Les subventions à l’énergie au compte de l’année 2022 pèsent lourd sur les finances publiques. En effet, elles passent de 150 milliards FCFA de termes de prévisions à plus de 750 milliards de projections en fin d’année 2022. D’où l’appel à un meilleur ciblage des subventions, conseille le représentant résident, à Dakar du Fonds monétaire international (FMI).
La politique énergétique du Sénégal ratifiée en septembre 2016 au lendemain de l’accord de Paris en vertu de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) est certes bonne, mais elle est pesant sur les finances publiques, constate le représentant résident du Fonds monétaire international (Fmi) à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot.
En effet, «avant avec la guerre en Ukraine, le gouvernement avait prévu une enveloppe de 150 milliards pour la subvention à l’énergie. En juin dernier, cette enveloppe a été portée à 300 milliards et selon nos dernières projections les subventions à l’énergie vont coûter plus de 750 milliards à l’Etat du Sénégal en 2022», a-t-il alerté hier, jeudi 27 octobre, à Dakar en marge de la présentation de l’édition d’octobre 2022 du rapport sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, intitulé : «Sur la corde raide».
A cette occasion la parole a été donnée aux économistes, enseignants-chercheurs et chefs d’entreprises d’analyser des thèmes comme : Renforcer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne ; gérer l’incertitude des prix du pétrole et la transition énergétique dans les pays exportateurs de pétrole ; lutter contre la hausse de l’inflation en Afrique subsaharienne et l’innovation en matière de monnaies numériques en Afrique subsaharienne. Une subvention qui apparait énorme aux yeux du Fmi, car, cette somme représente environ «4,6% du Produit intérieur brut (Pib)», explicite le représentant résident de l’Institution de Bretton Woods. «Nous recommandons à l’Etat de mieux cibler ces subventions qui sont régressives parce que touchant les couches les plus aisées de la population. En clair, orienter ces subventions vers les ménages les plus vulnérables. Le gouvernement y travaille et nous l’encourageons à poursuivre ce chemin», a salué Mesmin Koulet-Vickot
BEACH SOCCER, VERS UN SEPTIÈME SACRE CONTINENTAL
L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal, va tenter, face à l’Egypte, ce vendredi, à Vilankulos (Mozambique), de décrocher un septième titre continental, le quatrième d’affilée.
Dakar, 28 oct (APS) - L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal, va tenter, face à l’Egypte, ce vendredi, à Vilankulos (Mozambique), de décrocher un septième titre continental, le quatrième d’affilée.
La finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de beach soccer est prévue à partir de 13h30mn GMT. Elle sera précédée à 12h de la rencontre pour la troisième place devant opposer le Maroc au Mozambique, pays hôte de la compétition.
Le Sénégal, nation la plus titrée de la compétition, avec six trophées remportés, joue sa huitième finale continentale, la cinquième consécutive.
Les Lions ont gagné les éditions de 2008, 2011 et 2013. Ils ont également été vainqueurs des trois dernières éditions 2016, 2018 et celle de 2021 jouée au Sénégal.
L’équipe national du Sénégal a participé à sept éditions de la Coupe du monde de beach soccer et est qualifiée pour une nouvelle participation à la compétition mondiale de beach soccer.
Le Sénégal avait déjà battu l’Egypte (6 - 4) en phase de poule qu’il partageait avec l’Ouganda et Madagascar.
En match d’ouverture de cette CAN, les Lions avait étrillé (10 - 1) les Cranes de l’Ouganda avant de terraser Madagascar (8 - 4).
Mercredi, en demi-finale, le Sénégal a sorti, le pays hôte de la compétition sur un score de 3 buts à 2.
L’AFFAIRE DU CONTRAT DE VENTE D’ARMES ET LA QUESTION D’UNE TROISIÈME CANDIDATURE DE MACKY SALL À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Le contrat de vente d’armes au ministère de l’Environnement et l’initiative de la société civile contre une troisième candidature de Macky Sall sont largement commentés par les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
Dakar, 28 oct (APS) - Le contrat de vente d’armes au ministère de l’Environnement et l’initiative de la société civile contre une troisième candidature de Macky Sall sont largement commentés par les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
‘’Le scandale ou supposé comme tel autour de l’acquisition d’un marché d’armement qui ne serait pas régulier tient en haleine le Sénégal. Et c’est parce que le montant, 45, 3 milliards, et les acteurs impliqués dans cette opération, comme Petit Boubé, diminutif de Aboubacar Hima, l’acquéreur, le ministère de l’Environnement, ne passent pas inaperçus’’, écrit le quotidien Bës Bi.
Dans cette affaire ‘’qui n’a pas fini de révéler tous ses secrets, il y a aussi ce mutisme légitimé et légalisé quand il s’agit de l’Armée’’, souligne la publication, notant que ‘’tout est dans +Secret défense+ qui rend inaccessible les informations. Mais dans cette histoire, la curiosité c’est l’acquisition des armes par le ministère de l’Environnement’’.
Selon l’OCCRP (Consortirum international de journalistes d’investigation), le contrat passé sans appel d’offres porte sur l’achat de fusils d’assaut, de pistolets semi-automatiques et de munitions pour un montant de 45 milliards de francs Cfa.
Le fournisseur, Lavie Commercial Brokers, appartient au Nigérien, Aboubakar Hima, dit ‘’Petit Boubé’’ qui serait mis en cause dans des affaires de détournement et de corruption dans des contrats de vente d’armes au Nigeria et au Niger.
Le quotidien se fait écho de ‘’la défense de l’Etat’’ et écrit : ‘’L’Etat se défend dans l’affaire des armes et convoque la loi’’.
Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement soutient que le contrat a été passé ‘’conformément à la règlementation en vigueur’’.
‘’Il a été approuvé par les services compétents de l’Etat, sous le sceau du +secret défense+ conformément aux dispositions du décret 2020-876 du 25 mars 2020 complétant l’article 3 du décret 2014 -1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics, modifié par le décret 2022-22 du 7 janvier 2020 qui exclut du champ d’application du Code des marchés publics les travaux, fournitures, prestation de services et équipements réalisés pour la Défense et la sécurité du Sénégal et classé +Secret Défense+ qui sont incompatibles avec les mesures de publicité exigées par le code des marchés publics’’, dit-il.
Abdou Karim Fofana a tenu à préciser que ‘’le ministère de l’Environnement est fondé à passer des contrats d’armement au profit des Directions en charge des Eaux, Forêts, Chasses, Conservation des Sols et Parcs nationaux qui sont assimilés aux forces de sécurité et de défense conformément au décret N°2021-563 du 10 mai 2021’’.
Mais pour Libération, ‘’le communiqué du gouvernement n’a apporté aucune réponse par rapport aux zones d’ombres entourant ce contrat signé par le ministère de l’Environnement’’.
Selon la publication, ‘’au-delà de l’utilisation abusive du +Secret défense+ dans cette affaire, 4 questions, les plus essentielles demeurent sans réponse’’.
Par exemple, Libération s’interroge ‘’comment le ministère de l’Environnement a-t-il pu contracter avec une société en lien avec le sulfureux homme d’affaires nigérien Aboubacar Hima dit Petit Boubé qui est suspecté de détournement de 76 milliards de francs Cfa dans son propre pays en plus d’être sous le coup d’un mandat d’arrêt du Nigéria qui n’a pas été exécuté par le Sénégal où le mis en cause est venu au moins deux fois entre septembre et août 2022’’.
Dans L’Observateur, le porte-parole du gouvernement déclare qu’’’à ce jour, aucune ressource publique n’est engagée’’ dans cette opération de vente d’armes.
L’initiative de la société civile ‘’contre un 3ème mandat’’ de Macky Sall est largement relayée par les quotidiens dont Sud Quotidien qui note que ‘’la société civile appelle le chef de l’Etat à faire une déclaration ouverte pour lever toute équivoque et installer définitivement le Sénégal dans des conditions de sérénité, de paix et de stabilité durables’’.
Selon Enquête, ‘’la société civile dit Non à un troisième mandat’’. ‘’Alioune Tine, Y en a marre et cie avertissent Macky Sall’’, dit Vox Populi.
Le Soleil met en exergue la cérémonie de pose de première pierre par le chef de l’Etat des Classes préparatoires aux grandes écoles à Thiès et titre : ‘’Le Sénégal poursuit sa quête d’excellence’’.
A cette occasion, Macky Sall a ‘’loué la qualité du système éducatif national’’, selon Le Témoin. ‘’Macky Sall exalte l’excellence et le savoir’’, dit L’As.
« JAMM A GËN 3EME MANDAT » SUR LES TRACES DU M23
«Jamm a Gën 3ème mandat » (la paix vaut mieux qu’un troisième mandat) ! Telle est la nouvelle initiative lancée hier, jeudi 27 octobre, par des organisations de la société civile sénégalaise pour barrer la route à une troisième candidature de Macky Sall
Nando Cabral GOMIS et Papa Moussa Camara (Stagiaire) |
Publication 28/10/2022
Souvent cité comme un exemple de démocratie en Afrique, le Sénégal ne semble pas pour autant exempt de tout défaut. La preuve, le lancement hier, jeudi 27 octobre, par des organisations de la société civile sénégalaise de l’initiative « Jamm a Gën 3ème mandat » pour barrer la route à une troisième candidature du Président Macky Sall, onze années après la naissance du M23 qui a mené la lutte contre la troisième candidature du Président Abdoulaye Wade de juin 2011 à février 2012.
«Jamm a Gën 3ème mandat » (la paix vaut mieux qu’un troisième mandat) ! Telle est la nouvelle initiative lancée hier, jeudi 27 octobre, par des organisations de la société civile sénégalaise pour barrer la route à une troisième candidature de l’actuel locataire du Palais de République, Macky Sall lors de la présidentielle de 2024. A l’occasion de ce lancement, les responsables de l’initiative « Jamm a Gën 3ème mandat » ont également publié une lettre ouverte adressée au Président Macky Sall. Dans cette correspondance, ils invitent notamment l’actuel chef de l’Etat à respecter la Constitution, la parole donnée et à ne pas présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de : AfrikaJom Center, Y’en A Marre, AfricTivistes, LEGS Africa, Ligue Sénégalaise de défense des Droits de l’Homme (Lsdh), Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), Forum Social Sénégalais, FRAPP France Dégage, Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (Uden), Cos-M23.
SENEGAL : UNE DEMOCRATIE SUR LE PAPIER?
Il faut dire que cette nouvelle initiative « Jamm a Gën 3ème mandat » (la paix vaut mieux qu’un troisième mandat)remet au gout du jour le débat sur la fragilité de la démocratie sénégalaise. Très souvent cité comme un exemple de démocratie apaisée dans une région ouest africaine voire africaine abonnée aux changements anti démocratiques du pouvoir, cette exception démocratique Sénégalaise semble, cependant, être plus le fruit d’un esprit patriotique des forces militaires sénégalaises que de l’engagement de nos hommes politiques. La preuve, ce débat en cours sur la troisième candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall à l’origine de cette initiative de la société civile qui intervient onze ans après le lancement officiel du mouvement du 23 juin (M23) par des organisations de la société civile sénégalaises et des partis politiques de la grande coalition d’opposition Benno Siggil Sénégal.
«JAMMA GËN 3EME MANDAT» SUR LES PAS DU M23
Lancé le lundi 27 juin 2011 au lendemain des manifestations violentes qui ont abouti au retrait du projet de loi instaurant l’élection simultanée du président et du vice-président de la République avec seulement une majorité requise de 25 % des suffrages exprimés, le M23 avait pour objectif de poursuivre le combat pour le départ du président Abdoulaye Wade, soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat nonobstant la limitation qu’il fait inclure dans la nouvelle constitution adoptée en 2001 et ses nombreux engagements à faire deux mandats. Ainsi, de juin 2011 jusqu’à la veille de la présidentielle de février 2012, plusieurs manifestations ont été ainsi organisées par des responsables du M23 dont certaines avaient occasionné plusieurs blessés mais également des morts. La principale requête des responsables du M23 lors de ces manifestations était que le Président Wade s’engage par écrit à ne pas être candidat à la présidentielle de 2012, parce qu’il avait déjà effectué deux mandats. Le Conseil constitutionnel, appelé à trancher cette question en dernier lieu, au cas où le président Wade déciderait à forcer sa candidature était également mis en garde contre toute validation de cette candidature par les responsables du M23.
DE«WADE DEGAGE» A MACKY «JAMMA GËN 3EME MANDAT»
Aujourd’hui, onze ans après ces événements, voilà le Sénégal encore miné par le débat portant sur la question de troisième candidature que l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, avait pourtant dit résoudre à travers la révision constitutionnelle qu’il a initiée en mars 2016. D’ailleurs, pour marquer la rupture avec son prédécesseur dont la troisième candidature a installé le Sénégal dans une longue période de tension politique, l’actuel chef de l’Etat s’était engagé à réduire la durée de son premier mandat de 7 à 5 ans avant de faire marche arrière après un avis du Conseil constitutionnel en 2016. Et pour se conformer à ses autres engagements vis-à-vis du peuple sénégalais, il a fait réviser la Constitution de 2001 qui limitait déjà le nombre de mandats présidentiels à deux en verrouillant cette disposition à travers une réécriture de l’article 27 : « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ».
En effet, membre fondateur du M23, Macky Sall était très engagé sur le terrain de la contestation de la troisième candidature de son ex-mentor dans le Parti démocratique sénégalais et le régime libéral au même titre que feu Amath Dansokho, feu Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et Abdoulaye Bathily pour ne citer que ceux-là. Des leaders politiques membres de la grande coalition Benno Siggil Sénégal avec qui il a formé l’actuelle coalition majoritaire au pouvoir, Benno Bokk Yakaar entre les deux tours de la présidentielle de 2012 pour une nouvelle gouvernance politique basée sur la charte de gouvernance des Assises nationales qui prône la limitation des mandats présidentiels à deux. Cependant, alors qu’il a affirmé, à plusieurs occasions, son incapacité à briguer une troisième candidature en 2024, de plus en plus les partisans du Président Sall, sous prétexte que sa candidature relève d’une demande sociale, l’incitent à se représenter en 2024.
KEEMTAAN GI - DEMENTI…CONFIRMATIF !
Pour la promesse d’une gestion sobre et vertueuse, il faudra repasser, assurément. L'Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption déniche des cafards chez un directeur d’établissement public et suggère même qu’on l’éloigne de la gestion de nos deniers et voilà notre bienheureux DG promu ministre en guise de récompense ! Une journaliste étrangère vient farfouiller dans nos contrats pétroliers et gaziers ? « Tout ce qu’elle a été dit constitue de gros mensonges. Circulez, il ne s’est rien passé ! » Le crime, c’est toujours chez les autres. Là, c’est un consortium international de journalistes regroupant 47 médias indépendants dont Le Monde et The Guardian qui vient débusquer des choses pas du tout catholiques dans notre pays à la gouvernance sobre et vertueuse concernant l’achat d’armes d’un montant de 45 milliards de francs. Ce consortium de journalistes s’appelle, en anglais, Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP). D’ailleurs, des médias internationaux dont Le Monde commencent à s’intéresser à ce scandale. Un contrat secret signé avec un sulfureux vendeur d’armes nigérien. L’homme serait déjà mis en cause dans le cadre d’une fraude de plusieurs dizaines de millions de dollars liée à des contrats d’armement dans son pays — l’un des plus pauvres du Monde — et serait recherché par le Nigéria dans le cadre d’autres dossiers. Et pour une affaire aussi gravissime qui mouille le Gouvernement, plutôt que d’ouvrir une enquête rigoureuse, ces vertueux messieurs nous servent un communiqué laconique qui ne fait que les enfoncer dans leurs turpitudes. Car enfin, ou bien les informations publiées par les confrères sont « dénuées de tout fondement » comme le prétend le Gouvernement, et là ce serait grave pour leur crédibilité, ou bien le Gouvernement, en confirmant l’achat d’armes évoqué, s’enfonce plus profondément dans la gadoue. « Le contrat dont il est question a été passé, conformément à la règlementation en vigueur. Il a été approuvé par les services compétents de l'Etat, sous le sceau du « secret défense » conformément aux dispositions du décret 2020-876 du 25 mars 2020 complétant l’article 3 du décret 2014 -1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics, modifié par le décret 2020-22 du 7 janvier 2020 qui exclut du champ d’application du Code des marchés publics les travaux, fournitures, prestation de services et équipements réalisés pour La Défense et la sécurité du Sénégal et classé « Secret Défense ». Mais alors, les informations des confrères ne sont pas du tout dénuées de tout fondement, Messieurs du Gouvernement ! Pour moins que ça, deux hommes ont été humiliés et envoyés en prison avant de perdre leur éligibilité. Pensez-vous, un marché de gré à gré de 45 milliards de F CFA pour l’achat d’armes de guerre. Et encore, signé avec un homme à la réputation douteuse. Et pour nous endormir, ils nous balancent que l’affaire est estampillée « secret défense » avec d’autres baratins du genre contexte géopolitique marqué par le développement des mouvements terroristes et autres. Les terroristes ont bon dos et ils se fichent assurément de notre gueule, ces gens du Gouvernement ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONDAMNE POUR VOL : LE GENDARME RADIE MENACE LE MINISTRE
Courant juin 2019, le gendarme M. D avait dérobé une somme de 30 millions CFA dans le bureau d’un haut fonctionnaire, directeur d’une direction stratégique de l’Etat qui brasse des milliards. Chargé d’assurer la sécurité du bureau, le gendarme avait été démasqué par les vidéos de surveillance dans lesquelles on le voyait sortir nuitamment les fonds volés. Après son forfait, il avait reconnu avoir offert une somme de 11 millions CFA au serrurier lors du partage du butin. Pour justifier le vol, le mis en cause disait ne pas comprendre l’attitude du chef en question qui achetait des villas et des voitures à des femmes alors que lui, le commis de l’Etat, habitait toujours chez son pauvre père. Comme quoi, l’occasion et la frustration ont fait de lui le larron qu’il est devenu ! Attrait devant le Tribunal militaire à l’époque, le gendarme M. D avait été condamné à 03 ans de prison ferme. Ce alors que le parquet avait requis 5 ans ferme contre lui et malgré la restitution des fonds volés aux enquêteurs de la Section de Recherches de la gendarmerie. Depuis lors, le pandore radié croupit en prison dans l’espoir d’être gracié pour acheter son silence. Entre-temps, le directeur qui avait porté plainte contre lui a été nommé ministre dans le nouveau gouvernement. Venu dans les locaux du quotidien « Le Témoin », un des parents du gendarme déplore le fait que cette grâce tarde toujours à être matérialisée. « Le jour où une lettre de prison sera publiée dans les colonnes du « Témoin », le gouvernement sera éclaboussé et l’opinion édifiée sur la façon dont les deniers publics sont lapidés. On se demande comment un tel directeur peut être nommé ministre sans aucune enquête de moralité » s’étrangle notre hôte qui a promis de revenir au « Témoin ».
TOURNEE POLITIQUE : DETHIE FALL ACCUEILLI TRIOMPHALEMENT PAR LES SENEGALAIS DU MAROC
Le président du Parti Républicain pour le Progrès/Disso ak Askan wi, Déthié Fall, a été accueilli triomphalement au Maroc hier par des Sénégalais résidant a dans le royaume chérifien. Le responsable de la coalition Yewwi Askan Wi a débuté hier par le Maroc sa tournée dénommée opération Kay Bokk. A Casablanca, il s’est dit surpris et dépassé par l’accueil des Sénégalais. « Je ne m’attendais pas à un tel accueil triomphal des Sénégalais du Maroc. Ma délégation et moi avons été submergés par les Sénégalais par venus centaines et par centaines. Toute cette ferveur humaine démontre une aspiration des Sénégalais du Maroc au changement » a-t-il indiqué au téléphone via whatsapp. Déthié et sa délégation ont pu rencontrer et échanger avec nos compatriotes sur leurs conditions de vie dans ce pays ami. Ils sont largement revenus sur les difficultés rencontrées sur beaucoup d’aspects et notamment concernent les titres de séjour dont la non-obtention les empêche de trouver des emplois convenables. Déthié Fall a tendu une oreille attentive à ses interlocuteurs. Il a souhaité un changement politique en 2024 pour apporter des solutions aux Sénégalais du Maroc et leur garantir un bon retour au pays. Il a demandé aux Sénégalais du Maroc de se mobiliser pour un changement démocratique et pacifique de régime en 2024. Après le Maroc, le leader du PRP se rendra respectivement en Italie, à Anvers (Belgique), en France, en Grèce et en Espagne.
AU GRAND-THEATRE CE WEEK-END LE PARTI DE OUMAR SARR BANDE LES MUSCLES
Le parti dirigé par le ministre des Mines Oumar Sarr tient ce samedi sa première conférence nationale. Selon nos sources, quelques centaines de délégués vont échanger sur la vie du Pld/And Suqali ainsi que sur l’actualité politique nationale. Le parti issu des flancs du Pds de Me Wade veut ainsi se compter et compter davantage sur l’échiquier politique. «Nous ne réclamons pas être les plus forts mais nous faisons partie des formations politiques les plus représentatives de ce pays. Nous comptons plusieurs maires et des centaines de conseillers dans nos rangs», disent ses responsables. Le Pld compte relancer à partir de ce week-end sa campagne de vente des cartes et d’installation de ses structures. Et ce en perspective de son premier congrès prévu dans quelques mois. La conférence sera aussi une occasion de discuter des sujets d’actualité. Le Pld sera attendu sur la question du troisième mandat du président Macky Sall notamment. Va-t-il soutenir une éventuelle candidature du président Sall ou présenter la candidature du maire de Dagana à la présidentielle de 2024 ? Quand on sait qu’Oumar Sarr avait soutenu la candidature du président Wade pour un troisième mandat en 2012…
TALIBE TUE A GOROTE LE KHALIFE DES BAYE FALL EN COLERE ET MET EN GARDE L’AUTORITE
Le Khalife général des Baye Fall, Serigne Amdy Mbenda Fall, a affiché sa colère suite au décès d’un de ses talibés tué à coups de machette par un berger peulh lors d’un affrontement à Goroté. Le mercredi 26 octobre dernier, un affrontement entre des éleveurs et des cultivateurs a fait un mort, « un Baye Fall » et des blessés dans le village de Goroté au niveau du département de Mbacké. La victime est le fils d’un chef religieux Baye Fall qui habite la localité de Darou Khoudoss. Une mort qui a provoqué la colère des parents et disciples de la victime qui ont tout de suite organisé une expédition punitive ayant occasionné des heurts supplémentaires et deux maisons complètement incendiées. Pour éviter que le drame ne s’aggrave, le Khalife Général des Baye Fall a dépêché une délégation et sollicité que les ardeurs soient tempérées. Le suspect a été interpellé par la brigade de gendarmerie de Mbacké. Le corps sans vie a été déposé à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. Les éléments de la gendarmerie ont été déployés, un peu partout dans le village pour calmer la situation. Via son porte-parole, le Khalife des Baye-Fall est sorti de sa réserve pour appeler au calme et surtout dire qu’ils ont les moyens d’une riposte. Mais il a préféré appeler ses partisans au calme tout en mettant en garde les autorités contre toute impunité dans cette affaire.
BAMBEY : C.T. TOURE, FAUX ENSEIGNANT DE PHILOSOPHIE DURANT 10 ANS, DEMASQUE
Un homme répondant au nom de C.T. Touré a pu, pendant une décennie, enseigner avec de faux diplômes. Il a été débusqué suite à une plainte déposée au niveau du parquet du tribunal de grande instance de Diourbel par l’inspecteur d’académie, relaie Emedia repris par Leral.net de sources bien informées. Le dossier a été transmis au commandant de la brigade de gendarmerie territoriale de Diourbel pour enquête et arrestation. D’après les confrères, « cet enseignant a même fait partie d’un jury de correction au baccalauréat dans un centre d’examen de Dakar. Un correcteur avait attiré l’attention du président du jury et de l’inspecteur d’académie d’alors sur le manque de qualification de la personne pour enseigner la matière mais, il n’a pas été écouté. Mieux, les élèves ont toujours dénoncé l’enseignant en estimant qu’il n’avait pas les aptitudes requises pour pouvoir enseigner la matière ».