En marge de l’inauguration par le chef de l’Etat, Macky Sall, jeudi dernier, du nouvel aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis, son Excellence Marek Skolil, ambassadeur de la République Tchèque à Dakar, s’est confié à notre collaborateur Amadou Ly Diome. Il aborde ici cette nouvelle coopération qui lie le Sénégal à son pays et qui se traduit par des projets majeurs dans le domaine aéroportuaire mais également dans les secteurs du transport et de la sécurité où son pays revendique une technologie de pointe.
L’aéroport de Saint-Louis, symbole d’une nouvelle coopération
Cet aéroport international de Saint-Louis, fruit d’un accord bilatéral, est, à ce jour, le plus grand projet financé par la République Tchèque en Afrique subsaharienne. C’est un projet qui, hormis sa valeur pratique, son importance pour la région, est un symbole de notre coopération. Et c’est le premier des cinq grands aéroports que la compagnie tchèque Transcon va réaliser au Sénégal. Le deuxième sera à Matam. Donc nous sommes très reconnaissants d’être aujourd’hui là (Ndlr : l’entretien s’est déroulé le jeudi 14 juillet, jour de l’inauguration du nouvel aéroport de SaintLouis) avec Son Excellence le Président Macky Sall qui a toujours cru en ce projet et n’a cessé de nous encourager tout au long du processus. Et je suis très heureux que cette compagnie tchèque n’ait pas trahi sa confiance.
Une expertise tchèque au service du développement local
Ce projet fait partie du Plan Sénégal émergent (PSE) donc de la volonté du chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall, de désenclaver le territoire, de développer les activités économiques pour les jeunes en reliant les différentes régions du pays entre elles, mais aussi avec la sous-région et le reste du monde. Son Excellence le Président Macky Sall l’a rappelé tantôt, en 1927, le premier vol de l’Aéropostale en provenance de Toulouse avait atterri ici même à Saint Louis. Donc c’est tout un symbole. Certes, les Tchèques ne sont pas si connus au Sénégal mais il faut savoir qu’il y a une tradition industrielle chez nous qui date du 19e siècle. Il y a un savoir-faire en termes de qualité et d’innovation comme nous l’avons démontré avec cet aéroport à Saint Louis. C’est inégalable et je puis vous assurer que des chantiers de ce type regroupent le plus souvent plusieurs compagnies comme maîtres d’ouvrages. Et c’est un peu comme ça dans le monde avec les aéroports, chacun construit un bout et après on fait tout. A SaintLouis, ce n’est pas le cas. Tout a été réalisé par notre compagnie qui a toute l’expertise requise et qui a ensuite invité des sous-traitants pour apporter quelques éléments notamment dans la fondation avec une entreprise sénégalaise, les modules, c’est encore une autre entreprise, le tarmac, c’est une entreprise française de référence. Il y a également des Italiens. Mais il y a un seul maître d’ouvrage, c’est Transcon et l’aéroport a été livré clés en main par cette compagnie.
640 bus livrés dans quelques semaines
Dans quelques semaines, nous allons livrer des autobus au Sénégal. Ces autobus qui vont rouler pour Dakar Dem Dikk sont fabriqués en République Tchèque. C’est un très grand projet de 640 bus qui vont venir dans la première phase où nous allons renforcer les capacités de Dakar Dem Dikk notamment dans la maintenance pour disposer plus facilement de pièces de rechange. Nous allons d’ailleurs faire de sorte que tout ne soit pas importé afin de développer le savoir-faire local. Nous allons également intervenir dans le domaine de la sécurité. Comme nous l’avons dit tantôt, la République Tchèque est un pays qui a une très forte tradition d’équipements militaires de très haute précision. Alors quand nous avons des relations qui sont de confiance comme celles symbolisées par cet aéroport, il est tout à fait naturel que nous commencions à travailler avec la police et d’autres organismes de sécurité pour moderniser leurs équipements. C’est un autre sentier sur lequel nous travaillons actuellement.
Par Mohamed Bachir Diop
L’EMPEREUR MALIEN CONQUÉRANT ET EXPLORATEUR QUI AURAIT «DÉCOUVERT» L’AMÉRIQUE AVANT CHRISTOPHE COLOMB !
Coin d’histoire: Bakari II -C’est le philosophe et anthropologue Pathé Diagne qui a raconté l’aventure de l’empereur Bakari II dans un livre paru en 1992 et intitulé « Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) : A la rencontre de Tarana ou l’Amérique»
Son prénom musulman est Aboubacar mais les Mandingues l’appellent Bakari. Bien avant que l’empereur du Mali Kanka Moussa n’ait effectué son pèlerinage à La Mecque en 1324, lui, qui l’a précédé sur le trône du Mandé avait déjà entrepris de traverser l’océan pour « savoir ce qui se trouve de l’autre côté de la mer ». C’est le philosophe et anthropologue Pathé Diagne qui a raconté l’aventure de l’empereur Bakari II dans un livre paru en 1992 et intitulé « Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) : A la rencontre de Tarana ou l’Amérique ». Pour étayer sa thèse, notre compatriote avait fait construire des bateaux de l’époque afin de refaire le même trajet en traversant l’Atlantique jusqu’aux Amériques. Mais, hélas, sa tentative allait échouer puisque les navires se sont écrasés sur des rochers au large… du Sénégal. Toutefois, cette histoire avait retenu l’attention des Sénégalais et des autres Africains. Voici l’histoire de Bakari II telle que retracée par différents historiens.
Aboubakri II (ou Abubakar II, surnommé l’« empereur explorateur ») était un empereur du Mandé ou Mali qui aurait régné de 1310 à 1312. Dans la tradition des souverains navigateurs, il serait parti vers l’ouest jusqu’à la côte de l’océan Atlantique, d’où il aurait lancé deux expéditions maritimes pour aller voir « ce qu’il y avait de l’autre côté de la grande mare ». Ayant pris la tête de la seconde expédition, il n’en serait jamais revenu. Certains ont affirmé qu’il serait arrivé en Amérique (avant Christophe Colomb) où des « Noirs » auraient été aperçus par certains des premiers Européens parvenus sur ce continent.
La théorie de la traversée mandéenne précolombienne a particulièrement retenu l’attention des afrocentristes. Néanmoins, la plupart des historiens s’accordent à dire que cette théorie est fausse, en raison de l’impossibilité technologique, pour les Africains de l’époque, de traverser l’océan Atlantique.
La source de cette histoire se trouve dans l’encyclopédie Masalik Al-Absar de Shihab al-Din al-Umari (1300-1349), historien d’origine syrienne actif en Égypte. Ce dernier avait 24 ans quand l’empereur mandingue Mansa Musa (ou Kanka Moussa) défraya la chronique égyptienne par sa richesse en or à l’occasion de son pèlerinage à La Mecque effectué en 1324.
Selon Al-Umari, au gouverneur du Caire qui lui demandait comment il avait obtenu son trône, Moussa Ibn Amir Hajib répondit qu’il avait tout d’abord assuré la régence de l’empire lorsque son prédécesseur était parti vers l’océan Atlantique. Ce dernier, persuadé qu’il était possible d’atteindre l’extrémité de la mer, aurait préparé plusieurs années durant une flotte de 200 navires qu’il aurait envoyée vers l’ouest, avec ordre de ne pas revenir sans résultat, ou tout du moins pas avant l’épuisement complet des vivres. Longtemps après, un seul bateau revint. Selon le capitaine, la flotte avait rencontré une sorte de puissante rivière au milieu de l’océan, et tous les navires à l’exception du sien avaient été engloutis dans les tourbillons. L’empereur décida alors de prendre lui-même la tête d’une expédition de 3 000 bâtiments dont il ne revint jamais. Néanmoins, l’empereur voyageur n’est pas nommé, et le témoignage de Kansa Moussa est sujet à caution : interrogé par Fakhr ad-Dīn sur l’origine de l’or malien, il aurait en effet répondu qu’il sortait de terre sous forme d’anneaux et poussait comme les légumes.
L’identification du souverain navigateur à un empereur nommé Aboubakri II repose surtout sur une chronologie des empereurs du Mali établie par l’africaniste Maurice Delafosse (1870-1926) d’après des sources écrites, sans l’aide de la tradition orale et selon une lecture erronée des sources arabes due à une erreur de traduction. C’est lui qui fixe les dates de règne de l’empereur explorateur à 1310-1312. Abou Bakr (Aboubakri), mentionné par Ibn Khaldoun comme l’ascendant de Kansa Musa, lui semble le meilleur candidat pour combler l’intervalle de deux ans qui apparait dans sa liste entre les règnes de Mansa Mohammed et de Mansa Musa (Mansa signifiant souverain en langue mandingue). Néanmoins, Ibn Khaldoun dit en fait qu’après Muhammad bin Qu, descendant de Soundiata Keïta, le pouvoir passa à Mansa Musa, issu d’Abou Bakr, frère de Soundiata. Aboubakri ne serait donc ni le père ni le prédécesseur de Mansa Musa et n’aurait pas régné. La liste de Delafosse fut généralement reprise, malgré les doutes de certains comme Charles Monteil (1871- 1949) qui fait remarquer en 1929 qu’Abubakri II n’apparait dans aucune tradition orale mandingue.
Cependant, certains croient en la possibilité de son existence. L’historien guyanais Ivan Van Sertima de l’Université Rutgers a tenté en 1976 de retracer son voyage, de même que l’historien sénégalais Pathé Diagne dans Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) : A la rencontre de Tarana ou l’Amérique (1992).
L’historien guinéen Djibril Tamsir Niane a proposé que le nom d’Aboubakri n’apparaissait pas dans la tradition orale parce que les griots traditionalistes préféraient utiliser des noms préislamiques, compliquant ainsi le travail des historiens. L’écrivain malien Gaoussou Diawara pense qu’Aboubakri II a pu être volontairement ignoré par les griots désapprouvant son entreprise. Cette sorte de censure est attestée ailleurs dans la tradition malienne. Il a composé en 1992 une pièce de théâtre dont Aboubakri est le héros, rédigé en 1999 sa biographie, et inspiré des griots modernes comme Sadio Diabaté à chanter ses exploits.
Selon certains, l’histoire d’Aboubakri II serait une parabole mettant en valeur Mansa Kanka Moussa, le parfait souverain musulman, par contraste avec un prédécesseur qui aurait gaspillé les ressources de son royaume et perdu la vie dans une entreprise non islamique à ses yeux : ne pas se contenter de la vérité du Coran et, plutôt que de se rendre à La Mecque, partir à la découverte du monde dans la direction opposée, pour Moussa, était une cause perdue.
Malgré ces thèses contradictoires, il reste que les premiers explorateurs européens auraient trouvé des personnes de race noire en Amérique alors même que Christophe Colomb croyait avoir découvert les Indes où il était loin d’arriver. C’est un autre explorateur, Amerigo Vespucci, un Italien armé par la couronne d’Angleterre qui confirmera que Christophe Colomb avait accosté sur un continent qui ne se trouvait pas à l’époque sur les cartes du monde, d’où le nom Amérique en souvenir d’Amerigo Vespucci.
LE PRÉSIDENT IRAMA DJIBA PLAIDE POUR UNE RÉFECTION RAPIDE DU STADE ALINE SITHÔÉ
Pour que le Casa-sport y joue la ligue des champions
Jean Diatta correspondant permanent à Ziguinchor |
Publication 20/07/2022
Irama Djiba, le président de la Ligue régionale de football de Ziguinchor a adressé un fort plaidoyer au ministère des Sports pour une réfection urgente du stade Aline Sithôé de Ziguinchor pour permettre au Casa-Sport d’y recevoir ses matchs africains. Il a fait ce plaidoyer à l’occasion d’une rencontre avec la presse pour faire le bilan de la saison qui vient de s’achever.
‘’C’est par rapport à la Ligue des champions africaine et par rapport au Casa-Sport qui doit recevoir des équipes, après le tirage au sort, c’est demander... C’est vrai l’annonce de la réhabilitation du stade Aline Sithôé Diatta a été faite. Nous profitons de l’occasion pour dire de manière exceptionnelle, à situation exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles, que le public ziguinchorois, casamançais attend avec impatience la réfection du stade Aline Sithôé, nous souhaitons que cela se fasse de la manière la plus rapide pour que vraiment le Casa-Sport puisse y accueillir les matchs de la coupe d’Afrique des champions. Si tel est le cas, le public casamançais l’aura mérité parce que ce public s’est donné corps et âme pour ce club’’ plaide t-il avant d’indiquer qu’il serait inadmissible que l’équipe de Ziguinchor se voit obligée de recevoir ses adversaires hors de Ziguinchor. ‘’Aujourd’hui que le Casa-Sport s’apprête à recevoir ses matchs de coupe d’Afrique des champions au Sénégal, il serait incompréhensible et inadmissible qu’on aille recevoir ailleurs’’, confie Irama Djiba’’, insiste t-il.
Faisant le bilan de la saison écoulée, il présente d’abord la structure qu’il dirige. À ce sujet, il indique que la Ligue de Ziguinchor compte 29 clubs au total. Et parmi ces clubs, 19 évoluent en championnat régional sénior, 4 clubs sont en national 2, un en national 1, un en Ligue 1 professionnelle et les quatre autres en football féminin. Il renseigne que le championnat régional senior, avec 18 clubs en lice, s’est joué sur toute l’étendue de la région avec deux poules de 5 et deux autres de quatre. Cela a occasionné un nombre de 71 matchs pour 151 buts marqués, 17 cartons rouges et 45 jaunes. Ces matchs ont mobilisé 213 arbitres et 71 superviseurs. Ces différentes rencontres ont engendré une somme de 704 500f de frais de délégation.
Il ajoute : ‘’Le Casa-Sport en ligue 1 professionnelle a rendu fière toute la ligue de Ziguinchor en remportant le championnat national de football professionnel et la coupe du Sénégal et les Gazelles de Bignona en national 2 nous ont gratifié d’une montée en national 1 en rejoignant l’Olympique de Ziguinchor dans cette catégorie. Le Casa-Sport, en foot féminin, a retrouvé la D1, après avoir survolé la D2 où elle a séjourné juste que cette saison sportive 2022. Il faut noter aussi la descente en D2 de l’ASACO d’Oussouye en foot féminin, y rejoignant ainsi l’Olympique de Ziguinchor Au niveau des petites catégories (U20, U17 et U15), nos sélections sont en train de faire de très bons résultats’’.
Évoquant l’aspect économique, Irama signale que beaucoup de millions de francs ont été dépensés par la ligue et par les clubs pour leurs fonctionnements respectifs. Concernant l’aspect social, il informe que sa ligue a reçu beaucoup de demandes de soutien de la part des associations ou de groupes de personnes.
Point de presse des avocats de François Mancabou…
Le pool des avocats de François Mancabou est déterminé à faire jaillir la vérité. Déjà, les conseils du défunt garde du corps de Dr Cheikh Tidiane Gadio disent noter un manque de sérénité de la partie adverse, notamment la Sureté Urbaine et l'hôpital Principal de Dakar. Ce qui pousse Me Patrick Kabou à s’interroger : «Qu'ont-ils à cacher ? De quoi ont-ils peur ?» L’avocat pense que la sérénité doit être de mise dans une procédure judiciaire, surtout si la partie adverse dispose miraculeusement d’une vidéo de 13 minutes. Il informe que le pool d’avocats tiendra une conférence de presse dès qu’il aura connaissance des résultats de la mystérieuse autopsie faite en catimini le dimanche dernier. Les robes noires invitent le procureur de la République à veiller au respect du secret de l'enquête.
Grève de la faim de 27 étudiants sortants de l'Inseps
Leur mouvement d’humeur est noyé par la campagne électorale pour les élections législatives. En effet, 27 étudiants sortants de l'Inseps sont en grève de la faim pour réclamer leur recrutement dans la fonction publique comme promis par les autorités. Les grévistes ont reçu hier une délégation de Frapp venue leur apporter soutien. Ces 27 étudiants sortants de l'Inseps promettent de ne pas céder jusqu'à ce que le Président Macky Sall réagisse sur leur sort.
La caravane de Yewwi Askan wi à Tambacounda
L’opposant Ousmane Sonko, un des responsables de la coalition Yewwi Askan Wi, appelle à faire le bon choix en votant pour la liste des candidats investis par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal. «J’appelle les populations de Kaolack à voter utile. Il faut faire le bon choix en votant pour la liste des candidats investis par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal», a-t-il déclaré. Ousmane Sonko et d’autres responsables de l’opposition comme Khalifa Sall ou Déthié Fall ont été accueillis et accompagnés par une foule de sympathisants à travers les rues de la capitale du Saloum. Aussi, appellent-ils les populations de la région de Kaolack à ne pas commettre les mêmes erreurs et à voter pour l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal lors des prochaines élections législatives. Après Kaolack, la caravane des leaders nationaux de l’inter-coalition Yewwi-Wallu s’est dirigée vers Kaffrine. Les leaders de Yewwi Askan wi qui ont quitté la capitale du Ndoucoumane hier dans la matinée ont fait cap sur Tambacounda où la caravane est arrivée vers minuit. Ousmane Sonko et compagnie ont communié avec leurs sympathisants de Gniby, Niahène, Koungheul, Koumpentoum et Koussanar. La caravane de Yewwi Askan wi va sillonner aujourd’hui les rues de Tambacounda avant d’aller à Kédougou.
Aar Sénégal va initier une proposition de loi contre le cumul des mandats
La coalition Alternative pour une Assemblée de rupture (Aar- Sénégal) entend introduire une proposition de loi contre le cumul des mandats, une pratique à laquelle elle réitère son opposition à un moment où la campagne pour les Législatives bat son plein, maires, autres élus locaux ou ministres redoublant d’ardeur pour convaincre les électeurs. C’est par la voix d’Abdourahmane Diouf, l’un de ses candidats investis sur la liste nationale, que la coalition de l’opposition a réaffirmé son engagement dans ce sens, estimant que «la période des députés-maires ou ministres-maires est révolue». «Quand on a été récemment maire d’une ville, il y a six mois, on doit se contenter de faire le travail pour lequel on a été élu, d’autant plus qu’ils ont énormément de difficultés à mettre en œuvre leurs programmes», a-t-il indiqué lors d’une tournée à Rufisque. Abdourahmane Diouf estime que les maires ont assez à faire pour se payer le luxe de chercher encore à se faire élire après avoir à peine étrenné leur écharpe. «Les maires n’ont pas les moyens et doivent faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour avoir un bilan. Et je trouve qu’aller faire une autre campagne six mois après son élection, pour être député, ce n’est pas respecter le mandat qui a été confié par les populations», a-t-il fustigé.
Pape Diop propose la restauration du Sénat
La tête de liste nationale de la convergence «Bokk Gis Gis Liguey», Pape Diop, a plaidé pour la restauration du Sénat au Sénégal, afin de permettre d’examiner les lois en seconde lecture après l’Assemblée nationale. Chambre haute du Parlement du Sénégal, le Sénat, créé en 1992, avait été supprimé en 2001, puis rétabli en 2007 avant d’être à nouveau supprimé en 2012. Ce lundi soir, lors d’une caravane organisée à Tambacounda dans le cadre de la campagne des Législatives du 31 juillet, Pape Diop, qui dirigea le Sénat de 2007 à 2012, a appelé au retour de cette institution. «Le Sénégal doit revenir à un Sénat qui examine les lois en seconde lecture. Évidemment, ce n’est pas toutes les lois mais celles concernant par exemple la décentralisation», a-t-il déclaré. Il propose que le président de la République nomme la moitié des sénateurs à travers d’anciens grands commis de l’Etat, estimant que ces derniers pourraient apporter une expertise avérée à l’examen de certains projets de lois ou même de propositions de lois. «Cela va permettre à la 14ème législature de pouvoir apporter des propositions ou des amendements qui seront examinés si la proposition entre dans le cadre des préoccupations des populations», a estimé Pape Diop.
MPR/Les Serviteurs veut changer le visage de Rufisque
La tête de liste nationale de MPR/Les Serviteurs, Pape Djibril Fall et ses militants étaient à Rufisque. Une ville qui remonte au XVIe siècle, fondée par des pêcheurs nommés Teung-Guedj. C’est d’ailleurs ce qui a inspiré les Serviteurs, qui sont animés par la confiance des populations de la ville pour la représenter au niveau de l’Assemblée nationale et de prendre en charge les aspirations culturelles de la ville. Candidat de la coalition les Serviteurs, Ibrahima Mbaye Sopé estime que les artistes méritent une place à l’Assemblée nationale. A l’en croire, Rufisque doit avoir de dignes représentants à l’Assemblée nationale afin de porter les problèmes de la ville, notamment l’assainissement et la santé.
Sortie de 107 officiers de la 40e promotion de l'Enoa
Les 107 officiers de la 40e promotion de l'école nationale des officiers d'active (Enoa) de Thiès ont reçu hier leurs épaulettes de sous-lieutenant des mains du ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba. C’est le capitaine Ibrahima Diédhiou, décédé en opérations le 18 mai 2001, qui est le parrain de cette 40e promotion de l’Enoa. La 40e promotion compte 107 officiers dont 16 provenant de 08 pays amis du Sénégal. Il s’agit du Burkina Faso (1), de la Côte d'Ivoire (2), de la Gambie (1), de la Guinée-Bissau (1), du Mali(4), de la Mauritanie (1), du Niger (3), de la République de Guinée (3) et de 91 Sénégalais. La cérémonie a été clôturée par la prestation de serment et le défilé sur l'avenue des chemins de l'honneur en présence d’autorités civiles et militaires dont le Cemga et le Haut commandant de la gendarmerie. En marge de la cérémonie, le ministre des Forces Armées a inauguré une salle de simulation.
Suspension des cours à l’UGB jusqu’au 03 octobre
Le recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a mis fin au bras de fer entre le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) et les étudiants. Ces derniers avaient récusé la décision du directeur du Crous de fermer le campus social alors que les enseignements ne sont pas encore arrêtés. C’est ainsi que le conseil académique de l'Université s'est réuni en session ordinaire hier pour délibérer sur la situation qui prévaut à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Ainsi, au terme des discussions, le Conseil, après avoir pris acte de la décision de fermeture des campus sociaux par la Direction du Crous, a décidé de la suspension des activités pédagogiques, du mardi 19 juillet au lundi 03 octobre 2022, à 08 heures. Toutefois, le conseil invite le secrétaire général de l'Université et les Directeurs d'Ufr et d'Instituts à veiller au fonctionnement régulier de l'administration durant les vacances académiques.
Colère de militants de l’Apr à Pikine
Des militants de l’Alliance pour la République (Apr) dans le département de Pikine sont en colère. Des apéristes de la commune de Pikine-Ouest et proches du responsable politique Mamadou Faye ont tenu hier un point de presse pour dénoncer le mauvais management de leur parti dans ce département y compris dans leur commune. A les en croire, le copinage et le parachutage que les responsables ont érigés en mode ne prospéreront pas. Ces militants républicains qui ont déjà boycotté la campagne électorale n’excluent pas de faire un vote sanction contre les listes de Benno Bokk Yaakaar, le 31 juillet.
Colère de militants de l’Apr à Pikine (bis)
Restons à Pikine pour parler du boycott de la campagne électorale par des militants de la mouvance présidentielle. Des jeunes de l’Apr avec à leur tête Ibou Laye Ngom, en dissidence, ont d’ailleurs rencontré hier leur coordonnateur départemental, Abdoulaye Thimbo non moins maire de la Ville, pour lui exprimer leur désaccord sur le fonctionnement du parti et le manque de considération à l’endroit des jeunes, des femmes et des pionniers. Ces jeunes aussi n’excluent pas de sanctionner les listes de Benno Bokk Yaakaar. «Travailler pour que d’autres personnes en bénéficient est révolu.Nous sommes déterminés à combattre l’injustice dans ce parti sous toutes ses formes», ont martelé Ibou Laye Ngom et ses camarades.
L’ex-libéral Mayoro Faye rejoint BBY
La base du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) à Saint-Louis s’effrite avec le départ de l’ancien chargé de communication, Mayoro Faye. Après le gel de ses activités au sein du Pds, Mayoro Faye, ex-coordonnateur départemental à Saint-Louis, a rejoint la mouvance présidentielle. Il se retrouve dans le même camp que son ancien rival Ameth Fall Baraya, à savoir la coalition Benno Bokk Yaakaar. D’ailleurs, il a présidé hier un meeting organisé par le comité de Pikine 1 avec les membres de la coordination des jeunes «mayoristes» (Cojema). Désormais, M. Faye se bat pour une large victoire deBennoBokk Yakaar au soir du 31 juillet 2022 dans le département de Saint-Louis.
Le partage littoral divise à Guédiawaye
Le mouvement citoyen «Taxaw temm aar sunu gox» est en désaccord avec les autorités sur le partage du littoral, suite au décret de déclassement du chef de l’État qui a attribué aux populations de Guédiawaye près de 02 hectares. Par la voix du président des délégués de quartiers de Guédiawaye, ils ont exprimé leur déception sur la clé de répartition décidée par les autorités qui ont laissé en rade une bonne frange de la population. Ils sollicitent d’ailleurs l’arbitrage du chef de l’État.
Tirs groupés de Wallu Sénégal sur Abdou Karim Sall
Le ministre de l’Environnement non moins maire de Mbao et coordonnateur local de l’Apr est dans le collimateur des responsables de l’inter-coalition Wallu Yewwi askan wi. Ces derniers, en caravane dans sa commune, l’ont vilipendé en le taxant de «ministre incompétent». A les en croire, Abdou Karim Sall ne se soucie pas des problèmes environnementaux de sa commune avec «les pollutions des usines comme les ICS qui ont des effets nocifs sur la santé des populations dont celles du village de Mbao Peul. Ces responsables de l’opposition ont dénoncé la cherté de la vie et la mauvaise gestion du pays par le pouvoir de Macky Sall. Ils appellent à sanctionner les listes de Benno bokk Yakaar.
L’appel de l’IA de Pikine-Guédiawaye
L’inspecteur d’académie (IA) de Pikine-Guédiawaye, Gana Sène, invite les parents d’élèves à surveiller leurs enfants durant cette période de campagne électorale et de vacances. Il demande aux parents de ne pas laisser les petits errer dans les rues ou aller à la plage sans accompagnant, pour éviter des disparitions ou des cas de noyade. Il a fait le plaidoyer à Mbao au cours d’une cérémonie de remise de prix dédié à 48 élèves de l’institut Leila School.
Alerte des agents municipaux de Guédiawaye sur la violence
Les agents municipaux de la Ville de Guédiawaye déplorent la violence qui sévit dans l’espace politique notamment dans leur localité. Ils se sont fendus d’un communiqué pour exhorter les états-majors politiques à se ressaisir pour éviter des problèmes à Guédiawaye qui a vu récemment l’une de ses mairies (Médina Gounass) saccagée
LA CAMPAGNE ÉLECTORALE ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE DE L'APS CE MERCREDI
La campagne électorale en vue des législatives du 31 juillet et d’autres sujets se rapportant à l’éducation, la fonction publique, l’énergie sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Dakar, 20 juil (APS) – La campagne électorale en vue des législatives du 31 juillet et d’autres sujets se rapportant à l’éducation, la fonction publique, l’énergie sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’APS.
’’Encore 10 jours pour convaincre !’’, s’exclame Sud Quotidien à propos de la campagne électorale’’. ‘’Près d’une dizaine de jours après son démarrage officiel, le 10 juillet, la campagne électorale (…) semble entrer dans sa phase réellement active’’, écrit le journal.
Sud constate que ‘’du nord au sud et de l’est à l’ouest, les coalitions en lice (huit au total) accélèrent la cadence pour la quête des 165 députés de la 14e législature’’.
’’Du coup, ajoute la publication, au sein de l’opposition, des embryons de visions prennent le pas sur la dénonciation mécanique de la gouvernance +Macky+ alors même que la majorité continue de s’incruster dans les réalisations du président pour draguer un électorat éprouvé par son quotidien’’.
EnQuête note que ‘’face aux attaques de l’opposition, le régime brandit son bilan’’. Le journal souligne que le ministre de l’Economie, Amadou Hott, a présenté, mardi, le bilan du gouvernement et le programme qu’il compte mettre en œuvre.
Pour conquérir la majorité à l’Assemblée nationale, Le Témoin signale que ‘’Benno mise sur le bilan élogieux de Macky Sall’’.
L’Observateur a ouvert ses colonnes au leader de la coalition Alternative pour une assemblée de rupture (AAR), Thierno Alassane Sall. Ce dernier estime que ‘’jamais, Benno Bokk Yaakaar n’a aussi mal porté son nom’’.
Dans cet entretien, l’ancien ministre de l’Energie évalue les chances de leur coalition, tout en vendant le contrat de législature qu’elle propose aux Sénégalais, rapporte le journal.
Le Quotidien met en exergue la suspension des cours dans les universités et affiche à la Une : ‘’Année blanche’’. Le journal souligne que ‘’malgré la colère des étudiants, les dés sont jetés : toutes les universités publiques seront fermées au plus tard le 23 juillet jusqu’en début octobre’’.
’’Est-ce lié à la situation politique et électorale assez volatile ? Probablement ! En tout cas, la mesure aura un impact sur la validation des crédits des étudiants qui ont à peine fait 3 mois de cours’’, écrit le journal.
WalfQuotidien aborde la question des revendications salariales et affiche à la Une ‘’Alerte sur la ponction publique’’.
‘’En augmentant le salaire des enseignants, l’Etat ne savait pas qu’il venait d’ouvrir la boite de pandore. En effet, après les faveurs accordées aux fonctionnaires de l’école, c’est maintenant tous les travailleurs de la Fonction publique qui s’agitent pour réclamer leur part de la bête’’, souligne le journal qui estime que ‘’l’Etat dérègle son système’’
Bës Bi Le Jour s’inquiète des effets du ‘’comprimé qui stimule la libido’’.
’’Au Sénégal, les jeunes utilisent une nouvelle drogue communément appelée +volet+ ou drogue de l’amour. Il s’agit d’une molécule psychotrope entactogène de la famille des amphétamines souvent vendue sous forme de pilules qui font beaucoup de dégâts parce que plongeant les jeunes dans une débauche sexuelle sans limite’’, écrit le journal qui titre ‘’La pilule de l’extase’’.
Le Soleil s’intéresse à la tournée de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER). ‘’Un Conseil régional de développement (CRD) s’est tenu, mardi, à la gouvernance de Matam sur la seconde phase du projet d’installation de lampadaires solaires. Ainsi, 115 000 lampadaires seront répartis dans toutes les communes, soit 200 lampadaires par communes’’, rapporte la publication.
VIDEO
LA FERMETURE DES UIVERSITES ET LA CAMPAGNE ELECTORALES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 20 Juillet évoquent l'arrêt exigé des cours par le ministre de tutelle et la fermeture des universités ainsi que la campagne électorale en prélude au élections législatives du 31 juillet prochain.
Les parutions de ce mercredi 20 Juillet évoquent l'arrêt exigé des cours par le ministre de tutelle et la fermeture des universités ainsi que la campagne électorale en prélude au élections législatives du 31 juillet prochain. Ecoutez lerésumé de l'actualité présenté par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
Par Pr Alpha SY
MAME LESS CAMARA, PARRAIN-LEADERSHIP POLITIQUE
Parler de quelqu’un, d’un ami, est exercice pas simple, que vais-je dire, quel angle prendre pour mieux le présenter
«Parler de quelqu’un, d’un ami, est exercice pas simple, que vais-je dire, quel angle prendre pour mieux le présenter. De toute façon Alpha Sy a de de la matière et des ressources. Cette hésitation n’est pas incapacité, mais une volonté de brosser de façon juste et sans excès le personnage qui a pignon sur rue, d’autant que les deux, ont la passion de la philosophie et ne cessent de penser le pays pour le panser.
J’ai rencontré une fois Mame Less CAMARA devant la porte de la RTS en Face du Théâtre Sorano. J’étais comme possédé par la philosophie et j’avais réalisé un annale de philosophie pour les candidats au Bac 87/88. Il fumait ou prenait une pause et dieu fait bien les choses, il était de service. Je lui dis avec mon ami Tapha DIAGNE l’objet de ma visite. Et quelle ne fut ma surprise quand il prend la cassette, et me dit qu’il a fait philo pour ensuite bifurquer dans le journalisme. Je pensais qu’il allait me « descendre comme disent les jeunes» mais non, il m’a encouragé, en m’expliquant les réalités de la radio officielle, puis il me rend ma cassette audio. Et il m’apprend une chose que je n’ai jamais oublié au sujet de HEGEL : Les moments de paix, sont ces moments ou l’histoire de l’humanité se réécrit»
HEGEL : Les moments de paix, sont ces moments ou l’histoire de l’humanité se réécrit
Ce même jour, du 24/06/2022, j’étais à l’Institut Français de St Louis, pour co-animer la nuit de la philosophie, sans mon ami Alpha SY, pionnier aguerri de l’exercice depuis 11 ans.
Il a fallu que je sois en présentiel, pour que son emploi du temps, toujours chargé, le pousse ailleurs, mais, non, sans sa bénédiction bien accueillie en plus de sa visite effective, qui témoigne de la sollicitude et de la générosité intellectuelle de l’Homme Alpha SY. P B CISSOKO. (pardonnez cette digression)
« Parler de quelqu’un, d’un ami, est exercice pas simple, que vais-je dire, quel angle prendre pour mieux le présenter. De toute façon Alpha SY a de de la matière et des ressources. Cette hésitation n’est pas incapacité, mais une volonté de brosser de façon juste et sans excès le personnage qui a pignon sur rue, d’autant que les deux, ont la passion de la philosophie et ne cessent de penser le pays pour le panser. P B CISSOKO.
Témoignage de Mr Alpha Amadou SY à l’adresse de la Promotion Mame Less CAMARA du Programme Leadership Politique 2021, Maison de la Presse Babacar Touré, Dakar, le samedi 25 juin 2022.
Excellence M. Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Sénégal ;
Mme La Secrétaire Générale du Parti Socialiste ;
M. Le Représentant Résident de la Friedrich-Ebert, Bureau national Sénégal ;
M. Parrain de la 15ème Promotion du Programme Mme La modératrice, au nom de la Fondation Friedrich-Ebert;
Mme La Porte-parole des formateurs/formatrices ;
Mme La Porte-parole de la 15ème Promotion du PLP de la FES Mesdames et Messieurs les membres de la Promotion M.L CAMARA Honorables invités,
Chers membres de la Promotion Mame Less Camara, Je me dois de confesser que le choix, porté sur ma modeste personne pour formuler ce témoignage, m’a installé dans une véritable ambivalence. Autant j’en suis fortement honoré, autant je me suis senti envahi par cette redoutable interrogation : comment réussir la prouesse de résumer en quelques minutes le parcours de votre parrain, un parcours tellement riche que chacune des séquences qui le composent pourrait être l’objet d’un chapitre d’un ouvrage.
Mais comptant sur votre indulgence, je consens me soumettre à ce délicat exercice.
Né quelques années avant l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, Mame Les Camara vécut très tôt dans une atmosphère familiale qui a beaucoup contribué à lui donner une remarquable personnalité de base. Couvé par des parents des plus affectifs, il n’en apprenait pas moins sur les enjeux et les risques du combat pour les libertés. Pourrait-il en être autrement, en tant que fils de Mamadou Camara dit Doudou qui était cheminot et, de surcroit, militant d’une formation politique estampillée « subversif » ?
Membre actif du Parti Africain de l’Indépendance, ancêtre de l’actuel Parti de l’Indépendance et du Travail, son père avait consenti d’énormes sacrifice, y compris parfois des privations de liberté, pour se mettre au service des justes causes. Ce choix du père était d’autant plus enrichissant que le petit Mame Less croisait déjà, dans l’espace familial, des leaders charismatiques du mouvement national démocratique.
Cette atmosphère militante ne sera certainement sans effet sur sa détermination à réussir dans ses études. Sa formation primaire débuta à l’école Champ de course de Rufisque (aurait-elle contribué à lui donner le sens de l’horizon), puis à l’école Xeer (Pierre ou roc, sens de l’endurance ?) et, enfin, ce qui s’avérera plus tard un signe, à l’école de la Cité de la … radio.
Au cours de cette étape, si déterminante dans l’évolution de tout adolescent, Mame Less Camara bénéficia du concours précieux de sa sœur et non moins complice et amie, Kiné Lo. En véritable perceptrice, elle ne se contentait pas seulement d’un suivi scolaire. Elle lui faisait découvrir le cinéma, le théâtre, mais surtout l’univers exceptionnel et fascinant de ces beaux enfants du savoir que sont les livres. Et quels livres !
Rencontre entre la philosophie et Mame Less Camara
À la faveur de cet encadrement de qualité, il fut orienté au mythique lycée Van Vollenhoven, rebaptisé Lamine Guèye. Son séjour dans cet établissement trouvera un de ces moments forts avec sa rencontre avec la philosophie. Il en sera si subjugué qu’il ne lui suffisait pas de flirter avec elle, en terminales. Il lui déclara son amour pour de bon, en méritant son inscription au département de Philosophie de l’université de Dakar qui, depuis 1986, a comme parrain l’illustre Professeur Cheikh Anta Diop.
Dans ce prestigieux Temple du savoir, il fut entre les mains expertes de brillants maîtres, au nombre desquels les Pr Abdoulaye Bara Diop, Alassane Ndao, Abdoulaye Élimane Kane et Mamoussé Diagne.
Le séjour de votre parrain à l’Université fut particulièrement marqué par le brouhaha idéologique des années 1970. Mais, sa sérénité, rarement prise à défaut, attestait de son assimilation de la leçon du rigoureux philosophe allemand Emmanuel Kant. Ce dernier concevait la majorité non pas en termes d’âge, mais d’absence de directeur de conscience. Et, en bon lecteur de Marx, Nietzche et Freud, il sut préserver son autonomie de pensée, non sans s’exercer à jeter le regard oblique du soupçon sur les hommes et leurs actes.
Brillant étudiant, nanti de la maitrise, Mame Less Camara choisit néanmoins de migrer vers le CESTI. Sans doute, sa passion des conquêtes démocratiques, conjuguée à l’urgence à contribuer à libérer toutes les énergies de son peuple, l’avait incité à aller vers le journalisme. Cette hypothèse est confirmée par son option de la radio, instrument tellement stratégique que tous les coups d’État commencent par l’occupation de l’Antenne nationale !
Devenu professionnel de l’information et de la communication, votre parrain fut affecté à Saint-Louis. Cette ville, par son architecturÈÈÈIUe et sa proximité avec l’océan, le renvoyait à sa Rufisque natale. Étant tombé sous le charme de la vieille cité portuaire, il y choisira, par deux fois, les personnes dignes de garder ton cœur !
Cette ville du Nord fut une sorte de laboratoire où Mame Less Camara apprit, avec ses émissions phare « Delta » et « Récit et description », à donner envie d’écouter une station régionale. Une expérience qui lui sert d’un apport indéniable quand il aura l’opportunité de montrer que la décentralisation n’est pas réductible à un slogan.
Respect et admiration du landerneau médiatique
Son option pour le journalisme s’avéra judicieuse. Très jeune, il suscita respect et admiration dans le landerneau médiatique.
Mais de ce succès, votre parrain ne pouvait se contenter. Sa perspective était beaucoup plus ambitieuse. Assis idéologiquement et adossé à une formation professionnelle de qualité, il s’était engagé, sans atermoiement, à contribuer de manière décisive au renouveau médiatique qui prenait forme dans son pays.
Ce nouveau champ médiatique était circonscrit à partir d’une articulation dialectique entre la professionnalisation de l’exercice du journalisme, la sénégalisation du traitement de l’information, la logistique technologique et des retombées de la mobilisation syndicale. Et ce chantier, des plus exaltant, était ouvert avec le concours de figures prestigieuses dont, entre autres, Babacar Touré, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Sidy Gaye, Sidy Lamine Niasse et Mademba N’diaye.
Conscient que le renouveau démocratique ne s‘importe pas, Mame Less Camara commença par balayer devant sa propre porte, la RTS. Ainsi, naitra l’émission « Face à face », expression condensée de son sens de l’innovation, de son professionnalisme, mais surtout de sa redoutable lecture du champ politique sénégalais.
Votre parrain avait compris que la formation socialiste, dont la volonté de rompre d’avec la culture du parti unique avait été hypothéquée par son aile conservatrice, laissait tout de même une petite marge de manœuvre à l’expression démocratique. Toutefois, il était persuadé que la presse ne pouvait en tirer profit qu’à la condition de consentir livrer bataille contre la pire des censures, à savoir l’autocensure.
Soucieux du risque de voir l’auditoire de la RTS fondre comme du beurre au soleil, suite au démarrage programmé de Sud FM Sen Radio, le journaliste posa à sa hiérarchie ces deux exigences majeures : le direct, pour couper l’herbe sous les pieds de la censure, et l’interdiction d’interférence dans l’organisation, dans le choix des invités et des thèmes.
Ces exigences remplies, votre parrain ne fit pas seulement voyager « Face à face » dans quelques régions du Sénégal. Il devint un espace singulier de prise de parole. Pour preuve, Mame Less Camara eut ce courage qui frise la témérité : tendre le micro de la RTS et à une des plus fortes heures d’écoute, à l’Abbé Diamacoune Senghor, connu et reconnu comme Chef historique de l’aile combattante du M.F.D.C !
Cette émission d’août 1994 ne restera pas dans les annales du Sénégal uniquement comme un acte inédit de décentralisation médiatique. Elle ne s’épuise pas, non plus, dans le professionnalisme qui lui est quasi unanimement crédité. Ce singulier « Face à face » participe aussi d’une initiative qui prend sa source dans la conscience républicaine qui enseigne que le pluralisme, qui structure la République, trouve son corollaire dans le dialogue fécond entre les différents protagonistes du jeu politique.
Si on n’ignore, aujourd’hui encore, par quel miracle Mame Less Camara a su convaincre à la fois ses supérieurs et le MFDC, sait-on au moins que cette prise de parole, si inattendue, a été une bouffée d’oxygène pour une démocratie sénégalaise fortement éprouvée par la récurrence des violentes contestations postélectorales.
Loin de dormir sur ses lauriers, votre parrain s’engagea, par la plume, à donner corps au renouveau médiatique en signant, sous le pseudonyme de Abdou Sow, une chronique hebdomadaire dans le quotidien Walfadjiri. Les Sénégalais réalisèrent alors que, en plus de sa voix si captivante, Mame Less Camara avait une plume alerte avec une capacite d’analyse portant sur des sujets qui parlent à ses concitoyens.
Le monde de l’Éducation, très regardant sur les compétences littéraires, lui rendit, à sa façon, un certificat de reconnaissance et d’encouragement. Ainsi, un des textes de Mame Less Camara a été proposé, comme sujet de commentaire, aux épreuves de français du baccalauréat sénégalais de 2007.
Par cette chronique, suivie au plus haut sommet de l’État, le journaliste contribua aussi à relativiser densément le manichéisme qui enveloppe l’antinomie supposée entre presse d’État et presse privée.
Tout en mobilisant sa voix et sa plume pour le triomphe d’une information juste et plurielle, Mame Less Camara milita au SYNPICS avant d’en assurer la direction. Secrétaire général de cette prestigieuse organisation, il parvint, ferme sur les principes, à faire preuve de courtoisie et de souplesse, marques des véritables conducteurs d’hommes.
Votre parrain mettra aussi son expertise au service de la Haute Autorité de la Radio et de la Télévision qu’il considérait comme « une très grande conquête de tous les journalistes ». Il était d’autant plus enthousiaste qu’il estimait que l’installation de cet organe « entérinait la séparation de ce pouvoir d’avec les autres, plus classiques, que sont l’Exécutif, le Législatif et le Judicaire ».
Homme intègre et journaliste intégral, bien des organes de presse ont eu à solliciter son savoir et son savoir-faire : de la RTS à TFM, en passant par Walfadjri, BBC, Envi Fm, Océan Fm, le mensuel Démocraties, le quotidien Le Matin, et j’en oublie certainement. Journaliste, enseignant-formateur, syndicaliste et sentinelle de l’éthique et de la déontologie, que votre parrain n’a-t-il pas donné à sa corporation et, par ricochet, à son peuple ?
Chers membres de la Promotion Mame Less Camara, Si le choix d’un parrain est essentiellement dicté par le souci de vous offrir comme modèle une personnalité dont le parcours est d’une exemplarité indéniable, alors vous avez bien de qui tenir.
Conducteur d’homme, courageux dans ses initiatives, orfèvre aussi bien de la voix que de la plume, Mame Less Camara est réputé journaliste au sens éthique élevé !
Malgré les aléas, Mame Less Camara est resté égal à lui-même
Malgré les aléas de la vie et son immense lot de privations, malgré les tentatives multiformes, des uns et des autres, de le « capturer » dans leur camp, l’homme est resté égal à toi-même. D’avoir pu préserver ses principes, sur toile de fond d‘une générosité qui a oublié son nom, explique sans doute l’affection de ses collègues qui l’appellent « Père Less », en entendant de le convertir en « Papy Less ».
L’attachement de Mame Less Camara à l’idéal est resté si vivace que ses collègues du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les Médias (CORED) ont été suffisamment inspirés pour le charger de prononcer le discours inaugural de l’installation du Tribunal des pairs. Dans cette allocution de 2014, conscient que le respect des Règles d’éthique et de déontologie dans le monde de la communication est devenu une demande sociale », votre parrain, certes avec courtoisie mais aussi fermeté, mis en demeure ses pairs de « travailler avec indépendance et rigueur face à tout groupe de pression, sans agression aucune contre les fondements de l’unité nationale sans parti pris de nature à porter atteinte au droit à la différence ».
Chers membres de la Promotion, Je vous félicite et vous exhorte à faire de votre mieux pour servir votre pays, votre continent et tous les locataires de la planète terre !
Excellence, Monsieur L’Ambassadeur de l’Allemagne au Sénégal, Monsieur le Représentant Résident de la Friedrich-Ebert, Bureau national Sénégal, je vous remercie d’avoir honoré de si belle manière, et de son vivant, notre frère, ami et compatriote Mame Less Camara.
Mon cher Less, Toutes mes félicitations, auxquelles j’associe, très chaleureusement, tes enfants et, évidemment, tes deux Doomu Ndar, tes épouses.
Je te remercie de ta confiance et m’honore de ton amitié !
À toutes et à tous, je remercie infiniment de votre aimable attention !
BBY OFFRE LE BILAN DE MACKY POUR OBTENIR LA MAJORITÉ À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
S’adosser au bilan du président Macky Sall pour obtenir les faveurs des électeurs au soir du 31 juillet prochain. C’est l’exercice auquel s’est adonnée hier la coalition Benno Bokk Yakaar. A la baguette, il y avait le ministre de l’Economie, de la Coopération et du Plan, Amadou Hott, qui a présenté sous tous les angles le tableau du bilan des réalisations du président de la République dans tous les domaines de sa prise de pouvoir en 2012 jusqu’en 2022. Macky Sall qui a transformé le Sénégal de bout en bout par des réalisations majeures. Dans un document présenté à la presse au siège de BBY, Amadou Hott a souligné que Macky Sall présente un bilan en termes de réalisations et d’infrastructures qui doit pousser les Sénégalais à lui donner la majorité à l’Assemblée nationale le 31 juillet prochain.
Benno Bokk Yakkar est dans la grande offensive. Si sa tête de liste nationale continue de parcourir les moindres coins et recoins du pays pour porter « la bonne parole » de sa coalition, à Dakar une autre offensive de charme a été déployée hier par le ministre de l’Economie, de la Coopération et du Plan. Amadou Hott, à travers une conférence de presse animée hier au siège de l’Alliance pour la République (APR) à Mermoz, a déroulé les réalisations du Gouvernement à travers un document intitulé « Les réalisations du Président Macky Sall sur le plan économique et social et les perspectives ». « Depuis l’avènement à la Magistrature Suprême du Président de la République, son Excellence Macky SALL, les chiffres de ses réalisations se sont traduits par une succession de records budgétaires battus, de performances en matière de croissance économique et de renforcement du cadre macroéconomique, le tout avec une politique d’inclusion sociale soutenue. Pour la première fois depuis 1980, le pays enregistre une moyenne de croissance économique de 6,6 % sur la période 2014-2018 contre 3 % sur la période antérieure 2009-2013.
Les chiffres ci-dessous sont éloquents à ce sujet : 2009 : 2,1% ; 2010 : 3,6 % ; 2011 : 1,5 % ; 2012 : 5,1 % et 2013 : 2,8 %. Sur le quinquennat 2014-2018, le taux de croissance a continuellement dépassé les 6 % : 2014 : 6,6 % ; 2015 : 6,4 % ; 2016 : 6,2 % ; 2017 : 7,2 % ; et 2018 : 6,8 % » a souligné Amadou Hott à travers un power point projeté en public. A l’en croire, au moment de l’accession du président de la République, Son Excellence, Macky SALL, au pouvoir en 2012, « la situation socio-économique du pays était extrêmement difficile avec un déficit infrastructurel important, des problèmes d’accès à l’eau et à l’électricité, particulièrement en milieu rural (un taux d’électrification rurale de 27 %), une croissance faible (un taux de croissance moyen de 2,8 % sur la période 2010-2013), une couverture maladie insuffisante.
En termes de réponses face à cette situation, le Président de la République, Son Excellence, Macky SALL, a mis en place en 2014 le Plan Sénégal Emergent (PSE) articulé autour de trois axes à savoir : (i) la transformation structurelle de l’économie et croissance, (ii) le Capital humain, la protection sociale et le développement durable, et (iii) la Gouvernance, les Institutions, la Paix et la Sécurité. Divers instruments ont également été mis en place, notamment le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), le Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA), la Couverture Maladie Universelle (CMU), le Programme National de Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF), le FONGIP, la BNDE et la DER et le FONSIS pour accélérer la mise en œuvre des politiques économiques et sociales ». Poursuivant son exposé, l’ancien vice-président de la BAD (banque africaine de développement) ajouter que « le PSE a été opérationnalisé à travers des Plans d’Actions Prioritaires (PAP) quinquennaux. Le premier Plan d’actions prioritaires (PAP I) a été lancé en 2014 avec des réalisations importantes. Le deuxième Plan d’Actions Prioritaires (PAP II) a été lancé en 2019 en capitalisant sur les acquis du PAP I pour maintenir le cap sur l’émergence ».
85.000 emplois créés dans le programme Xeyu Ndaw ñi !
Face au choc de la pandémie de Covid-19, le Gouvernement a, rappelle le ministre de l’Economie, apporté comme réponse le Programme de Résilience économique et sociale (PRES) d’un montant global de 1 000 milliards FCFA, soit 7 % du PIB qui en fait le deuxième programme le plus important en Afrique. Ce programme était destiné à soutenir les populations et les entreprises pendant cette crise sans précédent.
Par la suite, le Gouvernement a procédé à l’ajustement du PAP II pour mettre en place le Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A) afin de relancer l’économie nationale grâce à un portefeuille de projets de 14 712 milliards FCFA, un package de réformes clés et une panoplie de mécanismes de financement innovants pour accompagner la mise en œuvre. Et c’est avec fierté qu’Amadou Hott indique que les résultats ont été au rendez-vous dès 2021 avec un rétablissement de la trajectoire de croissance avant covid-19. Ce n’est pas tout puisque, « les conséquences de la pandémie continuant à se ressentir au courant de l’année 2021 sur les opportunités économiques et l’emploi pour les jeunes, le Gouvernement a mis en place en mars 2021 le Programme d’Urgence pour l’Emploi et l’Insertion socio-économique des Jeunes dénommé XEYU NDAW NI, d’un coût global de 450 milliards FCFA sur trois ans afin de renforcer la formation des jeunes et de créer 85 000 emplois, dont 65 000 recrutements spéciaux dans les projets publics ».
Des réalisations importantes du PSE et des différents programmes
Le Premier Plan d’Actions Prioritaires (PAPI), mis en œuvre sur la période 2014-2018, et le PAP II devenu en 2020 le PAP2A ont donné des résultats importants selon le ministre de l’Economie. Selon Amadou Hott, sur la période 2014-2018, un taux de croissance moyen de 6,6 % a été réalisé par le Sénégal, le déficit budgétaire a été mieux maîtrisé, le tout sur la base d’un taux d’inflation faible (en moyenne 0,5% sur la période 2014-2019), d’une augmentation de 328,9 milliards des exportations et d’un accroissement de la richesse collective passant de 9 169 milliards FCFA en 2013 à 12 645 milliards FCFA en 2019. Sans compter, last but not least, pas moins de 500 000 emplois créés sur la période 2014-2019.
Hélas, en 2020, cette trajectoire a été rudement secouée par la pandémie de covid-19. Cependant, grâce à l’exécution satisfaisante du PRES, l’économie sénégalaise a été assez résiliente pour éviter la récession en réalisant même un taux de croissance de 1,3 %. Grâce au PAP2A, notre pays a pu, au-delà d’une reprise, rétablir sa trajectoire de croissance d’avant covid-19 avec un taux de croissance estimé à 6,1%. Une croissance qui a créé des emplois pour les jeunes. En effet, sur la période 2014-2019, pas moins de 500 000 emplois ont été créés grâce aux efforts de l’Etat et du secteur privé. Plus de 452 milliards FCFA d’investissements ont été réalisés par l’Etat entre 2013 et 2020 dans l’entrepreneuriat et la formation des jeunes à travers les instruments créés à cet effet (DER, 3FPT, FONGIP, etc.).
Selon Hott, face à la Covid-19, XËYU NDAW ÑI aurait été une réponse pragmatique à la problématique de l’emploi post-crise avec des résultats tangibles après plus d’une année de mise en œuvre avec près de 65 000 emplois créés, près de 12 000 jeunes enrôlés par la convention Etat-Employeur, plus de 16 600 bénéficiaires de formation et plus de 86 000 bénéficiaires de financements. Les performances économiques enregistrées sont le fait du secteur primaire (11,7%), du secteur tertiaire (7 %) et des taxes nettes sur biens et services (7 %), bref des secteurs à forte capacité redistributive puisque concernant plus des 2/3 de la population nationale. Le secteur primaire progresse régulièrement à la faveur de la bonne tenue de l’agriculture. Le dynamisme de l’agriculture est le résultat d’une politique agricole dynamique basée notamment sur une distribution satisfaisante d’intrants (engrais et semences), un équipement des producteurs et une meilleure maîtrise de l’eau combinée à plusieurs autres facteurs favorables dont une pluviométrie bien répartie dans le temps et dans l’espace.
L’autosuffisance en riz est réalisée à 88 % (405.824 tonnes en 2012 contre 1.326.000 tonnes en 2022), la production céréalière a atteint un niveau record de 227% (1.099.274 tonnes en 2012 contre 3.480.394 tonnes en 2022), les exportations horticoles sont en augmentation de 124 % (706.000 tonnes en 2012 contre 1.583.661 tonnes en 2022), la production arachidière en hausse de 218% ( 577.528 tonnes contre 1.677.804 tonnes en 2022), la production de lait (54%) et de viande (61%) ainsi que la production aquacole en constante progression de plus de 60 %.
Les réalisations du président Macky Sall sont tout aussi impressionnantes dans le domaine de l’Education où le nombre de salles de classes est passé de 54 748 à 90 645, soit une augmentation de 35 897 ! Il y a aussi la construction, la réhabilitation et l’extension de Daaras modernes au nombre de 64 et la construction de 5 ISEP pour la formation professionnelle et de 14 Espaces numériques ouverts (ENO). Le volet Santé n’est pas en reste avec 9 nouveaux hôpitaux, 18 centres de santé, 300 postes de santé et 21 centres de dialyse qui ont vu le jour. Amadou Hott a fait état de l’achèvement de 04 nouveaux hôpitaux (Dalal Jam, Diamniadio, Ziguinchor et Fatick), la construction de 4 nouveaux établissements hospitaliers (Kédougou, Sédhiou, Touba et Kaffrine) ainsi que la création de 17 centres de dialyse. Plus de 1 686 000 personnes ont bénéficié des initiatives de gratuité des soins. Amadou Hott s’est aussi appesanti sur le volet Infrastructures en citant les dernières réalisations comme les ponts de Keur Massar et de Foundiougne.
En comparaison, le régime précédent, celui de Me Abdoulaye Wade n’avait réalisé que 11 ponts de 2000 à 2011, tandis que celui de Macky Sall a en a construit 20 de 2012 à 2021. Le document du Gouvernement fait aussi état des performances du président Macky Sall dans le domaine des infrastructures routières, un bilan fort conséquent. Le nombre de routes construites est passé de 1578 km de 2000 à 2011 à 2526 km de 2012 à 2021. Pour ce qui est des autoroutes, leur longueur est passée de 32 km en 2011 à 189 km en 2021. Pour les infrastructures ferroviaires, 38 km de voies ferrées ont été construites entre 2012 et 2021 contre 0 km entre 2000 et 2012. La puissance électrique installée, elle, a bondi de 573 MW sur la période de 2000 à 2011 à 1616, 41 MW en 2021. Soit presque trois fois plus ! De 2000 à 2011, seuls 1098 villages avaient été électrifiés, alors que 2011 à 2021, nombre a atteint 2202 villages. Plus du double, donc.
Pourquoi les Sénégalais doivent donner à Benno la majorité à l’Assemblée nationale
Amadou Hott ne s’est pas contenté de faire ressortir le bilan plus qu’élogieux des réalisations du président de la République dans tous les domaines. Il s’est aussi exercé à faire entrevoir les perspectives prometteuses ouvertes par la prochaine mise en exploitation de nos prodigieuses réserves en pétrole et en gaz. Mais il n’en avait pas terminé avec les réalisations du président de la République parmi lesquelles « le nouveau pôle de développement urbain de Diamniadio à 30 km de Dakar, le prolongement de l’autoroute à péage jusqu’à l’aéroport international Blaise DIAGNE, une deuxième autoroute à péage en construction, un nouvel aéroport à 50 km de Dakar, le Train Express Régional reliant à terme Dakar au futur aéroport, de même que trois nouvelles centrales solaires déjà opérationnelles d’une capacité cumulée de 70 MW, le Stade Maitre Abdoulaye WADE, l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, l’autoroute ILA Touba etc… »
A en croire le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, « l’objectif du Président Macky SALL, à travers la réalisation de ces grands projets et l’assainissement du cadre macroéconomique, est de réaliser une croissance de qualité qui génère de l’emploi et des revenus, et favorise un développement solidaire et inclusif. C’est ce qu’il appelle « Le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous ».
La conclusion d’Amadou Hott, après avoir dressé un bilan aussi remarquable du président de la République, coulait de source dès lors : « C’est pour cela que la coalition Benno Bokk Yaakaar sollicite auprès des Sénégalais une majorité absolue pour poursuivre la politique en cours : le PSE. Donnons ainsi une majorité à Benno Bokk Yakar pour poursuivre cette tendance » a conclu le ministre de l’Economie.
KEEMTAAN GI - GROTESQUE COMEDIE
Mais où est donc passée l’efficacité de nos glorieux services de sécurité ? Plus de treize jours que l’ennemi public numéro « 1 », celui que l’on présentait comme étant le « cerveau » de la « Farce spéciale », pardon, « Force spéciale » s’est évadé de prison et nos limiers, qu’ils soient policiers ou gendarmes, peinent encore à le retrouver. Plus de temps qu’il n’a fallu pour l’arrêter alors qu’il dégageait une pêche d’enfer. Mourant, il continue de narguer nos flics et nos gendarmes. De quoi douter de l’efficacité de nos forces de défense et craindre pour notre sécurité. Surtout que, quelques jours auparavant, des rebelles venus de la Casamance dans le dessein de profiter de la manifestation de l’opposition pour mettre Dakar à feu et à sang se sont évaporés comme par enchantement dans la nature. Là aussi, c’est le même scénario. Personne ne sait où se trouvent ces « méchants » qui ont voulu semer le chaos dans la capitale. Un seul « affreux », selon les bons mots d’un des scénaristes de cette grotesque comédie, a été arrêté alors qu’il se faisait consulter dans l’infirmerie d’une société de transport public. Bien maigre comme exploit pour un si dangereux rebelle. Et pourtant, notre inénarrable procureur de la République avait annoncé urbi et orbi que ces dangereux rebelles casamançais ne perdaient rien pour attendre vu que toutes les forces de police et de gendarmerie de la capitale étaient à leurs trousses. Depuis lors, pas un seul semblant de rebelle n’a été pris. De deux choses l’une : ou ces dangereux rebelles sont diablement efficaces et nos forces de sécurité terriblement nulles, ou alors ils n’existaient en réalité que dans l’esprit du procureur et des auteurs de ce scénario de navet. En tout cas, un redoutable « caïd » est dans la nature et il pourrait perpétrer des actes terroristes à tout moment. Mais que fait donc la Police ? Quant à celui que l’on présente comme étant l’instigateur de cette « Farce spéciale », il se la coule douce en pantoufles à Panam. Il n’est nullement inquiété par la police française qui ne coopère pas avec celle de ce charmant pays. Dans ce lot de ces dangereux tueurs, une mère de famille de 52 ans dont les voisins louent l’humanisme et à propos de laquelle ils disent qu’elle ne peut même pas faire de mal à une mouche. Une dame présentée par notre glorieuse police comme une sorte de Ma Baker, cette criminelle américaine qui opérait à la tête d’un gang composé de ses propres enfants et dont l’histoire a été rendue plus célèbre par un tube du groupe Boney M. Pour ce qui est de notre dame de Médina Gounass, le plus attendrissant a été de voir des mômes de son quartier manifester, réclamant leur maman poule. Bien entendu, la police ne s’est pas déployée sur les lieux pour mettre fin à la marche des gamins. Hélas, cette grotesque comédie de « farce spéciale » s’est malheureusement terminée par la mort d’un innocent. Une patate chaude entre les mains du pouvoir dont les courtisans sont dans la manipulation… KACCOOR BI (LE TEMOIN)
MIMI COMME KENNEDY «NOUS SOMMES TOUS CASAMANÇAIS»
Bignona a mobilisé à la place Émile Badiane pour recevoir la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar. Un meeting départemental qui aura connu une forte affluence malgré la pluie ayant arrosé l’ensemble de la Casamance durant cette journée du 19 juillet 2022. Après les salutations d’usage dont une part belle a été réservée aux vaillantes femmes de la Casamance, Mme Touré a rappelé que le Sénégal est un et indivisible. Elle fait comme le Président John Kennedy qui, au pied du mur de Berlin avait affirmé en 1963 « Je suis un Berlinois». En 2022, l’assertion du défunt chef d’Etat américain s’apparente à la réflexion de Mimi Touré quand elle dit du haut de sa tribune de Bignona: «nous sommes tous Casamançais. Tous les Sénégalais sont Casamançais et tous les Casamançais sont Sénégalais ». Enfonçant davantage le clou et donnant par la même occasion une leçon de citoyenneté aux hommes politiques qui agitent la fibre régionaliste et ethnique, l’ancien Premier ministre a ajouté : « nous avons tous la fierté d’appartenir à une seule et même nation ». La parenthèse fermée, Mimi a ouvert un autre chapitre, politique cette fois ci. A en croire, la tête de liste du Benno « les populations de la Casamance, particulièrement celles de Bignona « ont toutes les raisons d’élire les candidats inscrits sur la liste Bby. Car, le Président Macky Sall a fait à Bignona et partout dans le Sud, d’importants investissement servant aujourd’hui à raccourcir les distances entre les différentes régions du Sénégal ». Depuis son accession à la magistrature suprême, Macky Sall, pour le compte de Bignona, a aménagé la boucle du Blouff, réparé le tronçon Tendieme Thionk Essyl et construit 23 postes de santé pour relever le plateau technique. Il a également injecté 2, 773 milliards FCFA dans le département grâce au concours de la Der (2,2 milliard CFA) et du Fongip (573 millions CFA). En attendant la reconstruction des Ponts de Baïla et de Diouloulou dont les financements sont déjà bouclés.
THÉORICIEN DE L’HYDROXYCHLOROQUINE LA DESCENTE AUX ENFERS DU PR RAOULT…
Il y a deux semaines, le Pr Pierre-Edouard Fournier a remplacé le célèbre Pr Didier Raoult à la tête de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille (France). Les membres du comité scientifique de cet organisme de recherche médicale ont ainsi décidé de sanctionner le Pr Raoult en anticipant sa retraite. Ne demandez surtout pas au quotidien Le Témoin qui est le Professeur Didier Raoult ou l’ « ami » du Pr Mame Thierno Dieng, directeur de l’hôpital Principal de Dakar. Rappelons le, le Professeur Didier Raoult s’était présenté à la manière d’un envoyé de « Dieu » pour sauver l’humanité à travers un traitement présenté comme « très efficace » contre le coronavirus et élaboré à base d’hydroxychloroquine associée à l’azythromicine. Et malgré le manque de preuves de son efficacité, le brillant « hydroxychlorologue » avait contraint tous les Services d’Urgence du monde à administrer ces deux médicaments à des malades du Covid-19. Comme un délégué médical international, Pr Raoult était même venu, ici, au Sénégal pour faire la présentation de l’hydroxychloroquine associée à l’azythromicine. Malheureusement à l’hôpital Principal de Dakar, Pr Raoult avait été déclaré « médecina no grata » par son homologue Pr Mame Thierno Dieng. Justement c’est ce médecin-général sahélien issu de l’école sénégalaise qui avait renvoyé l’éminent professeur français à sa copie. Autrement dit, le natif de Niakhène (Thiès) avait recadré le bourgeois français dans le sens de l’amener à ne prescrire un médicamentent qu’après des études et tests approfondis. Deux ans après cette contribution retentissante aux allures d’un cours magistral en provenance du Sénégal, l’histoire a finalement donné raison au Pr Dieng puisque le Pr Raoult fait l’objet de plusieurs plaintes pour avoir…mal prescrit. Grandeur et décadence d’un « hydroxychlorologue » qui avait du mal à croire que toute théorie a une fin.
REVOILÀ DJIBRIL NGOM
On n’aurait pu dépoussiérer notre rubrique « Wanted » pour déclencher des recherches visant à retrouver Djibril Ngom. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il fut le plus jeune ministre du Budget de l’histoire du Sénégal puisque, quand il fut nommé par le président Abdou Diouf en 1990 comme ministre du Budget, il n’avait que 38 ans. Après avoir dirigé les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), le « boy Pikine » avait complètement disparu des radars de l’espace socio-politico-économique du pays. Auparavant, il avait dirigé le Port autonome de Dakar où il avait été nommé en 1993 par le président Abdou Diouf qui était tombé sous le charme de ce brillant garçon diplômé de la prestigieuse école HEC de Montréal et évoluant au sein du fameux Bureau Organisation et méthode (BOM) de la Présidence comme conseiller technique en Organisation. Djibril Ngom est sorti « de son trou » hier parce l’homme ne pouvait certainement pas résister à l’appel du large des acteurs portuaires qui organisaient hier à Dakar un Forum sur la stratégie nationale portuaire. La Communauté des acteurs portuaires (CAP) Sénégal a porté son choix sur l’ancien Dg des Industries chimiques du Sénégal. Parce que les acteurs portuaires n’ont pas oublié que Djibril Ngom est le vrai père de la modernité et de la modernisation du Port autonome de Dakar. Il avait réussi en deux ans à redresser le Port de Dakar qui avait connu les moments de déséquilibre les plus profonds et les plus durables de son histoire. Et sa nomination à sa tête par le Président de la République d’alors, obéissait au seul critère de redressement de l’entreprise, ce qui fut fait en deux ans. C’est donc avec une grande joie que tous les participants au Forum, venus essentiellement de l’écosystème portuaire, mais aussi la forte délégation d’opérateurs privés maliens, d’écouter Djibril Ngom parler du Port de Dakar et surtout de l’évolution et du rôle qu’une telle structure doit jouer dans une économie comme celle du Sénégal.
REVOILÀ DJIBRIL NGOM (BIS)
Si la communauté des acteurs portuaires du Sénégal est une réalité, c’est grâce à Djibril Ngom qui a porté et fortifié ce projet. A l’en croire, depuis son départ du Port de Dakar, il ne s’est pas éloigné du monde portuaire puisque partout où il séjourne, le reflexe, chez lui, c’est toujours de visiter le port de son pays de séjour. L’homme, doté d’un carnet d’adresses très dense en tant consultant international, a été depuis 2004 conseiller spécial des gouvernements du Tchad, du Niger, de la République démocratique du Congo (RDC), de la République du Congo (RC) et de la République centrafricaine. Ceux qui auront la chance d’assister à la deuxième journée du Forum ce mercredi au Méridien Président pourront écouter Djibril Ngom qui sera le modérateur du panel 5 sur le thème « Quelle gouvernance (cadre institutionnel et réglementaire) pour mettre en œuvre la Stratégie nationale portuaire ? » En tout cas au Témoin, nous ne boudons pas notre plaisir de retrouver ce brillant Sénégalais.
KÈNE NDOYE, MALADE ET OUBLIÉE DE LA RÉPUBLIQUE ET DU MINISTRE DES SPORTS DEPUIS 11 ANS
Matar Ba est un ministre des Sports spécial qui oublie de rendre la monnaie de la reconnaissance aux sportifs qui ont brillamment défendu les couleurs du Sénégal. Bon nombre de sportifs qui ont mouillé le maillot sont dans le désarroi le plus total. Kène Ndoye dont la seule évocation du nom rappelle les heures glorieuses de l’athlétisme sénégalais. Parmi le riche palmarès de Kène, on peut retenir une médaille en bronze au Mondial en salle de 2003 avec un saut de 14,72 m et un record de 15 m au triple saut et 6,64 m à la longueur. Sur le plan continental, la sauteuse a remporté environ 18 médailles et deux aux Jeux islamiques. Elle fut Lion d’Or en 2003 et en 2004. Kène Ndoye est rongée depuis quelques années dans une maladie qui a complètement détruit sa vie. Elle souffre d’une polyarthrite rhumatoïde qui a réduit et déformé ses mains notamment la main gauche qu’elle ne parvient plus à utiliser. Kène Ndoye n’avait pas les moyens de se soigner correctement. Elle gère toute seule sa maladie depuis 11 ans. « Après toutes ses années de sacrifices, mon pays n’a rien fait pour moi, même pas un toit pour y vivre avec mes enfants. Est-ce normal ? » demande-t-elle. Ce qui est aberrant c’est que l’ancienne athlète de très haut niveau court derrière le ministère des Sports pour des primes impayées. Les démarches faites par le secrétaire général de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Jean Gomis, auprès du ministère des Sports n’ont rien donné jusqu’ici. Le seul geste retenu par Kène Ndoye, c’est une modique somme de 500.000 frs que lui avait offerte le ministre des Sports Matar Ba en présence de Ahmed Aidara de la SEN TV. En attendant, Kène Ndoye se réfugie sous la protection d’Allah.
DRAME A THIÈS LA PLUIE TUE UN MAITRE CORANIQUE ET SA FILLE
Après les fortes précipitations de ce mardi 19 juillet 2022, un pan du minaret de la grande mosquée de Cité Senghor, un quartier de la commune Thiès-Est, s’est affaissé sur un groupe d’enfants, des talibés qui étaient en train d’apprendre le Saint Coran. Bilan : 2 morts et une dizaine de blessés graves. C’est le maître coranique, Habib Sougou, et sa fille qu’il tentait de sauver, qui ont rendu l’âme sur le coup, bien avant même l’arrivée des secours. Alertés, les éléments de la caserne des sapeurs-pompiers de Thiès devaient, avec un léger retard, rappliquer sur les lieux du drame. Selon la capitaine Ibra khoudia Mar des soldats du feu, « nos éléments ont secouru des blessés graves et légers, toutefois, le maître coranique et sa fille, qui n’ont pas eu la chance d’être secourus par nos services, ont succombé à leurs blessures avant notre arrivée sur les lieux ».