Nous avons tous vu, nous qui qui regardons notre télé nationale, les améliorations apportées à la grille des programmes. Des reportages de bonne qualité, très originaux et effectués par des hommes et femmes du terrain voire du terroir. Le tout chapeauté par une dame de qualité, bien sapée et bien branchée du lundi au vendredi dans l’édition de 13 heures. Une télé qui nous réconcilie avec les réalités du Sénégal des profondeurs.
Après Kinkélibaa et d’autres grandes productions de la RTS, nous sentons tous que les choses bougent positivement dans l’audiovisuel public. Y a juste un bémol — mais il est de taille — qu’il faut souligner avec l’absence des activités de l’opposition dans la grille de la télé. Les opposants ont certes dénoncé et décrié cette marginalisation et à juste raison. On donne tout au Pouvoir, le beurre, l’argent du beurre et même la fermière. Aujourd’hui que cette opposition a réussi à faire jeu quasi égal avec le Pouvoir à l’Assemblée nationale, il est largement temps que Racine Talla revienne à de meilleurs sentiments. Et se rappelle que nous vivons dans un pays pluriel.
Octroyer à l’opposition ce qui lui revient de droit et de facto n’est pas faire preuve de faiblesse. Cela n’entamera rien quant à sa crédibilité et sa perspicacité à soutenir vaille que vaille le Président. Un médium complètement aligné n’a pas de raison d’exister. Sauf pour vendre ses opinions! Pour renforcer sa crédibilité, il faut que la RTS traite tous les sujets qui intéressent ses auditeurs et téléspectateurs. Et la politique est un sujet majeur que tous ceux qui adorent cette grande maison aimeraient la voir traiter professionnellement. Parce la RTS recèle de grands professionnels qui sont aptes à aborder tous les sujets qui interpellent le pays.
Monsieur le Directeur, débridez-les et ils vous apporteront tout le bonheur que vous pouvez attendre d’eux. Ceux que vous avez désignés pour rendre compte des activités du chef de l’Etat continueront de faire le job avec le même dévouement.
Couvrez les activités de l’Opposition et ça vous grandira et grandira davantage la RTS. Vous en avez la possibilité, vous en avez les moyens ! Et si vous ne le faites pas, d’autres médias s’en chargeront et vous feront porter le bonnet d’âne. Et les ‘’ouailles‘’, pardon les téléspectateurs de la RTS, en pâtiront, en souffriront !!!
Par Cyrille BRET
UNE ATTAQUE NUCLÉAIRE RUSSE EST-ELLE UNE PERSPECTIVE CRÉDIBLE ?
Face à ce qu’ils considèrent comme une récidive ou une rechute, les Occidentaux se partagent à nouveau entre incrédulité horrifiée et le scepticisme inquiet.
Ce 21 septembre, Vladimir Poutine a réitéré une menace qu’il avait déjà exprimée fin février, au tout début de l’invasion de l’Ukraine, quand il avait mis en état d’alerte les unités des forces armées russes en charge des armements nucléaires : si l’intégrité territoriale de la Russie est menacée, a-t-il assuré, il n’exclut pas le recours aux armes nucléaires. Au moment même où, à New York, les chefs d’État du monde entier se succèdent à la tribune de la 77ᵉ Assemblée générale des Nations unies, appelant à la cessation des hostilités, il choisit, lui, de reprendre l’offensive en franchissant un nouveau cran dans la rhétorique très codée de l’arme nucléaire.
LE SCEPTICISME DES OCCIDENTAUX EST-IL JUSTIFIE ?
Face à ce qu’ils considèrent comme une récidive ou une rechute, les Occidentaux se partagent à nouveau entre incrédulité horrifiée et le scepticisme inquiet. Le sérieux des déclarations du président russe est, comme en février, mis en doute. « Bluff », « dérapage », « outrance », « exagération », etc. : les interprétations visant à minimiser le risque nucléaire vont bon train. Les sceptiques ont raison de souligner qu’un usage – même circonscrit – de l’arme nucléaire aurait des conséquences dévastatrices pour Vladimir Poutine : il serait immédiatement privé de ses soutiens – déjà réticents – en Chine et en Inde ; il s’exposerait à une très large réprobation interne, à l’heure où l’opposition à la guerre se manifeste dans les rues (quelque 1 300 personnes ont été interpellées au soir du 21 septembre) ; et, surtout, il risquerait une réplique directe de la part des puissances nucléaires qui soutiennent l’Ukraine : États-Unis, Royaume-Uni et France. Faut-il pour autant congédier comme irréel le spectre d’une attaque nucléaire russe ? Ou bien serait-il plus avisé de considérer ce qui, aujourd’hui, rend la perspective de l’emploi de l’arme nucléaire moins taboue qu’avant le début de la guerre en Ukraine ? Trois éléments se conjuguent aujourd’hui pour abaisser le seuil nucléaire aux yeux du Kremlin : premièrement, cette menace prend corps dans un contexte où la Russie est largement en échec dans son « opération militaire spéciale » ; deuxièmement, Moscou n’a cessé depuis des années, et plus encore depuis février dernier, de rompre avec les méthodes conventionnelles de la conduite de la guerre ; enfin, à titre personnel, Vladimir Poutine se montre, en brandissant la menace nucléaire, fidèle à l’image qu’il cherche à imposer depuis des années – celle d’un homme qui, au nom de sa vision du monde et de la place que son pays doit selon lui y occuper, est prêt à absolument tout.
REPONDRE A UN CONTEXTE DE CRISE
Envisagée depuis le Kremlin, la situation militaire oriente le pouvoir russe vers des moyens d’extrême urgence. En effet, la Russie s’est montrée incapable, en plusieurs mois, d’atteindre ses objectifs stratégiques par le moyen d’une campagne militaire conventionnelle. Malgré la modernisation de ses forces armées depuis une décennie, malgré l’aguerrissement de ses officiers sur le théâtre syrien, malgré la combinaison de cyberattaques et de campagnes de désinformation en complément des opérations militaires classiques, la Russie n’a ni pris Kiev, ni brisé la résistance nationale ukrainienne, ni même conservé ses gains territoriaux face aux contre-offensives déclenchées depuis un mois. La tentation de recourir à des moyens non conventionnels s’accroît quand la victoire militaire conventionnelle se dérobe et le spectre d’une défaite se profile. De fait, les opérations ukrainiennes menées dans les zones de Kharkiv (au nord-est) et de Kherson (dans le sud) visent explicitement à remporter la « victoire » contre la Russie. Pour les Ukrainiens, « victoire » signifie une reconquête intégrale du territoire national issu de l’indépendance de 1991, y compris la Crimée annexée par la Russie en 2014 et les régions de Donetsk, de Lougansk, de Kherson et de Zaporojié qui pourraient tout prochainement être annexées à leur tour, des « référendums de rattachement à la Fédération de Russie » y ayant été annoncés pour la fin du mois de septembre, alors même que Moscou ne contrôle pas la totalité de leurs territoires respectifs (est-ce OK ?). Mais pour certains soutiens de Kiev – avant tout en Pologne, dans les États baltes et aux États-Unis –, la notion de « victoire » implique une déroute militaire de la Russie, suivie d’un bouleversement politique et d’un affaiblissement stratégique durable de ce pays. Ce que redoute le Kremlin désormais, c’est de revenir à l’état d’abaissement international qui fut le sien dans les années 1990. En somme, la Russie de Poutine considère qu’elle est à présent explicitement passée d’une guerre d’invasion contre l’Ukraine à une guerre de défense contre l’OTAN. Le niveau de menace étant dès lors drastiquement plus élevé, il pourrait être justifié, du point de vue du Kremlin, de recourir à un type d’arme qualitativement différent. En matière d’armes nucléaires, les échelons à franchir sont nombreux et il y a loin des premières annonces à l’usage effectif. Toutefois, à mesure que la crise militaire se précise pour la Russie et à mesure que le risque de défaite se matérialise, la tentation de mettre en œuvre un moyen militaire extrême se renforce.
POURSUIVRE DES STRATEGIES DE RUPTURE
Aujourd’hui plus que jamais, les fondements de la doctrine nucléaire russe doivent être rappelés. Ils sont en rupture complète avec la doctrine française, par exemple : la vision russe ne repose pas sur le principe de « frappe nucléaire en second », qui consiste à n’employer l’arme nucléaire qu’une fois que le territoire national aura lui-même été soumis à une attaque nucléaire. Un usage « en premier », dans un cadre « tactique » et pour atteindre des buts militaires, est au contraire régulièrement envisagé par les différents documents stratégiques russes. En l’occurrence, une attaque contre la Crimée (ou contre tout autre territoire considéré par le Kremlin comme étant « russe ») de la part des troupes ukrainiennes, tout particulièrement à l’aide d’armements de l’OTAN, pourrait justifier, aux yeux du pouvoir russe, le lancement de missiles opérant des frappes nucléaires soit sur le champ de bataille pour briser une avancée, soit contre des infrastructures critiques pour l’organisation des forces armées ukrainiennes. C’est ce qui avait été déjà mentionné par le président russe, de façon plus indirecte, en février 2022. C’est ce qui est répété aujourd’hui. Il ne s’agit là ni d’une gesticulation militaire ni d’un coup de menton politique. C’est le rappel strict d’une doctrine depuis longtemps connue et diffusée. Récemment, cette doctrine nucléaire a été influencée par de nombreuses ruptures avec les méthodes conventionnelles de guerre : soupçonnée d’être impliquée dans l’usage d’armes chimiques et bactériologiques en Syrie, coopérant avec des supplétifs mercenaires comme le groupe Wagner ou « ethniques » comme les milices du président tchétchène Kadyrov, conduisant à l’occasion des opérations militaires clandestines, voilà déjà au moins une décennie que l’armée russe ne se contente pas des moyens conventionnels pour remplir ses objectifs. La Russie de Poutine a franchi bien des Rubicons dans les guerres qu’elle a menées, que ce soit au sein de la Fédération (en Tchétchénie), à ses frontières (en Géorgie) ou dans ses zones d’influence (MoyenOrient, Afrique centrale). L’invasion de l’Ukraine constitue en elle-même une rupture profonde avec le principe d’intangibilité des frontières issues de la dissolution de l’URSS. À mesure que les tabous militaires et stratégiques sont brisés, les uns après les autres, la possibilité de rompre le dernier d’entre eux, l’usage de l’arme nucléaire, devient moins fantasmagorique.
ENTRETENIR UNE POSTURE POLITIQUE
L’usage de l’arme nucléaire correspondrait également à la posture politique que le président russe a choisie en déclenchant l’invasion de l’Ukraine. En effet, le choix de l’invasion, en février 2022, répond à deux grandes lignes politiques explicites chez Vladimir Poutine. La première, bien identifiée et depuis longtemps analysée, correspond à sa volonté d’annuler, en partie du moins, la réduction du poids international de Moscou suite à la désintégration de l’URSS. La seconde répond à la conception du pouvoir politique qu’il a imposée à l’intérieur comme à l’extérieur : il souhaite se poser comme celui qui ose ce que personne d’autre n’ose. L’usage extrême de la force et l’usage de la force extrême sont la marque de cette conception hyperbolique du pouvoir. Oser franchir le seuil nucléaire serait, en somme, dans la lignée de ce rapport sans complexe à la force. Enfin, la posture politique de la Russie de 2022 se précise désormais, avec les autres mesures annoncées le 21 septembre. D’une part, une mobilisation des réservistes a été décrétée : cela souligne que la Russie, sanctionnée de toutes parts, se transforme rapidement, à l’intérieur, en citadelle assiégée et en caserne généralisée. D’autre part, nous l’avons évoqué, des référendums seront organisés dans plusieurs régions d’Ukraine pour élargir le territoire de la Fédération de Russie et consacrer ainsi une nouvelle mutilation du territoire ukrainien. Ainsi, la Russie se prépare à une longue guerre d’usure pour conserver ce qu’elle considère désormais comme son glacis défensif contre l’OTAN, à savoir la Crimée et une partie du sud et de l’est de l’Ukraine. Brandir une menace nucléaire crédible vise à renforcer encore davantage cette idée que la Russie, assiégée, ne se laissera jamais vaincre. Lorsqu’il a répété, ce 21 septembre, ses menaces nucléaires, Vladimir Poutine avait assurément à l’esprit les répercussions terribles auxquelles il exposerait la Russie si elle frappe en premier. Nul ne doit en douter. Mais nul ne doit négliger non plus les facteurs qui érodent peu à peu l’impossibilité d’utiliser ces armes.
Cyrille BRET
GÉOPOLITICIEN, SCIENCES PO
THECONVERSATION.COM
CARITAS SÉNÉGAL À PIED D'ŒUVRE
108eme journée des migrants et du réfugié, Caritas Sénégal a organisé un atelier de réflexion et de plaidoyer suivi d'une conférence de presse
Conformément à l'appel du Pape François, la 108ème journée mondiale du Migrant et du Réfugié sera célébrée le 25 septembre 2022 autour du thème : «Un avenir à construire ensemble». À ce titre, Caritas Sénégal a organisé un atelier de réflexion et de plaidoyer suivi d'une conférence de presse hier, jeudi 22 septembre. Cette rencontre vise à promouvoir le dialogue entre les autorités et les services de l'État en charge des questions migratoires, les autorités de l'Eglise, les organisations nationales et internationales, les associations de migrants, réfugiés et demandeurs d'asile, les organisations de la société civile engagées dans la migration et les militants des droits de l'Homme.
Caritas Sénégal a organisé un atelier de réflexion et de plaidoyer suivi d'une conférence de presse. Cette rencontre, tenue hier, jeudi 22 septembre, vise à promouvoir le dialogue entre les autorités et les services de l'État en charge de la question migratoire, les autorités de l'Eglise, les organisations nationales et internationales, les associations de migrants, réfugiés et demandeurs d'asile, les organisations de la société civile engagées dans la migration et les militants des droits de l'Homme. En effet, cet atelier est en droit ligne avec l'appel du Pape François, de célébrer la 108ème journée mondiale du Migrant et du Réfugié, le 25 septembre 2022, sur le thème : «Un avenir à construire ensemble».
Selon l'Abbé Alphonse Seck, le secrétaire général de Caritas Sénégal, «cette journée est toujours accompagnée par un message pontifical, c'est-àdire un message du Pape, qui cette année nous invite à être attentif à la manière de construire l'avenir avec les réfugiés et migrants». «La réflexion a montré que l'État et les ONG doivent multiplier les efforts pour que l'insertion socio-professionnelle des jeunes fasse des avancées. La solution n'est pas facile, c'est pourquoi le plaidoyer appelle aussi un dialogue avec les États vers lesquels vont nos jeunes, mais aussi les pays dans la sous-région», a-t-il plaidé à propos de la recrudescence de l'émigration irrégulière aux conséquences dramatiques lors d'un face à face avec les journalistes. D'après l'homme d'Eglise, Caritas Sénégal a posé des actes concrets dans la gestion de la migration. «Il y a plus 20 ans, Caritas Sénégal a mis sur pied le point d'accueil pour les réfugiés et les émigrés logés dans l'enceinte de Caritas Dakar.
Au départ, c'était pour aider plusieurs réfugiés venant des pays secoués par la crise. Ainsi, ce centre s'est mis au travail avec l'aide de volontaires, des communautés religieuses et paroisses, qui finançaient son action, avant même que nous ayons des partenaires financiers. Et c'est comme ça qu'on a commencé à offrir aux migrants des lieux d'écoute, d'accompagnement, de logement, de les nourrir, de les soigner, de les former et de scolariser leurs enfants. Ce, en vue de leur permettre au fur et à mesure de mener des activités économiques qui leur mènent à l'abri du besoin», a-t-il rappelé, avant de promettre que son organisation «continuera» dans cette dynamique.
«ON DEMANDE AUX GENS DE FAIRE PREUVE D'HUMANITÉ»
Interrogé sur les attentes de Caritas par rapport aux pays d'accueil des migrants, surtout ceux européens, le prêtre se veut formel : «on demande aux gens de faire preuve d'humanité, comme le demande le Pape François souvent aux dirigeants des pays de l'OCDE.» Ibrahima Cissé, le Directeur de l'Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l'Extérieur a, de son côté, décliné la politique migratoire de l'État du Sénégal. À l'en croire, «L'Etat du Sénégal a choisi d'avoir une démarche holistique inclusive pour la prise en charge du fléau migratoire. Cette gouvernance migratoire peut être scindée en trois parties : il y a une gouvernance sécuritaire, une gouvernance politique et gouvernance économique. Mais l'ensemble de ses sous points sont enchâssés les uns avec les autres pour former un tout», a-t-il renseigné. « La gouvernance sécuritaire concerne les aspects liés à la prévention d'une part de la répression de la migration irrégulière, surtout avec un arsenal juridique bien renforcé. Quand je parle de la gouvernance politique, je fais référence au document de politique migratoire qui a été techniquement adopté par l'ensemble des partenaires impliqués et qui attend l'approbation de l'autorité politique.
Par rapport à la gouvernance économique, je voudrais rappeler les différents programmes qui sont mis en place pour accompagner les migrants de retour, mais aussi de faire en sorte que les potentiels migrants puissent avoir des occupations en vue de leur éviter de prendre la mer ou le désert», a expliqué M. Cissé.
Interpellé sur la recrudescence du phénomène de l'émigration irrégulière, malgré les efforts consentis par les acteurs qui se sont engagés dans l'éradication du fléau, le Directeur de l'Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l'Extérieur affirme : «le Sénégal a fait des pas importants pour résorber le phénomène migratoire. Mais comme il s'agit d'un problème mondial, il faut reconnaître que la solution doit impliquer l'ensemble des partenaires au niveau mondial. Mais nous n'avons de cesse de déployer des instruments, ceux qui nous suivent sur le terrain s'en rendent compte, bien ce n'est pas suffisant, puisque les jeunes continuent de partir», a-t-il reconnu. Non sans rassurer : «toutefois, nous continuons à donner le meilleur de nous-mêmes et petit à petit j'ai la certitude qu'on va arriver à juguler le problème ou à l'amoindrir à une proposition raisonnable.»
QUAND L’ETAT BUTE SUR SES AMBITIONS
En nommant Amadou Ba, Premier ministre, pour conduire l’équipe gouvernementale chargée de répondre rapidement à la demande sociale, le président de la République, Macky Sall, s’engage dans la combativité.
En nommant Amadou Ba, Premier ministre, pour conduire l’équipe gouvernementale chargée de répondre rapidement à la demande sociale, le président de la République, Macky Sall, s’engage dans la combativité. Il est à signaler que cette ambition a toujours été le leitmotiv des précédentes équipes gouvernementales. La seule chose qui change, c’est le slogan. Aminata Touré a été appelé à «accélérer la cadence» après le «Yonu Yokkute» de Abdoul Mbaye. Mahammed Boun Abdallah Dionne, a mis le curseur sur «un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous», après avoir appelé, juste après sa nomination, «au travail». Macky Sall him-self a invité le «fast-track». Aujourd’hui, Amadou Bâ engage le «combat».
Le 16 septembre 2022, à la vielle de la nomination du quatrième Premier ministre sous sa présidence, le Chef de l’Etat, Macky Sall, s’est adressé aux Sénégalais en rappelant que la gestion de la demande sociale comme la cherté du loyer, le coût de la vie et l’emploi des jeunes et les inondations sont des urgences qu’il compte prendre à bras-le-corps. Le lendemain de sa déclaration, Amadou Ba, choisi pour diriger le gouvernement, s’est dit être à la tête d’une équipe prompte à répondre avec «combativité» à la demande sociale. Il est à signaler que cette prise en charge sociale, en plus d’avoir été dans au cœur du «Yonu Yokkute», programme phare du candidat Macky Sall, fut un cri de guerre de tous les Premiers ministres des régimes dirigés par l’actuel Chef de l’Etat. 10 septembre 2012, Abdoul Mbaye faisant sa Déclaration de politique générale à l’Assemblée Nationale, dans l’euphorie de la deuxième alternance du pays, avait fait montre d’une détermination sans faille de son équipe d’y répondre favorablement.
Parlant des inondations, il avait déclaré : «ces inondations révèlent les dysfonctionnements et incohérences qui ont marqué, sur plusieurs décennies, les politiques en matière d’aménagement, d’occupation de l’espace urbain et d’assainissement de notre cadre de vie. J’affirme ici, devant vous, représentants du Peuple souverain, que le Gouvernement ne trouvera pas le repos tant que nous n’aurons pas apporté une solution définitive à ce fléau».
Cette détermination était également annoncée dans la santé. «Au plan sanitaire, le dénuement ou l’inaccessibilité des services de soins, l’indigence des plateaux techniques, l’insuffisance de personnel qualifié et les difficultés récurrentes de gouvernance des structures sanitaires, sont les meilleures illustrations des faiblesses d’un système de santé qui doit inévitablement opérer sa mue», avait ajouté le Président de du parti ACT. Abdoul Mbaye s’était également engagé à garantir l’accès à des systèmes d’assainissement aux populations. A cet effet, il avait déploré, «qu’après plus d’un demi-siècle d’indépendance, le Sénégal peine encore à assurer sa sécurité alimentaire, et à faire de l’agriculture le moteur de sa croissance».
La flambée des prix étant déjà importante à cette date, l’Etat du Sénégal, s’était engagé à, «se battre pour contenir les effets du choc actuel, mais surtout nous devons organiser les conditions de notre sécurité alimentaire durable». La réduction de la pauvreté était également une des priorités du premier gouvernement de Macky Sall. Le vœu du gouvernement d’Abdoul Mbaye a été aussi de garantir un marché de travail accessible à tous, afin de promouvoir l’emploi des jeunes.
AMINATA TOURE ET L’ACCELERATION DE LA REPONSE AUX URGENCES SOCIALES
Aminata Touré a porté la deuxième équipe gouvernementale devant conduire la politique de développement du chef de l’Etat Macky Sall. La disponibilité à répondre à la demande sociale été la même. A sa Déclaration de politique générale du 28 octobre 2013, elle avait fait de la prise en charge des urgences sociales et la correction des inégalités des priorités parmi les équations à résoudre. «Nous comptons, sur la période 2013-2017, donner encore plus d’impulsion aux programmes à fort impact social, pour apporter des réponses concrètes aux urgences sociales et au besoin de protection des groupes les plus vulnérables car, notre action n’aura de sens que si les Sénégalais, tous les sénégalais, ceux des villes, de la banlieue et des zones rurales, sentent qu’ils vivent mieux que par le passé et que leurs enfants auront la chance d’une vie meilleure», avait-elle déclaré. Mieux avait-elle indiqué, «près d’un ménage sénégalais sur deux reste pauvre et le phénomène, plus accentué dans les zones rurales, touche 57,3% des ménages. Aujourd’hui, au moins huit régions sur les quatorze que compte le pays ont une incidence de pauvreté jugée très forte, de plus de 60%. C’est pourquoi, le gouvernement engagera dès 2014 un programme d’urgence d’infrastructures sociales, dénommé « Programme d’Infrastructures en faveur des localités les plus défavorisées». Les inondations, la demande sociale et l’emploi des jeunes sont également revenus dans les perspectives qu’elle avait dégagées. A l’époque, Aminata Touré avait salué les efforts déployés pour réduire le coût des denrées en précisant qu’une stabilité ne peut avoir lieu qu’avec l’atteinte d’une autosuffisance alimentaire. «Il nous faut accepter que la véritable bataille pour le pouvoir d’achat c’est d’une part d’augmenter les revenus des ménages et d’autre part, de produire encore plus ce que nous consommons et de consommer davantage ce que nous produisons».
«UN SENEGAL DE TOUS, UN SENEGAL POUR TOUS», PRONE PAR MAHAMED BOUN ABDALLAH DIONE
Mahammed Boun Abdallah Dione, qui s’exprimant au Palais de la République dès l’annonce du choix porté sur sa personne pour diriger l’équipe gouvernementale a lancé comme slogan «au travail», a fait sa première Déclaration de politique générale en novembre 2014. Il avait rappelé à cet effet, «qu’après avoir engagé une politique volontariste de baisse des coûts du loyer, le Gouvernement a décidé de réaliser d’importants programmes de logements, et d’accélérer la rénovation et la modernisation des centres urbains existants et ce, pour faciliter l’accès de nos compatriotes d’ici et de la Diaspora à la propriété foncière et immobilière».
Dans sa seconde déclaration de politique générale, en décembre 2017, alors qu’il venait d’être reconduit Premier ministre il disait, «la cohésion sociale sera d’autant plus renforcée, que des milliers de jeunes accèderont à des emplois décents et seront moins tentés par des aventures périlleuses; que les efforts des travailleurs du secteur informel comme formel, des paysans, pêcheurs, éleveurs, artisans, seront rémunérés à leur juste valeur ; que les inégalités sociales, les disparités spatiales entre les villes et les campagnes, les zones urbaines et périurbaines seront éliminées et l’équité renforcée». Elle sera d’autant plus renforcée, ajoutait-il, «que vivre en milieu rural, dans les zones frontalières, les quartiers périurbains, ne constituera plus un handicap pour accéder aux services essentiels et à un mieux-être. C’est vers tout cela que la vision du Chef de l’Etat nous dirige. La vision «d’un Sénégal de tous, d’un Sénégal pour tous», porté par le PSE, c’est d’abord un Sénégal sans exclusion, où tous les citoyens bénéficient des mêmes chances et des mêmes opportunités pour réaliser leur potentiel et prendre en main leur destin».
Rappelons aussi que le président de la République, Macky Sall, avait décidé de supprimer le poste de Premier ministre, en mai 2019, pour être beaucoup plus proche de la population et répondre convenablement à la demande sociale. Cette fois, il avait usé d’un slogan anglophone «fast-tract» qui a fini de mettre le pays en stand-by. Il a appartient désormais à Amadou Bâ qui arrive avec des «combattants» de trouver la panacée afin que le Sénégal connaisse enfin les réalités de l’émergence, pas en tant que slogan. Un gros challenge à atteindre à moins de 18 mois. Une chimère ? Wait and see !
L’ETAT RASSURE DE LA CONTINUITÉ DU SERVICE À L’AIBD
L’Etat du Sénégal demande aux contrôleurs aériens sénégalais et étrangers exerçant dans notre pays de sursoir immédiatement au mot d’ordre de grève de 72H qu’ils comptent dérouler dès ce vendredi, malgré une décision défavorable.
L’Etat du Sénégal demande aux contrôleurs aériens sénégalais et étrangers exerçant dans notre pays de sursoir immédiatement au mot d’ordre de grève de 72H qu’ils comptent dérouler dès ce vendredi, malgré une décision défavorable. Aussi leur rappelle-t-il qu’en cas de non-respect de cette décision de justice, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur.
«L’Etat du Sénégal informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il a pris, en collaboration avec l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), toutes les dispositions pour assurer la continuité du service à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass», lit-on dans un communiqué du ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires reçu hier, jeudi 22 septembre 2022. La noter de préciser que «l’aéroport Aibd restera ouvert à l’exploitation commerciale».
Mieux, dans le document signé le Directeur des Transports aériens, l’Asecna dit avoir déployé son plan de contingence pour assurer les services de navigation aérienne dans la Région d’information de vol (Fir) terrestre et océanique avec la sécurité requise.
Par ailleurs, révèle la source, le Tribunal du travail hors classe de Dakar, dans l’ordonnance de référé N°216 du 22 septembre 2022, a suspendu le préavis de grève de L'Union des syndicats des contrôleurs aériens de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Usycaa). Par conséquent, «cette grève est illégale», fait savoir la note. Les syndicats de contrôleurs aériens de certains pays de l’Asecna ont déposé un préavis de grève le 25 juillet 2022.
Ce préavis avait été suspendu grâce à la médiation des autorités sénégalaises qui a abouti au règlement de onze (11) points d’accord sur les dix neufs (19) revendications initiales. Cependant, «malgré les assurances données par les autorités étatiques, l’Union des Syndicats des Contrôleurs aériens de l’Asecna (Usycaa) a décidé unilatéralement d’aller en grève du 23 au 25 septembre 2022», souligne le document. Par conséquent, cette grève est illégale, déclare la tutelle, non sans inviter toutes les parties (Direction générale de l’Asecna et syndicats), à la poursuite des négociations.
ABDOUL MBAYE CHARGE L’ADMINISTRATION AMÉRICAINE
Dans un message partagé sur son compte tweeter hier, jeudi 22 septembre, l’ancien Premier ministre s’est démarqué notamment de l’indignation des médias occidentaux par rapport à la répression des manifestations en Iran.
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye s’insurge contre un traitement deux poids, deux mesures de la presse internationale et de l’administration américaine.
Dans un message partagé sur son compte tweeter hier, jeudi 22 septembre, l’ancien Premier ministre s’est démarqué notamment de l’indignation des médias occidentaux par rapport à la répression des manifestations en Iran.
Mettant en parallèle les 11 morts dénombrés en six jours des manifestations violentes enregistrées ces derniers jours dans le pays de l’Ayatollah Khomeyni avec les 14 morts dénombrés au Sénégal lors des événements de mars 2021, le leader de l’Alliance pour citoyenneté et le travail (Act) assène : «11 morts en six jours de manifestations en Iran, la presse internationale en fait un sujet majeur. 14 morts au Sénégal en mars 2021, à peine traités en faits-divers. Les vies en Iran ne valent pas davantage qu’au Sénégal. La gouvernance mondiale sait reconnaitre ennemis et fidèles».
Toujours sur cette question, Abdoul Mbaye a également confondu l’administration Biden Harris qui a annoncé des sanctions ciblées contre la police des mœurs d'Iran et les hauts responsables de la sécurité iranienne responsables selon-elle de cette oppression contre ces manifestations qui ont éclaté après l'annonce de la mort de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée la semaine dernière par la police des mœurs.
En effet, dans un deuxième message partagé toujours sur son compte tweeter, l’ancien Premier ministre invite l’administration de ne pas oublier qu’au Sénégal, la répression de manifestants a été responsable de 17 morts en 2021 et 2022. «Les USA sanctionnent des responsables iraniens en raison de leur répression violente de la liberté de réunion. Qu’ils n’oublient pas le Sénégal où en 2021 et 2022 la répression de manifestants a été responsable de 17 morts. On y attend toujours procès et condamnations».
KEEMTAAN Gi - IRRÉEL PAYS
Il me semble avoir raté quelque chose… Bon, sérieusement je n’ai rien manqué. J’ai tout zieuté et croyais être le seul à me sentir si idiot à tirer la langue. Seulement la langue, n’en doutez surtout pas. Et voilà que j’apprends par les réseaux sociaux qui font perdre son sang-froid au Chef qu’il y en avait des mecs qui avaient l’esprit très martelé à la vue de belles rondeurs enveloppées sur une taille basse. Depuis lors, ça délire. Et ça disserte sur ce que devrait être une taille basse. Le spectacle se tenait à l’Assemblée nationale. Il faut reconnaitre que la craquante « illusionniste » m’avait crevé les yeux le jour de l’épique installation des députés. Ce jour-là, elle ne se dandinait pas mais tentait de s’interposer entre deux mecs et j’ai aperçu ce qui rend certains si…excités. Les broutards! Bon, il faut que je redevienne un peu sérieux. Mais comment l’être dans ce pays des paradoxes qui constitue une grosse farce. Ce pays où tout est irréel. Vous avez vu comment se déroulent les passations de services entre ministres ? On se croirait dans des fêtes foraines ! L’idée que la fonction de ministre constitue une rente y est bien perceptible. Et cela, c’est plus que vrai. Ces cérémonies sont le rendez-vous de la famille, des amis, des coquins et des militants qui ne survivent que par la générosité de leurs leaders. Hier, j’ai vu par hasard le spectacle féerique de la passation de service de l’un de ces bienheureux ministres et j’en suis sorti fort estomaqué. Ma conclusion est que si vous pensez que ces messieurs et dames bossent pour notre bonheur, vous vous fourrez un doigt dans l’œil. Ils se battent pour occuper la fonction de ministre rien que pour se servir et servir leurs proches. Vous avez vu la guéguerre qui s’est installée au sein du parti du Père Léo ? L’un qui ne voudrait pas perdre ses privilèges s’est carrément défaussé sur ses camarades qui voudraient lui ôter le pain de la bouche. Et tant pis pour la populace. Une passation de service aux allures de fête, ça ne se passe que chez nous autres nègres avec bien entendu en tête le partage du gâteau que cette accession à la fonction de ministre va permettre… Nos soucis d’argent sont terminés ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
JUSTICE : SERIGNE BASS TOUJOURS PRESSENTI AU PARQUET GÉNÉRAL DE THIÈS
Dans notre livraison du mardi 20 septembre, nous vous annoncions, en exclusivité, que l’ancien procureur de la République du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, était pressenti pour diriger le parquet général près de la Cour d’Appel de Thiès. Une information reprise par beaucoup de sites et journaux de la place et qui constituerait une belle promotion pour ce parquetier émérite qui avait brillamment réussi son concours d’auditeur. Un concours qui lui avait fait gagner 2 ans d’ancienneté dans la hiérarchie des magistrats. Et lui permet donc de postuler pour le poste prestigieux de procureur général près la cour d’appel de Thiès.
MATAR BA LES RAISONS D’UN DÉPART SOUHAITÉ
Vraiment le Sénégal est un pays spécial ou alors est-ce plutôt le Sport qui y est un monde atypique ? Depuis la formation du nouveau gouvernement marqué notamment par le départ de Matar Ba, certains activistes du football et affairistes du sport se sont érigés en « boucliers » pour tenter de fustiger sa non reconduction à la tête du ministère des Sports après près de neuf ans de piètres résultats. Ne nous parlez surtout pas d’une Coupe d’Afrique des Nations (Can 2022) remportée et d’une troisième qualification en Coupe du monde au Qatar 2022. Non ! Ces performances sont à l’actif d’une génération dorée de footballeurs conduite par la bande à Sadio Mané. Sans oublier la performance technique d’un bon coach nommé Aliou Cissé. Donc le ministre Matar Ba, comme la plupart de ses prédécesseurs, ne faisait que déployer les moyens financiers mis à sa disposition par le président de la République Macky Sall pour atteindre ces objectifs. Et quiconque était à la place de Matar Ba ferait de même ! D’ailleurs, le sport ne se limite pas seulement à l’équipe nationale de football A. Dommage qu’en matière de remaniement ministériel au Sénégal, il y a un adage qui ne se dément jamais: ceux qui savent ne disent rien et ceux qui ne savent pas parlent beaucoup trop. Donc, si certains savaient pourquoi le président Sall a fait quitter Matar Ba du ministère des Sports, ils allaient s’enfouir la tête dans les cimetières. On s’en arrête là en attendant que les partisans de Matar Ba soutiennent le contraire. Toujours est-il que dans le domaine des infrastructures sportives, le désormais ex-ministre Matar Ba a lamentablement échoué ! A preuve, il n’a pas été associé à la construction du stade Abdoulaye Wade de Diamniadiao. Un bijou entièrement réalisé par l’entreprise turque Summa en parfaite coordination avec un service technique de la Présidence.
TRANSPORTS AERIENS LA GRÈVE DES AIGUILLEURS DU CIEL DÉCLARÉE ILLÉGALE PAR LA JUSTICE
Le trafic aérien ne sera perturbé ni à Blaise Diagne, ni sur les autres aéroports de l’Asecna ce vendredi 23 septembre, premier jour de grève de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna (USYCAA). Les aiguilleurs du ciel de l’Asecna avaient décidé d’aller en grève du 23 au 25 septembre. Pourtant l’engagement du président de la République dans la médiation avait permis le règlement de onze (11) points d’accord sur les dix neufs (19) de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna (USYCAA). C’est pourquoi, au sein de ministère des Transports aériens du Sénégal et de l’Asecna, on ne comprend pas cette décision unilatérale de l’USYCAA de perturber le trafic aérien dans la FIR (Région d’information de vol) terrestre et océanique gérée par l’Asecna. En tout cas, l’Etat informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il a pris, en collaboration avec l’ASECNA, toutes les dispositions pour assurer la continuité du service à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. L’aéroport AIBD restera ouvert à l’exploitation commerciale. L’ASECNA a également déployé son plan de contingence pour assurer les services de navigation aérienne dans la FIR (Région d’Information de Vol) terrestre et océanique avec la sécurité requise. Par ailleurs, le Tribunal du Travail Hors Classe de Dakar, dans l’Ordonnance de Référé N° 216 du 22 septembre 2022, a suspendu le préavis de grève de l’USYCAA selon un communiqué de presse du ministère des Transports aériens. Par conséquent, cette grève est illégale. L’Etat demande aux contrôleurs aériens sénégalais et étrangers exerçant dans notre pays de sursoir immédiatement au mot d’ordre de grève et rappelle qu’en cas de non-respect de cette décision de justice, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur. Le ministère en charge des transports aériens invite toutes les parties (Direction générale de l’ASECNA et syndicats), à la poursuite des négociations.
HOPITAL DE TOUBA MANÉ MBODJ MEURT EN COUCHES, SA FAMILLE RÉCLAME JUSTICE
Encore un scandale médical dans notre pays ! A l’hôpital Matlaboul Fawzainy de Touba, une nouvelle bachelière nommée Mané Mbodj est morte en couches suite à une opération médicale dans une situation confuse. Sa famille réclame justice, le ministère de la Santé a dépêché sur place une mission d’enquête. Selon la famille éplorée, après avoir subi une opération au bloc, la jeune M. Mbodj est décédée à la suite d’une négligence notoire. Seneweb a appris que le nouveau-né a été sauvé contrairement à sa mère. Suite à ce drame, la mère de la victime a vidé son sac. Sokhna Dia impute la mort de sa fille à des agents de l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba. «Nous avons évacué, vendredi dernier, ma fille à l’hôpital. Le chef des blouses blanches leur avait demandé de ne pas l’opérer à cause de son hypertension. Mais M. Mbodj a subi une opération au bloc à mon insu et en l’absence du patron de ces agents. Ils m’ont chassé comme une malpropre «, révèle Sokhna Dia. Ousmane Mbodj, un des frères de la victime, a fait des révélations explosives sur ce présumé scandale médical. Interpellée sur cette présumée négligence médicale, une source de l’hôpital Matlaboul Fawzayny dément formellement les accusations de la famille éplorée et donne sa version des faits. « A son arrivée à l’hôpital vendredi dernier, la dame en état de grossesse ne pouvait pas subir une opération. Mais son état de santé était devenu de plus en plus critique à partir de dimanche. Ainsi la patiente a été acheminée au bloc opératoire pour sauver sa vie ou celle de son fœtus», confie la source médicale. Le nouveau-né a été sauvé, selon une source de Seneweb.
SÉJOUR DE L’ONG CIRUGIA-SOLIDARIA DAHRA DJOLOF, CAPITALE DE LA CHIRURGIE
Du vendredi 23 septembre au lundi 03 octobre prochains, le Sénégal précisément la commune de Dahra-Djolof sera la capitale nationale de la chirurgie médicale. Car l’Ong espagnole « Cirugia-Solidaria » (Chirurgie Solidaire) a choisi notre pays pour y effectuer des opérations chirurgicales gratuites. Composée d’une trentaine d’infirmiers, sages-femmes, médecins et professeurs-chirurgiens, l’Ong médicale Chirurgie Solidaire et la fondation Cepaim ont débarqué avec un important lot de matériels et consommables médicaux pour l’hôpital de Dahra-Djolof. Des interventions chirurgicales (Pédiatrie, Chirurgie maxi-faciale, Neurologie, Nephrologie, Gynécologie, Radiologie et Orl) seront menées par ces réputés chirurgiens espagnols au niveau du District sanitaire de Dahra Djolof dirigé par Dr Abdou Ndiaye, médecin chef. « Le Témoin » quotidien a également appris que le ministre de la Santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, et le président de l’Ordre des médecins du Sénégal, Dr Boly Diop, ont beaucoup contribué sur le plan administratif pour faciliter l’arrivée et le séjour de l’Ong Chirurgie Solidaire au Sénégal. Plusieurs personnalités politiques, administratives ainsi que des députés de Linguère et autres personnes de bonne volonté ont décidé de jouer leur partition pour la réussite de cette campagne de chirurgie. Et surtout de réserver un accueil chaleureux à ces Espagnols au bon cœur qui ont transformé Dahra en capitale de la chirurgie. La cérémonie d’ouverture de cette campagne de chirurgie sera présidée après-demain, samedi, à l’hôpital de Dahra-Djolof par le ministre-maire Samba Ndiobène Ka et le préfet Latyr Ndiaye. Pendant ce temps, les populations de Linguère souhaiteraient une visite surprise du président Macky Sall à Dahra-Djolof au cours de cette campagne de chirurgie jamais organisée dans un département du Sénégal des…profondeurs.