La pop star originaire de la Barbade sera à l’affiche du traditionnel spectacle de mi-temps lors de la finale du championnat de football américain en février 2023. L’occasion d’un retour sur scène très attendu par les fans
"Riri is back!" La National Football League (NFL), organisation faîtière du football américain, a annoncé le 25 septembre 2022 que la prestation musicale du Super Bowl sera assurée par Rihanna. L’événement prévu le 12 février 2023 à Inglewood, en Californie, se déroulera à la mi-temps de l’ultime match de la saison.
Il représente à ce jour le show le plus suivi à la télévision aux États-Unis et l’un des plus regardés à travers le monde. Le dernier en date, assuré par des artistes tels que Snoop Dogg, Eminem, Mary J. Blige ou encore Kendrick Lamar, a ainsi mobilisé plus de 112 millions de téléspectateurs américains.
Coup de maître
En décrochant la prestation de Rihanna, la NFL, régulièrement accusée de discrimination envers les Noirs, marque un point non négligeable dans le cadre du processus d'embellissement de son image entamé depuis peu. D’autant que l’interprète de "Man Down" avait déjà décliné l’offre de se produire à cet événement en 2019 par solidarité envers Colin Kaepernick, ex-joueur du club californien des 49ers, qui s’était engagé dans une campagne de protestation dans les stades.
Kaepernick est notamment devenu célèbre pour avoir, de multiple fois, posé un genou au sol durant l’exécution de l’hymne national américain en signe de protestation contre les violences policières aux États-Unis en 2016. Sans club depuis 2017, il accuse la ligue de l’avoir mis sur une liste noire pour ce geste.
La signature de Riri pour le Super Bowl porte incontestablement la marque de Jay-Z. La superstar compte en effet parmi les vedettes managées par Roc Nation, le label du rappeur. Et ce dernier est depuis 2019 en collaboration avec la NFL. "Rihanna est un talent générationnel, une femme aux débuts modestes qui a dépassé les attentes à chaque tournant", a notamment salué Jay-Z après l’annonce de la nouvelle.
Attente frénétique
Depuis, les mélomanes et autres fans de l’artiste sont dans un emballement total. Et pour cause, cette prestation de Rihanna au Super Bowl marquera son grand retour sur scène depuis son apparition aux Grammy Awards en 2018. Mieux, l’artiste de 34 ans n’a plus signé le moindre album depuis son dernier, "Anti", sorti en 2016. Autant dire une éternité pour les nombreux amateurs des sonorités de la chanteuse la plus regardée sur les plateformes YouTube et Vevo.
Mais Rihanna semble s’épanouir loin de la musique grâce à une carrière à succès dans le monde des affaires. Elle est notamment propriétaire de Fenty Beauty, une marque de cosmétique très prisée récemment débarquée en Afrique. Créditée en 2021 d’une fortune de 1,4 milliard de dollars par le magazine Forbes, l’auteure d’Umbrellla compte parmi les artistes les plus riches de la planète.
Elle est, depuis mai 2022, mère d’un bébé, fruit de sa liaison avec le rappeur new-yorkais A$AP Rocky, officialisée deux ans plus tôt.
KAOLACK RENFORCE SA FILIERE SCENTIFIQUE
L’inspection d’académie de Kaolack (centre) est en train de d’exécuter un projet baptisé ‘’Pépinière des talents’’, dans le but d’encourager davantage d’élèves à embrasser les filières scientifiques et les mathématiques
Kaolack, 27 sept (APS) – L’inspection d’académie de Kaolack (centre) est en train de d’exécuter un projet baptisé ‘’Pépinière des talents’’, dans le but d’encourager davantage d’élèves à embrasser les filières scientifiques et les mathématiques, a-t-on appris mardi de son chef, Siaka Goudiaby.
‘’C’est un projet (…) qui a déjà pris son envol. Nous sommes partis du constat de la faiblesse des effectifs des élèves inscrits dans les filières scientifiques et les mathématiques. Il y a très peu d’élèves dans ces disciplines-là. C’est comme s’ils ont peur de ces filières’’, a-t-il dit lors d’une réunion préparatoire de la rentrée scolaire.
Selon l’inspecteur d’académie de Kaolack, beaucoup d’élèves inscrits dans les séries scientifiques en seconde demandent à être réorientés vers les séries littéraires lorsqu’ils arrivent en première ou en terminale.
Pour susciter l’engouement des élèves pour les sciences, l’inspection d’académie organise des tests dans la région de Kaolack, chez les élèves de la cinquième, dans le cadre du projet ‘’Pépinière des talents’’, selon M. Goudiaby.
Les élèves sélectionnés bénéficient d’un encadrement pédagogique et sont assistés financièrement au cours de leur scolarité, a-t-il ajouté.
Le projet permet d’‘’éviter les décrochages fréquents auxquels nous assistons’’, a dit l’inspecteur d’académie.
GAMOU, LES ASSURANCES DU MINISTRE ANTOINE DIOME
En prélude du Gamou de Thiénaba, le ministre de l’Intérieur a reçu, ce mardi, le comité d’organisation dudit Gamou. Cette rencontre, indique Antoine Diome, a permis de faire le tour d’horizon sur les différents aspects qui concernent l’organisation
En prélude du Gamou de Thiénaba, le ministre de l’Intérieur a reçu, ce mardi, le comité d’organisation dudit Gamou. Cette rencontre, indique Antoine Diome, a permis de faire le tour d’horizon sur les différents aspects qui concernent l’organisation du Gamou de Thiénaba pour l’édition 2022.
« Dans le cadre de cette réunion, sur instruction de son excellence Monsieur le président de la République répercuté par le Premier ministre, l’ensemble des services de l’Etat ont été mobilisés pour accompagner le comité d’organisation dans le cadre de ses préparatifs du comité local de développement en passant par les CDD et Crd jusqu’à la réunion de ce matin. Aucun aspect intéressant l’organisation du Gamou de Thiénaba de cette édition n’a été laissé de côté », a dit le ministre de l’Intérieur.
C’est pour cette raison, informe-t-il, qu’un accent particulier a été mis sur, fondamentalement, deux sujets. Il s’agit d’abord de la question de l’eau mais pris en charge par la mise en marche du forage dit F3, mais aussi l’apport considérable des autres services de l’Etat en termes de camions citernes et de bâches d’eau. L’autre aspect aussi non négligeable, dit-il, concerne l’assainissement avec l’implication de l’Onas. Par ailleurs, le ministre soutient que : « c’est une réunion qui aura permis, au-delà de l’aspect intéressant directement à l’organisation du Gamou de cette année de faire des projections sur les attentes de la ville sainte pour les prochaines années. Bonne note a été prise. Et toutes les préoccupations qui, au-delà de l’organisation du Gamou, vont intéresser la vie des populations de Thiénaba et des localités environnantes. Le gouverneur ici présent va en assurer le suivi permanent afin que l’Etat au plus haut niveau puisse prendre toutes les mesures appropriées ».
Toutefois, Antoine Diome rappelle encore que les autorités administratives au niveau arrondissement, département et région ont la mission d’être aux côtés des populations dans l’exécution des instructions permanentes du chef de l’Etat. « C’est donc avec un grand plaisir que nous avons tenu cette réunion. J’engage les services de l’Etat qui sont déjà à pied d’œuvre de continuer sous la coordination du gouverneur le travail pour qu’on ait un Gamou réussit à tous les niveaux. Des prières sont également attendues pour une bonne fin de l’hivernage et des récoltes au-delà de ce qui est attendu par les cultivateurs ».
par l'éditorialiste de seneplus, SERIGNE SALIOU GUÈYE
LA LEÇON DE MAÏGA
EXCLUSIF SENEPLUS - Il est inconvenant que la leçon de démocratie au gouvernement malien vienne de Ouattara et de tous ces chefs d’Etat de la Cedeao partisans du troisème mandat. Macky Sall n’a pas le droit de déposer une 3e candidature
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 27/09/2022
Dans un discours martial magistral aux allures d’un règlement de compte, le Premier ministre malien, le Colonel Abdoulaye Maïga, à l’occasion du Débat général de la 77e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, n’a pas mis de gants pour asséner ses vérités aux leaders de la Cedeao, au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres et à la France néo-colonialiste. Mais le passage-référence que nous retenons le plus dans ce discours-réquisitoire qui s’inscrit dans la lignée de celui de Thomas Sankara prononcé le 4 octobre 1984, lors de la 39e session, c’est cette leçon servie à Alassane Ouattara et à ses pairs comme Macky Sall et Faure Gnassingbe qui sont les défenseurs opiniâtres et promoteurs attitrés du 3e mandat dans cette Afrique de l’Ouest.
Lors de son intervention à la tribune des Nations Unies, le président ivoirien, paternaliste, ne s’est pas empêché de prodiguer aux autorités de la Transition malienne des conseils dont il ne s’est pas servi quand, en 2020, il fallait quitter démocratiquement le pouvoir et organiser des élections démocratiques. Avec l’aide de sa Cour constitutionnelle, de ses forces de défense et de sécurité qui ont massacré impitoyablement 85 combattants de la démocratie, de la complaisance de la communauté internationale notamment la France et la Cedeao, Ouattara a organisé seul son élection et s’est fait réélire avec un score soviétique qui mettrait en colère Staline. « Mon pays encourage les autorités maliennes à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le terrorisme et à mettre en œuvre, de façon résolue, les différentes étapes du chronogramme de la transition ainsi que les réformes politiques et institutionnelles en vue des élections présidentielles prévues en février 2024, pour le bien-être du peuple malien », a seriné Ouattara aux autorités de la Transition malienne.
Réponse du berger à la bergère, la réplique cinglante du Premier ministre intérimaire malien ne s’est pas fait attendre. « Le 3e mandat consiste pour un président de la République d’effectuer une manœuvre en quatre temps, en vue de conserver le pouvoir pour lui seul et son clan. Le 3e mandat est une magie, c’est l’art de se dribbler soi-même tout en gardant le ballon », a-t-il lâché avec goguenardise à l’endroit de ces potentats de la Cedeao qui veulent rester au pouvoir en usant en permanence de coup d’Etat constitutionnel. Ainsi Ouattara qui a usé de cette manœuvre pour se maintenir illégalement au pouvoir au prix du massacre des citoyens qui s’opposaient à son projet démocraticide est très mal placé pour parler aux autorités d’élections transparentes et démocratiques. 85 personnes qui se sont opposées au 3e mandat ont trouvé cruellement la mort lors de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Et la métaphore animalière utilisée par le Premier ministre malien disqualifie Ouattara de son rôle de conseiller électoral. Comme le chameau ne peut se moquer de la bosse du dromadaire alors que lui-même en a deux, il est incongru et inconvenant que la leçon de démocratie au gouvernement malien vienne de M. Ouattara et de tous ces chefs d’Etat de la Cedeao qui pensent ou agissent comme le président ivoirien.
Le président Macky Sall est visé allusivement dans cette allocution dénonciatrice de Maïga qui flétrit le culte irraisonné du 3e mandat. Aujourd’hui il appert que le chef de l’Etat sénégalais ira à l’antipode de l’article 27 de la Charte fondamentale pour imposer sa 3e candidature. Depuis les limogeages des Sory Kaba, Moustapha Diakhaté, Moussa Diop de leurs postes de responsabilité administrative ou politique, depuis la réserve du Sénégal sur l'introduction de la limitation des mandats dans le Protocole de la CEDEAO, depuis la nomination de Badio Camara au stratégique poste de président du Conseil constitutionnel, depuis l’interdiction d’un concert contre le 3e mandat, depuis la formation du nouveau gouvernement où un quarteron de ministres insulteurs et défenseurs du 3e mandat y siège, depuis le retour du tailleur constitutionnel haute couture au ministère de la Justice, les Sénégalais n’ont plus de doute sur la 3e candidature de Macky Sall à la présidentielle en 2024.
Déjà, le ministre Mame Mbaye Niang a étrenné la stratégie de communication mise en place dans les officines du palais qui consiste à défendre avec des arguties juridiques cette 3e candidature. Et il en sera ainsi avec tous les Torquemada recrutés dans les cercles lucifériens du pouvoir pour colporter avec véhémence voire violence cette hérésie mortifère. Ils feront le tour des plateaux télé, inonderont les unes des journaux corrompus, achèteront des pages dans les magazines et autres tabloïds internationaux qui ripolineront l’image d’autocrate de Macky en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes, stipendieront tous les « revueurs » de presse pour disséminer la légalité d’un 3e mandat.
Les défenseurs de la thèse du 3e mandat, par des finasseries politico-juridiques veulent instiller insidieusement dans la tête des Sénégalais que seul le Conseil constitutionnel est habilité pour valider ou invalider une candidature. Sauf que Macky Sall n’a pas le droit de déposer une 3e candidature. Accepter l’arbitrage des Sages concernant le 3e mandat, c’est accepter qu’ils se prononcent positivement sur la recevabilité juridique d’une telle candidature. Aussi les Sénégalais épris de paix et légalité constitutionnelle n’accepteront-ils pas de tomber dans le piège rhétorique des apéristes qui consiste à vouloir demander l’arbitrage des Sages du Conseil constitutionnel dont on ne doute point de leur inclination du côté du pouvoir dominant. Rétif, le bataillon des anti-3e mandat regimbera contre toute velléité de dépôt de candidature de Macky.
Plusieurs facteurs interdisent à Macky Sall de penser à postuler pour une 3e fois consécutive à la présidence de la République. D’abord d’un point de vue historique, les nombreux cadavres qui ont jalonné la candidature de Wade en 2012 et qui a abouti à la révision constitutionnelle de 2016 dirime toute possibilité d’une 3e candidature. S’y ajoutent ses nombreuses déclarations itératives sur son impossibilité de solliciter pour une 3e fois les suffrages des Sénégalais. Ces derniers, arrimés solidement à la vertu du respect de la parole donnée, ne comprendraient pas que le président, garant de la stabilité du Sénégal, verse dans le déni discursif au nom d’une boulimie pouvoiriste inextinguible qui pourrait installer le Sénégal dans une guerre civile. Enfin pour des raisons éthiques, Macky Sall ne devait même pas permettre à ses partisans et courtisans de disséminer le message du 3e mandat sécrétant les germes de la mort. Mais aujourd’hui, malheureusement c’est lui le manitou qui enjoint avec doigté ses farouches janissaires à s’engager dans une voie illégale dont l’issue ne serait que macabre.
Mais osons espérer avec un optimisme naïvement béat que la leçon de Maïga contre le 3e mandat qui s’inscrit dans la dynamique de notre Constitution et des démocrates sera bien appréhendée par celui qui était un des fers de lance coriaces de la lutte contre le 3e mandat d’Abdoulaye Wade.
VIDEO
LE JOOLA, 20 ANS APRÈS
Journalistes, rescapés, familles de victimes... Le journaliste Abdoulaye Cissé de la TFM est allé à la rencontre des témoins du drame à travers ce documentaire inédit
Journalistes, rescapés, familles de victimes... Le journaliste Abdoulaye Cissé de la TFM est allé à la rencontre des témoins du drame à travers ce documentaire inédit.