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17 juin 2025
JOUR DE RENTRÉE PARLEMENTAIRE CE LUNDI 12 SEPTEMBRE
Élus le 31 juillet dernier, les 165 députés de la 14e législature seront installés officiellement dans leur fonction de représentants du peuple, pour un mandat de cinq ans, lors de la session d’ouverture de l’Assemblée nationale.
Élus le 31 juillet dernier, les 165 députés de la 14e législature seront installés officiellement dans leur fonction de représentants du peuple, pour un mandat de cinq ans, lors de la session d’ouverture de l’Assemblée nationale. Celle-ci convoquée ce lundi 12 septembre 2022, à partir de 10 heures, a été fixée par le chef de l’État, Macky Sall, à travers un décret signé fin août dernier. Emedia.sn vous permettra de vivre chaque instant de ce moment fort de la vie démocratique au Sénégal.
Au début de la législature qui s’ouvre à moins de dix-huit mois de la fin du deuxième mandat du Président Macky Sall, le plus âgé des membres présents sachant lire et écrire la langue officielle assure la présidence de la séance jusqu’à l’élection du Président. Il est assisté par les deux plus jeunes, sachant lire et écrire la langue officielle, pour assumer les fonctions de secrétaires. Il fait procéder à l’appel nominal des députés. Après avoir fait constater que le quorum est atteint, il déclare la séance ouverte. Aucun débat ne peut avoir lieu sous la présidence du doyen d’âge, sauf s’il porte sur des questions de procédure relatives à l’élection en cours.
Selon le chronogramme, il y aura d’abord, l’élection du président de l’Assemblée nationale, ensuite, des huit vice-présidents, puis celle des six Secrétaires élus et les deux questeurs. Enfin, à la fin de la séance, les députés vont se retrouver pour la formation des commissions.
Le Président de l’Assemblée nationale est élu au scrutin uninominal, à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si cette majorité n’est pas atteinte au premier tour du scrutin, il est procédé à un second tour, pour lequel l’élection est acquise à la majorité relative. Les vice-présidents, les secrétaires et les questeurs sont élus au scrutin de liste, pour chaque fonction. Chaque groupe de l’Assemblée peut présenter une liste par fonction. Tous ces scrutins sont secrets.
Pour la première étape : si du côté du pouvoir, la balance pencherait du côté de la tête de liste nationale de BBY, Aminata Touré, en face, dans l’opposition, plusieurs profils se dégagent. Le maire de la ville de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, est décidé à tenir tête au premier magistrat de la Ville de Dakar, Barthélémy Dias. Tous deux membres de la Coalition Yewwi Askan Wi (YAW) où un troisième candidat veut monter au perchoir. Il s’agit de Birame Souley Diop, maire de la commune de Thiès-Nord, et collaborateurs du leader de Pastef / Les Patriotes, Ousmane Sonko, au sein de la même coalition.
A ceux-là, il faut également ajouter des candidats de Wallu, Mamadou Lamine Thiam (PDS) et Mamadou Lamine Diallo (Tekki).
Dès son élection, le Président de l’Assemblée nationale prend fonction et l’élection des autres membres du Bureau se déroule sous sa présidence.
Le processus de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale s’est toujours passé sans beaucoup de difficultés, lors des législatures précédentes du fait de la majorité écrasante des sièges détenus par le régime en place. Par exemple, en 2017, 125 des 165 sièges de députés ont été remportés par la majorité présidentielle. Ce sera plus difficile cette fois ci avec la montée fulgurante de l’opposition.
JOHN KERRY ATTENDU À DAKAR
John Kerry le monsieur climat des États Unis et ancien secrétaire d’État sera à Dakar la semaine prochaine. Au programme de sa visite, figure une rencontre avec le Président de la République Macky Sall mais beaucoup plus en tant que président de l'UA.
John Kerry le monsieur climat des États Unis et ancien secrétaire d’État sera à Dakar la semaine prochaine. Au programme de sa visite, figure en bonne place une rencontre avec le Président Sall en tant que chef de l’État du Sénégal, mais aussi et surtout en tant que président de l’Union africaine (UA). Des questions majeures telles que le dérèglement climatique seront abordées par les deux leaders.
Avec sa nomination au poste de représentant spécial pour le climat, le président américain Joe Biden a misé sur un diplomate rompu au multilatéralisme et connu de multiples dirigeants mondiaux, afin de consacrer le retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris. C’est John Kerry lui-même qui signa, au nom des Etats-Unis, cet accord négocié en décembre 2015, comme chef de la diplomatie de Barack Obama. L’un des accords, avec celui sur le nucléaire iranien, qu’il avait personnellement négociés, avant que le successeur de Barack Obama, Donald Trump ne le déchire.
"Je retourne au gouvernement pour remettre l’Amérique sur la bonne voie, face au plus grand défi de cette génération et face à ceux qui suivront", avait tweeté John Kerry, promettant de "traiter la crise climatique comme la menace urgente de sécurité nationale qu’elle est".
M. Kerry, est un poids lourd parmi les poids lourds de la planète démocrate américaine. Outre avoir été secrétaire d’Etat, il fut candidat malheureux à la Maison Blanche en 2004, et il est resté sénateur 28 ans, spécialisé dans les affaires étrangères. L’envoyé spécial des Etats-Unis pour le climat affirme, dans un entretien au « Monde », que la décennie 2020-2030 doit être une « décennie de l’action » dans la lutte contre le changement climatique.
Par Pr Meïssa Diakhaté
LE BUREAU DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, QUELS ENJEUX DE POUVOIR POUR LA XIVe LEGISLATURE
La configuration politique de la quatorzième (XIVe) Législature est de nature à installer une situation tout à fait singulière voire inédite dans l’histoire parlementaire et politique du Sénégal.
Comme suite à la proclamation des résultats issus des élections législatives du 31 juillet 2022, le Président de la République a, sous le bénéfice de l’article 63 alinéa premier de la Constitution du 22 janvier 2001, modifiée, acté, par décret n° 2022-1554 du 24 août 2022, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue, pour le 11 août 2022. Seulement, la configuration politique de la quatorzième (XIVe) Législature est de nature à installer une situation tout à fait singulière voire inédite dans l’histoire parlementaire et politique du Sénégal.
A l’analyse, le contexte est marqué par l’émergence d’une opposition parlementaire significative, corrélativement au rétrécissement significatif de la majorité parlementaire. Cette embellie démocratique à travers les urnes devra nécessairement déteindre sur la gouvernance de l’Assemblée nationale, jusque-là dévolue à un Bureau dont les leviers essentiels étaient aux commandes de la majorité politique. Paradoxalement dans le contexte actuel, la minorité parlementaire devient audible. Désormais, ainsi qu’on peut le penser d’après Emile de Girardin, journaliste et homme politique, « l’Assemblée nationale vaut ce que vaut le Bureau qui la met en mouvement ».
Etant l’instance décisionnelle par excellence, le Bureau de l’Assemblée nationale mérite, sous le déclin de l’exorbitance du fait majoritaire, d’être un point d’attention autant pour les députés de la XIVe Législature que le Gouvernement et le Conseil constitutionnel.
A cet égard, il convient d’exercer une réflexion sur la composition et l’étendue des prérogatives du Bureau de l’Assemblée nationale, avant d’évoquer, prochainement, les défis qui interpellent l’organisation et le fonctionnement dans un contexte de démonopolisation de la représentation nationale.
Le Bureau de l’Assemblée nationale, un organe élu
Au début de la législature, le plus âgé des membres présents, sachant lire et écrire la langue officielle, assure la présidence. Il est assisté des deux plus jeunes comme secrétaires, sachant lire et écrire la langue officielle, pour assumer les fonctions de secrétaires. Il fait procéder à l’appel nominal des députés. Après avoir fait constater que le quorum est atteint, il déclare la séance ouverte. Aucun débat ne peut avoir lieu sous la présidence du doyen d’âge, sauf s’il porte sur des questions de procédure relatives à l’élection en cours.
Dès son élection, pour la durée de la législature (désormais fixée à 5 ans), le Président de l’Assemblée nationale prend fonction. L’élection des autres membres du Bureau se déroule sous sa présidence. Egalement, aucun débat ne peut avoir lieu avant l’installation du Bureau définitif, sauf s’il porte sur des questions de procédures relatives à l’élection en cours. Il peut être demandé une suspension de séance. De même, le Président de l’Assemblée nationale peut autoriser des « explications de vote » après l’installation du Bureau définitif.
Aux termes à l’article 13 de la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, modifiée (RIAN), « le Bureau de l’Assemblée comprend, outre le Président, un premier vice-président ; un deuxième vice-président ; un troisième vice-président ; un quatrième vice-président ; un cinquième vice-président ; un sixième vice-président ; un septième vice-président ; un huitième vice-président : six (06) secrétaires élus ; un premier questeur ; un deuxième questeur ».
En écho à la loi n° 2010-11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue Homme- Femme et au décret n° 2011-819 du 16 juin 2011 et par application du RIAN, les listes de candidature à l’élection des vice-présidents, des secrétaires et des questeurs respectent la « parité Homme-Femme, sous peine d’irrecevabilité ».
Pour sa part, l’article 14 du RIAN décline clairement la procédure d’élection. A ce titre, le Président de l’Assemblée nationale est élu au scrutin uninominal, à la « majorité absolue » (des suffrages exprimés (soit 83 députés, si tous les élus votent). Si cette majorité n’est pas atteinte au premier tour du scrutin, il est procédé à un « second tour », pour lequel l’élection est acquise à la « majorité relative ».
Chaque groupe de l’Assemblée peut présenter « une liste par fonction ». Les candidatures et les listes de candidats doivent être déposées au bureau de l’Assemblée, au plus tard une heure avant celle fixée pour l’ouverture de la séance au cours de laquelle doivent avoir lieu les élections. Si à l’ouverture de la séance aucune contestation n’a été soulevée, il est procédé, sans autre formalité, au scrutin. En cas de contestation, la séance est suspendue, et le scrutin ne peut avoir lieu qu’une heure après.
Tous « ces scrutins sont secrets » et ont lieu à la représentation proportionnelle selon la méthode du quotient électoral, calculé sur la base du nombre des Députés inscrits dans chaque groupe, avec répartition des restes selon le système de la plus forte moyenne. Les postes de vice-présidents et de questeurs sont attribués dans l’ordre précisé, en donnant la priorité au groupe ayant obtenu le plus de voix.
De plus, les présidents des groupes parlementaires siègent en qualité de membre à part entière, conformément à la lettre et à l’esprit du dernier alinéa de l’article 19 du RIN qui se lit ainsi qu’il suit : « Les présidents de groupes parlementaires administrativement constitués visés à l’article 21, ci-après, siègent au Bureau de l’Assemblée nationale et ont les mêmes rangs et prérogatives que ses membres ».
Quant aux modalités de prises de décision, le RIAN reste là encore silencieux. Certainement, le Bureau fera appel, pour contenir les velléités de blocage, aux dispositions ci-après applicables au sein des commissions permanentes, à savoir que « les décisions des commissions sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimé ; en cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante » (article 46 du RIAN).
En dernier ressort, qu’en sera-t-il de la présence des « membres du Gouvernement » à la séance d’installation, notamment celle du Ministre chargé des Relations avec les Institutions ? La réponse n’est pas aisée, d’autant plus que ni le RIAN ni le décret n° 2022-1554 du 24 août 2022 ne le prévoient, du moins expressément.
Toujours dans ce registre, la participation des ministres élus au vote suscite une interrogation dans le contexte de régime aux attributs présidentiels ? Vont-ils être démis de leur fonction gouvernementale ? Ont-ils présenté des démissions acceptées par l’Assemblée ? Peuvent-ils opérer un dédoublement fonctionnel ? On apprendra toujours de la pratique parlementaire à l’épreuve des dispositions affirmatives de l’article 54 alinéa 2 de la Constitution du 22 janvier 2001 en vigueur ainsi formulées : « Le député, nommé membre du Gouvernement, ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ».
Le Bureau de l’Assemblée nationale, des prérogatives renforcées
Le Bureau forme le rouage essentiel de l’Assemblée nationale. Au titre de ses prérogatives importantes, il régit l’organisation et impulse le fonctionnement de l’institution parlementaire.
En considération de l’article 17 du RIAN, le Bureau a une compétence générale pour administrer l’Assemblée nationale ainsi que ses services administratifs et techniques. A cet égard, il détient « tous pouvoirs pour régler les délibérations de l’Assemblée nationale et pour organiser et diriger tous ses services dans les conditions déterminées par le présent Règlement et par les règlements subséquents ».
Le Bureau détermine, par un « Règlement financier », les modalités de préparation, d’élaboration et d’exécution du budget de l’Assemblée nationale. Il est aussi compétent pour détermine, par un « Règlement administratif », les modalités d’application, d’interprétation et d’exécution, par les différents services, des dispositions du présent Règlement, ainsi que le statut du personnel de l’Assemblée nationale.
Hors session (1er juillet à la deuxième quinzaine du mois d’octobre), le Bureau reçoit et/ou constate la « démission d’un député, installe son suppléant » (article 7).
En outre, le Bureau nomme par « arrêté du Bureau » le « Secrétaire général » et le « Secrétaire général adjoint » qui assistent à ses réunions, à la Conférence des Présidents, ainsi qu’à toutes les commissions ad hoc où leur présence est nécessaire. Les propositions de nomination étant faites par le Président de l’Assemblée nationale, les autres membres du Bureau se contenteront de vérifier si le Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint sont choisis parmi les agents de l’Etat de la « hiérarchie A » (soit au moins de niveau licence+ une année). Sur eux repose une administration composée d’agents dévoués pour perpétuer une longue tradition de neutralité politique. Cela est plus que jamais nécessaire, comme le recommande la cartographie politique de la XIVe Législature.
Il s’y ajoute que le plus important pour l’organisation et le fonctionnement étant l’adoption de mesures réglementaires, le Bureau est chargé, au titre des dispositions pertinentes du RIAN, de prescrire, sous forme d’« Instruction générale », Sont ainsi visées : les modalités d’organisation du Débat d’orientation budgétaire (article 3) : les modalités d’utilisation des crédits affectés au fonctionnement des groupes parlementaires (article 17), les conditions relatives à l’organisation des débats parlementaires , le cas échéant la fixation de la durée globale de la séance et du temps de parole entre les groupes et les non-inscrits (article 19), la composition de la mission temporaire d’évaluation et de contrôle de l’exécution du budget instituée au sein de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire (article 34), modalités de mise en œuvre des missions d’information (article 49), les conditions de recrutement et de travail et les domaines d’intervention des assistants parlementaires (article 50), le déroulement de la séance réservée aux questions orales (article 93), les modalités de mise en place et de fonctionnement des comités d’évaluation des politiques publiques (article 98), les insignes, la tenue lors des travaux parlementaires et la protection des députés au sein de l’hémicycle (articles 106 et 107).
Une question émerge de ces dispositions qui prévoient des moyens et les outils réglementaires indispensables à la bonne organisation et au déroulement harmonieux du travail parlementaire. Au fond, ces instructions générales sont-elles adoptées par le Bureau de l’Assemblée nationale ? Si oui, sont-elles disponibles et accessibles ? Dans ce cas, les nouveaux parlementaires seront bien armés pour accomplir, avec sérénité d’esprit, leurs offices parlementaires.
Ces premières considérations, articulées autour de la composition et des prérogatives du Bureau, préfigurent une seconde réflexion relative aux défis à relever pour inscrire l’Assemblée nationale dans une dynamique permanente de modernisation de son organisation et de renforcement de la qualité du travail parlementaire.
(à suivre)
BAGARRE AU SEIN DE L’HÉMICYCLE
Tout a commencé lors de la distribution des enveloppes. Guy Marius Sagna, Ahmed Aïdara et Abass Fall, estimant que la majorité veut falsifier les bulletins, se sont opposés à la distribution des enveloppes.
Tout a commencé lors de la distribution des enveloppes. Guy Marius Sagna, Ahmed Aïdara et Abass Fall, estimant que la majorité veut falsifier les bulletins, se sont opposés à la distribution des enveloppes. Ils se sont emparés d’une des caisses contenant les enveloppes avant de commencer à les déchirer. Il s’en est suivi des échanges de propos malsains entre des députés de l’opposition et ceux du pouvoir.
À en croire un député, Benno veut mettre dans les enveloppes distribuées à ses députés le seul bulletin de leur candidat ce qui est impossible, selon lui.
C’est sur ces entrefaites que la bagarre a éclaté et les parlementaires ont commencé à échanger des coups. À noter que l’installation de la 14e législature est toujours bloquée. Nous y reviendrons…
SOKHNA BA, BENJAMINE DE LA 14EME LEGISLATURE
Membre du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) dont elle est la responsable des jeunes, Sokhna Ba fera partie des députés qui vont superviser l’installation du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale de la 14ème législature dont elle est la benjamin
Membre du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) dont elle est la responsable des jeunes, Sokhna Ba fera partie des députés qui vont superviser l’installation du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale de la 14ème législature dont elle est la benjamine. Cette passionnée de politique et militante des causes revendiquées par les jeunes, élue sous la bannière de Yewwi askan wi, compte mener à bien la mission qui lui a été confiée et mesure les nouvelles responsabilités qui pèsent sur elle.
La chance a vraiment souri à l’honorable députée Sokhna Ba. Rien ne prédisait qu’elle serait élue députée pour cette 14ème législature. Pourtant, en plus de cette élection, la jeune Sokhna Ba va jouer le rôle de secrétaire lors de l’installation du Bureau de l’Assemblée nationale aujourd’hui.
Née dans la commune de Kaolack en 1990, cette femme est entrée en politique en 2017. En l’espace de 5 ans, elle gravit beaucoup d’échelons. Cette militante de la représentativité des jeunes dans les instances électives est aujourd’hui récompensée pour son engagement.
D’ailleurs, lors des élections législatives du 31 juillet dernier, son parti avait choisi des jeunes pour les investir. En tant que présidente de la jeunesse féminine du Pur, elle a été sélectionnée pour être investie sur la liste nationale. «Auparavant, j’avais même postulé pour la liste départementale parce que je suis du département de Dakar. J’ai été investie mais avec l’Inter-coalition Yaw-Wallu, j’ai été retirée parce qu’il fallait céder de la place aux autres. Dans le choix, notre parti avait désigné quelqu’un d’autre mais il me gardait pour la liste nationale. Je faisais donc partie des quatre jeunes qui ont été retenus. Le responsable national de la jeunesse du Pur a été investi sur la liste des titulaires, moi j’ai été investie en tant que responsable de la jeunesse féminine sur la liste des suppléants. C’est comme ça que j’ai été élue députée. J’étais à la 16ème position sur la liste des suppléants et la liste a été arrêtée au nombre de 17 candidats. Donc par chance, j’ai pu passer pour être députée à l’Assemblée nationale pour cette 14ème législature», a déclaré Sokhna Ba.
Pour une représentativité des jeunes dans les instances électives
A la question de savoir si elle s’attendait à être un jour députée, sa réponse est affirmative. «Ah, oui ! Parce que si vous suivez mon parcours, vous verrez que je me suis toujours battue pour une représentativité des jeunes dans les instances électives. Je me suis toujours battue pour dire que puisque dans les partis politiques ce sont les jeunes qui s’engagent quand il s’agit de faire l’animation, quand il s’agit de redynamiser ou de faire fonctionner les partis, ce sont les jeunes qui se mettent toujours au-devant de la scène. Maintenant, quand il s’agit de postes de responsabilités, dans les normes, les jeunes doivent être impliqués», a poursuivi l’honorable députée.
Aujourd’hui, Sokhna Ba est consciente que porter l’écharpe d’un élu, c’est une lourde responsabilité. «On essayera de représenter le Peuple qui nous a élu. Nous sommes parti sous la bannière de Yewwi mais nous ferons tout pour défendre l’intérêt des populations, apporter des solutions et être à leur écoute», promet la benjamine du Parlement.
Cette femme, âgée aujourd’hui de 32 ans, a fait son cursus scolaire à Kaolack, où elle obtient le Cfee, réussit au concours d’entrée en sixième et décroche le baccalauréat en série L2.
Elle va quitter Kaolack pour se rendre à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) où elle sera orientée à la Faculté des Sciences juridiques et politiques. Mme Ba y fera la première année de Droit, mais pour la deuxième année, cette passionnée de politique avait décidé de poursuivre ses études en sciences politiques jusqu’à l’obtention de la Licence. Réorientée, par la suite, en Relations internationales, elle obtient le Master 2 en théories et pratiques des relations internationales.
En dehors de ses études universitaires, Sokhna Ba a également fait une formation en Communication-journalisme à Ensup/Afrique, parallèlement à sa formation universitaire.
Passionnée du savoir, elle a aussi suivi d’autres formations en leadership jeune, en leadership politique comme la formation de la Fondation Friedrich Ebert, la formation de Yali Dakar, option public management, parce que toujours engagée dans la politique. Mais aussi à cause du fait qu’elle s’est toujours préparée pour l’avenir, en vue des postes de responsabilités qu’elle aurait à occuper.
La jeune militante du Pur participera aussi au Program for young politicians in Africa (Pypa), qui regroupait des jeunes de la sous-région ouest-africaine. D’ailleurs, ce réseau œuvre dans le sens d’une représentativité des jeunes dans les instances politiques. Ce réseau a un avant-projet de loi portant quota de 30% dans les instances électives. Ce qui pourrait constituer un chantier, en vue de l’élaboration d’une proposition de loi, pour celle qui est la vice-coordonnatrice.
Cette femme, issue d’une famille qui ne fait pas de politique, a débuté ses premiers pas en politique quand elle a obtenu le Bfem et en suivant l’actualité. Sokhna Ba fait son entrée en politique en 2017. Ayant été formée au sein du mouvement Moustarchidine, aujourd’hui, elle gravit les échelons et occupe le poste de présidente de la jeunesse féminine du Pur.
Pour son parcours professionnel, elle a eu à travailler comme assistante de direction, ensuite comme commerciale, mais aussi comme administratrice de site. Aujourd’hui, elle officie comme assistante administrative à l’Institut supérieur de management (Ism)).
L’INSTALLATION OFFICIELLE DE LA 14ÈME LÉGISLATURE À LA UNE DE L'APS CE LUNDI
La quasi-totalité des journaux reçus lundi à l’APS ont mis en exergue l’installation officielle de la 14ème législature, issue des élections législatives du 31 juillet dernier, avec notamment l’enjeu pour le poste de président de l’Institution.
Dakar, 12 sept (APS) - La quasi-totalité des journaux reçus lundi à l’APS ont mis en exergue l’installation officielle de la 14ème législature, issue des élections législatives du 31 juillet dernier, avec notamment l’enjeu pour le poste de président de l’Institution.
‘’Plusieurs candidatures au Perchoir dans les deux camps : l’élection de toutes les incertitudes’’, affiche Walfquotidien.
La publication note qu’il risque de ne pas avoir match pour le contrôle du fauteuil de l’Assemblée nationale, ce lundi.
‘’La bataille qui s’annonçait âpre pour le camp présidentiel pourrait être facilitée par la guerre des egos au sein de l’inter-coalition Yewwi-Wallu où chacun roule pour son candidat’’, souligne Walfquotidien.
Parlant de nombreuses candidatures de l’opposition pour le poste de président de l’Assemblée, Vox Populi écrit : ‘’Le truel Dias-Aidara-Thiam face au candidat du pouvoir’’.
Le journal constate que ‘’si du côté de l’inter coalition Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, les postulants se sont dévoilés (Barthélémy Dias, Ahmet Aidara, Mamadou Lamine Thiam) tel n’est pas le cas au niveau de la coalition au pouvoir’’.
La publication informe que ‘’jusque tard dans la nuit, rien n’avait filtré sur le nom de celui qui aura l’insigne honneur de porter les couleurs de Benno Bokk Yakaar pour le scrutin’’.
‘’Installation de la 14e législature : jeu de ruse’’, affiche Bès bi le journal
La publication informe que ce matin, on connaîtra les membres du bureau de l’Assemblée nationale. ‘’Mais le bulletin secret et l’équilibre des forces entre pouvoir et opposition ne favorisent pas une tendance sur l’autre’’, précise toutefois le journal.
Selon Bès bi le journal, ‘’le premier enjeu sera de connaître l’identité du président de l’Assemblée nationale’’.
’’(…) L’opposition risque de faire les affaires du pouvoir. En partant en rangs dispersés, l’inter-coalition Yewwi-Wallu (80 députés) n’a quasiment aucune chance de faire main basse sur le perchoir’’, renseigne-t-il.
‘’Installation de la 14ème législature : une foire d’empoignade !’’, s’’exclame Kritik.
‘’Pousses-toi de là, je m’y mette ? Si les députés sortant trainent le tard de quelques brebis galeuses qui ont dévoyé la mission parlementaire, le sacre des nouveaux élus ne présage rien de bon dans la mission des élus du peuple’’, fait savoir la publication.
Selon Kritik, ‘’plus que les intérêts des populations, les noé-raleurs en auront pour leurs intérêts et des prébendes’’.
L’Info aussi sur l’ouverture de la première session de la 14ème législature, titre : ‘’Installation de l’Assemblée nationale : jeux, enjeux et risques pour BBY et YAW’’.
’’La présidence de l’Assemblée nationale (sera) la mère des batailles entre pouvoir et opposition, mais aussi entre inter-coalition Yewwi-Wallu, annulant quasiment les chances de voir un opposant au Perchoir’’, indique la publication.
Elle signale qu’à la suite d’Ahmet Aidara, Barthélémy Dias a annoncé officiellement hier sa candidature’’. ‘’Au niveau de Wallu, Wade et Cie ont béni la candidature de Mamadou Lamine Thiam (...) Bara Dolly Mbacké veut jouer au trouble-fête’’.
Dans le même temps, informe la publication, ‘’Benno Bokk Yakaar qui a resserré les rangs et donné ses mots d’ordre, en réunissant le weekend ses députés en séminaire est bien parti pour s’adjuger la Présidence de l’Assemblée nationale, surtout que l’opposition dispersée, lui facilite la tâche’’.
Cette première session de l’Assemblée nationale a aussi intéressé, Enquête qui affiche à la Une : ‘’Installation 14ème législature : une partie d’échecs’’ avec ’’quatre candidats au moins pour un fauteuil’’.
’’Alors que Yewwi Askan Wi est assuré d’avoir au moins deux candidats, BBY attend le ndiguël (consigne) du président, aujourd’hui, tandis qu’à Wallu, tout le monde se mobilise autour du choix de Wade, Lamine Thiam’’, relève Enquête.
Les Echos également, est allé à fond sur les candidatures multiples de l’opposition pour le poste de président de l’Assemblée nationale.
’’Installation de la 14ème législature et élection du Bureau de l’Assemblée nationale : l’intercoalition divisée, Benno cache son jeu’’, titre le journal.
Le Soleil a mis le focus sur la visite du président de la République, Macky Sall, auprès du Khalife général des Mourides, en prélude de la célébration, jeudi, du Grand Magal de Touba.
’’Visite de courtoisie auprès du khalife général : Serigne Mountakha adoube Macky Sall’’, affiche la publication qui souligne que le chef de l’Etat renouvelle son pacte avec Touba.
L'HEURE DE CREVER L'ABCÈS POUR MACKY SALL
Pour l'installation officielle des députés et du bureau de l'Assemblée nationale, une seule chose est sûre pour le moment : Moustapha Niasse ne sera pas le président de la 14ème législature. Pour le reste, rien n’a filtré
Le secret qui entoure de manière presque inédite la nomination du président de l'Assemblée nationale va connaître son épilogue aujourd'hui. Si pour jouer les trouble-fête, certains membres de la coalition de l'opposition ont déclaré leur candidature, dans le camp présidentiel, c'est le mystère total par rapport au choix du président Macky Sall qui sera connu aujourd'hui. Le chef de l'Etat entame une semaine fatidique aussi avec la nomination du Premier ministre attendue depuis presque un mois dans un contexte de crise économique avec la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Pour l'installation officielle des députés et du bureau de l'Assemblée nationale, une seule chose est sûre pour le moment. Moustapha Niasse ne sera pas le président de la 14ème législature. Pour le reste, rien n’a filtré. Jamais peut-être dans l'histoire de l'Assemblée nationale, le choix du chef de l’Etat n'a été autant discuté, disputé surtout au sein du camp présidentiel. Qui de Mimi Touré ou de Amadou Ba succédera à Moustapha Niasse? Les Sénégalais seront édifiés aujourd'hui. Mais force est de souligner qu'aucun nom ne semble faire l'unanimité au sein de la mouvance présidentielle et de l'opinion. Si le choix de l'ex-Première ministre Aminata Touré qui a été l'artisan de la victoire à la Pyrrhus, mais victoire quand même de la coalition Bby lors des dernières Législatives, sonne comme la suite logique, tout le monde n'est manifestement pas convaincu.
Connue pour ses relations heurtées avec le président de la République et ses prises de position sur certaines questions au sein de la mouvance présidentielle comme le troisième mandat, l'ancien garde des Sceaux ne constitue visiblement pas le choix numéro un de certains faucons de l'Alliance Pour la République (Apr). Mais comme l'a souligné récemment le journaliste et analyste politique Pape Samba Kane, quand on mène une campagne électorale comme les Législatives et qu'on obtient la victoire, aussi étriquée qu'elle soit, la logique voudrait qu'on dirige l'Assemblée Nationale ou qu’on soit nommé Premier ministre. Sera-t-elle le choix du Président Macky Sall ? Attendons aujourd'hui pour voir. Mais la réponse n'est pas aussi simple, si on sait que dans la liste de la coalition Bby, il y a un certain Amadou Ba qui attend son retour ''triomphal'' dans les arcanes du pouvoir depuis son éviction du gouvernement. En plus, pour obtenir la majorité requise à l'Assemblée nationale, le pouvoir a dû compter sur la ''voix'' du président du parti Bokk Gis Gis, Pape Diop. Qu'estce que le chef de l'Etat a promis à l'ancien président du Sénat qui a eu à diriger aussi l'hémicycle par le passé ? Pour le moment, c'est le flou total sur la teneur de ces négociations.
ENFIN UN PREMIER MINISTRE ?
Mais ce qui est sûr, c’est qu’un homme politique de la trempe de Pape Diop n'a pas accepté de braver toutes les critiques de l'opposition après son ralliement pour des miettes. Mais quoi? L'installation du bureau de l'Assemblée nationale aujourd'hui ou le remaniement qui s'annonce de manière imminente va éclairer la lanterne des Sénégalais sur les tenants et aboutissants de son adhésion au sein de la mouvance présidentielle. Par ailleurs, les Sénégalais pourront connaître aussi dans la semaine le nom du Premier ministre du Sénégal. Annoncée après les élections territoriales, la nomination du chef du gouvernement a été reportée jusqu'après les Législatives. Mais avec la victoire loin d'être reluisante pour le camp présidentiel, le choix du prochain chef de gouvernement devait être mûrement réfléchi. Il y va de l'avenir politique de la mouvance présidentielle.
L'ÉCONOMIE EN BERNE
Qui pour aider à remonter la pente ? Qui pour faire face à cette furie de Yewwi Askan Wi (Yaw)? Le président Macky Sall désignera-t-il, avec la nomination du Premier ministre, son successeur pour 2024? Toutes ces questions ne sont pas pour le moment résolues. Mais après l'installation des députés et du bureau de l'Assemblée nationale, le chef de l’Etat sera obligé de nommer un Premier ministre et partant un nouveau gouvernement. Car, avec la flambée des prix des denrées de première nécessité, les inondations dans certaines localités du pays, la morosité qui touche les institutions, le président de la République est dans l'obligation de parler aux Sénégalais et de leur redonner confiance. En attendant de donner une position claire sur une éventuelle troisième candidature.
La démission totale de l'Etat de ses responsabilités
Le parti Awalé de Dr Abdourahmane Diouf dénonce la démission de l’Etat du Sénégal face au coût cher de la vie. Le parti qui était, samedi dernier, en assemblée générale extraordinaire exprime sa solidarité aux populations face à la flambée tous azimuts des prix de presque tous les produits de première nécessité. Cette situation devenue insupportable pour beaucoup de Sénégalais n'a que trop duré, d’après Dr Diouf et compagnie. A les en croire, cette situation est exacerbée par la démission totale de l'Etat de ses responsabilités de régulateur et de contrôleur du marché. Certes la conjoncture internationale est une réalité, mais elle peut être jugulée par une priorisation des dépenses, indique le parti Awalé dans un communiqué. Ils demandent au gouvernement d’atténuer la souffrance des Sénégalais.
Le parti Awalé réclame l'audit des fonds alloués aux inondations
Restons avec le parti Awalé qui tient également le pouvoir en place pour seul responsable du scandale permanent que sont les inondations. Il réclame l'audit des fonds alloués au plan décennal et des sanctions adéquates. Il présente ses condoléances aux familles des personnes qui ont perdu la vie lors des inondations, et partagent la douleur des populations impactées. Par ailleurs, le président du parti, Dr Abdourahmane Diouf exhorte ses militants à se mobiliser davantage et lance officiellement la reprise de la vente des cartes et les installations des cellules et délégations dans les communes du Sénégal. Il a également lancé le processus d'installation, dans les 6 prochains mois, de la délégation nationale des jeunes et de la délégation nationale des élèves et des étudiants. Dr Diouf exige la transparence et l'implication de tous les militants du parti sous la supervision du Délégué Général.
Hausse accélérée du niveau de l’eau du fleuve Gambie
Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement annonce une hausse accélérée du niveau de l’eau du fleuve Gambie, ces dernières 48 heures à Kédougou, se rapprochant de plus en plus de la cote d’alerte dans cette localité. Le niveau de l’eau qui était à 3,97 mètres le 10 septembre, est monté à 6,48 mètres ce dimanche alors que la cote d’alerte est de 7 mètres, soit une hausse rapide de 2,51 mètres en moins de 48 heures.
Matam, Podor, Dagana et Bakel à quelques cm de la cote d’alerte
Restons sur la situation hydrologique et les risques de débordement pour dire que les données recueillies ces dernières heures dans plusieurs stations hydrométriques du fleuve Sénégal indiquent des niveaux d’eau proches des cotes d’alerte. Les situations les plus préoccupantes concernent les stations de Matam, Podor, Dagana et Bakel. A Matam, le niveau de l’eau qui était à 7,80 mètres ce dimanche à 08 heures est monté à 7,83 mètres à 18 heures, soit à 17 centimètres de la cote d’alerte. Le niveau de l’eau qui était à 4,75 mètres ce dimanche à 08 heures à Podor est monté à 4,77 mètres à 18 heures, soit à 23 centimètres de la cote d’alerte. A Dagana le niveau de l’eau qui s’est stabilisé à 3,30 mètres depuis plusieurs heures reste toujours très proche de la cote d’alerte qui est de 3,5 mètres. Bakel est à 55 centimètres de la cote d’alerte qui est de 10 mètres. Par conséquent, indique le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, en cas de fortes pluies au niveau des hauts bassins des fleuves Sénégal et Gambie et des localités susmentionnées dans les prochaines heures, des débordements des dits cours d’eau pourraient y survenir. Ainsi, les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords fleuve Gambie à Kédougou et du fleuve Sénégal sont invités à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau.
Des arrestations pour sabotage des conduites des eaux pluviales
Les autorités étatiques ont mis à exécution leurs menaces. En effet, la Police de Yeumbeul-Sud a déféré au parquet une dizaine de personnes pour sabotage des conduites des eaux pluviales. Les mis en cause s’étaient mobilisés pour bloquer le système de raccordement établi par les sapeurs-pompiers pour libérer certains quartiers envahis par les eaux. Les limiers ont effectué une descente inopinée sur les lieux pour procéder à l’arrestation de ces jeunes avant de les envoyer au parquet.
Colère contre le député maire Bara Gaye
Restons à Yeumbeul-Sud où des habitants du quartier Mactar Khaly Fall, victimes des inondations, ont déversé leur colère sur le maire Bara Gaye. Ils sont sortis spontanément pour assiéger l’institution municipale et y déverser des ordures. Ce qui a poussé les autorités administratives à réagir très rapidement.
L'AMS condamne le saccage de la mairie de Yeumbeul-Sud
Ne quittons pas Yeumbeul-Sud avant de signaler que l’Association des Maires du Sénégal (AMS) a condamné ces actes de violence et de vandalisme qui se sont traduits par le saccage des locaux de l’Hôtel de mairie. L’association déplore ces incidents que rien ne peut justifier ou expliquer. Dans un communiqué, elle rappelle que l’institution que constitue une mairie est un lieu public, gardien d’archives et de registres qui concernent la vie des citoyens de la commune. Par conséquent, elle doit plutôt être protégée et préservée de certaines dérives irresponsables et anticiviques. Ainsi, l’Ams exprime son soutien à Bara Gaye et son Conseil municipal pour les dommages subis. Elle invite les autorités compétentes à diligenter une enquête pour engager des poursuites à l’encontre des auteurs des actes.
Sit-in spontané à la cité Wardini de Keur Massar
Les populations de la Cité Wardini de la commune de Keur Massar Sud sont sorties spontanément samedi dernier pour bloquer la circulation sur l’axe routier Keur Massar-Tivaouane Peulh. Ce, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un mépris des autorités face à leur situation. La cité est sous les eaux depuis le début de l’hivernage. N’eût été d’ailleurs l’intervention très rapide des pandores de Keur Massar pour calmer les manifestants, le pire allait se produire.
L’appel des victimes d’une spoliation foncière à Tivaouane Peulh
Les victimes d’une spoliation foncière à Tivaouane Peulh tirent sur le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, le Directeur de l’Urbanisme Oumar Sow et le Préfet de Rufisque, M. Kane. Ces derniers sont accusés de vouloir faire main basse sur leurs 20 hectares octroyés par le président de la République à la Sipres. Ces victimes au nombre de 1 796, issues de familles modestes, se plaignent également de l’interdiction de leur marche vendredi dernier par le préfet de Rufisque. Face à la presse, elles ont menacé d’en découdre avec ces autorités même s’il faut y laisser leurs vies. Elles annoncent une série de manifestations. Ces victimes de spoliation foncière demandent au Président Macky Sall, Mahmouth Saleh et Abdoulaye Daouda Diallo d’intervenir pour éviter que l’irréparable se produise dans la banlieue. Selon Papa Magatte Guèye, l’un des responsables du collectif des victimes, les membres sont prêts à tout pour sauver leurs terres. «S’il faut s’immoler par le feu, on le fera», prévient-il. A l’en croire, le Président Sall est en train d’être trahi par une partie de l’administration qui refuse d’appliquer ses directives.
«Ila Touba» : un camion transportant de la farine prend feu
Un accident spectaculaire s’est produit samedi sur l’autoroute à péage « Ila Touba ». Le grosporteur qui transportait des sacs de farine s’est renversé sur l’autoroute avant de prendre feu sous le regard impuissant des passants qui ont quand même sauvé le conducteur. Le camion avait complètement bloqué l’axe Thiès-Khombole, provoquant un embouteillage monstre.
Calvaire des passagers d’Air Sénégal
Les nombreux couacs sont en train de couler la compagnie Air Sénégal. Elle a habitué ses clients à des manquements qui sont inacceptables, brisant ainsi la fibre patriotique des Sénégalais. Hier, les vols MarseilleLyon et Lyon-Dakar HC427 n’ont pu être effectués en raison, dit-elle, d’une contrainte opérationnelle. Ainsi conformément à sa politique de prise en charge des irrégularités d’exploitations, elle a transféré les clients affectés à Lyon pour les héberger. Mais le malheur s’est abattu sur ces pauvres passagers des vols Marseille-Lyon et Lyon-Dakar HC427 de Air Sénégal. Ils ont vécu une journée infernale. Débarqués à Marseille et mis dans un bus de remplacement par Air Sénégal pour rallier Lyon, le bus a pris feu sur l'autoroute. L’image est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Kolda : Bamako envoie une mission après le meurtre de deux Maliens
Les autorités maliennes ont dépêché dimanche une délégation à Kolda à la suite du meurtre, le 06 septembre, de deux de leurs ressortissants dans un village de la commune de Médina Chérif, a appris l’APS de source médiatique. L’information a été notamment relayée à travers une plateforme du Réseau des journalistes de la région de Kolda. La mission dirigée par un conseiller de l’ambassade malienne au Sénégal est venue présenter les condoléances à la communauté malienne basée dans cette région du Sud du Sénégal. Elle s’est par la suite rendue à Diaobé où ses membres ont assisté à l’inhumation des deux pêcheurs maliens tués lors d’une bagarre qui a viré au drame. Elle prévoit également de rencontrer les autorités administratives de Kolda pour la consolidation des relations entre les deux pays frères liés par l’histoire et la géographie. Deux suspects ont été arrêtés mercredi par la gendarmerie de Kolda dans le cadre de l’enquête ouverte, après le meurtre des deux Maliens. Il s’agit d’un homme de 40 ans, habitant le village de Témento Samba et d’un jeune de 27 ans, originaire du village de Médina Samba, deux localités de la commune de Médina Chérif.
LA GCO DEMINE SES TERRES
Mines – Restitution de terres après exploitation - La Grande côte opérations (Gco), spécialisée dans la valorisation des sables minéralisés au Sénégal, vient, au bout de huit ans d’exploitation, de restituer 85 ha de terres réhabilitées à l’Etat du Sénéga
La Grande côte opérations (Gco), spécialisée dans la valorisation des sables minéralisés au Sénégal, vient, au bout de huit ans d’exploitation, de restituer 85 ha de terres réhabilitées à l’Etat du Sénégal. Une «grande première au Sénégal», remarque le ministre des Mines, Oumar Sarr, qui a présidé hier, à Diogo, la cérémonie, en présence du Comité exécutif du Groupe Eramet, avec à sa tête la Présidente-directrice générale, Christel Bories. Aussi de magnifier «ce geste de la première compagnie minière sénégalaise à rendre des terres après exploitation».
C’est un geste inédit : une restitution de terres pleinement réhabilitées à l’Etat, après leur valorisation minière. A cette occasion, le Directeur général du Groupe Gco, Guillaume Kurek, n’a pas caché son enthousiasme : «Cette première pour Gco, intervient en 7 ans seulement (2015-2022), après le passage de la mine. Il signale que la restitution de ces 85 hectares de terres réhabilitées et replantées d’espèces choisies par les communautés locales elles-mêmes, est le lancement d’un processus continu qui va se poursuivre de façon graduelle avec un objectif de restituer 950 hectares de terres dans les 5 prochaines années.» Pour le directeur des Communautés, environnement et affaires publiques, par ailleurs Pca de Gco, Daour Dieng, «la restitution de ces terres s’inscrit dans une feuille de route Rse d’Eramet ; et le respect de cet engagement a amené Gco à être «la première compagnie minière» à être certifiée doublement». Il évoque «l’excellence des relations entre Gco et les communautés hôtes, à travers un dialogue permanent». Selon lui, Gco devient ainsi la «première compagnie minière sénégalaise à rendre les terres après exploitation».
Une restitution qui, indiquent les responsables de la Gco, est «la première étape d’un processus graduel et continu. Au total, 950 ha réhabilités et revégétalisés seront restitués d’ici 2025». Selon Christel Bories, cette restitution «illustre parfaitement la vision et l’engagement du groupe Eramet pour la mine responsable». Aussi démontre-t-elle que «l’activité minière peut être compatible avec la préservation de l’environnement et de la biodiversité». Egalement, elle «illustre l’excellence de notre collaboration avec les communautés avoisinantes devenues actrices du projet».
La patronne du groupe Eramet a dit toute sa fierté par rapport à «notre positionnement d’acteur de référence de la mine responsable». Et de remarquer : «Avec le climat, la défense de la biodiversité est une ambition forte de notre feuille de route. Concrètement, notre objectif vise à réhabiliter autant de terres que nous défrichons. Nous voulons laisser derrière notre exploitation minière, des régions au moins aussi riches que celles que nous avons trouvées.» Elle souligne que «l’ambition du groupe Eramet est de devenir une référence de la transformation des ressources minérales de la terre, pour le bien vivre-ensemble. Gco et ses équipes démontrent aujourd’hui que nous en prenons le chemin».
1700 emplois générés par Gco dont 97% sénégalais
Le ministre des Mines et de la géologie, Oumar Sarr, considère que «la restitution des terres réhabilitées est un moment important qui démontre que les engagements pris par les sociétés minières en matière de gestion environnementale plus globalement et en matière de réhabilitation, dans le cadre du Code minier, peuvent et doivent être respectés». Il se réjouit du fait que «le projet d’exploitation des minerais lourds de la Grande Côte a su incontestablement relever de nombreux défis et a déployé d’importants efforts en termes d’ingéniosité et de persévérance pour venir à bout des obstacles qui n’ont pas manqué dans toutes les phases du projet».
En plus de la restitution des terres réhabilitées des sites miniers, le ministre dit avoir constaté «une autre avancée significative de Gco». A savoir «la nouvelle unité de production de traitement des sables minéralisés de l’entreprise minière, d’un investissement de 20 milliards F Cfa». Un équipement minier qui permet de valoriser les sables minéralisés que la drague ne peut extraire dans les dunes, optimisant ainsi la valorisation de la ressource minière. L’investissement est accompagné du recrutement de 104 collaborateurs, ce qui porte à 1700, le nombre d’emplois générés par Gco dont 97% sont sénégalais.
Le Comex du groupe Eramet a aussi visité les derniers sites de recasement des populations impactées par l’avancée de la mine. Avant d’annoncer le projet de la centrale solaire de la Gco qui devrait voir le jour en 2024 et permettre de verdir la croissance de l’entreprise avec 20% de rejet de Co2 en moins.
HOTELS ET BOUTIQUES D’ART IMPACTES PAR LE DEBORDEMENT
Niague – Trop-plein d’eau au Lac Rose - Tout n’est plus rose au niveau du lac Retba, qui déborde sur les boutiques et les réceptifs hôteliers à cause des quantités importantes d’eau pluviale recensées dernièrement. Ils appellent à l’aide…
Tout n’est plus rose au niveau du lac Retba, qui déborde sur les boutiques et les réceptifs hôteliers à cause des quantités importantes d’eau pluviale recensées dernièrement. Ils appellent à l’aide…
Les impacts consécutifs au reprofilage des voies naturelles ayant fait affluer des quantités importantes d’eau pluviale dans le Lac Rose continuent de plus belle. Après l’activité dans le secteur sel ayant causé des dégâts énormes, c’est au tour de certains réceptifs hôteliers ainsi qu’une douzaine de boutiques de produits artisanaux situés aux abords du lac d’être touchés. «Il y a certains établissements hôteliers qui sont impactés, c’est le cas de l’hôtel Trarza, de l’Hôtel Palal aussi, ainsi que des boutiques de vente de produits de l’artisanat complétement emportées par les eaux», a indiqué dimanche Ismaïla Dionne, directeur de la Réglementation touristique au ministère du Tourisme et des transports aériens, venu s’enquérir de la situation.
Les cours et plusieurs parties de ces réceptifs, qui reçoivent pourtant encore des clients, sont assiégées par les eaux débordant du lac. Des briques sont superposées pour permettre le déplacement in situ. «On peut dire que c’est un problème qui se passe un peu partout au Sénégal, mais nous, avec notre travail, on est vraiment impactés», a dit Khady Diaw, directrice d’un des réceptifs touchés. «Depuis que je suis là en 2008, c’est la première fois que je vois ce phénomène», a-t-elle poursuivi, se félicitant de la venue de la délégation du ministère du Tourisme. «Pour le moment, on ne peut pas parler de chiffre d’affaires, parce que ça fait trois ou quatre jours qu’on est dans l’eau, peut-être dans six mois, on pourra voir les impacts sur le chiffre d’affaires», a-t-elle ainsi conclu.
Revenant sur l’objet de sa visite, le Secrétaire général d’insister : «Un phénomène naturel fait appel à des solutions structurelles beaucoup plus complexes et là on pourra, avec tous les acteurs étatiques comme non étatiques, déterminer quel accompagnement apporter pour soulager ce site qu’est le Lac Rose, qui est une attraction touristique, en plus d’être un site classé patrimoine de l’Unesco.»
Il a par ailleurs fait savoir que des solutions conjoncturelles vont être trouvées. «Le ministère saura se mettre à table avec les différentes parties impliquées pour voir le mode de soutien le plus approprié pour les accompagner. Tout ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est que le ministère restera aux côtés des acteurs pour les accompagner et voir avec eux, les meilleurs moyens pour trouver une solution», a-t-il estimé. Dans le souci de soulager certaines zones de la banlieue et de Sangalkam, les voies d’eau avaient été reprofilées pour permettre l’acheminement des eaux de pluie vers le lac.