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17 juin 2025
LE DÉFI DE LA PARITÉ
Le Sénégal fait franchir un nouveau palier à la représentation politique des femmes en Afrique de l'Ouest avec une proportion record de députées au Parlement récemment élu. Mais il reste du chemin à parcourir face aux attitudes et aux lois patriarcales
Le Sénégal fait franchir un nouveau palier à la représentation politique des femmes en Afrique de l'Ouest avec une proportion record de députées dans le Parlement récemment élu. Mais il reste du chemin à parcourir dans un pays où attitudes et lois patriarcales sont profondément enracinées.
Plus de 44% des sièges de l'Assemblée nationale élue en juillet seront occupés par des femmes, la proportion la plus haute dans un Parlement en Afrique de l'Ouest. Des progrès contre-balancés par les réalités du pouvoir et les forces d'inertie sociales.
Aminata Touré a été Première ministre pendant dix mois entre 2013 et 2014 et a occupé le poste de présidente du Conseil économique et social qui a fait d'elle l'un des plus hauts personnages de l'Etat. Elle entre au Parlement pour le parti présidentiel.
Même elle fait observer qu'en politique, les pionnières rencontrent toujours résistance et suspicion. "On vous a beaucoup plus à l’œil, ils ne vous pardonnent aucune erreur", dit-elle à l'AFP. "Je crois que toutes les femmes de pouvoir vous diraient la même chose".
Sur les 165 mandats parlementaires, 73 ont échu à des femmes. Le pays, volontiers considéré comme un Etat de droit et un îlot de stabilité dans une région agitée, se classe au quatrième rang en Afrique et au 18e rang mondial pour la parité hommes-femmes au Parlement, devant la Suisse, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, selon l'Union interparlementaire, une organisation basée à Genève.
En dehors du Sénégal, sur les 111 postes de parlementaires ou de ministres pourvus en Afrique de l'Ouest et au Sahel entre décembre 2021 et juin 2022, seuls 15 l'ont été par des femmes, indique un rapport récent de l'ONU. Au Sénégal, une loi de 2010 exige la "parité absolue" entre les sexes dans toutes les institutions électives, avec des listes de candidats alternant hommes et femmes.
Viol, avortement, mariage...
Comme les têtes de liste sont presque toujours des hommes et le nombre de candidats élus sur une même liste est souvent impair, la représentation féminine reste inférieure à 50%, explique une porte-parole de l'Assemblée nationale.
Au-delà de la représentation politique, le Sénégal arrive au 130e rang sur 189 dans un classement de l'ONU sur l'égalité des genres. La forte présence à l'Assemblée nationale "permet aux femmes d'avoir leur mot à dire", sur le budget et sur leurs préoccupations, dit l'ancienne cheffe de gouvernement Aminata Touré.
La part que le nouveau Parlement fera à ces préoccupations est incertaine. Le Sénégal n'a criminalisé le viol qu'en 2020. Le Protocole de Maputo, une initiative de l'Union africaine qui vise à élargir l'accès à l'avortement et que le Sénégal a ratifiée en 2005, attend toujours d'être pleinement retranscris dans la loi nationale.
L'avortement n'est autorisé au Sénégal que pour sauver la vie d'une femme enceinte. En 2020, un quart de la population carcérale féminine était emprisonné pour des faits liés à l'avortement, selon l'ONG Africa Check. L'âge légal du mariage est de 16 ans pour les filles, 18 pour les garçons.
"Tellement à faire"
"Il devrait être porté à 18 ans pour que les filles puissent continuer d'aller à l'école et qu'elles soient sur un pied d'égalité avec les garçons en termes de droits", dit Maimouna Yade, responsable de l'organisation de femmes JGEN. "Il y a tellement de choses à faire", dit Mame Diarra Fam, nouvelle parlementaire d'opposition. Elle évoque les violences faites aux femmes, l'éducation des filles et l'accès aux soins.
Les défenseurs des droits reconnaissent les avancées réalisées ces dernières années, comme la loi sur la parité ou la loi de 2013 permettant aux Sénégalaises mariées à des étrangers de transmettre leur nationalité à leurs enfants, un droit dont jouissaient déjà les Sénégalais.
La loi criminalisant le viol a "largement été poussée" par des femmes députées, dit la militante Maimouna Yade. Le président Macky Sall devrait nommer prochainement un Premier ministre et un nouveau gouvernement sera formé. Les avocats de la cause des femmes observeront attentivement la place faite à ces dernières.
Aminata Touré fait partie de ceux qui plaident pour que la parité soit appliquée au gouvernement et au secteur privé. La société civile fait campagne pour que, pour la première fois, le président de l'Assemblée nationale soit une présidente. "On espère qu'une femme sera à la tête du Parlement", dit Coumba Gueye, secrétaire exécutive de l'Association des avocates sénégalaises. "Avec une femme, beaucoup de choses peuvent changer".
par Jean-Baptiste Placca
ELIZABETH II, PLUTÔT DU BON CÔTÉ DE L'HISTOIRE
À quoi sert-il pour les dirigeants africains de magnifier les qualités de la défunte souveraine si, de par leurs propres pratiques, ils se situent aux antipodes des valeurs qu'incarnait la Reine d'Angleterre ?
A la quasi-unanimité, l’Afrique a salué, et de manière plutôt vibrante, la mémoire d’Elizabeth II, dont le pays était, de tous les empires coloniaux, celui qui comptait le plus grand nombre de possessions en Afrique. Toutes ont acquis l’indépendance après l’accession de la jeune reine au trône, en 1952. Comment expliquer, alors, ces critiques virulentes dirigées contre elle, alors que tous lui reconnaissent d’avoir travaillé sans relâche pour instaurer des rapports apaisés avec l’Afrique ?
De nombreux peuples africains ont, enfouies dans leur mémoire collective, des blessures de répressions et autres brutalités infligées par la colonisation, britannique ou autre. En dépit du temps, ce passé peut encore raviver des rancœurs, et lorsque surgit la rancœur, le sens de la nuance s'estompe.
Or, lorsque l’on aborde une vie comme celle d’Elizabeth II, toute analyse est faussée, dès lors que l’on s’entête à englober dans un tout indissociable la personnalité, sa vie et ses origines. Être née princesse, et même finir reine, ne rend pas, ipso facto, coupable de tous les crimes de la colonisation ou même de ses ancêtres.
Durant son très long règne, son sens moral l’a souvent poussée à se démarquer de l’exécutif, voire à contrarier un Premier ministre sur certaines questions majeures. Dans cette monarchie constitutionnelle, elle semble avoir toujours veillé à ne pas se situer du mauvais côté de l’Histoire. Ainsi, était-elle pour les sanctions contre l’Afrique du Sud raciste ; contre la confiscation du pouvoir par une arrogante minorité ségrégationniste en Rhodésie du Sud, et finalement pour l’indépendance du Zimbabwe. Elle a même refusé de mépriser un Kwame Nkrumah ostracisé par le gouvernement britannique.
Sa vie, plus que jamais, est un livre ouvert, que l’on feuillette en mondovision, et les Africains, plutôt que d’y rechercher d’improbables violences délibérées contre leurs peuples, seraient mieux inspirés de s’interroger sur la cohérence et la sincérité de l’admiration que semblent lui vouer nombre de leurs dirigeants.
Pourquoi donc ? Ces dirigeants n’auraient-ils pas le droit de l’admirer, eux aussi ?
Ils ont tous les droits. Mais, certains peuples peuvent être troublés d’entendre leurs dirigeants magnifier des vertus prêtées à la défunte reine, alors que dans leurs propres pratiques du pouvoir, ils sont aux antipodes desdites valeurs. Avant d’être aimée du monde, Elizabeth II a su se faire aimer de son peuple. Notamment par son dévouement, son souci des autres et sa capacité à rester dans les limites de ses prérogatives constitutionnelles. Car, il y a des limites, même au pouvoir d’une reine ! Et c’est sur l’observation scrupuleuse de ces limites que se fonde, de manière durable, la liberté et la démocratie.
SERIGNE MOUNTAKHA, KHALIFA SALL ET LE PACTE DE RESPONSABILITÉ
Conduite par Khalifa Sall, en tant que porte-parole du jour, la coalition Yéwwi Askan Wi a été reçue hier après-midi à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, entouré de plusieurs dignitaires mourides. Le khalife a invité les leaders de Yaw à un pacte
Conduite par Khalifa Sall, en tant que porte-parole du jour, la coalition Yéwwi Askan Wi a été reçue hier après-midi à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, entouré de plusieurs dignitaires mourides. Le khalife a invité les leaders de Yaw à un pacte de responsabilité pour la bonne marche du pays.
À quelques jours de la célébration du Magal, c’est la valse des politiques à Touba, ville sainte et capitale du mouridisme. Avec une forte délégation, Ousmane Sonko et ses camarades de Yewwi askan wi (Yaw) n’ont pas dérogé à la règle. Devant des leaders comme Déthié Fall, Aïda Mbodj, Khalifa Sall, porte-parole du jour, a tenu à magnifier l’œuvre du fondateur du mouridisme. « Serigne Touba a œuvré pour le bien du pays ainsi que pour toute la Ummah islamique. Aujourd’hui, il suffit d’un moindre effort pour que tout un chacun récolte les fruits de cette œuvre. Quant au Magal que nous célébrons, il est devenu un moment de communion. Au-delà de ses bienfaits sur le plan religieux, le Magal de Touba draine d’innombrables avantages pour le pays. Donc, nous tous avons intérêt à ce que son organisation soit une réussite totale », a-t-il salué avant de signaler que leur déplacement relève aussi d’un acte d’encouragement à l’endroit du Comité d’organisation de l’événement.
« Maintenant sur le plan politique, la coalition Yewwi askan wi sort de deux échéances électorales. C’est l’occasion pour nous de vous adresser nos remerciements après les résultats satisfaisants que nous avons enregistrés. Vos prières ont été exaucées. Cette fois-ci encore, nous sollicitons des prières pour la solidité et l’union de Yewwi askan wi dans l’intérêt collectif des Sénégalais », a dit Khalifa Sall.
À son tour, le Khalife général des mourides, qui s’est réjoui de la séance, a fait savoir qu’il compte cheminer avec eux, pour le bien du pays, jusqu’à un niveau qui transcende les relations quotidiennes qu’ils entretiennent habituellement. « Déjà, pour ma part, c’est à l’âge de 29 ans que je me suis lancé dans la citoyenneté active au profit du Sénégal. À l’époque, la tendance se résumait à l’affirmation de l’amour de sa patrie. J’étais jeune. Et je faisais partie des premiers citoyens à s’engager dans cette voie. Par la suite, j’ai traduit cet engagement par la recherche du savoir, la connaissance de la religion, de Serigne Touba et la quête d’Allah », a retracé Serigne Mountakha Mbacké.
Par Thierno Alassane SALL
MON ENGAGEMENT DEVANT LE PEUPLE SÉNÉGALAIS
Ce lundi 12 septembre 2022, l’Assemblée nationale élue se réunira pour la première fois. À cette occasion, j’aurai l’insigne honneur de représenter le peuple sénégalais, sous la bannière de la coalition AAR Sénégal.
Ce lundi 12 septembre 2022, l’Assemblée nationale élue se réunira pour la première fois. À cette occasion, j’aurai l’insigne honneur de représenter le peuple sénégalais, sous la bannière de la coalition AAR Sénégal. Conformément aux engagements souscrits à travers le contrat de législature, soumis par AAR Sénégal, j’agirai avec détermination pour servir les populations et défendre l’intérêt exclusif de notre Nation.
À quelques heures de l’ouverture de la 14e législature, il convient de relever que le débat porte moins sur les programmes effectifs que se proposent de mettre en œuvre les différentes forces en présence, que sur le contrôle de positions de pouvoir et des privilèges qui s’y attachent.
Pour amorcer les changements nécessaires à la préservation de la paix sociale, à l’amélioration des conditions de vie des populations et au relèvement économique de notre pays, l’équipe qui aspire à contrôler l’Assemblée nationale doit, à minima, faire siens les engagements suivants :
1 . Assurer une gestion transparente et efficace de l’Assemblée nationale. Le contrôle de l’action de l’exécutif ne saurait être effectif si la gestion de l’Assemblée nationale demeure opaque. C’est pourquoi, les candidats, particulièrement celui à la présidence de cette institution, doivent s’engager à assurer une gestion saine du budget (en rendant publics les divers chapitres) et en encadrant par un contrôle rigoureux l’utilisation des fonds spéciaux. Il doit être mis fin aux privilèges exorbitants et léonins conférés à un petit cercle d’initiés de gérer des fonds politiques et de s’assurer ainsi des moyens de pression sur d’autres députés. Les candidats doivent s’engager publiquement à rendre compte de leur gestion des ressources de l’institution au cours d’une session, de manière périodique.
2. Proposer des lois visant à renforcer l’efficacité des organes de contrôle (notamment l’OFNAC et l’ARCOP ex-ARMP), à l’effet de mettre fin à la gestion politicienne et clientéliste des agences de l’État. Un focus particulier devra être mis sur le cas de la société nationale La Poste dont le naufrage sans fin dure depuis près d’une décennie ;
3. Proposer et ou faciliter la mise en place de commissions d’enquête parlementaires sur le coût de la vie, la gestion des hydrocarbures (notamment l’affaire Petrotim), l’éducation, les problèmes récurrents qui affectent le fonctionnement de notre système sanitaire, la gestion du patrimoine foncier du Sénégal, les accords de pêche, le plan décennal de lutte contre les inondations.
Je me réserve la possibilité de dénoncer publiquement les errements, combines et combinaisons politiciennes dont se rendront auteurs les députés, de quelque bord qu’ils se situeraient.
INONDATION, L'ALERTE DU MINISTRE
Après une courte pause pluviométrique, de fortes précipitions sont attendus vendredi soir à Dakar et dans plusieurs localités du pays, poussant ainsi les autorités à lancer des appels à la prudence.
Après une courte pause pluviométrique, de fortes précipitions sont attendus vendredi soir à Dakar et dans plusieurs localités du pays, poussant ainsi les autorités à lancer des appels à la prudence.
Le Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique alerte. Reprenant les prévisions météorologiques de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), les services du Ministre Antoine Félix Abdoulaye Diome informent que des orages et fortes pluies sont attendus au courant de la journée du vendredi 9 septembre 2022, notamment sur le Sénégal oriental, la Casamance et sur toute la façade ouest y compris Dakar et Diourbel.
Selon la même source, dans la nuit, les pluies vont intéresser le Nord du pays (Louga, Saint-Louis et Matam).
Une situation qui pousse les autorités gouvernementales à appeler les populations à la prudence, notamment sur l’utilisation de l’électricité dans les maisons. « Associées, l’eau et l’électricité représentent un réel danger pour le corps humain et peuvent donner lieu à des électrisations qui peuvent causer des lésions plus ou moins graves, voire des électrocutions fatales », prévient le Ministère en charge de la Sécurité publique. Il invite les usagers à faire les installations par « un électricien agréé et à surtout « couper l’électricité si votre maison est inondée notamment au rez-de-chaussée ».
Depuis le début de l’hivernage, pas moins de trois personnes sont mortes par électrocution çà Dakar et dans sa banlieue.
Plus de 7 millions de m3 d’eau évacués
Sur la situation opérationnelle du plan Orsec, déclenché le 5 aout dernier, par le Che de l’Etat, Macky Sall, le Ministère de l’Intérieur informe, dans son communiqué n°10, qu’à ce jour, 239 sites inondés ont été recensés dont 121 traités et libérés, 118 en cours de traitement.
La note relève, en outre, que « de nombreux sites, du fait de la multiplication des précipitations et/ou de la remontée de la nappe phréatique, ont été libérés plusieurs fois ».
Il faut également souligner que le volume d’eau évacué dans la journée du jeudi 8 septembre est de 216.820m3. Et le cumul du volume d’eau évacué depuis le début des opérations est de 7.702.556 m3.
RENTREE SCOLAIRE, LE COUP D'ENVOI ANNONCE POUR LE 6 OCTOBRE
La rentrée scolaire de l’année académique 2022-2023 est fixé au 3 octobre pour le personnel enseignant et au 6 pour les élèves
Dakar, 9 sept (APS) - La rentrée scolaire de l’année académique 2022-2023 est fixé au 3 octobre pour le personnel enseignant et au 6 pour les élèves, a appris l’APS de source officielle, vendredi.
L’information émane du minsitère de l’Education nationale qui a rendu public un décret signé par le chef de l’Etat Macky Sall.
L’année académique doit prendre fin le 31 juillet 2023, rapporte la même source.
Le ministère de l’Education précise que l’année scolaire devant durer 9 mois est répartie en trois semestres qui seront entrecoupées de vacances en janvier et décembre et en mars et avril.
LES DIFFICULTÉS DES ENTREPRISES ET L’INSTALLATION DES NOUVEAUX DÉPUTÉS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les quotidiens évoquent, pour leur édition du week-end, les difficultés des entreprises, l’installation de la nouvelle législature et le Magal à célébrer jeudi par la communauté mouride. ‘’Crise économique : le patronat sonne l’alerte’’, titre Sud Quotid
Dakar, 10 sept (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur édition du week-end, les difficultés des entreprises, l’installation de la nouvelle législature et le Magal à célébrer jeudi par la communauté mouride.
‘’Crise économique : le patronat sonne l’alerte’’, titre Sud Quotidien.
‘’La situation économique du pays écœure le secteur privé sénégalais, qui est sorti de son mutisme pour alerter et surtout inviter la 14e législature et le prochain gouvernement à mettre un peu en berne la politique, au profit de la (…) relance économique’’, écrit Sud Quotidien.
L’As relaye le ‘’cri de détresse du CNP’’, le Conseil national du patronat, dont le président, Baïdy Agne, déclare : ‘’Les entreprises ne peuvent plus contenir l’impact des crises exogènes.’’
‘’Le patronat étale son ras-le-bol’’, titre WalfQuotidien.
‘’Baïdy Agne et ses camarades attendent des parlementaires une audition du secteur privé national (…) Ils demandent au prochain gouvernement un meilleur soutien des entreprises locales’’, explique le même journal.
Le patronat est ‘’las de voir les priorités du pays reléguées au second plan, au profit des empoignades politiques’’, écrit Le Quotidien.
Concernant l’installation de la nouvelle législature, lundi prochain, EnQuête annonce que Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle, a convoqué ses députés ce week-end à Saly-Portudal (ouest) dans le but d’‘’harmoniser les positions’’.
Dans les coalitions d’opposition Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, ‘’le choc des ambitions plombe les chances d’obtenir la présidence’’ de l’Assemblée nationale, affirme-t-il.
Au moment où ils vont élire le président de l’institution parlementaire et les autres membres de son bureau, constituer les commissions de l’Assemblée nationale, les nouveaux députés vont surtout penser à l’élection présidentielle de 2024, selon EnQuête.
‘’Nombreux sont les gens pressés de voir le pays changer de rythme. Lundi soir sera, quoi qu’il arrive, un moment de soulagement pour beaucoup. Le pays aura enfin une nouvelle Assemblée nationale et pourra espérer avoir très rapidement un nouveau Premier ministre et un gouvernement’’, commente Le Quotidien.
‘’Les chefs d’entreprise auront des interlocuteurs dans les ministères, pour (…) redémarrer l’économie et le pays’’, ajoute-t-il.
Bés Bi Le Jour s’est surtout intéressé aux visites des hommes politiques à Touba (centre), à quelques jours du Magal, la commémoration de l’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de la confrérie musulmane des mourides.
Selon Vox Populi, l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a rendu visite au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. ‘’J’ai été l’un des premiers à aimer mon pays et j’ai fait mes preuves’’, a déclaré le guide religieux en recevant la visite du leader de Pastef-Les Patriotes.
L’Observateur annonce une ‘’visite éclair’’ du président de la République à Touba, où Macky Sall se rendra avec ‘’un protocole serré et une délégation réduite au strict minimum’’.
Il n’y aura pas d’‘’audiences politiques’’ lors de la visite du chef de l’Etat, ajoute L’Observateur, selon lequel le khalife général des mourides et son hôte s’entretiendront surtout des ‘’importants projets’’ de l’Etat à Touba.
‘’Philosophie mouride’’
Le Soleil, pour sa part, vante les ‘’importantes réalisations’’ de l’Etat dans cette ville, dans plusieurs domaines dont l’assainissement et la santé, sous l’égide du président de la République.
‘’Les populations de Touba ont beaucoup souffert des manquements notés dans les secteurs de l’assainissement et de la santé. Aujourd’hui, avec les investissements massifs fournis par l’Etat, les choses ont beaucoup changé’’, déclare Le Soleil.
‘’Macky Sall a injecté environ 600 milliards de francs CFA à Touba’’, dont 416 milliards pour la construction de l’autoroute Ila Touba, affirme L’As.
Bés Bi Le Jour réserve quelques colonnes au Magal des politiciens en publiant en même temps un dossier consacré au Hizbut Tarqiyyah (ou Hizbou Tarkhiya), un démembrement de la confrérie mouride fondé par des étudiants en 1976, sous le nom de ‘’Dahira des étudiants mourides’’. ‘’Au fil des années, elle (cette organisation) s’est agrandie en s’implantant dans toutes les régions du Sénégal, en Afrique et ailleurs’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.
‘’Le mouridisme joue un rôle religieux, économique et politique de premier plan au Sénégal’’, note L’info, ajoutant que cette confrérie ‘’repose sur quatre principes fondamentaux : la foi en Dieu, l’imitation du prophète [Mohamed], l’apprentissage du Coran et l’amour du travail.’’
L’info a publié un dossier sur ‘’la philosophie mouride’’.
Selon Source A, les avocats de Sitor Ndour ont introduit au parquet une demande de liberté provisoire de l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar, accusé de viol par une fille de 16 ans.
M. Ndour reproche à un responsable de l’APR, le parti au pouvoir, de lui avoir suggéré de ‘’régler l’affaire à l’amiable’’, selon le même journal.
Le parquet a réclamé au doyen des juges deux mandats de dépôt pour Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye, annonce Libération.
Auditionnés par la Direction des investigations criminelles, les deux hommes, très actifs dans la lutte contre l’homosexualité au Sénégal, ‘’seront édifiés sur leur sort, lundi’’, selon le journal.
L’ŒUVRE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA ERIGEE EN REFERENCE
La 1ère édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) a été officiellement lancée ce jeudi, à la Grande mosquée Massalikoul Djinane et ce jusqu’à dimanche, avant de se poursuivre à Touba les 13 et 16 septembre prochain
La 1ère édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) se tient depuis ce jeudi, à l’esplanade de la Grande mosquée Massalikoul Djinane. L’évènement, qui se tient dans le cadre de la centième édition du Magal de Touba célébrée le 15 septembre prochain, est organisé à l’initiative de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) et va aussi se prolonger à Touba.
La 1ère édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) a été officiellement lancée ce jeudi, à la Grande mosquée Massalikoul Djinane et ce jusqu’à dimanche, avant de se poursuivre à Touba les 13 et 16 septembre prochain.
Organisant cette première foire du livre dans le cadre de la célébration de la centième édition du Magal de Touba, prévue le 15 septembre prochain, Babacar Khouma, président de l’Association des écrivains de la Mouridiya, revient sur la portée de la manifestation. «La foire est une manifestation culturelle qui met en valeur la production littéraire et scientifique du Mouride ou sur le Mouridisme. Des ouvrages produits dans différents milieux socio-culturels et socio-professionnels, qui abordent un grand nombre de sujets et d’objets qui paraissent relativement hétéroclites puisqu’allant de l’histoire à l’économie, en passant par la religion, l’ethnographie, l’anthropologie, etc.», souligne Babacar Khouma. Poursuivant son argumentaire, le président de l’Aem d’indiquer que d’autres ouvrages plus récents, produits par des sociologues et psychologues, décrivent les processus de commandement et de leadership, les représentations sociales, les sciences en cours, la communication au sein de la communauté mouride.
«Cependant, on peut considérer que tous ces sujets et objets contenus dans les ouvrages exposés ici, sont néanmoins reliés si on les analyse profondément : leur appartenance au monde social dont le socle est construit sur la voie mouride. Les ouvrages constituent une esquisse de l’histoire de la confrérie et du comportement des disciples mourides comme faisant partie d’une communauté religieuse de la société sénégalaise», renchérit M. Khouma, qui soutient que la communauté mouride est «caractérisée par l’action sociale collective». «D’ailleurs, comme certains auteurs l’ont confirmé, la conscience collective des Mourides est constituée par l’action sociale, la communication et l’intériorisation que doivent jouer les disciples au sein de la communauté. En définitif, les ouvrages exposés ici s’inscrivent dans une dynamique culturelle qui s’étend à tous les aspects de la vie sociale du Mouride, des musulmans sénégalais de façon générale.»
Des écrits puisés de la vie de Bamba
Sur l’esplanade de Massalikoul Djinane, des stands ont été érigés. A l’intérieur, des livres écrits par des intellectuels mourides qui ont puisé dans l’œuvre et la vie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, sont exposés.
«L’objectif de la foire, c’est de rendre visibles toutes les écritures de Cheikh Ahmadou Bamba et de sa famille. Vous avez vu aujourd’hui beaucoup de livres que vous n’aviez jamais vus auparavant. Aujourd’hui, ils sont là, à notre portée», fait remarquer Babacar Khouma, qui compte sur cette manifestation pour inciter les jeunes et les femmes à écrire, dans la mesure où l’œuvre et la vie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké sont inépuisables. «On ne cessera jamais de parler du Cheikh. On ne peut pas produire tout ce que le Cheikh a dit dans un livre. Il faut des milliers et des milliers de livres. L’on disait que ses écrits pèsent 7 tonnes 500. Donc, vous voyez que le livre est extrêmement important dans la vie du Cheikh», avance le président de l’Association des écrivains de la Mouridiya. Portée sur les fonts baptismaux avec la bénédiction de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides, l’Aem vise, entre autres projets, à lancer une revue scientifique et à récompenser ce qui se fait de mieux dans la production littéraire à travers un grand prix. «On va essayer de les encourager et de les primer», déclare Babacar Khouma, président de cette association.
Pour le directeur du Livre et de la lecture, cette foire relève «d’un investissement important». «Si le Mouridisme est présent à travers les productions éditoriales au Québec, à Paris, à Djeddah, un peu partout dans le monde, on le doit à un homme dont on va célébrer l’appel dans quelques jours. C’est quelqu’un qui a compris très tôt que le meilleur moyen de se mettre au service de Dieu, c’est d’accepter de servir le Prophète (Psl). Le fait de choisir son départ en exil comme étant la référence suprême, me semble être un enseignement important pour les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Il s’agit d’accepter les contraintes et de les transformer en facteurs positifs et en éléments moteurs pour le développement», déclare M. Ibrahima Lô. A rappeler que la première édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya a pour thème : «La production littéraire et scientifique sur la Mouridiya, enjeux, portée et perspectives.» Des panels ont été aux menus des activités, animés par des experts en la matière.
L’EQUATION SALIOU CISS !
Si certains Lions manquent de temps de jeu, Saliou Ciss, lui, est le seul à n’avoir pas encore de club. Une situation assez inquiétante pour le staff technique national, à trois mois du Mondial.
Si certains Lions manquent de temps de jeu, Saliou Ciss, lui, est le seul à n’avoir pas encore de club. Une situation assez inquiétante pour le staff technique national, à trois mois du Mondial.
Les deux prochains matchs amicaux contre la Bolivie, le 24 septembre, et l’Iran, le 27, respectivement en France et en Slovénie, devraient permettre au sélectionneur, Aliou Cissé, de revoir son groupe avant le grand rendez-vous de la planète du football, prévu au Qatar en novembre-décembre prochain. Des retrouvailles pour une répétition générale d’avant-Mondial que certains des champions d’Afrique risquent cependant de rater. C’est le cas de l’arrière gauche, Saliou Ciss. Titulaire indiscutable et auteur d’une excellente campagne au Cameroun lors de la Can 2022, l’ex-Nancéen, fort de son entente sur la gauche avec Sadio Mané, aura séduit et contribué au sacre des Lions pendant cette campagne historique.
Malheureusement, les réalités du football sont tout autres. En effet, malgré ses performances de haute volée, l’arrière gauche des Lions est devenu un cas spécial pour le sélectionneur, Aliou Cissé. Sans club depuis le début de la saison, Saliou Ciss risque en effet d’être pénalisé par sa situation actuelle. A l’inverse de certains joueurs qui ne disposent pas suffisamment de temps de jeu en club, comme l’attaquant de l’Olympique de Marseille, Bamba Dieng, ou encore du milieu de terrain de Leicester, Nampalys Mendy, le cas de l’ancien défenseur de Nancy, relégué en National, est plus préoccupant au vu de sa situation particulière de joueur sans club.
Annoncé sur le départ au début de la saison, Saliou Ciss n’a toujours pas trouvé de point de chute.
Pourtant les candidats ne manquent pas. A l’image de Galatasaray, qui insiste pour l’engager. Selon les informations de la presse locale, les dirigeants turcs voudraient attirer dans leurs rangs, l’international sénégalais, libre de tout contrat.
Après s’être renseigné sur le dossier du champion d’Afrique, il y a quelques semaines, Galatasaray aurait appuyé sur le bouton d’accélérateur afin de s’attacher les services du joueur sénégalais de 32 ans, qui pourrait rejoindre le championnat turc. D’après plusieurs sources, les Jaune-Rouge, pas totalement satisfaits des performances du néerlandais, Patrick Van Aanholt, cherchent à signer un nouveau latéral gauche. Une piste qui les mène directement à Saliou Ciss, auteur d’un but et une passe décisive la saison dernière, sous les couleurs de Nancy, ainsi que d’une bonne campagne lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations avec le Sénégal. D’ailleurs, les deux parties auraient entamé les discussions. Mais problème : la fenêtre de transfert a fermé ses portes ce jeudi 8 septembre en Turquie et toujours rien concernant le cas Saliou Ciss.
Ce qui d’ailleurs risque de compromettre ses chances de figurer sur la prochaine liste contre la Bolivie et l’Iran dont la publication est calée pour le 16 septembre.
D’ailleurs, le choix porté sur l’arrière gauche de l’As Monaco, le Sénégalo-Allemand de 23 ans, Ismail Jakobs, n’est pas anodin. Une manière pour Aliou Cissé de prendre les devants pour un poste qui, jusque-là, a été l’un des maillons faibles de l’équipe. Surtout quand on sait que l’autre doublure à ce poste, Ballo Touré, ne joue pas avec le Milan Ac.
Trouver un nouveau point de chute le plus rapidement possible serait une bouffée d’oxygène pour Saliou Ciss et aussi pour son coach, qui a sur sa table un dossier très encombrant.
Dominateurs tout le long du match, les Lionceaux ne se sont pas posé de questions face au pays hôte, la Mauritanie, en demi-finale du tournoi de l’Ufoa/A des moins de 20 ans. Ils se sont imposés sur le score large de (4-1).
Grâce à cette victoire en demi-finale, les joueurs de Malick Daf décrochent le ticket qualificatif pour la finale de cette compétition, ainsi que pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de cette catégorie, en Egypte.
En finale, ce dimanche (17h Gmt), le Sénégal sera opposé à la Gambie, victorieuse du Mali (1-1, tab 4-2).