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18 juin 2025
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LES RESULTATS PROVISOIRES DES LEGISLATIVES ET LA REACTION DE YAW AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
La proclamation des résultats provisoires des législatives et la contestation de ceux-ci par la coalition de l'opposition Yaw dominent la revue de presse de ce vendredi 05 août 2022.
La proclamation des résultats provisoires des législatives et la contestation de ceux-ci par la coalition de l'opposition Yaw dominent la revue de presse de ce vendredi 05 août 2022. Ecoutez le point de l'actualité fait par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
11 journalistes du «Le Soleil» arrêtés puis libérés
Un fait inédit à «l’astre de Hann » ! Les travailleurs du quotidien national «Le Soleil» ont été brutalisés, malmenés avant d’être arrêtés par la Gendarmerie nationale. Leur seul tort, selon le collège des délégués du personnel, c’est d’avoir osé défendre une entreprise pillée de toutes parts par un Directeur général aussi incompétent que véreux. Après l’intervention musclée de la gendarmerie qui a bombardé les travailleurs de grenades lacrymogènes, deux agents ont été évacués aux urgences. D’après le collège des délégués du personnel, les pandores qui ont pris d’assaut l’entreprise depuis 12 heures, et renforcés par presque un contingent entier, y ont lancé des grenades lacrymogènes. Une situation inacceptable dans une maison de presse, laquelle est un espace de liberté par excellence, dénoncent les travailleurs qui soutiennent que c’est inédit dans l’histoire cinquantenaire de l’entreprise. Les gendarmes ont interpellé 11 journalistes qu’ils ont déposés à la brigade de Thionck. Les travailleurs annoncent une grève illimitée et la suspension de la parution du quotidien national. Finalement nos 11 confrères ont été libérés en début de soirée. Ils ont été ramenés par la gendarmerie.
Démission de deux journalistes du quotidien «Le Soleil»
Le malaise qui règne à «l’astre de Hann» a dégoûté certains journalistes au point de rendre le tablier. D’après la convention des jeunes reporters, le Directeur adjoint de la rédaction capitale, El Hadji Ibrahima Thiam, et le Directeur adjoint des rédactions, Sidy Diop ont démissionné. M. Thiam a déjà informé le Directeur Général, tandis que M. Diop présentera sa démission dès lundi.
Le Synpics tient Yakham Mbaye pour responsable de tout…
Restons au quotidien «Le Soleil» pour dire que la brutalité lors de l’interpellation des journalistes a choqué tous les hommes des médias. Le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, a effectué une descente sur les lieux pour apporter son soutien aux confrères. Dans un communiqué, le bureau exécutif national (Ben) du Synpics se dit prêt, en rapport avec les organisations internationales de défense de la Liberté de presse et ceux en charge de la liberté syndicale, à mener le combat. Selon le Synpics, le péché de ces travailleurs, c’est d’avoir usé d’un droit internationalement reconnu, le droit de grève. Ceci, en protestant contre la gestion gabegique de Yakham Mbaye et du mépris qu'il a toujours nourri envers les travailleurs de l'Astre de Hann. Le Ben se désole de cette atmosphère qui a longtemps prévalu ainsi au quotidien national Le Soleil. Bamba Kassé tient Yakham Mbaye pour responsable de tout ce qui se passera dans cette maison de presse. D'autant plus que, dit-il, depuis huit mois, les délégués ont alerté les autorités sur les agissements de M. Mbaye sans qu'une oreille attentive ne leur soit prêtée. Le Synpics interpelle le président de la République, pour que cette situation au quotidien national «Le Soleil» soit réglée au plus vite, afin que les travailleurs retrouvent leur maison et la quiétude au travail.
Seydi Gassama sur la situation au quotidien «Le Soleil»
Ne quittons pas «l’Astre de Hann» pour dire que le directeur exécutif de la Section sénégalaise d’Amnesty International suit la tension qui a prévalu hier dans les locaux du quotidien national. Seydi Gassama a souligné que les 11 employés du quotidien national «le Soleil», qui ont été interpellés hier et placés en détention à la brigade de gendarmerie de Thionck, sont interrogés au moment où il rédige son texte. Pourtant, selon Seydi Gassama, ils exerçaient leur droit à la liberté syndicale, un droit garanti par la constitution et des conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) ratifiées par l'Etat du Sénégal. Le défenseur des droits de l’homme exige leur libération immédiate et sans condition.
Sitor Ndour placé sous mandat de dépôt
Ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Sitor Ndour va passer sa première nuit en prison, d’après Seneplus. Après un retour de parquet, il a été placé sous mandat de dépôt hier. Il a été inculpé par le juge du deuxième cabinet d’instruction, dans l’affaire du viol présumé dans laquelle il a été accusé par sa domestique de 16 ans. Une affaire de mœurs qui défraie la chronique depuis quelque temps et a été instruite par la brigade de gendarmerie de la Foire. En effet, c’est dans une vidéo qui a fait le tour de la toile que Ndira Dione, la mère de la présumée victime, est revenue sur les faits. Elle révèle que c’est au troisième jour de travail de sa fille chez le responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr), que celui-ci aurait abusé de sa fille. «C’est le lendemain de la Tabaski que l’homme s’est introduit, à l’heure de la sieste, dans la chambre de la jeune fille, avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi», rapporte encore la maman de la victime présumée. Selon elle, «c’est une fois que l’homme a rejoint sa chambre après avoir accompli son acte, que la petite s’est échappée pour aller tout raconter à sa famille».
Outhmane Diagne de Mafia Kacc Kacc en garde à vue
Il était convoqué le même jour que Papitot Kara, mais Outhmane Diagne était dans le cortège des leaders de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) en campagne. Après le scrutin, le président de la Mafia Kacc Kacc, une chaîne de Tv Youtube, a déféré hier à sa convocation à la section de recherches de la gendarmerie. Le jeune militant de Pastef a été entendu à propos de l'affaire des « Unes» détournés de journaux (Dakar Times, Le Soleil, L'Obs) qui a valu à Papitot Kara une inculpation et son placement sous mandat de dépôt. M. Diagne était assisté par un pool d’avocats composés de Mes Cheikh Koureyssi Ba, Ousseynou Gaye, Bamba Cissé et Famara Faty. A la fin de l'interrogatoire, les enquêteurs lui ont notifié sa garde à vue. Pour la défense, c’est l'humour qui est en procès sur fond de règlement de comptes. Il sera déféré demain au parquet.
Le comité de médiation «forces vives du Sénégal» sur le scrutin
Le Comité́ de médiation « Forces Vives du Sénégal » se félicite de la maturité́ des électeurs sénégalais qui ont exercé librement leur droit de vote dans la paix et la concorde. Alioune Tine et compagnie réitèrent leur engagement à accompagner les acteurs politiques, la société́ civile et l’État du Sénégal pour la mise en œuvre des conclusions et recommandations issues des concertations menées au mois de juin 2022 et qui avaient pour but d’apaiser le processus électoral ayant conduit aux élections législatives du 31 juillet. Par ailleurs, le comité de médiation adresse ses félicitations à l’Etat du Sénégal, aux Organes de gestion des élections ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité́ pour la bonne organisation matérielle du scrutin. Il associe aux remerciements l’ensemble des acteurs politiques et invitent les coalitions qui étaient en lice à accepter les résultats provisoires qui seront prononcés par voie légale et à user des voies de recours juridictionnels le cas échéant et ce, dans le respect strict du choix des citoyens. Dans le même sens, le comité relève l’engagement des missions nationales d’observation électorale déployées par les organisations de la Société́ Civile dans le cadre de la surveillance du processus électoral et du scrutin. Selon la même source, ce geste républicain participe à la consolidation de la démocratie et de la citoyenneté sénégalaise.
Président Macky Sall
Le Président Macky Sall salue le peuple sénégalais, suite à la proclamation provisoire des résultats des élections législatives, pour l’exemplarité de notre démocratie, la crédibilité de notre système électoral. Le chef de l’Etat félicite tous les acteurs pour l’excellente organisation et la couverture du scrutin.
Le ministre de la Santé et la CME de l’hôpital Aristide le Dantec
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rencontré hier la Commission médicale d’établissement (CME) de l’hôpital Aristide le Dantec. Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre du projet de reconstruction du centre hospitalier. La Directrice générale des établissements de Santé a présenté le plan de déménagement avec les différentes structures sanitaires d'accueil retenues. Selon le ministre Dr Marie Khémess Ngom, ce projet de reconstruction ambitionne de faire de cette structure sanitaire un hôpital de niveau 4, de relever le plateau technique et de renforcer le personnel qualifié avec toutes les spécialités. Ainsi, l’établissement public de santé reprendra son lustre d'antan, aussi bien dans les prestations de soins, dans la formation, que dans l'encadrement et la recherche.
Les salaires de la société Med Oil détournés
Yahya, responsable administratif de la société Med Oil, a fait face au juge des flagrants délits de Dakar pour détournement de plus de 10 millions de francs Cfa. Une nouvelle qui est tombée comme un couperet sur la tête de sa mère, laquelle a débarqué à Dakar pour le sortir de prison. Sa maman qui est de nationalité tunisienne a déboursé 15 000 euros soit 9 millions 825 mille francs CFA pour désintéresser l'entreprise. Pour la liberté de son fils, la vieille dame compte vendre sa part de l'héritage de la maison de son père pour payer le reliquat. Autant d'éléments qui ont milité en faveur du prévenu qui comparaissait pour accès et maintien frauduleux dans un système informatique en vue d’obtenir des avantages économiques, et faux en écriture privée de banque. Le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Selon A. Yahya, il s'occupait du virement des salaires de ses collègues. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de falsifier la signature de la comptable. «Je l'ai fait de 2019 à 2020», admet-il. Dans son réquisitoire, le parquet a requis deux ans assortis de sursis. La défense informe que la partie civile s'est désistée de son action. Les avocats ont sollicité l’indulgence de la justice pour le mis en cause qui subit les affres de l’incarcération dans un pays qui lui est étranger. Après avoir relaxé le prévenu du délit d'accès frauduleux dans un système informatique, le juge l'a condamné à six mois de prison avec sursis.
Une association appelle à réviser le code des drogues
Le président de l’Association sénégalaise pour la réduction des risques (ASRDR), Idrissa Ba, a recommandé jeudi une révision du Code des drogues au Sénégal, dans le but de mieux prendre en compte la prise en charge des consommateurs et leur vulnérabilité. «Nous avons constaté que le Code des drogues, qui date de 1990, se préoccupe davantage de la répression que de la prise en charge, du traitement et de la réhabilitation des patients», a-til dit à l’APS. Le président de l’ASRDR intervenait lors d’un panel sur la lutte contre les drogues au Sénégal. Selon lui, les consommateurs sont plutôt des victimes des dégâts collatéraux liés à la consommation mais aussi en lien avec de nombreux facteurs, sur les plans psychologique, social et économique. «Il s’agit, pour nous qui intervenons dans le domaine de la santé, de faire en sorte que notre pays puisse prendre en compte tous ces aspects», a-t-il-ajouté. Safiétou Thiam, la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida, a plaidé pour l’accompagnement et la réinsertion des consommateurs de drogues. «Le délinquant, ce n’est pas le consommateur de drogues. Ce dernier est une victime qu’il faut aider à sortir de l’emprise de la drogue, à se réinsérer et à reprendre la vie en société», a-telle dit. Ousseynou Dieng, un ancien consommateur de drogues, a salué le rôle que joue l’ASRDR dans la réduction des risques liés aux drogues chez les consommateurs et l’assistance fournie aux usagers de la drogue. M. Dieng recommande aux usagers des drogues de se rapprocher de l’ASRDR pour sortir de ce «trou noir».
LA CONFIGURATION INÉDITE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE À LA UNE DE LAREVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
La configuration inédite de l’Assemblée nationale où le jeu d’alliances pourrait faire basculer la majorité absolue dans un camp ou dans un autre est largement commentée par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 5 août (APS) - La configuration inédite de l’Assemblée nationale où le jeu d’alliances pourrait faire basculer la majorité absolue dans un camp ou dans un autre est largement commentée par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité présidentielle, a obtenu 82 sièges, aux élections législatives de dimanche dernier, selon les résultats provisoires publiés jeudi par la Commission nationale de recensement des votes.
La coalition Yewwi Asakan Wi (YAW) se retrouve avec 56 députés, Wallu Sénégal obtient 24 sièges. YAW et Wallu Sénégal étaient alliées dans plusieurs départements du pays.
Les coalitions Bokk Gis Gis/Liggeey, les Serviteurs/MPR et AAR Sénégal sont créditées chacune d’un siège.
Les Sénégalais ont élu 165 députés, dimanche dernier, pour un mandat de cinq ans. Quinze des élus vont représenter à l’Assemblée nationale leurs compatriotes vivant à l’étranger.
Les résultats définitifs du scrutin seront proclamés dans les prochains jours par le Conseil constitutionnel.
’’Le peuple a tranché !’’, s’exclame à la Une le quotidien Kritik qui écrit : ‘’certes, ni Benno Bokk Yaakaar, ni l’inter-coalition Yewwi-Wallu n’ont réussi à décrocher la majorité absolue, mais la coalition au pouvoir peut se targuer d’une petite majorité relative avec 82 députés (…)’’.
Pour La Tribune, ‘’Benno gagne mais perd la majorité’’. ‘’Une victoire à la Pyrrhus car toutes les têtes d’affiche ont été battues et les résultats obtenus montrent que le vote majoritaire a changé de camp. Benno devance Yewwi-Wallu, qui a obtenu 80 députés, d’une courte tête tout en n’ayant pas la majorité absolue’’, souligne la publication.
En passant de 125 députés à 82 députés, Macky Sall ‘’perd sa majorité mécanique’’, soutient L’Info qui indique que ‘’la mouvance présidentielle sera obligée de chercher des alliés dans l’opposition pour s’en sortir’’.
Dans cette perspective, le journal estime que ‘’Pape Djibril Fall, Pape Diop et Thierno Alassane Sall élus au plus fort reste, sont devenus des faiseurs de roi’’.
’’Benno, en quête de majorité absolue !’’ s’exclame Sud Quotidien qui relève qu’avec 82 députés, la mouvance présidentielle ‘’est obligée de courtiser un siège’’.
Avec ce nombre de députés, l’opposition ‘’est contrainte à l’unité pour imposer la cohabitation’’, selon Le Vrai Journal.
Dans cette quête d’unité, la publication présente ‘’cinq hommes clés’’ : Thierno Alassane Sall, ‘’l’autre opposant radical’’, Pape Diop, le partisan des retrouvailles’’ de la famille libérale, Me Abdoulaye Abdoulaye Wade, ‘’l’incontournable’’ ; Ousmane Sonko, ‘’l’absent le plus présent’’ ; Pape Djibril Fall, ‘’l’inclassable’’.
Tirant ‘’les enseignements’’ de ce scrutin, EnQuête note que l’on s’achemine ‘’vers une Assemblée nationale très instable’’.
’’Fin de la majorité mécanique, en route vers le blocage de l’assemblée nationale’’, dit WalfQuotidien. ‘’Le camp présidentiel va désormais être obligé de négocier avec l’opposition regroupée au sein de l’inter-coalition Yewwi-Wallu dans le cadre de la prise de décision au sein de l’Assemblée nationale’’, écrit Walf.
Avec l’absence d’une majorité absolue, ‘’c’est le début des tractations pour Benno bokk yaakaar et YewwiWallu qui ne vont pas lésiner sur les moyens. Pour l’opposition, au-delà Pape Diop, Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall, c’est l’avenir de l’inter- coalition qui sera mis à rude épreuve’’, note le quotidien Bës Bi Le Jour.
De son côté, Le Quotidien met en exergue la signature de l’accord de paix et de dépôt des armes en Casamance et affiche à la Une ‘’’Les bases de la paix’’. ‘’Le Sénégal et le MFDC signent un accord de paix et de dépôt des armes’’, écrit Les Echos.
L’Etat du Sénégal a signé un accord de paix et de dépôt des armes avec le comité provisoire des ailes politiques et combattantes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), jeudi, à Bissau, a annoncé le président de la République, Macky Sall, sur son compte Twitter.
Il a salué cet accord dont la signature a eu lieu dans la capitale bissau-guinéenne en présence d’un représentant du centre pour le dialogue humanitaire Henry-Dunant, basé en Suisse.
Constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, la Casamance est secouée depuis quarante ans par un conflit armé entre l’Etat du Sénégal et le MFDC.
Après une accalmie sensible depuis 2012, l’armée sénégalaise a chassé en février 2021 les indépendantistes de leurs principales bases situées à la frontière avec la Guinée-Bissau, avant d’en démanteler d’autres en mars dernier, à la frontière avec la Gambie.
Ousmane Birame Sané ancien directeur de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), économiste, consultant international et membre du conseil municipal de Sédhiou a déclaré avoir quitté l’Alliance pour la République
Après une longue période d’hibernation politique, l’économiste Dr Ousmane Birame Sané a finalement décidé de s’éloigner de l’Alliance pour la République (APR). Déclaration faite hier, jeudi 4 août, à sa sortie de conseil municipal. Il dit marquer une pause le temps d’examiner son nouveau point de chute et de se consacrer au conseil municipal en sa qualité de technocrate.
Dr Ousmane Birame Sané ancien directeur de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), économiste, consultant international et membre du conseil municipal de Sédhiou a déclaré avoir quitté l’Alliance pour la République. «Oui, je le confirme parce que c’est une bonne occasion car, je suis à Sédhiou pour prendre part à une session du conseil municipal. En marge des travaux j’ai sollicité à m’adresser aux populations de Sédhiou et à ma base politique pour leur confirmer que j’ai quitté l’Alliance pour la République».
Interrogé sur les mobiles de ce départ, Birame Sané répond que «c’était acté depuis quelques mois derrière parce que vous savez lors des élections locales nous sommes partis sur une liste parallèle et nous sommes sortis deuxièmes. Depuis 2015, j’ai alerté que nous avons un problème de leadership mais personne ne m’a écouté et la sanction est tombée le dimanche 31 juillet dernier» explique-t-il. Et de poursuivre «depuis dix ans que je travaille dans le parti mais toujours victime d’ostracisme et d’accaparement de toutes les promotions et de privilèges. La politique, c’est travailler ensemble, gagner ensemble et gouverner ensemble, ce qui n’est pas le cas ici».
Au sujet de son nouveau point de chute, Dr Ousmane Birame Sané se veut clair : «je ne vais nulle part. Je vais marquer une pause le temps de réfléchir et de consacrer du temps au conseil municipal parce qu’on ne laissera plus le Benno Bokk Yaakaar faire tout ce qu’il veut. Nous allons travailler dans l’intérêt de Sédhiou sans esprit partisan».
A son encontre, des critiques sont soulevées sur les réseaux sociaux lui reprochant de partir sans base politique et donc sans risque pour son camp de départ, il dément en relevant ce qui suit «c’est du classique comme discours. On ne peut pas être tête de liste proportionnelle et avoir remporté des élections et être sans base. Je suis né à Sédhiou, j’ai grandi ici avec des activités de masse, des amis et sympathisants et consultant international sans base. J’ai bel et bien une base».
BENNO ET YEWWI-WALLU SANS MAJORITÉ
La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a rendu publics, jeudi 4 août, les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Aucune coalition n’a obtenu la majorité absolue.
La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a rendu publics, jeudi 4 août, les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Aucune coalition n’a obtenu la majorité absolue.
Fini la guerre des chiffres issus de l’élection législative du 31 juillet dernier qui oppose depuis quelques jours par presse interposée la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, à l’inter-coalition Yewwi-Wallu (opposition). La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a finalement procédé hier, jeudi 4 août, à la proclamation des résultats provisoires de ce scrutin. Et c’est le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, Ciré Aly Bâ, en sa qualité de président de la Commission nationale de recensement des votes qui a procédé à la proclamation de ces dits résultats provisoires, lors d’un point de presse tenu à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior de Dakar. Et le principal enseignement à tirer de ces chiffres, c’est que pour une première fois au Sénégal, aucune des listes n’a obtenu la majorité absolue des sièges. Sur les 7 036 466 électeurs inscrits dans le fichier électoral, seuls 3 281 583 Sénégalais ont pu accomplir leur droit de vote lors de ces législatives qui ont enregistré un taux de participation de 46,64 %.
Dans son exposé, le président de la Commission nationale de recensement des votes a dénombré 20 697 bulletins nuls et un nombre de suffrages valablement exprimés de 3 260 886. La coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir arrive en tête avec 1.518.137 voix (82 sièges). Elle est suivie de la coalition Yewwi Askan wi qui a recueilli 1.071.139 voix (56 sièges). En troisième place, nous avons la coalition Wallu Sénégal qui a totalisé un score de 471. 517 voix (24 sièges). Les Serviteurs MPR du jeune journaliste Pape Djibril Fall arrive en quatrième place avec 56.303 (1 siège) devant Aar Sénégal qui a récolté 52.173 voix (1 siège). A la sixième place, vient la coalition Bokk Gis Gis avec 44.862 voix (1 siège). Derniers au tableau, les coalitions Natangué Askan Wi (25.833 voix) et Bunt Bi (20.922 voix) n’ont pas de députés.
AVEC 82 DÉPUTÉS, BBY OBLIGÉE DE COURTISER UN SIÈGE POUR AVOIR LA MAJORITÉ ABSOLUE
Arrivée en tête de l’élection législative du 31 juillet dernier dans les résultats provisoires rendus publics hier, jeudi 4 août par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir qui, totalise 1 518.137 voix soit 82 sièges n’a pas la majorité absolue pour gouverner. C’est la première fois qu’un tel scénario se présente pour une coalition au pouvoir dans l’histoire politique du Sénégal. Pour rappel, lors des dernières élections législatives de 2012 et 2017, la coalition au pouvoir avait dépassé largement 83 sièges requis pour avoir une majorité absolue. Aujourd’hui, Mimi Touré, tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar est contrainte à jeu d’alliance avec l’une des trois avant dernières coalitions au classement à savoir : Les Serviteurs MPR du jeune journaliste Pape Djibril Fall, Aar Sénégal, Bokk Gis Gis qui ont obtenu chacune un député pour combler son retard.
AAR SÉNÉGAL, BOKK GIS GIS ET PAPE DJIBRIL, INTOURNABLES POUR LE POSTE DE PRÉSIDENCE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Fin de suspense ! La commission nationale de recensement des votes a proclamé hier, jeudi 4 août, les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Surprise : aucune liste n’a obtenu la majorité des 83 sièges. Arrivée en tête avec 1 518.137 voix, la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar n’a pu recueillir que 82 sièges. L’intercoalition Yewwi-Wallu qui a battu campagne autour du contrôle de la majorité parlementaire n’a obtenu que 80 sièges de députés. Résultat, ces deux coalitions sont aujourd’hui obligés de se tourner vers les coalitions Aar Sénégal (1 siège), Bokk Gis Gis (1 siège) et Les Serviteurs/Mpr (1siège) dont les leaders, Thierno Alassane Sall, Pape Diop et Pape Djibril Fall incarnent la posture de faiseur de roi. En effet, leur soutien à l’une des deux principales coalitions en compétition pour le contrôle de la majorité sera déterminant dans la suite.
BBY PERD LA MAJORITÉ DES 3/5 FIXÉ PAR L’ARTICLE ARTICLE 103 DE LA CONSTITUTION POUR ADOPTER LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION.
Décidément, rien ne sera comme avant pour le président de la République et la coalition au pouvoir à l’Assemblée nationale lors de cette quatorzième législature. Arrivée en tête des résultats provisoires de ces élections législatives du 31 juillet dernier rendus publics hier, par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), la coalition Benno Bokk Yakaar est dans une très mauvaise passe. Avec seulement 82 députés, elle devra non seulement courtiser au minimum l’une des trois coalitions qui ont un siège pour avoir la majorité parlementaire mais aussi composer avec l’inter-coalition Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal en cas de projet de loi portant sur la réforme de la Constitution. En effet, l’article 103 dispose que « le projet ou la proposition n’est approuvé que s’il réunit la majorité des trois cinquièmes (3/5) des membres composant l’Assemblée nationale».
AVEC 56 DÉPUTÉS, YEWWI OUVRE LE CONTENTIEUX ÉLECTORAL DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La publication des résultats provisoires de l’élection législative du 31 juillet dernier par la Commission nationale de recensement des votes hier, jeudi 4 août, tourne la page la page de la guerre des résultats et ouvre celle du contentieux électoral devant le Conseil constitutionnel.
En effet, après avoir vu ses demandes de report de la proclamation des résultats provisoires et la vérification de tous les procès-verbaux des départements de : Podor, Kanel, Ranerou et Matam rejeté par le président de la Commission nationale de recensement des votes, le mandataire national de la coalition Yewwi Askan wi, Déthié Fall, a annoncé la saisine du Conseil constitutionnel.
Lors d’un point de presse peu avant la publication des résultats provisoires, Déthié Fall qui a fait état de « grandes irrégularités » sur certains Pv issus de ces quatre départements dans le nord du Sénégal a officiellement saisi la Commission électorale nationale autonome (Cena) par voie de correspondance pour demander l’intervention de cette dernière auprès de la Commission nationale de recensement des votes. « De grandes irrégularités ont été notées. Il y a des bureaux de vote où il n’y a ni les signatures du président, de son assesseur, de son secrétaire, ni les signatures des représentants des coalitions. Et dans d’autres bureaux de vote, il n’y a que les signatures du président de son assesseur de son secrétaire, sans aucune signature des représentants des coalitions. On avait demandé ce matin à ouvrir toutes les caisses, tous les Pv des bureaux de vote de ces 4 départements. Ce n’est pas une faveur qu’on doit faire aux coalitions, c’est un droit, une disposition de la loi électorale en son article Lo142 », a-t-il expliqué lors d’un point de presse devant le Palais de justice de Dakar où siège la commission nationale de recensement des votes.
L’Achoura qui coïncide avec le 10ème jour de Mouharam qui est le premier mois dans l’année musulmane (1444H) sera célébrée, ce lundi 08 août. Au Sénégal, il est de coutume de préparer le soir de la fête de l’achoura communément appelé «Tamkharit» du couscous. Cependant, ce processus demande aujourd’hui beaucoup de dépenses allant de l’achat du mil, du maïs mais aussi de la viande, du poulet et des légumes qui accompagnent la préparation de la sauce, tous ces condiments ont été revus à la hausse.
A quelques jours de la Tamkharit, la hausse des prix affecte le bon déroulement des achats. Au marché de Thiaroye, certains clients attendent encore la veille pour venir acheter sans savoir si les prix baisseront ou non. Rappelons que c’est devenu une habitude pour les commerçants de hausser les prix à l’approche de chaque fête. Les quelques clients que nous avons rencontrés sont très remontés par cette situation. Mbissine, une jeune femme trouvée dans le magasin d’Ibra, commerçant, se confie : « ici, tout est cher. Avant, avec 5000 F Cfa, on pouvait avoir un sac rempli de légumes mais maintenant la vie est devenue chère, même le prix du mil a augmenté. Le kilogramme est maintenant entre 400 et 450 francs. Le maïs aussi. Imaginez si on doit acheter 10 ou 15 kilos et si on est issu d’une famille nombreuse et que les moyens manquent. Je n’ai pas pu acheter du chou et de la carotte car l’argent que j’avais avec moi est fini. Je vais devoir revenir demain pour pouvoir les avoir ».
LES LEGUMES INTOUCHABLES
Les vendeurs de légumes, eux, se disent inquiets parce que les clients viennent petit à petit. Ils ne sont pas encore dans l’ambiance de le fête. A deux pas du magasin du commerçant Ibra, les étals sont à perte de vue. Moussa, un vendeur de légumes très connu à Thiaroye grâce à la bonne qualité des produits qu’il propose nous explique pourquoi les prix ont augmenté. « C’est à cause de l’hivernage. Pendant cette période de l’année, il est très difficile de vendre aux prix qu’on vendait avant parce que les légumes se font rare ». Interrogé sur les prix, il liste par kilos : le kilogramme de la carotte est à 800 francs, le chou aussi, la patate c’est à 700 francs, la tomate elle est vendue à 600 francs le kilogramme. «J’ai acheté la caisse de tomates à 15000 francs : c’est vraiment dur mais nous n’avons pas le choix», soutient-il. Il termine pour mettre en garde les mamans qui viennent au marché en leur demandant de juste faire la part des choses, c’est-à-dire fêter avec les moyens qu’on a et éviter de vouloir en faire toujours trop alors qu’on n’a pas beaucoup de moyens. On ne peut parler cependant de «thieré Tamkharit» sans parlant de la viande et du poulet qui feront de la sauce une vraie merveille culinaire. Mais il faudra alors débourser une grande somme pour pouvoir s’en procurer. Khalifa, un grand boucher, interrogé soutient : « le kilogramme de la viande de bœuf est à 4000 francs, celui du mouton à 5000 francs. Oui, c’est cher mais si on achète un bœuf à 700 000 francs, on ne pourra pas vendre le kilogramme à moins de 4000 F. Au cas contraire, on risque de vendre à perte et cela ne nous profite pas et menace notre commerce. Au pire des cas, on risquerait de faire faillite ».
Et de poursuivre : «Cette situation n’est pas nouvelle. Durant ces derniers années, les prix des denrées ont considérablement augmenté». Mouhamed ne dira pas le contraire. Vendeur de poulets de chair, assis devant sa boutique, il nous livre les prix : « le prix du poulet dépasse les 3500 francs mais cette hausse s’explique par le fait que le prix de l’aliment qui était vendu à 14 500 francs en 2021 a doublé. Le sac d’aliments est maintenant vendu entre 23 000 et 24 000 francs : c’est vraiment exorbitant à l’espace seulement d’une année ». Cette hausse généralisée des prix risque à dire vrai de desservir largement le « thiéré de Tamkharit ».
UN DÉFICIT DE PLUS DE 800 MILLIARDS EN 2021
Au Sénégal, l’accès aux financements des Pme est un véritable chemin croix. Une situation qui impacte négativement sur l’éclosion mais surtout sur le développement des Petites et moyennes entreprises.
Les Banques sont assez liquides pour financer les Petites et moyennes entreprises (Pme) aux fins qu’elles arrivent à se développer pour devenir des championnes. Mais, faute de formalisation, de structuration, de disponibilité d’information financière, et de viabilité, elles (les Pme) peinent à se développer pour porter la croissance économique et par ricochet le développement intégral et durable.
Au Sénégal, l’accès aux financements des Pme est un véritable chemin croix. Une situation qui impacte négativement sur l’éclosion mais surtout sur le développement des Petites et moyennes entreprises. Ce manque de financement est estimé à plus de «800 milliards de FCFA en 2021 », a fait savoir Aminata Seck de Coris Bank qui co-animait hier, jeudi 4 août un panel portant thème : « Politique de financement des Pme et l’implication des structures publiques d’accompagnement ». Relativement aux entraves d’accès aux crédits, elle liste entre autres problèmes liés « à leur formalisation, à leur viabilité, au manque d’actifs, à l’asymétrie d’information entre les banques et les opérateurs».
En général, fait-elle savoir «les Pme ne sont pas bien organisées de façon à disposer l’information financière, permettant à la banque de lire et de comprendre pour traiter convenablement le dossier. Cette absence d’information financière, ne convainc pas les banques qui sont tenues de bien gérer pour ne pas tomber en faillite. D’où toute cette frilosité des banques à octroyer des crédits sans la bonne information financière». Ndongo Fall, président de la commission transport de personnes de prendre le contrepied de Madame Seck en pointant du doigt les banques. Il estime que les banques ne sont pas dans une logique d’accompagner les Pme. «La configuration et le fonctionnement des institutions de crédits, banques et autres ne militent vraiment pas au développement des Pme».
Selon lui : « Le parcours de l’accès au crédit est long et couteux, les taux sont extrêmement élevés, les décaissements sont longs, les charges y afférentes intenables. Autant d’obstacles qui enfreignent l’accès aux crédits », a-t-il décrié. Le président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) Abdoulaye Sow, a d’emblée dit : «Par cette initiative, la Cciad a voulu jouer pleinement son rôle d’interface entre l’administration et le secteur privé».
Ainsi, poursuit-il : «l’objectif de grand débat économique est de réunir les différentes parties prenantes du système financier et le secteur privé autour de la question du financement des Pme/Pmi afin de mettre en exergue l’offre de financement, exposer les difficultés rencontrées dans le financement des Pme/Pmi et faire des propositions pour faciliter aux Pme l’accès aux financements ».
«LE SÉNÉGAL PEUT ET DOIT FAIRE MIEUX»
Actuellement assistant-coach en NBA aux Houston Rockets, DeSagana Diop fera ses débuts à la tête de la sélection sénégalaise vers la fin du mois, dans le cadre de la 4e fenêtre qualificative pour le tournoi mondial
HOUSTON (USA) – L’ancien international sénégalais DeSagana Diop a pris la place d’un autre ancien international sénégalais Boniface Ndong à la tête de l’équipe nationale de basketball du Sénégal. Il espère réussir à relancer son pays dans les Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2023. Actuellement assistant-coach en NBA aux Houston Rockets, DeSagana Diop fera ses débuts à la tête de la sélection sénégalaise vers la fin du mois, dans le cadre de la 4e fenêtre qualificative pour le tournoi mondial. Du 26 au 28 août, le Sénégal affrontera la Tunisie, championne d’Afrique en titre, le Soudan du Sud et le Cameroun à Monastir (Tunisie) dans le cadre du Groupe F. Les Sénégalais, qui ont participé aux éditions 2014 et 2019 de la Coupe du Monde FIBA, affichent un bilan de 3-3 dans les Éliminatoires Zone Afrique. DeSagana Diop, qui a passé 12 ans en NBA et qui a représenté son pays pour la dernière fois lors du FIBA AfroBasket 2009 en Libye, a été l’un des assistants de Boniface Ndong lors du FIBA AfroBasket 2021, où le Sénégal a pris le 3e rang final. Avant de rejoindre les Rockets en 2020, ce colosse de 40 ans a été assistant aux Utah Jazz. Ngong et la fédération sénégalaise de basketball ont mis un terme à leur collaboration au début du mois de juillet, après que le Sénégal est reparti d’Alexandrie (Égypte) avec un bilan de 1-2. Diop a consacré un peu de son temps à FIBA.basketball.
DeSagana Diop, vous avez repris les commandes de l’équipe nationale du Sénégal. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien et je suis honoré d’être le nouveau coach de la sélection sénégalaise. Je me réjouis de relever les défis à venir. Je vais beaucoup m’investir dans le processus pour aider l’équipe à devenir meilleure et la préparer pour la prochaine fenêtre qualificative, qui sera extrêmement importante pour nous et pour le basket sénégalais. Cela a été très intéressant jusqu’à présent et je vais donner le meilleur de moi-même pour réussir ma mission, qui est la plus importante de ma jeune carrière de coach. Être à la tête de la sélection nationale de mon pays est une tâche que je prends très au sérieux. Je veux aider l’équipe nationale à gagner et à se qualifier pour la Coupe du Monde FIBA.
Vous remplacez votre ami Boniface Ndong, qui a été licencié après les deux défaites encaissées lors de la dernière fenêtre qualificative…
Lorsque j’ai été contacté pour le poste, j’ai dû en discuter avec mon ami Boniface et lui expliquer pourquoi j’étais reconnaissant d’avoir cette opportunité, tout en lui confiant être prêt. C’est un bon ami et j’aime la clarté et la transparence avec mes amis. C’était important pour moi de procéder ainsi. J’ai beaucoup appris en étant assistant coach de l’équipe nationale et je vais maintenant relever ce défi et m’investir pour y parvenir. Je vais tout donner pour que mon pays soit compétitif et amène de la fierté à tout le monde.
Le Sénégal a perdu deux matchs - contre la République démocratique du Congo et l’Égypte - lors de la dernière fenêtre qualificative, soit une performance plutôt moyenne pour l’une des nations dominantes du basket africain.
Ces deux défaites ont été dures à accepter et je suis convaincu que nous pouvons faire bien mieux qu’en juillet. Nous devons apprendre de nos erreurs et avancer pour être prêts pour la prochaine échéance, qui sera cruciale pour nous, car nous ne sommes pas dans une position idéale. Je répète toujours aux joueurs qu’il faut aller de l’avant. Nous devons nous concentrer sur nos prochains matchs et les disputer avec un esprit combatif. Nous sommes investis d’une mission, nous avons envie d’avoir du succès et de remporter des matchs pour aller chercher notre qualification pour la prochaine Coupe du Monde FIBA. Nous y méritons notre place, à nous de le prouver à la fin du mois d’août. Nous n’avons pas d’autres options que de gagner.
Quelle est la philosophie que vous souhaitez inculquer à l’équipe nationale ?
J’étais un joueur très défensif, la priorité sera donc d’amener une grande intensité défensive pour en faire notre marque de fabrique. Notre sport est de plus en plus phyisque et c’est en défense que se dessinent les victoires. Il est très, très important d’être efficace en défense, car les prochains matchs seront déterminants pour entretenir l’espoir de participer à la Coupe du Monde FIBA 2023. Nous ne sommes pas dans la position dans laquelle nous aurions souhaité être, il nous faut donc changer notre dynamique et gagner à nouveau. Pour réussir à retourner la situation, nous devons défendre dur et tout donner sur le terrain.
Le Soudan du Sud, la Tunisie et le Cameroun sont vos prochains adversaires. Que pensez-vous de ces équipes ?
Elles sont excellentes et nous devrons pratiquer notre meilleur basket pour les battre. Le Soudan du Sud occupe la première place du groupe et il impressionne depuis le début de ces Éliminatoires, lui qui a gagné tous ses matchs. Il a énormément progressé et il affiche une confiance à toute épreuve. C’est une très bonne équipe. La Tunisie est l’une des nations dominantes du continent et elle dispose d’une très grande expérience. Le Cameroun espère encore se qualifier, il nous faudra donc être très concentrés et bien jouer. Tous nos adversaires ambitionnent de représenter l’Afrique au tournoi mondial. Les six matchs à venir seront particulièrement intenses, mais nous serons prêts pour ces prochains défis afin d’obtenir le droit de participer à la Coupe du Monde FIBA 2023.
Pour commencer, vous affronterez le Soudan du Sud le 26 août.
Nous serons d’entrée opposés à la meilleure équipe du groupe, donc nous serons immédiatement dans le vif du sujet. Nous devrons être mentalement prêts à nous battre, mais j’ai confiance en nos moyens. Cette équipe joue très bien et tant Luol Deng que le staff ont fait un formidable travail au cours des deux dernières années pour mettre sur pied une sélection nationale si performante. Nous voulons être à la hauteur et nous préparerons au mieux pour cette rencontre.
Le Sénégal fait depuis longtemps partie des meilleures équipes du continent africain. Que vous inspire la position actuelle de la sélection sénégalaise au moment d’aborder les deux dernières fenêtres qualificatives de la Coupe du Monde FIBA 2023 ?
Nous savons que nous sommes capables de mieux et nous allons le montrer. Il ne sert à rien de repenser au passé, nous devons nous projeter vers l’avenir. Le Sénégal appartient aux meilleures nations continentales et il se doit de toujours être compétitif et de se qualifier pour tous les tournois majeurs. Nous avons envie de participer à la prochaine Coupe du Monde FIBA et nous allons nous battre pour être du voyage. Croyez-moi, nous avons absolument l’intention d’y prendre part. Nous voulons amener de la fierté à nos compatriotes et prouver que nous avons l’une des meilleures équipes d’Afrique.
Quand vous voyez des pays comme le Soudan du Sud, le Nigeria, le Cap-Vert et l’Ouganda par exemple, qui ont énormément progressé ces dernières années, comment évaluez-vous la dynamique actuelle du basket africain ?
J’aime vraiment ce que je vois et je suis très heureux qu’autant d’équipes se portent aussi bien. C’est une excellente nouvelle pour le basket africain et cela montre qu’il y a du talent partout. Le niveau de compétitivité s’est énormément développé et c’est très bien pour tout le monde en Afrique. C’est un signe prometteur pour le futur. La qualification pour les compétitions internationales sera de plus en plus dure. Le basket africain progresse d’année en année et nous ne pouvons que nous réjouir de la tendance actuelle.