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7 août 2025
RSF EXIGE LA LIBÉRATION DE PAPE ALÉ NIANG
Reporters sans frontières (Rsf) condamne la détention du journaliste Pape Alé Niang, poursuivi, entre autres, pour avoir diffusé des informations «nuisant à la sécurité»
Reporters sans frontières (Rsf) condamne la détention du journaliste Pape Alé Niang, poursuivi, entre autres, pour avoir diffusé des informations «nuisant à la sécurité».
Rsf demande sa libération immédiate. «Il est anachronique de voir un journaliste en prison dans un pays comme le Sénégal, considéré comme l’une des démocraties les plus stables en Afrique et doté d’un paysage médiatique pluriel et foisonnant. Nous demandons aux autorités de libérer le journaliste Pape Alé Niang et d’établir un dialogue avec les acteurs de la presse. La dépénalisation des délits de presse n'est toujours pas effective au Sénégal et cela continue de poser problème. Les textes régissant les médias doivent être réexaminés.»
La déclaration est du responsable du Bureau Afrique subsaharienne de Reporters sans frontières (Rsf), Sadibou Marong. Rsf rappelle que le journaliste arrêté dimanche 6 novembre, Pape Alé Niang, avait été placé en garde à vue pendant trois jours et inculpé, avant d’être mis sous mandat de dépôt le 9 novembre. Rsf signale que le journaliste membre de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo) a l’habitude de traiter en direct des sujets d’actualité.
Rsf soutient que dans un entretien avec Maître Ciré Clédor Ly, l’avocat a qualifié de «montagne d'hérésies» les charges qui pèsent sur le journaliste. Pour Rsf, ces charges disproportionnées pourraient pousser d’autres journalistes à l’autocensure et bloquer toute initiative d’enquête au nom du droit du public à l’information. Ainsi, Rsf dit se joindre aux associations de la presse pour demander la libération du journaliste.
LA CAP MET LA PRESSION SUR L’ÉTAT POUR LA LIBÉRATION DE PAPE ALÉ NIANG
Un édito commun publié lundi prochain pour rappeler et faire savoir à l'opinion que le monstre est revenu, un plan d'actions de 22 points à dérouler pendant une semaine, à compter de ce vendredi 10 novembre 2022
Un édito commun publié lundi prochain pour rappeler et faire savoir à l'opinion que le monstre est revenu ; un plan d'actions de 22 points à dérouler pendant une semaine, à compter de ce vendredi 10 novembre 2022 ; tenue d’un Conseil des médias mercredi prochain à maison de la presse, en plus d’actions à mener chaque jour jusqu'à la libération de Pape Alé Niang. Une plateforme de lutte journalistique va mener le combat jusqu’à obtenir gain de cause. C’est la Coordination des associations de la presse (CAP) qui presse ainsi l’Etat.
L a Coordination des associations de la presse (CAP) est dans tous ses états, suite à l’emprisonnement du directeur de publication du site d’information général Dakarmatin.
Selon Dakaractu, face à la presse, Ibrahima Lissa Faye n’a pas mâché ses mots : «nous pensions que le Sénégal a dépassé ce stade d'emprisonner un journaliste pour un délit de presse.»
Une situation qui a poussé la Cap à mettre en place une plateforme de lutte journalistique qui va mener le combat jusqu’à la libération de Pape Alé Niang. «Nous avons mis en place un plan d'action de 22 points qui va démarrer ce vendredi 10 novembre 2022 et qui va durer une semaine. Vendredi prochain une marche nationale sera organisée à Dakar à partir de 10h et sur toute l'étendue du territoire. Les journalistes doivent quitter les rédactions et boycotter toutes les rencontres. Nous allons commencer d'abord par une marche virtuelle ce vendredi 11 novembre 2022 à partir de midi. C'est un visuel qui sera partagé dans les sites et les réseaux sociaux», explique-t-il.
Poursuivant, il dit qu'un édito commun sera publié lundi prochain pour rappeler et faire savoir à l'opinion que le monstre est revenu. Nous allons rencontrer les organisations de la société civile pour dénoncer son arrestation et surtout le comportement du procureur qui est inadmissible. Et pour répondre à l’État, il ajoute que «mercredi prochain un conseil des médias sera tenu à maison de la presse. Chaque jour une action sera menée jusqu'à la libération de Pape Alé Niang», promet la CAP.
LES BRACONNIERS DE DIANA CONDAMNES A 3 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS
Appréhendés pour «criminalité faunique», en octobre dernier, dans département de Goudiry (région de Tambacounda), quatre braconniers ont été condamnés à 3 mois de prison assortis de sursis
Appréhendés pour «criminalité faunique», en octobre dernier, dans département de Goudiry (région de Tambacounda), quatre braconniers ont été condamnés à 3 mois de prison assortis de sursis, par la justice pour. «Boubacar Ba, Oumar Ba, Siradio Sidibé Jallow et Sakhoba Simakha ont été condamnés à 3 mois de prison avec sursis pour braconnage et trafic de peaux d’animaux par le Tribunal de grande instance de Tambacounda.
Ce quatuor de trafiquants de faune, interpellé le 28 octobre 2022 à Diana, commune de Komoty (département de Goudiry) est déjà connu des Parcs Nationaux et des services de Police de la région. Ils sont récidivistes et certains ont déjà fait l’objet de condamnation à 2 ans de prison avec sursis pour détention, circulation, tentative de commercialisation de 2 peaux de léopards et plusieurs pattes d’oryctéropes (2 espèces intégralement protégées) dans le Parc National du Niokolo Koba (PNNK)», informe un communiqué.
La source de révéler que «lors de leur interpellation, une peau de ratel, un mammifère assez méconnu des Sénégalais dont le repas préféré est le miel, est retrouvé chez les présumés braconniers. Ce sont aussi plusieurs fusils et munitions dont un fusil de guerre qui ont été saisis. L’opération a ainsi mis en évidence l’importance du commerce illicite de lions au Sénégal, des grands félins en général, malgré les efforts de conservation des autorités environnementales nationales et internationales au Sénégal. Le Sénégal Oriental constitue en définitive un haut-lieu de trafic et d’échanges de peaux de lions et de léopards. L’abattage de cette présumée lionne viendrait encore plus exacerber ce fléau puisque les deux lionceaux qui se seraient retrouvés seuls dans la brousse, sans protection de leur mère sont voués à une mort certaine».
Pourtant, «La lionne est une espèce intégralement protégée aux termes de l’article D36 du décret n°86-844 du 14 juillet 1986 portant Code de la Chasse et de la Faune. L’espèce est gravement menacée en Afrique, vulnérable et en danger critique d’extinction. Le lion est inscrit sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Protection de la Nature). Il bénéficie d’une protection dans l’Annexe II de la CITES. Le Sénégal possède une grande partie des derniers lions d'Afrique de l'Ouest. D’où l’impératif et l’immense responsabilité de les protéger jalousement», insiste-t-on dans le document.
Revenant sur l’arrestation des criminels fauniques, le texte de rappeler que «c’est l’Ong américaine Panthera, installée à Tambacounda, dont la mission principale est de préserver les derniers lions d'Afrique de l'Ouest qui a sollicité l’appui du Projet Eagle Sénégal pour les aider à retrouver les auteurs d’un crime faunique ignoble. La bande des quatre avait abattu une lionne dans la périphérie du Parc. La lionne aurait eu avec elle 2 lionceaux. Les investigations menées de concert entre les Parcs Nationaux, l’ONG Panthera et le Projet Eagle ont permis d’apporter suffisamment d’éléments au Procureur de Tambacounda qui a aussitôt saisi la Brigade de Recherche de la Gendarmerie pour interpeller les présumés braconniers dans leurs cachettes. Ce qu'ils réussirent avec succès».
LE HARO DE DAKAR CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Dans la capitale sénégalaise, Dakar, s’est tenue hier, jeudi 10 novembre, la Conférence africaine sur la masculinité positive.
La Conférence africaine sur la masculinité positive qui s’est tenue à Dakar hier, jeudi 10 novembre, a été l’occasion pour les participants d’appeler à l’arrêt des violences contre les femmes et les filles. Le président de la République, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (Ua) et la président de la Commission de ladite organisation, Moussa Faki Mouhamat, ont tous les deux dénoncé les préjugés qui maintiennent les femmes dans une violence injustifiée.
Dans la capitale sénégalaise, Dakar, s’est tenue hier, jeudi 10 novembre, la Conférence africaine sur la masculinité positive.
Venu présider la rencontre, le chef de l’Etat, Macky Sall, par ailleurs président de l’Union africaine (Ua), a plaidé pour un changement de comportement. «Nous sommes ici pour susciter une prise de conscience, mais aussi pour agir contre toutes formes de violences à l’endroit des femmes et des filles. N’oublions surtout pas que cette violence n’est pas que physique. Elle est aussi morale, par le harcèlement, des menaces, des insultes et autres propos désobligeants ou humiliants qui blessent autant sinon plus que les violences physiques. Lutter contre ces pratiques d’un autre âge est d’autant plus juste et légitime qu’aucune religion, qu’aucune loi, aucune règle sociale ne fait l’apologie de la violence contre un être humain», dit-il.
Selon toujours Macky Sall, «Il ne saurait y avoir de fondement légal ou moral à la violence, sous quelque forme». Il importe, dès lors, une implication de tous. «Tous ensemble, pouvoirs publics, leaders religieux, nous pouvons décentraliser jusqu’au niveau le plus de notre société, pour extirper cette forte conviction que l’homme doit être au-dessus de la femme», soutient-il. Donc les sévices doivent être bannis. «Ça suffit, la brutalité, la maltraitance, le harcèlement, les brimades, les insanités, les viols. Il faut agir pour que (cesse) cette omerta du silence, en temps de paix comme en temps de guerre», recommande-t-il. Parlant toujours de cette violence contre les femmes et les filles, le président Macky Sall d’affirmer : «Il faut une évolution des esprits, d’abord ceux des femmes et des filles envers elles-mêmes et ceux des hommes envers les femmes et les filles, pour conforter l’égalité en droit et la complémentarité sociale hommes femmes».
CONVENTION SUR LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : DAKAR TRACE LA VOIE… POUR «UNE TOLERANCE ZERO»
Cette rencontre de Dakar, espère-t-il, constituera un moment fort dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Afrique. «Après la conférence de Kinshasa l’année dernière, dont la déclaration et l’appel à l’action ont été endossée par le sommet de l’Union africaine (Ua), en février dernier, la voie est tracée pour l’élaboration d’une Convention sur la lutte contre les violences faites aux femmes. Lors d’un prochain sommet, nous aurons déjà cette Convention sur la table des chefs d’Etats. Dakar doit capitaliser cette dynamique pour que cette rencontre ne soit pas un effet de mode, mais de catalyseur d’énergie positive à l’échelle nationale et continentale pour une tolérance zéro contre les violences faites aux femmes», a déclaré le chef de l’Etat. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mouhamat, est du même avis. «Dakar se veut être une occasion de revisiter les acquis de la conférence de Kinshasa», avance-t-il.
La lutte contre les violences faites aux femmes n’est pas un combat gagné d’avance. «Un défi est encore énorme. Nous devons travailler ensemble pour dire aux hommes d’arrêter leur façon humiliante de faire», conseille-t-il.
Moussa Faki Mouhamat est convaincu que «la situation de la femme africaine reste encore préoccupante, à cause des nombreuses violences qu’elles subissent, surtout en temps de conflits, mais aussi des préjugés». Et pourtant, dit-il, «les violences ne peuvent aucunement être justifiées par des croyances traditionnelles et religieuses», confirme-t-il, pour corroborer la position du président de la République, Macky Sall.
MARIA FAYE SORT MAJOR DE SA PROMOTION AU CONCOURS D'AGRÉGATION DE MÉDECINE
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est distinguée au 21ème Concours d’agrégation de médecine humaine pharmacie, odontostomalogie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES).
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est distinguée au 21ème Concours d’agrégation de médecine humaine pharmacie, odontostomalogie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES).
En effet, l’enseignante-chercheuse, Maria Faye s’est adjugée la première place devant cinq autres africains, faisant d’elle la première femme agrégée en Néphrologie et major de sa promotion. Elle rejoint ainsi le prestigieux cercle des agrégés du CAMES.
Ce concours a pour objectif de «recruter des personnels de l’Enseignement supérieur en garantissant le niveau international des Enseignants», «d’adapter le mode de recrutement de l’Enseignement supérieur aux réalités africaines», «d’évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur» et de «favoriser la promotion des Enseignants», lit-on sur le site du CAMES.
Sur les conditions d’inscription, la même source précise : « sont admis à concourir : les Maîtres-assistants ou chefs des travaux pratiques justifiant d’une ancienneté de deux (2) ans dans les fonctions de Maîtres-assistants confirmés d’une part, par l’acte d’inscription sur la liste d’aptitude et d’autre part, le décret, l’arrêté ou la décision de nomination dûment certifiés et légalisés par les autorités compétents».
KEEMTAAN Gi - VOUS AVEZ DIT HOMMES CHOCS ?
Je vais jouer au trouble-fête. Et tant pis si certaines féministes enragées viennent me sauter dessus. Après nous avoir fourgués au siècle dernier sa camelote, l’Europe continue de nous faire ingurgiter des concepts fourre-tout dont nous n’avons que faire. Ça s’appelle genre, féminicide, parité etc. Depuis quelques jours, j’étais harcelé par un panneau publicitaire dans les rues de Dakar montrant un couple avec un seul enfant. Encore ce concept des toubabs qui ne veulent pas beaucoup de rejetons, nous accusant d’en faire trop ! Mais ce qui a brûlé mes rétines, c’est cette notion de masculinité positive. Une création bien occidentale comme si nous n’avons jamais été positifs dans nos actes envers les femmes. Le Chef ne veut plus entendre parler de violences faites aux femmes. Kàccoor Bi voulait juste lui rappeler qu’une mère de famille croupit en prison pour des peccadilles. Ça, c’est également une forme de violence. Et puis, avec ces femmes tigresses qui ébouillantes leurs maris, ne faut-il pas également prôner une féminité positive ? Tous ces concepts importés n’intéressent pas la majeure partie des femmes de ce charmant pays qui ne se reconnaissent dans le combat de ces supposées féministes. Tout autant que tous les hommes de ce pays ne sont pas des salopards et ne cautionnent pas les barbaries exercées sur les femmes. Ceux qui se livrent à ces cruautés, tuant, battant et violant ou manquant du respect aux femmes, nous sommes d’accord pour que la loi s’exerce sur eux dans toute sa rigueur. Parlons justement de ce combat de féministes enragées et folles furieuses contre ces messieurs qui se disent « hommes chocs » et qui racontent leurs petites histoires d’alcôve. Des mecs qui expriment leurs fantasmes ou qui se racontent des histoires entre mecs dans un cercle fermé, qu’est-ce qu’il y a d’illégal dans cela ? Qu’ils se glorifient de faux exploits sexuels, à part tout, c’est leur affaire ! Quand ils disent qu’ils bandent fort alors que, dans la réalité, leur quéquette ne peut plus se lever depuis longtemps, qui trompent-ils ? A ce niveau, on ne peut même pas parler d’éjaculateurs précoces ! Dans leurs fantasmes, ils affichent une vie sexuelle épanouie qui est loin de correspondre à la réalité. Vous en voulez une preuve ? Tous les spécialistes vous diront que le problème de santé numéro 1 chez les mecs de Galsen, c’est le dysfonctionnement érectile. Et ça explique beaucoup de choses… Ça suffit comme punition, pas besoin pour les féministes enragées d’en rajouter ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOTE DE L’EDITEUR LE TEMOIN EN HUIT PAGES
L’édition du Témoin de ce vendredi 11 novembre paraît exceptionnellement en huit pages. Une réduction de pagination due à une panne de notre imprimerie. Une panne qui a empêché la sortie ce jeudi de votre journal en format papier. Nous nous excusons du désagrément causé à vous nos chers lecteurs. Nous espérons que les choses vont rentrer dans l’ordre pour notre prochaine édition du mardi 15 novembre.
HCCT LE DOYEN SAMIR TARRAF NOMME PAR MACKY
Dans une de ses récentes éditions, « Le Témoin » quotidien avait déploré le fait qu’aucun Sénégalais d’origine libanaise ne figurait sur la liste des conseillers municipaux de la mairie de Dakar-Plateau dirigée par Alioune Ndoye. Doyen des conseillers municipaux de Dakar-Plateau, Hajj Taraf Samir, âgé de 89 ans, n’avait pas été réinvesti alors qu’il symbolisait le brassage sénégalo-libanais dans cette ancienne commune de la presqu’ile du Cap-vert (Dakar). Eh bien, le président de la République Macky Sall vient de réparer cette injustice politico-sociale afin de montrer que les Sénégalais d’origine libanaise sont des Sénégalais à part entière. Dès la parution de notre article nous souffle-t-on, le président Macky Sall avait juré qu’il allait coopter le doyen Samir Tarraf au sein du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Chose faite ! Car l’ex-doyen des conseillers municipaux de Dakar-Plateau et du Sénégal en général a été nommé haut conseiller des collectivités territoriales par le chef de l’Etat comme l’atteste le décret signé le jeudi 20 octobre dernier dévoilant la liste des 150 membres de cette institution dirigée par Mme Aminata Mbengue Ndiaye. Dieu n’est-il pas le Meilleur des Juges ? « Si ! » s’exclame « Le Témoin » quotidien. Donc Diadieuf Macky Sall, lui au moins, il sait réécrire les lettres de noblesse qui régissent la Téranga sénégalaise et l’intégration africaine, et félicitations au doyen Tarraf !
MACKY SALL RATTRAPE PAR LA VAR UN JOURNALISTE JETE EN PRISON
Le président de la République a été rattrapé par la Var des médias. Il se glorifiait sur les plateaux des télés étrangères pour dire qu’il n’y a aucun journaliste emprisonné pour ses écrits et ses opinions au Sénégal. « Vous ne verrez jamais au Sénégal pendant ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour délit de presse. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal. Ça je le dis très clairement et je ne serai pas démenti » ainsi parlait Macky Sall en octobre 2015 sur la chaîne française iTélé devenue CNews. Eh bien, depuis ce mercredi 09 novembre, il a désormais dans ses prisons remplies d’activistes un journaliste en l’occurrence Pape Alé Niang. MacKy sall et la presse
UN CHAPELET DE CONFRONTATIONS
A l’aune de l’emprisonnement de Pape Alé Niang, le chapelet de confrontations entre la presse et le président Macky Sall déroule des séquences que l’opinion publique nationale tend à oublier. Mais le Témoin rafraîchit certains faits qui ont trait à l’arrestation de journalistes dans l’exercice de leur mission d’information du public. En effet, de l’avènement du président Macky Sall, en 2012, à ce mercredi 09 novembre 2022, de nombreux journalistes des médias privés ont été convoqués devant la redoutable Division des investigations criminelles (Dic) de la police ou la Section de recherches de la gendarmerie nationale suite à la diffusion d’articles en lien avec le régime en place. Nous retenons le cas de l’ancien directeur de publication du journal « L’Observateur », Alioune Badara Fall, suite à un article de son reporter Mamadou Seck sur l’envoi en Arabie Saoudite de 2 100 soldats sénégalais pour la guerre au Yémen, publié le 8 mai 2015. La même année, trois journalistes de D-Média ont été également convoqués par la même Division des investigations criminelles (Dic) suite à la reprise d’un article publié par le journal français Le Monde incriminant l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, dans les fonds russes de Lamine Diack. Nous n’oublions pas le cas du doyen Adama Gaye. Suite à un texte partagé sur sa page Facebook, ce dernier a été interpellé le 29 juillet par la Division des investigations criminelles, sur instruction de l’ancien procureur de la République, pour « offense au président de la République » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Il a passé plus d’un mois en prison dans des conditions humiliantes et dégradantes. L’ancien secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, avait vivement dénoncé ces séries d’arrestations en parlant de « tentatives d’intimidation ». « Les journalistes ne doivent être là que pour l’intérêt du public. Ils doivent faire en sorte que ce que cachent nos dirigeants soit connu du grand public. Donc, les journalistes ne doivent nullement céder à la pression ou à l’intimidation. Ils doivent continuer à faire leur travail dans le respect des règles et des lois existantes, et n’avoir pour objectif que d’informer le public », confiait-il dans les colonnes de l’Observateur. Mais allez donc expliquer cela au procureur de la République ou au ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, pourtant ancien président de la Fédération internationale des droits de l’homme (Fidh) !
RIXE DE TCHIKY OUMAR NDIONE PRESUME AUTEUR DE L’ATTAQUE CONTRE LE CONVOI DE SONKO ARRETE HIER.
La valse des arrestations se poursuit dans l’affaire dite des affrontements de Tchiky, ce village de la commune de Diass, où, le 30 octobre dernier, des villageois ont été battus pour ne pas dire ont été malmenés par des éléments de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko, lors du « Nemékou Tour » du leader de Pastef dans le département de Mbour. Hier, c’est Oumar Ndione, blessé par les gardes du corps de Sonko, et muni d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de 25 jours qui a été arrêté après sa deuxième audition par les enquêteurs. Le frère du responsable de l’APR dans le village de Tchiky (Fatou Ndione Coly) a été arrêté ce jeudi par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie de Saly.
GREVE DANS LA PECHE : LES MAREYEURS EXPORTATEURS CESSENT LEURS ACTIVITES
Ce qu’on craignait, à savoir la cessation d’activités des exportateurs mareyeurs suite à la grève des agents de pêche qui dure depuis plus de deux mois, est arrivé. Hier l’Union Patronale des Mareyeurs Exportateurs du Sénégal (UPAMES), suite au refus des agents du ministère de la Pêche et de l’Économie Maritime de délivrer les documents sanitaires requis pour l’exportation de leurs produits, durant leurs périodes de grèves, « devant l’ampleur de la durée et face à la radicalisation de leurs mouvements qui sont maintenant quasi continus, depuis 2 semaines, nous sommes maintenant contraints de cesser nos activités ». C’est parce que pour l’Upames, dans le contexte mondial actuel, « ces mouvements fragilisent tous les acteurs qui ont déjà tant souffert de la crise liée à la pandémie de COVID et menacent à court terme l’existence même de nos entreprises en compromettant durablement et inéluctablement leur survie. Par ailleurs, les effets de cette grève se répercutent sur toutes les autres activités connexes du secteur et impactent d’ores et déjà les autres maillons de la chaîne de valeur : pêcheurs, mareyeurs, transporteurs, transitaires, compagnies aériennes, fournisseurs d’intrants et de glace, etc. ». Salif Mandiang, le président de l’Upames et ses collègues se disent conscients des enjeux surtout en termes de pertes de devises avec des dizaines et des dizaines de milliards en l’air, une perte du marché européen au profit de la Mauritanie et du Maroc. Ils précisent que leur devise est de toujours œuvrer pour le consensus entre les acteurs du secteur et la préservation de l’intérêt général national et de la paix sociale. C’est pourquoi, ils disent « inviter toutes les parties à l’apaisement, à faire preuve de dépassement et à renouer les fils du dialogue afin de trouver, le plus rapidement possible, des solutions durables qui préservent les intérêts de toutes les parties prenantes et la paix sociale, avant qu’il ne soit trop tard ».
LES PREMIERS ENSEIGNEMENTS DU SCRUTIN DE MI-MANDAT
L'émission Washington Forum sur VOA fait le point des élections du 8 novembre aux États-Unis avec l'analyste politique René Lake, Marilyn Sephocle, professeur à Howard University et Junior Bompeti, fondateur de de l'association Congolese for Trump
Dans Washington Forum cette semaine : les élections de mi-mandat pour le contrôle du Congrès américain. A deux ans de la fin du mandat de Joe Biden, les démocrates se battent pour conserver leur courte majorité dans les deux Chambres alors que les Républicains espèrent une victoire au sortir des élections du 8 novembre. Leur focus : l’inflation galopante et l’immigration à la frontière sud, tandis que les démocrates misent sur des questions comme le droit à l’avortement et ce qu’ils appellent la menace pesant sur la démocratie américaine. Les deux camps misent chacun sur les anciens présidents Obama et Trump pour rallier leurs troupes respectives.
Analyse et commentaires avec l'analyste politique René Lake, la professeure à Howard University Marilyn Sephocle et Junior Bompeti, fondateur de de l'association Congolese for Trump.
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
LA LIBERTE N’EST-ELLE BONNE QUE POUR LES OCCIDENTAUX ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Les peuples africains doivent emboîter le pas aux Russes. Ce n’est ni à Paris ni à Londres de nous dire qui nous devons aimer ou haïr
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 10/11/2022
À partir du 1er janvier 2023, le Burkina Faso sera privé des avantages commerciaux de l'African Growth and Opportunity Act (Agoa). Instauré en 2000, l’Agoa permet à de nombreux produits africains de bénéficier de réductions de taxes à l'importation. La décision d’exclure Ouagadougou de l’Agoa a été prise parce que “le gouvernement du Burkina Faso n'a pas fait de progrès continus en vue d'établir le respect de l'État de droit et du pluralisme politique”.
Certains analystes pensent que la vraie explication se trouve dans la visite du capitaine Ibrahim Traoré à Bamako au Mali, visite qui a eu lieu un jour avant la décision de Washington qui verrait d’un mauvais œil le rapprochement des nouvelles autorités burkinabè avec celles du Mali, pays qui est en froid avec la France depuis que la Russie a pris pied dans ce pays. Ces analystes se fondent sur les propos tenus à Kampala le 4 août 2022 par Linda-Thomas Greenfield. L’ambassadrice américaine aux Nations Unies faisait la mise en garde suivante : “Si un pays décide de s’engager avec la Russie là où il y a des sanctions, alors il enfreint ces sanctions ; il enfreint nos sanctions et, dans certains cas, il enfreint les sanctions de l’ONU avec d’autres pays, et nous avertissons les pays de ne pas enfreindre ces sanctions parce que, s’ils le font, ils courent le risque que des mesures soient prises contre eux pour avoir enfreint ces sanctions.” Les Européens raisonnent-ils différemment ? Non. Voilà des gens qui prétendent être attachés à la liberté et à la démocratie mais qui ne sont point gênés de piétiner allègrement un sacro-saint principe du droit international : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nelson Mandela, qui tenait à ce droit comme à la prunelle de ses yeux, devait se rendre le 22 octobre 1997 à Tripoli. Or les États-Unis estimaient qu’il ne fallait pas rompre l’isolement international qui frappait le régime de Mouammar Kadhafi depuis 1992. “Comment peuvent-ils avoir l’arrogance de nous dicter où nous devrions aller ou quels pays devraient être nos amis. Il ne peut y avoir un État qui s’arroge le rôle de gendarme du monde. Si d’autres pays se laissent dicter leur conduite, l’Afrique du Sud ne le tolérera jamais.” Telle fut la réponse du premier président noir d’Afrique du Sud.
25 ans plus tard, c’est au tour de Vladimir Poutine de fustiger l’arrogance de l’Occident. Voici un extrait du discours qu’il prononça, le 30 septembre 2022 : “Après la chute de l’Union soviétique, l’Occident a décidé que le monde entier, que chacun de nous devait supporter à jamais ses diktats. L’Occident est prêt à tout pour conserver ce système néocolonial qui lui permet de parasiter, de dépouiller le monde grâce à la puissance du dollar et de la technologie, de percevoir un véritable tribut de l’humanité tout entière, de jouir de la principale source de richesse indue : la rente de l’hégémonie. La préservation de cette rente est leur principale motivation, leur motivation réelle, fruit de la pure avidité. C’est la raison pour laquelle ils ont intérêt à la dé-souverainisation systématique. Ainsi s’expliquent leurs agressions d’États indépendants, de valeurs traditionnelles et de cultures authentiques, leurs tentatives de saper les processus internationaux et interrégionaux, les nouvelles monnaies globales et les nouveaux pôles de développement technologique qui échappent à leur contrôle. Il est capital pour eux que tous les États abandonnent leur souveraineté aux États-Unis. Dans certains États, les élites dirigeantes acceptent délibérément de s’y plier, de se laisser vassaliser ; d’autres y sont réduites par la corruption ou l’intimidation. En cas d’échec, ils n’hésitent pas à détruire des États entiers, ne laissant derrière eux que des catastrophes humanitaires, des désastres, des ruines, des millions de destins humains détruits ou mutilés, des enclaves terroristes, des zones socialement dévastées, des protectorats, des colonies ou des semi-colonies.” Le maître du Kremlin poursuit : “Ils ne veulent pas nous voir libres ; ils rêvent que nous soyons une colonie. Ils ne veulent pas collaborer sur un pied d’égalité ; ils rêvent de pillage. Ils ne veulent pas que nous soyons une société libre, mais une foule d’esclaves sans âme… L’Occident mise sur son impunité, sur sa capacité à tout se permettre. De fait, tel a été le cas jusqu’à présent. Les accords de sécurité stratégique ont filé droit à la poubelle ; les conventions conclues au plus haut niveau politique ont été déclarées fictives ; les promesses les plus fermes de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est, dès que nos anciens dirigeants y ont adhéré, se sont transformées en une sale tromperie. De tous les côtés, on entend que l’Occident incarne l’état de droit, fondé sur des règles. D’où viennent-elles ? Qui en a jamais vu la couleur ? Qui y a consenti ? Écoutez, ce ne sont que des absurdités, un mensonge absolu, des doubles ou des triples standards. Ils doivent nous prendre pour des imbéciles… C’est bien le soi-disant Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières et qui décide maintenant, selon son bon vouloir, qui a le droit à l’autodétermination et qui ne l’a pas, qui en est digne et qui ne l’est pas. On ignore à quel titre ils agissent ainsi, qui leur en a donné le droit, sinon eux-mêmes.”
La liberté pour tous ne saurait être le combat de la seule Russie. Les peuples africains doivent emboîter le pas aux Russes. En ce sens, la visite rendue par le capitaine Ibrahim Traoré à Assimi Goïta, est un bon signe. Ce n’est ni à Paris ni à Londres de nous dire qui nous devons aimer ou haïr. Bref, ceux qui en Occident désirent nous asservir et infantiliser devraient nous trouver debout et déterminés.
LE KHALIFA DE MÉDINA BAYE HONORÉ EN COTE D'IVOIRE
L’église Papa Nouveau a honorée Son Éminence le Khalife de la Fayda Tidianiya à savoir Cheikh Muhammadoul Mahy Cheikh Ibrahim Niass comme invité d’honneur de l’édition 2022 à cause de ses nombreux périples et missions de paix dans le monde.
L’église PAPA NOUVEAU a honorée Son Éminence le Khalife de la Fayda Tidianiya à savoir Cheikh Muhammadoul Mahy Cheikh Ibrahim Niass comme invité d’honneur de l’édition 2022 à cause de ses nombreux périples et missions de paix dans le monde.
Le Khalife est représenté par une forte délégation et de nombreuses personnalités parmi lesquelles on peut noter : son frère et conseiller Cheikh Khalifa Ibrahima Niass, M. Babacar Niang, secrétaire général de l’Union islamique Africaine, son adjoint Cheikh Tidjane Barhame Niass, Seydi Omar Nazir Niass et M. Barhame Seck.
Cheikh Khalifa Ibrahim Niass a débuté son allocution par des prières pour que règne la paix durable en Côte d’Ivoire, en Afrique ainsi que dans le reste du mondes. Avant d’adresser un discours basé sur la coexistence pacifique et le dialogue inter-religieux. Il a ensuite évoqué que " l’initiative de l’église PAPA NOUVEAU d’honorer le khalife participe à reconsolider les relations fraternelles entre les régions".