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16 juin 2025
LE PARADOXE AMINATA TOURÉ
Souvent touchée, elle a toujours lutté de toutes ses forces pour ne pas couler. Malgré ses nombreuses défaites électorales, Mimi continue de se positionner comme un des piliers dont le président Sall pourrait difficilement se passer
Trop dangereuse et battante pour être laissée longtemps en rade, Aminata Touré est aussi clivante, dépourvue d’ancrage et de base électorale pour mener la barque APR et BBY vers des victoires. Malgré ses revers électoraux, elle n’est jamais trop loin pour jouer les premiers rôles dans l’État.
C’est le genre de partenaire qu’il vaut toujours mieux avoir avec soi que contre soi. Fidèle et loyale en mariage, elle peut être redoutable, en cas de divorce. Elle, c’est Aminata Touré, ancienne Ministre de la Justice, ancienne Première ministre, ancienne Envoyée spéciale, ancienne Présidente du Conseil économique, social et environnemental, tête de liste de la majorité présidentielle aux dernières élections législatives de juillet 2022. Souvent touchée, elle a toujours lutté de toutes ses forces pour ne pas couler. Malgré ses nombreuses défaites électorales, Mimi continue de se positionner comme un des piliers dont le président Sall pourrait difficilement se passer. Bien que l’intention lui ait été souvent prêtée. À chaque fois qu’il la promeut, c’est pour la limoger. Quand il la limoge, c’est pour la reprendre. Comme cet époux qui a du mal à digérer les défauts et carences de sa conjointe, mais qui ne peut se passer d’elle. Soit parce qu’elle sait beaucoup de choses, soit parce qu’elle est indispensable, soit parce qu’il l’aime éperdument pour s’en séparer.
Au sortir des dernières élections législatives, ils étaient nombreux à la donner pour morte, en raison de la dégringolade historique de la majorité dont elle avait la redoutable mission de mener à la victoire. Alors que certains s’attendaient à sa mise à mort, Mimi se permet même de se positionner comme Première ministrable ou parmi les favoris pour la présidence de l’Assemblée nationale. Déjà, les comités de soutien ne manquent pas à la dame dite de fer.
Responsable à Benno Bokk Yaakaar et au Parti de l’indépendance et du travail, Ibrahima Sène en est un porte-étendard. Sur sa page Facebook, récemment, il dressait le portrait-robot du profil qui doit diriger la prochaine Assemblée. ‘’Pour permettre un fonctionnement régulier de l’Assemblée nationale, dans le respect strict de son règlement intérieur, plaidait-il, il faudrait un homme ou une femme de poigne, doté (e) d’une grande expérience politique pour faire face efficacement à l’inculture politique du groupe perturbateur (l’opposition), d’une carapace en acier, pour ne pas être troublé (e) par les incivilités de ce groupe et d’une main de fer pour faire respecter strictement le règlement intérieur et faire régner l’ordre au sein de l’hémicycle, avec le concours des forces de défense et de sécurité affectées à l’ Assemblée nationale’’.
Le costume de présidente de l’Assemblée nationale lui va-t-elle ?
Un boubou sur mesure pour l’ancienne première ministre, malgré ce qui s’apparente, pour bien des observateurs, à une cuisante défaite. Pour sa part, Ibrahima Sène s’interroge avant de répondre lui-même à sa question : ‘’Qui a un tel profil au sein de la nouvelle majorité présidentielle ? Assurément, la tête de la liste proportionnelle de BBY y répond le mieux !’’
Ainsi, Mme Aminata Touré, selon l’analyse ainsi faite (sa propre analyse) pourrait être la prochaine présidente de l’Assemblée nationale !
Voilà Mimi. Même quand elle perd, elle reste forte, respectée et crainte. Rares sont ceux qui osent s’en prendre ouvertement à elle au sein de Benno Bokk Yaakaar. C’est cela sa force, qui supplante toutes les insuffisances qu’elle peut bien trainer, en particulier le manque criant d’ancrage social et de base électorale qui lui a valu une carrière en dents-de-scie.
Ministre de la Justice dans le premier gouvernement de Macky Sall, elle fut d’abord promue Première ministre. Première ministre, elle est ensuite limogée au bout de 10 mois seulement. Après quelques mois de traversée du désert, elle est nommée au modeste poste d’Envoyée spéciale. Il aura fallu attendre jusqu’après la réélection du président Sall pour la voir à nouveau dans les bonnes grâces du chef. Promue présidente du Conseil économique, social et environnemental en mai 2019, elle est encore limogée au bout de 18 mois environ.
Comme à son habitude, l’ancienne garde des Sceaux n’avait pas manqué de manifester publiquement son mécontentement. Aussi, avait-elle multiplié les sorties médiatiques qui étaient rarement tendres pour le président. Chez Mimi, il y a quelque chose d’assez ‘’appréciable’’ de ne plus être aux affaires. Dans une interview accordée à ‘’Jeune Afrique’’ suite à son limogeage, elle comparait la vie sans fonction et la vie au sommet du régime. ‘’Les fonctions dont vous parlez, affirmait-elle, permettent de faire évoluer les choses, même si elles s’accompagnent bien sûr de contraintes, comme le devoir de réserve. Mais lorsqu’on les quitte, on retrouve une liberté de parole qui est appréciable. Dans les deux scénarios, les principes que l’on défend restent identiques’’.
Dans le même entretien, la nouvelle députée rappelait avec force sans même qu’on le lui demande : ‘’Avant la Présidentielle de 2012, j’étais fonctionnaire internationale aux Nations Unies, à New York, avec rang de directrice, quand j’ai pris la décision de venir soutenir un opposant – ce qui n’est pas si courant. Je l’ai fait par conviction, sachant que la victoire de Macky Sall était loin d’être écrite à l’avance…’’
Cela dit, malgré ses atouts non négligeables, Mimi n’en est pas moins un boulet, à cause de son bouillant caractère, ses ambitions qu’elle a toujours assumées, ainsi que sa nature clivante. En 2020, alors qu’elle venait fraichement d’être débarquée du Cese, elle ne s’était pas gênée de décocher des flèches contre le néo-allié de son leader qu’elle accusait d’être trop resté sans travailler. Pis, elle n’avait même pas un mot pour le président de la République et son successeur lors de son discours d’adieu.
En outre, dans un contexte où l’on prêtait déjà au président de la République de vouloir couper la tête de tous ceux qui, dans son entourage, nourrissent des ambitions, elle affirmait sans hésitation : ‘’En politique, l’ambition n’est pas un délit ; au contraire. Dans un système politique concurrentiel, on ne reste pas assis à regarder passer les trains. Un politicien sans ambition, c’est un politicien qui ne vous dit pas la vérité.’’
Position tranchée sur le troisième mandat
‘’Bien sûr, encore faut-il que cette ambition ne soit pas dévorante et ne vous conduise pas à la déloyauté. Mais elle est le signe qu’on souhaite passer à une étape ultérieure, pour être encore plus utile au pays. Personnellement, je suis pour qu’on célèbre l’ambition saine. Concernant les ministres qui ont quitté leurs fonctions, c’est à eux de définir comment ils se projettent pour la suite’’.
A la question plus directe de savoir si elle nourrit une ambition présidentielle, elle servait une réponse politique : ‘’Nous en parlerons en temps voulu. J’ai déjà dit que ce débat me paraissait prématuré. Tant de défis se posent à nous, notamment avec cette pandémie, qu’on ne va pas faire de la politique du matin au soir pendant les trois prochaines années. On peut s’exprimer sur des positions de principe, on peut rassembler ses amis comme on le souhaite, mais les ambitions politiques des uns et des autres ne sauraient devenir l’activité numéro un du pays, comme s’il s’agissait de sa production nationale brute.’’
Par ailleurs, Aminata Touré, c’est également une position très tranchée sur la question de la troisième candidature. Lors d’une conférence organisée par le NDI en décembre 2020, juste après son limogeage, elle expliquait que le Sénégal, suite aux choix constitutionnels effectués lors du référendum du 20 mars 2016, a modifié sa Constitution en limitant les mandats présidentiels à deux consécutifs. ‘’Le président Macky Sall réélu le 24 février 2019, a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous, comme je l’ai déjà dit à diverses occasions’’, tranchait-elle net. Pour elle, ce qui est attendu partout sur le continent et partout ailleurs, c’est le respect des constitutions et de la volonté des peuples.
‘’Il y a de nombreux success-stories et il faut les encourager. En Afrique de l’Ouest, les exemples récents du Niger, de la Mauritanie, du Liberia, de la Sierra Leone, du Cap-Vert parmi d’autres cas sont à saluer... Depuis 1990, Il faut noter que 21 leaders ont sagement quitté le pouvoir dans 14 pays africains, grâce à la disposition de la limitation de mandats. Ce qui prouve qu’il peut y avoir une vie paisible après la présidence. La limitation des mandats est un moyen important de faciliter l’alternance au pouvoir sur le continent. Son respect est aussi, de nos jours, un moyen de quitter le pouvoir avec les honneurs’’. Relancée par ‘’JA’’ sur cette même sortie, elle assumait : ‘’Je n’ai pas attendu d’avoir quitté le Cese pour l’affirmer : je l’avais dit avant la réélection du président Macky Sall, je l’ai redit avant d’être nommée au Cese, puis à nouveau pendant que j’exerçais cette fonction et je vous le confirme aujourd’hui. Macky Sall a assuré, à plusieurs reprises, qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Je n’ai fait que le rappeler. Les dispositions adoptées en 2016 sont d’ailleurs claires sur ce point : il suffit de relire l’article 27 de la Constitution : ‘Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.’’’
Au-delà de cette question, Aminata Touré est aussi un obstacle majeur à toute volonté de matérialiser les retrouvailles libérales, surtout avec le Parti démocratique sénégalais. En effet, les libéraux du PDS lui ont toujours reproché et lui reprochent encore d’être à l’origine de tous les peines et assauts contre leur leader et candidat Karim Wade. Dans un contexte où les retrouvailles libérales sont de plus en plus agitées, cette hostilité pourrait aussi peser en sa défaveur.
par Claudy Siar
ÉCHEC À L’AFRICAINE
La chute d’Africa N°1est une honte pour tous ceux qui ont contribué à la tragédie de l’une des plus belles aventures de l’esprit panafricaniste post-indépendance.C'est un sort comparable à celui de la compagnie aérienne Air Afrique, liquidée en 2002
La chute d’AfricaN°1, « La radio africaine » est une honte pour toutes celles et ceux qui ont contribué à la tragédie de l’une des plus belles aventures de l’esprit panafricaniste post-indépendance !
Avant que RFI ne m’appelle, je rêvais d’intégrer cette radio emblématique pour moi.
C’était en 1995. À cette période, j’étais tous les dimanches matin sur France 3 et M6.
À AfricaN°1, le patron de l’époque à Paris, (Nicolas Barret), me dit que certains, au sein de l’équipe parisienne, ont peur que ma venue leur fasse de l’ombre.
15 jours plus tard, RFI me propose de remplacer Gilles Obringer.
AfricaN°1 a subi le même sort que la compagnie aérienne Air Afrique, liquidée le 25 avril 2002 au tribunal d’Abidjan après 41 ans d’existence !!
Certains membres de la compagnie, restés sans salaire, se sont suicidés…
À AfricaN°1 aussi le désespoir a tué !!
Hommage à toutes les victimes !
Que leur âme repose en paix…
VIDEO
MOR FAYE ALIAS MURF, ARTISTE PAR DÉCRET DIVIN
Il n’est le produit d’aucune École des Beaux-Arts, mais ses créations défient celles des grands-maîtres de l’art. Comptable de formation, artiste par vocation, Mor Faye rêvait très tôt de diplomatie, donc de médiation et de représentation. ENTRETIEN
Il n’est le produit d’aucune École des Beaux-Arts, mais ses créations défient celles des grands-maîtres de l’art. Comptable de formation, artiste par vocation, Mor Faye rêvait très tôt de diplomatie, donc de médiation et de représentation. Mais le décret divin en a décidé autrement.
Cependant, accepter sa vocation n’est-ce pas être en paix avec soi-même ? C’est justement le choix qu’il a opéré.
Artiste plasticien, Mor Faye se sent investi d’une mission divine.
Fort de cela, ses œuvres prêchent un monde pacifique, tolérant, un monde de brassage et d’inclusion où les peuples quels qu’ils soient, ne sont ni côte à côte, ni face à face, mais ensemble les uns avec les autres. D’où sa collection de tableaux intitulée INTERCULTURALITE.
Mor se fait l’avocat défenseur des femmes dans un monde où elles demeurent victimes de toutes sortes de violences, d’injustices et de contraintes alors que lui MURF connaît la préciosité de la femme.
D’où sa thématique sur l’INTERSECTIONNALITE. Est-il de ce point de vue féministe ? Non plus que féministe, Mor se veut humaniste. Allons à la découverte ou à la redécouverte pour certains de cet artiste très demandé en Occident.
ELECTION HCCT, LA CENA DECLARE BBY EN TETE
La Commission électorale nationale autonome (Cena) a livré ses résultats à l’issue du scrutin pour l’élection des 80 Hauts conseillers des collectivités territoriales (Hcct), donnant à la coalition « Benno bokk yaakaar » (Bby) 78 sièges
La Commission électorale nationale autonome (Cena) a livré ses résultats à l’issue du scrutin pour l’élection des 80 Hauts conseillers des collectivités territoriales (Hcct), donnant à la coalition « Benno bokk yaakaar » (Bby) 78 sièges, soit une victoire de 97,5 %.
En attendant la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv), qui devrait livrer ses résultats au plus tard, le mercredi 7 septembre prochain, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a donné les chiffres issus de ses démembrements au niveau des différents départements du pays. En effet, Doudou Ndir et ses services ont estimé que la coalition au pouvoir « Benno bokk yaakaar » (Bby) a remporté 44 des 46 départements, s’adjugeant ainsi 78 des sièges sur les 80 en jeu, soit un taux de 97,5%.
Les coalitions ‘’Bokk Gius-Gis Ligueey’’ et ‘’Dental Sénégal actions’’ ont, chacune, remporté un département avec un siège, d’après toujours l’organe de contrôle du scrutin. Toutes les neuf autres listes, qui étaient en lice, n’ont obtenu aucun siège au Hcct.
La Cena a, par ailleurs, relevé un taux de participation de 68,35%.
A rappeler que les 70 autres membres de ladite institution (qui compte 150 au total) seront désignés par le chef de l’Etat parmi les membres de la société civile, les organisations socioprofessionnelles et diverses autres catégories de la société.
Les grandes coalitions de l’opposition à savoir ‘’Yewwi-Askan wi’’, ‘’Wallu Sénégal’’, ‘’Aar Sénégal’’, entre autres, ont boycotté ce scrutin.
Mis en place en 2016 par le président Macky Sall en vue d’apporter une touche nouvelle à l’Acte III de la décentralisation, « le HCCT est une Assemblée consultative qui complète l’architecture institutionnelle afin d’accompagner le processus de développement des territoires. Il intervient, opportunément, dans la formation d’avis qui reflètent les préoccupations des populations ».
Selon une note officielle, le Hcct, dont feu Ousmane Tanor Dieng a été le premier président, renforce « la participation active des acteurs territoriaux à la définition, l’instauration et l’évaluation des politiques publiques territoriales, sans oublier d’élargir les espaces de dialogue, de consultation et de concertation dans le processus de prise de décisions qui engagent la vie des collectivités territoriales, pour une meilleure inclusion des citoyens dans l’identification des besoins et des priorités ainsi que dans la conception et la mise en œuvre des politiques de décentralisation».
TROISIÈME ÉDITION DU "FESTIVAL INTERNATIONAL POUR L’ÉVEIL DES CONSCIENCES", EN DÉCEMBRE À KAOLACK
L’association Saloum Rapatak organise du 1-er au 20 décembre prochain la troisième édition du "Festival international pour l’éveil des consciences", "un rendez-vous annuel qui participe à la vie socio-culturelle de la région"
Dakar, 5 sept (APS) - L’association Saloum Rapatak organise du 1-er au 20 décembre prochain la troisième édition du "Festival international pour l’éveil des consciences", "un rendez-vous annuel qui participe à la vie socio-culturelle de la région", annonce un communiqué transmis mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le festival, suivant le slogan "osons rester et réussir chez nous", offre "des cadres de formations, de réflexions, d’échanges et d’expressions dans l’objectif de conscientiser et de motiver la jeunesse kaolackoise et africaine à croire en leurs potentiels et aux richesses locales", précise le texte.
Il relève que ces activités, en plus des spectacles avec des artistes locaux et internationaux, "contribuent au développement personnel de sa cible et les incite à l’entreprenariat."
"Cette année, en plus de l’émigration clandestine notre principale combat, une brèche est ouverte sur la paix vu les conflits qui envahissent le monde et qu’on retrouve à quelques pats de la région de Kaolack (Mali, Burkina....)", indique le communiqué.
L’objectif du festival est de "participer à la valorisation du potentiel de la jeunesse kaolackoise par le développement personnel et l’esprit d’entreprenariat, proposer divers cadres de formation, d’information et d’expression pluridisciplinaire, contribuer à l’animation culturelle de la région de Kaolack" à travers des conférences, tables rondes, caravanes et spectacles.
BAMBA DIENG ABSENT DE LA LISTE POUR LA LIGUE DES CHAMPIONS
L’UEFA a dévoilé la liste des joueurs inscrits par l’OM pour disputer la Ligue des Champions. On note les absences de Cédric Bakambu, Isaak Touré et du sénégalais Bamba Dieng.
L’UEFA a dévoilé la liste des joueurs inscrits par l’OM pour disputer la Ligue des Champions. On note les absences de Cédric Bakambu, Isaak Touré et du sénégalais Bamba Dieng.
Rappelons que l’OM est sous le coup d’une sanction liée au Fair-Play financier qui l’oblige à réduire le nombre de joueurs inscrits à 23 au lieu de 25 (avec quatre joueurs formés au club). Les trois places restantes auraient donc pu être uniquement occupées par des joueurs formés au cub, ce qui n’est pas le cas de Bakambu, Touré et Dieng.
S’agissant de Dieng, il est sous contrat avec l’Olympique de Marseille jusqu’en juin 2024. Il reste pour l’heure un joueur olympien mais pour combien de temps ? Au cœur d’un incroyable retournement de situation dans les dernières heures du mercato, le Sénégalais est désormais ciblé par un candidat pour le moins inattendu. ce dimanche matin, un nouveau candidat est apparu dans ce dossier rocambolesque : le Royal Antwerp.
Le Royal Antwerp entre dans la danse pour Dieng !
Actuel leader du Championnat de Belgique et propriété d’un magnat de l’immobilier, le club belge, qui verra son marché des transferts refermer dans deux jours, prépare en effet une offre pour le Sénégalais qui devrait s’élever autour de 7 M€. Un montant bien inférieur aux 12 millions d’euros proposés par les Aiglons à leurs homologues phocéens. Pas de quoi, cependant, refroidir les ardeurs du pensionnaire de Jupiler Pro League puisque des échanges ont déjà eu lieu entre les deux clubs.
En attendant, si l’avant-centre olympien, auteur de 9 buts et 3 passes décisives en 46 matches toutes compétitons confondues sous le maillot marseillais, n’a pas quitté la Canebière, son avenir semble plus que jamais loin de l’OM. Dernier indice en date ? Son absence de la liste phocéenne pour la prochaine campagne en Ligue des Champions. De quoi donner un peu plus d’espoir aux nombreux candidats du Sénégalais. Reste désormais à connaître l’identité de l’heureux élu. L’OGC Nice grâce au joker médical, Anvers à moindre coût ou une autre destination ? Avec Dieng, on est jamais au bout de nos surprises.
LIZ TRUSS ÉLUE PREMIÈRE MINISTRE DE GRANDE BRETAGNE
Devançant son adversaire Rishi Sunak, Liz Truss a été élue, lundi 5 septembre, à la tête du Parti conservateur. Ainsi, elle prendre la succession de Boris Johnson comme cheffe de file des Tories et du gouvernement britannique.
Devançant son adversaire Rishi Sunak, Liz Truss a été élue, lundi 5 septembre, à la tête du Parti conservateur. Ainsi, elle prendre la succession de Boris Johnson comme cheffe de file des Tories et du gouvernement britannique. D’ailleurs, Truss doit se rendre mardi en Ecosse pour y rencontrer la reine Elizabeth qui lui demandera de former un gouvernement.
Sans surprise, la ministre des Affaires étrangères de 47 ans s’impose largement (57%) face à son ancien collègue des Finances Rishi Sunak (43%), selon les résultats annoncés par Graham Brady, responsable de l’organisation du scrutin interne déclenché par la démission début juillet de Boris Johnson.
EXPLOSION D’UNE CUVE D’ÉTHANOL À RICHARD TOLL
Une forte explosion vient d’être enregistrée au niveau de l’usine de la Compagnie sucrière sénégalaise(CSS) à Richard Toll. Selon une source proche du lieu du sinistre, c’est la grande cuve d’éthanol qui a explosée
Une forte explosion vient d’être enregistrée au niveau de l’usine de la Compagnie sucrière sénégalaise(CSS) à Richard Toll. Selon une source proche du lieu du sinistre, c’est la grande cuve d’éthanol qui a explosée, faisant plusieurs blessés qui sont évacués au centre de santé de la CSS.
À en croire toujours la même source, l’onde de choc de l’explosion a fait des dégâts (des téléviseurs et vitres cassées) dans le quartier voisin, Ndiangué. La Direction Générale a convoqué d’ailleurs, au moment où ces lignes sont écrites, une réunion de crise. Affaire à suivre !
AFFAIRE DOURA DIALLO, TROIS AGENTS PLACES SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Nouveau rebondissement dans l’affaire Doura Diallo, du nom de la dame morte en couche, la semaine, au district sanitaire de Kédougou. En effet, le gynécologue, l’anesthésiste et l’infirmier, qui avaient été arrêtés échappent à la prison.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Doura Diallo, du nom de la dame morte en couche, la semaine, au district sanitaire de Kédougou. En effet, le gynécologue, l’anesthésiste et l’infirmier, qui avaient été arrêtés après le décès de Doura Diallo et de son bébé dans le district sanitaire de Kédougou, échappent à la prison. Présentés devant le Magistrat instructeur, ils ont été inculpés, certes, mais libérés et placés sous contrôle judiciaire.
Une décision qui tranche avec la sortie du Procureur de Kédougou, Baye Thiam. Selon ce dernier, citant un rapport médical, « les manœuvres du gynécologue pour extraire le nouveau-né ont causé (son) décès » et ont « certainement provoqué une rupture utérine qui a immédiatement conduit au décès de la mère suite à une hémorragie externe et un arrêt cardiaque”.
Pour rappel, Doura Diallo, en état de grossesse très avancée, s’est présentée mardi dernier au centre de santé de Kédougou. Elle est décédée après avoir abondamment saigné et à la suite d’une césarienne lors de laquelle le bébé a subi des blessures avant de succomber.
LE SAMES EN GREVE POUR 48 HEURES
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a décrété un mot d’ordre de 48 heures à partir de ce lundi sur l’ensemble des structures sanitaires du Sénégal.
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a décrété un mot d’ordre de 48 heures à partir de ce lundi sur l’ensemble des structures sanitaires du Sénégal. « Nous irons en assemblée générale à Kédougou. Si la tension ne se décante pas, ce sont des mots d’ordre qui seront déroulés. L’Etat n’a qu’à se ressaisir, on n’acceptera pas qu’on mette les médecins en prison. On s’est assez sacrifiés » a fait savoir le secrétaire général du Sames, Amadou Yéri Camara, à la presse.
« Il y a des gestes barbares pendant lesquels, on enfonce des clous dans les genoux, une perceuse pour percer un crâne. Quand on ne sait pas, on se tait. Personne n’aime les faire parce que c’est des gestes barbares mais c’est salvateur, on nous l’a appris à la formation. Malheureusement les décès maternels sont une réalité dans ce pays. Selon lui, l’effort de recrutement de ressources humaines du ministère pour avoir des gynécologues dans cette zone risque de tomber à l’eau à cause d’un procureur qui cherche à se faire connaitre », dit-il.