Les entreprises minières établies au Sénégal ont grandement participé au développement économique du pays, en payant en redevances minière la somme de 24 milliards de francs CFA en 2020 durant la période Covid-19, selon le président e la Chambre des mines Daour Ndiaye
Le secteur minier a beaucoup, participé à la relance de l’économie sénégalaise durant la période du Covid-19. Selon le président de la Chambre des Mines, Daour Ndiaye, ce secteur participe au développement inclusif et durable du pays à l’horizon 2035. ‘’En 2020, les sociétés minières ont payé plus de 24 milliards de francs CFA de redevances minières à l’État du Sénégal’’, a soutenu Daour Ndiaye. Plus globalement, les sociétés minières du Sénégal ont contribué à hauteur de 162 milliards avec une hausse de plus de 30 milliards. Cette augmentation s’explique, selon le président de la Chambre des mines, par la bonne tenue des productions d’or, de minéraux lourds, des paiements de la taxe sur le ciment.
Pour lui, le secteur minier occupe une place prépondérante dans les projets phares du PSE dans le Hub minier et figure parmi les six secteurs prioritaires identifiés par le gouvernement pour porter la croissance du pays à 7% d’ici 2035. ‘’Le secteur minier est le seul secteur extractif qui a contribué plus à l’économie nationale et au budget de l’État directement, a souligné le président de la Chambre des mines lors de l’atelier intensif de restructuration du projet phare ‘’Hub minter Régional’’. Dans ce sillage, le Sénégal veut devenir un hub minier sous-régional. Une ambition bien affichée par les responsables du Bureau Opérationnel de Suivi du PSE (BOS PSE).
Futur Hub minier sous-régional
Avec l’accompagnement e partenaires, le BOS a lancé, hier, les travaux de l’Atelier intensif de structuration du projet phare « Hub Minter Regional ». Et pour ce faire, l’objectif est de mettre en place un écosystème favorable à l’attraction de fournisseurs de référence de services miniers. Pour ME El Ousseynou Kane, le Directeur général du BOS, il a fallu mobiliser l’expertise du bureau et l’ensemble de l’écosystème, pendant plus d’un an pour définir ensemble les orientations stratégiques de ce projet extrêmement important pour le Sénégal. « Nous allons passer ensemble cinq semaines intenses parce que le Lab est compliqué. C’est un moment intense de réflexion où on sort de nos sentiers battus, où on sort de nos zones de confort pour définir ensemble ce que le Sénégal va devenir en matière de Hub minier sous-régional », at-il dit.
Selon lui, les acteurs en charge de la mise en place de ce hub minier vont sortir une feuille de route qui va permettre au Sénégal de se positionner comme le centre d’influence en matière de service minier. ‘’Nous sommes dans une course et c’est pour cela que nous avons accéléré le processus. Parce qu’il y’a d’autres pays africains qui ambitionnent aussi d’être des Hubs miniers. Je profite de l’occasion pour lancer un appel aux autorités afin que les réformes puissent être normalisées », a-t-il expliqué, hier lors de la cérémonie de lancement de l’atelier intensif de restructuration de ce projet phare.
TARA, CE BATEAU SCIENTIFIQUE QUI VEUT COMPRENDRE LA BIODIVERSITÉ DU PLANCTON
Pour la dernière étape de la mission scientifique Mocrobiome, la goélette Tara de la Fondation Tara Océan est au large de Dakar pour mieux comprendre la biodiversité du plancton.
Pour la dernière étape de la mission scientifique Mocrobiome, la goélette Tara de la Fondation Tara Océan est au large de Dakar pour mieux comprendre la biodiversité du plancton.
Une vingtaine de personnes sont assises sur des chaises, sous une tente bleue devant le parking de l’embarcadère. En cette matinée pluvieuse, chacun essaie de se mettre à l’abri en attendant de prendre le départ pour l’Ile de Gorée. Une famille, d’une demi-douzaine de membres dont des enfants échange sous la tente, juste avant que ne reprenne la pluie. Pour ceux qui devaient monter à bord de la goélette Tara, il fallait braver les eaux pour rejoindre le bateau.
C’est sous une forte pluie que les journalistes et autres invités ont pris part à la sortie en mer organisée par la Fondation Tara Océan, dont le bateau Tara se trouvait samedi au large de Dakar. Avec l’aide d’un membre de l’équipage, nous sommes montés à bord sous nos parapluies. Dans le bateau, il faut se protéger de la pluie qui continue de tomber. ‘’On va vous remettre des cirés parce qu’il pleut fort’’, nous dit un membre de l’équipage. Au milieu d’une petite tente, une table est posée, sur laquelle est reproduite une carte de l’Amérique du Sud. On y voit presque tous les pays de ce vaste sous-continent. A côté, se trouve un laboratoire. Des bouteilles, des cordes de couleur rouge et bleue et tout un tas d’outils sont bien rangés. De loin, on aperçoit des bateaux de pêche. On nous invite ensuite à descendre. Il faut passer par une petite porte en face du pilote, prendre des escaliers pour se retrouver en bas.
De l’intérieur, on voit des membres de l’équipage enlever les bâches qui font réapparaître le soleil. Dans la petite cuisine, les cuisiniers s’affairent autour du petit déjeuner. On y voit presque tout le matériel dont a besoin un cuisinier. Des couteaux, des plats, des cuillères, des pots. En haut, à partir de la vitre, on voit des marins s’activer pour mettre tout en place et démarrer le voilier sous la pluie. Une dame, membre de l’équipage interrompt les explications d’un chercheur pour informer que les voiles sont en train d’être levées. Sur place, des marins vêtus de gilets tirent sur un matériel constitué de trois boitiers pour lever les deux voiles. Des deux côtés des voiles, deux zodiaques y sont rangés.
Comprendre la biodiversité du plancton
Tara de la Fondation Tara Océan effectue à Dakar la mission Mocrobiome, dans le cadre du troisième volet de son expédition scientifique dénommée : l’étude de la côte ouest africaine. C’est au cours de cette dernière étape de cette mission que la goélette a fait escale dans cinq autre pays, en plus du Sénégal.
Tara a été en Afrique du Sud, en Namibie, en Angola, en République du Congo et en Gambie. ‘’Les recherches faites dans le cadre des missions scientifiques sont publiques et partagées. Une manière selon lui de faire comprendre aux gens les raisons de rester en mer pendant des mois ou encore le fondement des investissements faits dans ces types de missions. Notre objectif est d’expliquer à quel point la mer est vitale pour la planète qu’elle nourrit beaucoup’’, a dit le Directeur général de la Fondation Tara Océan.
Selon lui, Tara se déplace pour répondre à une question en faisant la même chose dans différents sites de la planète. Ce fut le cas, d’après lui, de l’Antarctique, de l’Afrique du Sud, de l’Afrique de l’Ouest, du Chili et de l’Amazonie. ‘’Avec toutes ces missions, on parvient à avoir des réponses sur le comportement des écosystèmes, leurs sensibilités aux changements climatiques et à la pollution. Nous essayons aussi de comprendre et de prédire ce qui peut se passer dans les années à venir’’, explique Troublé à des journalistes sénégalais et français.
Pour la mission Microbiome, il s’agit, selon le chercheur au Centre national de recherche scientifique (CNRS), Samuel Chaffron, d’échantillonner entre Banjul et Dakar, le plancton pour essayer de mieux comprendre la diversité et la structure de la communauté planctonique aux larges du Sénégal où les eaux sont très riches en nutriments. ‘’Cette mission est importante, car ‘’le plancton est à la base de notre chaîne alimentaire du fait que les poissons se nourrissent de cette espèce et nous les hommes nous nous nourrissons des poissons. L’importance est de comprendre la composition de cette espèce marine et savoir comment elle va évoluer dans le futur’’, dit-il.
Le but est aussi de comprendre comment le changement climatique pourrait impacter la vie aux larges du Sénégal entre autre. Le chercheur ajoute que la mission a également échantillonné tout autour de l’Atlantique dans des zones plus pauvres en nutriments et d’autres qui en ont plus comme ici au Sénégal.
Sensibilisation et partage
La méthode consiste à faire de l’infiltration, en collectant en surface ou en profondeur entre 0 et 200 mètres afin de filtrer l’eau et concentrer le plancton. ‘’C’est une recherche fondamentale et la finalité est de mieux savoir quelle est la biodiversité du plancton et les fonctions qu’il supporte. On commence à voir les espèces qui sont présentes ici, mais on a beaucoup d’autres choses à découvrir’’, a fait savoir Chaffron.
De son côté, Myriam Thomas, en charge de la sensibilisation au sein de la Fondation Tara Océan soutient que le rôle du bateau est de travailler main dans la main avec les scientifiques pour créer des outils de sensibilisation et faire comprendre au plus grand nombre que c’est essentiel de protéger l’océan. ‘’Nous utilisons tout ce qui est magazine, nous créons aussi des outils spécifiques avec les scientifiques pour être sûrs d’être dans la vérité. Nous essayons au maximum de montrer des choses qu’on ne voit pas’’, a-t-elle expliqué. A plusieurs minutes du quai, les pilotes décident de dériver le bateau. On entend plus le bruit des moteurs et les voiles aussi sont pliées. On aperçoit l’île de Gorée, de même que tous les bâtiments longeant la côte. A l’arrivée, la descente se fait encore sous la pluie.
UNE COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE EN GESTATION SUR LES PLANS ORSEC
Déthié Fall du Prp réagit aux inondations du week-end à Dakar et dans des régions du pays
«D'année en année, nous constatons une gestion d'atténuation et d'urgence des inondations (six (06) plans ORSEC déclenchés depuis 2012 : 2012, 2013, 2019, 2020, 2021, 2022.) En lieu et place d'une gestion préventive, prompte, rigoureuse et transparente de la problématique des inondations en vue de sa résolution définitive.»
C’est Déthié Fall, le président du PRP, qui réagit ainsi aux inondations du weekend dernier à Dakar et dans les régions du pays. A travers une tribune, le responsable politique, il est «Inimaginable dans un pays qui a des écoles, instituts, UFR et facultés qui forment, depuis des générations, des spécialistes de bonne réputation tant sur le plan national, africain et international, en aménagement du territoire, géologie, pédologie, hydrologie, hydrogéologie, cartographie, géomatique, environnement, génie civil, géotechnique, sociologie, etc., et qu’on continue à être confronté, à chaque hivernage, à des inondations. Le président Macky Sall préfère responsabiliser des politiciens très incompétents en lieu et place des experts précités. Inacceptable ! »
Pour M. Fall, «Nous ne manquons pas de ressources humaines avec les compétences techniques nécessaires capables de résoudre en quelques années cette problématique. Ils sont des centaines de nos compatriotes, suffisamment bien formés et expérimentés. Des milliers de pages de rapports de mémoire, de thèse doctorale, d'études et de planification stratégique ont été rédigées. Aucune suite sérieuse n’a été donnée à l'une d'elles par les gouvernants. Ils préfèrent les dépenses de prestige et des investissements à but politicien pour leur maintien au pouvoir».
Toutefois, «Il nous faut des dirigeants compatissants, suffisamment patriotes et humanistes avec un sens élevé de responsabilité, des priorités et de prise de conscience dans les droits de confort et de bien-être des sénégalais». «C'est pourquoi, l'un des chantiers de la nouvelle législature sera la mise en place d'une Commission d'enquête parlementaire sur les nombreux sujets nébuleux dont celui des inondations avec le Plan Décennal de Lutte contre les Inondations 2012-2022 et l'ensemble des plans ORSEC déclenchés depuis 2012».
Pour conclure, Déthié Fall qui réitère leur «soutien à l'ensemble de la population sénégalaise affectée de près ou de loin par ces inondations», témoigne de leur «soutien à toutes les victimes, de quelque bord qu'il soit. Nous prions pour la paix éternelle des âmes des compatriotes qui y ont perdu la vie et présentons nos condoléances les plus attristées à leurs familles et proches. Nos pensées vont également à l'endroit de toutes ces familles qui ont passé et continuent à passer leur quotidien dans ou avec l'eau». Précisant que «c'est avec le cœur lourd que nous avons tous vu les images des inondations du week-end à Dakar et dans des régions du pays ; un événement devenu récurrent après chaque précipitation».
MACKY MONTE AU CRÉNEAU
Non-respect des engagements financiers des occidentaux pour l’adaptation aux changements climatiques en Afrique, Macky Sall, a fait le plaidoyer pour la mobilisation des engagements financiers pris
A la tribune du sommet sur l’adaptation de l’Afrique aux changements climatiques qui s’est tenu hier, lundi 5 septembre 2022, à Rotterdam (Pays-Bas), le président de la République, Macky Sall, a demandé aux pays développés de respecter leurs engagements à financer la résilience du continent africain aux chocs climatiques. C’est un devoir envers l’Afrique qui doit aussi avoir la possibilité de se développer par l’usage d’énergies non renouvelables, a-t-il indiqué.
C’est à Rotterdam, aux Pays-Bas, où il prend part au sommet sur l’adaptation de l’Afrique aux changements climatiques, que le président de la République, Macky Sall, a fait le plaidoyer pour la mobilisation des engagements financiers pris par les pays développés lors de la Conférence de Paris sur le climat en 2015. «Quand des pays comme ceux de l’Afrique sont appelés à renoncer au schéma pollueur que d’autres ont suivi sur des siècles pour mettre toute la planète dans son état actuel d’urgence environnementale, il est juste et logique qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation qui en découle soit partagé de façon équitable», a dit le chef de l’Etat.
Dans son discours, le chef de l’Etat, Macky Sall, d’insister sur l’impérieuse nécessité pour ces pays-là de mobiliser les ressources promises. «C’est tout le sens de notre plaidoyer pour la mobilisation des annonces déjà faites, notamment l’engagement financier de 100 milliards de dollars (plus de 55.000 milliards de F CFA) par an de 2020 à 2030, l’affectation à l’Afrique d’une partie des obligations vertes et autres financements innovants, en rendant les mécanismes d’accès au financement climatique plus simple et plus transparents».
«PAYEZ, SINON ON VA FAIRE COMME VOUS»
Le président Macky Sall reste ferme sur la question. «Il ne s’agit pas d’un rapport d’un donneur à un récepteur, mais d’une responsabilité assumée. Ceux qui sont les pollueurs doivent payer. Ils doivent contribuer et financer le programme d’adaptation sinon, on va faire comme eux. On va chercher du charbon et du pétrole mais, nous détruirons ensemble la planète», prévient-il. Financer l’adaptation de l’Afrique aux changements climatiques n’est pas un privilège que l’on ferait aux pays qui la composent. «Je pense qu’ils ont la volonté. Ils ont pris des engagements. Il faut simplement qu’ils les respectent. Ils nous demandent nous de nous adapter, de ne pas suivre leur chemin de pollution, de ne pas nous industrialiser, sauf si nous abandonnons ces voies et que nous nous adaptions aux nouvelles situations, auquel cas, ils mettraient de l’argent pour que cette adaptation soit financée. Cet argent qu’ils doivent mettre ; ce n’est pas demander, nous ne quémandons pas. C’est une nécessité pour que notre planète soit sauvée», a martelé le président Macky Sall. A moins d’une dizaine d’années de 2030, échéance de l’action climatique et du développement durable, le chef de l’Etat est d’avis qu’ «il faut aller bien au-delà des annonces et faire face aux obligations collectives de justice climatique et d’équité économique et sociale vis-à-vis de l’Afrique».
«AUCUN PAYS NE SE DEVELOPPE AVEC SEULEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES»
Par ailleurs, il a estimé que l’industrialisation du continent africain ne saurait être limitée au simple usage des énergies renouvelables. «Il faut une énergie de base qui permet de soutenir notre économie. On ne peut pas laisser l’Afrique simplement loin dans les énergies renouvelables. C’est un discours qu’il faut déconstruire. On n’a jamais vu un pays se développer avec seulement des énergies renouvelables. Il faut qu’on accepte de nous accompagner, d’abord dans un mixte énergétique qui permet une énergie compétitive à bon marché et le maximum d’énergie renouvelable pour accompagner ce mixte. Et déjà nous y travaillons», a-t-il souligné.
TAÏBOU DIÉDHIOU, LE PATRON DE L’UCS À ZIGUINCHOR, LÂCHE ABDOULAYE BALDÉ
Entre l’UCS de Abdoulaye Baldé et Taïbou Diédhiou, le divorce est consommé.
Entre l’UCS de Abdoulaye Baldé et Taïbou Diédhiou, le divorce est consommé. Le désormais ex-coordonnateur de l’UCS dans la commune de Ziguinchor lâche son anciAen mentor. «L’heure du renouvellement générationnelle pour le changement du personnel politique a sonné», martèle le désormais ex-centriste qui justifie sa nouvelle posture politique par ces mots : «Seulement, il arrive un moment où nous devons prendre nos responsabilités face à l’histoire. C’est pour la bonne et simple raison que des amis, des parents, des sympathisants avec qui nous partageons le même projet politique ont décidé de mettre en place un mouvement politique dénommé ‘’Déclic républicain And Joubo’’», déclare l’ancien adjoint au maire sous le magistrat de Abdoulaye Baldé.
Il n’a pas tari d’éloges pour Abdoulaye Baldé. «Nous voudrions, avant tout, remercier le président de la UCS, Monsieur Abdoulaye Baldé, avec qui nous avons cheminé pendant 16 bonnes années, années au cours desquelles nous avons tenté autant que faire se peut d’apporter notre soutien loyal et indéfectible dans la gestion du parti au niveau local…», a laissé entendre celui qui précise qu’il est toujours dans la mouvance présidentielle. Un départ qui risque de porter un coup dur à l’UCS, le parti de Abdoulaye Baldé.
Est-il frustré de n’avoir pas été investi sur la liste des candidats du HCCT à Ziguinchor ? A-t-il été financé par un responsable de la mouvance présidentielle ? M. Diédhiou, catégorique, répond : «faux et faux ! Je n’ai été financé par personne et je ne suis pas frustré. J’ai mis sur pieds ce mouvement pour une nouvelle vision», tient-il à préciser devant les journalistes et devant ses militants et sympathisants fortement mobilisés hier après-midi à Ziguinchor dans un hôtel de la place.
UNE DEMISSION QUI INSTALLE DES FRICTIONS DANS LA COALITION BENNOO BOKK YAAKAAR
Pour certains, cette démission du coordonnateur communal de l’UCS est perçue comme une frustration de Taïbou Diédhiou, mécontent de n’avoir pas été investi sur la liste de candidats du HCCT. Pressenti pour diriger cette liste du HCCT dans le département de Ziguinchor, Taïbou Diédhiou a été zappé par son mentor qui a porté son choix sur le maire de la commune de Boutoupa Camaracounda, membre de l’UCS, le seul responsable de Bennoo qui a gagné dans sa commune et aux locales et aux législatives. Alors, ce zapping dans le choix des membres par le président de l’UCS, Abdoulaye Baldé, aurait irrité l’un de ses fidèles lieutenants qui y a vu un manque de considération. Ce qui aurait précipité son départ des rangs de l’UCS.
Toutefois, d’autres sont d’avis que ce départ serait financé par un membre de la coalition Bennoo qui aurait convaincu l’ex-centriste de cheminer avec lui. Ce qui aurait irrité le patron des centristes, Addoulaye Baldé, qui s’expliquerait difficilement que des membres de la coalition Bennoo «pêchent» dans les eaux de Bennoo pour se renforcer. Et comme si cela ne suffisait pas, Abdoulaye Baldé menacerait même de quitter la coalition Bennoo Bokk Yaakaar et les frictions enflent au sein de cette coalition.
En attendant d’être édifié dans les prochains jours sur cette situation au sein de Bennoo Bokk Yaakaar à Ziguinchor, les langues se délient sur les véritables raisons de la démission de Taïbou Diédhiou des rangs de l’UCS. Jusqu’où ira ce nouveau mouvement ? La question taraude les esprits dans le Landerneau politique à Ziguinchor.
PARTI SOCIALISTE, UN MOUVEMENT DÉNOMMÉ «ADIS» SONNE LA RÉVOLTE
Si on en croit des sources proches de la présidence de la République, des responsables socialistes, membres du bureau politique, sont montés au créneau pour dénoncer l’impact négatif de leur compagnonnage avec l’APR au sein de Benno
Un vent de révolte secoue à nouveau le Parti socialiste. Des responsables du bureau politique sont montés au créneau pour dénoncer un Parti socialiste (Ps) «affaibli et marginalisé» et exigent à ce titre que leur formation politique soit «forte et conquérant dans la coalition Bennoo Bokk Yaakaar». Lors d’une conférence de presse hier, lundi 5 septembre, à la Maison du Parti, ces responsables socialistes, regroupés au sein d’une structure dénommée «Action pour la défense des intérêts des socialistes» (Adis), ont par ailleurs exigé du chef de l’Etat, la promotion des jeunes socialiste qui ont largement gagné toutes les élections, depuis les locales de janvier 2022 jusqu’aux législatives dernières, en lieu et place des «ainés privilégiés» depuis 10 ans.
Remous au sein du Parti socialiste. A moins d’une semaine de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale qui sera suivie de la nomination du nouveau Gouvernement, si on en croit des sources proches de la Présidence de la République, des responsables socialistes, membres du bureau politique, sont montés au créneau pour dénoncer l’impact négatif de leur compagnonnage avec l’Apr au sein de Benno.
Regroupés au sein d’une structure dénommée «Action pour la défense des intérêts des socialistes» (Adis), ils ont tenu hier, lundi 5 septembre, une conférence de presse à la Maison du Parti sis à Colobane, pour exiger plus de «considération» et l’arrêt des «coups bas et l’absence de générosité et de sincérité de nos alliés de l’Apr». «Après 10 ans, force est de constater qu’une évaluation objective et séquentielle de ce compagnonnage, démontre un Ps affaibli et marginalisé après chaque victoire électorale pour laquelle le Parti socialiste a consenti énormément d’efforts et de sacrifices», estime Abdoulaye Gallo Diao, parlant de la position du Ps au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar. «Aujourd’hui, notre parti a totalement perdu sa force politique dans la structure du pouvoir de la mouvance présidentielle, à cause des coups bas et l’absence de générosité et de sincérité de notre allié de l’Apr», regrette le membre du bureau politique du Ps, secrétaire national adjoint, chargé des Tic et membre de la Cellule de communication. Non sans rappeler que «le contrat de confiance qui liait le parti à la coalition Bby était de gagner ensemble, gouverner ensemble dans le respect des engagements. Depuis au moins dix ans, le Ps est ancré dans la coalition présidentielle. Seulement, de cet accord de principe, le parti a totalement perdu sa force politique».
“LES 5 DÉPUTÉS DU PS ONT PLUS DE VALEUR QUE LES 77 DE BBY”
Loin de s’en tenir-là, le porte-parole, comme pour mettre le président de la République, Macky Sall et président de la coalition Benno Bokk Yaakaar devant ses responsabilités, a également tenu à rappeler que le rapport de force est en faveur des 5 députés du Ps qui, selon lui, valent plus que les 77 députés de Benno Bokk Yaakaar. «Nous déclarons et persistons que les 5 députés du Ps valent plus que les 77 députés de Benno Bokk Yaakaar dans les rapports de force entre les différentes coalitions», assure le porte-parole de l’Adis.
Mieux ajoutent encore, Abdoulaye Gallo Diao et Cie «la raison d’être du Ps reste et demeure la conquête et l’exercice du pouvoir afin de remplir la mission qu’il s’est naturellement assignée pour le bien-être du peuple sénégalais. Nous attirons dans cette situation inédite, l’attention particulière du président Macky Sall, puis le mettons devant ses responsabilités. Nous exigeons enfin un Ps fort et conquérant dans la coalition Bby».
«NOUS INVITONS LES VIEUX RESPONSABLES SOCIALISTES, QUI DEPUIS 2012 SONT MINISTRES ET PCA, APRÈS 10 ANS DE PRIVILÈGES, D’AVOIR LA DIGNITÉ… ET LA SOLIDARITÉ MILITANTE DE CÉDER LA PLACE À LA JEUNE GÉNÉRATION»
Lors de ce face à face avec la presse, les initiateurs de l’Action pour la défense des intérêts des socialistes ne se sont pas limités seulement à dénoncer la marginalisation de leur formation politique au sein de Benno Bokk Yaakaar. En effet, ils ont également réclamé de nouveaux représentants de leur parti au sein des instances gouvernementales. En lieu et place des «ainés privilégiés» depuis 10 ans, ils demandent la promotion des jeunes «qui ont largement gagné toutes les élections locales de janvier 2022 puis législatives de juillet 2022 pour le compte du parti et de la coalition Bby soient responsabilisés d’abord». «Nous invitons les vieux responsables socialistes, qui depuis 2012 sont ministres et Pca, après 10 ans de privilèges, d’avantages, d’avoir la dignité, le courage, la générosité et la solidarité militante de céder la place à la jeune génération techniquement compétente et politiquement engagée au service du Ps, de Benno Bokk Yaakaar et du peuple sénégalais», a martelé Abdoulaye Gallo Diao.
ISMAËLA MADIOR FALL RECADRE SES COLLÈGUES
La nomination de Me Awa Diéye, membre du Conseil constitutionnel, en remplacement de Papa Oumar Sakho, président sortant de cette institution, est-elle en train d’installer une nouvelle controverse ?
Après la sortie de certains de ses collègues juristes qui ont dénoncé le décret de nomination de Me Awa Diéye, membre du Conseil constitutionnel, en remplacement de Papa Oumar Sakho, président sortant de cette institution, le ministre d’Etat, Conseiller juridique du président de la République, Ismaëla Madior Fall, est monté au créneau hier, lundi 5 septembre, pour tempérer les ardeurs. Il a réfuté les arguments brandis par ses collègues, les qualifiant de simples «allégations ».
La nomination de Me Awa Diéye, membre du Conseil constitutionnel, en remplacement de Papa Oumar Sakho, président sortant de cette institution, est-elle en train d’installer une nouvelle controverse ? La question pourrait se poser après la sortie de certains juristes , en l’occurrence le Pr Mouhamadou Ngouda Mboup, spécialiste en droit Constitutionnel et Seybani Sougou, juriste sénégalais établi en France, qui ont relevé le caractère irrégulier du décret de la nomination de Me Awa Dièye, soulignant le fait qu’elle n’a pas, au préalable, démissionné de ses fonctions de membre de l’Ofnac.
La réponse du ministre d’État, Ismaëla Madior Fall, ne s’est pas fait attendre. Dans une note rendue publique hier, lundi 5 septembre, le Conseiller juridique du président de la République, qualifiant les arguments de ses collègues d’«allégations », a dégagé en touche l’exigence de démission préalable de Me Awa Diéye de l’OFNAC évoquée pour justifier l’irrégularité du décret de sa nomination. Il s’agirait d’une fausse allégation car à l’en croire, « il n’y a pas d’obligation préalable de démission de l’intéressée de l’OFNAC pour être nommée membre du Conseil constitutionnel… ». « J’ai lu dans la presse et sur les réseaux sociaux deux allégations juridiquement fausses sur le décret n° 2022-1572 du 1er septembre 2022 nommant Me Awa Diéye membre du Conseil constitutionnel.
1ère allégation : le décret serait illégal parce que Me Diéye aurait dû démissionner de l’OFNAC avant d’être nommée au Conseil constitutionnel. FAUX. Il n’y a pas d’obligation préalable de démission de l’intéressée de l’OFNAC pour être nommée membre du Conseil constitutionnel pour une raison juridique simple : il n’y a pas d’incompatibilité expressément postulée par les textes entre membre du Conseil constitutionnel et membre de l’OFNAC», a d’emblée précisé l’ancien ministre de la Justice, par ailleurs professeur de Droit constitutionnel.
Poursuivant son raisonnement, il relève que : « l’article 6 de la loi organique sur le Conseil constitutionnel se lit comme suit : « Les fonctions de membre du Conseil constitutionnel sont incompatibles avec la qualité de membre du Gouvernement ou d’un cabinet ministériel, avec l’exercice d’un mandat électif, avec l’exercice des professions d’avocat, d’officier ministériel, d’auxiliaire de justice et toute activité professionnelle privée. L’exercice de toute autre activité publique doit être autorisé par le Conseil ».
Aussi a-t-il précisé que « Me Diéye n’est dans aucune des qualités visées par le texte ». Loin de s’en limiter là, Ismaëla Madior Fall a également réfuté la 2ème allégation rapportée par ses collègues portant, dit-il, sur le fait que « le décret nommant Me Diéye au Conseil constitutionnel serait illégal en ce qu’il abrège le mandat de l’intéressée à l’OFNAC ». Là aussi, le ministre d’Etat Ismaëla Madior Fall soutient que cela est « FAUX ».
Selon lui, « le décret ne comporte aucune mention normative mettant fin aux fonctions de l’intéressée à l’OFNAC. La cessation de ses fonctions ou l’abrègement de son mandat à l’OFNAC ne peut être que le fait de sa propre démission et non d’un quelconque décret qui ne pourrait intervenir qu’après ladite démission (article 6 de loi OFNAC) ».
Réagissant à cette sortie du professeur Ismaëla Madior Fall, l’enseignant chercheur en Droit public, spécialiste en droit constitutionnel, Mouhamadou Ngouda Mboup, s’est juste contenté d’un petit texte publié sur sa page Facebook dans lequel il rappelle à l’endroit de ce dernier qu’il y a des choses qu’un juriste ne doit pas écrire.
Ainsi dira-t-il : « Le Droit constitutionnel Canada dry ressemble à du droit constitutionnel mais ce n’est pas du Droit constitutionnel...Il y a des choses qu’un juriste ne doit pas écrire, il y a des choses qu’un juriste ne doit pas dire... Même quand on tourne la tête vers Dieu c’est pour y chercher du Droit ! ».
CONSEIL CONSTITUTIONNEL LE PR ISMAÏLA MADIOR FALL VALIDE LA NOMINATION DE ME AWA DIÈYE
La controverse sur la nomination de Me Awa Dièye au Conseil Constitutionnel qui devait démissionner au préalable de l’OFNAC n’est que la compilation d’allégations juridiques fausses. Cette posture a été dégagée par le Pr Ismaïla Madior Fall. L’ancien ministre de la Justice est monté au créneau pour démonter les arguments avancés par certains juristes. « Allégations juridiquement fausses sur le décret de nomination de Me Awa Dièye au Conseil constitutionnel » titre le Pr Ismaïla Madior Fall dans un texte largement partagé sur les réseaux sociaux. « J’ai lu dans la presse et sur les réseaux sociaux deux allégations juridiquement fausses sur le décret n° 2022-1572 du 1er septembre 2022 nommant Me Awa Dièye membre du Conseil Constitutionnel. 1ère allégation : le décret serait illégal parce que Me Dièye aurait dû démissionner de l’OFNAC avant d’être nommée au Conseil Constitutionnel. FAUX. Il n’y a pas d’obligation préalable de démission de l’intéressée de l’OFNAC pour être nommée membre du Conseil constitutionnel pour une raison juridique simple : il n’y a pas d’incompatibilité expressément postulée par les textes entre membre du Conseil Constitutionnel et membre de l’OFNAC. L’article 6 de la loi organique sur le Conseil Constitutionnel se lit comme suit : « Les fonctions de membre du Conseil Constitutionnel sont incompatibles avec la qualité de membre du Gouvernement ou d’un cabinet ministériel, avec l’exercice d’un mandat électif, avec l’exercice des professions d’avocat, d’officier ministériel, d’auxiliaire de justice et toute activité professionnelle privée. L’exercice de toute autre activité publique doit être autorisé par le Conseil ». Me Dièye n’est dans aucune des qualités visées par le texte. Autrement dit, nulle mention de la qualité de membre de l’OFNAC ou de ce qui s’y apparente ou s’en rapproche. En droit l’incompatibilité ne se présume pas :aussi curieux que cela puisse paraître pour un esprit simple, on peut bien, à priori, être, en même temps, membre de l’OFNAC et membre du Conseil Constitutionnel, sauf si l’exercice de l’activité, n’est pas, à posteriori, autorisé par le Conseil constitutionnel comme le prévoit l’article 6 in fine de la loi organique. Il reste évident que pour des raisons de commodité professionnelle et de cumul non approprié en pratique, l’intéressée, une fois nommée, pourrait et devrait démissionner de l’OFNAC dans les jours qui suivent, où est donc le problème » argumente l’enseignant de rang magistrat de l’Université de Dakar.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL LE PR ISMAÏLA MADIOR FALL VALIDE LA NOMINATION DE ME AWA DIÈYE (BIS)
Restons toujours avec l’ancien ministre de la Justice qui développe une 2ème allégation. « Le décret nommant Me Dièye au Conseil Constitutionnel serait illégal en ce qu’il abrège le mandat de l’intéressée à l’OFNAC. FAUX car ce décret ne comporte aucune mention normative mettant fin aux fonctions de l’intéressée à l’OFNAC. La cessation de ses fonctions ou l’abrègement de son mandat à l’OFNAC ne peut être que le fait de sa propre démission et non d’un quelconque décret qui ne pourrait intervenir qu’après ladite démission (article 6 de loi OFNAC). Pour conclure : le mandat du Président de l’OFNAC ayant expiré depuis quelques jours, la continuité de l’institution peut être assurée par le Président (en vertu de la jurisprudence de l’expédition des affaires courantes) soit par le vice-président (en vertu de la suppléance) en attendant la nomination du Président qui interviendra dans un délai raisonnable » conclut le Pr Ismaïla Madior Fall.
UNION CENTRISTE DU SÉNÉGAL (UCS) TAIBOU DIEDHIOU QUITTE ABDOULAYE BALDÉ
L’histoire donne raison à ceux qui disaient qu’au niveau de Bby-Ziguinchor, Doudou Ka demeure le plus fidèle des fidèles aux côtés du président Macky Sall. Ou alors le plus constant parmi les constants de l’Apr. Pour preuve, « Le Témoin » a appris que Taibou Diédhiou vient de claquer les portes et fenêtres du l’Union centriste du Sénégal (Ucs) de l’ancien maire Abdoulaye Baldé. A l’endroit de ses sympathisants, adhérents et militants, Taibou Diedhiou ou l’ex : désormais numéro n° 2 de l’Ucs-Ziguinchor a dévoilé le nom de son mouvement politique dénommé : « Déclic républicain And Jubo ». En quittant le navire « Ucs-Ziguinchor», Taibou Diedhiou révèle avec force détails qu’il compte soutenir l’action politique du président Macky Sall pour le développement de la Casamance. Comme quoi, si Taibou Diedhiou a décidé de soutenir Macky, c’est parce qu’il ne se retrouve plus dans la politique du « clairobscur » d’Abdoulaye Baldé.
FRÈRES «TOURÉ-KUNDA» HOMMAGE DE SIXU TIDIANE À BASSIROU NDIAYE
Comme nous aimons beaucoup la verte Casamance, restons-y ! Cette fois-ci pour ouvrir une page nécrologique relative à la disparition de l’ancien joueur Bassirou Ndiaye du Casa Sport. Un digne fils de la Casamance qui a marqué la Coupe du Sénégal 1979 contre le grand Jaraaf de Dakar (2-0) avec un doublé historique. Justement, c’est un autre fils de la Casamance en l’occurrence Sixu Tidiane du Groupe « Touré-Kunda » qui a joint « Le Témoin » pour rendre un vibrant hommage à Bassirou Ndiaye. De Paris (France), le célèbre chanteur Sixu Tidiane Touré dit avoir appris avec beaucoup d’émotion et une grande tristesse le décès de Bassirou Ndiaye « Permettez-moi de saluer l’une des plus grandes légendes du Casa-Sport que je connaissais personnellement. Les performances d’un homme ouvert, généreux et patriotique restent inégalées jusqu’à ce jour et feront éternellement partie de l’histoire de la Coupe du Sénégal de football. Si le Casa-Sport est devenu l’équipe fanion de la Casamance respectée pour ses résultats sur le terrain et son identité culturelle, c’est grâce à ces grands joueurs du passé, comme Bassirou Ndiaye. Au nom des frères Touré, je présente mes condoléances à la famille éplorée, aux dirigeants du Casa-sports et au peuple sénégalais » s’est attristé Sixu Tidiane Touré depuis Paris (France) où il vit. Rappelons-le, les frères Touré du Groupe « TouréKunda » ont marqué leur époque après avoir conquis l’Afrique et le reste monde dans les années 70 et 80. Originaires de la Casamance, ils ont également bercé notre adolescence à travers des méga-concerts de Tabaski et de Korité au stade Demba Diop où le défunt Bassirou Ndiaye avait réalisé son doublé.
GIBRALTAR-CENTENAIRE INONDÉ UNE GRANDE PREMIÈRE !
Dans son édition du vendredi, « Le Témoin » avait répercuté le cri de détresse des habitants, commerçants et automobilistes des quartiers Gibraltar-Centenaire impactés par l’itinéraire des gigantesques travaux du Bus rapid transit (Brt). Il est vrai que le projet très bien apprécié par les Dakarois puisque le Brt constitue un moyen de transport urbain et interurbain rapide ayant pour but de faciliter la mobilité entre le centre-ville de Dakar et sa banlieue. Malheureusement la lenteur des travaux et le manque de communication des entreprises ont fini par provoquer la colère des populations. Comme le malheur ne vient jamais seul, les quartiers Gibraltar-Centenaire étaient carrément engloutis par les eaux de pluie durant le weekend. Inondations ? Une grande première dans l’histoire de ces quartiers jumelés considérés comme les cités les mieux loties, les plus mieux assainies et les mieux urbanisés de la société de Sn-Hlm. C’était sans compter Dieu et ses pluies diluviennes ainsi que Macky et ses travaux Brt.
AMADOU LAMINE DIENG DG DE L’IPRES, UN COMÉDIEN POLITIQUE
Vraiment le directeur général de l’IPRES Amadou Lamine Dieng doit être rangé dans la catégorie des comédiens politiques qui entourent le président Macky Sall. L’homme n’a rien trouvé de mieux que de se valoriser à travers les médias pour dire qu’il a été déterminant dans la victoire de BBY lors des élections impopulaires du HCCT de ce dimanche. Amadou Lamine Dieng a offert 10 millions de frs pour faciliter le déplacement des élus des 14 autres communes du département de Nioro. Cette somme d’argent a aussi permis de prendre en charge la restauration des élus qui devaient se déplacer pour le vote. C’est simplement de l’incurie politique et surtout du voyeurisme. L’homme pouvait bien se passer d’une telle publicité qui sonne comme un appel du pied pour conserver son moelleux fauteuil de Dg de l’IPRES. Amadou Lamine Dieng a été tout simplement pathétique et surtout fait partie de ceux qui contribuent à un dépit des Sénégalais du régime de Macky Sall
EXPLOSITION D’UNE CUVE D’ETHANOL A LA CSS PLUS DE PEUR QUE DE MAL
Une explosion d’une cuve d’éthanol s’est produite, hier, à la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) de Richard Toll avec des dégâts mineurs. Aucune victime n’a été enregistrée. Donc plus de peur que de mal. Mais cela n’a pas empêché les populations du quartier voisin de Ndiangué d’investir les rues pour manifester leur mécontentement devant un phénomène qui les expose. Ces populations qui ont barré la route réclament la délocalisation de cette unité industrielle. Les forces de sécurité avec beaucoup de tact et de diplomatie ont réussi à désamorcer la bombe. « C’est une cuve qui contenait des résidus d’alcool et elle a explosé suite à des travaux. L’explosion a été assez bruyante, mais n’a occasionné aucun dégât humain, ni blessé encore moins de mort. Les dégâts matériels sont très limités à la zone d’explosion. Parce qu’il ne s’agit pas de l’usine, mais il s’agit du pot d’alcool de la distillerie. Il n’y a pas de dégâts particuliers. Le début d’incendie a été très vite maitrisé », renseigne Louis Lamotte, ancien DRH de la CSS. Il a également déclaré que l’incendie a été très vite maitrisé.
PLAN ORSEC PLUS DE 8 MILLIONS DE M3 D’EAU POMPÉS
Les services de l’Etat impliqués dans la lutte contre les inondations (Sapeurs- pompiers, ONAS, Forces armées, DPGI) mènent une lutte acharnée contre les eaux. A la date de ce lundi 05 septembre, ils ont évacué plus de 8 millions de m3. Ces services font selon le document parvenu à la Rédaction, un pompage quotidien de 838.150 m3. Sur les 224 sites recensés inondés, 101 ont été traités et libérés, 123 en cours de traitement. Seulement ces services déplorent le fait que de nombreux sites, du fait de la multiplication des précipitations et/ou de la remontée de la nappe phréatique ont été libérés plusieurs fois. Le communiqué du Plan Orsec révèle que 20 camions hydro-cureurs ont été mobilisés à Touba, 05 à Dakar et 02 à Niakhar. Des tranchées ont été ouvertes à Keur Massar Sud pour faciliter l’évacuation des eaux vers les points de pompages.