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22 août 2025
LE CASA SPORTS PREND UNE PETITE OPTION DEVANT LA JS KABYLIE
Le Casa Sports prend une petite option pour ce premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions en s’imposant hier, dimanche 11 septembre au stade Lat Dior, devant l’équipe de la Jeunesse sportive de JS Kabylie (1-0).
Le Casa Sports a remporté hier, dimanche 11 septembre, la manche aller du premier tour préliminaires de la Ligue africaine de la CAF. Les champions du Sénégal se sont imposé sur la plus petite des marques devant le club algérien de FC Kabylie (1-0). Une petite option que les Ziguinchorois se feront fort conforter lors de la manche retour qui s’annonce plus que périlleux.
Le Casa Sports prend une petite option pour ce premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions en s’imposant hier, dimanche 11 septembre au stade Lat Dior, devant l’équipe de la Jeunesse sportive de JS Kabylie (1-0). Les Champions du Sénégal ont pourtant démarré le match frein en mains, voire timidement la rencontre.
Après une première période sans véritables occasions franches de part et d’autre, le club algérien a failli trouver l’ouverture à la reprise en obtenant un penalty dès la 54ème minute. Les visiteurs vont toutefois laisser passer leur chance. Le préposé au penalty va rater sa tentative de panenka et redonner un mince espoir au club ziguinchorois.
En revanche le Casa Sports réussi en effet à forcer la décision à la 66ème minute sur une lourde frappe de Yaya Sané, hors surface et déviée dans les buts par le gardien algérien (1-0). Si Aimé Tendeng, passera à deux doigts d’aggraver la marque à la 76ème, les hommes de Demba Ramata Ndiaye vont finalement cet contenter de cette courte victoire (1-0). Une petite avance qu’il faudra converser dans une semaine lors du match retour Stade du 8-Mai1945 à Sétif en Algérie pour le compte du match retour de ce 1er tour préliminaire de la C1.
REACTIONS… REACTIONS…
MOALLA WASSIM, ENTRAINEUR JS KABYLIE : «le match retour sera le déclic»
“On est venus faire un résultat positif mais on va se battre et jouer nos cartes. Le penalty raté a été le déclic”, a d’abord analysé le technicien algérien qui a assuré l’intérim après le limogeage de l’entraîneur principal quelques jours avant le match aller comptant pour le premier tour préliminaire de la Ligue africaine des Champions. On a opté pour un bloc moyen. La pression est liée au résultat en championnat. Le match retour sera le déclic pour JSK.”
DEMBA RAMATA NDIAYE, DIRECTEUR TECHNIQUE CASA SPORTS : «On ne va pas cracher sur cette victoire»
«Je suis satisfait du résultat. Vous savez, on ne va pas cracher sur cette victoire parce que l’adversaire est resté dans sa zone. Ils ont préféré jouer en défense et non sortir… Vitesse ne rime pas avec adresse. Puissance ne rime pas avec précision. Les joueurs avaient trop envie de bien faire raison pour laquelle ils ont frappé au dessus des buts à plusieurs reprises. On leur a dit que le match se gagne devant mais se perd aussi derrière. Donc, il faut marquer et gagner sans prendre de but. Ce sont les consignes qu’on avait donné aux joueurs. L’envie a joué sur leurs performances».
DANS LA TOURMENTE, L’UCS REMET EN CAUSE SON COMPAGNONNAGE AVEC BENNOO BOKK YAAKAAR
Après deux défections coup sur coup de grands responsables du parti, les jeunesses Centristes réclament l’urgence d’un renouvellement des instances du parti et une évaluation du compagnonnage avec Bennoo
L’heure est grave et les urgences sont signalées à l’Union des Centristes du Sénégal (UCS), le parti de Abdoulaye Baldé. Après deux défections coup sur coup de grands responsables du parti, les jeunesses Centristes réclament l’urgence d’un renouvellement des instances du parti et une évaluation du compagnonnage avec Bennoo. «Depuis que nous avons adhéré Bennoo Bokk Yaakaar, notre parti est dans une situation inconfortable…», lance Mamadou Lamine Dia qui remet en cause ce compagnonnage scellé en 2018, à la veille de la présidentielle 2019.
Que se passe-t-il dans le parti de Abdoulaye Baldé, l’Union des Centristes du Sénégal (UCS) ? La question est sur toutes les lèvres dans le Sud du pays. Après la démission du coordonnateur communal du l’UCS à Ziguinchor, Taïbou Diédhiou, c’est une autre défection qui est notée dans les rangs de l’UCS et pas des moindres. C’est le coordinateur départemental de l’UCS dans le département de Bignona, Pape Boubacar Diédhiou, qui claque la porte de l’UCS pour rejoindre le mouvement Déclic Républicain And Joubo. Deux départs en moins d’une semaine dans les rangs des Centristes. Des défections qui sont loin d’ébranler le parti, selon les Centristes de Ziguinchor qui ont sonné le rappel des troupes ce weekend à Ziguinchor.
La structure des jeunes et le mouvement des femmes de l’UCS se sont fortement mobilisés à Ziguinchor non seulement pour apprécier la situation mouvementée du parti mais signaler des urgences dans le parti qui traverse une zone de turbulence. Pour Mamadou Lamine Dia, le patron des jeunesses centristes, «Ces départs n’ont en aucun cas affecté la vivacité et la vitalité du parti. Le parti Union des centristes du Sénégal est plus que jamais fort à Ziguinchor et la mobilisation de cet après-midi peut en témoigner à suffisance… Nous appelons l’ensemble des responsables dans les quartiers à se mobiliser, à redoubler d’efforts, à augmenter la solidarité pour relever les défis», lance le responsable des jeunesses qui interpelle le président du parti, Abdoulaye Baldé, pour aller le plus vite vers la réorganisation des structures du parti.
«Nous lançons un appel solennel au président du parti pour procéder le plus rapidement possible à la réorganisation des structures du parti, pour donner un nouveau souffle dans le parti mais également capter toutes ces nouvelles adhésions qui sont notées dans le parti, les responsabiliser... Il nous faut aller vers un renouvellement intégral des instances du parti à Ziguinchor et dans tout le pays», martèle-t-il. Avant de réclamer une évaluation du compagnonnage avec le Bennoo Bokk Yaakaar car, selon M. Dia, «Depuis que nous avons adhéré au Bennoo Bokk Yaakaar, notre parti est dans une situation inconfortable. Il nous faut impérativement aller vers une évaluation sans complaisance de notre compagnonnage avec le Bennoo Bokk Yaakaar. Nous demandons au président de notre parti de convoquer le Conseil du parti pour évaluer notre compagnonnage avec le Bennoo. Depuis que nous avons adhéré à Bennoo, notre parti est dans une situation inconfortable par ce que nous ne sommes ni au pouvoir ni à l’opposition», déclare l’ancien directeur de cabinet du maire Abdoulaye Baldé.
Et comme si cela ne suffisait pas, il peste : «Nous demandons au président du parti de convoquer, dans les meilleurs délais, parce que pour rappel c’est ce conseil qui avait siégé en novembre 2018 pour décider de rejoindre la mouvance présidentielle. Quatre ans après cette décision, il est important que ce même Conseil national puisse être convoqué pour évaluer notre compagnonnage… Parce nous ne sommes ni au pouvoir ni à l’opposition. Quand on est au pouvoir on est associé à la gestion du pays. Mais vous conviendrez avec moi que, de 2018 à nos jours, l’UCS n’a jamais été associée à la gestion du pays. Donc, il faudrait, si demain nous devrons partager la responsabilité du bilan de Macky Sall, que l’on puisse analyser ensemble… que nous puissions prendre nos responsabilités face à l’histoire...», lâche-t-il amèrement. Ce parti qui tangue depuis quelques jours entre des défections de responsables est dans une tourmente.
Pour certains militants, les allers-retours entre la mouvance présidentielle et l’opposition ont fini de porter un coup dur à cette formation politique dirigée par l’ex-maire de Ziguinchor. Ce parti réussira-t-il à se relever de cette tourmente qui semble bien affecter ses militants ? Wait and see
FLEUVE SÉNÉGAL, LES SIGNAUX SONT AU ROUGE
La tombée d’une pluie dans le Nord du pays risque de faire déborder le fleuve Sénégal. Les cotes d’alerte sont presque atteintes dans beaucoup de stations selon une note du ministère de l’Eau et de l’Assainissement publiée hier, dimanche 11 septembre.
La tombée d’une pluie dans le Nord du pays risque de faire déborder le fleuve Sénégal. Les cotes d’alerte sont presque atteintes dans beaucoup de stations selon une note du ministère de l’Eau et de l’Assainissement publiée hier, dimanche 11 septembre. L’inquiétude est aussi valable pour les zones traversées par le fleuve Gambie.
Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, dans le cadre du suivi hydrologique des fleuves Gambie et Sénégal, exprime ses inquiétudes par rapport au niveau de l’eau qui risque de déborder à tout moment. Dans la note publiée hier, dimanche 11 septembre, le département de Serigne Mbaye Thiam, signale que «pour le fleuve Gambie, la hausse du niveau de l’eau s’est accélérée ces dernières 48 heures à Kédougou et se rapproche de plus en plus de la cote d’alerte dans cette localité».
En effet, selon le document, «à 3,97 mètres le 10 septembre à 08 heures, il est monté à 6,48 mètres ce dimanche 11 septembre à 18 heures alors que la cote d’alerte est de 7 mètres, soit une hausse rapide de 2,51 mètres en moins de 48 heures». La situation n’est pas aussi rassurante pour le fleuve Sénégal.
Dans le communiqué, il est signalé que «les données concernant le fleuve Sénégal recueillies ces dernières heures dans plusieurs stations hydrométriques indiquent des niveaux d’eau proches des cotes d’alerte».
Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement annonce que, «les situations les plus préoccupantes concernent les stations de Matam, Podor, Richard Toll, Bakel et Dagana». A Matam, le niveau de l’eau qui était à 7,80 mètres ce dimanche 11 septembre à 08 heures est monté à 7,83 mètres à 18 heures, soit à 17 centimètres de la cote d’alerte qui est de 8 mètres. S’agissant de Podor, le niveau de l’eau qui était à 4,75 mètres ce dimanche 11 septembre à 08 heures est monté à 4,77 mètres à 18 heures, soit à 23 centimètres de la cote d’alerte qui est de 5 mètres.
A Dagana, le niveau de l’eau qui s’est stabilisé à 3,30 mètres depuis plusieurs heures reste toujours très proche de la cote d’alerte qui est de 3,5 mètres. Le niveau de l’eau qui était à 9,15 mètres ce dimanche 11 septembre à 08 heures à Bakel, est monté à 9,45 mètres à 18 heures, soit à 55 centimètres de la cote d’alerte qui est de 10 mètres. Le ministère estime, par conséquent, qu’«en cas de fortes pluies au niveau des hauts bassins des fleuves Sénégal et Gambie et des localités susmentionnées dans les prochaines heures, des débordements desdits cours d’eau pourraient y survenir».
Ainsi, compte tenu de ces informations, «les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords fleuve Gambie à Kédougou et du fleuve Sénégal sont invités, parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau».
MACKY VERROUILLE TOUT
48 heures de conclave ! Les députés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar étaient en réunion ce week-end à Saly-Portudal pour harmoniser leur position en perspective de l’installation de la 14ème législature, prévue ce lundi 12 septembre
48 heures de conclave ! Les députés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BENNO) étaient en réunion ce week-end à Saly-Portudal pour harmoniser leur position en perspective de l’installation de la 14ème Législature, prévue ce lundi 12 septembre à partir de 10 heures. Ils ont passé au peigne fin le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les trucs et astuces qu’il faudra éviter, surtout pour les analphabètes, afin de ne pas avoir des bulletins blancs au moment du vote. Toutefois, ils vont quitter la station balnéaire, ce matin, sans connaître le nom du président de l’Assemblée nationale. Il ne leur sera dévoilé que ce lundi par le président de la République, Macky Sall, qui a tenu encore une fois à tout verrouiller pour éviter des fuites dans les médias. Même si des rumeurs persistantes envoient Aminata Touré au Perchoir.
Qui va succéder à Moustapha Niasse à la tête de l’Assemblée nationale ? Est-ce Aminata Touré, tête de liste nationale de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar ou son second Amadou Bâ voire Aly Ngouille Ndiaye, qui a mis le département de Linguère dans sa poche ? La surprise pourrait-elle venir du Ndoucoumane passé dans l’escarcelle de Abdoulaye Saydou Sow en un temps record ? Mystère et boule de gomme.
Pour l’heure, seul le Chef de l’Etat, le président de la République, Macky Sall, connaitrait le nom de celui qui va présider la 14ème Législature partie pour être la plus courte et la plus inédite dans l’histoire politique du Sénégal. C’est d’ailleurs pour éviter toute mauvaise surprise qu’il a fait convoquer ses députés en conclave pour 48 heures dans la station balnéaire de Saly-Portudal. «Nous sommes tous là. Je m’inscris en faux par rapport à ceux qui parlent de kidnapping. C’est totalement faux ! Ce sont des députés qui avaient demandé au président de la République une réunion afin qu’on puisse harmoniser nos positions», tranche d’emblée un député que nous avons contacté hier, dimanche 11 septembre. Et d’ajouter : «nous avons revu le règlement intérieur, le budget, les codes, comment voter afin d’éviter des bulletins nuls. Il faut quand-même reconnaître que c’est très important surtout pour ceux qui ne savent pas lire ou qui ont un niveau relativement bas».
CARTE BLANCHE
Lors de leur rencontre, le 20 août dernier au Palais Présidentielle, les 82 députés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), avaient donné carte blanche à Macky Sall sur le choix du futur président de l’Assemblée nationale. «Nous te faisons entièrement confiance. Nous allons soutenir celui ou celle que tu auras choisi», avait déclaré un député, appuyé par ses autres collègues. Un blanc-seing qui ne facilite pour autant pas la tâche au Chef de l’Etat. Et pour cause, contrairement au choix de Moustapha Niasse qui était un secret de polichinelle, celui de son remplacement devient une véritable énigme. Cette deuxième personnalité de l’Etat du Sénégal doit être un homme de confiance de Macky Sall, quelqu’un qui lui est fidèle et loyal, surtout avec la composition de la 14ème Législature. Et selon des discrétions, plusieurs hypothèses auraient été envisagées par le Chef de l’Etat. Dans l’optique d’une 3ème candidature, certains l’auraient conseillé de ne porter son choix sur ceux qui seraient contre une telle éventualité ou encore des responsables de son parti qui auraient une ambition présidentielle en 2024. Alors que les plus modérés estiment que Macky Sall devrait penser plutôt à sortir par la grande porte en ne songeant même pas à une 3ème candidature qui risquerait d’être fatale pour le pays et pour lui. Les partisans de cette thèse voient Aminata Touré au Perchoir, Amadou Bâ à la Primature et Aly Ngouille Ndiaye avec le manteau de ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République. Mais, toutes ces hypothèses prouvent encore une fois que Macky Sall est un «AS» dans le brouillage et le verrouillage des cartes. Personne n’avait vu venir la suppression du poste de Premier ministre, les défénestrations de Amadou Bâ et autres Aly Ngouille Ndiaye, sous le prétexte d’un fast-track, au lendemain de sa victoire à la Présidentielle de 2019. Il avait également surpris plus d’un en annonçant le retour du bicéphalisme dans la nomenclature administrative. Depuis lors, nous sommes passés d’une politique de fast-tract à un pays en stand-by. C’est dire que personne, absolument personne, ne sait ce que le président de la République mijote, prépare. Comme à son habitude, il a encore verrouillé toutes les issues. Ou presque !