FIBA, dédié aux acteurs ayant contribués au rayonnement du Basket Ball
Mame Maty Mbengue dans le Hall of Fame. « L’ancienne internationale sénégalaise de Basket-Ball, Mame Maty Mbengue, a été sélectionnée dans la classe 2022 du Hall All Fame de la FIBA, dédié aux acteurs qui, par leurs parcours exceptionnels, ont contribué au développement du Basket-Ball dans le monde. Après Abdoulaye Seye Moreau, Mathieu Faye, Mame Maty Mbengue entre ainsi dans la légende de l’histoire du Basket-Ball mondial », informe la Fédération sénégalaise de Basket-ball (FSBB), dans un communiqué. Lequel, reçu à Emedia, précise que la cérémonie d’intronisation aura lieu le mercredi 30 novembre prochain, au siège de la FIBA, en Suisse.
Quintuple médaillée d’or de l’AfroBasket
Cinq fois médaillée d’or à l’Afrobasket (1984, 1990, 1993, 1997, 2001), deux fois médaillée d’or aux Jeux Africains (1995, 1999), 4 fois MVP de l’Afrobasket, médaillée d’or aux Jeux de la Francophonie en 1997, Mame Maty Mbengue devient, ainsi, la première femme africaine à entrer dans le Hall of Fame, ajoute le document.
« Vos remarquables réalisations personnelles en tant que joueuse de l’équipe nationale du Sénégal, en tant que quintuple médaillée d’or de l’AfroBasket et médaillée d’argent de l’AfroBasket, ainsi que vos nombreuses réalisations dans le Basket-ball professionnel, ont grandement contribué à la croissance de notre sport dans votre pays et dans le monde entier », a déclaré, dans la lettre officielle adressée à Mame Maty Mbengue, le Secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis.
Le président de la FSBB, Me Babacar Ndiaye, exprimant sa satisfaction, dira que « cette nomination est une consécration pour le Basket-ball féminin sénégalais et africain ». Avant d’annoncer qu’un hommage mérité lui sera rendu, le dimanche 2 octobre 2022, au stadium Marius Ndiaye, à l’occasion de la finale de la Coupe nationale Dames.
RENTRÉE SCOLAIRE ET LUTTE CONTRE LA VIE CHÈRE À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
La rentrée scolaire et la lutte contre la vie chère sont, entre autres préoccupations du gouvernement, mises en exergue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 1er oct (APS) – La rentrée scolaire et la lutte contre la vie chère sont, entre autres préoccupations du gouvernement, mises en exergue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’As ouvre sur le conseil interministériel sur la rentée scolaire 2022/2023 et titre : ‘’la batterie de mesures du gouvernement’’. En prélude de l’ouverture des classes prévue la semaine prochaine, le Premier ministre Amadou Bâ ‘’a pris, en aval, près d’une vingtaine de mesures pour une année scolaire sans aucune perturbation’’, selon le journal.
Le Premier ministre Amadou Bâ ‘’fixe le cap’’, dit Le Soleil qui se fait écho des principales recommandations issues du conseil interministériel. Le journal cite, entre autres, la révision des curricula, le renforcement du dialogue social, le suivi des accords signés avec les syndicats. Des instructions ont été données pour solder la facture d’eau des écoles.
Selon WalfQuotidien, ‘’le Premier ministre accorde les violons avec les acteurs du système éducatif’’.
‘’Plus de vingt directives sont prises par les autorités étatiques pour une rentrée des classes effective le 06 octobre prochain et une année scolaire apaisée. C’était, hier, en marge d’un conseil interministériel, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, en présence de tous les ministres concernés et des acteurs de l’éducation nationale’’, rapporte Walf.
Selon le quotidien Bës Bi Le Jour, ‘’Amadou Ba dévoile la stratégie du gouvernement’’ contre la vie chère.
‘’Le Premier ministre, Amadou Ba, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, entre autres, ont démarré, hier, une série de consultations. Ce, après la réunion présidentielle de lancement des concertations sur la lutte contre la vie chère, le 26 septembre dernier au palais’’, écrit la publication.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre ‘’a déclaré que l’institution de la date du 15 mars dans le calendrier républicain comme rendez-vous annuel donné aux consommateurs par le chef de l’État confirme la +volonté de pérenniser cet esprit de dialogue+’’, rapporte le quotidien qui signale que ‘’sous la houlette du Premier ministre, 18 commissions ont été mises en place et devront trouver des solutions pour soulager les ménages’’.
Le quotidien EnQuête signale qu’à la demande du président de la République, ‘’le gouvernement a lancé, vendredi, les concertations pour la lutte contre la vie chère’’. Le journal souligne que pour trouver les modalités d’application des 15 mesures annoncées par le chef de l’Etat lors d’une précédente rencontre, ‘’18 commissions ont été mises en place’’.
Selon le journal, chaque commission est chargée d’étudier en profondeur la structure des prix, du vendredi 30 septembre au jeudi 06 octobre, date de la restitution des travaux au président de la République.
‘’Ces commissions concernent le loyer, le blé, la farine et le pain, le riz, le sucre, l’huile, le lait, les produits horticoles, la viande, le poisson, le ciment, le fer à béton, la santé, les frais scolaires, l’eau et l’électricité, les services financiers, les télécommunications, les coûts de passage portuaire’’, explique EnQuête.
Dans L’Observatur, le Premier ministre déclare qu’il ‘’a été donné instructions aux ministres d’intensifier leurs actions’’ dans cette lutte contre la vie chère.
Le Quotidien replonge dans l’explosion d’un camion d’ammoniac de la Sonacos et affiche à la Une : ‘’Oubli dramatique’’.
‘’L’explosion d’une citerne d’ammoniac dans une unité de stockage de la Sonacos en mars 1992, qui avait fait 129 morts et 1150 blessés-probablement plus- est un drame oublié. 30 ans plus tard, les circonstances ayant conduit à cette tragédie ont cours dans ce pays : négligences’’, écrit le journal.
COSAFA CUP, FINALE SENEGAL-EGYPTE
Invitée de la troisième édition de la Coupe Cosafa en Afrique du Sud, l’Equipe nationale du Sénégal écrase tout sur son passage., Mamadou Diallo veut gagner sans encaisser
Après la qualification en finale de la Coupe Cosafa beach soccer contre l’Ouganda (10-3), le sélectionneur des Lions a souligné le bon match de son équipe, mais insiste sur les buts concédés. Pour Mamadou Diallo, il faudra faire mieux contre l’Egypte.
Invitée de la troisième édition de la Coupe Cosafa en Afrique du Sud, l’Equipe nationale du Sénégal écrase tout sur son passage. Les Lions ont dominé tour à tour le Mozambique (5-4), l’Afrique du Sud (8-3), les Seychelles (12-2) en phase de groupes, puis l’Ouganda (10-3) en demi-finale ce samedi. Le sélectionneur a notamment évoqué ce succès face aux Cranes.
«L’équipe a haussé le niveau, reconnait Mamadou Diallo. Comme je l’ai déjà dit, c’était un match-test pour nous, sachant qu’on va rencontrer l’Ouganda dans le même groupe à la Can. On avait besoin de savoir comment ils jouent. C’est important.»
Mais pour autant, l’ancien attaquant de l’Equipe nationale de football n’est pas totalement satisfait par la prestation des siens. Le technicien de 51 ans ne semble pas content des 12 buts concédés en quatre matchs. «Oui, je suis content (après la victoire et la qualification en finale), mais il y a toujours une marge de progression. On a fait un meilleur match aujourd’hui (hier) donc, j’espère qu’on fera encore mieux en finale contre l’Egypte)», dit-il. Avant de conclure : «Je ne fais pas attention uniquement aux bonnes choses. Nous devons avoir davantage de concentration. Nous voulons gagner sans prendre de but, je n’ai pas été content des buts concédés. Je salue le travail de mes joueurs, mais ils doivent mieux faire en finale face aux Egyptiens.»
Auteur d’un triplé face aux Ougandais, Mandione Diagne est élu «Homme du match» pour la deuxième fois. Mamour Diagne et Souleymane Coly ont réussi un doublé. Issa Laye Sène, Mamadou Sylla et Mandione Mbaye ont inscrit un but chacun. Notons que les quatre demi-finalistes de cette 3e édition sont qualifiés pour la Can 2022 qui démarre le 21 octobre prochain.
TIRAGE AU SORT CHAN 2023, DE GRANDES PERSONNALITES ET DES STARS ATTENDUES A ALGER
Prévue ce samedi soir à l’Opéra d’Alger à 18h 00 Gmt, la cérémonie du tirage au sort du prochain Chan verra la présence de plusieurs personnalités du football africain et d’autres stars, annonce la Caf.
Prévue ce samedi soir à l’Opéra d’Alger à 18h 00 Gmt, la cérémonie du tirage au sort du prochain Chan verra la présence de plusieurs personnalités du football africain et d’autres stars, annonce la Caf.
Outre le président Patrice Motsepe, les membres du Comité exécutif de la Caf dont le premier vice-président, le Sénégalais Augustin Senghor, sont également attendus à cette prestigieuse cérémonie de hauts responsables algériens et d’autres personnalités du football africain.
Parmi les présents figurent également d’anciens vainqueurs du Chan, à l’image des légendes Abdelmoumene Djabou (Algérie), Mohamed Nasnoush (Libye), Aymen Mathlouthi (Tunisie), Robert Kidiaba (Rd Congo), Haitham Moustapha et Mohamed Tahir (Soudan), ainsi que Emmanuel Agyeman-Badu (Ghana).