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13 août 2025
AVENIR SENEGAAL BI NU BEGG REMET EN CAUSE LA VERACITE DES CHIFFRES
Dr Cheikh Tidiane Dièye et Cie critiquent sévèrement la manière dont l’économie sénégalaise est gérée et se prononcent sur le Budget du Sénégal estimé à plus de 5 000 milliards
Le Secrétariat Politique National (Spn )de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg s’est réuni le samedi 22 octobre 2022 à son siège à Yoff. Cette rencontre présidée par le coordonnateur national, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a été l’occasion de critiquer sévèrement la manière dont l’économie sénégalaise est gérée et de remettre en cause la véracité des chiffres concernant le budget du Sénégal.
La situation économique du pays a été, samedi dernier, au cœur des discussions du Secrétariat Politique National de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg. D’entrée, Cheikh Tidiane Dièye et Cie ont exprimé toute leur peine face à la situation difficile dans laquelle la majorité des Sénégalais est plongée du fait de «l’incompétence du gouvernement et son incapacité à apporter des réponses structurelles et durables aux besoins du peuple sénégalais».
Selon eux, le gouvernement qui vient d’être mis en place a déjà dissipé les derniers espoirs du peuple, «car sa composition comme le profil de ses membres a fini de convaincre que Macky Sall a plus créé un char de combat politique qu’un gouvernement préoccupé par l’efficacité technique et économique».
A les en croire, cette incapacité se mesure encore dans la Loi de Finance de 2022 qui établit le budget de l’État à 5.160 milliards de FCFA. Ils estiment dans la foulée que le gouvernement se vante déjà d’avoir porté le budget à plus de 5.000 milliards. Mais au-delà de l’effet d’annonce, soulignent-ils, nul n’est convaincu de la véracité de ce chiffre tant la mal gouvernance, la corruption endémique et systémique, le manque de transparence ainsi que le gaspillage massif de ressources publiques constituent la marque de fabrique du régime de Macky Sall. «Il suffit pour s’en convaincre de voir la façon dont le gouvernement a soustrait des achats du secteur des énergies au code des marchés publics à travers le décret présidentiel 2022-1538. Cette décision curieuse qui prouve la non-transparence du gouvernement peut faire perdre des milliards au Sénégal du fait de l’appétit vorace des entreprises bénéficiaires de ces avantages en collusion avec des personnalités haut placées dans l’appareil d’État», indiquent les membres du Secrétariat Politique National dans un communiqué parvenu à «L’As».
« LE TISSU INDUSTRIEL ET LES CAPACITÉS PRODUCTIVES SONT QUASI-INEXISTANTS AU SÉNÉGAL»
La plateforme s’interroge en outre sur la faible ambition qui entoure les réformes structurelles que le gouvernement doit menerpour sortir le Sénégal de la spirale de la dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur. Elle soutient que malgré les déclarations récurrentes du gouvernement sur les progrès réalisés dans la voie de son hypothétique émergence,force est de constater que le tissu industriel etles capacités productives du Sénégal sont quasi-inexistants. «Cette situation qui accroitla vulnérabilité du Sénégal constitue aussi un frein au développement de l’agriculture qui ne trouve aucun débouché vers l’industrie», dit-elle. Poursuivant, elle affirme que la mauvaise gestion du secteur agricole, lui-même plombé par les errements de la politique gouvernementale, l’absence de marchés, une productivité faible et des systèmes de production archaïques, fait en effet que même lorsque l’hivernage est pluvieux, comme c’est le cas cette année, les agriculteurs n’en tirent aucun bénéfice et continuent d’être victimes des pratiques d’intermédiaires commerciaux et de courtiers en tout genre.
Avenir Senegaal Bi Nu Begg a également pointé du doigt le rôle désastreux de la Sonacos dans le secteur arachidier. Elle pense que cette société est devenue un gouffre à milliards. «Au moment où le prix de l’huile bat des records inédits alors qu’il aurait pu ne pas dépasser 800 Fcfa le litre, voire moins, la Sonacos ressemble à s’y méprendre au mastodonte qu’était devenue l’Oncad en son temps avant de mourir de sa belle mort», se désole-t-elle.
Préoccupé par la situation de la Société nationale « La Poste », Thierno Alassane Sall a adressé une question orale au ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique
La situation financière inquiétante de La Poste semble préoccuper Thierno Alassane Sall. D’ailleurs, le député a adressé une question orale au ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam.
Préoccupé par la situation de la Société nationale « La Poste », Thierno Alassane Sall a adressé une question orale au ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique. « Au regard des derniers états financiers connus, la situation financière de la Société nationale La Poste est plus qu’inquiétante. Le déficit s’élevait à 77 456 304 398 francs CFA pour la Poste en 2019, à 8 030 357 203 francs CFA pour Postefinances en 2018 et à 1 287 519 519 francs CFA pour EMS Sénégal en 2019. À cette date, le capital social du Groupe était de 3 325 000000de FCFA. Depuis, la situation de la Société nationale La Poste a empiré. Il apparaît donc que le gouvernement du Sénégal n'a pas engagé les actions diligentes requises par les "dispositions des articles 664 et suivants de l'acte uniforme de l'OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et des GIE auxquelles sont soumises également les sociétés dans lesquelles l'État ou une autre personne morale de droit public détient une participation. Lorsque les capitaux propres sont inférieurs à la moitié, il doit être procédé à leur reconstitution dans un délai de vingt-quatre (24) mois ». Le texte mis en relief est tiré d'un document officiel du ministère des Finances et du Budget, à savoir la Déclaration sur les risques budgétaires 2023 », a écrit le parlementaire.
Dans la note destinée à Moussa Bocar Thiam, Thierno Alassane Sall explique : « En lieu et place, des opérations ponctuelles de renflouement du Groupe La Poste par l’État ont été tentées depuis 2017 : un montant de 174 000 000 000 de francs FCFA mobilisé par La Poste dans le cadre de la Convention dettes croisées, et une somme de 42 500 000 000 de francs FCFA octroyée entre janvier 2021 et mars 2022. Parce qu'ils traitaient des symptômes plutôt que de s'en prendre aux racines du mal, les effets de ces subventions de l'État ont été annihilés par une gouvernance décriée tant par les partenaires multilatéraux comme le FMI que par le personnel ».
Selon lui, le personnel a, de manière persistante et régulière, dénoncé ces dernières années « une extrême politisation du recrutement qui a fini par hisser la masse salariale largement au-dessus du chiffre d'affaires. Le ratio masse salariale sur chiffre d'affaires dépassait déjà les 100%depuis 2016, sans que rien ne fût entrepris pour arrêter ce suicide économique » ; « des investissements tout aussi hasardeux » et « des usages largement abusifs pouvant constituer des détournements d'objectifs du patrimoine et des agents de La Poste, en particulier de son matériel roulant ».
Poursuivant, le député ajoute : « Les faits ci-dessus évoqués, connus de toute personne tant soit peu avertie, nous amènent à interpeller monsieur le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique sur les points suivants : Quel est le montant exact du déficit de la Société nationale La Poste aujourd’hui ? Quel est le ratio capitaux propres sur capital social ? Depuis quel exercice financier ce ratio est hors des normes en vigueur ? Quel était, à la clôture de l'exercice 2021, le ratio masse salariale sur chiffre d'affaires ? Quelle est l'évolution de ce ratio sur la décennie écoulée ? Quelles sont les mesures envisagées vis-à-vis des différents responsables de cette situation, notamment les directeurs successifs depuis 2012 ? Quelles sont les responsabilités du Conseil d’Administration et des ministères de tutelle technique et financière ? Le nouveau Directeur général de la Société nationale La Poste étant un Inspecteur des impôts et domaines, est-il prévu de toucher au patrimoine foncier du Groupe comme cela s’est fait ailleurs ? Pouvez-vous donner des garanties que ce patrimoine foncier ne sera pas aliéné ? »
GUY MARIUS SAGNA INTERPELLE LE GOUVERNEMENT
Le député de Ziguinchor, Guy Marius Sagna, a adressé deux questions écrites au gouvernement à savoir la ratification par l’Assemblée nationale du nouvel accord monétaire relatif à la réforme du franc CFA et la situation des Asp
Le député Guy Marius Sagna a adressé hier au gouvernement deux questions écrites relatives à la ratification par l'Assemblée nationale du nouvel accord monétaire relatif à la réforme du franc CFA. Il s’inquiète aussi pour l’effectivité du statut des Assistants à la sécurité de proximité (ASP).
Le député de Ziguinchor, Guy Marius Sagna, a adressé deux questions écrites au gouvernement. La première question porte sur la ratification par l’Assemblée nationale du nouvel accord monétaire relatif à la réforme du franc CFA. Quant à la seconde, elle s’articule autour de la situation des Assistants à la Sécurité de Proximité (ASP).
Selon le député, les gouvernements des Etats membres de l’Union monétaire Ouest-africaine (Uemoa) ont signé avec le gouvernement français, le 21 décembre 2019 à Abidjan, un nouvel accord de coopération monétaire. «Ce nouvel accord de coopération monétaire est appelé à se substituer à l’accord du 13 décembre 1973. Tout comme ce dernier, l’accord du 21 décembre 2021 définit le fonctionnement du franc CFA en l'Afrique de l'Ouest, monnaie commune des huit États membres de l'Uemoa», affirme-t-il avant de signaler que, conformément à ses prérogatives constitutionnelles, le Parlement français a définitivement approuvé le nouvel accord. «Le 10 décembre 2020, l’Assemblée nationale française a discuté et adopté le projet de loi portant approbation de l’accord de coopération monétaire entre les Etats membres de l’Uemoa et la France. Le 28 janvier 2021, le Sénat français a discuté et adopté l’accord d’Abidjan. Le 3 février 2021, le Président français a promulgué par décret la loi n°2021-108 portant autorisation d’approbation de l’accord de coopération entre le gouvernement de la République française et les Etats de l’Uemoa», ajoute le leader de Frapp France Dégage pour qui, la France a clôturé sa procédure de ratification, de même que la Côte d’Ivoire.
Seulement, « l’Assemblée nationale n’a encore examiné aucun projet de loi relatif à la ratification ou à l’approbation de l’accord d’Abidjan sur la réforme du FCFA ». Une situation que l’activiste du Frapp dénonce avec la dernière énergie. D’autant que « la Constitution en son article 96 dispose que « (…) les traités qui engagent les finances de l’Etat (…) ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. Aussi, l’article 67 prévoit que la loi, donc l’Assemblée nationale, fixe les règles concernant le régime d’émission de la monnaie. Donc, l’approbation du nouvel accord sur le FCFA ne peut se faire sans l’intervention préalable et décisive de l’Assemblée nationale. Sur ce, monsieur le Ministre, est-ce que le projet de loi relatif à l’approbation de l’accord d’Abidjan sera transmis aux députés ? Dans l’hypothèse où le président de la République aurait outrepassé ses compétences en ratifiant l’accord du 21 décembre 2021 sans saisir au préalable l’Assemblée nationale, serait-il possible d’indiquer dans quel numéro du journal officiel l’Accord d’Abidjan aurait été publié ? » interpelle le député.
S’agissant de la situation des agents de la sécurité de proximité (Asp), M. Sagna estime qu’ils vivent dans la précarité. Or, l'État du Sénégal a augmenté les salaires dans certains corps de fonctionnaires et agents assimilés. En attendant le nouveau statut des ASP, pourquoi, malgré l’augmentation générale des denrées de première nécessité, la rémunération des ASP est strictement maintenue à son niveau initial sans considération de leur dignité et des grandes responsabilités qui leur sont confiées ? Quand est-ce que la rémunération des ASP sera-t-elle augmentée ? » a-t-il demandé à l’autorité. Il rappelle que lors du Conseil des ministres du 12 janvier 2022, le président de la République avait décidé de prolonger, d’une année, à compter du 1er janvier 2022, l’engagement des ASP. « Il avait également enjoint au ministre de l’Intérieur de finaliser, au plus tard en fin juin 2022, l’entrée en vigueur du nouveau statut des Asp. Le jeudi 24 février 2022, en Conseil des ministres, le Président avait encore instruit le « ministre de prendre toutes les mesures appropriées pour accélérer la transformation du statut actuel des ASP. Conformément aux instructions du chef de l’Etat, avez-vous finalisé le nouveau statut des ASP ? » interpelle le député Guy Marius Sagna.
LES TRAVAILLEURS DE L'ANACMU ACCUSENT LA DIRECTION DE GESTION NEBULEUSE
Les remous qui secouent, depuis quelques mois, le secteur de la santé et de l’action sociale n’épargnent pas l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (Anacmu).
La section Sames-Anacmu, Sdt-3S et le collège des délégués du personnel de l’Agence Nationale de la Couverture maladie universelle (Anacmu) dénoncent les mauvaises conditions de travail auxquelles ils sont confrontés et l’inertie de la Direction générale. Dans un communiqué parvenu à «L’As», ils accusent la Direction de gestion nébuleuse des ressources de la boite.
Les remous qui secouent, depuis quelques mois, le secteur de la santé et de l’action sociale n’épargnent pas l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (Anacmu).
Dans un communiqué reçu par «L’As», les agents de la boite dénoncent les multiples dysfonctionnements et les mauvaises conditions de travail auxquels ils sont confrontés. «Malgré les nombreuses rencontres et les différents courriers de relance, la Direction générale s’enlise dans une inertie et un dilatoire manifestes devant les préoccupations qui assaillent les employés. Des injustices flagrantes et de toute nature sont subies quotidiennement par le personnel qui se bat chaque jour pour l’atteinte des objectifs visés par le chef de l’Etat», se désolent les travailleurs qui soutiennent que «l’inertie et le manque de volonté de la direction générale» a fini par installer un climat social délétère qui pousse le personnel qualifié et expérimenté à se retirer de l’agence sans que les postes laissés vacants ne soient pourvus par des agents au profil adéquat. «Le personnel le plus concerné par ces départs est le personnel médical chargé de mettre en œuvre le contrôle médical qui est essentiel à la maîtrise des dépenses en santé et l’amélioration de la qualité des soins fournis aux bénéficiaires de la couverture maladie», renseignent les contestataires.
Il résulte, selon eux, de cette situation «l’augmentation sans cesse de la charge financière de l’agence et les dettes non payées aux structures de santé et aux mutuelles de santé qui en ont tant besoin pour leur fonctionnement. La Direction générale gère de façon nébuleuse les ressources de l’Agence et procède à des choix hasardeux et impertinents des stratégies de développement et d’extension du programme de couverture maladie universelle, sous l’expectative d’un conseil de surveillance dormant et complice».
Selon les travailleurs, «l’externalisation du Contrôle médical confié à un cabinet qui ne dispose d’aucune compétence technique dans ce domaine en est un parfait exemple. Par ailleurs, la Direction générale ignore totalement l’instruction du président de la République et le communiqué du ministre des Finances relatif à l’augmentation des salaires des agents de l’État eu égard à l’inflation et la cherté de la vie».
Au regard de tous ces facteurs, le Sames, le SDT-3S et le Collège des délégués du personnel demandent au ministère du Développement communautaire, de l'Equité sociale et territoriale et au président de la République d’user de leur influence pour la correction «de ces manquements» qui, selon eux, «risquent de remettre en cause la mise en œuvre de la politique de la Couverture Maladie Universelle.
LES QUATRE EXIGENCES DE MACKY SALL DANS LE CADRE DE LA GOUVERNANCE MONDIALE
Prenant part à la sixième session de l'Initiative d'Investissement Futur (IIF) qui a débuté hier au Centre de conférence Roi Abdulaziz à Riyad, Macky Sall a encore dit ses vérités aux puissances de ce monde
Prenant part à la sixième session de l'Initiative d'Investissement Futur (IIF) qui a débuté hier au Centre de conférence Roi Abdulaziz à Riyad, Macky Sall a encore dit ses vérités aux puissances de ce monde. Le président en exercice de l’Union africaine (UA) a exigé de nouvelles règles pour la gouvernance mondiale.
Les travaux de la sixième session de l'Initiative d'Investissement Futur (IIF) ont débuté hier au Centre de conférence Roi Abdulaziz à Riyad, en Arabie Saoudite, sous le thème : «Investir dans l'humanité : Permettre un nouvel ordre mondial». Lors de son intervention, le Président Macky Sall a expliqué qu’il faut de nouvelles règles pour la gouvernance mondiale.
Pour le président en exercice de l’Union africaine, il faut accepter la multipolarité du monde actuel qui est, à ses yeux, une donnée irréversible de l’histoire. Et selon le chef de l’Etat sénégalais «autant l’accompagner que résister».
Macky Sall pense également qu’il faut «réformer la gouvernance politique : l’ONU a 77 ans et n’a jamais été réformée de façon significative. Réformer le Conseil de sécurité, (Consensus d’Ezulwini : 2 sièges permanents plus 2 non permanents additionnels (Afrique a en 3 actuellement)». «Il faut réformer la gouvernance économique et financière : OCDE (règles crédit export), Agences de notation et leurs critères biaisés ; congés fiscaux abusifs ; G20 (candidature africaine) ; renoncer aux décisions unilatérales (ex COP Glasgow, arrêt financement extérieur des sources d’énergie fossile, y compris le gaz). Il faut renoncer à l’injonction civilisationnelle : respecter la diversité/différence des valeurs de culture et de civilisation. On ne peut pas accepter que certains se donnent comme vocation d’avoir une mission civilisatrice qui dicte aux autres comment se comporter», a déclaré le président en exercice de l’UA.
Ce dernier a indiqué que l’ordre mondial est politique, économique, financier, mais aussi social et culturel. «Ce sont toutes ces dimensions qu’il faut revoir. Les réalités du monde ont changé. Résister aux réformes, c’est ignorer toutes ces réalités et les besoins de l’écrasante majorité de l’humanité au risque de susciter désintérêt, méfiance et défiance vis-à-vis des Institutions actuelles. Si on ne réforme pas, les institutions vont être de plus en plus décrédibilisées et contestées ; et ceux qui se sentent exclus ou à l’étroit dans les institutions actuelles vont chercher des alternatives. Exemple : BRICS», a dit le chef de l’Etat sénégalais.
Pour mieux vendre la destination Afrique, le président en exercice de l’UA a démontré aux 6000 participants à cette importante rencontre que le continent africain se porte bien. «30 millions de km2, avec ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques. Gouvernements à la tâche ; jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit ; des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois. L’Afrique est en construction : routes, autoroutes, chemins fer, aéroports, ports centrales électriques, barrages, etc», a-t-il ajouté.
Poursuivant, Macky Sall a soutenu : «D’un point de vue géographique, je dirais plutôt qu’il faut investir au Sénégal. Toute l’Afrique est en chantier, tout ou presque est à construire, c’est la dernière frontière du développement : infrastructures (exemple : autoroutes à péage et c’est rentable) ; agriculture et agrobusiness. L’Afrique a le potentiel de se nourrir et aider à nourrir le monde. La crise actuelle devrait être une opportunité d’investir davantage dans l’agriculture. Autres secteurs : énergie, mines, habitat, tourisme et hôtellerie, santé et biotechnologie (Madiba/BioNtech), numérique ».
Mahamadou Issoufou esquive la question sur Wagner
L’ex-président nigérien a été l’hôte, lors de la clôture de la 8e édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité. Ainsi, il s’est prêté à un jeu de questions et réponses des journalistes. Lors de ce point de presse, il a été interpellé sur la présence de Wagner au Mali. Mais, Mahamadou Issoufou qui est le président du Haut panel sur la paix et la sécurité en Afrique a souhaité ne pas répondre à la question de nos confrères de l’Afp
Dakar va s’inspirer d’Antalya
En marge de la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, les ministres sénégalais et turcs des Affaires étrangères ont signé hier, à Diamniadio, un mémorandum d’entente sur l’événementiel. En effet, il s’agira de permettre au Forum de Dakar de s’inspirer de celui d’Antalya en Turquie et d’échanger de bonnes pratiques. Selon Me Aïssata Tall Sall, le fait que le forum de Dakar puisse s’inspirer de celui d’Antalya est un gros avantage pour le Sénégal.
Macky Sall, candidat du mouvement «Horizon 2024»
«Le Président Macky Sall est le seul et unique candidat du mouvementHorizon2024, à l’élection présidentielle de 2024 ». Tels sont les propos tenus hier, à Thiès, par Ché Kouyaté, secrétaire général du mouvement qui a ainsi tranché à sa manière le débat autour d’une troisième candidature du Président Macky Sall. D’ailleurs, il indique que le mouvement s’est toujours inscrit dans cette dynamique depuis sa création. Après avoir flétri le «mburu ak soow», il a rendu un vibrant hommage à Mamadou Moustapha Bâ, ministre des Finances et du Budget. Il a tenu ces propos au magal de Cheikh Abdoulaye Yakhine, marqué cette année par une chaleur caniculaire. C’est ainsi qu’il a remis une énorme quantité d’eau et de boisson pour désaltérer les pèlerins. Il a par ailleurs promis de mobiliser une enveloppe de 40 millions de FCFA, pour réserver un accueil exceptionnel au Président Macky Sall, ce jeudi 27 octobre 2022 à l’École Polytechnique de Thiès EPT), à l’occasion de l’inauguration des classes préparatoires.
Malick Gakou sert une sommation interpellative à Gaston Mbengue
Le leader du Grand parti n’a pas aimé la sortie de Gaston Mbengue sur «Tfm» soutenant qu’il travaille pour le Président Macky Sall. Des propos diffamatoires, selon Malick Gakou qui avait promis de le traduire en justice. Eh bien ! L’ancien ministre des Sports est passé à l’acte. Il a saisi le cabinet de Me Mouhamadou Moustapha Dieng et associés qui a servi une sommation interpellative à Salif Mbengue dit Gaston. L’avocat promet qu’une citation directe contre Gaston Mbengue sera diligentée sans délai afin que force reste à la loi.
Actes de torture à la gendarmerie à Ziguinchor
Le gouvernement a du pain sur la planche. Il sera bombardé de questions orales et écrites par les députés de l’opposition. Le député Guy Marius Sagna a ouvert le bal avec trois questions orales. La première question adressée à l’équipe d’Amadou Ba porte sur «la pratique systématique de la torture physique et psychologique par la gendarmerie à Ziguinchor ». Dans la lettre adressée au ministre des Forces Armées via le président de l’Assemblée nationale, l’activiste indique que le jour de la manifestation du 17 juin 2022, des citoyens ont été arrêtés par la gendarmerie dans la commune de Ziguinchor.Ils ont été gardés à vue pendant plusieurs jours dans l'enceinte de la gendarmerie en violation manifeste des règles élémentaires de garde à vue et ce, sans la présence de leurs avocats, dénonce le parlementaire. Plus grave, ajoute M. Sagna, ces citoyens ont été violentés par des gendarmes dans leurs voitures et certains ont été gravement blessés. Ils n'ont jamais reçu les premiers soins de la part de la gendarmerie et d’autres ont été menacés de voir leurs sexes agrafés par des gendarmes. Il demande au ministre des Forces Armées si c'est le gouvernement du Sénégal qui a demandé à la gendarmerie de pratiquer systématiquement la torture lors des événements consécutifs à la manifestions du 17 juin 2022. Et que compte-t-il faire pour situer les responsabilités ? écrit-il.
Tortures et abandon de détenus en pleine nuit par la police
Restons avec le député de la coalition Yewwi Askan wi qui va en guerre contre les violences exercées par les forces de défense et de sécurité sur les citoyens. Le député Marius Sagna a envoyé aussi une question orale, cette fois au ministre de l’Intérieur, sur ce qu’il appelle «la nouvelle doctrine policière : violences, tortures et abandon de détenus en pleine nuit dans les zones autoroutières ». Il fait ainsi référence à leur arrestation lors d’une manifestation. Il rappelle dans la lettre déposée sur le bureau du président de l’Assemblée nationale que le 23 mars 2022, près de 20 membres de mouvements citoyens ont été arrêtés devant le ministère de l'Intérieur pour avoir manifesté contre le parrainage. Vers minuit, certains parmi les citoyens arrêtés ont été mis dans une fourgonnette obscure avec des policiers encagoulés, écrit le député. A l’en croire, ces derniers ont été violemment tabassés, torturés et ont subi des sévices corporels et psychologiques avant d’être largués, sans leurs téléphones portables, dans plusieurs zones : sur autoroute à péage, dans les Niayes, dans la forêt de Bargny, à Tivaouane Peul et sur la route de Thiès après Diamniadio .Abandonner des détenus la nuit en pleine circulation est bien une forme manifeste et inédite de mise en danger de la vie d'autrui, dit-il. Avant de demander au ministre Antoine Félix Diome quel service de police a commis de tels actes et qui sont les responsables de ces actes de tortures ? S’agit-il d'une nouvelle doctrine de la police ou le fait d'agents de police qui ont agi de leur propre chef ?
Confiscation de passeports par des ambassades
Ne quittons pas le député activiste qui interpelle cette fois-ci la ministre des Affaires Étrangères, Me Aïssata Tall Sall, sur ce qu’il appelle «Souveraineté de l'Etat sur son passeport et confiscation arbitraire des passeports des Sénégalais par les ambassades de l'espace Schengen». A l’en croire, le Sénégal est le seul pays où des ambassades de pays étrangers, notamment celles des pays de l’espace Schengen et plus particulièrement celle de la France, s’autorisent depuis des années à confisquer systématiquement et ce, pendant plusieurs mois, les passeports de nos concitoyens dans le cadre de la procédure de demande de visa. Il souligne que le passeport en tant que document officiel d'identité et de voyage est un symbole de souveraineté que l'Etat doit sauvegarder. Ainsi, en laissant aux ambassades de pays tiers un pouvoir de rétention de ce document officiel, dit-il, le gouvernement du Sénégal banalise le passeport sénégalais et laisse ses citoyens à la merci de ces nouveaux entrepreneurs diplomatiques du visa Schengen avec leur système opaque de frais exorbitants et non remboursables. Dans le cas spécifique de la France, selon lui, lorsque le délai de 30 ou 45 jours est dépassé, l’ambassade refuse de faire suite aux demandes légitimes de restitution de passeport. Ainsi le député demande au gouvernement s’il est au courant de ces pratiques et quelles mesures fortes compte-t-il prendre pour restaurer la dignité du passeport sénégalais ?
Courroux des organisations des droits de l'Homme
Les organisations de défense des droits humains sont montés au créneau pour réclamer la libération de 25 personnes impactées de la phase 2 du TER de Sébikotane et du chargé de programme de l’Ong Lumière Synergie pour le Développement(Lsd), Babacar Diouf. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), le Centre de Recherche et d’Actions sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels (Cradesc), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh) et la section sénégalaise d’Amnesty International soulignent que toutes ces personnes ont été interpellées au domicile d’un membre du Collectif alors qu’elles préparaient un rassemblement en vue de demander le respect de leurs droits. Pour elles, ces arrestations constituent des violations flagrantes du droit de réunion pacifique garanti par la Constitution et des traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’État du Sénégal est partie prenante. Elles rappellent que la réalisation de ce projet doit se faire dans le strict respect des droits des populations impactées. Seydi Gassama et Cie invitent l’Etat à poursuivre le dialogue avec les personnes impactées et respecter leur droit à une indemnisation juste.
L’invite de la F2S au Premier ministre
La Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) a tenu une réunion d’évaluation de son dernier plan d'action. Se félicitant du suivi du mot d'ordre, Cheikh Seck et Cie constatent pour le déplorer que depuis que le ministre de la Santé a déclaré que beaucoup de bailleurs se plaignent du faible taux de consommation des fonds liés à certains programmes ou activités, notamment la covid, des responsables au ministère se sont transformés en vautours, allant jusqu'à proposer à des agents de santé de soi-disant conventions ou contrats d'objectifs pour justifier la consommation de ces fonds. Face à cette situation, ils déplorent le mutisme de l'État qui semble jouer au pourrissement. A cet effet, les syndicalistes demandent au Premier ministre Amadou Ba d'instruire son gouvernement à la reprise des négociations sectorielles surtout avec le ministère de la Santé pour finaliser les discussions déjà entamées. Ils souhaitent des échanges sur la gestion calamiteuse des ressources humaines, le clientélisme ; l’absence de contrôle des écoles privées ; l'absence d'ouverture de concours à l'Endss depuis 5 ans ; la réforme hospitalière déstructurée et dénaturée ; les contrats qui sont signés pour des personnes qui ne répondent même pas au profil socio sanitaire etles nominations à des postes de responsabilité sans critères objectifs. A cela, s’ajoutent la question des subventions allouées aux hôpitaux, une enquête sur l'utilisation des 200 milliards injectés dans le secteur de la santé durant la Covid, le respect des conclusions issues des négociations de 2018 avec l'ancien Premier Ministre Boune Abdallah Dionne sur l'habitat social, et les terrains de Daga Kholpa.
Un complexe culturel de 56 millions à Pikine-Est
La municipalité de Pikine-Est va construire un complexe culturel dénommé « Maison de la jeunesse et de la culture »pour l’épanouissement de la jeunesse et des artistes de la localité. Selon les autorités municipales, le projet est inscrit dans le budget 2022-2023 pour un coût de 56 millions de francs. L’appel d'offres est lancé et les travaux vont démarrer incessamment, rassurent les autorités municipales. La maison de la jeunesse et de la culture va contribuer à la promotion de la culture et des arts avec un potentiel artistique énorme dans le département. Selon le maire Issakha Diop, l'infrastructure va régler également le problème des jeunes qui avaient des difficultés pour accéder aux infrastructures culturelles et sociales de base. M. Diop, non moins ministre Chargé de la Prévention et la Gestion des Inondations, s’est engagé à faciliter l’éclosion de talents purs dans les arts et la culture.
Bamba Ka installé à la direction du CROUS
Le nouveau Directeur général du centre régional des Œuvres universitaires et sociales (Crous) de Saint-Louis, Dr Ahmadou Bamba Ka, a été officiellement installé. Il a décliné sa feuille de route devant son prédécesseur Pape Ibrahima Faye. Il s’engage à consolider les acquis et à mettre davantage de contenu dans la prise en charge des besoins des étudiants. M. Ka a également saisi cette occasion pour magnifier le travail réalisé par son prédécesseur Pape Ibrahima Faye. Aussi, a-t-il tenu à rassurer : sous son magistère, l’étudiant sera au cœur des préoccupations afin de lui permettre de réaliser des performances académiques. Le nouveau patron du CROUS a invité le personnel administratif technique et de Service (Pats) et les amicales des étudiants au dialogue permanent pour relever ensemble les défis.
LE MALI RECADRE LA SECRÉTAIRE D'ÉTAT FRANÇAIS
La secrétaire d’État française Chrysoula Zacharopoulou disait, hier, lors de l’ouverture du 8e Forum international sur la paix et la sécurité que leur seul agenda, c’est surtout le renforcement de la souveraineté africaine.
La secrétaire d’État française Chrysoula Zacharopoulou disait, hier, lors de l’ouverture du 8e Forum international sur la paix et la sécurité que leur seul agenda, c’est surtout le renforcement de la souveraineté africaine. « Et contrairement à d’autres, nous ne misons ni sur l’intimidation, ni sur la désinformation, ni sur la fracturation du monde. Nous misons, nous européens, sur la lucidité et la souveraineté de nos partenaires africains. Et sur le renforcement de nos partenariats. Alors, je suis fière de représenter aujourd’hui un pays, la France, et un continent, l’Europe, qui sont pleinement et sincèrement engagés aux côtés des pays africains, pour leur sécurité. Nous sommes des partenaires qui ne venons pas en substitution de l’action des pays africains », affirmait-elle.
Cette annonce de la secrétaire d’État française n’a pas laissé insensible le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali. Abdoulaye Diop, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a souligné que Chrysoula Zacharopoulou a fait, hier, une grande opération de relation publique, mais qui manque de sincérité. « C’était politiquement correct à entendre mais c’est très loin de la réalité. Elle a indiqué que le régime à Bamako se bat pour sa survie. Je crois qu’un régime qui a une telle assise populaire n’a pas à s’inquiéter pour sa survie. La survie pour laquelle le Mali se bat, c’est la survie du Mali en tant qu’État. Et la survie de l’État malien a été menacée parce que la France, à la tête d’une organisation internationale, est intervenue en Libye pour une opération dont on ne sait pas jusqu’à aujourd’hui l’objectif recherché. Qu’est-ce qui a été fait pour gérer le service après-vente et éviter qu’une opération étrangère ne finisse par une déstabilisation de l’ensemble de la région ? », s’interroge-t-il lors d’un atelier sur « Jeunesse, Citoyenneté et Souveraineté : les défis de l’éducation et de la formation ». Avant de répondre : « la survie dont on parle c’est la survie de nos États. C’est une défaillance géostratégique monumentale qui nous a amené à ces problèmes. Et jusqu’à aujourd’hui, personne n’assume la responsabilité. Ils sont venus pour empêcher la faillite de Bamako, oui nous le reconnaissons. Mais vous venez faire le pompier après avoir allumé le feu. Je suis reconnaissant pour les morts français au Mali. Elle a parlé de 50, mais le Mali ne compte même pas ses morts civils ou militaire ».
Selon toujours le ministre malien, Chrysoula Zacharopoulou a dit aussi que la France se bat pour la souveraineté des pays africains et qu’elle n’entend pas se substituer aux armées africains. Ainsi, rappelle-t-il, « je vous donne un exemple, d’abord elle se substitue aux armées africaines parce que quand la France est venue pour aider le Mali à libérer notre territoire en 2013, il y’a trois grandes régions dans le nord du Mali. On a libéré ensemble Gao et Tombouctou. Mais à 50 km de kidal, l’armée française a stoppé nette l’armée malienne en disant que vous ne pouvez pas entrer à Kidal sur notre propre territoire. Aujourd’hui, 10 ans après, l’armée malienne et l’État malien ne sont pas présents à Kidal. Depuis 10 ans, elle travaille au nord du Mali avec des groupes rebelles. Elle a choisi ses amis dans le pays. Ce n’est pas normal », dénonce-t-il. Avant de conclure : « elle dit encore qu’elle renforce la souveraineté des pays africains mais le G5 Sahel pourquoi le Mali est parti ? C’est parce que la souveraineté des pays n’est pas respectée. Le Mali est l’un des pays fondateurs du G5 Sahel. La France n’est pas membre mais c’est elle qui a mis le véto pour que le Mali n’assure pas la présidence du G5 Sahel. Donc, je pense qu’on ne vient pas faire le libre-service pour parler pour faire plaisir aux uns et autres. Les partenariats pour être efficaces il faut qu’ils se fassent dans la sincérité loin de tout réflexe colonial. Mais aussi il faut une approche gagnant-gagnant ».
MOLE 3 DU PORT DE DAKAR, UN TRAIT D'UNION QUI RENAÎT DE SES CENDRES
Grace à un don du gouvernement japonais d’un montant de 23 milliards, les travaux de réhabilitation du mole 3 Hamaciré Ndour ont été effectués. Il s’agit en effet de la réhabilitation des quais vétustes construits entre 1939 & 1969.
Grace à un don du gouvernement japonais d’un montant de 23 milliards, les travaux de réhabilitation du mole 3 Hamaciré Ndour ont été effectués. Il s’agit en effet de la réhabilitation des quais vétustes construits entre 1939 & 1969. Ainsi, c’est l’amélioration des conditions d’exploitation en anticipant sur l’augmentation des trafics en particulier celui du Mali.
En évoquant les impacts du projet, Mountaga Sy a d’emblée rassuré que le Port autonome de Dakar mettra le focus sur « les objectifs de modernisation de ses installations et équipements, la mise à niveau de ses infrastructures et sur son repositionnement en tant que moteur, au service de notre économie ». Pour notre part, « nous maintiendrons sans relâche tous les efforts en vue de pérenniser les activités du port et de contribuer davantage à renforcer sa compétitivité » au profit de la croissance de l’économie nationale, a ajouté le Directeur général du port.
Se réjouissant de l’importance d’une telle avancée, Ousseynou Soumano, directeur général des entrepôts maliens, a informé que « des quais ont été réhabilités permettant une augmentation du trafic de 800 000 tonnes à 1200 000 tonnes en 2022.Une amélioration des conditions d’exploitation et d’anticipation sur l’augmentation des trafics en particulier celui du Mali. Il y a aussi la réhabilitation du hangar de 2000 m2 affecté aux entrepôts du Mali au Sénégal (Emase). En plus de l’accueil à terme des navires de 35 000 tonnes 190 m de long, 2,5 m de large de tirant d’eau ».
Auparavant, il avait souligné que « la vétusté et l’inadéquation de ses installations combinées à la mutation de l’environnement portuaire a vu le môle 3 perdre progressivement sa place de choix dans le stockage de la marchandise malienne en transit ».
D’après M. Soumano, grâce à l’effort consenti par le Japon pour améliorer le transit entre le Sénégal et le Mali, il convient de redonner à ce site « sa place d’antan », conformément aux dispositions conventionnelles au profit du transit.
Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime, venu présider la cérémonie, a avancé que « la nouvelle infrastructure viendra renforcer les capacités d’accueil actuelles du port de Dakar et son offre logistique. Elle viendra surtout soutenir les efforts visibles déployés par la direction générale du port dans sa volonté d’augmenter l’offre d’accueil et de soulager les acteurs portuaires dans le cadre du plan d’urgence qu’il a défini pour résorber la congestion portuaire ».
Cette présente cérémonie me donne l’occasion pour magnifier l’excellence de la coopération entre le Sénégal et le Japon qui nous a permis de remettre ce mole dans « d’excellentes conditions d’exploitation au profit des économies malienne et sénégalaise et qui contribuera à une plus grande intégration économique sous régionale », a conclu le ministre.
MALICK GACKOU FAIT FACE À SES ACCUSATEURS
Après avoir servi une sommation interpellative à Gaston Mbengue qui a déclaré dimanche dernier sur la Tfm qu’il travaillait pour Macky Sall, Malick Gakou est monté au créneau pour trancher un débat qui, pour lui, n’a que trop duré.
Après avoir servi une sommation interpellative à Gaston Mbengue qui a déclaré dimanche dernier sur la Tfm qu’il travaillait pour Macky Sall, Malick Gakou est monté au créneau pour trancher un débat qui, pour lui, n’a que trop duré.
Malick Gakou ne digère toujours pas les propos de Gaston Mbengue. Le promoteur de lutte et membre de la mouvance présidentielle avait soutenu dimanche dernier au cours de l’émission Face to face de la Tfm que le leader du Grand parti travaillait pour Macky Sall. Comme il l’avait annoncé, l’opposant de 61 ans a servi hier une sommation interpellative au promoteur de lutte, proche du pouvoir. Dans un communiqué, Me Mouhamadou Moustapha Dieng, avocat de Malick Gakou, déplore des « propos diffamatoires » à l’encontre de son client.
Après cette première action en justice, l’ancien ministre du Commerce et membre de la Conférence des leaders de la coalition Yewwi askan wi entend aussi « diligenter sans délais une citation directe » contre son ancien collaborateur, Salif Mbengue dit Gaston. Par ailleurs, lors d’une réunion de la Convention régionale de Dakar du Grand parti hier à Guédiawaye son fief, Malick Gakou a tenu « spécifiquement à préciser une fois pour toutes à tous ceux qui, dans la majorité ou dans l’opposition, nourrissent le vœu et fantasment tous les jours de me voir à côté du Président Macky Sall qu’ils peuvent prendre leur mal en patience. Cela n’arrivera jamais, je dis bien jamais ! ».
M. Gakou dénonce les actes de « certains mercenaires envoyés en mission commandée » pour tenter de ternir sa crédibilité, « sans trop de succès ». Malick Gakou dit travailler pour succéder à Macky Sall pour la prochaine élection présidentielle. « Nous espérons qu’avec le soutien d’Allah SWT et la volonté du Peuple sénégalais assoiffé d’un véritable changement que ce sera chose faite en février 2024. Je demande solennellement au Peuple sénégalais d’accorder une attention particulière aux ambitions que je nourris pour le Sénégal de demain, un Sénégal prospère et développé dont les contours sont tracés dans le Plan Alternatif Suxxali Sénégal (Pass) qui décline la vision et les orientations stratégiques que je compte mettre en œuvre pour développer notre cher pays, le Sénégal », conclut-il.
BAISSE DES EXPORTATIONS DE MATIÈRES PREMIÈRES DANS L'ESPACE UEMOA
Dans l’espace ouest africain, l’analyse des principaux signaux économiques montre que la conjoncture économique régionale du second trimestre 2022 est plutôt mal orientée.
Dans l’espace ouest africain, l’analyse des principaux signaux économiques montre que la conjoncture économique régionale du second trimestre 2022 est plutôt mal orientée. En effet, l’orientation de l’activité économique reste globalement négative avec la persistance des poussées inflationnistes. L’information a été fournie par la note de conjoncture économique et régionale dans l’UEMOA.
Les exportations des principales matières premières sont globalement ressortis en baisse.
Par ailleurs, à partir d’Avril 2022, l’UEMOA note une hausse de la demande de matières premières surtout celles dont les pays dépendent malgré la guerre en Ukraine.
« Au plan des prévisions, la bonne tenue des cours internationaux des matières premières pourrait être assurée pour cette année, puisque la demande de ces matières premières devrait progresser, mais les effets des tensions inflationnistes devraient atténuer les attentes », alerte la note.
Dans ces conditions, la croissance en Afrique subsaharienne pourrait s’améliorer, à condition que la crise ukrainienne prenne fin prochainement et que les tensions inflationnistes ainsi que les mesures fiscales et budgétaires qu’elles impliquent de la part des Gouvernements ne pèsent pas trop lourdement sur les efforts d’investissement.