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15 juin 2025
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COUP D'ÉTAT CONFIRMÉ AU BURKINA
Le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier, a été démis de ses fonctions par des militaires vendredi soir, dans une déclaration lue à la télévision nationale
"Nous avons décidé de prendre nos responsabilités, animés d'un seul idéal, la restauration de la sécurité et de l'intégrité de notre territoire".
Le Burkina Faso a connu vendredi un deuxième coup d'Etat en huit mois, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier, ayant été à son tour démis de ses fonctions par des militaires.
Après une journée émaillée de tirs dans le quartier de la présidence à Ouagadougou, une quinzaine de soldats en treillis et pour certains encagoulés ont pris la parole, peu avant 20H00 (GMT et locale) sur le plateau de la radiotélévision nationale.
"Le lieutenant-colonel Damiba est démis de ses fonctions de président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration" (MPSR, organe dirigeant de la junte), ont déclaré les militaires dans un communiqué lu par un capitaine.
Le nouvel homme fort du pays, désigné président du MPSR, est désormais le capitaine Ibrahim Traoré, a-t-il affirmé.
Le sort de M. Damiba restait inconnu vendredi soir.
Les putschistes ont également annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes du pays à partir de minuit, ainsi que la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée législative de transition.
Un couvre-feu de 21H00 à 05H00 est aussi mis en place.
"Idéal trahi"
Les militaires invoquent "la dégradation continue de la situation sécuritaire" dans le pays.
"Nous avons décidé de prendre nos responsabilités, animés d'un seul idéal, la restauration de la sécurité et de l'intégrité de notre territoire", ont-ils poursuivi.
"Notre idéal commun de départ a été trahi par notre leader en qui nous avions placé toute notre confiance. Loin de libérer les territoires occupés, les zones jadis paisibles sont passées sous contrôle terroriste", ont-ils encore affirmé.
A son arrivée au pouvoir, le 24 janvier, lui aussi par un communiqué lu par des hommes en armes à la télévision, M. Damiba avait promis de faire de la sécurité sa priorité, dans ce pays miné depuis des années par de sanglantes attaques jihadistes. Mais celles-ci se sont multipliées ces derniers mois, notamment dans le Nord.
La journée de vendredi a été très tendue dans la capitale burkinabè, des tirs ayant été entendus avant l'aube dans le quartier abritant la présidence et le QG de la junte, selon plusieurs témoins, puis à nouveau en début d'après-midi.
Plusieurs axes de la ville ont été barrés toute la journée par des militaires postés sur les principaux carrefours de la ville, notamment devant le siège de la télévision nationale.
Vendredi soir, peu avant l'annonce télévisée, un important dispositif militaire s'est déployé dans certains quartiers de la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Dans la journée, le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo avait évoqué "une crise militaire" sur des "revendications liées à des primes".
Manifestation pro-russe
Dans l'après-midi, plusieurs centaines de personnes, dont certaines brandissaient des drapeaux russes, se sont rassemblées sur la grande place de la Nation à Ouagadougou pour réclamer une coopération militaire avec la Russie, rejeter la présence militaire française au Sahel et exiger le départ du lieutenant-colonel Damiba, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'influence de Moscou ne cesse de croître dans plusieurs pays d'Afrique francophone ces dernières années et il n'est pas rare de voir des drapeaux russes dans de telles manifestations.
Le ministère français des Affaires étrangères à demandé à ses ressortissants à Ouagadougou, estimés entre 4.000 et 5.000, de rester chez eux.
Le coup d’Etat mené en janvier par le lieutenant-colonel Damiba avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré, déjà impopulaire face à la hausse des attaques jihadistes.
Mais ces derniers mois, des attaques meurtrières, touchant des dizaines de civils et soldats, se sont multipliées dans le nord et l'est, où des villes sont désormais soumises à un blocus des jihadistes, qui font sauter des ponts à la dynamite et attaquent les convois de ravitaillement qui circulent dans la zone.
Deux de ces convois ont notamment été attaqués en septembre, avec à chaque fois un bilan lourd.
Trente-cinq civils, dont de nombreux enfants, sont morts dans l'explosion d'un engin improvisé le 5 septembre. Et lundi, 11 soldats ont été tués et 50 civils portés disparus dans l'attaque de leur convoi.
Le 13 septembre, le lieutenant-colonel Damiba avait limogé son ministre de la Défense pour assumer lui-même ce rôle.
D'autres attaques ont particulièrement marqué l'opinion publique, comme le massacre de Seytenga (nord) en juin, au cours duquel 86 civils avaient été tués.
Depuis 2015, les attaques récurrentes de mouvements armés affiliés aux jihadistes d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique, principalement dans le nord et l'est du pays, ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
PAR Mamadou Abdoulaye Sow
L'INCOMPATIBILITÉ MINISTÉRIELLE AVEC LE MANDAT DE DÉPUTÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Sans démission du gouvernement, les ministres déclarés élus députés le 11 août 2022 par le Conseil constitutionnel auraient dû être remplacés par leur suppléant au plus tard le 11 septembre 2022
À propos des ministres élus députés lors des élections législatives du 31 juillet 2022 : il y a eu violation de l’article premier de la loi organique n° 78-45 du 15 juillet 1978 qui prévoit le remplacement dans son mandat de tout ministre élu à l’Assemblée nationale à l’expiration des trente jours qui suivent son élection.
Au cours de la séance d’installation des 165 députés élus lors des élections législatives du 31 juillet 2022 dont certains sont des membres du gouvernement, plusieurs parlementaires ont estimé que les ministres en fonction déclarés élus députés sont dans une situation d’incompatibilité. Pour d’autres députés, en vertu des dispositions de l’article LO 172 du Code électoral, l’incompatibilité ministérielle commence à courir huit jours après l’entrée en fonction. Nous reviendrons dans une autre étude sur ces divergences d’interprétation nées de la rédaction défectueuse de l’article LO 172 de la loi électorale.
Afin d’éclairer le débat sur la problématique de l’incompatibilité de la fonction de ministre avec l’exercice d’un mandat parlementaire, il est important de préciser tout de suite qu’en l’état actuel de notre législation, le régime des incompatibilités ministérielles ne relève ni du Code électoral ni du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale mais plutôt de l’article 54 de la Constitution de 2001 et de la loi organique portant application dudit article.
Les incompatibilités touchant les membres du gouvernement et celles frappant les parlementaires font l’objet de dispositions analogues mais elles sont régies par des textes différents. Pour les ministres, l’article 54 de la Constitution édicte deux catégories d’incompatibilités avec la qualité de membre du gouvernement : d’une part, l’incompatibilité avec un mandat parlementaire et, d’autre part, l’incompatibilité avec toute activité professionnelle publique ou privée rémunérée. Cet article renvoie à une loi organique pour fixer les modalités d’application. Pour les députés, les articles LO 163 à LO 172 du Code électoral imposent plusieurs séries d’incompatibilités avec le mandat de député qui sont reprises dans les articles 109 à 118 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Le sujet que nous souhaitons aborder ici concerne uniquement les dispositions constitutionnelles et organiques régissant expressément le cas du ministre élu député à savoir les dispositions de l’article 54 de la Constitution et de sa loi organique d’application.
L’article 54, qui fait partie du titre VI « Du gouvernement » de la Constitution, prévoit, dans son premier alinéa, que « la qualité de membre du gouvernement est incompatible avec un mandat parlementaire et toute activité professionnelle publique ou privée rémunérée ». L’interprétation littérale de cette disposition exclut du régime des incompatibilités ministérielles tous les ministres et assimilés qui ne figurent pas dans le décret fixant la composition du gouvernement. Ce qui ne nous semble pas être l’esprit des rédacteurs du texte de l’article 54 de la Constitution ; ces derniers auraient dû employer l’expression la qualité de ministre pour désigner tous les ministres qu’ils siègent ou non au gouvernement.
Dans son deuxième alinéa, l’article 54 dispose que « le député, nommé membre du gouvernement, ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ». En ajoutant, de manière cavalière, une nouvelle rédaction du deuxième alinéa à l’article 54, le Constituant semble donner un caractère temporaire au remplacement des députés nommés ministres même si, à ce jour, aucune disposition organique ne détermine les modalités d’application de cette nouvelle disposition.
Dans un troisième et dernier alinéa, l’article 54 prévoit une loi organique pour son application.
Depuis l’avènement de la Constitution de 2001, aucune loi organique n’a été adoptée pour fixer les modalités d’application de l’article 54. En l’absence d’un texte organique, à moins d’en ignorer l’existence, les modalités d’application de l’article 54 de la Constitution sont aujourd’hui encore régies par la loi organique n° 78-45 du 15 juillet 1978 relative aux incompatibilités avec les fonctions de ministre ou de secrétaire d’État, modifiée par la loi organique n° 83-64 du 3 juin 1983 [1]. Nous reproduisons en annexe le texte de la loi organique n° 78-45 du 15 juillet 1978 telle que modifiée par la loi n° 83-64 du 3 juin 1982.
Précisons tout de suite que dans sa version initiale la loi organique n°78-45 passait sous silence la question de la compatibilité de la fonction de ministre avec le mandat de député. Cette situation ne résultait pas d’une omission mais s’expliquait par le fait qu’à l’époque l’incompatibilité de la fonction ministérielle avec le mandat parlementaire avait été supprimée par la loi constitutionnelle de 1967 ; incompatibilité réintroduite par la loi constitutionnelle n° 83-55 du 1er mai 1983. Précisons également que jusqu’à ce jour, les dispositions de la loi organique du 15 juillet 1978 n’ont pas été mises en conformité avec les nouvelles dispositions du Code électoral et avec la nouvelle rédaction de l'article 54 issue de la loi constitutionnelle du 20 décembre 2021.
Que dit l’article premier de la loi organique n° 78-45 du 15 juillet 1978 toujours applicable ?
En cas d‘épuisement de la liste, il est procédé à une élection partielle ».
L’article premier détermine un délai de trente jours pour le remplacement du député nommé ministre et le même délai pour le remplacement du ministre élu à l’Assemblée nationale. Dans les deux cas, la loi organique précitée fixe le point de départ du délai. Pour le ministre élu député, c’est le jour de son élection c’est-à-dire c’est le jour de la proclamation définitive des résultats de l’élection qui constitue le point de départ du délai de trente jours. Pour le député nommé ministre, ce délai court à compter de la date de nomination.
Au-delà de ce délai, le ministre en fonction qui n’a pas démissionné de son mandat de député est en situation d’incompatibilité en violation de l’article premier de la loi organique n° 78-45 du 15 juillet 1978 relative aux incompatibilités avec les fonctions de ministre ou de secrétaire d’État, modifiée.
En conclusion, sans démission du gouvernement, les ministres déclarés élus députés le 11 août 2022 par le Conseil constitutionnel auraient dû être remplacés par leur suppléant au plus tard le 11 septembre 2022.
ANNEXE : Texte actuel de la loi organique n° 78-45 du 15 juillet 1978 relative aux incompatibilités avec les fonctions de ministre ou de secrétaire d’Etat telle que modifiée par la loi n° 83-64 du 3 juin 1982
Article premier-Tout député à l’Assemblée nationale nommé ministre ou secrétaire d’Etat, tout ministre ou secrétaire d’Etat élu à l’Assemblée nationale, est à l’expiration des trente jours qui suivent sa nomination ou son élection, remplacé dans son mandat par le premier candidat non proclamé élu de la liste sur laquelle sur laquelle il s’était présenté aux élections.
n cas d‘épuisement de la liste, il est procédé à une élection partielle ;.
Article premier bis- Le ministre ou le secrétaire d’Etat qui, à la date de sa nomination, était titulaire d’un emploi public, est déchargé de ses fonctions et placé hors des cadres de la Fonction publique dans les conditions prévues par le statut le régissant.
Article 2- Le ministre ou le secrétaire d’Etat qui, à la date de sa nomination, exerçait une activité professionnelle, doit immédiatement cesser cette activité.
Le ministre ou le secrétaire d’Etat ne peut, pendant la durée de ses fonctions, être actionnaire majoritaire dans une société, un établissement ou une entreprise quelconque.
Article 3- Lors de la cessation de ses fonctions, le ministre ou le secrétaire d’Etat auquel il a été fait application des dispositions des articles premier et 2 ci-dessus, perçoit, pendant six mois, à moins qu’il n’ait repris auparavant une activité publique rémunérée, une indemnité égale au traitement qui lui était allouée en qualité de ministre ou de secrétaire d’Etat».
Article 4 - Aucun ancien ministre ou secrétaire d’Etat ne peut exercer les fonctions de chef d’entreprise, de président de conseil d’administration, d’administrateur délégué, de directeur général, directeur adjoint ou gérant, de membre de conseil d’administration ainsi que toute fonction permanente en qualité de conseil dans :
les établissements publics ou les entreprises placées sous le contrôle de l’Etat ;
les sociétés, entreprises ou établissements jouissant sous forme de garantie d’intérêts, de subvention ou sous une forme équivalente, d’avantages assurés par l’Etat ou par une collectivité publique, sauf dans le cas où ces avantages découlent de l’application automatique d’une législation ou d’une réglementation générale ;
les sociétés et entreprises dont l’activité consiste principalement dans l’exécution des travaux, la prestation de fournitures et de services pour le compte ou sous le contrôle de l’Etat, d’une collectivité ou d’un établissement public, ainsi que les sociétés dont plus de la moitié du capital social est constitué par des participations de sociétés ou d’entreprises ayant ces mêmes activités ; s’il n’a cessé ses fonctions de ministre ou de secrétaire d’Etat depuis au moins six mois, à moins que les fonctions interdites au présent article n’aient été déjà exercées par lui antérieurement à sa première nomination en qualité de ministre ou de secrétaire d’Etat.
Il en est de même également et sous les mêmes conditions de la situation d’actionnaire majoritaire dans les entreprises placées sous le contrôle de l’Etat.
Mamadou Abdoulaye Sow est Inspecteur principal du Trésor à la retraite.
[1] En 1978, profitant de l’adoption de la loi organique n° 77-70 du 28 juillet 1977 qui donna une nouvelle rédaction de l’article 103 du Code électoral de l’époque, le législateur abrogea toutes les dispositions de l’ordonnance n° 63-03 du 6 juin 1963 portant loi organique relative aux incompatibilités avec les fonctions de ministre ou de secrétaire d’État, modifiée par la loi organique n° 67-044 du 8 juillet 1967.
CE QUE PREVOIT LE GOUVERNEMENT
Le gouvernement travaille à la réduction d’au moins 30% de la facture d’électricité, qui est actuellement de 40 milliards de francs CFA, afin d’économiser 10 milliards de francs CFA
Kaolack, 29 sept (APS) – Le gouvernement travaille à la réduction d’au moins 30% de la facture d’électricité, qui est actuellement de 40 milliards de francs CFA, afin d’économiser 10 milliards de francs CFA, a déclaré jeudi le directeur général de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Saër Diop.
‘’Nous voulons diminuer la facture de l’électricité qui, actuellement, tourne autour de 40 milliards de francs CFA, d’au moins de 30%. Ce qui veut dire 10 milliards de francs CFA économisés par an. Et vous conviendrez avec moi que nous en avons besoin’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait à Kaolack (centre), au cours d’un Comité régional de développement (CRD) de présentation des résultats du programme d’analyse, de suivi et de réduction des dépenses d’électricité du secteur public (SARDEL). La rencontre était présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des questions administratives, Sidy Sarr Dièye.
‘’Il faut l’utilisation rationnelle de ce que nous disposons en termes d’énergie électrique, et c’est fort de cela que le président de la République, Macky Sall, a retenu la maîtrise de l’énergie comme un moyen d’alléger la facture énergétique de notre pays et de rendre notre système énergétique plus performant’’, a fait valoir M. Diop.
Ainsi, poursuit-il, l’une des ambitions du Plan Sénégal émergent (PSE) est-elle de fournir une électricité ‘’en quantité suffisante, fiable, abordable et accessible’’ pour toutes les populations. ‘’Cela veut dire que ceux qui en disposent n’ont pas le droit de la gaspiller’’, a insisté le DG de l’AEME.
D’ailleurs, indique M. Diop, la promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie pour la maîtrise de la demande constitue ‘’un des leviers phares’’ du plan de relance du secteur de l’électricité qui vise, entre autres objectifs, la réduction de la facture publique de l’électricité entre 10 et 15%.
‘’Dores et déjà, à travers le programme SARDEL, les actions d’efficacité énergétique mises en œuvre par l’AEME ces six dernières années ont permis de réaliser des économies financières de l’ordre de 6,5 milliards de francs CFA’’, s’est-il réjoui.
‘’Ces économies permettront, sans nul doute, de financer des projets d’efficacité énergétique, des programmes sociaux et des projets de développement économique, pour améliorer le bien-être de la population’’, note le DG de l’AEME.
LA PRÉSIDENCE BURKINABÈ INVITE AU CALME
Des pourparlers sont en cours pour ramener la sérénité. L'ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir son action de déstabilisation - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la présidence burkinabè relatif aux combats en cours depuis ce matin à Ouagadougou.
« Le président du Faso, chef suprême des Forces armées nationales, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au regard de la situation confuse créée suite à un mouvement d'humeur de certains éléments des Forces armées nationales ce vendredi 30 septembre 2022 à Ouagadougou, invite les populations à observer la plus grande prudence et à rester calme face à certaines informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux.
Des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité. L'ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir son action de déstabilisation.
Restons unis pour le triomphe de la paix et de la sécurité. »
BEACH SOCCER, SENEGAL EN FINALE
Sans surprise, le Sénégal s’est qualifié en finale de la COSAFA CUP en Beach Soccer, en dominant largement l’Ouganda (10-3).
Sans surprise, le Sénégal s’est qualifié en finale de la COSAFA CUP en Beach Soccer, en dominant largement l’Ouganda (10-3).
L’équipe entraînée par Mamadou Diallo est irrésistible depuis le début du tournoi qui se déroule en Afrique du Sud. Les champions d’Afrique en titre défieront l’Egypte en finale. Ce sera, ce samedi 1er octobre 2022, à 13h30 GMT.
LA CRAINTE D'UN NOUVEAU COUP D'ÉTAT AU BURKINA
Depuis que des tirs ont résonné et que des militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou, à l’aube, ce vendredi, le pays a de nouveau basculé dans l’incertitude, huit mois après le putsch du lieutenant-colonel Damiba
Jeune Afrique |
Benjamin Roger |
Publication 30/09/2022
Un nouveau putsch est-il en cours au Burkina Faso, à peine huit mois après celui du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le 24 janvier ? Ou s’agit-il, comme certains le laissent entendre, d’un mouvement d’humeur de militaires réclamant le paiement de leurs primes ? Ce vendredi 30 septembre, en fin de matinée, personne ne semblait vraiment avoir de réponse à ces questions à Ouagadougou.
Rafales de tirs
Une chose est sûre : malgré une apparente normalité dans les rues de la capitale, la situation y est très volatile depuis que des tirs y ont été entendus à l’aube. Vers 4 h 30 (heure locale), des rafales ont ainsi résonné près du camp militaire Baba Sy, l’un des principaux de la ville, ainsi que dans le quartier de Ouaga 2000, dans les environs du palais présidentiel de Kosyam.
Dans les heures qui ont suivi, des véhicules militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou : au rond-point des Nations unies, mais surtout autour de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), la télévision nationale, qui a connu une interruption de ses programmes.
Selon des sources sécuritaires, des soldats des Forces spéciales, membres de la fameuse unité Cobra, seraient à l’origine de ce mouvement. Ils réclameraient notamment le paiement de primes qui leur avaient été promises. De leur côté, les militaires de l’armée qui composent le Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR), chargé de la protection de la présidence et de celle du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auraient effectué des tirs de sommation.
La Présidentielle de 2024 a été véritablement lancée ce jeudi 28 septembre. Le chef de l’Etat a enfin demandé à son garde des Sceaux d’examiner les possibilités d’amnistie des personnes ayant perdu leurs droits de vote.
La Présidentielle de 2024 a été véritablement lancée ce jeudi 28 septembre. Le chef de l’Etat a enfin demandé à son garde des Sceaux d’examiner les possibilités d’amnistie des personnes ayant perdu leurs droits de vote. C’est un tournant. Une redistribution de cartes comme à la belote. Un supplément d’âme et d’humanité. Khalifa Sall, Karim Wade et tous ceux qui sont déjà déclarés, de même que ceux qui s’apprêtent à le faire seront éligibles à la prochaine élection après le filtre du parrainage. L’élection ne sera plus une élection à la carte comme on l’a soupçonné en 2019. Ce faisant, on voit mal le président de la République entrer en compétition quels que soient par ailleurs les enjeux pétroliers et gaziers. Macky Sall a fait un pas dans la bonne direction.
Le pays est trop divisé. Il a besoin d’apaisement et de maïeutique. Le chef de l’Etat donne un signal positif sur ses intentions. Il se préparerait à la sortie. C’est une lucidité et une clairvoyance. Le Sénégal ne peut plus se payer le luxe d’un nouveau mélodrame sur le troisième mandat. Il ne faut surtout pas s’aventurer comme Maître Wade qui joua avec le feu et s’y brûla les ailes. Le Président nigérian Muhamadu Buhari a encore tancé ses homologues ouest-africains réfractaires qui tripatouillent les constitutions et fomentent des coups d’Etat constitutionnels.
Le Président Macky Sall a fait du mieux qu’il a pu de ses magistères. Une bonne étoile a tissé son destin. Chaque compatriote doit lui souhaiter autant d’honneurs que de bouquets de fleurs quand sonnera le glas. Avec Khalifa et Karim, il est peut-être allé trop loin sans doute pour sécuriser le second mandat. L’opposition en était réduite à sa portion congrue. Faire le vide, c’était habile politiquement. Mais ce fut un recul net et clair de l’Etat de droit et de la démocratie. Il y a l’usufruit dans l’immédiat et l’effet boomerang plus tard. Les extrêmes, les radicaux et les pitbulls ont fini par combler la vacuité sidérale. Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et les autres sont peut-être incommodes mais ils ont le vent en poupe et sont bien debout. La preuve est là. Ils ont mis la majorité en ballottage. Du jamais vu à l’Assemblée. Un autre caillou dans la chaussure au sein de l’hémicycle. Aminata Touré Mimi a été elle-même implacable et pauvre de sentiments avec les opposants dans la traque des biens supposés mal acquis. Elle pourfend aujourd’hui les manœuvres dilatoires du régime. Il faut lui accorder au moins le courage de refuser d’être un mouton de Panurge.
Les têtes d’affiche de la politique sénégalaise sont aussi décevants et malhabiles que les chauffards qui abrègent les vies sur les routes cahoteuses et macabres. L’explosion du parc automobile est un grave facteur d’accidents, de pollutions et d’embouteillages. Comment un pays qui respecte la vie en arrive-t-il à déverser autant de vieilles guimbardes et d’engins de la mort sur son sol ? La société est polytraumatisée. L’accès à la voiture est trop facile chez nous. Il faut corser les procédures d’acquisition entre autres mesures.
Avec le bateau le Joola, on devait mettre le holà. Mais c’est le bla-bla et le saupoudrage qu’on a eus à la place. Le Sénégal est un champion en matière d’incivilités. Le prochain Président aura fort à faire. Il fera beaucoup de gestion de crises. La haute responsabilité au Sénégal est un cadeau empoisonné. « Le monde bouge. Le monde change. Nous ne sommes plus ce que nous étions. Nous ne sommes plus nous-mêmes ». L’enfant noir de Camara Laye (1953) nous rappelle qu’on s’est infantilisés tout seuls. La reddition des comptes passe par pertes et profits. L’amnistie et l’amnésie ont définitivement une relation de consanguinité. Bonnet blanc et blanc bonnet. Pouvoir ou opposition. Les Sénégalais n’aiment pas l’arbitraire et ne supportent pas l’injustice.
PAPE GUEYE JUGÉ DEVANT LE TAS AU MOIS DE FÉVRIER PROCHAIN
Pape Gueye et l’OM seront jugés par le Tribunal Arbitral du Sport les 15 et 16 février, annonce L’Equipe. Le journal explique que la présence du joueur sur place sera fortement recommandée.
Pape Gueye et l’OM seront jugés par le Tribunal Arbitral du Sport les 15 et 16 février, annonce L’Equipe. Le journal explique que la présence du joueur sur place sera fortement recommandée.
L’international sénégalais a l’assurance de pouvoir jouer la Coupe du Monde et, par ricochet, l’OM est assuré de pouvoir recruter au prochain mercato d’hiver.
Initialement prévue en octobre, l’audience a été reportée. Pour rappel, il est reproché à l’OM et à Pape Gueye de ne pas avoir respecté un contrat signé par le joueur avec Watford, Gueye arrivant libre en juillet 2020 à Marseille. Le joueur risque plusieurs mois de suspension. L’OM est menacé d’une interdiction de mercato pour au moins une fenêtre de transferts.L’international sénégalais a l’assurance de pouvoir jouer la Coupe du Monde et, par ricochet, l’OM est assuré de pouvoir recruter au prochain mercato d’hiver.
Initialement prévue en octobre, l’audience a été reportée. Pour rappel, il est reproché à l’OM et à Pape Gueye de ne pas avoir respecté un contrat signé par le joueur avec Watford, Gueye arrivant libre en juillet 2020 à Marseille. Le joueur risque plusieurs mois de suspension. L’OM est menacé d’une interdiction de mercato pour au moins une fenêtre de transferts.
FARBA NGOM ET GASTON MBENGUE DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE AMÉRICAINE
Le promoteur de lutte Gaston Mbengue et le député Farba Ngom sont poursuivis en justice aux Etats-Unis par un Sénégalais qui les accuse d’agression physique contre sa personne.
Le promoteur de lutte Gaston Mbengue et le député Farba Ngom sont poursuivis en justice aux Etats-Unis par un Sénégalais qui les accuse d’agression physique contre sa personne. Visés par une plainte, selon Bès Bi "Le Jour", les deux alliés du Président Macky Sall sont invités à comparaitre devant le juge du tribunal du District de New York, d’après le plaignant, Alassane Sall, qui a brandi hier un document à l’appui.
Pour rappel, l’affaire est partie du dernier séjour du chef de l’Etat à New York, dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies. Mécontents de sa gestion, des militants de l’oppositions entendaient, comme d’habitude, lui réserver un accueil houleux. Une manifestation que les proches du Président ont tout bonnement étouffé en les empêchant de s’approcher de la délégation présidentielle.
PERTURBATION DU TER, UN HOMME FAUCHE
Le réseau ferroviaire du Ter a connu une perturbation temporaire dans la nuit du jeudi à vendredi. D’après le directeur général de Senter, Abdou Ndéné Sall citépar Bès Bi "Le Jour", cela a été causé par un individu qui a été percuté à 4 heures du matin
Le réseau ferroviaire du Ter a connu une perturbation temporaire dans la nuit du jeudi à vendredi. D’après le directeur général de Senter, Abdou Ndéné Sall citépar Bès Bi "Le Jour", cela a été causé par un individu qui a été percuté à 4 heures du matin par un train circulant sur la voie métrique, celle qui transporte des produits vers Dakar. « La personne a été retrouvée allongée sur les voix du Ter, lors du passage du premier train de reconnaissance qui regarde tôt le matin si les rails sont libres. La personne serait suicidaire. Elle a été internée à l’hôpital et à la police pour des raisons de santé et d’enquête », a rapporté le Dg de Senter.
Par ailleurs, un autre incident est aussi survenu le même jour au niveau de l’arrêt Dalifort vers le sens Gare de Dakar. C’est le Ter qui était subitement tombé en panne. La situation a été rapidement prise en charge par la brigade de gendarmerie du Ter et la société d’exploitation. « Les trafics ont repris vers 10h ». Cependant le directeur n’a pas manqué d’attirer l’attention des populations sur la dangerosité de rentrer dans l’espace ferroviaire qui dispose d’un courant électrique de 25 mille Volt.