Dakar, 9 sept (APS) - La rentrée scolaire de l’année académique 2022-2023 est fixé au 3 octobre pour le personnel enseignant et au 6 pour les élèves, a appris l’APS de source officielle, vendredi.
L’information émane du minsitère de l’Education nationale qui a rendu public un décret signé par le chef de l’Etat Macky Sall.
L’année académique doit prendre fin le 31 juillet 2023, rapporte la même source.
Le ministère de l’Education précise que l’année scolaire devant durer 9 mois est répartie en trois semestres qui seront entrecoupées de vacances en janvier et décembre et en mars et avril.
LES DIFFICULTÉS DES ENTREPRISES ET L’INSTALLATION DES NOUVEAUX DÉPUTÉS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les quotidiens évoquent, pour leur édition du week-end, les difficultés des entreprises, l’installation de la nouvelle législature et le Magal à célébrer jeudi par la communauté mouride. ‘’Crise économique : le patronat sonne l’alerte’’, titre Sud Quotid
Dakar, 10 sept (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur édition du week-end, les difficultés des entreprises, l’installation de la nouvelle législature et le Magal à célébrer jeudi par la communauté mouride.
‘’Crise économique : le patronat sonne l’alerte’’, titre Sud Quotidien.
‘’La situation économique du pays écœure le secteur privé sénégalais, qui est sorti de son mutisme pour alerter et surtout inviter la 14e législature et le prochain gouvernement à mettre un peu en berne la politique, au profit de la (…) relance économique’’, écrit Sud Quotidien.
L’As relaye le ‘’cri de détresse du CNP’’, le Conseil national du patronat, dont le président, Baïdy Agne, déclare : ‘’Les entreprises ne peuvent plus contenir l’impact des crises exogènes.’’
‘’Le patronat étale son ras-le-bol’’, titre WalfQuotidien.
‘’Baïdy Agne et ses camarades attendent des parlementaires une audition du secteur privé national (…) Ils demandent au prochain gouvernement un meilleur soutien des entreprises locales’’, explique le même journal.
Le patronat est ‘’las de voir les priorités du pays reléguées au second plan, au profit des empoignades politiques’’, écrit Le Quotidien.
Concernant l’installation de la nouvelle législature, lundi prochain, EnQuête annonce que Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle, a convoqué ses députés ce week-end à Saly-Portudal (ouest) dans le but d’‘’harmoniser les positions’’.
Dans les coalitions d’opposition Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, ‘’le choc des ambitions plombe les chances d’obtenir la présidence’’ de l’Assemblée nationale, affirme-t-il.
Au moment où ils vont élire le président de l’institution parlementaire et les autres membres de son bureau, constituer les commissions de l’Assemblée nationale, les nouveaux députés vont surtout penser à l’élection présidentielle de 2024, selon EnQuête.
‘’Nombreux sont les gens pressés de voir le pays changer de rythme. Lundi soir sera, quoi qu’il arrive, un moment de soulagement pour beaucoup. Le pays aura enfin une nouvelle Assemblée nationale et pourra espérer avoir très rapidement un nouveau Premier ministre et un gouvernement’’, commente Le Quotidien.
‘’Les chefs d’entreprise auront des interlocuteurs dans les ministères, pour (…) redémarrer l’économie et le pays’’, ajoute-t-il.
Bés Bi Le Jour s’est surtout intéressé aux visites des hommes politiques à Touba (centre), à quelques jours du Magal, la commémoration de l’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de la confrérie musulmane des mourides.
Selon Vox Populi, l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a rendu visite au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. ‘’J’ai été l’un des premiers à aimer mon pays et j’ai fait mes preuves’’, a déclaré le guide religieux en recevant la visite du leader de Pastef-Les Patriotes.
L’Observateur annonce une ‘’visite éclair’’ du président de la République à Touba, où Macky Sall se rendra avec ‘’un protocole serré et une délégation réduite au strict minimum’’.
Il n’y aura pas d’‘’audiences politiques’’ lors de la visite du chef de l’Etat, ajoute L’Observateur, selon lequel le khalife général des mourides et son hôte s’entretiendront surtout des ‘’importants projets’’ de l’Etat à Touba.
‘’Philosophie mouride’’
Le Soleil, pour sa part, vante les ‘’importantes réalisations’’ de l’Etat dans cette ville, dans plusieurs domaines dont l’assainissement et la santé, sous l’égide du président de la République.
‘’Les populations de Touba ont beaucoup souffert des manquements notés dans les secteurs de l’assainissement et de la santé. Aujourd’hui, avec les investissements massifs fournis par l’Etat, les choses ont beaucoup changé’’, déclare Le Soleil.
‘’Macky Sall a injecté environ 600 milliards de francs CFA à Touba’’, dont 416 milliards pour la construction de l’autoroute Ila Touba, affirme L’As.
Bés Bi Le Jour réserve quelques colonnes au Magal des politiciens en publiant en même temps un dossier consacré au Hizbut Tarqiyyah (ou Hizbou Tarkhiya), un démembrement de la confrérie mouride fondé par des étudiants en 1976, sous le nom de ‘’Dahira des étudiants mourides’’. ‘’Au fil des années, elle (cette organisation) s’est agrandie en s’implantant dans toutes les régions du Sénégal, en Afrique et ailleurs’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.
‘’Le mouridisme joue un rôle religieux, économique et politique de premier plan au Sénégal’’, note L’info, ajoutant que cette confrérie ‘’repose sur quatre principes fondamentaux : la foi en Dieu, l’imitation du prophète [Mohamed], l’apprentissage du Coran et l’amour du travail.’’
L’info a publié un dossier sur ‘’la philosophie mouride’’.
Selon Source A, les avocats de Sitor Ndour ont introduit au parquet une demande de liberté provisoire de l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar, accusé de viol par une fille de 16 ans.
M. Ndour reproche à un responsable de l’APR, le parti au pouvoir, de lui avoir suggéré de ‘’régler l’affaire à l’amiable’’, selon le même journal.
Le parquet a réclamé au doyen des juges deux mandats de dépôt pour Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye, annonce Libération.
Auditionnés par la Direction des investigations criminelles, les deux hommes, très actifs dans la lutte contre l’homosexualité au Sénégal, ‘’seront édifiés sur leur sort, lundi’’, selon le journal.
L’ŒUVRE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA ERIGEE EN REFERENCE
La 1ère édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) a été officiellement lancée ce jeudi, à la Grande mosquée Massalikoul Djinane et ce jusqu’à dimanche, avant de se poursuivre à Touba les 13 et 16 septembre prochain
La 1ère édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) se tient depuis ce jeudi, à l’esplanade de la Grande mosquée Massalikoul Djinane. L’évènement, qui se tient dans le cadre de la centième édition du Magal de Touba célébrée le 15 septembre prochain, est organisé à l’initiative de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) et va aussi se prolonger à Touba.
La 1ère édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya (Aem) a été officiellement lancée ce jeudi, à la Grande mosquée Massalikoul Djinane et ce jusqu’à dimanche, avant de se poursuivre à Touba les 13 et 16 septembre prochain.
Organisant cette première foire du livre dans le cadre de la célébration de la centième édition du Magal de Touba, prévue le 15 septembre prochain, Babacar Khouma, président de l’Association des écrivains de la Mouridiya, revient sur la portée de la manifestation. «La foire est une manifestation culturelle qui met en valeur la production littéraire et scientifique du Mouride ou sur le Mouridisme. Des ouvrages produits dans différents milieux socio-culturels et socio-professionnels, qui abordent un grand nombre de sujets et d’objets qui paraissent relativement hétéroclites puisqu’allant de l’histoire à l’économie, en passant par la religion, l’ethnographie, l’anthropologie, etc.», souligne Babacar Khouma. Poursuivant son argumentaire, le président de l’Aem d’indiquer que d’autres ouvrages plus récents, produits par des sociologues et psychologues, décrivent les processus de commandement et de leadership, les représentations sociales, les sciences en cours, la communication au sein de la communauté mouride.
«Cependant, on peut considérer que tous ces sujets et objets contenus dans les ouvrages exposés ici, sont néanmoins reliés si on les analyse profondément : leur appartenance au monde social dont le socle est construit sur la voie mouride. Les ouvrages constituent une esquisse de l’histoire de la confrérie et du comportement des disciples mourides comme faisant partie d’une communauté religieuse de la société sénégalaise», renchérit M. Khouma, qui soutient que la communauté mouride est «caractérisée par l’action sociale collective». «D’ailleurs, comme certains auteurs l’ont confirmé, la conscience collective des Mourides est constituée par l’action sociale, la communication et l’intériorisation que doivent jouer les disciples au sein de la communauté. En définitif, les ouvrages exposés ici s’inscrivent dans une dynamique culturelle qui s’étend à tous les aspects de la vie sociale du Mouride, des musulmans sénégalais de façon générale.»
Des écrits puisés de la vie de Bamba
Sur l’esplanade de Massalikoul Djinane, des stands ont été érigés. A l’intérieur, des livres écrits par des intellectuels mourides qui ont puisé dans l’œuvre et la vie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, sont exposés.
«L’objectif de la foire, c’est de rendre visibles toutes les écritures de Cheikh Ahmadou Bamba et de sa famille. Vous avez vu aujourd’hui beaucoup de livres que vous n’aviez jamais vus auparavant. Aujourd’hui, ils sont là, à notre portée», fait remarquer Babacar Khouma, qui compte sur cette manifestation pour inciter les jeunes et les femmes à écrire, dans la mesure où l’œuvre et la vie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké sont inépuisables. «On ne cessera jamais de parler du Cheikh. On ne peut pas produire tout ce que le Cheikh a dit dans un livre. Il faut des milliers et des milliers de livres. L’on disait que ses écrits pèsent 7 tonnes 500. Donc, vous voyez que le livre est extrêmement important dans la vie du Cheikh», avance le président de l’Association des écrivains de la Mouridiya. Portée sur les fonts baptismaux avec la bénédiction de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides, l’Aem vise, entre autres projets, à lancer une revue scientifique et à récompenser ce qui se fait de mieux dans la production littéraire à travers un grand prix. «On va essayer de les encourager et de les primer», déclare Babacar Khouma, président de cette association.
Pour le directeur du Livre et de la lecture, cette foire relève «d’un investissement important». «Si le Mouridisme est présent à travers les productions éditoriales au Québec, à Paris, à Djeddah, un peu partout dans le monde, on le doit à un homme dont on va célébrer l’appel dans quelques jours. C’est quelqu’un qui a compris très tôt que le meilleur moyen de se mettre au service de Dieu, c’est d’accepter de servir le Prophète (Psl). Le fait de choisir son départ en exil comme étant la référence suprême, me semble être un enseignement important pour les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Il s’agit d’accepter les contraintes et de les transformer en facteurs positifs et en éléments moteurs pour le développement», déclare M. Ibrahima Lô. A rappeler que la première édition de la Foire du livre de l’Association des écrivains de la Mouridiya a pour thème : «La production littéraire et scientifique sur la Mouridiya, enjeux, portée et perspectives.» Des panels ont été aux menus des activités, animés par des experts en la matière.
L’EQUATION SALIOU CISS !
Si certains Lions manquent de temps de jeu, Saliou Ciss, lui, est le seul à n’avoir pas encore de club. Une situation assez inquiétante pour le staff technique national, à trois mois du Mondial.
Si certains Lions manquent de temps de jeu, Saliou Ciss, lui, est le seul à n’avoir pas encore de club. Une situation assez inquiétante pour le staff technique national, à trois mois du Mondial.
Les deux prochains matchs amicaux contre la Bolivie, le 24 septembre, et l’Iran, le 27, respectivement en France et en Slovénie, devraient permettre au sélectionneur, Aliou Cissé, de revoir son groupe avant le grand rendez-vous de la planète du football, prévu au Qatar en novembre-décembre prochain. Des retrouvailles pour une répétition générale d’avant-Mondial que certains des champions d’Afrique risquent cependant de rater. C’est le cas de l’arrière gauche, Saliou Ciss. Titulaire indiscutable et auteur d’une excellente campagne au Cameroun lors de la Can 2022, l’ex-Nancéen, fort de son entente sur la gauche avec Sadio Mané, aura séduit et contribué au sacre des Lions pendant cette campagne historique.
Malheureusement, les réalités du football sont tout autres. En effet, malgré ses performances de haute volée, l’arrière gauche des Lions est devenu un cas spécial pour le sélectionneur, Aliou Cissé. Sans club depuis le début de la saison, Saliou Ciss risque en effet d’être pénalisé par sa situation actuelle. A l’inverse de certains joueurs qui ne disposent pas suffisamment de temps de jeu en club, comme l’attaquant de l’Olympique de Marseille, Bamba Dieng, ou encore du milieu de terrain de Leicester, Nampalys Mendy, le cas de l’ancien défenseur de Nancy, relégué en National, est plus préoccupant au vu de sa situation particulière de joueur sans club.
Annoncé sur le départ au début de la saison, Saliou Ciss n’a toujours pas trouvé de point de chute.
Pourtant les candidats ne manquent pas. A l’image de Galatasaray, qui insiste pour l’engager. Selon les informations de la presse locale, les dirigeants turcs voudraient attirer dans leurs rangs, l’international sénégalais, libre de tout contrat.
Après s’être renseigné sur le dossier du champion d’Afrique, il y a quelques semaines, Galatasaray aurait appuyé sur le bouton d’accélérateur afin de s’attacher les services du joueur sénégalais de 32 ans, qui pourrait rejoindre le championnat turc. D’après plusieurs sources, les Jaune-Rouge, pas totalement satisfaits des performances du néerlandais, Patrick Van Aanholt, cherchent à signer un nouveau latéral gauche. Une piste qui les mène directement à Saliou Ciss, auteur d’un but et une passe décisive la saison dernière, sous les couleurs de Nancy, ainsi que d’une bonne campagne lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations avec le Sénégal. D’ailleurs, les deux parties auraient entamé les discussions. Mais problème : la fenêtre de transfert a fermé ses portes ce jeudi 8 septembre en Turquie et toujours rien concernant le cas Saliou Ciss.
Ce qui d’ailleurs risque de compromettre ses chances de figurer sur la prochaine liste contre la Bolivie et l’Iran dont la publication est calée pour le 16 septembre.
D’ailleurs, le choix porté sur l’arrière gauche de l’As Monaco, le Sénégalo-Allemand de 23 ans, Ismail Jakobs, n’est pas anodin. Une manière pour Aliou Cissé de prendre les devants pour un poste qui, jusque-là, a été l’un des maillons faibles de l’équipe. Surtout quand on sait que l’autre doublure à ce poste, Ballo Touré, ne joue pas avec le Milan Ac.
Trouver un nouveau point de chute le plus rapidement possible serait une bouffée d’oxygène pour Saliou Ciss et aussi pour son coach, qui a sur sa table un dossier très encombrant.
Dominateurs tout le long du match, les Lionceaux ne se sont pas posé de questions face au pays hôte, la Mauritanie, en demi-finale du tournoi de l’Ufoa/A des moins de 20 ans. Ils se sont imposés sur le score large de (4-1).
Grâce à cette victoire en demi-finale, les joueurs de Malick Daf décrochent le ticket qualificatif pour la finale de cette compétition, ainsi que pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de cette catégorie, en Egypte.
En finale, ce dimanche (17h Gmt), le Sénégal sera opposé à la Gambie, victorieuse du Mali (1-1, tab 4-2).
Par Serigne Moussa Badiane
DEVOIR DE CONSCIENCE
Lorsque la paranoïa d’un peuple, entretenue par une certaine presse, finit par l’emporter sur la science et le Droit, l’épilogue sera ici la destruction d’un corps d’élite, le corps médical de tout un pays
Lorsque la paranoïa d’un peuple, entretenue par une certaine presse, finit par l’emporter sur la science et le Droit, l’épilogue sera ici la destruction d’un corps d’élite, le corps médical de tout un pays.
La perte d’un patient est toujours un coup dur pour tout médecin, quelles qu’en soient les raisons. Je me souviens d’un après-midi, jeune médecin de garde au centre de santé Nabil Choucair, j’ai appelé ma mère au téléphone, tout abattu. Le temps de lui dire que j’avais accroché ma blouse, la honte m’envahit et je me suis ressaisi. Je venais d’enregistrer un quatrième décès en quelques heures dont un bébé, en détresse respiratoire sévère, que je n’ai même pas eu le temps de réanimer. J’étais là face à la douleur d’un père incontrôlable suite à l’atroce nouvelle que je venais de lui annoncer.
Précisons que l’erreur ou la faute médicale sont possibles. L’erreur est humaine et le médecin n’échappe pas à la règle. Elle peut porter sur une mauvaise appréciation du diagnostic, des soins ou des délais de mise en œuvre des actes. Il peut arriver également que le médecin fasse une faute qui engage sa responsabilité en cas de non-respect des règles de l’art dans son contexte de pratique. L’absence de réussite ne peut être reprochée à un médecin même si le résultat est le décès de son patient. La faute ne peut être liée qu’à un comportement qui s’écarte des règles et non conforme aux données acquises par la science. La question dans un tel contexte, que tout bon magistrat demanderait à des experts avant toute action, est la suivante : «Qu’aurait fait, à sa place, dans les mêmes circonstances, un autre praticien consciencieux et averti ?»
En règle générale, un médecin, dans l’exercice de sa profession, n’est animé que d’une intention, celle d’apporter du bien à son patient, quitte au-delà de sa science, de mettre à contribution ses moyens, d’engager ses relations pour une meilleure prise en charge.
Si à chaque décès de patient sur la table d’un bloc opératoire ou d’accouchement etc., on en venait à arrêter le médecin parce qu’une information émouvante et profane est parvenue au procureur, d’ici quelques années, il n’y aurait plus de médecin dans ce pays.
Nos brillants élèves finiraient par choisir des corps de métiers mieux «respectés». Jusque-là, c’est parmi nos bacheliers les plus brillants que sont sélectionnés nos futurs médecins. Quel que soit le corps d’élite choisi dans ce pays, anciens élèves, s’ils n’étaient pas moins brillants, ils ne l’étaient pas plus que leurs camarades qui ont choisi des études de médecine. Donc le devoir de respect s’impose.
L’accusation «d’incompétence», formulée par un procureur sénégalais sur la base d’actes médicaux posés par un gynécologue sénégalais qui a quasiment fait deux fois plus d’études universitaires sérieuses que lui, relève d’une démarche subjective et sarcastique qui témoigne d’une certaine carence. La Justice a le droit et le devoir d’enquêter devant certaines circonstances afin que la vérité éclate. Mais elle devient paranoïaque et s’affale lorsqu’elle subit la rumeur et l’émoi pour arrêter des médecins dans le cadre de leur exercice avant toute enquête.
Enfin, nos politiques, quel que soit le dessein des uns et des autres, n’ont pas le droit au silence et non plus de participer au discrédit du corps médical, fût-ce pour charmer des populations désorientées victimes de fausses informations et animées de préjugés car «gonflées à bloc».
Aujourd’hui, sur la sellette, les médecins et encore les magistrats qui subissent l’acharnement des politiciens. A qui le tour ?
Un peu de retenue pour plus de science et de Droit !
LEURRES DES CHOIX
Après sa visite à Touba, Macky Sall va rappliquer à Dakar dans la soirée, pour se pencher sur d’autres questions urgentes de l’heure : l’installation du Bureau de l’Assemblée et la nomination du Premier ministre.
Après sa visite à Touba, Macky Sall va rappliquer à Dakar dans la soirée, pour se pencher sur d’autres questions urgentes de l’heure : l’installation du Bureau de l’Assemblée et la nomination du Premier ministre.
Macky Sall sera à Touba cet après-midi. Son programme est ficelé d’avance : il sera reçu par le Khalife général des Mourides à Darou Miname. Après une rencontre à huis clos avec Serigne Mountakha Mbacké, il va se rendre à Gouye Mbinde pour visiter le Mausolée de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, 7ème Khalife général de Touba.
Pour lui, chaque visite à Touba est un moment pour faire l’inventaire des investissements dans la ville religieuse. Il y procédera au lancement du nouveau Plan décennal de lutte contre les inondations dont 23 milliards F Cfa sont prévus pour l’assainissement de Touba.
Il faut noter que 5 milliards vont être dédiés au renforcement du dispositif d’assainissement existant et 17 milliards F aux quartiers non encore impactés par les réalisations de la phase 1 du Plan d’assainissement de Touba.
Avec les dernières pluies, la vulnérabilité de la ville a été constatée par tous, avec plusieurs quartiers inondés. Selon le Bureau d’informations gouvernementales (Big), la cité religieuse a bénéficié depuis 2012, d’un «volume impressionnant d’investissements». «En effet, plus de 170 milliards F Cfa ont été injectés dans le secteur de l’assainissement, dans la gestion des inondations ou encore dans la construction d’infrastructures sanitaires de dernière génération. A cela, s’ajoutent 416 milliards F Cfa pour la construction de l’autoroute Ila Touba, qui ouvre la cité religieuse au reste du monde», détaille le Big.
Comme l’année dernière, le Président Sall ne va pas passer la nuit à Touba.
En plus de cette visite annuelle à la veille du Magal prévu le 15 septembre, il a fort à faire ce week-end. Car il va superviser de loin le séminaire des députés de Benno envoyés à Saly pour réfléchir sur l’environnement institutionnel, les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, le fonctionnement et l’organisation de l’Assemblée nationale, le budget et le contrôle budgétaire.
Cette rencontre vise aussi à resserrer les rangs à la veille de l’installation du Bureau de l’Assemblée et évidemment du vote du président de l’institution. Bien sûr, il va continuer à plancher sur la formation du gouvernement en procédant au choix du Premier ministre.
Week-end de réflexions.
LE CASA SPORTS À L’ASSAUT DE L’AFRIQUE
Représentant le Sénégal dans les Coupes d’Afrique de cette saison, le Casa Sports engage demain dimanche 11 septembre en recevant, au stade Lat Dior, la Ligue africaine des champions.
Champion du Sénégal en titre, le Casa-Sports va entamer une nouvelle aventure en recevant, demain dimanche 11 septembre au stade Lat Dior de Thiès, la Jeunesse sportive de Kabylie d’Algérie. Unique représentant du Sénégal en compétitions interclubs, le club fanion de la ville de Ziguinchor devra sortir de ce match avec un résultat positif pour mieux aborder le match retour devant une équipe habituée à jouer les grands rôles sur la scène continentale.
Représentant le Sénégal dans les Coupes d’Afrique de cette saison, le Casa Sports engage demain dimanche 11 septembre en recevant, au stade Lat Dior, la Ligue africaine des champions. Il affronte JS Kabylie d'Algérie, pour le compte du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions de la Confédération africaine de Football (CAF).
Les champions du Sénégal en titre espèrent passer les tours préliminaires et marcher sur les pas du Teungueth Fc et le Jaraaf qui sont les derniers représentants du Sénégal à se qualifier pour la phase de groupes. Dans cette perspective, le club ziguinchorois entend être «le porte flambeau» du football sénégalais et de porter le football local. Mais aussi marcher sur les pas de l’équipe nationale du Sénégal qui a décroché cette année, le trophée continental.
Les protégés du président Seydou Sané devront sortir le grand jeu pour venir à bout d’une équipe expérimentée et habituée à jouer les grands rôles dans la compétition africaine. La manche retour entre le club algérien et le Casa Sports, on le rappelle, se jouera le18 septembre. En qu’en cas de qualification, les Ziguinchorois vont affronter le vainqueur du match contre l’ASKO de Kara (Togo) au FC Nouadhibou (Mauritanie).
LE CALVAIRE CONTINU DES USAGERS
Entre marchés sous les eaux, routes inondées, coupées ou transformées par endroits en bassins de rétention, de la boue, des embouteillages, des carambolages, des véhicules qui chauffent, le calvaire des usagers continue
Après la pluie, désordre et calvaire. Ce constat colle bien à la situation dans la région de Dakar. Après une pause de quelques jours, Dakar a renoué avec les pluies. Ainsi, en plus de la forte pluie de la nuit d’avant-hier jeudi à vendredi, plusieurs quartiers de la capitale ont enregistré des précipitations à intensités variables, semant la désolation partout.
Entre marchés sous les eaux, routes inondées, coupées ou transformées par endroits en bassins de rétention ou long fleuve, de la boue, des embouteillages monstres partout, avec des cas de carambolages ou des véhicules qui chauffent, à l’origine de retards des travailleurs et autres, le calvaire des usagers continue. En plus d’accentuer les inondations dont souffrent les populations depuis juillet dernier, réduisant à néant ou presque les efforts des équipes de pompages dans plusieurs quartiers de la banlieue dans les départements de Dakar, de Keur Massar, Pikine et Rufisque, les eaux de pluie continuent de causer d’énormes désagréments au usagers de la circulations et même de différentes installations marchandes. En atteste, à Keur Massar, épicentre des inondations depuis 3 ans dans la région de Dakar, les principales routes et voies d’accès sont entrecoupées.
Sur la route des Niayes, menant vers le Lac Rose, les eaux ont fini de transformer des tronçons de cette voie principale en de longs fleuves qui débordent sur les trottoirs et des maisons riveraines. C’est le cas par exemple entre la C3S et le terminus. Ici, à cause du mauvais état de la route avec des trous au milieu de la chaussée couverts par les eaux, des automobilistes perdent énormément de temps pour venir à bout de moins d’un km. Aucun véhicule, surtout les particuliers et taxis, n’ose s’aventurer au risque de noyer son moteur ou endommager ses organes.
Un peu plus loin, à hauteur du nouvel autopont, dépasser le rond-point du marché, en allant vers ou en provenance de Keur Massar village, relève d’un véritable parcours du combattant. Le pompage ayant réussi à libérer la voie, grâce à la pause notée ces derniers temps, les eaux ont repris possession de cet espace. Ce qui est à l’origine des bouchons énormes notés sur place ; l’on peut y perdre facilement plus de 30 minutes pour rejoindre le rond-point de la station. Les plus pressés marchent, même s’ils sont contraints d’enlever chaussures, de retrousser pagnes et pantalons et de patauger dans l’eau sale pour aller prendre un véhicule juste après l’autopont, pour éviter d’arriver en retard à destination. D’ailleurs, cet obstacle franchi, les eaux occupent une bonne partie de la route entre ce pont et la gare routière des Ndiaga Ndiaye, dans le sens Keur Massar route nationale. Pis, la station en face de ce terminus de ces cars de transport en commun est complétement sous les eaux, donc hors service.
CASTOR ISOLE PAR LES EAUX
Plus loin, sous le pont de Hann, les voitures sont déviées à hauteur du rond-point EMG, à cause de grands tuyaux du dispositif de pompage des eaux de la zone de captage vers les exutoires du canal au niveau de cette intersection.
En prolongeant de quelques mètres les deux voies de Front de Terre, l’intersection de la cité des eaux devient un bassin de rétention, tout comme les rues des quartiers de part et d’autre de cette partie de l’avenue Bourguiba. Pis, aucune voiture ne s’aventurait, hier vendredi matin, vers les stations de Castor via Bourguiba. Les eaux ayant élu domicile en face de l’agence de Senelec, avec des taxis et véhicules particuliers «noyés» à l’intérieur, il fallait procéder par un détour dans Sodida, sortir par les HLM, pour se frayer un passage. Ce qui n’est pas sans causer des désagréments, avec des voies étroites, voitures garées sur les trottoirs et des embouteillages à l’origine de retards.