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8 août 2025
SENEGAL/PAYS-BAS : LE BRESILIEN WILTON PEREIRA AU SIFFLET !
On connaît le nom de l’arbitre qui dirigera le match Sénégal/Pays-Bas ce lundi : il s’agit du Brésilien Wilton Pereira. Un arbitre plutôt novice dans la compétition.
On connaît le nom de l’arbitre qui dirigera le match Sénégal/Pays-Bas ce lundi : il s’agit du Brésilien Wilton Pereira. Un arbitre plutôt novice dans la compétition.
En effet, le Brésilien Wilton Pereira Sampaio dirigera son tout premier match en tant qu’arbitre principal dans une phase finale de Coupe du monde.
Le natif de Goiás sera secondé par ses compatriotes Bruno Pires et Bruno Bos¬chillia. A 40 ans, Wilton Pereira en est à sa seconde Coupe du Monde. Il était déjà présent en Russie, en 2018, mais n’avait officié qu’en tant qu’arbitre à la Var.
Pour compléter ce quatuor arbitral composé de Sud-américains, la Fifa a choisi l’Uruguayen Matias Matonte Cabrera comme 4e arbitre.
Pour l’Assistance vidéo à l’arbitrage (Var), on aura le Vénézuélien Juan Soto qui sera assisté du Combien Nicolas Gallo.
ISMAIL JAKOBS FORFAIT FACE AUX PAYS-BAS
Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour l’équipe nationale du Sénégal. Après le coup dur suite au forfait de Sadio Mané, le champion d’Afrique devrait encore essuyer une autre mauvaise surprise. Elle concerne Ismail Jakobs
Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour l’Equipe nationale du Sénégal. Après le coup dur suite au forfait de Sadio Mané, le champion d’Afrique devrait encore es¬suyer une autre mauvaise surprise. Elle concerne Ismail Jakobs.
En effet, selon les informations de nos confrères de Sportnewsafrica, l’arrière gauche de l’As Monaco ne pourra pas tenir sa place lors de l’entrée en lice des Lions face aux Pays-Bas, en raison d’un problème lié à son changement de nationalité qui ne serait pas encore validé par la Fifa. Le natif de Cologne ne devrait même pas figurer dans le groupe face aux Oranje.
Ainsi Aliou Cissé devrait titulariser le latéral gauche de l’Ac Milan, Fodé Ballo Touré, pour le premier match du Sénégal au Mondial Qatar 2022 prévu ce lundi. En attendant l’évolution du dossier de Jakobs.
Me Senghor : «Le cas Ismail Jakobs, c’est un problème administratif. On attend les décisions de la Fifa»
Justement, interpellé en marge de la cérémonie de remise du drapeau national, le président de la Fsf, Me Augustin Senghor, tout en confirmant l’information, rassure : «Le cas de Ismail Jakobs ? C’est un problème administratif. On est en train d’y travailler sereinement. On attend les décisions de la Fifa. On espère qu’ils seront compréhensifs. Même s’il ne pourrait pas jouer le premier match, on espère qu’il puisse être là lors du second.»
Sur la convocation de Moussa Ndiaye, le patron du foot sénégalais précise : «J’ai lu que Moussa Ndiaye viendrait pour remplacer Jakobs, mais au fait Moussa vient pour remplacer Sadio Mané. Seul un remplacement médical est actuellement possible.»
Par Madiambal DIAGNE
JE NE CÈDE PAS AU CHANTAGE AU SMARTPHONE
Ces derniers jours, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, me montrant debout à Ngor, entouré d’un groupe de quatre jeunes excités qui m’invectivaient et me défiaient de ne pas réaliser un projet de construction sur le site.
Ces derniers jours, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, me montrant debout à Ngor, entouré d’un groupe de quatre jeunes excités qui m’invectivaient et me défiaient de ne pas réaliser un projet de construction sur le site. Ils prétendent avoir eu à effectuer des travaux de remblais sur la plage et donc revendiqueraient la propriété du terrain, sans aucun titre ou un quelconque document pouvant attester de quoi que ce soit. Ceux qui ont pu voir la vidéo ont observé mon silence stoïque devant des accusations grotesques de spoliation foncière, surtout que la mine de ces personnes renseigne déjà à suffisance sur leur marginalité. Encore qu’on les entend dire que si je ne leur donne pas de l’argent pour les dédommager, ils allaient me vilipender à travers les réseaux sociaux car le terrain m’aurait été donné par mon «ami» Macky Sall.
Des médias qui ne sont sérieux que quand il ne s’agit pas de Madiambal Diagne, se sont empressés de relayer de telles inepties sans pour autant chercher à vérifier ou à me donner la parole. Or, le terrain dont il est question est un titre foncier, en bonne et due forme. Le terrain a fait l’objet de plusieurs transactions notariées et la dernière me concernant a été réalisée devant le cabinet du notaire Me Moussa Mbacké. Le prix de vente a été réglé entre les mains du notaire et tous les droits et taxes pertinents ont été dûment acquittés. La mutation du titre foncier a été faite à mon nom depuis septembre 2020 et par la suite j’ai demandé et obtenu une autorisation de construire, après un parcours régulier devant tous les services compétents de l’Etat.
J’ai même pris l’initiative d’entreprendre des diligences, sur le plan de la gestion environnementale, auxquelles aucun de mes voisins qui sont installés sur les lieux depuis des décennies n’a songé. Sans doute qu’il ne servirait plus à rien de demeurer légaliste dans ce pays !
J’avais requis les services de la Brigade de gendarmerie de Ngor pour faire respecter mes droits en fournissant tous les documents demandés. J’ai également saisi, aux mêmes fins, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos). Les autorités de la Gendarmerie nationale ont néanmoins pris une mesure «conservatoire de suspension de mes travaux», au nom, disent-elles, de la protection de l’ordre public. Entretemps, la mairie de Ngor a voulu se mêler au contentieux. La nouvelle équipe municipale, contrôlée par la coalition Yewwi askan wi (Yaw), voudrait s’arroger le droit de redresser on ne sait quels torts. Même confrontée à la réalité de mon titre de propriété et de la régularité de toutes mes démarches, l’équipe municipale, qui avait envoyé des «gros bras» sur le site, n’a pas voulu admettre une telle situation et défia les gendarmes dépêchés sur les lieux et campe toujours sur la position qu’aucune construction par un proche de Macky Sall ne sera réalisée sur place. Je continue à demander à l’Etat du Sénégal, la protection et la préservation de mes droits, sans aucune autre prétention. En effet, je considère que la couardise et la lâcheté de l’Etat constitueront le plus gros risque pour le déséquilibre dans les rapports entre les citoyens et c’est justement cet état de fait qui constitue la plus grave menace à l’ordre public et au droit constitutionnel de propriété. Est-il besoin d’indiquer que j’ai moi aussi de quoi payer «des gros bras» pour me défendre et défendre mon bien. Il est frustrant de se sentir aussi injustement victime collatérale de combats politiques, d’autant que ceux à cause desquels on ferait l’objet de stigmatisation et d’ostracisme, se montrent si désinvoltes.
A côté de mon terrain de 403 m2, un Européen est en train de faire des terrassements pour y développer un projet immobilier sur 6000 m2 mais cela ne semble déranger personne, encore que ce promoteur n’est encore attributaire d’aucun titre sur le site.
Certains n’ont pas attendu Macky Sall pour se faire
La classe politique est d’une telle inanité ou les acteurs politiques ont un rapport de prédation avec le bien public, qu’ils finissent par croire que toute personne supposée proche ou sympathisante d’un régime politique se servirait goulûment. C’est ainsi qu’une mijaurée, qui ne doit sa place sur l’échiquier politique ni à des atouts de compétence, ni à un profil professionnel ou académique, encore moins à une représentativité politique, se soit permise, sur le plateau de Papa Ngagne Ndiaye de la Tfm, d’exhiber des photos d’un de mes projets immobiliers pour demander d’où provenait cet investissement, d’autant qu’on ne me connaîtrait pas des activités économiques et que j’aurais profité des terres de l’Etat. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2018 devant le cabinet de la notaire Me Ndèye Lika Bâ. J’ajoute que j’ai décliné des offres d’investisseurs qui voudraient s’arrimer au projet. C’est dire que quand on a un bon projet et une bonne qualité de signature, les partenaires financiers vous courent après. Deux projets immobiliers de plus grande envergure que le mien sont en train d’être développés dans le même secteur, par des étrangers, sur le même modèle de la Vente en l’état futur d’achèvement (vefa), sans que cela ne dérange personne. Mais puisqu’il s’agit d’un Sénégalais bon teint (Nioul kouk, une espèce qu’on n’aime pas trop à Yaw) ! C’est justement ce que j’appelais à travers ces colonnes, «la haine de soi».
On aurait beau choisir de vivre sa petite vie discrètement, sans mondanités ou autres extravagances, mais il arrive que je sois bien obligé de parler de moi-même, car rares sont ceux qui auront l’honnêteté ou la probité, ou la générosité, de témoigner de ce qu’ils savent de la personne et de ses activités. En effet, Khalifa Sall serait bien placé pour souffler à l’oreille de cette dame que Madiambal Diagne s’est fait avant Macky Sall ou Abdoulaye Wade. Quand je réalisais, au début des années 2000, deux premiers projets immobiliers de standing à la Cité Djily Mbaye à Yoff, avec vue sur mer, pour m’assurer une rente immobilière, Me Abdoulaye Wade n’était pas encore au pouvoir pour qu’on puisse connaître même sur la scène publique le nom de Macky Sall. Les titres avaient été acquis devant le notaire Me Papa Sambaré Diop.
De nombreux responsables politiques de Yewwi, inspecteurs des impôts de leur état, me connaissaient, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, comme contribuable important, aussi bien au titre de biens personnels qu’au titre des activités économiques de mes entreprises. Jacques Habib Sy, autre responsable de Yaw et mon voisin de plus de 20 ans, pourrait lui aussi témoigner que Madiambal s’est fait avant que Macky Sall n’arrive au pouvoir.
J’ai pris des risques et j’ai investi dans mon pays. Il me revient en mémoire une réflexion du notaire, Me Serigne Mbaye Badiane, qui préparait en 2006, une convention de financement de certains de mes projets par une institution financière internationale et, mesurant les risques pris sur mon patrimoine personnel en guise d’hypothèque, ne put se retenir de dire : «Dommage que les gens ne peuvent pas savoir combien certains entrepreneurs ont du courage pour s’exposer à de pareils risques !» A la vérité, je n’ai pas tout réussi mais j’ai bien pu réaliser quelques petites choses dignes de respect. Je suis né pauvre, mais si je mourais aujourd’hui, je laisserais un héritage enviable. Que le destin peut être facétieux ! Si j’avais été nommé à un emploi public ou que j’avais remporté un marché public, sans doute que je n’aurais aucun mérite et j’aurais donné davantage de grain à moudre à certaines personnes.
Quand j’avais dans mes comptes des centaines de millions de francs, assurément cette pimbêche qui cherche à se faire un nom en me stigmatisant, ne pouvait pas s’acheter une paire de hauts-talons. J’ai possédé l’un des parcs de taxis urbains les plus garnis de Dakar ainsi que des bus pour le transport interurbain, et une flotte des gros porteurs pour le transport logistique vers le Mali. Ma participation au projet éducatif du Groupe Yavuz Selim à hauteur de 27% des parts m’a permis de participer activement à développer un fleuron de l’enseignement privé au Sénégal. Notre élan pour installer une université privée d’excellence à Diamniadio a été stoppé net par le gouvernement. Je poursuis d’investir dans l’immobilier et mon nouveau dada est d’investir à Thienaba dans l’agriculture et l’aviculture.
Pourtant, je l’ai déjà dit sur de nombreux plateaux de télévision, je n’ai jamais obtenu un mètre carré de terrain qui me serait offert par les régimes de Abdou Diouf ou de Abdoulaye Wade ou de Macky Sall. Si, le 8 juin 2020, j’avais pu écrire une chronique retentissante sur la prédation du patrimoine foncier de l’Etat, c’est justement parce que je ne pourrais pas être cité parmi les bénéficiaires. D’ailleurs, à la parution de ce fameux papier, des personnes qui s’étaient senties morveuses, appartenant au camp du pouvoir comme de l’opposition, avaient exhibé des copies de lettres d’affectation de deux lots faisant partie de quelques opérations de morcellement et qui me seraient donnés. Les personnes qui me connaissent savent que la simple mauvaise orthographe de mon nom peut renseigner sur le fait que le «généreux» donateur ne disposait pas de ma pièce d’identité. Mieux, jamais je n’ai signé un contrat de bail sur aucun desdits biens ; ils ne sauraient donc m’appartenir. Je dois souligner que certains de mes détracteurs dans les médias, ont été gagnés par une envie de repentir et ont eu la délicate humilité de me présenter des excuses en privé.
Un célèbre architecte a aussi fait montre d’une telle mauvaise foi en participant à l’hallali, jusqu’à citer ma résidence de Ngor, «pieds dans l’eau», avait-il souligné, parmi des biens que ma proximité avec Macky Sall m’aurait permis d’acquérir. Il pensait m’apporter la contradiction dans un débat politique public, en s’évertuant ainsi à donner des gages à son allié politique d’alors Ousmane Sonko. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2004 devant la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne. J’habite cette maison depuis juin 2005 et pourtant, cet architecte avait, en 2004-2005, visité à deux reprises le chantier de construction, œuvre de son ancien stagiaire, l’architecte Thiao Kandji. Ma proximité avec le Président Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012, ne m’a pas encore permis d’avoir une villa plus somptueuse pour y aménager.
On en arrive à se demander si la moindre position de proximité avec le Président Macky Sall devrait interdire à toute personne d’avoir quelque chose à elle, ou que tout proche d’un chef d’Etat serait un voleur de biens publics et devrait se cacher et dissimuler son patrimoine ? L’occupante d’un appartement appartenant à mon épouse est restée huit mois durant sans s’acquitter de son loyer. Mise en demeure de quitter les lieux, l’occupante indélicate ne trouvera rien à dire qu’elle ne paie pas le loyer et va rester sur les lieux aussi longtemps qu’elle le voudra car le bien aurait été construit avec l’argent du contribuable sénégalais. La mauvaise payeuse s’autorise de surcroît à menacer de nous vilipender sur les réseaux sociaux. J’ai dit à mon épouse de la jeter dehors, en la faisant traîner par terre si nécessaire.
Au moment du déménagement du siège du journal Le Quotidien à Diamniadio, des esprits «informés» avaient voulu faire croire que le Président Sall avait offert, au niveau des sphères ministérielles, un siège à ce journal. Le Quotidien occupe à Diamniado un siège acquis dans le cadre d’un programme d’habitat au profit de ses employés. J’ai poussé l’exigence jusqu’à empêcher à mes grands enfants d’occuper des positions dans des organismes publics. Je leur ai mis le pied à l’étrier et ils développent leurs propres activités dans divers domaines comme l’agro-business, le transit, les Btp et la communication. Si c’est de la sorte que les proches de Macky Sall devront vivre dans ce pays !
Sans doute que quand on est réputé proche d’un chef d’Etat, «on a immanquablement des amis et des ennemis. Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire».
Par Ousseynou KA
L'UNIVERSITÉ ALIOUNE DIOP DE BAMBEY FAIT UN CARTON PLEIN AU CAMES
Première agrégée en Médecine (département Médecine)
Premier agrégé en Economie de la Santé au Sénégal et le deuxième dans l’espace cames
En effet, l’Uadb compte 3 Ufr (Santé et Développement Durable – Economie, Manage-ment et Ingénierie Juridique – Sciences Appliquées et Technologie de Information et de la Communication) et un Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale. Presque toutes les formations de ces Ufr sont professionnalisantes.
En effet, l’Ufr Sdd comporte trois départements : santé communautaire, développement durable et Médecine.
L’Ufr Santé et Développement Durable a présenté deux candidats qui ont tous réussi au con-cours d’agrégation de Médecine.
– Dr Ndeye Fatou Ngom Guèye est la première agrégée en Médecine de l’Ufr, elle est spécialisée en Maladies Infec-tieuses.
– Dr Cheikh Tacko Diop est le premier agrégé en Economie de la Santé au Sénégal et le 2ème dans l’espace Cames.
Cependant, cette réussite a été possible grâce au soutien permanent des autorités rectorales et académiques de l’université.
L’Ufr présente actuellement 4 professeurs agrégés en santé publique avec diverses options (épidémiologie, pharmacie, odontostomatologie, économie de la santé), une professeure agrégée en maladies infectieuses et un professeur titulaire en santé publique (option médecine préventive).
L’Ufr Sdd a déjà noué des conventions avec les hôpitaux (Lübke de Diourbel, Matlaboul Fawzeini de Touba) et des conventions sont en cours avec d’autres hôpitaux (Ndamatou de Touba, Khadimou Rassoul de Touba, Ibrahima Niass de Kaolack, Hôpital régional de Fatick).
Ainsi, l‘Ufr Sdd compte apporter sa contribution dans l’amélioration de la santé des populations de la région de Diourbel et au-delà
par l’accompagnement des projets hospitaliers du chef de l’Etat (construction et rénovation)
par la formation continue du personnel de santé,
par la mise à disposition des structures sanitaires d’enseignants spécialistes (chirurgie pédiatrique, médecine interne, histologie et embryologie et physiologie) et d’apprenants qualifiés pour des soins de proximité et de qualité.
par le service à la communauté (dépistage du cancer du col de l’utérus, du sein, du diabète…) et sensibilisation des communautés sur leur prévention
Augmen-ter le niveau de connaissances et de compétences des professionnels par des formations diplômantes (Economie de la Santé, One Heath, Mutuelles, Couver-ture Sanitaire, développement des territoires…)
Accompagner la cellule santé communautaire du Msas (conception et stratégies)
Accompagner la région médicale de Diourbel et régions annexes (dans les programmes nationaux tels lutte cpntre le Sida, le paludisme, la tuberculose, la Covid, la mutualisation des populations, la planification…)
Accompagner les collectivités dans l’appropriation des enjeux de développement durable.
Par Papa Mody SOW
SURMONTER LA CONFLICTUALITE ENTRE TROIS POUVOIRS
Seules l’éducation et la formation, basées sur les valeurs religieuses et socio culturelles, peuvent constituer des pare-feux naturels contre l’invasion exponentielle des réseaux sociaux difficiles à domestiquer.
Les responsabilités semblent partagées dans la crise survenue entre le 1er, le 3ème pouvoir et le 4ème pouvoir dans l’affaire Papa Alé Niang. L’infection grandissante de la société par le virus digital ou la digitalisation universelle de l’écosystème de la communication et de l’économie, des services et de l’éducation est une donnée incontournable de la mondialisation. «L’ubérisation (du nom de l’entreprise Uber) ou la plateformisation est un phénomène récent qui englobe les domaines de l’économie et de l’information, et consistant à l’utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de différents services de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l’utilisation d’une plateforme numérique». cf. Wikipedia.
Seules l’éducation et la formation, basées sur les valeurs religieuses et socio culturelles, peuvent constituer des pare-feux naturels contre l’invasion exponentielle des réseaux sociaux difficiles à domestiquer. C’est une véritable supercherie de la part du ministre de la Communication et de l’économie numérique que de vouloir engager le président de la République dans une bataille perdue d’avance. Il suffit d’interroger l’expérience des gouvernements américain, chinois et russe sur les échecs répétitifs qu’ils ont essuyés sur ce terrain où le virus digital ou numérique a fini par s’incruster dans l’Adn du corpus culturel sociétal.
Aujourd’hui, on peine encore à comprendre le rôle et la mission des organes de contrôle de supervision des médias que sont le Conseil de régulation de l’éthique et de la déontologie -Cored et le Cnra- qui n’ont pas su intervenir de manière intelligente dans cette histoire de Pape Alé Niang !
Si le Cored avait correctement joué son rôle, une simple interpellation ou un ferme avertissement servi(e) à Pape Alé allait suffire à bloquer toute autosaisine du procureur, ou toute plainte contre le journaliste dans ce brûlant fait d’actualité. Le Cored n’a pas joué son rôle dissuasif dans cette affaire. Il en est de même du Cnra. A vrai dire, le conflit entre le premier pouvoir et le 4ème qu’est la presse relève d’erreur de casting dans le choix des Dg et Pca de ces deux structures qui sont devenues des refuges pour recaser des amis complètement amortis au plan professionnel. Jetez un coup d’œil du côté de l’Aps, ce sont les mêmes erreurs de casting qui provoquent de tels chocs entre deux pouvoirs qui ne peuvent pas s’auto-exclure du champ de l’information. Que devient le Bureau d’information gouvernementale -Big- dans cette crise de communication, au lieu d’exposer sans briefing ajusté, le porte-parole du gouvernement ? Comment à l’avenir éviter ou réduire de telles infractions ?
Le journaliste a certes le droit de protéger ses sources, mais l’Etat doit aussi verrouiller les documents classés confidentiels ou Secret Défense, et surtout être en mesure d’identifier l’origine de la fuite de tout document de cette nature, publié dans la presse et ou détenu par un non ayant droit. Ce qui passe par le retour à l’orthodoxie administrative et aux systèmes de codification individualisée. Cela suppose de nommer des hommes et des femmes qu’il faut, à la place qu’il faut. Une véritable opération de nettoyage de l’Administration s’impose pour responsabiliser les commis au bon profil, sortis prioritairement de l’Enam, ou re-profilés par cette structure indispensable dans un Etat régalien. Sinon bonjour les dégâts! Une véritable introspection collective (ndeup) devrait être impérativement convoquée dans l’espace étatique pour remettre les choses en ordre. Car les fautes sont partagées dans cette affaire Pape Alé Niang. Et le président de la République, clef de voûte des institutions, ainsi que dame justice : le 3ème pouvoir va en prendre une vilaine ride, du fait de l’externalisation de ce combat pour plus d’équilibre démocratique. Ce qui pouvait être évité si les fondamentaux de l’autorité étatique étaient entretenus par la sacralité du secret professionnel.
Papa Mody SOW
Journaliste consultant
Par Amadou Lamine SALL
CLAP DE FIN POUR LA FRANCOPHONIE ?
La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés ! Remettez-lui ses anneaux d’or !
-Sommet francophone à Djerba 19-20 novembre 2022 –
Congelée, muselée, profanée, désenchantée, désertée, abandonnée à elle-même, dérisoire, précaire, en décomposition avancée ? Oui, la Francophonie va très mal ! Il faut refuser de se taire ! Il faut vite la secouer, la réveiller, la sauver, la ressusciter, la faire aimer, la faire respecter et la faire gagner !
Permettez, avec respect, Monsieur le Président Macron et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement africains francophones !
Vous allez vous réunir à l’occasion du 18ème Sommet de la Francophonie, prévu à Djerba, en Tunisie, du 19 au 20 novembre 2022 ! Si vous renonciez à ce sommet, presque personne ne s’en rendrait compte. L’Oif -Organisation internationale de la Francophonie- continuerait, comme si elle n’existait pas, sa douloureuse léthargie et la terre continuerait de tourner.
Il serait temps, d’ailleurs, de faire le bilan de ces sommets devenus soporifiques, à l’exception de ceux qui mettent à l’ordre du jour la nomination du Secrétaire général de la Francophonie. Puis, tout retombe dans l’oubli. Les chefs d’Etat semblent avoir mieux à faire, que de parler et de s’occuper de Francophonie, de culture tout court. Un sommet extraordinaire de refondation de la Francophonie ferait mieux l’affaire ! Cela ferait du bien à tout le monde. En faisant des bilans d’étape, des évaluations concernant les programmes et résolutions de vos coûteux sommets pour l’Oif, déjà si pauvre, vous vous rendriez compte des échecs accumulés et de la vanité des projets jamais mis à exécution avec succès.
A partir de l’espace géographique, culturel et politique qui la désignait, la Francophonie, depuis sa naissance, a tenté de trouver sa place dans l’espace économique, scientifique, socio-éducatif, juridique, technologique et environnemental. En somme, elle a tout embrassé, surtout beaucoup de vent. Abdou Diouf, tout de même, a laissé des marques grâce à son aura personnelle, son charisme, son épaisseur d’ancien chef d’Etat, sa reposante et agréable civilité, mais il était trop seul pour faire avancer la Francophonie sur la mise en place du visa francophone.
Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : Monsieur le président de la République française, n’auriez-vous pas congelé la Francophonie en décidant de placer à sa tête, une noble ressortissante d’un pays ami, certes, mais qui n’était pas la mieux apte à remplir cette fonction ? Bien sûr, le débat eut lieu et à juste titre ! Mais pourquoi donc avoir placé à ce haut poste, une personne dont le beau pays a découché de la langue française au profit de l’anglais ? Pourquoi avoir fait ce choix incommodant et surréaliste ? Et dire que les chefs d’Etat et de gouvernement vous ont laissé faire ! Tous coupables, tous soumis, tous complices ou tous endormis, désintéressés, désenchantés ?
Le problème aujourd’hui, c’est l’invisibilité de l’Oif ! Il y a longtemps, bien longtemps, depuis cette nomination, que la Francophonie semble inexistante : silence radio, silence télé, silence presse écrite, silence politique, silence culturel et artistique, voix inaudible, image boueuse, missions mortes. Pourquoi avez-vous laissé se jouer un tel drame ? L’Oif ne le méritait pas et cette belle langue française, non plus, quand on mesure ce qu’elle a été et celle à qui vous l’avez confiée ! Au fond, accuser l’actuelle Secrétaire générale serait presque injuste. Nos hommages Madame ! Ce sont ceux qui l’ont mise là, qui sont coupables de tout, l’invincible, inoxydable, flegmatique guerrier et sentinelle de l’Afrique, membre du Commonwealth, Paul Kagamé compris ! Et vogue la galère !
La Francophonie nous a fait rêver comme elle avait été rêvée à sa naissance par Léopold Sédar Senghor, Diori Hamani et Habib Bourguiba. La langue française, cette si belle femme, est venue habiter une aire géographique, l’Afrique, où elle est presque mieux que chez elle. L’Afrique s’en occupe mieux que la France, mais elle ne peut pas tout faire toute seule ! La conséquence est que la voix de la Francophonie est devenue presque aphone, placée comme en isolement. Nous en sommes profondément préoccupés.
Monsieur le président Macron, vous qui donnez tant de force et de splendeur à la langue française quand vous la parlez, vous avez réussi à confier la langue de France à une reine venue d’ailleurs qui ne veut pas de cette co-épouse et qui donc s’occupe d’elle, à sa manière. Nulle part, par le monde, aujourd’hui, la voix de la Francophonie ne résonne comme elle résonnait avant. On ne l’entendra à nouveau, véritablement, que dans un an, du 28 juillet au 6 août 2023, en République démocratique du Congo, pour la 9ème édition des Jeux de la Francophonie. C’est le lieu unique où la Francophonie se révèle au monde avec toute sa puissance, grâce à une jeunesse nombreuse, engagée, belle, solidaire, optimiste. C’est plutôt là, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les chefs d’Etat africains, que vous devriez tous être présents pour recevoir cette jeunesse !
Au demeurant, l’histoire, avec ses ruses, nous donne à observer ce fâcheux et regrettable conflit entre le Rwanda et la Rdc qui accueille les prochains Jeux de la Francophonie. Et dire que l’Oif, qui a ajouté à ses plurielles missions celle encore politique d’intervenir pour installer la paix entre ses membres, est dirigée par une ressortissante rwandaise ! Elle serait toute désignée pour prendre son foulard de pèlerine pour aller tenter de résoudre ce drame entre pays francophone et anglophone, elle qui représente à la fois de manière surréaliste les deux entités, statut rare et presque unique de par le monde ! Mais rien ne se passe, du moins que nous sachions !
Vos sommets climatisés et feutrés sont bien loin de ce terrain d’action unique qui est l’avenir de la Francophonie ! Alors, que l’on s’amuse avec tout, sauf avec les Jeux de la Francophonie ! Ces jeux, c’est tout ce qui nous reste pour ne pas être nus, moches, inutiles. Votre prochain Sommet de Djerba en ce mois de novembre 2022, devrait plutôt sauter des étapes avec un ordre du jour exceptionnel dont le but serait de renouveler, dans l’urgence, la haute direction du Secrétariat général de l’Oif ! A la vérité, c’est cela l’urgence. Le moteur n’est pas en panne. Il est mort. La voiture n’est pas à remorquer. Elle est à changer.
Avec respect, nous vous incitons à porter, également, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement francophones, un autre regard sur notre institution comateuse, quasi mourante. Il s’agit de toujours garder à l’esprit les principes et missions de la Francophonie qui ne sauraient être pensés, mis en action aujourd’hui, sans faire référence aux quatre constats majeurs rappelés par le poète, écrivain et ancien Secrétaire général de l’Oif, Jean-Louis Roy :
– La tentative d’une vaste globalisation de la culture d’abord, de l’économie et de nombreuses activités humaines ensuite, ayant des effets massifs sur la communauté francophone internationale ;
– L’enrichissement démographique du monde et ses conséquences majeures sur les équilibres actuels et virtuels de la Francophonie, et sa dimension constitutive Nord-Sud ;
– La formidable bataille linguistique qui se déploie au plan mondial et qui met en présence certaines grandes langues asiatiques, la langue arabe, la langue espagnole, à côté de la langue anglaise ;
– Le respect et la prise en compte des réalités et des spécificités culturelles et économiques des peuples francophones du Sud ;
Vous le savez, tout n’est pas mauvais dans la globalisation. «Elle désenclave les communautés culturelles et linguistiques, facilite, accélère et universalise l’accès à tous les patrimoines, fait apparaître le poids réel des contributions scientifiques, technologiques, sociales et culturelles des nations et des communautés. Bref, la masse critique des uns et des autres déborde des cercles autarciques et apparaît désormais dans une fresque vivante.» La Francophonie appartient désormais à cette formidable mise en perspective qui lui permet et qui nous permet, à nous autres acteurs d’Afrique, de peser ce qu’elle vaut et de mesurer ce qu’elle représente réellement.
Au jugement du Haut-conseil de la Francophonie, dans un rapport consacré à l’état de la Francophonie dans le monde, il est écrit que la Francophonie africaine constitue «une chance de développement pour notre communauté qui ne se retrouve sur aucun autre continent». Voilà pourquoi les chefs d’Etat et de gouvernement du Sud ne peuvent pas toujours se taire et laisser faire. Fini le suivisme ! Qu’ils prennent donc leurs responsabilités ou qu’ils quittent cet espace où ils n’ont pas leur place !
Quant aux projections démographiques, elles renforcent l’importance actuelle et à venir du Sud francophone africain s’agissant de la sauvegarde, du rayonnement et de l’usage de la langue française dans le monde. En 2020, déjà, dans un monde qui comptait 8 milliards de personnes, 164 millions de francophones vivaient dans les pays du Nord dont 24 millions avaient moins de 20 ans et 640 millions dans les pays du Sud dits francophones dont 280 millions avaient moins de 20 ans. Pour dire, qu’aussi loin que l’on puisse se projeter, la langue française ne disparaîtra pas du paysage linguistique mondial, mais elle pourrait devenir marginale si elle faisait l’impasse sur les trois quarts de ses membres vivant dans la seule région du monde où elle a des chances de se développer, c’est-à-dire le Sud. Voilà encore pourquoi, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement africains, vous devez peser, à chaque fois, sur les grandes décisions politiques de la Francophonie. La seule parole d’un chef d’Etat français ne peut plus faire loi, bien qu’elle doive compter pour ce qu’elle doit compter, par rapport à la majorité ! Bien sûr, la Francophonie ne se fera pas contre la France ou sans la France, mais avec la France, quels que soient ses velléités, ses intérêts, ses non-dits, ses méfiances, ses priorités nationales ou européennes.
Par ailleurs, la France, il faut le dire, porte l’échec, en premier lieu, de la convention francophone qui prévoyait la circulation des personnes dans l’espace francophone mondial. En effet, «on ne fera pas la Francophonie en fermant les frontières des pays francophones aux francophones, ni en les expulsant». Le Canada et la France se sont opposés à cette convention. Et pourtant, elle avait été ramenée à l’extrême du raisonnable. «Les nouvelles générations du Sud vont et iront ailleurs avec un lourd bagage de ressentiments, délaissant de plus en plus l’espace francophone du Nord pour le continent américain.»
On avait toujours pensé qu’il serait impossible de bâtir une francophonie politique sans d’abord une francophonie culturelle qui prenne en charge les créateurs francophones, poètes, écrivains, artistes, ceux-là mêmes qui sont le jardin et l’arrosoir de la langue française. On s’est trompé ! Les politiques ont tout pris et sont en train de conduire, dans un cortège tranquille et silencieux, la dépouille de la Francophonie vers son tombeau. Nous ne voulons pas de cet enterrement. Nous voulons vivre et vivre avec la langue française en harmonie avec les langues africaines, pour bâtir un espace de dialogue et d’échange pour le meilleur de l’esprit !
Vous le premier, Monsieur le président de la République française, n’oubliez jamais cette formidable ceinture de fraternité que représente la Francophonie ! De l’Afrique à l’Océanie, de l’Europe à l’Asie, de l’Océan indien au Proche-Orient, en passant par les deux Amériques, voilà que sur les cinq continents, souffle l’esprit d’une grande et belle alliance. Alliance géopolitique, économique et humaine, parce que culturelle. Sauvegardez-là ! Et vous, chefs d’Etat africains francophones, nous vous demandons avec respect, de cesser d’être des acteurs passifs et endormis. Rappelez-vous ce que ce grand historien et écrivain, illustre fils de la France, Alain Decaux, nous dit : «La France est minoritaire dans l’espace francophone !» Alors, il est temps de mieux comprendre l’enjeu, mieux prendre vos responsabilités. Ensemble, réfléchissez et soumettez le poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie à un appel à candidature francophone ou faites votre choix en ne donnant pas toute la place à la politique ! La situation actuelle nous a conduits à une panne dommageable au rayonnement de cette Francophonie qui nous tient tant à cœur. N’éteignez pas toutes les lampes !
Pour revenir à la Francophonie et à notre espace de partage, mes respects Monsieur le président de la République française ! Mes respects aux chefs d’Etat et de gouvernement de ma si chère Afrique ! Aidez-nous à «sauvegarder la dignité du rêve» francophone ! C’est vous qui en possédez les clés ! Qu’elles ouvrent à nouveau les portes de la pensée, du partage, de la beauté de la culture francophone métisse, du rassemblement ! Refondons dès à présent l’Organisation internationale de la Francophonie -Oif- pour refonder notre avenir culturel, artistique, politique commun, autour d’une langue française mariée à d’autres langues africaines aussi belles et fécondantes ! Pardonnez aux «yeux des poètes qui n’ont pas de paupières». Ils vivent dans une grande et perpétuelle insomnie et attendent «l’étoile du matin» qui est «la lumière et l’illumination».
Ne tardez plus, Monsieur le Président Macron ! Ne tardez pas, Messieurs les chefs d’Etat africains francophones ! La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés !
Remettez-lui ses anneaux d’or !
LA FIFA N’AUTORISE PAS HARRY KANE A PORTER LE BRASSARD LGBT
Pour répondre à la polémique naissante, la FIFA a lancé des brassards alternatifs avec des messages de solidarité qui correspondent mieux à la compétition selon l’institution du football mondial.
Le brassard de la discorde. D’après les dernières indiscrétions de nos confrères du Telegraph, la FIFA a informé la Football Association (FA) que ses règlements n’autorisent pas Harry Kane à porter le brassard arc-en-ciel avec l’inscription «OneLove» afin d’exprimer sa solidarité pour les personnes marginalisées et discriminées, dont la communauté LGBT fait partie, durant les rencontres que disputera l’Angleterre lors de cette phase finale de Coupe du monde au Qatar.
Pour répondre à la polémique naissante, la FIFA a lancé des brassards alternatifs avec des messages de solidarité qui correspondent mieux à la compétition selon l’institution du football mondial. Ces derniers ont des slogans différents pour chaque tour. Le design de ces nouveaux brassards est censé incorporer le cœur des anciens brassards «OneLove», préférés par les nations européennes, mais sans l’arc-en-ciel qui représente la communauté LGBT. Pas sûr que cela suffise à étouffer cette nouvelle affaire liée aux discriminations des personnes homosexuelles.
LA BCEAO DIGITALISE LES OPERATIONS FINANCIERES
Le développement fulgurant des Systèmes financiers décentralisés et leur rôle dans le développement endogène dans l’espace Uemoa n’est plus à démontrer.
Le développement fulgurant des Systèmes financiers décentralisés et leur rôle dans le développement endogène dans l’espace Uemoa n’est plus à démontrer. Afin de garantir la protection des ressources des déposants et la sécurisation des transactions, la Bceao a conçu un guide pratique de digitalisation des opérations des Systèmes financiers décentralisés.
Initiée dans l’Uemoa dans les années 1980, la mobilisation de l’épargne nationale (à travers les mutuelles, coopératives d’épargne et de crédit, caisses villageoises et d’organisations paysannes) a fini par convaincre les décideurs politiques de la nécessité d’en faire un véritable levier de croissance et de développement endogène. Le développement de ces institutions, à un rythme soutenu, a suscité l’intérêt des gouvernements, des partenaires au développement et de la Banque centrale (Bc). Cette croissance a abouti, en 1993, à la mise en place du premier cadre juridique couvrant cette activité dans l’Union, à travers le Projet d’appui à la réglementation sur les mutuelles d’épargne et de crédit (Parmec). Le but visé est la protection des ressources des déposants et la sécurisation des transactions.
Depuis, le secteur de la microfinance a connu une forte expansion dans l’espace économique de l’Uemoa et a amélioré ses performances, notamment en termes de mobilisation de ressources et d’octroi de crédit.
Toutefois, cette embellie a été cachée par de nombreuses faiblesses, liées notamment à la gouvernance de ces institutions, la défaillance des systèmes d’information, la gestion peu efficiente des risques, la non-maîtrise des mécanismes internes de contrôle et le non-respect des dispositions légales et réglementaires.
En réponses à tous ces freins dans ledit secteur, la Bceao s’est résolu à l’assainir par sa modernisation. Et ce processus a démarré depuis 2004, par l’élaboration d’un Programme régional d’appui à la finance décentralisée (Prafide), qui a permis à plusieurs institutions de microfinance d’améliorer leur fonctionnement. Ainsi, le premier cadre juridique a été révisé en 2007, en vue de renforcer les règles existantes et de mieux prendre en charge les insuffisances relevées. A cet égard, des innovations, visant l’amélioration du fonctionnement, de la supervision au niveau régional ainsi qu’une meilleure protection des déposants, ont été introduites. Ces innovations se sont traduites par une évolution du montant des dépôts collectés, qui a été multiplié par 4, entre décembre 2007 et décembre 2020, passant de 400 milliards de FCFA à 1650 milliards de FCFA. De même, les crédits accordés ont également été multipliés par 4, pour se situer à 1662 milliards de FCFA à fin 2020, contre 377 milliards de FCFA à fin 2007.
SENEGAL- PAYS BAS, FODE BALLO INCERTAIN
Le latéral gauche des Lions, Fodé Ballo Touré est incertain pour la première sortie à la Coupe du Monde, lundi à 16 heures, face aux Pays Bas en raison d'une blessure à une cuisse
Doha (Qatar), 20 nov (APS) - Le latéral gauche des Lions, Fodé Ballo Touré est incertain pour la première sortie à la Coupe du Monde, lundi à 16 heures, face aux Pays Bas en raison d'une blessure à une cuisse, a appris l'envoyé spécial de l'APS à la 22e Coupe du monde de football.
Le défenseur de l'AC Milan AC n’a pas effectué le dernier galop d’entrainement des Lions, dimanche au stade Al-Duhail.
Avant la remise par le chef de l'Etat du drapeau national à l'équipe, Touré était encore suivi par l'équipe médicale.
De la glace attachée aux cuisses, le latéral gauche des Lions semblait souffrir.
Son absence éventuelle contre les Pays-Bas amoindri davantage l'équipe amputée d'Ismail Jakobs pour des raisons administratives et de Sadio Mané dont le forfait pour toute la compétition a été dernièrement confirmé.
L’ancien pensionnaire des sélections allemandes de petite catégorie n’est pas encore qualifié pour porter les couleurs du Sénégal bien qu'il a déjà disputé deux matchs amicaux avec les Lions.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a introduit un appel auprès de la FIFA. Dans l’attente de la qualification d’Ismaïlla Jakobs , Aliou Cissé a fait appel à Moussa Ndiaye.
Le défenseur d’Anderlecht(élite belge) est attendu incessamment dans la tanière.
ALLEZ COACH, COMME D’HABITUDE
Pour son troisième Mondial dont le deuxième sous ses habits de sélectionneur, Aliou Cissé voudra faire comme lors de ses deux dernières participations : une victoire d’entrée
Pour son troisième Mondial dont le deuxième sous ses habits de sélectionneur, Aliou Cissé voudra faire comme lors de ses deux dernières participations : Une victoire d’entrée. Ceci lui permettra de mieux maîtriser la suite de la compétition avec plus de tranquillité.
Aliou Cissé le sait, il sera pardonné de la manière avec laquelle la victoire sera acquise ce soir. L’essentiel est pour le «Sénégal du foot» de prendre les trois points lancent bien les «Lions» dans cette poule A très indécise. N’en déplaise à Johan Cruyff qui a défendu et argumenté durant sa vie de coach que «le résultat sans la manière est ennuyeux». L’ennui ne tue pas toujours. Il renforce parfois même la mentalité du sportif. Car battre les Pays-Bas sera déjà un grand coup qu’auront réussi Aliou Cissé et sa bande. Ce serait trop leur demander le cas échéant d’y mettre la manière. Il y a de ces matches qu’il faut plier sans trop se soucier de la manière. Surtout que les «Lions» seront très attendus et pris au sérieux. Avec leur titre de champions d’Afrique, ils ne pourront pas raser les murs en débarquant, comme ils l’ont fait en 2002 et en 2018. Alors il faudra tenir bons du début à la fin pour relever le défi.
Aliou Cissé l’a compris, le premier match d’une phase finale de Coupe du monde est très important. Lui qui a toujours remporté sa première sortie dans cette compétition. D’abord en 2002 contre la France (1-0) en tant que capitaine d’équipe. Puis en 2018 comme coach face à la Pologne (2-1). Sa survie dans cette compétition dépend beaucoup de cette rencontre contre l’équipe la plus redoutable de la poule A.
Aliou Cissé est conscient de ce qui l’attend. Luis Van Gaal est un grand maître tacticien qui a déjà fait ses preuves sur les bancs. Il faudra être prêt dans ce domaine pour lui tenir tête. Déjà son 3-5-2 qu’il manie à sa guise, pourrait etre un cadeau empoisonné face aux «Lions». Même si le coach des «Lions» rassure : «Nous avons rencontré des équipes qui jouent avec ce système. Nous avons eu à jouer contre le Zimbabwe de la même manière lors de la Can 2022. C’était également le cas de la Guinée, du Malawi ou encore du Cap-Vert. Ce sont des systèmes que nous connaissons. Mais ce qui est important, c’est de nous focaliser sur nous, de ce que nous sommes capables de faire. A partir de là, je sais que tous les ingrédients seront réunis pour bien répondre à ces équipes qui jouent en bloc.»
Aliou Cissé le sait plus que tout le monde, l’ombre de Sadio Mané va planer dans ce match. Oui, son absence ne passera pas sous silence. Mais elle peut être vite rangée dans les oubliettes. Tout dépend du comportement de son équipe. Malgré les assurances données ça et là à l’occasion de ses rares sorties, seul le terrain pourra décider de la pertinence du débat sur l’absence du meilleur buteur du Sénégal. Blessé et forfait pour ce Mondial, Sadio Mané était très bien attendu dans cette compétition. Et au moment de faire leur première sortie dans ce tournoi, les «Lions» ne rassurent pas quant à la possibilité de faire oublier Sadio le temps de la compétition. Seul le terrain pourra aider à convaincre le «Sénégal du foot» que Sadio est grand, mais les autres joueurs ne sont pas petits.