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20 juin 2025
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UNE MAJORITÉ RELATIVE POUR BBY
82 députés pour Benno Bok Yakaar, 80 pour Yewwi-Wallu, Bok Guis Guis, les Serviteurs et Aar Sénégal sont tous crédités d'un député chacun, selon les résultats officiels provisoires de la CNRV
Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité présidentielle, a obtenu 1.518.137 voix aux élections législatives de dimanche dernier pour un total de 82 sièges, devançant ainsi toutes les coalitions de l’opposition, selon les résultats provisoires publiés jeudi par la Commission nationale de recensement des votes.
Avec 1.071.139 voix, soit 56 députés, la coalition Yewwi Asakan Wi (YAW), dirigée par le maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, occupe la deuxième place.
Vient ensuite la coalition Wallu Sénégal, dirigée par le PDS, le parti de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, avec ses 471.517 voix, qui lui confèrent 24 sièges.
YAW et Wallu Sénégal étaient alliées dans plusieurs départements du pays où elles avaient une liste de candidature commune.
Les coalitions Bokk Gis Gis/Liggeey, les Serviteurs/MPR et AAR Sénégal sont créditées chacune d’un siège.
En revanche, l’Union citoyenne/Bunt Bi et Naatangué n’ont pas obtenu aucun siège.
Les Sénégalais ont élu 165 députés, dimanche dernier, pour un mandat de cinq ans. Quinze des élus vont représenter à l’Assemblée nationale leurs compatriotes vivant à l’étranger.
par Amadou Tidiane Wone
NE JOUONS PAS AVEC LE FEU
Je conseillerais aux leaders de l'opposition, de traiter avec beaucoup de discernement la stigmatisation de la zone nord de notre pays. Ne voient-ils pas qu'ils reçoivent, en retour, des inquisitions malveillantes sur la zone sud ?
Au regard de l'actualité post-électorale et au retard, incompréhensible, de la proclamation de résultats pourtant connus de tous, il est vital que tous les citoyens restent vigilants et mobilisés pour que la politique politicienne ne nous précipite pas dans le chaos.
À cet égard, je conseillerais aux leaders de l'opposition, de traiter avec beaucoup de discernement la stigmatisation de la zone nord de notre pays. Ne voient-ils pas qu'ils reçoivent, en retour, des inquisitions malveillantes sur la zone sud du pays ? À ce jeu là, c’est le pays tout entier qui risque de s’embraser !
Par ailleurs, certains « éditorialistes », usés et dépassés par l’accélération du temps du monde, retrempent leurs plumes desséchées dans l’encre de fiel de leurs ressentiments à peine voilés…Ils se cherchent une nouvelle virginité, veulent s’offrir un bain de jouvence fût-il ensanglanté…
Allons donc !
Au sujet du Fouta plus précisément, si les faits dénoncés sont avérés, il revient aux états majors politiques d’établir, avec précision, les défaillances de l'administration locale qui n'est pas, loin s'en faut, composée que de "hal pulaar"... Au lieu de laisser des ignares malfaisants distiller des bribes d’informations tendancieuses, les hommes politiques, au sens le plus noble du terme, doivent prendre leurs responsabilités et produire des dossiers en béton en vue des recours à venir.
Et cela relève de l’urgence patriotique.
À nous ! Voici mon cri du cœur : évitons de plonger dans le piège du débat subliminal sur les différences ethniques et le régionalisme ! Des forces obscures, aux desseins inavouables tentent, depuis fort longtemps, d’utiliser des méthodes éprouvées dans d’autres pays africains : diviser, sur des bases ethniques et régionales les forces vives d’une nation, pour mieux s’emparer de ses richesses et retarder la prise de conscience des véritables enjeux ! Le Sénégal avait su se préserver de ces spasmes morbides, par le raffinement de son projet de vivre-ensemble, enraciné dans des valeurs religieuses, spirituelles et culturelles ante-coloniales.
Ne retournons donc pas sur nos pas !
Montrons-nous dignes des ancêtres fondateurs de ce magnifique pays !
Je suis, avec beaucoup d'attention, toutes les insinuations perfides et malintentionnées, en cours sur les réseaux sociaux. Je vois les plumitifs, et autres experts autoproclamés produire, sur commande (?) des articles qui assombrissent l’avenir mais ne l’éclairent pas.
Les lignes qui se dessinent sont donc grossières, et si prévisibles, que les services de renseignements de l’État ne devraient pas être débordées pour anticiper, circonscrire et neutraliser les tentatives d’empoisonnement de notre tissu social.
Le pouvoir quant à lui, a la responsabilité pressante, hors des enjeux politiciens de l’heure, de maintenir la paix et la sécurité pour tous. Il doit constater sans délais la réduction de sa majorité parlementaire et en tirer toutes les conséquences. Perdre une élection n’est pas une infamie ! Mal gérer les conséquences qui en découlent peut s’avérer périlleux…
En vérité, les dernières consultations électorales ont été gagnées par le peuple sénégalais sans couture, attaché à son modèle de vivre-ensemble ! La volonté des électeurs qui se sont exprimés a, manifestement dépassé les calculs politiciens à court terme.
Ne nous trompons donc pas de diagnostic !
Il nous faut, à mon sens, créer un outil de veille efficace et opérationnel pour ne pas que la victoire des forces de progrès soit ensevelie par des manœuvres réactionnaires. D’où qu’elles puissent venir !
Sur ce chantier, j’appelle tous ceux qui n’ont comme souci que de préparer l’avenir de nos enfants dans ce si beau pays.
CEREMONIE DE MARIAGE, HARO SUR LE GASPILLAGE A GATTE
Les épousailles, c’est ruineux ! Et à Gatte, village de la commune de Ndangalma, dans le département de Bambey, on sort les barbelés pour soulager les familles déjà éprouvées.
Les épousailles, c’est ruineux ! Et à Gatte, village de la commune de Ndangalma, dans le département de Bambey, on sort les barbelés pour soulager les familles déjà éprouvées. Les gâteries destinées à la belle-famille, la dot et bien d’autres gratifications intègrent désormais la « fourchette sociale » convenue.
Gatte serait encore plongé dans l’anonymat n’eut été la mesure prise par les populations pour lutter contre les gaspillages lors des mariages. Cette « législation non écrite » s’est répandue comme une trainée de poudre depuis quelques mois. Arrivé à Séo, le chauffeur de taxi qui nous transporte dans ce village embarque une jeune fille. Elle se nomme Aïssatou Diop et habite Gatte. Le taximan, un tantinet taquin et charmeur, ouvre la discussion : « Avec ta beauté, combien il me faut si je venais demander ta main ? 68 000 FCfa pour la dot ? » Riant à gorge déployée, la demoiselle répond par l’affirmative : « Bien sûr, puisque c’est une décision prise par nos pères. Et c’est une sage mesure ».
Gatte, l’un des plus grands villages du département de Bambey, voire du Sénégal, avec plus de 15 000 habitants, est sur la voie de la modernisation. De nombreuses infrastructures sont réalisées dans cette bourgade, dont deux écoles élémentaires, un collège et un lycée, sans oublier les écoles privées franco-arabe, du primaire à l’enseignement secondaire. La localité est aussi électrifiée. À cela s’ajoute le bitumage de la route principale sur un linéaire de 1,5 km reliant le village à la nationale 2 au niveau du village de Séo. Malgré cet air de progrès, Gatte reste profondément ancré dans sa culture et sa tradition sérère.
À l’Est de la place publique, vers l’école élémentaire franco-arabe, Mame Sokhna Thiam et ses voisines ont créé un petit marché de légumes. Elles discutent de la chaleur qui sévit dans la localité en cette période de l’année. Les propos de la jeune Aïssatou Diop épousent ceux de ces femmes sur la mesure prise par les villageois pour mettre fin au gaspillage lors des mariages. « Les hommes viennent de nous enlever une épine du pied. Depuis que cette mesure a été adoptée dans notre village, les femmes ont l’esprit tranquille », se réjouit Mme Thiam.
Le commandant général des « Mass », Gorgui Diop, chargé de l’application de la mesure, en collaboration avec les comités de veilles des différents quartiers, explique le bien-fondé de cette prescription communautaire. « Nous avons constaté que ce qui se fait actuellement lors des cérémonies, surtout les mariages, n’est pas ce que nos ancêtres nous ont légué. Il y a trop de gaspillage à l’occasion des cérémonies de mariage, avec une concurrence qui ne dit pas son nom, alors que la majorité de la population ne dispose pas de moyens. C’est pourquoi nous avons décidé de remettre certaines choses sur les rails et ainsi éviter à la population ce poids qui pèse sur elle », renseigne-t-il, heureux des effets positifs de ce nouveau code de conduite.
La dot et la part belle au père et à l’oncle
Habillé d’un grand boubou blanc et coiffé d’un bonnet de couleur grise que cache un turban noir et blanc, Gorgui Diop indique que c’est une batterie de mesures prises suite à une assemblée générale qui a été tenue le 6 mars 2022 à la place publique « Nguel Maak » sis au centre des différents quartiers de Gatte. Brandissant un document de trois pages intitulé : « Résolution contre le gaspillage lors des fiançailles et cérémonies de mariage à Gatte », le bonhomme soutient que toutes les différentes générations sont tombées d’accord sur les 13 articles composant cette résolution. De l’article un à quatre, la résolution règlemente les dispositions à prendre le jour de la célébration du mariage. « Le montant de la dot (mariage religieux à la mosquée) est fixé à 68 000 FCfa », lit-on dans l’article 1. Le commandant général des « Mass » précise que cette somme est répartie ainsi qu’il suit : 5000 FCfa pour la mosquée, 2000 FCfa pour la caisse de la génération du père de la mariée, 1000 FCfa pour l’achat d’un pagne pour la mariée et 18 000 FCfa pour la dot (3000 FCfa destinés à l’heureuse élue et 15 000 FCfa pour les frais de réjouissances pour la nuit de noces). À en croire Gorgui Diop, le reste de la somme appartient à l’oncle et au père de la fille sous forme de cadeaux obligatoires à la belle-famille.
Article 5 : 350 000 FCfa et pas de « Ndéyalé »
Par ailleurs, le jour de la célébration du mariage à la mosquée, il est interdit de préparer des repas de quelque nature que ce soit et d’amener des amuse-gueules (beignets, bonbons et autres), encore moins de la boisson au lieu de culte. Seuls six kilogrammes de noix de cola sont autorisés. Pour ce qui est de la cérémonie de mariage traditionnel, le montant est arrêté à 350 000 FCfa selon l’article 5 de la « Résolution ». « Les 150 000 appartiennent à la maman de la mariée et doivent servir à l’achat des ustensiles de cuisine pour sa fille et les 200 000 FCfa pour les repas et l’habillement de la mariée », explique le doyen d’âge. À ce niveau aussi, les clauses sont encore plus corsées. « Nous n’admettons plus les nouvelles pratiques qui consistent à choisir une marraine, « Ndéyalé », un parrain, « Bayalé », un frère ou une sœur « Magalé ». C’est des inventions contraires à nos traditions et qui accentuent le gaspillage », martèle Gorgui Diop.
Une « Résolution » venue à son heure
Bien installée sur sa chaise devant sa maison, Rokhy Diouf est la responsable des femmes du quartier de Gatte Galo. « Certes, ce sont les hommes qui ont établi la « Résolution », mais nous, les femmes, sommes entièrement d’accord. D’ailleurs, nous en sommes les grandes bénéficiaires », confie-t-elle. En sueur à cause de la forte canicule, elle explique qu’auparavant les femmes vendaient tous leurs biens, surtout leurs animaux domestiques, pour subvenir aux dépenses des mariages de leurs filles. Cela avait accentué la pauvreté des ménages dans cette localité. Mais, grâce à cette nouvelle donne, les femmes vont pouvoir faire des économies et participer au développement du village.
Entourée des femmes, la « Bajenu Gox » de Gatte Galo, Amy Ndiaye, est venue pour le pesage des enfants. Devant sa balance, elle estime que c’est une mesure venue à son heure et les femmes doivent avoir l’autorité sur leurs filles pour qu’elle soit respectée. « Pour les besoins des cérémonies de mariage de leurs filles, certaines femmes allaient à Dakar, à la recherche du travail, pour gagner de l’argent et le gaspiller en une soirée, alors que nous vivons dans une localité sous-développée », rappelle-t-elle.
Des filles font des chichis
Cependant, certaines filles expriment tout bas leur désaccord par rapport à cette « fatwa ». Elles pensent délocaliser leurs cérémonies pour faire bombance. Teint noir, la taille moyenne, cette jeune fille souhaite garder l’anonymat. Elle estime que les épousailles sont le seul moment pour la jeune fille. Donc, elle doit bien la préparer et aucune dépense n’est de trop. « Je vais laisser mes parents sceller mon mariage ici, mais j’irai à Dakar, chez mes tantes, pour y faire la fête. Je vais, comme mes copines qui sont déjà mariées, organiser une grande cérémonie avec tout ce qui va avec. D’ailleurs, c’est pour cela que je ne vais pas me marier avec un homme qui habite le village », dit-elle le ton ferme.
Un coup d’accélérateur
À Gatte, l’instauration de l’ « article », appellation locale de la mesure prise par les populations, a accéléré les unions sacrées. À en croire Gorgui Diop, chargé de l’application de la mesure en collaboration avec les comités de veille des différents quartiers, plus de 20 mariages ont eu lieu dans les différents quartiers et en parfaite conformité avec la nouvelle règlementation. Professeur d’Économie familiale au collège de Gawane, Ibrahima Thiam s’est marié en avril dernier, quelques semaines après la « fatwa ». « Je n’ai remis que 68 000 FCfa et cela m’a permis de faire beaucoup d’économies et de bien équiper notre chambre. Nous nous réjouissons vraiment de la « Résolution » et des avantages qu’elle offre », magnifie-t-il. Son épouse se dit être très fière d’avoir eu un mariage sobre, contrairement à ce qui se faisait avant.
Une amende de 150 000 FCfa
Le village de Gatte est composé de neuf quartiers : Gatte Gallo, Gallo Yass, Ngouye, Diockoul 1, Diockoul 2, Ndiambour, Sassar, Ngueweul Niénio et Mbind Demba. Ces six quartiers forment un cercle entourant la place publique communément appelée « Nguel Maak ». Chaque quartier a la taille d’un village vu sa population. C’est la raison pour laquelle chaque entité a un chef de village. Toutefois, les habitants se retrouvent tous à la place publique, lieu sacré avec ses baobabs et un grand fromager. Le commandant des « Mass », Gorgui Diop, affirme que celui qui ne respecte pas la résolution risque des sanctions. « Une amende de 100 000 FCfa est infligée au père du garçon et 50 000 FCfa à la fille lorsqu’ils passent outre la « Résolution », dit-il intransigeant. En plus des amendes, ces familles seront mises en marge. « Plus personne dans le village, insiste-t-il, n’aurait plus affaire à ces familles ». Pour une bonne application de la mesure, un comité de veille est installé dans chaque quartier. Il est chargé d’abord de contrôler, de rappeler à l’ordre par la négociation si nécessaire. Si la personne persiste, il transmet le dossier au commandant des « Mass » pour l’application des sanctions prévues par la « Résolution ».
L’ANCIEN MINISTRE BÉCAYE DIOP IMPLIQUÉ DANS UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION
L’accident s’est produit peu avant 13 heures sur la RN6, à l’entrée Est de la commune de Kolda. Selon les témoins, le véhicule du ministre des Forces armées Bécaye Diop a été violemment percuté par un camion qui roulait dans le sens inverse
L’accident s’est produit peu avant 13 heures sur la RN6, à l’entrée Est de la commune de Kolda. Selon les témoins, le véhicule du ministre des Forces armées Bécaye Diop a été violemment percuté par un camion qui roulait dans le sens inverse à l’entrée de la commune de Kolda. Plus de peur que de mal, car l’ancien maire de Kolda s’en est sorti indemne, mais la violence du choc n’a pas épargné le véhicule partiellement endommagé .
Pour rappel cet endroit de l’axe Kolda-Dabo devenu accidentogène ces derniers jours avait fait 3 morts dont une productrice d’émission à la station régionale de la RTS.
BARA GAYE VEUT LUTTER CONTRE LA TRANSHUMANCE
Lors de la dernière rencontre des leaders de l'inter coalition Yewwi-Wallu, Bara Gaye, membre de Wallu, a mis en garde tous ses camarades de coalition.
Lors de la dernière rencontre des leaders de l'inter coalition Yewwi-Wallu, Bara Gaye, membre de Wallu, a mis en garde tous ses camarades de coalition.
"On ne laissera plus une personne élue sous la bannière de la coalition de Yewwi Askan Wi ou de Wallu trahir ceux qui l'ont porté au sommet. Moi, je m'engage personnellement à régler ce genre de cas si jamais cela se reproduit au sein de l'inter coalition Yewwi-Wallu", déclare le maire de Yeumbeul Sud.
Les récents cas de transhumance notés au lendemain des élections locales ont sûrement agacé l'homme. Il anticipe alors et met en garde ceux qui oseront vendre leur dignité au Président Macky Sall pour qu'il ait une majorité confortable à l'assemblée nationale.
Bara Gaye considère cet acte comme de la pure lâcheté et interpelle ainsi les candidats de Bess du Niakk et de l'Alternative Générationnelle, AG/Jotna à confirmer leur camp.
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EPCM HOLDINGS RETENUE POUR CONSTRUIRE LE QUAI DES HYDROCARBURES
Epcm Holdings, une société sud-africaine a remporté le contrat de la construction du quai des hydrocarbures du Port de Bargny-Sendou. Une information livrée par FinancialAfrik.
Epcm Holdings, une société sud-africaine a remporté le contrat de la construction du quai des hydrocarbures du Port de Bargny-Sendou. Une information livrée par FinancialAfrik.
La société de projets d’ingénierie et de développement de produits, Epcm Holdings, basée en Afrique du sud, a remporté le contrat Engineering, procurement construction (Epc) de la construction du quai des Hydrocarbures du Port de Bargny-Sendou. Dans ce marché, il s’agit de la construction de pipelines d’importation de carburant liquide du port de Bargny-Sendou.
La société avait dans le passé, conduit l’étude de pré-faisabilité de ce projet. Epcm Holdings travaille en collaboration avec Sénégal minergy port (Smp), une société de droit sénégalais, mise en place pour entreprendre le projet de développement du port. Une partie du projet comprend le développement d’un pipeline de produits pour importer le carburant des bras de chargement sur la jetée vers l’installation de stockage avant qu’il ne soit distribué à divers clients. Epcm Consultants (Pty) Ltd (Epcm) a été chargé de finir les travaux. Le projet comprend l’achèvement des conceptions techniques détaillées pour les dessus de la jetée, qui comprennent quatre pipelines d’importation et d’exportation de carburant hors sol, qui relient les bras de chargement à l’installation de stockage.
Le port minéralier de Bargny-Sendou est un projet initié par l’Etat du Sénégal, pour prendre en charge les volumes d’importations et d’exportations de produits miniers, minéraliers, pétroliers et céréaliers. Le projet a pour but de désengorger la capitale et de mettre à la disposition des usagers, une infrastructure moderne dont la performance facilitera la réception de gros navires et la réduction considérable des coûts d’embarquement et de débarquement des produits. Il aura une capacité initiale de 20 millions de tonnes et traitera 15 millions de tonnes de marchandises au cours de sa première année d’activité.
DÉTHIÉ FALL SAISIT LA CENA
La polémique enfle. Déthié Fall a saisi la Commission autonome électorale autonome (CENA), qui supervise et contrôle le scrutin, d’une lettre de réclamation.
La polémique enfle. Déthié Fall a saisi la Commission autonome électorale autonome (CENA), qui supervise et contrôle le scrutin, d’une lettre de réclamation. « Par refus opposé au mandataire de la Coalition Yewwi Askan Wi (YAW) de contrôler les Procès-verbaux (PV), le président de la Commission nationale de recensement des votes a décidé de proclamer, avec précipitation, aujourd’hui (jeudi 4 août 2022), les résultats provisoires des élections Législatives du 31 juillet 2022 », s’insurge l’opposition, dans le document. Lequel, reçu à Emedia, exige « le respect de la loi électorale qui garantit à chaque mandataire le droit de vérifier les (PV) en vue de faire ses observations et réclamations éventuelles dans les délais légaux ».
Ainsi, l’opposant demande à Doudou Ndir et Cie « de prendre les mesures nécessaires et appropriées » de manière « à assurer la transparence, la sincérité du scrutin et la garantie aux mandataires en présence du libre exercice de leurs droits ».
Face à la presse ce matin, l’opposant a précisé que les résultats incriminés concernent les départements de Podor, Matam, Kanel, et Ranérou, motivant que « de grandes irrégularités (y) ont été notées ».
« TOUT RÉSULTAT PROCLAMÉ PAR LA CNRV N’ENGAGE PAS YEWWI-WALLU »
Vers un contentieux électoral. Le mandataire national de la Coalition Yewwi Askan Wi (YAW), Déthié Fall, est catégorique : « tout résultat proclamé par la Commission nationale de recensements des votes (CNRV) n’engage pas l’inter-Coalition (Yewwi-Wallu) »
Vers un contentieux électoral. Le mandataire national de la Coalition Yewwi Askan Wi (YAW), Déthié Fall, est catégorique : « tout résultat proclamé par la Commission nationale de recensements des votes (CNRV) n’engage pas l’inter-Coalition (Yewwi-Wallu) ». Une déclaration que l’opposant a faite, ce jeudi 4 août 2022, à quelques heures de la publication des résultats provisoires des élections Législatives du 31 juillet dernier. Ils sont attendus à 17 heures, cet après-midi.
L’opposant persiste et signe : « On s’est intéressé aux résultats issus de certains départements dont Podor, Matam, Kanel, Ranérou. On a ouvert certaines caisses et on a procédé à un échantillonnage. De grandes irrégularités ont été notées parce qu’il y a des Bureaux de vote (BV) où il n’y a ni les signatures du président, ni de son assesseur et de son secrétaire, ni des représentants de coalitions. Dans d’autres (BV), il n’y a que les signatures du président, de son assesseur, de son secrétaire, mais aucune signature des représentants des Coalitions ». Fort de ce constat, il note des « irrégularités flagrantes » présentées au président de la Commission nationale de recensements des votes.
L’ancien bras droit d’Idrissa Seck de poursuivre : « compte tenu de ces faits, on avait demandé ce matin à ouvrir toutes les caisses, les PV (Procès-verbaux) des BV de ces quatre départements », rappelant les dispositions prévues par l’article L.0 142, donnant « le droit » à toutes les Coalitions « d’accéder à tous les documents disponibles surtout qu’ils servent de base de calcul à la commission ».
En l’état, « c’est ce droit-là qui nous a été refusé par le président de (ladite) commission, nous disant qu’on a procédé à la vérification hier et que lui, il veut proclamer aujourd’hui à 17 heures », martèle-t-il. Avant d’enfoncer le clou : « (Il) n’a pas l’obligation de procéder à la publication aujourd’hui (jeudi) des résultats provisoires » et ce « d’autant plus que les délais courent jusqu’au vendredi (demain) à minuit. Cette activité que nous demandons entre dans le cadre de nos travaux. Tant qu’il y a une activité qui entre dans le cadre de nos travaux, et que les délais ne sont pas épuisés, c’est une activité à laisser s’opérer. »
Dans tous ses états, il a prévenu, dénonçant « une forfaiture », que celle-ci « ne passera pas ». Car, fulmine-t-il : « personne ne peut comprendre que la commission nous refuse cette activité de vérification qui doit conclure sur la transparence du vote ou pas. Après échantillonnage, on ne peut pas comprendre que des irrégularités soient notées et qu’ils ne veuillent pas ouvrir les caisses. Qu’est-ce qu’il y a dans ces caisses au point qu’on nous refuse de les ouvrir. Qu’est-ce qu’ils préparent au point de nous empêcher d’exercer une activité prévue par la loi ? De vouloir précipiter la publication des résultats provisoires aujourd’hui ? ».
Affaire à suivre.
JE NE PEUX DIRE QUE DU BIEN DE BONIFACE NDONG
L’équipe nationale A de basketball a démarré sa préparation, en prélude de la 4e fenêtre FIBA, prévue du 26 au 28 août à Monastir. Un premier regroupement externe qui va prendre fin vendredi avant que le coach Ngagne Desagana Diop entame un stage fermé
L’équipe nationale A de basketball a démarré sa préparation, en prélude de la 4e fenêtre FIBA, prévue du 26 au 28 août à Monastir. Un premier regroupement externe qui va prendre fin vendredi avant que le coach Ngagne Desagana Diop entame un stage fermé pour préparer le tournoi. Le manager Général des lions est confiant pour une qualification de ses poulains au mondial. Avec la fédération sénégalaise de basketball, il dit avoir pris les devants pour que l’équipe soit dans de meilleures conditions de performances. Concernant les sorties du désormais ex sélectionneur national Boniface Ndong, Maleye Ndoye ne retient que du bien de lui.
Le Manager Général des Lions garde de beaux souvenirs de sa collaboration avec l’ex sélectionneur national des lions. À ses yeux, Boniface Ndong est une personne formidable.
« Boniface m’a beaucoup apporté lors de la fenêtre d’Alexandrie (première fenêtre de Maleye en tant que manager général, ndlr. Il m’a beaucoup orienté et appris les choses que je ne connaissais pas, parce qu’il était manager de l’équipe nationale A (2014-2015, ndlr). Nous avons une très bonne relation. La preuve, à chaque fois qu’on était ensemble en équipe nationale, on partageait la même chambre. Donc il n’y a jamais eu de problèmes entre Boni et moi. Tout ce qui est dit dans la presse, je le comprends. Si c’est du négatif, je lui pardonne. Mais, je ne peux dire que du bien de coach Boniface ».
Concernant la fenêtre de Tunisie, le manager général entend prendre les devants, pour éviter que le scenario d’Alexandrie ne se reproduise.
« Nous avons déjà commencé à travailler sur le voyage à Monastir, concernant la 4e fenêtre FIBA. Nous avons pris les devants pour éviter que ce qui s’est passé lors de la dernière fenêtre en Égypte ne se reproduise. Cette fois, nous allons prendre un vol direct, avec la compagnie Tunis Air. »
L’objectif du manager général c’est de remporter les trois prochains matchs, pour maximiser les chances de se qualifier au mondial.
« Le coach (Desagana) a une idée de ce qu’il veut faire durant cette fenêtre. On est en train de travailler avec un groupe élargi de 20 joueurs. Après le coach fera sa liste de 15, puis 12 qui participeront au tournoi. Ngagne est très rigoureux. Il prendra ceux qui méritent d’être dans le groupe, pour représenter dignement le Sénégal. »
L’APPEL DES FORCES VIVES DU SÉNÉGAL AUX HUIT COALITIONS
Après avoir félicité l’ensemble des acteurs politiques, le Comité de médiation « Forces Vives du Sénégal » invite les coalitions qui étaient en lice le 31 juillet à accepter les résultats provisoires qui seront prononcés par voie légale
Après avoir félicité l’ensemble des acteurs politiques, le Comité de médiation « Forces Vives du Sénégal » invite les coalitions qui étaient en lice le 31 juillet à accepter les résultats provisoires qui seront prononcés par voie légale et à user des voies de recours juridictionnels le cas échéant et ce, dans le respect strict du choix des citoyens.
Le Comité de médiation adresse ensuite ses sincères félicitations à l’Etat du Sénégal, aux organes de gestion des élections ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité pour la bonne organisation matérielle du scrutin.
Par ailleurs, le Comité relève l’engagement des missions nationales d’observation électorale déployées par les Organisations de la Société Civile dans le cadre de la surveillance du processus électoral et du scrutin et salue la maturité des électeurs sénégalais qui ont exercé librement leur droit de vote dans la paix et la concorde.
« Ce geste républicain participe à la consolidation de la démocratie et de la citoyenneté sénégalaises » a-t-il souligné.
Le groupe des six réitère enfin son engagement à accompagner les acteurs politiques, la société civile et l’État du Sénégal pour la mise en œuvre des conclusions et recommandations issues des concertations menées au mois de juin 2022 et qui avaient pour but d’apaiser le processus électoral ayant conduit aux élections législatives du 31 juillet.
Le Comité de médiation « Forces Vives du Sénégal » est composé de M. Alioune Tine, Fondateur d’AFRIKAJOM CENTER ; Pr Babacar Gueye, Président du COSCE ; M. Babacar Ngom, Président du Club des Investisseurs Sénégalais (CIS) ; Pr Ndioro Ndiaye, Présidente AMLD / RFEFH ; M. Ababacar Fall, Secrétaire général du GRADEC ; M. Elimane Diouf, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA).