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7 août 2025
LES PAYSANS REJETTENT LE PRIX DE 275 FRS LE KILO D'ARACHIDE FIXÉ PAR LE GOUVERNEMENT
Selon tous les producteurs qui se sont exprimés après le Conseil des ministres de mercredi dernier, le prix proposé est très en-deçà de ce qu’ils disent espérer
Alioune Badara Diallo (Correspondant à Kaolack) |
Publication 11/11/2022
L’annonce du prix d’achat du kg d’arachide fixé à 275 francs par le gouvernement a provoqué une levée de boucliers à Kaolack et dans tout le bassin arachidier. A l’unanimité, les paysans et leurs organisations ont rejeté ce prix de 275 francs. Ils réclament un prix minimum de 500 frs/Kg sans quoi, ils menacent de se tourner vers les opérateurs chinois qui, selon eux, leur font comme d’habitude les meilleures offres.
Selon tous les producteurs qui se sont exprimés après le Conseil des ministres de mercredi dernier, le prix proposé est très en-deçà de ce qu’ils disent espérer. D’ailleurs, comme le rappelle Tamsir Ndiaye Sg du Syndicat national des paysans sénégalais et chargé de la communication des paysans du bassin arachidier, sections Kaolack et Fatick, les producteurs avaient très tôt dit leur exigence de voir le prix de la graine fixé à au moins à 500 frs le kg.
Selon lui, c’est parce qu’ils n’ont pas choix que cette proposition a été faite mais, si l’on se fie au vieux Tamsir, l’arachide vaut plus que cela. Grande aurait donc été leur surprise d’entendre annoncer, après le Conseil des ministres de ce mercredi, que le président de la République a fixé le prix à 500 francs. La colère est telle qu’un boycott est décrété contre le prix officiel fixé. « On ne pense même pas céder nos graines à ces miettes quelles que soient les conséquences », a lancé le Sg dudit syndicat cité ci-haut.
Selon lui, les intrants agricoles coûtent excessivement cher et il n’est donc pas question de travailler la terre pendant toute une saison pour ensuite venir brader sa récole d’arachide à 275 frs le kilogramme Cachant difficilement sa colère, lui aussi, Kéba Sokhna, Sg du Syndicat des cultivateurs, éleveurs et maraichers du Sénégal explique que, « pour un ha de terre, il faut 400 mille francs pour se lancer dans l’activité champêtre. Il s’y ajoute que le sac d’engrais qui coûtait 7000 francs l’année dernière est vendu cette saison à 21000 francs sans compter le prix du kg d’arachide pour les semences qui est passé de 700 à 1000 francs ».
Toutes choses qui lui font dire que « ce prix de 275 francs fixé par l’Etat est incompréhensible dans la mesure où il ne correspond même pas à la réalité du marché surtout que les paysans que nous sommes subissent de plein fouet les rigueurs de la vie ».
En tout état de cause, la frustration est unanime à Kaolack et environs après l’annonce de ce prix au producteur du kg d’arachide fixé à 275 frs. Le secrétaire général de l’Association des agriculteurs du bassin arachidier, Cheikh Tidiane Cissé, lui, appelle le chef de l’Etat Macky Sall à revoir cette décision au plus vite car, selon lui, le monde rural souffre et il comptait sur une campagne arachidière réussie pour souffler un peu. Il a également déploré la non implication de ceux qu’il appelle « les vrais acteurs du secteur de l’agriculture » dans le processus de fixation du prix de l’arachide. Le vin est déjà tiré, certes, mais les paysans ne comptent pas le boire. Ce serait trop facile, estiment-ils. D’où leur menace de se tourner vers les opérateurs privés chinois à qui ils collent l’étiquette flatteuse de « meilleurs payeurs, car ils font toujours de meilleures offres aux producteurs contrairement au régime en place qui depuis son avènement tue chaque année le secteur agricole ».
L’histoire se répète : le paysan sénégalais tourne le dos à l’acheteur sénégalais au profit des opérateurs chinois.
KHALIFA ABDOUL AZIZ MBAYE DEPLORE LA BANALISATION DES SYMBOLES DE LA NATION
L’affichage les symboles de la Nation sur des bus, sur les flancs du Train express régional, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ou encore à l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ne plait pas au président du mouvement Futursen
La pratique consistant à afficher les symboles de la Nation sur des bus, sur les flancs du Train express régional, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ou encore à l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ne plait pas au président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye. Il a fustigé ces actes qu’il considère comme anti républicains car n’étant pas inscrits dans la Constitution. Il s’est aussi prononcé sur d’autres sujets comme la politique, l’affaire du journaliste Pape Alé Niang entre autres.
Le président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye, ne surfe sur la même vague que des millions de sénégalais. Beaucoup d’entre eux sont préoccupés actuellement par la politique avec l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang ou encore le sport avec la blessure de Sadio Mané et le Mondial qui arrive. Pour M. Mbaye, certaines choses sont inadmissibles au pays de la Teranga. Il a déploré, hier lors d’une conférence de presse, que des symboles de la Nation soient banalisés en étant affichés dans des lieux, édifices et infrastructures publics.
Selon lui, le drapeau national ne mérite pas d’être affiché partout. « Je me suis rendu compte de certaines dérives sur les symboles de la Nation. Macky Sall a dit, il y a quelques jours, qu’il faut respecter la sacralité des symboles de la République, notamment sur le drapeau national. J’ai constaté une sorte d’avatar sur le drapeau national », a fustigé le président du mouvement Futursen. Il cite les bus Dakar Dem Dikk, l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass ou encore le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio…autant de véhicules ou de lieux où s’affiche en dépit du bon sens et de manière illégale l’emblème national. Il dit s’être posé des questions afin de savoir ce qui fonde réellement cette désinvolture prise avec les symboles de la Nation.
C’est par la suite, dit-il, qu’il s’est rendu compte que se sont des signes du Plan Sénégal Émergent (PSE). « Après vérification sur Onternet, j’ai été heurté. J’ai poussé ma réflexion et mes investigations qui m’ont permis de voir que sur le Train Express Régional (TER) aussi il y a le drapeau de même qu’à l’entrée de l’AIBD. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je ne m’attaque au projet mais à des signes de la République qui sont apposés sur des biens, édifices et lieux publics comme le stade Abdoulaye Wade. Je ne comprends pas d’où ça vient. Ce n’est inscrit nulle part dans la Constitution », lancé Khalifa Abdoul Aziz Mbaye face aux journalistes.
C’est ainsi qu’il s’est rapproché, selon lui, de l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye pour lui faire part de ce qu’il a vu et qui le révulse. L’avocat lui a demandé de faire constater par un huissier tous ces actes, car, dit-il, nous sommes dans un pays de droit. L’éminent droit-de-l’hommiste va ainsi porter l’affaire devant les juridictions appropriées pour que cessent ces actes que Khalifa Ababacar Mbaye considère comme injustes. Sur le plan politique, Mbaye a déploré le fait que les politiciens ont pris le pays en otage. « Il y a une dictature des politiciens, ce qui est inacceptable. Ils ont pris en otage ce pays, alors qu’ils ne représentent même pas plus de 0,2 % de la population. Ce pays ne leur appartient pas. Quand on te confie le pays, il faut qu’on respecte les populations. Je condamne l’attitude des politiciens parce qu’ils disent tous qu’ils vont brûler ce pays, c’est inacceptable’’, a crié le président du mouvement Futursen. Évoquant l’affaire Pape Alé Niang, il a soutenu que le journaliste n’a pas sa place en prison. Selon lui, notre confrère est dans son rôle de journaliste.
DE JEUNES LEADERS LANCENT «JEUNESSE MACKY 24»
Dans les prochains jours, un grand mouvement de jeunes leaders va lancer une grande mobilisation pour soutenir la candidature du Président Macky Sall en 2024
Dans les prochains jours, un grand mouvement de jeunes leaders va lancer une grande mobilisation pour soutenir la candidature du Président Macky Sall en 2024. Le mouvement dénommé Jeunesse Macky 24 se veut une traduction d’une volonté de rendre la politesse « Deelo Ndioukel » au président Macky Sall pour ce qu’il a fait pour la jeunesse. Il travaille à demander au président Macky Sall de se présenter en 2024.
Pour le moment, les initiateurs de Jeunesse Macky 2024 préfèrent dérouler dans le silence les actes d’un mouvement qui devrait déboucher dans les jours à venir sur une grande mobilisation. Des initiateurs qui vont marquer un grand coup puisqu’ils vont rassembler autour d’eux d’anciens leaders de l’UJTL (Union des jeunesses travaillistes libérales), des dirigeants jeunes de l’APR mais aussi d’autres camps comme ceux de Takhawou Sénégal de Khalifa Sall et du maire de Dakar. La prouesse sera aussi de faire adhérer à leurs démarches de jeunes leaders qui n’ont jamais fait de la politique. Le Témoin a pu obtenir le mémorandum de Jeunesse Macky 24. « Constatant que, depuis l’accession du Président Macky SALL à la magistrature suprême, la jeunesse participe effectivement à l’exercice du pouvoir en assumant des rôles et des positions jamais atteintes antérieurement : Gouvernement, Parlement, Pouvoirs locaux et Directionnels. Des jeunes, pétris de qualités, siègent au Gouvernement à côté d’autres personnes âgées et expérimentées, tandis qu’au sein Parlement, sur un effectif total de 140 députés, il existe de 30 parlementaires jeunes soit plus de (17 %).
On note un phénomène similaire au niveau du HCT, des mairies, des départements et des sociétés publiques et parapubliques. Dans ces différentes positions, les jeunes relèvent le défi de la responsabilité avec beaucoup de dignité laissant ainsi présager l’avènement d’une nouvelle génération de citoyens modèles pouvant faire face aux problèmes de leur époque par des solutions structurées et durables. La mise en place du Département Ministériel de la Jeunesse et de l’Emploi a été accompagnée d’un important dispositif de soutien aux jeunes et aux groupements de jeunes à travers divers instruments » peuton lire dans le mémorandum de Jeunesse Macky 24. Les initiateurs de citer des instruments comme l’Agence Nationale de Promotion de la Jeunesse (ANPJ) dotée d’une subvention publique de 16 milliards environ, chargée du financement des projets de création d’entreprises ou d’activités génératrices de revenus et du financement des projets individuels et collectifs.
La Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des femmes et des Jeunes et (DER) qui permet de lever les contraintes de financement auxquelles les femmes et les jeunes sont confrontés dans le développement de leurs activités. L’objectif est de financer 50 000 entrepreneurs par an et de créer 100 000 emplois directs et 200 000 emplois indirects par an, la DER s’appuie sur un partenariat diversifié et la mise en place de mécanismes de financement adaptés. Autre instrument, le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), qui est un fonds d’appui aux entreprises créé pour améliorer les conditions de financement des opérateurs économiques. Les dirigeants de Jeunesse 24 n’ont pas manqué aussi de magnifier la vision du président Macky Sall sur les hydrocarbures et la lutte contre la vie chère. « Conscient que le Sénégal est sur le point de devenir un important producteur de pétrole et de gaz, la gestion de ces revenus demande de l’expertise et un patriotisme que le Président Macky SALL a toujours démontrés à travers des actions de hautes portées sociales.
Les dernières mesures prises sur la vie chère malgré un contexte mondial difficile en sont une parfaite illustration ». « C’est dans ce cadre qu’est née la Jeunesse Macky24 (JM24) consciente de son rôle dans la mise en valeur des projets de Monsieur le Président de la République, nous avons déjà entamé la réflexion de mettre sur pied un Comité National de La Jeunesse M24 pour demander solennellement à Monsieur le Président Macky Sall de se présenter en 2024 » concluent les initiateurs du mouvement qui comptent se dévoiler dans les semaines à venir.
ÇA SUFFIT LA BRUTALITE, ÇA SUFFIT LE HARCELEMENT
Les femmes et les filles du continent africain ont, en la personne du président Macky Sall, un avocat de taille.
Macky Sall a appelé hier à la fin de toutes les brutalités à l’endroit des femmes et des filles. Le président de la République présidait la 2ème édition de la Conférence de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour éliminer la violence contre les femmes et les filles.
Les femmes et les filles du continent africain ont, en la personne du président Macky Sall, un avocat de taille. Devant un parterre d’invités comme le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, mais surtout de dames d’une dimension internationale notamment Mmes Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria, Présidente d’honneur du Réseau des Femmes Leaders, Ameenah GuribFakim, ancienne présidente de Maurice, Catherine Samba Panza, ancienne présidente par Intérim de la République Centrafricaine, Macky Sall s’est fortement indigné de la brutalité exercée sur les femmes et les filles du monde et tout particulièrement de l’Afrique.
Selon lui, Dakar doit être le départ d’une prise de conscience contre un fléau qui n’a cessé de prendre une certaine ampleur. Après Kinshasa, qui a abrité la 1ère conférence sur la masculinité positive, Dakar a pris hier le relais « pour capitaliser cette dynamique pour que cette rencontre ne soit pas un effet de mode, qui s’évanouit avec la fin de ses travaux, mais le catalyseur d’énergies positives à l’échelle nationale et continentale, pour une tolérance zéro contre les violences faites aux femmes et aux filles » a martelé le chef de l’Etat. L’Afrique a connu des femmes héroïques qui continuent à servir d’exemples à travers le monde. « Souvenons-nous de Néfertiti en Egypte, des Amazones du Bénin, de la Reine Zingha d’Angola, de l’impératrice Taytu Betul d’Ethiopie, de la Reine Aminatu de Zaria, au Nigéria, et plus près de nous ici au Sénégal, des Linguères Ndieumbeut Mbodj et Ndaté Yallah Mbodj, sans oublier la résistante Aline Sitoe Diatta, entre autres figures historiques féminines du continent. Souvenonsnous que la première poétesse noire américaine est née ici même, au Sénégal, en 1753.
De son nom d’esclave Phyllis Wheatley, elle surmontera ce statut handicapant pour publier son premier recueil intitulé «Poems on various subjects», à juste 20 ans, en 1773, trois ans avant le début de la Révolution américaine. Aujourd’hui, les femmes occupent de hautes fonctions sur le continent, dont certaines pionnières ici présentes. Elles sont nombreuses à exercer les mêmes qualifications que les hommes : ingénieurs, médecins, enseignantes, pilotes, militaires, sportives de haut niveau, et j’en passe. Elles sont nombreuses au bureau, à l’usine, au foyer et dans les champs ; femmes d’affaires prospères ou modestes vendeuses au marché ou au coin de la rue, mais toutes habitées par la même dignité et la même détermination de nourrir, loger, soigner, éduquer leurs enfants, entretenir leurs familles et contribuer à la prospérité nationale. Elles sont nombreuses, les filles, dans nos écoles, nos lycées et nos universités, à égaler ou dépasser les performances des garçons » a tonné Macky Sall devant un public attentif.
La brutalité envers les femmes, ça suffit !
Le président de la République a convoqué les nombreuses initiatives du Sénégal pour combattre les violences contre les femmes. Les exemples cités tournent autour de la loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie, le guide spécifique de prise en charge des violences faites aux femmes et aux filles par les forces de l’ordre, le portail de la Cellule d’appui à la Protection de l’Enfance dédié au signalement d’images d’abus sexuels sur les enfants, le commissariat de police pilote de Mbao, qui intègre la spécificité féminine dans son organisation, son fonctionnement et l’accueil fait aux femmes et aux filles victimes de violences.
Ces mesures, selon le chef de l’Etat, s’ajoutent à d’autres en matière de soin de santé, de parité hommes-femmes dans les instances publiques électives et de transmission par la femme de la nationalité sénégalaise à son époux et à ses enfants. « Toutes ces mesures visent à combattre les violences faites aux femmes et aux filles, mais également à mettre fin aux discriminations qui les affectent dans une société qui se veut égalitaire, solidaire et inclusive. C’est d’ailleurs l’une des vocations principales de la Délégation à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes, DER/FJ. Mais finalement, ce qui comptera par-dessus tout, c’est l’évolution des esprits ; évolution des esprits des femmes et des filles envers elles-mêmes, et évolution des esprits des hommes envers les femmes et les filles, pour conforter l’égalité en droits et la complémentarité sociale homme-femme » a expliqué le chef de l’Etat. Et de tonner que la violence faite aux femmes et aux filles, ça suffit ! « Tous ensemble, pouvoirs publics, leaders religieux et traditionnels, membres de la société civile et citoyens, nous devons élever la voix et dire : ça suffit !
Ça suffit la brutalité, ça suffit la maltraitance, ça suffit le harcèlement, ça suffit les brimades, les insanités, le viol et autres sollicitations non désirées. Mais il ne suffit pas de dire, ça suffit. Il faut agir ; agir pour que cesse l’omerta du silence, en temps de paix comme en temps de guerre. Oui, il faut que ça cesse ! C’est ce que veut l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Il faut que ça cesse ! C’est ce que demande la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, sur le sort des femmes dans les conflits armés » a conclu le président de la République.
LE SENEGAL ENGAGE LA GUERRE CONTRE LES GAFAM
Bientôt, les Gafam vont devoir passer à la caisse. En effet, l’Etat du Sénégal veut fiscaliser le numérique
Pour tirer profit du numérique et contrer l’évasion fiscale internationale, l’Etat du Sénégal travaille à asseoir un cadre juridique pour une politique fiscale adaptée aux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazone et Microsoft).
Bientôt, les Gafam vont devoir passer à la caisse. En effet, l’Etat du Sénégal veut fiscaliser le numérique. Toutefois, contrairement à certains pays où le débat se fait dans un environnement de polémique, les autorités sénégalaises veulent s’y prendre dans une approche inclusive et homogène. En tout cas, c’est ce qu’a assuré le conseiller technique du Directeur général des impôts et des domaines (DGID). DrAbdoulaye Niang prenait part à un atelier organisé par l’OngOxfam Sénégal à l’intention de la société civile et du secteur privé. L’objectif de cet atelier qui se poursuit jusqu’à cette après-midi est de réfléchir sur les enjeux de la fiscalité numérique et son opérationnalisation au Sénégal, et l’état des lieux de la fiscalité du numérique au Sénégal et dans la sous-région. «L’enjeu, c’est de faire en sorte que les activités du numérique ne puissent pas échapper à la fiscalité mais également qu’il n’y ait pas une fiscalité qui risque d’annihiler le développement des activités numériques. Le but est de faire en sorte que le levier fiscal puisse être utilisé de façon optimale et rentable sur le plan budgétaire pour permettre le développement de l’activité numérique», a soutenu Dr Abdoulaye Niang qui espère que les conclusions de cet atelier vont permettre d’asseoir le socle pour une fiscalité pertinente du numérique.
Toujours sur la fiscalité des Gafam, le conseiller technique du patron de la DGID indique que «pris isolément, un pays ne peut pas efficacement disposer d’un cadre juridique pertinent pour faire face aux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazone, Microsoft)». Il renseigne que le Sénégaltravaille sur un cadre fiscal harmonisé au niveau communautaire, qui permettra de lutter efficacement contre l’évasion fiscale internationale et la pratique agressive d’optimisation fiscale que peuventfaire ces multinationales qui officient dans le numérique. A ce titre, il se réfère aux pays de l’Ocde où certains pays européens ont mis en place des taxes Gafam qui leur permettent d’appréhender les entreprises du numérique.
Par ailleurs, il a reconnu que le Sénégal dispose d’un dispositif fiscal sur le commerce électronique. Mais à en croire M. Niang, il est adapté généralement à la fiscalité traditionnelle. A cet effet, il estime qu’il y a des initiatives qui commencent à être prises au niveau de la Direction générale des impôts et domaines, notamment par le levier de l’infrastructure juridique. Tout de même, il reconnaît que c’est à l’état embryonnaire. «Je crois que les conclusions qui seront issues de cet atelier permettront d’approfondir le dispositif normatif qui est à l’état embryonnaire et ne permet pas in fine d’appréhender de façon holistique et efficace l’intégralité des transactions numériques effectuées via le commerce électronique. Il ne faudrait surtout pas une fiscalité qui va inhiber le développement parce que le numérique est devenu incontournable», a soutenu le conseiller technique à la DGID qui pense qu’il faut une infrastructure institutionnelle qui permet l’éclosion du numérique. Car, souligne Dr Abdoulaye Niang, la vocation de la fiscalité n’est pas d’anéantir le développement de ces unités économiques, mais plutôt de leur permettre de contribuer efficacement à l’effort de développement national. «C’est cet équilibre qu’il faudra trouver», a-t-il indiqué.
SEULS 28% DES ACHATS PROFITENT AUX ENTREPRISES NATIONALES DANS LE SECTEUR DES MINES
La Chambre des Mines du Sénégal (CMDS) organise à Thiès une rencontre de deux jours sur les achats locaux dans le secteur des mines.
La Chambre des Mines du Sénégal (CMDS) organise à Thiès une rencontre de deux jours sur les achats locaux dans le secteur des mines. Il s’est agi d’une plateforme d’échanges entre tous les acteurs impliqués, pour permettre aux entreprises nationales de tirer le maximum de retombées dans ce domaine. Selon le président de la CMDS, Daour Dieng, sur les 715 milliards de Fcfa d’achats répertoriés dans le secteur, 28% seulement profitent aux entreprises nationales.
La Chambre des Mines du Sénégal (CMDS) est une association à but non lucratif regroupant une cinquantaine de sociétés minières et de sous-traitants qui agissent dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation minière sur l’ensemble du territoire national. Elle s’est prescrit la mission de créer les conditions favorables d’une expansion durable du secteur minier et de l’économie nationale, mais aussi de favoriser l’émergence d’un secteur minier dynamique et structuré. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé à Thiès une consultation sous la forme d’un «Atelier Régional sur les Achats Locaux dans le Secteur Minier» et qui s’inscrit en droite ligne des orientations de la politique gouvernementale en matière de Contenu Local et, fait échos aux conclusions de l’atelier régional organisé dans le secteur minier aurifère à Kédougou il y a deux ans. Selon le président de la Chambre des Mines du Sénégal, Daour Dieng, sur les 715 milliards de Fcfa d’achats réalisés par les mines, 28% seulement profitent aux entreprises nationales. Une tendance qui peut être inversée.
Pour lui, il faut que tous les acteurs qui se retrouvent autour de ce processus, puissent s’asseoir autour d’une table, pour échanger et décliner les voies et moyens à mettre en mouvement. «Au Sénégal, le secteur minier contribue énormément à l’économie nationale. Les études de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (l’ITIE) ont prouvé qu’il y a une forte contribution des sociétés minières, mais qui est susceptible d’être améliorée. D’aucuns pensent qu’une bonne partie des achats de ces sociétés profitent aux entreprises étrangères. Or l’Etat, dans sa lettre de politique sectorielle, a initié une loi pour promouvoir le contenu local, pour que les sociétés nationales profitent au mieux des retombées positives du secteur. C’est dans ce cadre que la Chambre des Mines, en parfaite intelligence avec l’Etat du Sénégal se positionne comme l’un des pionniers pour le renforcement de cette politique du contenu local».
Il s’est agi avec cette rencontre de partager cette loi avec les fournisseurs sénégalais et leur donner le maximum d’informations et voir comment les préparer pour qu’ils captent davantage les retombées dans ce domaine. A cet effet, le gouverneur de la région de Thiès, Alioune Badara Mbengue insiste sur la nécessité d’avoir un système privé revigoré, renforcé par la possibilité de fournir des services, du matériel destinés au secteur minier, pour pouvoir davantage capter des retombées, pour se développer, même s’il est vrai qu’il y a des domaines qui nécessite une certaine spécialisation avec des appels d’offres internationaux. Selon lui, l’Etat a mis en place des structures d’encadrement comme la DER, pour accompagner les fournisseurs locaux. «Si les mines jouent convenablement leur rôle, en prêtant une oreille attentive aux préoccupations des riverains, les populations les accueilleront toujours à bras ouverts et la cohabitation ne pourrait que s’en porter mieux», indique le chef de l’exécutif régional de Thiès.
MAGATTE WADE, MAIRE DE MEKHE «LES CONTRATS MINIERS DOIVENT FAIRE L’OBJET D’UNE PLUS GRANDE SURVEILLANCE DE LA PART DES AUTORITES»
Si les chiffres rapportés par l’ITIE font état d’avancées importantes en termes de paiements aux entreprises nationales, souligne le gouverneur Alioune Badara Mbengue, des progrès plus soutenus sont nécessaires, pour permettre aux PME et PMI de la région d’optimiser leur participation dans les chaines de valeur de l’industrie minière, en dehors des efforts appréciables consentis par les sociétés minières, dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE). Il a cité l’exemple de la Grande Côte Opérations (GCO) qui a réalisé 70% d’achats locaux au Sénégal, soit 53 milliards Fcfa sur les 80,5 milliards Fcfa en 2021. Ces retombées sont allées à 5.500 bénéficiaires dont entre autres 22 Groupements d’Intérêt Economique (GIE) locaux comprenant 1.500 membres et 6 GIE totalisant 437 femmes. A cela, s’ajoute l’approvisionnement en denrées alimentaires du camp de Diogo.
Selon Magatte Wade maire de la commune de Mékhé, le premier marché local au niveau du secteur minier, c’est le marché contractuel entre les mines et l’Etat, en terme de respect des cahiers des charges et d’investissements. C’est à travers ces investissements que les fournisseurs locaux parviennent à accéder aux ressources de la mine. Il ajoute, « mais malheureusement, nous n’avons pas d’indicateurs au niveau du respect du cahier des charges avec ces investissements. Les contrats miniers doivent faire l’objet d’une plus grande attention, d’une plus grande surveillance de la part des autorités, pour qu’ils soient bénéfiques aux populations et au pays. Il est constaté qu’une bonne partie des cahiers des charges est respectée, mais l’essentiel devant aller vers les populations en terme d’investissements sectoriels comme l’augmentation du réseau d’eau, d’électricité, construction d’écoles, d’hôpital, partage de l’énergie, pose encore problème. C’est ainsi que les sites miniers sont parfois abondamment fournis en électricité, en eau, alors que les villages environnants n’en ont pas. Il a appelé l’Etat et les mines à être beaucoup plus vigilants sur le respect des cahiers des charges, d’autant plus que le pays est doté d’un code minier de très bonne facture.
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MANÉ SUR LA LISTE DE CISSÉ
Pour sa deuxième Coupe du monde d’affilée, le sélectionneur national à tenu à faire figurer dans sa liste l’ailier du Bayern Munich dont la santé était source d’inquiétude après une blessure contractée mardi contre le Werder Brême
Pour sa deuxième Coupe du monde d’affilée, Cissé à tenu à faire figurer dans sa liste l’ailier du Bayern Munich Sadio Mané dont la santé était source d’inquiétude aprés une blessure contractée mardi contre le Werder Brême.
Dans la foulée, le journal L’Equipe avait annoncé que le footballeur de 30 ans était forfait pour le Mondial, suscitant une onde de choc, au-delà du pays.
Le Bayern a toutefois indiqué que l’international sénégalais manquera la prochaine rencontre contre Schalke, samedi.
Les premières analyses avaient montré que l’ancien joueur de Liverpool ( Premier League anglaise) souffrait d’une blessure à la tête du péroné droit.
Aliou Cissé a aussi fait appel à Idrissa Gana Guèye, blessé samedi, lors d’un match perdu par son club, Everton, contre Leicester, pour la 15e journée de la Premier League.
Avant d’annoncer sa liste, le Sélecteur national a rendu hommage à Salif Diallo, journaliste à l’APS, décédé récemment.
La CAP décline son plan de guerre
Les autorités ont fait la sourde oreille face à l’appel des professionnels des médias pour la libération de Pape Alé Niang. C’est pourquoi, les différentes associations de la presse se sont mobilisées pour lancer la lutte pour la libération de notre confrère. A l’issue d’une réunion, un plan d’actions a été concocté. La Coordination des Associations de la Presse (CAP) qui brocarde le régime de Macky Sall pensait que le Sénégal avait dépassé ce stade en emprisonnant un journaliste pour un délit de presse. Face à la presse hier, Ibrahima Lissa Faye a décliné les 22 points d’un plan d'actions d’une semaine qui démarre aujourd’hui. Selon lui, la lutte va commencer par une marche virtuelle ce vendredi 11 novembre 2022 à partir de midi. A cet effet, un visuel sera partagé pour publication dans les sites et les réseaux sociaux. Il est prévu également la publication d’un édito commun lundi prochain pour rappeler et faire savoir à l'opinion que le monstre est revenu. Des rencontres avec les organisations de la société civile pour vilipender le Président Macky Sall et dénoncer le comportement du procureur de la République figurent aussi dans le plan d’actions. Et pour une réplique au gouvernement qui tient ses réunions hebdomadaires, la CAP va organiser mercredi prochain un conseil des médias à la Maison de la presse. Chaque jour, une action sera menée jusqu'à la libération de Pape Alé Niang, promet la CAP. Et Si le directeur de publication du site d’informations Dakarmatin n’est pas libre, une marche nationale sera organisée le vendredi 18 novembre à Dakar et dans les régions à partir de 10h.
La presse locale de Thiès soutient Pape Alé Niang
La presse régionale n’est pas en reste dans la lutte pour la libération de Pape Alé Niang. « La place du journaliste n’est pas en prison ». C’est l’avis exprimé hier, par l’Association de la Presse Locale (APL) de Thiès qui a fait une déclaration en guise de soutien au journaliste Pape Alé Niang. Selon Khady Youm, présidente de l’association, emprisonner un journaliste, c’est fragiliser la démocratie, ce qui est regrettable dans un pays comme le Sénégal où un pas important a été fait dans le cadre de la liberté de presse. C’est pourquoi, Khady Youm a demandé la libération de notre confrère.
RSF demande la libération du journaliste Pape Alé Niang
Le combat pour la libération du journaliste d’investigation Pape Alé Niang a été internationalisé. Reporters sans frontières (RSF) condamne sa détention et exige la libération immédiate du journaliste. Selon le responsable du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, il est anachronique de voir un journaliste en prison dans un pays comme le Sénégal, considéré comme l’une des démocraties les plus stables en Afrique et doté d’un paysage médiatique pluriel et foisonnant. L’organisation internationale demande aux autorités de libérer le journaliste Pape Alé Niang et d’établir un dialogue avec les acteurs de la presse. Malgré la promesse du pouvoir en place, elle regrette que la dépénalisation des délits de presse ne soit toujours pas effective au Sénégal. RSF pense qu’il est temps que les textes régissant les médias soient réexaminés. Sadibou Marong appelle les autorités à protéger la liberté de la presse. Pape Alé Niang est poursuivi pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, recel de documents administratifs et militaires, et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques.
La LSDH demande la libération de Pape Alé Niang
La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) rappelle au Président Macky Sall sa déclaration disant que pendant son magistère, un journaliste ne sera pas mis en prison pour un délit de presse. Dans un communiqué reçu à «L’As », le Président de la LSDH, Alassane Seck, exige la libération de Pape Alé Niang. Selon lui, le droit à l'information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. A cet effet, ajoute M. Seck dans le préambule de la charte des devoirs et des droits des journalistes dite "Charte de Munich", il est dit : « La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime sur toute autre responsabilité, en particulier à l'égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics. » Pour ce défenseur des droits humains, la liberté des médias contribue dans une large mesure à la protection de tous les autres droits de l'Homme. Ce sont des journalistes d'investigation qui ont révélé bien des cas de torture, de discrimination, de corruption ou d'abus de pouvoir dans beaucoup de pays, dit-il. La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) exige sa libération inconditionnelle, invite le pouvoir à diligenter cette affaire avec sérénité pour permettre aux journalistes en général de faire convenablement leur travail. Non sans demander également aux journalistes d’agir en toute responsabilité dans le traitement de l’information au quotidien.
Attaque du cortège de Sonko : le frère de Fatou Ndione de l’Apr arrêté
Rebondissement dans l’affaire de l’attaque du cortège d’Ousmane Sonko à Tchiky lors de son Nemeku Tour. Le jeune militant de l’Alliance pour la République (Apr) doit regretter d’avoir provoqué les affrontements. Frère de la responsable de l’APR au village de Tchiky, Fatou Ndione Coly, non moins conseillère à la Présidence, Oumar Ndione a été arrêté hier par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie de Saly. Oumar Ndione qui a été formellement reconnu par l’un des plaignants de Pastef, en l’occurrence Ousmane Diop, a été convoqué mercredi passé ainsi que sa sœur Fatou Ndione et leur cousin Ibrahima Ndione. Après leur audition, Oumar Ndione a été convoqué une nouvelle fois ce jeudi. Après sa seconde audition, le jeune apériste qui avait un certificat médical de 25 jours est placé en garde à vue par les enquêteurs. D’après nos informations, c’est Oumar Ndione qui était à la tête d’un groupe de jeunes apéristes de Tchiky qui avait fomenté l’attaque du cortège de Sonko débouchant sur des affrontements.
L’Uemoa déclare recevable la plainte de E-média contre la RTS
Le Groupe E-media invest semble tenir le bon bout dans le contentieux qui l’oppose à New world Tv et la RTS sur les droits télé du Mondial 2022 au Sénégal. Les lignes commencent à bouger. La plainte du Groupe Emedia invest, déposée par ses conseils auprès du département du marché régional et de la coopération de l’Uemoa, a été déclarée recevable. Le Pdg du groupe Mamoudou Ibra Kane et ses avocats visent les chefs : « violation des règles de la concurrence et abus de position dominante par la Rts, l’Etat du Sénégal et New World, concessionnaire des droits de la Fifa en Afrique de l’ouest ». Dans les prochains jours, la commission de la concurrence de l’Uemoa va statuer dans le fond du dossier et livrer son verdict. Affaire à suivre.
Les problèmes de nos compatriotes en Grèce transmis aux députés
Après une courte pause à cause de l’audition d’Ousmane Sonko, le président du PRP, Déthié Fall, a repris l'opération «Kaay Bokk» dans la diaspora pour massifier son parti en perspective des prochaines échéances électorales. Il a recueilli les doléances de nos compatriotes à Athènes (Grèce) lors d’une rencontre. Ces derniers ont fait part à Déthié Fall de leurs difficultés qu’il a compilées dans un mémorandum transmis au président du groupe parlementaire de Yewwi Askan wi, Birame Soulèye Diop. Leurs difficultés sont liées essentiellement à l'obtention et au renouvellement de documents administratifs, aux problèmes d'intégration et de xénophobie, aux conditions de travail, au rapatriement des corps vers le Sénégal, à la situation des Sénégalais dans les prisons, à la prise en charge médicale des cas de maladies graves, etc. Le leader du PRP espère que ces problèmes feront l’objet d'un traitement durant les travaux au sein des commissions à l'Assemblée nationale.
Le PDS mobilise ses troupes
Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) mobilise ses troupes pour sa massification. Dans une circulaire, le secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade, demande aux militants, aux mouvements de soutien de se mobiliser pour la seconde étape des opérations de placement et de vente des cartes aux fins de renouvellement des structures. Dans le même sens, le pape du Sopi invite les militants à accueillir et à accompagner les superviseurs et commissaires politiques. Il rappelle que les montages des secteurs s'effectueront au fur et à mesure que se déroulera la vente des cartes avant de procéder aux installations des sections et des fédérations. Ainsi la vente des cartes est prévue du 28 octobre au 31 décembre 2022, le montage des sections du 1er janvier 2023 au 15 janvier 2023 et enfin le montage des fédérations du 16 janvier au 31 janvier 2023.
Sonko chez Malick Gakou
Le leader du Grand Parti El hadji Malick Gakou et Ousmane Sonko sont en train de tramer quelque chose. Hier, le leader du Pastef a rendu une visite de courtoisie à Malick Gakou. Les deux hommes ont fait un large tour d'horizon des sujets d'intérêt commun, selon le président du Grand Parti.
Cheikh Tidiane Cissé trouve dérisoire le prix de l’arachide (275 F)
Malgré la hausse du prix du kilogramme d’arachide fixé à 275 F par rapport à l’année passée (250F, ndlr), le secrétaire général de la fédération des paysans du bassin arachidier le trouve dérisoire. Très déçu, Cheikh Tidiane Cissé pense que l'État devait prendre en compte l'augmentation des prix de l'engrais, de l'urée et des semences, ainsi que la conjoncture économique qui sévit dans le monde rural. Le secrétaire général de la fédération des paysans du bassin arachidier estime que le prix devait être fixé entre 300 et 350 Fcfa. Au cas échéant, maintenir la proposition de 325 Fcfa comme prix plafond, a-t-il confié à Dakaractu. Cependant, il pense que ce prix plancher sera dépassé avec l'arrivée des Chinois dans la campagne de commercialisation de l’arachide.
Les pêcheurs de Mbour tirent sur le service des pêches
Les acteurs de la pêche sont dans tous leurs états. Ils sont très remontés contre les agents du service de la pêche de Mbour à cause de la mévente des produits halieutiques liée au refus de délivrance des certificats de salubrité. Ce qui fait que les pêcheurs et mareyeurs de la Petite côte sont dans la tourmente depuis quelques mois. Les mareyeurs qui achètent les produits et les revendent ont été privés de certificats de salubrité. Or, il se trouve que sans ce document, ils ne peuvent plus exporter de produits ni les acheminer à l’intérieur du Sénégal. C’est la raison pour laquelle les prix ont chuté, faute d’acheteurs. Très remontés contre cette attitude des agents des services de la pêche, mareyeurs et pêcheurs ont tenu une assemblée pour crier leur ras-le-bol. Selon le président du regroupement des pêcheurs du Sénégal, ils vivent une situation alarmante. En guise d’explications, les agents du service de pêche rejettent la faute sur le gouvernement, affirme Ibrahima Ndiaye. Il pense que les acteurs de la pêche ne doivent pas être des victimes de la grève des travailleurs du secteur. Aujourd’hui, le prix de la caisse a chuté de 300.000 à 100.000 francs. Les pêcheurs sont dans la disette, car ceux qui devaient avoir la somme d’un million se retrouvent avec 250.000 Fcfa et ceux qui devaient avoir une prime par campagne de 100.000 ont désormais 25.000 Fcfa. Arborant des foulards de couleur rouge, les travailleurs exigent que cette situation soit décantée car depuis la grève de l’intersyndicale du secteur primaire, ils sont dans une crise.
Le football est magique ! Il est la capacité de transcender certaines frontières que l’ont croyait infranchissables. Des Palestiniens et des Israéliens dans un même vol charter ?
Le Qatar tient à bel héritage de la coupe du monde 2022. L’arrivée des supporters Israéliens et Palestiniens dans les mêmes vols en est un exemple presque parfait. Déjà la Fifa m’a manifesté son enthousiasme dans un communiqué.
Le football est magique ! Il est la capacité de transcender certaines frontières que l’ont croyait infranchissables. La coupe du monde devant se dérouler pour la première fois dans un pays arabe musulman, le Qatar, est en passe de le confirmer. Des Palestiniens et des Israéliens dans un même vol charter ? la Fifa ne pouvait pas espérer mieux. C’est pourquoi, elle s’est fendue d’un communiqué pour informer l’opinion publique internationale, pour annoncer des vols charters directs permettront aux supporters israéliens et palestiniens de rallier le Qatar pendant la Coupe du monde de foot, qui débute le 20 novembre dans l'émirat. The Jerusalem Post fait remarquer que ce seront les premiers vols directs de Tel Aviv à Doha dans l'histoire.
En effet, Israël et le Qatar n'ont pas de relations diplomatiques, mais Israël a annoncé plutôt cette année que les citoyens israéliens pourraient entrer au Qatar pour la Coupe du monde. «Nous sommes ravis qu'un accord ait été conclu pour que les supporters israéliens et palestiniens se rendent au Qatar et assistent aux matches de la Coupe du Monde de la FIFA», a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino. «Avec cet accord, les Israéliens et les Palestiniens pourront voler ensemble et profiter du football ensemble». Le Qatar s’est aussi engagé à «respecter les politiques de la FIFA et les exigences en matière d’hébergement, y compris le droit de chacun d’assister aux matchs». La Confédération africaine de football (Caf) n’est pas en reste. Elle a soutenu l'appel de la Fifa à l'unité et à l'inclusion avant la prochaine Coupe du monde au Qatar. «Nous reconnaissons que le football a été au fil des ans un outil important pour rassembler et unir des personnes de races, de groupes linguistiques et de religions différentes», a déclaré Patrice Motsepe.
LA CONTRE-OFFENSIVE DIPLOMATIQUE
Alors que certains pays occidentaux multiplient les critiques sur la coupe du monde Qatar 2022, une autre offensive diplomatique s’organise pour déconstruire les déclarations jetant l’anathème sur le petit émirat riche en gaz liquéfié et pétrole.
C’est le cas de l'ambassadeur d'Australie au Qatar, Jonathan Muir qui a fait l'éloge des stades et des installations qui, selon lui, garantissent un tournoi de classe mondiale. Sur le site de l’Agence de presse du Qatar que nous avons visité, il a fait savoir que l'investissement du Qatar dans les stades sportifs et les installations avancées, garantira que les joueurs et les fans assistent à un tournoi de classe mondiale pendant la Coupe du Monde de la FIFA. Mieux, il a ajouté que la Coupe du monde aura un impact positif sur le pays dans un domaine varié aujourd'hui et à l'avenir parce que l’héritage de ce tournoi va être mis en œuvre dans une économie dynamique et une infrastructure au service des générations futures.
Quant à l'ambassadeur de Chine au Qatar, Zhou Jian, il a indiqué que le pays de la péninsule arabique est en mesure d’organiser la Coupe du monde de football. «La Coupe du monde du Qatar injectera plus de stabilité et d'énergie positive dans le monde turbulent d'aujourd'hui grâce à la plateforme d'événements sportifs», a-t-il déclaré.
Selon le site qatari The Peninsula, Zhou Jian a ajouté que 1,4 milliard de Chinois sont heureux que le Qatar accueille la Coupe du monde et souhaitent sincèrement que la Coupe du monde au Qatar soit un succès complet. «Nous avons remarqué que certaines forces politiques ne souhaitent pas voir le succès de la Coupe du monde au Qatar. Ils ont lancé un "boycott diplomatique" par préjugés idéologiques et basé sur des mensonges et des rumeurs, essayant d'interférer avec la Coupe du monde au Qatar», a-t-il regretté.
L’ambassadeur de Chine au Qatar se démarque ainsi des gens qui critiquent l'organisation de la Coupe du monde de football par le Qatar. «Nous apprécions les réalisations positives du Qatar en matière de protection des droits et des intérêts des travailleurs et nous pensons que le Qatar est tout à fait capable d'accueillir la Coupe du monde avec succès. Ceux qui tentent de s'ingérer politiquement dans la Coupe du monde du Qatar échoueront finalement», a-t-il ajouté.
Toujours sur les critiques, il a rappelé qu’une même campagne de diffamation avait frappé les Jeux olympiques d'hiver de Pékin plus tôt cette année. «Chaque fois qu'il y a un événement majeur ou heureux dans un pays en développement, ces personnes interviennent et se livrent à des manipulations politiques au nom des droits de l'homme pour détruire l'atmosphère festive et créer des obstacles pour la population locale. Il est évident que la soi-disant question des droits de l'homme n'est rien d'autre qu'une accusation délibérée et arbitraire».