Ousmane Birame Sané ancien directeur de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), économiste, consultant international et membre du conseil municipal de Sédhiou a déclaré avoir quitté l’Alliance pour la République
Après une longue période d’hibernation politique, l’économiste Dr Ousmane Birame Sané a finalement décidé de s’éloigner de l’Alliance pour la République (APR). Déclaration faite hier, jeudi 4 août, à sa sortie de conseil municipal. Il dit marquer une pause le temps d’examiner son nouveau point de chute et de se consacrer au conseil municipal en sa qualité de technocrate.
Dr Ousmane Birame Sané ancien directeur de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), économiste, consultant international et membre du conseil municipal de Sédhiou a déclaré avoir quitté l’Alliance pour la République. «Oui, je le confirme parce que c’est une bonne occasion car, je suis à Sédhiou pour prendre part à une session du conseil municipal. En marge des travaux j’ai sollicité à m’adresser aux populations de Sédhiou et à ma base politique pour leur confirmer que j’ai quitté l’Alliance pour la République».
Interrogé sur les mobiles de ce départ, Birame Sané répond que «c’était acté depuis quelques mois derrière parce que vous savez lors des élections locales nous sommes partis sur une liste parallèle et nous sommes sortis deuxièmes. Depuis 2015, j’ai alerté que nous avons un problème de leadership mais personne ne m’a écouté et la sanction est tombée le dimanche 31 juillet dernier» explique-t-il. Et de poursuivre «depuis dix ans que je travaille dans le parti mais toujours victime d’ostracisme et d’accaparement de toutes les promotions et de privilèges. La politique, c’est travailler ensemble, gagner ensemble et gouverner ensemble, ce qui n’est pas le cas ici».
Au sujet de son nouveau point de chute, Dr Ousmane Birame Sané se veut clair : «je ne vais nulle part. Je vais marquer une pause le temps de réfléchir et de consacrer du temps au conseil municipal parce qu’on ne laissera plus le Benno Bokk Yaakaar faire tout ce qu’il veut. Nous allons travailler dans l’intérêt de Sédhiou sans esprit partisan».
A son encontre, des critiques sont soulevées sur les réseaux sociaux lui reprochant de partir sans base politique et donc sans risque pour son camp de départ, il dément en relevant ce qui suit «c’est du classique comme discours. On ne peut pas être tête de liste proportionnelle et avoir remporté des élections et être sans base. Je suis né à Sédhiou, j’ai grandi ici avec des activités de masse, des amis et sympathisants et consultant international sans base. J’ai bel et bien une base».
BENNO ET YEWWI-WALLU SANS MAJORITÉ
La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a rendu publics, jeudi 4 août, les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Aucune coalition n’a obtenu la majorité absolue.
La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a rendu publics, jeudi 4 août, les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Aucune coalition n’a obtenu la majorité absolue.
Fini la guerre des chiffres issus de l’élection législative du 31 juillet dernier qui oppose depuis quelques jours par presse interposée la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, à l’inter-coalition Yewwi-Wallu (opposition). La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a finalement procédé hier, jeudi 4 août, à la proclamation des résultats provisoires de ce scrutin. Et c’est le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, Ciré Aly Bâ, en sa qualité de président de la Commission nationale de recensement des votes qui a procédé à la proclamation de ces dits résultats provisoires, lors d’un point de presse tenu à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior de Dakar. Et le principal enseignement à tirer de ces chiffres, c’est que pour une première fois au Sénégal, aucune des listes n’a obtenu la majorité absolue des sièges. Sur les 7 036 466 électeurs inscrits dans le fichier électoral, seuls 3 281 583 Sénégalais ont pu accomplir leur droit de vote lors de ces législatives qui ont enregistré un taux de participation de 46,64 %.
Dans son exposé, le président de la Commission nationale de recensement des votes a dénombré 20 697 bulletins nuls et un nombre de suffrages valablement exprimés de 3 260 886. La coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir arrive en tête avec 1.518.137 voix (82 sièges). Elle est suivie de la coalition Yewwi Askan wi qui a recueilli 1.071.139 voix (56 sièges). En troisième place, nous avons la coalition Wallu Sénégal qui a totalisé un score de 471. 517 voix (24 sièges). Les Serviteurs MPR du jeune journaliste Pape Djibril Fall arrive en quatrième place avec 56.303 (1 siège) devant Aar Sénégal qui a récolté 52.173 voix (1 siège). A la sixième place, vient la coalition Bokk Gis Gis avec 44.862 voix (1 siège). Derniers au tableau, les coalitions Natangué Askan Wi (25.833 voix) et Bunt Bi (20.922 voix) n’ont pas de députés.
AVEC 82 DÉPUTÉS, BBY OBLIGÉE DE COURTISER UN SIÈGE POUR AVOIR LA MAJORITÉ ABSOLUE
Arrivée en tête de l’élection législative du 31 juillet dernier dans les résultats provisoires rendus publics hier, jeudi 4 août par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir qui, totalise 1 518.137 voix soit 82 sièges n’a pas la majorité absolue pour gouverner. C’est la première fois qu’un tel scénario se présente pour une coalition au pouvoir dans l’histoire politique du Sénégal. Pour rappel, lors des dernières élections législatives de 2012 et 2017, la coalition au pouvoir avait dépassé largement 83 sièges requis pour avoir une majorité absolue. Aujourd’hui, Mimi Touré, tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar est contrainte à jeu d’alliance avec l’une des trois avant dernières coalitions au classement à savoir : Les Serviteurs MPR du jeune journaliste Pape Djibril Fall, Aar Sénégal, Bokk Gis Gis qui ont obtenu chacune un député pour combler son retard.
AAR SÉNÉGAL, BOKK GIS GIS ET PAPE DJIBRIL, INTOURNABLES POUR LE POSTE DE PRÉSIDENCE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Fin de suspense ! La commission nationale de recensement des votes a proclamé hier, jeudi 4 août, les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Surprise : aucune liste n’a obtenu la majorité des 83 sièges. Arrivée en tête avec 1 518.137 voix, la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar n’a pu recueillir que 82 sièges. L’intercoalition Yewwi-Wallu qui a battu campagne autour du contrôle de la majorité parlementaire n’a obtenu que 80 sièges de députés. Résultat, ces deux coalitions sont aujourd’hui obligés de se tourner vers les coalitions Aar Sénégal (1 siège), Bokk Gis Gis (1 siège) et Les Serviteurs/Mpr (1siège) dont les leaders, Thierno Alassane Sall, Pape Diop et Pape Djibril Fall incarnent la posture de faiseur de roi. En effet, leur soutien à l’une des deux principales coalitions en compétition pour le contrôle de la majorité sera déterminant dans la suite.
BBY PERD LA MAJORITÉ DES 3/5 FIXÉ PAR L’ARTICLE ARTICLE 103 DE LA CONSTITUTION POUR ADOPTER LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION.
Décidément, rien ne sera comme avant pour le président de la République et la coalition au pouvoir à l’Assemblée nationale lors de cette quatorzième législature. Arrivée en tête des résultats provisoires de ces élections législatives du 31 juillet dernier rendus publics hier, par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), la coalition Benno Bokk Yakaar est dans une très mauvaise passe. Avec seulement 82 députés, elle devra non seulement courtiser au minimum l’une des trois coalitions qui ont un siège pour avoir la majorité parlementaire mais aussi composer avec l’inter-coalition Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal en cas de projet de loi portant sur la réforme de la Constitution. En effet, l’article 103 dispose que « le projet ou la proposition n’est approuvé que s’il réunit la majorité des trois cinquièmes (3/5) des membres composant l’Assemblée nationale».
AVEC 56 DÉPUTÉS, YEWWI OUVRE LE CONTENTIEUX ÉLECTORAL DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La publication des résultats provisoires de l’élection législative du 31 juillet dernier par la Commission nationale de recensement des votes hier, jeudi 4 août, tourne la page la page de la guerre des résultats et ouvre celle du contentieux électoral devant le Conseil constitutionnel.
En effet, après avoir vu ses demandes de report de la proclamation des résultats provisoires et la vérification de tous les procès-verbaux des départements de : Podor, Kanel, Ranerou et Matam rejeté par le président de la Commission nationale de recensement des votes, le mandataire national de la coalition Yewwi Askan wi, Déthié Fall, a annoncé la saisine du Conseil constitutionnel.
Lors d’un point de presse peu avant la publication des résultats provisoires, Déthié Fall qui a fait état de « grandes irrégularités » sur certains Pv issus de ces quatre départements dans le nord du Sénégal a officiellement saisi la Commission électorale nationale autonome (Cena) par voie de correspondance pour demander l’intervention de cette dernière auprès de la Commission nationale de recensement des votes. « De grandes irrégularités ont été notées. Il y a des bureaux de vote où il n’y a ni les signatures du président, de son assesseur, de son secrétaire, ni les signatures des représentants des coalitions. Et dans d’autres bureaux de vote, il n’y a que les signatures du président de son assesseur de son secrétaire, sans aucune signature des représentants des coalitions. On avait demandé ce matin à ouvrir toutes les caisses, tous les Pv des bureaux de vote de ces 4 départements. Ce n’est pas une faveur qu’on doit faire aux coalitions, c’est un droit, une disposition de la loi électorale en son article Lo142 », a-t-il expliqué lors d’un point de presse devant le Palais de justice de Dakar où siège la commission nationale de recensement des votes.
L’Achoura qui coïncide avec le 10ème jour de Mouharam qui est le premier mois dans l’année musulmane (1444H) sera célébrée, ce lundi 08 août. Au Sénégal, il est de coutume de préparer le soir de la fête de l’achoura communément appelé «Tamkharit» du couscous. Cependant, ce processus demande aujourd’hui beaucoup de dépenses allant de l’achat du mil, du maïs mais aussi de la viande, du poulet et des légumes qui accompagnent la préparation de la sauce, tous ces condiments ont été revus à la hausse.
A quelques jours de la Tamkharit, la hausse des prix affecte le bon déroulement des achats. Au marché de Thiaroye, certains clients attendent encore la veille pour venir acheter sans savoir si les prix baisseront ou non. Rappelons que c’est devenu une habitude pour les commerçants de hausser les prix à l’approche de chaque fête. Les quelques clients que nous avons rencontrés sont très remontés par cette situation. Mbissine, une jeune femme trouvée dans le magasin d’Ibra, commerçant, se confie : « ici, tout est cher. Avant, avec 5000 F Cfa, on pouvait avoir un sac rempli de légumes mais maintenant la vie est devenue chère, même le prix du mil a augmenté. Le kilogramme est maintenant entre 400 et 450 francs. Le maïs aussi. Imaginez si on doit acheter 10 ou 15 kilos et si on est issu d’une famille nombreuse et que les moyens manquent. Je n’ai pas pu acheter du chou et de la carotte car l’argent que j’avais avec moi est fini. Je vais devoir revenir demain pour pouvoir les avoir ».
LES LEGUMES INTOUCHABLES
Les vendeurs de légumes, eux, se disent inquiets parce que les clients viennent petit à petit. Ils ne sont pas encore dans l’ambiance de le fête. A deux pas du magasin du commerçant Ibra, les étals sont à perte de vue. Moussa, un vendeur de légumes très connu à Thiaroye grâce à la bonne qualité des produits qu’il propose nous explique pourquoi les prix ont augmenté. « C’est à cause de l’hivernage. Pendant cette période de l’année, il est très difficile de vendre aux prix qu’on vendait avant parce que les légumes se font rare ». Interrogé sur les prix, il liste par kilos : le kilogramme de la carotte est à 800 francs, le chou aussi, la patate c’est à 700 francs, la tomate elle est vendue à 600 francs le kilogramme. «J’ai acheté la caisse de tomates à 15000 francs : c’est vraiment dur mais nous n’avons pas le choix», soutient-il. Il termine pour mettre en garde les mamans qui viennent au marché en leur demandant de juste faire la part des choses, c’est-à-dire fêter avec les moyens qu’on a et éviter de vouloir en faire toujours trop alors qu’on n’a pas beaucoup de moyens. On ne peut parler cependant de «thieré Tamkharit» sans parlant de la viande et du poulet qui feront de la sauce une vraie merveille culinaire. Mais il faudra alors débourser une grande somme pour pouvoir s’en procurer. Khalifa, un grand boucher, interrogé soutient : « le kilogramme de la viande de bœuf est à 4000 francs, celui du mouton à 5000 francs. Oui, c’est cher mais si on achète un bœuf à 700 000 francs, on ne pourra pas vendre le kilogramme à moins de 4000 F. Au cas contraire, on risque de vendre à perte et cela ne nous profite pas et menace notre commerce. Au pire des cas, on risquerait de faire faillite ».
Et de poursuivre : «Cette situation n’est pas nouvelle. Durant ces derniers années, les prix des denrées ont considérablement augmenté». Mouhamed ne dira pas le contraire. Vendeur de poulets de chair, assis devant sa boutique, il nous livre les prix : « le prix du poulet dépasse les 3500 francs mais cette hausse s’explique par le fait que le prix de l’aliment qui était vendu à 14 500 francs en 2021 a doublé. Le sac d’aliments est maintenant vendu entre 23 000 et 24 000 francs : c’est vraiment exorbitant à l’espace seulement d’une année ». Cette hausse généralisée des prix risque à dire vrai de desservir largement le « thiéré de Tamkharit ».
UN DÉFICIT DE PLUS DE 800 MILLIARDS EN 2021
Au Sénégal, l’accès aux financements des Pme est un véritable chemin croix. Une situation qui impacte négativement sur l’éclosion mais surtout sur le développement des Petites et moyennes entreprises.
Les Banques sont assez liquides pour financer les Petites et moyennes entreprises (Pme) aux fins qu’elles arrivent à se développer pour devenir des championnes. Mais, faute de formalisation, de structuration, de disponibilité d’information financière, et de viabilité, elles (les Pme) peinent à se développer pour porter la croissance économique et par ricochet le développement intégral et durable.
Au Sénégal, l’accès aux financements des Pme est un véritable chemin croix. Une situation qui impacte négativement sur l’éclosion mais surtout sur le développement des Petites et moyennes entreprises. Ce manque de financement est estimé à plus de «800 milliards de FCFA en 2021 », a fait savoir Aminata Seck de Coris Bank qui co-animait hier, jeudi 4 août un panel portant thème : « Politique de financement des Pme et l’implication des structures publiques d’accompagnement ». Relativement aux entraves d’accès aux crédits, elle liste entre autres problèmes liés « à leur formalisation, à leur viabilité, au manque d’actifs, à l’asymétrie d’information entre les banques et les opérateurs».
En général, fait-elle savoir «les Pme ne sont pas bien organisées de façon à disposer l’information financière, permettant à la banque de lire et de comprendre pour traiter convenablement le dossier. Cette absence d’information financière, ne convainc pas les banques qui sont tenues de bien gérer pour ne pas tomber en faillite. D’où toute cette frilosité des banques à octroyer des crédits sans la bonne information financière». Ndongo Fall, président de la commission transport de personnes de prendre le contrepied de Madame Seck en pointant du doigt les banques. Il estime que les banques ne sont pas dans une logique d’accompagner les Pme. «La configuration et le fonctionnement des institutions de crédits, banques et autres ne militent vraiment pas au développement des Pme».
Selon lui : « Le parcours de l’accès au crédit est long et couteux, les taux sont extrêmement élevés, les décaissements sont longs, les charges y afférentes intenables. Autant d’obstacles qui enfreignent l’accès aux crédits », a-t-il décrié. Le président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) Abdoulaye Sow, a d’emblée dit : «Par cette initiative, la Cciad a voulu jouer pleinement son rôle d’interface entre l’administration et le secteur privé».
Ainsi, poursuit-il : «l’objectif de grand débat économique est de réunir les différentes parties prenantes du système financier et le secteur privé autour de la question du financement des Pme/Pmi afin de mettre en exergue l’offre de financement, exposer les difficultés rencontrées dans le financement des Pme/Pmi et faire des propositions pour faciliter aux Pme l’accès aux financements ».
«LE SÉNÉGAL PEUT ET DOIT FAIRE MIEUX»
Actuellement assistant-coach en NBA aux Houston Rockets, DeSagana Diop fera ses débuts à la tête de la sélection sénégalaise vers la fin du mois, dans le cadre de la 4e fenêtre qualificative pour le tournoi mondial
HOUSTON (USA) – L’ancien international sénégalais DeSagana Diop a pris la place d’un autre ancien international sénégalais Boniface Ndong à la tête de l’équipe nationale de basketball du Sénégal. Il espère réussir à relancer son pays dans les Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2023. Actuellement assistant-coach en NBA aux Houston Rockets, DeSagana Diop fera ses débuts à la tête de la sélection sénégalaise vers la fin du mois, dans le cadre de la 4e fenêtre qualificative pour le tournoi mondial. Du 26 au 28 août, le Sénégal affrontera la Tunisie, championne d’Afrique en titre, le Soudan du Sud et le Cameroun à Monastir (Tunisie) dans le cadre du Groupe F. Les Sénégalais, qui ont participé aux éditions 2014 et 2019 de la Coupe du Monde FIBA, affichent un bilan de 3-3 dans les Éliminatoires Zone Afrique. DeSagana Diop, qui a passé 12 ans en NBA et qui a représenté son pays pour la dernière fois lors du FIBA AfroBasket 2009 en Libye, a été l’un des assistants de Boniface Ndong lors du FIBA AfroBasket 2021, où le Sénégal a pris le 3e rang final. Avant de rejoindre les Rockets en 2020, ce colosse de 40 ans a été assistant aux Utah Jazz. Ngong et la fédération sénégalaise de basketball ont mis un terme à leur collaboration au début du mois de juillet, après que le Sénégal est reparti d’Alexandrie (Égypte) avec un bilan de 1-2. Diop a consacré un peu de son temps à FIBA.basketball.
DeSagana Diop, vous avez repris les commandes de l’équipe nationale du Sénégal. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien et je suis honoré d’être le nouveau coach de la sélection sénégalaise. Je me réjouis de relever les défis à venir. Je vais beaucoup m’investir dans le processus pour aider l’équipe à devenir meilleure et la préparer pour la prochaine fenêtre qualificative, qui sera extrêmement importante pour nous et pour le basket sénégalais. Cela a été très intéressant jusqu’à présent et je vais donner le meilleur de moi-même pour réussir ma mission, qui est la plus importante de ma jeune carrière de coach. Être à la tête de la sélection nationale de mon pays est une tâche que je prends très au sérieux. Je veux aider l’équipe nationale à gagner et à se qualifier pour la Coupe du Monde FIBA.
Vous remplacez votre ami Boniface Ndong, qui a été licencié après les deux défaites encaissées lors de la dernière fenêtre qualificative…
Lorsque j’ai été contacté pour le poste, j’ai dû en discuter avec mon ami Boniface et lui expliquer pourquoi j’étais reconnaissant d’avoir cette opportunité, tout en lui confiant être prêt. C’est un bon ami et j’aime la clarté et la transparence avec mes amis. C’était important pour moi de procéder ainsi. J’ai beaucoup appris en étant assistant coach de l’équipe nationale et je vais maintenant relever ce défi et m’investir pour y parvenir. Je vais tout donner pour que mon pays soit compétitif et amène de la fierté à tout le monde.
Le Sénégal a perdu deux matchs - contre la République démocratique du Congo et l’Égypte - lors de la dernière fenêtre qualificative, soit une performance plutôt moyenne pour l’une des nations dominantes du basket africain.
Ces deux défaites ont été dures à accepter et je suis convaincu que nous pouvons faire bien mieux qu’en juillet. Nous devons apprendre de nos erreurs et avancer pour être prêts pour la prochaine échéance, qui sera cruciale pour nous, car nous ne sommes pas dans une position idéale. Je répète toujours aux joueurs qu’il faut aller de l’avant. Nous devons nous concentrer sur nos prochains matchs et les disputer avec un esprit combatif. Nous sommes investis d’une mission, nous avons envie d’avoir du succès et de remporter des matchs pour aller chercher notre qualification pour la prochaine Coupe du Monde FIBA. Nous y méritons notre place, à nous de le prouver à la fin du mois d’août. Nous n’avons pas d’autres options que de gagner.
Quelle est la philosophie que vous souhaitez inculquer à l’équipe nationale ?
J’étais un joueur très défensif, la priorité sera donc d’amener une grande intensité défensive pour en faire notre marque de fabrique. Notre sport est de plus en plus phyisque et c’est en défense que se dessinent les victoires. Il est très, très important d’être efficace en défense, car les prochains matchs seront déterminants pour entretenir l’espoir de participer à la Coupe du Monde FIBA 2023. Nous ne sommes pas dans la position dans laquelle nous aurions souhaité être, il nous faut donc changer notre dynamique et gagner à nouveau. Pour réussir à retourner la situation, nous devons défendre dur et tout donner sur le terrain.
Le Soudan du Sud, la Tunisie et le Cameroun sont vos prochains adversaires. Que pensez-vous de ces équipes ?
Elles sont excellentes et nous devrons pratiquer notre meilleur basket pour les battre. Le Soudan du Sud occupe la première place du groupe et il impressionne depuis le début de ces Éliminatoires, lui qui a gagné tous ses matchs. Il a énormément progressé et il affiche une confiance à toute épreuve. C’est une très bonne équipe. La Tunisie est l’une des nations dominantes du continent et elle dispose d’une très grande expérience. Le Cameroun espère encore se qualifier, il nous faudra donc être très concentrés et bien jouer. Tous nos adversaires ambitionnent de représenter l’Afrique au tournoi mondial. Les six matchs à venir seront particulièrement intenses, mais nous serons prêts pour ces prochains défis afin d’obtenir le droit de participer à la Coupe du Monde FIBA 2023.
Pour commencer, vous affronterez le Soudan du Sud le 26 août.
Nous serons d’entrée opposés à la meilleure équipe du groupe, donc nous serons immédiatement dans le vif du sujet. Nous devrons être mentalement prêts à nous battre, mais j’ai confiance en nos moyens. Cette équipe joue très bien et tant Luol Deng que le staff ont fait un formidable travail au cours des deux dernières années pour mettre sur pied une sélection nationale si performante. Nous voulons être à la hauteur et nous préparerons au mieux pour cette rencontre.
Le Sénégal fait depuis longtemps partie des meilleures équipes du continent africain. Que vous inspire la position actuelle de la sélection sénégalaise au moment d’aborder les deux dernières fenêtres qualificatives de la Coupe du Monde FIBA 2023 ?
Nous savons que nous sommes capables de mieux et nous allons le montrer. Il ne sert à rien de repenser au passé, nous devons nous projeter vers l’avenir. Le Sénégal appartient aux meilleures nations continentales et il se doit de toujours être compétitif et de se qualifier pour tous les tournois majeurs. Nous avons envie de participer à la prochaine Coupe du Monde FIBA et nous allons nous battre pour être du voyage. Croyez-moi, nous avons absolument l’intention d’y prendre part. Nous voulons amener de la fierté à nos compatriotes et prouver que nous avons l’une des meilleures équipes d’Afrique.
Quand vous voyez des pays comme le Soudan du Sud, le Nigeria, le Cap-Vert et l’Ouganda par exemple, qui ont énormément progressé ces dernières années, comment évaluez-vous la dynamique actuelle du basket africain ?
J’aime vraiment ce que je vois et je suis très heureux qu’autant d’équipes se portent aussi bien. C’est une excellente nouvelle pour le basket africain et cela montre qu’il y a du talent partout. Le niveau de compétitivité s’est énormément développé et c’est très bien pour tout le monde en Afrique. C’est un signe prometteur pour le futur. La qualification pour les compétitions internationales sera de plus en plus dure. Le basket africain progresse d’année en année et nous ne pouvons que nous réjouir de la tendance actuelle.
KEEMTAAN GI - GARE AUX TRAITRES !
Les jeux sont faits. Ils sont certes (légèrement !) en tête, mais perdent leur belle et abusive majorité absolue. Celle dont ils abusaient pour se jouer du peuple en adoptant eux veux-tu, en voilà des lois souvent jugées scélérates. On assiste à la fin de leur arrogance avec leur majorité mécanique. Des doigts qui se lèvent avec le sourire narquois, histoire de dire à leurs contempteurs, nous avons le nombre avec nous. Tant pis pour les grincheux ! Cette insolence qui leur a fait voter leur loi si décriée sur le parrainage. Entre autres lois iniques ! Pour une fois, notre auguste Assemblée nationale ne sera plus une chambre d’applaudissements avec des députés qui y seront en villégiature. Ou pour proclamer qu’ils sont les députés du Chef et non de ceux qui les ont élus. Désormais, ça va travailler et toute abstention se payera cash. Une première depuis nos glorieuses indépendances. Et c’est signé par un président dont l’unique ambition était de réduire son opposition à sa plus simple expression. A malin, malin et demi. L’effet boomerang vient de se produire. Une cohabitation ou recevoir une telle raclée, ils n’y croyaient pas. L’un d’eux s’est même autorisé d’appeler en direct pour suspendre une émission télévisuelle. Le crime de lèse-majesté de l’un des invités a été de prononcer le mot qui fâche et que lui, le boss du médium, ne voyait pas comme une éventualité. Ils se sont accrochés à leur belle certitude, niant cette évidence. Et pourtant, le châtiment aurait pu être plus sévère si leurs plus sérieux adversaires avaient fait une bonne communication sur le sens du vote dans certaines localités. Ils seraient là alors à raser les murs. Une raclée qui vient ouvrir une nouvelle ère parlementaire et qui nous rappelle que le peuple n’aime pas les transhumants. Et cela, il faut qu’on le rappelle à certains de ces nouveaux élus de l’opposition. Ceux qui les ont élus, ont fait confiance à une liste et aspirent à un véritable changement. Et personne n’accepterait que leur vote, qui a un sens, soit trahi. C’est dit ! Le peuple n’aime pas les traitres. Il faut en finir avec la transhumance. KACCOOR BI (LE TEMOIN)
RASPOUTINE
Au lendemain des élections locales de janvier dernier, beaucoup de voix s’étaient élevées pour imputer la responsabilité de la contreperformance de la coalition présidentielle aux mauvaises investitures inspirées par le duo Mor Ngom-Mahmout Saleh. Le premier nommé a d’ailleurs été battu dans sa commune de Ndangalma par Yewwi Askan Wi lors des élections législatives de dimanche dernier. Quant à Saleh, il trône toujours à son poste de directeur de cabinet du président de la République où il n’est manifestement pas à sa place puisque n’ayant pas le profil de l’emploi. Une chose est sûre : depuis que ce trotskiste spécialiste des coups fourrés, des manigances et autres coups d’Etat rampants puis debout est entré à la présidence de la République, le chef de l’Etat n’a pas cessé d’accumuler les déboires et de dégringoler. En effet, plus Saleh et compagnie complotent contre Sonko, plus le leader de Pastef et de Yewwi monte dans l’opinion tandis que, comme dans un mouvement de balancier, la popularité de Macky Sall, elle, décroît. Un conseil à Yewwi : si jamais cette coalition prenait le pouvoir un jour, elle devrait décorer Mahmout Saleh pour services rendus et pour avoir favorisé l’ascension de Sonko vers le pouvoir ! Et si le Raspoutine du Président travaillait en réalité, et en sous-main, pour Yewwi ?
ENCORE LA RTS ET TOUJOURS LA RTS
Si la Télévision nationale Rts a couvert la proclamation provisoire des résultats par la Commission nationale de recensement des votes, elle n’a cependant accordé à l’élément que quelques petites minutes dans son Journal télévisé de 20 h. Un tel évènement n’a même pas ouvert le journal télévisé. Pour Racine Talla, ce n’était certainement pas important. Signe d’une déception ? Tout pousse à le penser. La coalition au pouvoir serait sortie largement victorieuse de ces consultations, que la Rts en ferait de larges diffusions avec des commentaires dithyrambiques à la gloire du Président. Mais voilà que la RTS perd la voix après la proclamation des résultats des législatives de dimanche dernier. Bémol cependant, leur amuseur public, Me El Hadji Diouf, a dignement célébré leur belle victoire. Fallait le voir faire son numéro à la permanence de l’APR !
COMMISSION NATIONALE DE RECENSEMENT DES VOTES DÉTHIÉ FALL DÉBARQUE SANS PREUVES !
Depuis les premières tendances des législatives 2022, M. Déthié Fall, le coordinateur national de l’intercoalition Yaw-Wallu, multiplie déclarations et accusations en dénonçant des irrégularités dans quatre départements du Nord du pays. Et plus précisément du Fouta. « À titre d’exemple, dans le département de Kanel, à la commune de Bokiladjie, lieu de vote Bambagol, au bureau de vote numéro 1, on ne voit même pas les signatures des représentants des coalitions Yaw-Wallu dans les procès verbaux » a-t-il dénoncé. Avant-hier comme hier jeudi à la salle 4 du Tribunal de Grande Instance de Dakar, les magistrats de la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv) ont ouvert grandement les portes et fenêtres à Diéthie Fall pour qu’il fournisse les preuves de ces « Pv » tant décriés. Au finish, il n’a rien apporté ! Et exceptionnellement dans un souci de transparence, les arbitres-magistrats de la Cour d’Appel de Dakar lui ont même permis d’ouvrir et de fouiller toutes les caisses renfermant les procès-verbaux des différents centres et bureaux de vote du Sénégal. Et toute la journée durant, renseigne une taupe du « Témoin » quotidien, Déthié Fall a bien voulu se prêter à cet exercice de fourmi. Hélas, aucun PV frauduleux n’a été trouvé par Déthié Fall. Au contraire, l’homme a voulu faire du dilatoire ou jouer aux prolongations alors qu’il appartient à celui qui saisit un juge de déposer ses pièces à charge pour celui-ci de les confronter avec les Pv reçus et ceux de la Cena. Malheureusement, le droit de regard ou de vérification du mandataire national de l’intercoalition Yaw-Wallu a retardé la publication des résultats alors que la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv) avait fini ses travaux depuis avant-hier mercredi. Puisque le coordinateur Déthié Fall ne détenait aucun élément jusque-là, sa demande consistait indirectement à demander à la commission de lui fournir des preuves. Une « demande » décodée qui a fait rire ou pleurer, c’est selon, les membres de la commission nationale de recensement des votes (Cnrv). Des tentatives désespérées qui ont eu pour effet finalement de détendre l’atmosphère de la salle 4 et évacuer le stress et la fatigue des membres de la commission. Sacré Déthié !
THIERNO ALASSANE SALL, RÉSOLUMENT OPPOSANT
Ceux qui espéraient un rapprochement entre la tête de liste nationale de la coalition Aar Sénégal, Thierno Alassane Sall et le pouvoir, peuvent déchanter. L’ancien ministre du président Macky Sall se veut formel : « Nous ne sommes pas des vendus ». Il réagissait après la proclamation des résultats provisoires qui donnent une majorité inconfortable à Benno Bokk Yakaar avec 82 sièges à l’Assemblée nationale. TAS soutient qu’aucun compromis encore moins une compromission me le liera au pouvoir. « Pour l’instant je fais partie de la coalition AAR Sénégal et on ne s’est pas encore prononcé. J’ai aussi mon propre avis. On est résolument du côté de l’opposition, moi en particulier », a déclaré TAS sur les ondes de Sud Fm. Identifié parmi les futurs faiseurs de roi entre le pouvoir et l’opposition à l’Assemblée, l’ancien ministre de l’Energie clôt le débat : « Quand j’ai quitté le président Sall, je l’ai fait pour des principes et jamais je ne vais retourner travailler avec lui, il faut que les choses soient claires ». C’est dit et bien dit. Ce qui fait un député de plus pour l’opposition. A tout le moins, un député indépendant qui ne va pas rallier le pouvoir ! On espère que les deux Pape restants, à savoir Pape Djibril Fall et pape Diop, feront preuve de la même fermeté…
LEGISLATIVES ABOUBACAR SÉDIKH BÈYE ÉVOQUE LA DÉFAITE DE DIEUPPEUL-DERKLÉ…
A Dieuppeul-Derklé, la défaite du directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye reste le sujet de conversations dans les rues. Cette défaite contre Yewwi-Wallu a surpris surtout par son ampleur puisque sur 50 bureaux de vote, BBY n’a gagné qu’un seul. Des partisans du DG du Port estiment que les populations de Dieuppeul-Derklé n’ont pas rendu la monnaie de la pièce à l’homme qui a réussi à transformer sans être maire le décor de ce quartier de Dakar. Des édifices religieux au pavage, en passant par le sport, l’entreprenariat-formation-éducation, le patron du Port de Dakar s’est véritablement donné à fond pour son quartier. Toutes les mosquées (Cité Prestation, Castor, Cheikhou O. F. Tall, Gayenne) et l’Eglise Martyrs de l’Ouganda, le pavage (mosquée Mame Abdou Dieuppeul, mosquée Liberté 5B, ruelle pharmacie Médoune Thiam, ruelle PTT, 2 ruelles Cité Marine Basse) ont bénéficié à toutes les mosquées. Le sport (terrain synthétique Bourguiba, subventions aux ASC navétanes, à l’équipe de basket DBALOC, équipements des écoles de foot, billets coupe d’Afrique), l’emploi-formation des jeunes (plus de 200 emplois créés, 63 thiak-thiak offerts, 25 bourses aux métiers portuaires, plus de 180 bourses d’études supérieures, réfection et équipement salle informatique Cem Ousmane Socé Diop…) n’ont pas été en reste. Un engagement massif qui n’a pas été sanctionné positivement par les populations de Dieuppeul-Derklé. Les partisans de Aboubacar Sédikh Bèye sont persuadés qu’il y a eu quelque part une trahison interne au sein de BBY pour empêcher le triomphe du patron du Port qui jouit d’une vraie popularité dans le quartier.
…ET REMERCIE SES PARTISANS ET FÉLICITE LES VAINQUEURS
Ne quittons de sitôt le fils de Dieuppeul-Derklé. Aboubacar Sédikh Bèye n’affiche pas un air d’homme abattu. Il est resté debout et digne dans l’épreuve. « Les élections législatives ont vu les populations de Dieuppeul-Derklé s’exprimer sur leur choix en vue de la prochaine législature à l’Assemblée Nationale. Je voudrais ici les remercier, ainsi que tous qui nous ont accompagnés lors de la campagne et qui ont voté BBY. Nous sommes conscients de leur attachement et de leur engagement à tout point de vue. Néanmoins, il faut accepter que, dans une démocratie, nous pouvons gagner mais aussi perdre » a-t-il indiqué dans un post sur sa page Facebook