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22 juin 2025
AFRICAN MILLIONAIRES IN AMERICA
The American dream is the main reason why, for centuries the United States of America has been the number one destination for generations of immigrants. Closer look at these African immigrants who are transforming their lives in America
The American dream is the main reason why, for centuries the United States of America has been the number one destination for generations of immigrants. VOA’s Arzouma Kompaore gives us a closer look at these African immigrants who are transforming their lives in America.
DIOURBEL VEUT UN PALAIS DE JUSTICE DIGNE DU NOM
Le tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel doit être doté d’un palais de justice digne de ce nom et être renforcé en personnel pour davantage de célérité dans le traitement des dossiers, estiment les autorités judiciaires de cette région.
Diourbel, 19 juil (APS) - Le tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel doit être doté d’un palais de justice digne de ce nom et être renforcé en personnel pour davantage de célérité dans le traitement des dossiers, estiment les autorités judiciaires de cette région.
"Le TGI de Diourbel souffre de déficit de personnels judiciaires. La réalité, c’est que, aussi bien au siège qu’au parquet comme au greffe, le tribunal de Diourbel souffre de manque de personnels judiciaires", a déclaré le procureur Aly Ciré Ndiaye.
Il a fait ce constat mardi à l’ouverture officielle de la deuxième session de la chambre criminelle du TGI de Diourbel qui doit juger 10 affaires.
Selon le procureur, les efforts menés par la juridiction sont souvent plombés par un déficit de personnels judiciaires.
"On a besoin d’un renfort de personnels, pour que les personnes mises en cause puissent être jugées dans les meilleurs délais. C’est un droit fondamental auquel l’Etat doit faire face", a relevé le magistrat.
Il a signalé qu’au moment où se tient cette présente session, il a encore sur sa table "deux affaires (…) en attente d’être enrôlées pour la prochaine chambre".
Le représentant du ministère public déplore le fait que seuls deux juges assurent la prise en charge de plus de 400 dossiers. C’est selon lui cette situation qui explique le retard noté dans "les procédures qui peinent à être clôturées".
A sa suite, le représentant du bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Me Assane Diomma Ndiaye, a salué la régularité de la tenue de ces sessions de la chambre criminelle et "le travail hardi des juges d’instruction".
"Il est heureux que le procureur ait mis le doigt sur les difficultés du tribunal de grande instance. Diourbel doit disposer d’un tribunal de son rang, parce qu’il a jadis été le berceau de tous les grands magistrats (…)", a-t-il plaidé.
Au vu de cette situation, déclare-t-il, le fait que cette ville n’arrive pas à être dotée d’un "tribunal digne de ce nom pose problème".
S’adressant aux autorités qui ont annoncé un projet de construction d’un palais, le représentant du bâtonnier de l’Ordre des avocats les a invités à "faire en sorte que la justice soit rendue" à Diourbel "dans des conditions dignes" et à également renforcer le personnel.
Le président du tribunal de grande instance de Diourbel, Magatte Diop, a appuyé ces doléances visant de meilleures conditions de travail dans cette juridiction.
Il estime qu’il n’est "pas évident que seuls trois magistrats puissent faire fonctionner une juridiction de cette envergure".
"J’ai toujours dis que les gens le considèrent comme une juridiction de deuxième classe. Nos textes ne sont pas mis à jour, mais ne serait-ce que pour Touba qui est la deuxième ville du Sénégal, cela devait servir de déclic pour que l’on puisse mettre davantage la juridiction de Diourbel sur orbite", a-t-il dit.
"Le déficit infrastructurel, c’est le plus grand mal que la juridiction de Diourbel a connu parce que les conditions de travail sont extrêmement difficiles, et ça impacte toujours négativement sur le fonctionnement de la justice", a-t-il ajouté.
S’agissant du deuxième manquement ayant trait au déficit en personnel, il a assuré que les pouvoirs publics vont faire des efforts pour y remédier.
"Je sais qu’au niveau de l’administration centrale, des mesures sont en train d’être prises (…) mais on m’a toujours promis que le tribunal de Diourbel sera renforcé en personnel aussi bien" en magistrats qu’en greffiers.
ALIOUNE BADARA FALL OFFICIELLEMENT INSTALLÉ
Le nouveau Directeur général de la compagnie aérienne Air Sénégal, Alioune Badara Fall, a pris fonctions, lundi, en remplacement d’Ibrahima Kane.
Dakar, 19 juil (APS) – Le nouveau Directeur général de la compagnie aérienne Air Sénégal, Alioune Badara Fall, a pris fonctions, lundi, en remplacement d’Ibrahima Kane.
Dans un communiqué, la compagnie souligne que "c’est dans la plus parfaite sobriété que l’ex-directeur général d’Air Sénégal a passé le témoin au nouveau, ce lundi 18 juillet 2022" au siège de l’entreprise.
La même source précise que la cérémonie de passation de service "s’est tenue en présence des membres du comité de direction, du Conseil d’administration et du personnel de la compagnie".
L’ex-Directeur, Ibrahima Kane, "a fait le bilan de quelques réalisations sous sa direction", indiquant que "grâce au concours de l’ensemble du personnel, Air Sénégal est devenu leader sur plusieurs marchés de son réseau (Paris, Milan, Marseille, Cotonou, Douala, Libreville (…)", rapporte le communiqué.
M. Kane a adressé des remerciements aux membres du Conseil d’administration pour "leur accompagnement durant les trois années de services".
Il a exprimé "sa gratitude" aux travailleurs "non sans leur demander de renforcer leur engagement auprès du nouveau Directeur général à qui, il a souhaité plein succès pour ses nouvelles fonctions". *
Le communiqué rapporte que le nouveau directeur général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall, "a salué les efforts consentis par Ibrahima Kane pour mener la compagnie à ce niveau de performance".
M. Fall "entend s’inscrire dans la continuité en consolidant les acquis et compte pour se faire, sur le soutien et l’engagement de tous".
Souleymane Ndéné Ndiaye a en sa qualité de président du Conseil d’administration de la compagnie, a souhaité "la bienvenue au nouveau Directeur général" et magnifié "le travail d’Ibrahima Kane ayant conduit au renforcement de la flotte de la compagnie et à l’élargissement de la carte de son réseau".
Par Amadou Arame THIAM
ET SI SONKO NOUS CONVIAIT À UNE INTROSPECTION ?
Après l'émotion suscitée par la bouderie de Sonko, il est venu le temps pour nous Rtsiens de nous arrêter et de nous interroger sur la notion même de service public
C'est en ma qualité de membre de la grande famille de la RTS que je me permets d'intervenir sur le débat soulevé par le rejet du micro de la RTS par Ousmane Sonko, leader de YAW. Un acte diversement apprécié et différemment condamné par les confrères et consoeurs.
Après l'émotion suscitée par la bouderie de Sonko, il est venu le temps pour nous Rtsiens de nous arrêter et de nous interroger sur la notion même de service public. Le concept peut être appréhendé sous plusieurs angles et suivant le lieu où on se situe. De toutes les approches émises en France, aux EtatsUnis ou en Afrique subsaharienne, la définition de Jay Blumler et ses collègues me semble la plus apte à cerner le sens de la controverse. Ils définissent le service public de l'audiovisuel comme « répondant à des principes tels que l'universalité géographique (le signal doit atteindre toute la population), l'éthique d'une offre complète, des mandats généraux, la diversité, le pluralisme et la variété (satisfaction d'un large éventail d'opinions et de goûts), la dimension non commerciale, et le rôle politique de la médiatisation des débats contradictoires au sein de la sphère politique ».
A la lumière de ces caractéristiques qui fondent le service public, chacun d'entre nous peut se faire en observation des pratiques à la RTS sa propre opinion du respect ou non des missions du service public par les dirigeants de l'institution. La pratique partisane dans le service public de l'audiovisuel est congénitale à la création même de la structure sous les auspices du président poète dans un contexte de monopole. Les autorités ont toujours considéré la radiodiffusion télévision comme un instrument de pouvoir et y ont imposé d'autant plus facilement un monopole. Un régime de propriété publique qui garantit à l'Etat le contrôle exclusif de l'activité de la chaîne de télévision. La télévision est ainsi un instrument du pouvoir lui permettant d'étaler sa mainmise sur toutes les structures avec un contrôle étroit des personnels et un usage exclusif du média comme moyen d'information et d'orientation.
Donc un monopole de fait accentué par l'étroite dépendance financière, le choix des responsables proches des dirigeants politiques et qui se traduit par une intervention quasi permanente de la classe dirigeante, à la fois sous forme de propagande pour les idées et les personnes du pouvoir politique, et de censure pour tout ce qui pouvait s'opposer à elles ou leur déplaire. Par nécessité de cohérence vous me permettrez de revenir sur les caractéristiques du service public en son dernier point : « le rôle politique de la médiatisation des débats contradictoires au sein de la sphère politique » pour décrypter si besoin en est le comportement de Sonko qui à mon avis n'est pas un signe de désaveu de l'équipe de la télévision nationale mais plutôt un signe de dépit et de dédain envers ses dirigeants.
En ce sens d'ailleurs j'adhère totalement à la réflexion d'Abdoul Ba dans son livre (Télévisions, paraboles et démocratie en Afrique, Harmattan, p.56), à propos du pouvoir exercé en Afrique dans un espace délimité par ses détenteurs et non par des lois. Il dit: « c'est ainsi que la télévision africaine en est toujours à faire état de la ''pensée du jour du chef de l'Etat, à évoquer par le détail, la plus insignifiante de ses audiences, le plus menu de ses déplacements. Le rôle de la télévision en Afrique a toujours été de faire écho de cette ''vérité décrétée d'en haut'' ».
La Radiodiffusion Télévision, faut-il le rappeler, doit être nationale. Elle doit oeuvrer à satisfaire tous les publics. L'argent qui y est injecté n'est pas l'argent d'un homme politique fut-il le président de la République ni d'un parti politique fût-il le parti au pouvoir. C'est l'argent du contribuable sénégalais qui finance l'audiovisuel public, qui paye ses employés et ses missions. La RTS et ses agents ne sont redevables qu'au peuple sénégalais et non à aucune autre personne ou entité. Nous ne pouvons plus fonctionner en ce 21e siècle comme il y'a plus de 40 ans.
Les ruptures sont devenues nécessaires. Ne pas les faire, c'est simplement ne pas comprendre les enjeux actuels de la communication. A l'heure du numérique et des plateformes digitales, à l'heure où les penseurs et les experts emettent la thèse de l'avenir même de la télévision traditionnelle pour ne pas dire sa disparition, au moment où youtube et Netflix offrent des possibilités immenses de création de chaînes de télévision, la télévision traditionnelle est obligée de s'adapter ou elle disparaitra. Les téléspectateurs, pour s'informer n'ont plus besoin d'attendre le 20h. Le web tend à remplacer les chaînes de télévision. Il propose un choix infini de contenus, il a fragmenté l'audience, éclaté les usages et a basculé vers une distribution généralisée.
En dépit des frustrations nées du comportement de Sonko, il nous faut être lucide et repenser le service public de l'audiovisuel si nous ne voulons être laissés à quai par le train de l'histoire. Il y a certaines pratiques à bannir. Depuis presque 10 ans, aucun parti politique de l'opposition n'est invitée à la télévision nationale. Même les partis de la mouvance présidentielle excepté l'APR ne voient presque pas leurs activités politiques couvertes par la télévision nationale qui appartient à tous les sénégalais.
LA RTS EST ABSENTE SUR TOUS LES DÉBATS QUI INTÉRESSENT LE PEUPLE :
- même pas de off pour les manifestations des syndicats, contre la vie chère, contre l'agenda LGBT de samm jikoyi. Rien
- aucun débat contradictoire sur l'exploitation de nos ressources pétrolières, gazières , minières et halieutiques. Rien
-aucun débat contradictoire sur les réformes institutionnelles et politiques.
Les rares émissions politiques sont orientées et animées par des présentateurs acquis à la cause des hommes politiques au pouvoir. Dans ce cas comment voulez-vous que la RTS soit en phase avec les téléspectateurs? Nous ne sommes plus au temps de la pensée unique. Si la RTS en tant que service public ne joue pas son rôle, les réseaux sociaux sont là. je vous invite à nous regarder en face et de nous dire la vérité. La RTS a de grands professionnels pétris de talents, mais qui n'émergent jamais. Pourquoi?
Je vais conclure par cette digression. J'ai entendu quelque part Sonko être traité de nul en communication. Ce n'est pas mon avis même si politiquement je ne suis pas avec lui. Je pense qu'en tant qu'inspecteur des impôts de formation, il est bon en communication. La communication repose sur deux leviers : une cible et la stratégie pour l'atteindre. Je crois qu'il a réussi les deux sinon pourquoi cette levée de boucliers?
5 blessés dans des affrontements entre des militants de Bby et YAW
Cinq personnes ont été blessées dans des affrontements survenus, lundi après-midi à Kaolack, entre des jeunes de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) et ceux de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal. L’une des personnes blessées a été identifiée par une infirmière de l’hôpital régional de Kaolack comme étant un garde du corps du député-maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko. Les autres blessés sont des militants de Bby. Les heurts se sont déroulés lorsque des convois de Benno Bokk Yaakaar et de Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal se sont croisés dans la commune. Ousmane Sonko et d’autres leaders de Yewwi Askan Wi et de Wallu Sénégal sont à Kaolack pour la campagne de ces deux coalitions de l’opposition en vue des élections législatives du 31 juillet prochain.
Intersyndicale des travailleurs de la Sen’Eau
En attendant l’expiration de leur préavis de grève le samedi 23 juillet, les responsables de l’intersyndicale des travailleurs de la Sen’Eau vont à la rencontre des travailleurs à Dakar et dans les régions. La tournée les a menés dans les différents services à Dakar et dans les régions. Ils seront prochainement dans les régions de Tamba et de Ziguinchor afin d’avoir la bonne information et recueillir les doléances des travailleurs. D’après un communiqué reçu à «L’As», des travailleurs ont globalement dénoncé la mauvaise gouvernance de l’entreprise : le manque de considération de la Direction Générale ; les mauvaises conditions de travail et l’utilisation abusive de stagiaires à des postes stratégiques sans moyens, ce qui frise l’exploitation, et le pseudo accord sur l’enveloppe annuelle de cette année «négociée» par des délégués et secrétaires généraux àla solde de la Direction générale. Pourtant; partout où ils sont passés, les responsables de l’intersyndicale ont réaffirmé la détermination de l’organisation à lutter pour l’intérêt des travailleurs, avant de saluer l’engagement des travailleurs autour de l’Intersyndicale pour la satisfaction des revendications dont l’augmentation de 40% des salaires. Aussi, l’intersyndicale appelle-t-elle les travailleurs à rester soudés autour d’un front commun pour la réussite du plan d’actions marqué à court terme par l’organisation d’une assemblée générale jeudi prochain. En outre, l’intersyndicale réaffirme sa ferme volonté́ à mener son plan d’actions de lutte jusqu’àla satisfaction totale de ses revendications.
Sit-in des travailleurs civils de l’hôpital Principal aujourd’hui
Très remontés contre la Direction générale de l’hôpital Principal de Dakar, les travailleurs civils vont entamer un mouvement d’humeur. Ces blouses blanches affiliées aux syndicats F2S et CDSL tiennent aujourd’hui un sit-in à l'entrée de l’hôpital à partir de 8h00, avec port de brassards rouges et noirs. Ils ont prévu une assemblée générale après la manifestation, avant d’enclencher une grève de 48h les jeudi 21 et vendredi 22 juillet 2022. Les blouses blanches réclament une augmentation conséquente de la prime d'intéressement. Elle est fixée à 7% des recettes propres à l’hôpital Principal de Dakar, alors que dans les autres hôpitaux, le taux varie entre 20 et 25%. Les travailleurs civils exigent aussi la matérialisation du protocole d'accord du 07 septembre 2021 ; l’amélioration de la prise en charge médicale du personnel et des patients et le paiement des arriérés des requalifiés.
Craintes à la société Khelcom Fish Thiaroye
A la société de pêche Khelcom Fish de Thiaroye Sur Mer que dirige l’homme d’affaires Mor Guèye, les travailleurs ne dorment plus du sommeil du juste. Pour cause, des menaces de pertes d’emplois. Cela, suite à la décision du tribunal de Pikine qui place leur société sous administration provisoire. A signaler que Mor Guèye est en contentieux avec l’homme d’affaires algérien Hacène Boufenchouche. La Direction de la société Khelcom Fish redoute que plus de 200 pères de famille soient envoyés en chômage technique forcé. C’est la raison pour laquelle, Mor Guèye et ses associés onttenu un point de presse pour alerter les autorités étatiques.
Soutien d’Ama Baldé et Boy Niang à la société Khelcom fish
Restons à Thiaroye Sur Mer pour dire que Khelcom Fish a eu des soutiens de taille. Les lutteurs Ama Baldé et Boy Niang ont fait le déplacement au lieu où se tenait la rencontre avec la presse pour tirer à leurs tours la sonnette d’alarme afin que des emplois soient sauvés. Les lutteurs ont prévenu qu’en cas de fermeture de l’usine, ce sont des jeunes de la banlieue qui iront en chômage. Ce qui risque de compromettre la stabilité de leurs familles. C’est pourquoi, ces lutteurs promettent de se mobiliser mercredi prochain, jour de fermeture de l’usine.
Abdoulaye Diop maire de Pikine Guinaw Rails Sud
Le maire libéral de Pikine Guinaw rails Sud, Abdoulaye Diop, investi à la septième place sur la liste nationale de la coalition Wallu Sénégal à la députation, veut une victoire écrasante de l’opposition dans le département de Pikine aux élections législatives du 31 Juillet. Il veut que Pikine donne le ton à travers l’inter coalition Wallu Sénégal-Yewwi Askan wi où les investis sont sur la liste de Wallu, par une victoire dans les 12 communes. Dans sa commune, Abdoulaye Diop veut une victoire à la soviétique. « Nous avons gagné 35 sur 37 bureaux de vote à Guinaw rails Sud lors des élections locales. Notre objectif est d’avoir maintenant 100%. Je crois que c’est possible avec la dynamique Wallu-Yewwi. Je souhaite cette même victoire dans toutes les communes. C’est pourquoi, j’appelle tous les responsables à poursuivre le travail de terrain dans l’unité, pour réussir ce pari», déclare-t-il.
L’ancien chef de La Poste Finances de Thiès arrêté par la BR
Après une cavale de 17 mois, l’ancien chef de La Poste Finances de Thiès, I. N. est tombé dans les filets des pandores de la Brigade de recherches de Thiès. Il était soupçonné d’avoir détourné plus de 50 millions de francs Cfa par des auditeurs de La Poste. En décembre 2020, des inspecteurs internes de la Direction générale de La Poste ont effectué une mission d'audit au bureau de Thiès. Au cours de leurs fouilles, ils ont constaté un trou de plus d'une cinquantaine de millions francs Cfa. Interpellé sur la disparition de cet argent, l’ancien chef de La Poste Finances de Thiès était dans l’impossibilité de justifier ce manquement. Sans tambour ni trompette, il abandonne son poste de travail pour se volatiliser dans la nature, selon des sources de Seneweb proches du parquet. Alors, la Direction générale de La Poste dépose une plainte à la Brigade de recherches (BR) de Thiès. Les enquêteurs lancent la chasse à l'homme. Après 17 mois d'intenses investigations, les gendarmes chargés du dossier ont réussi à mettre la main sur le fugitif. En effet, I.N. a été interpellé au moment où il tentait de traverser la frontière sénégalo-gambienne. Poursuivi pour détournement de deniers publics, l’ancien chef de La Poste Finances de Thiès a été déféré au parquet local, à l'issue de l'enquête menée par la Brigade de recherches de Thiès.
Colonel Moussa Koulibaly, nouveau directeur de la Dirpa
Le nouveau chef de la Direction de l'information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a pris fonction hier. C’est le colonel Moussa Koulibaly de l'Armée de terre qui a été désigné pour expédier les affaires courantes de la Dirpa depuis le 1er juillet 2022. Il remplace à ce poste le colonel Alexis Grégoire Vasse qui est appelé à d'autres fonctions. Le nouveau Directeur de l'information et des relations publiques des Armées est un ancien élève du Prytanée militaire de Saint-Louis. Officier d'infanterie formé à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (France), Colonel Koulibaly a servi dans diverses unités opérationnelles, en état-major et en écoles de formation. Il a notamment été chef de corps du 2e Bataillon d'infanterie de Saint-Louis et Directeur du Cours d'état-major. Le colonel Moussa Koulibaly est dans son domaine puisqu’il a obtenu le Diplôme supérieur de Journalisme au titre de la 35e promotion du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI). L’officier supérieur a également suivi diverses formations dans le domaine de la communication, notamment le Cours international des officiers de relations publiques à l'Académie de l'information et de la communication de l'armée allemande. Il est titulaire du brevet de l'enseignement militaire supérieur (Ecole supérieure de Guerre), d'un Master 2 en « Sciences militaires et Stratégie de Sécurité nationale à l'Université de la Défense nationale de Beijing et d'un Master 2 en Stratégie globale et Sécurité à l'Université des études de Turin (Italie). Aussi, Colonel Koulibaly est diplômé de l'Institut des hautes études de défense de Rome.
Inauguration de nouveaux Commissariats de Police
Le ministre de l’Intérieur poursuit le maillage du territoire national. Antoine Félix Abdoulaye Diome va inaugurer dans la semaine, les nouveaux commissariats de Police de Linguère, de Koungheul et de Nioro du Rip.
31 nouvelles contaminations à la covid-19
Le taux de positivité au coronavirus était hier de 3,32%. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale renseigne dans son bulletin quotidien que sur 933 tests réalisés, 31 sont revenus positifs. Selon le communiqué du ministère de la Santé, tous les cas sont issus de la transmission communautaire. 29 nouvelles contaminations sont enregistrées à Dakar (29) contre 02 dans les autres régions. Le bulletin révèle que 25 patients sont déclarés guéris et aucun cas grave n’est pris en charge. Depuis le début de la pandémie 86 822 cas positifs ont été recensés au Sénégal, dont 84 628 guéris et 1 968 morts. Présentement 225 patients sont sous traitement dans les structures sanitaires. Par ailleurs, le ministère de la Santé informe que 1 494 208 personnes sont vaccinées.
La 13e législature marquée par des levées d’immunité parlementaire
La 13e législature a été fortement marquée par plusieurs levées d’immunité parlementaire de députés cités dans des affaires de mœurs, de trafics de faux billets et de passeports diplomatiques, des faits divers qui ont écorné l’image de l’Assemblée nationale. L’APS rappelle que le 14 novembre 2019, après seulement deux ans à l’hémicycle, le député Seydina Fall Boughazelli, membre de l’Alliance pour la République (APR), responsable politique à Guédiawaye, est arrêté par les gendarmes de la section de recherches pour détention de faux billets de banque d’une valeur de plusieurs millions de francs Cfa. Il démissionne de son poste de député pour, dit-il, «mettre à l’aise le chef de l’Etat». Le 05 février 2021, (…) une jeune fille travaillant dans un salon de massage a porté plainte contre l’opposant Ousmane Sonko pour viols répétitifs et menaces de mort. Convoqué par la gendarmerie, le député, arrivé troisième à la dernière présidentielle, dénonce un complot ourdi par la majorité, demande la levée de son immunité parlementaire avant de déférer à toute convocation. En septembre 2021, deux autres députés de l’APR sont cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques. El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye, élus de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, nient toute implication dans ce trafic. Le 8 juillet 2022, le tribunal de grande instance de Dakar accorde la liberté provisoire au député de l’opposition Cheikh Abdou Bara Dolly, placé sous mandat de dépôt depuis le 10 juin pour offense au chef de l’Etat. Le 17 juin 2022, les députés de l’opposition Déthié Fall et Mame Diarra Fam sont arrêtés à Dakar, le jour de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi.
«JE ME SENS MIEUX EN TURQUIE QU'EN BELGIQUE»
Après une aventure passée en Belgique, l’ancien sociétaire du Port Autonome de Dakar, Mamadou Fall, a signé un nouveau contrat depuis janvier 2022 avec Kasimpasa (Belgique), celui-ci court jusqu’en 2024.
Youssoupha BA et Mawdo Malick DIOP |
Publication 19/07/2022
Après une aventure passée en Belgique, l’ancien sociétaire du Port Autonome de Dakar, Mamadou Fall, a signé un nouveau contrat depuis janvier 2022 avec Kasimpasa (Belgique), celui-ci court jusqu’en 2024. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il revient sur ses difficultés avec son dernier club belge Charleroi, parle de ses nouveaux défis et son souhait de retrouver la tanière.
Comment s’est passé ta dernière saison à Charleroi en Belgique?
Ce n’était pas facile du tout avec l’arrivée du nouveau coach qui est venu avec son système. Dès son arrivée, il a mis en place un schéma dans lequel je ne me retrouvais pas du tout malgré que je fusse meilleur buteur dans les matchs de préparation. Mais je me disais que mon interlocuteur c’était le président du club. Quand je suis allé le voir, je lui ai fait savoir qu’il y a des clubs qui m’ont contacté et il n’était pas question que je continue à rester sur le banc. Il a tout fait pour me convaincre de rester. Mais moi aussi, j’ai mon avenir à gérer. Jusque-là, je n’avais pas pris une décision définitive. Mais c’est lorsque lors de la première journée de championnat que le coach m’a mis sur le banc et m’a envoyé dans les tribunes pour la journée suivante, que j’ai décidé de rompre mon contrat avec Kasimpasa. Le président du club a voulu me faire signer à Chypre, j’ai refusé catégoriquement. C’est comme ça que j’ai quitté pour un nouveau contrat avec Charleroi jusqu’en 2024.
Et pourquoi avoir porté ton choix sur le championnat turc?
C’est un championnat que j’ai choisi car il est très suivi et beaucoup de sénégalais y évoluent. Quand j’ai signé à Kasimpasa, il y a eu beaucoup de commentaires sur mon choix. Les gens ne comprenaient pas pourquoi j’ai opté d’évoluer dans une équipe qui était très mal classée au championnat. Mais à force de travailler, on a réussi à quitter la 18eme place pour nous retrouver à la 11eme position et assurer le maintien. Donc je n’ai rien regretté. Je voudrais au passage remercier tout le club qui m’a bien accueilli et facilité mon intégration.
Quelle différence y a-t-il entre les deux Championnats?
Il y a une différence à plusieurs niveaux : l’ambiance dans les stades, la passion que les turcs ont pour le football ce n’est pas comparable à la Belgique. Ici, il y a de très grands joueurs mondialement reconnus mais aussi de très grands clubs. C’est aussi un championnat très physique où il faut être prêt pour s’imposer. On ne lâche rien comme on dit. Donc, comparé à celui de la Belgique, je pense que le championnat turc est plus relevé.
Quels sont tes prochains défis?
Tant que je joue dans le haut niveau, je penserai toujours à l’équipe nationale. Le Mondial s’approche et il faut cartonner le maximum possible pour espérer faire partie du groupe qui va défendre nos couleurs nationales au Qatar. Je travaille pour ça et j’espère me donner à fond lors des matchs de championnat pour décrocher ma sélection. Je compte aussi faire une excellente saison avec mon club. Et j’ai bon espoir y parvenir.
Le mot de la fin?
C’est d’exprimer tout mon plaisir à retrouver en Turquie des compatriotes sénégalais comme Famara, Mame Thiam, Alassane Ndaw et tant d’autres qui font de très belles choses avec leur club. Ensuite, je souhaite que le Sénégal réussisse son Mondial de la plus belle des manières. Autrement dit, qu’il puisse aller jusqu’en finale et rentrer avec le trophée.
DE L’ŒUVRE POLÉMIQUE À L’ATTRACTION TOURISTIQUE MAJEURE
Le monument de la Renaissance africaine, cette statue de 52 m de hauteur serait la deuxième plus grande au monde. Découverte d’un monument inédit au cœur de la capitale sénégalaise
Avec ses plages paradisiaques et ses îles, le Sénégal est une destination touristique de moyenne importance. Si le nombre de visiteurs a décru à partir de 202O en raison de la pandémie de covid-19, il avait quand même atteint plus de 1 400 000 touristes en 2017. Parmi les endroits les plus visités, le monument de la Renaissance africaine. Cette statue de 52 m de hauteur serait la deuxième plus grande au monde. Découverte d’un monument inédit au cœur de la capitale sénégalaise !
Commençons par localiser la statue : elle est située en bordure du village traditionnel de Ouakam sur la colline des Mamelles, à l’ouest de Dakar. Cette gigantesque statue de bronze et de béton représente une famille africaine avec un père, une mère et leur enfant fixant un horizon lointain, probablement l’Amérique où avaient été déportés des millions d’esclaves africains il y a plusieurs siècles. Elle avait été réalisée à l’initiative de Me Abdoulaye Wade, un ancien président de la République connu pour ses idées panafricanistes. L’œuvre a été réalisée sur huit ans de 2002 à 2012 avec deux ans pour la construction proprement dite qui a été le fait d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers nord-coréens. On attribue les plans de la statue à l’architecte casamançais Pierre Goudiaby Atepa. Par cette statue, le président Abdoulaye Wade avait voulu représenter « une famille sortant des entrailles de la terre pour aller vers la lumière ».
Par les entrailles, il faisait référence à l’esclavage, aux guerres que l’Afrique a subies et à la colonisation. Chaque personne de la famille a aussi une signification : le père représente la force familiale, la mère l’enracinement tandis que le doigt de l’enfant pointe vers le futur. La statue a été inaugurée le 4 avril 2010, date du cinquantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Ce jour représente la libération du peuple sénégalais de la domination française. A travers un discours mémorable, le président Abdoulaye Wade avait expliqué en présence de plusieurs de ses pairs africains, la signification de cette statue qu’il avait dédiée non seulement aux Sénégalais mais aussi à tous les Africains.
Le visiteur qui arrive au pied de la statue a la possibilité de découvrir le musée dédié à la construction du monument mais aussi une exposition de différents artistes. Ce pour un tarif de 1000 francs CFA soit un peu moins de deux euro. Le gigantesque bâtiment est bâti sur trois étages :accessibles au public. Au rez-de-chaussée figurent des panneaux retraçant la construction du monument mais aussi évoquant les figures de célèbres combattants noirs qui ont marqué l’histoire comme Rosa Park ou Martin Luther King.
Au premier étage, le jour de notre visite, se trouvait l’exposition de l’artiste Djibril Goudiaby intitulée Mémoire. Il souhaite représenter la diversité culturelle mais aussi la mémoire africaine. Plusieurs sculptures sont mises en scène comme un berger peuhl ou un lutteur sénégalais. Un personnage retient particulièrement l’attention : L’homme du futur. Cet homme représente, pour l’artiste, une victime de l’évolution.
À travers lui, l’artiste veut nous mettre en garde les Africains sur le danger des évolutions qui pourraient les amener à se perdre. Le deuxième étage abrite un salon où l’ancien président Abdoulaye Wade a reçu les nombreuses délégations de pays africains lors de l’inauguration. De plus, différents cadeaux offerts au Sénégal à cette occasion reposent dans cette salle comme une natte de la Mauritanie, une échelle du Ghana et bien d’autres présents.
De l’autre côté, les visiteurs peuvent admirer une salle du trône venue d’Angola. Un peu plus loin, il est possible de profiter d’une exposition avec des tableaux qui représentent les quatre présidents sénégalais qui se sont succédé au pouvoir à savoir Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade puis celui en fonction, Macky Sall.
Des Afro-Américains connus sont aussi représentés tel que Barack Obama et Martin Luther King. Le tableau le plus émouvant montre la porte de Gorée, un point important de la traite négrière survenue au XIXe siècle. Enfin, un tableau représentant l’Afrique comme berceau de l’humanité est laissé à l’interprétation du visiteur. Pour 2000 francs CFA de plus, il est possible de monter au quinzième étage afin d’avoir une vue panoramique sur Dakar.
Controverse
Controverse Il faut tout de même préciser que la construction de ce monument avait suscité une vive polémique à l’époque, d’aucuns soutenant que l’œuvre relevait du paganisme et que l’Islam bannissait les statues. D’autres encore avaient pointé le coût « exorbitant » du monument. De plus, les tenues portées par les personnages avaient été jugées indécentes. Le choix de la Corée du Nord comme maîtresse d’œuvre a été mal perçue, mais aussi le budget dépensé pour ce monument. La construction a coûté douze milliards de francs CFA. Alors que la population ne mange pas toujours à sa faim, des manifestations ont eu lieu pour dénoncer cette hypocrisie de la part de l’État. En somme, si vous venez en visite au Sénégal, c’est définitivement l’une des attractions que nous vous conseillons de découvrir. Non seulement le Monument de la Renaissance africaine fait partie du patrimoine culturel du Sénégal mais aussi il permet de mettre en lumière l’Afrique et la faire rayonner dans le monde entier.
Par Serigne Saliou GUEYE
FAUT-IL BRÛLER LA RTS ?
Voilà une télévision censée être au service des Sénégalais malheureusement transformée en instrument de propagande pour les différents présidents du pays. Le culte du chef y a atteint son paroxysme
Lors de l’étape de Tivaouane de sa tournée de campagne électorale, le 16 juillet dernier, la tête de liste nationale de Yewwi Askan Wi a, à l’entame de son propos, dit aux militants surchauffés ceci : « Je voudrais avant d’aborder le vif du sujet, qu’on me retire ce micro (ndlr : micro RTS). Et savez-vous pourquoi j’ai dit cela ? Après que Macky Sall et ses suppôts du Conseil constitutionnel ont manœuvré pour invalider illégalement notre liste titulaire proportionnelle, je me demande pourquoi la RTS nous filme parce qu’elle ne le diffusera jamais. La RTS est financée avec nos impôts. Chaque année, on lui alloue des milliards. Et pourtant, elle ne couvre les activités de l’opposition que pendant des élections. Vous trouvez cela normal ? Chaque jour, ce sont les activités de Macky Sall qui sont diffusées alors qu’il est dit dans nos textes que la RTS doit animer des émissions plurielles où l’opposition doit avoir accès. Macky a nommé à la tête de la RTS un politicien qui est à son service.
A chaque élection, la RTS s’empresse de venir nous filmer. C’est pourquoi, j’ai dit au départ de me retirer ce micro et de le jeter là-bas ». Et dès l’instant que cette déclaration a été faite à l’endroit de la RTS, les indignations et les condamnations ont fusé du côté du pouvoir. Mais la réponse la plus violente émane du directeur général de la RTS, Racine Talla : « Ousmane Sonko ne fait partie d’aucune liste, il a voulu parasiter la tête de liste pour sortir à la Télé. Le micro de la RTS est destiné à la tête de liste, s’il veut maintenant profiter de son temps de parole pour demander d’enlever le micro de la RTS, c’est parce qu’il cherche du buzz. Il ne cherche que ça…
Ils cherchent à faire des actions d’éclat pour que cela soit relayé par la presse. La RTS est une institution publique et qu’à cet effet, on lui doit respect. Ce sont des Sénégalais qui y travaillent et qui sont en mission pour le Sénégal. S’il cherche du buzz qu’il aille le chercher ailleurs, mais pas à la RTS. Sonko est nul en communication, ils sont nuls en communication, ils sont nuls en politique. En politique pour eux, c’est la violence, en communication, ils pensent que ce sont des insultes, des insanités, des manques de correction à l’égard de fils du pays et serviteurs du pays comme les agents de la RTS. Nous demandons à l’État et au CNRA de prendre toutes leurs responsabilités face à ces comportements incorrects. Nous ne pouvons pas laisser la presse à la merci de ces aventuriers. Ils profitent des tribunes publiques pour humilier les gens, mais jamais ils ne réussiront à humilier la RTS. »
Et voilà que, à la suite des propos de son directeur général, la RTS est sortie de ses gonds pour flétrir à travers un communiqué le geste de Ousmane Sonko à travers lequel se reconnaissent plusieurs journalistes de la RTS et au-delà des millions de Sénégalais.
La carence intellectuelle du patron de la RTS
Une telle réponse témoigne de la carence intellectuelle du patron de la RTS. A moins qu’il ne cherche à faire de l’amalgame. Car tout le monde — les observateurs de bonne foi tout au moins — sait que la mise à l’écart du micro de la RTS ne visait pas le journaliste de la RTS préposé à la couverture du meeting de l’inter-coalition Yewwi/Wallu. Tout le monde reconnait que le journaliste Ousmane Mbengue exerce le métier avec professionnalisme. Ceux qui écoutent la radio nationale, qui est de loin meilleure que la télé nationale, savent que le jeune Ousmane dirige avec brio ses émissions où toutes les franges sont invitées. C’est pourquoi vouloir déceler une velléité d’humiliation d’un confrère relève d’une mauvaise et d’une tentative d’absoudre les nombreux manquements de la RTS dans le traitement déséquilibré de l’information. La quasi-totalité des Sénégalais se reconnaissent dans le geste de Sonko. L’appellation Rien Tous les Soirs pou désigner la RTS est pleine de signification à cet égard. Et tout le monde est convaincu que la RTS a besoin de profondes réformes quant à son mode de fonctionnement, de financement et management. Il ne sert à rien de mettre des milliards dans une structure à laquelle beaucoup de Sénégalais ont tourné le dos.
RTS : on se soumet ou on est démis
Voilà une télévision qui devait être au service des Sénégalais et qui est malheureusement transformée en instrument de propagande pour les différents présidents du Sénégal et ce de Senghor jusqu’à Macky Sall en passant par Diouf et Wade. Les médias d’Etat n’ont jamais été au service du public comme le définit leur statut, mais au service du Prince et de sa famille politique. La RTS, dans son fonctionnement actuel, est un médium de service privé à capitaux publics ! Il est regrettable de le constater mais, sous l’ère des « libéraux » Wade et Macky Sall, la RTS, avec plus de moyens logistiques et humains, a fait un grand bond en arrière. Plutôt que de libéraliser ce médium, ces deux présidents l’ont plus encore étatisé battant même sur ce plan les socialistes ! C’est dire…
Les émissions du temps de Diouf qui donnaient à l’opposition un temps d’antenne ont été supprimées. Wade avait fini par avoir son équipe télé à la présidence. Macky l’a densifié. Pendant ses voyages, seule la RTS l’accompagnait. Les rares organes qui, de temps à autres, été invités par ses soins y envoient leurs journalistes, sont ceux étiquetés proches du pouvoir. Depuis 2012, le journaliste Racine Talla dirige d’une main de fer la RTS. Et met en œuvre une propagande digne des heures les plis noires du défunt régime soviétique. Ce n’est pas pour rien que, dans les colonnes de ce journal, nous l’avons surnommé Brejnev Talla ! Les journalistes hommes qui refusent de se soumettre à son autorité sont mis au placard. Quand aux journalistes femmes…
Avec lui, on se soumet ou on est démis. Les syndicalistes qui luttent pour une meilleure gestion et pour la transparence sont farouchement combattus. Ses obligés dont la plupart ne sont même pas journalistes jouissent de salaires faramineux. Et ce sont ces travailleurs, valets de Racine Talla, que l’on n’a jamais entendu poser une revendication ou mener un combat dans le sens d’un véritable pluralisme de la RTS, qui n’ont pas tardé à pondre un communiqué lamentable pour emboucher la même trompette que leur chef.
En voici la teneur : « Ce samedi 16 juillet 2022, dans le cadre de la couverture officielle de la campagne électorale des Législatives du 31 juillet prochain, l’équipe de la RTS mise à la disposition de la coalition YEWWI ASKAN WI a fait l’objet de propos discourtois et inélégants de la part de Monsieur Ousmane Sonko pourtant non candidat à ces joutes électorales. Monsieur Sonko a, sans ménagement, écarté le micro de la RTS, provoquant dans la foulée des huées de ses partisans.
La RTS condamne avec fermeté cette attitude et exige du « respect vis-à-vis de son équipe qui ne fait qu’accomplir sa mission de service public. Pour le reste, la RTS compte prendre toutes ses dispositions pour ne plus faire l’objet d’attaques indignes de quelque responsable politique que ce soit. »
Pourtant, ce communiqué laborieusement écrit et lamentablement estampillé RTS est dénoncé par certains journalistes qui ne se reconnaissent pas dans cette fausse indignation. Un brillant présentateur, en l’occurrence le journaliste Cheikh Traoré, tire la conclusion la plus rationnelle du geste de rebut de Sonko. Pour lui, la RTS doit changer de comportement. Cette position, plusieurs confrères et consœurs dont la plupart végètent dans des cagibis qui leur servent de bureau la partagent avec le pétillant présentateur de la RTS. Cela veut dire que la RTS doit s’affranchir du joug de l’exécutif et livrer au public une information plurielle, de qualité avec un équilibre sans faille. Et non de la vulgaire propagande ! A la RTS, l’information est strictement contrôlée comme à Pyongyang. Demba Ndiaye, qui a été journaliste à la RTS radio de novembre 1983 à novembre 1987, avait déclaré en janvier 2009, dans le cadre des « quinzaines » de la librairie Clairafrique, que « toutes les informations à la RTS sont contrôlées, aseptisées avant diffusion »par le ministère de l’Information (aujourd’hui de la Communication) qui joue un rôle « d’organe de contrôle des consciences ».
Lui qui a fait de l’indépendance et la liberté un credo avait été victime de ceux-là qui ont voulu contrôler sa conscience. Aujourd’hui ce contrôle des consciences est plus qu’actif. Des journalistes qui militent au Synpics se sont vu opposer un autre syndicat qui n’existe que dans les papiers de Racine. Il s’agit du Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (SYNPAP), béni financièrement par le Brejnev Tallavitch et créée uniquement pour contrer les empêcheurs de tourner en rond.
Aujourd’hui des journalistes chevronnés telles que Awa Cissé, chef station régionale de Kaffrine, Elisabeth Agnès Sarr, chef de la station de Kaolack, Véronique Diouf, chef de la station de Fatick, ont été déchargées responsabilité. Les deux dernières ont été semi-réhabilitées avec l’attribution de nouvelles responsabilités. Les grands professionnels tels qu’Oscar Tendeng, Benoit Badiane, Pape Malick Ndao, Abibatou Mbaye, Issa Thioro Guèye, Abass Sow, Cheikh Birahim Ndiaye, Moustapha Cissé, Alé Ngone Niang et Bassirou Sylla ont subi l’acuité du sabre de Racine Talla. Et la conséquence, tous ceux-là subissent des ponctions salariales à cause de la disparition des indemnités liées à leurs responsabilités. Même les chauffeurs qui ne partagent pas ses positions du Dg retraité depuis Mathusalem ont été affectés dans les régions en guise de punition. Au même moment, ses caudataires, la plupart des mécaniciens occupent les postes les plus juteux à la RTS.
Le comble est atteint avec Bamba Guèye, mécanicien de profession qui est nommé chef du protocole de Racine de classe 7, chef de département avec véhicule avec tous les passe-droits financiers afférents. A la RTS, les mécaniciens et autres valets de service sont mieux rémunérés que les têtes de turc qui refuse le diktat racinien. La RTS, c’est aussi la mauvaise gestion. Les matériels audiovisuels et autres cars de diffusion achetés chez les Belges, il y a de cela quatre ans, sont tous à l’arrêt.
La RTS, la KCTV version tropicale
Aujourd’hui Macky et Racine ont transformé la RTS en média de propagande qui ne relaie que les activités du président, du chef de Bennoo et celles de la Fondation de Madame la présidente. En matière de culte du chef, la télé nationale, dont la mission est de parler obséquieusement de Macky, est en forte concurrence avec la télé centrale nord-coréenne KCTV qui passe, elle aussi, l’essentiel de son temps à parler du chef suprême du pays Kim Jong-Un. Lors du référendum de 2016, Sidy Lamine Niasse avait dénoncé le comportement propagandiste de la RTS. « Par ces temps de pré-campagne pour le référendum du 20 mars prochain, les services de Racine Talla couvrent systématiquement tous les meetings des responsables de l’Apr et de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et diffusent les éléments au cours des principales éditions du Journal télévisé.
Une véritable propagande politique de la télévision nationale qui fonctionne pourtant avec l’argent du contribuable sénégalais qui n’est forcément pas un militant de l’Apr », dixit le patron de Walf accusé à l’époque de faire la propagande du « non ». Il est regrettable de constater que, de la main rebutante de Sonko, Racine n’en retient qu’un politicien qui veut faire du buzz ou de la communication politicienne. Comme si lui-même n’était pas un membre éminent du parti présidentiel qui bat campagne pour les législatives à Guédiawaye et dont toutes les activités sont diffusées par sa télévision !
Et comme pour montrer au leader de Pastef que les opposants sont exclus de la RTS, le DG politicien retraité depuis septembre 2018 mais maintenu au poste pour mieux servir sa Majesté ou son Excellence (passez-moi la formule idoine) nous crache que la non-diffusion des activités de l’opposition est une option tandis que la diffusion de celles du pouvoir, c’est une obligation. L’émission dominicale animée par Oumar Gning n’a jamais eu l’honneur d’accueillir des opposants. On n'y déroule le tapis rouge qu’à la valetaille présidentielle. En France, les chaines de télé publique peuvent rester longtemps sans parler de Macron. Au Sénégal, depuis avril 2012, il n’y a pas eu un seul jour où le nom de Macky Sall n’est pas prononcé à travers la télévision nationale.
Le culte du chef a atteint son paroxysme. L’actuel directeur de Radio Sénégal, Michel Diouf, a sorti une note enjoignant à tout agent de la RTS de toujours ouvrir le journal avec toute information relative au président et cela quelle que soit l’importance — ou l’absence d’importance ! — de l’information. Et tout journaliste rétif qui rechignera à exécuter les injonctions de seigneur Racine et de son homme-lige Michel en fera les frais comme cela est déjà arrivé avec tous ces journalistes qui ne cessent de se battre pour que l’opposition trouve équitablement sa place au sein de la RTS qui est un patrimoine du peuple et non de la famille Faye-Sall. Et comme le ridicule ne tue pas, le président de la République est en train de faire construire une tour de 23 milliards de francs pour servir de siège à la RTS. Afin qu’elle puisse mieux encore faire de la propagande en son illustre gloire !
Décidément, la KCTV a une sacrée concurrente ici en Afrique… Bien évidemment, ceci au « Témoin », nous refusons de condamner le geste posé à Tivaouane par Ousmane Sonko à l’encontre de la RTS et nous nous y reconnaissons pleinement même…
LES COALITIONS POLITIQUES À L’ÉCOLE DU CLUB DES INVESTISSEURS SÉNÉGALAIS
A moins de deux semaines des élections législatives prévues le 31 juillet prochain, les coalitions Yew Askan Wi (Yaw) et Benno Bokk Yakaar (Bby) ont tour à tour pris le chemin de l’école du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis)
A moins de deux semaines des élections législatives prévues le 31 juillet prochain, les coalitions Yew Askan Wi (Yaw) et Benno Bokk Yakaar (Bby) ont tour à tour pris le chemin de l’école du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis) dirigée par le président Babacar Ngom Sedima. Au tableau, plusieurs sujets ont été débattus par les différents acteurs politiques et économiques pour que la prochaine législature soit celle de la rupture sur le plan économique et se traduise par une préférence nationale au profit de nos champions industriels. La paix comme outil de développement économique était également au cœur des discussions initiées par le dynamique président du CIS.
Dans le cadre des attentes et des perspectives relatives au plan de relance de l’économie du Sénégal, le Club des Investisseurs Sénégalais (Cis), dirigé par Babacar Ngom Sedima, souhaite une nouvelle législature de rupture ! C’est-à-dire une Assemblée nationale dans laquelle les élus du peuple seront appelés à faire accéder nos champions industriels à la commande publique qui est un enjeu pour le développement économique et la croissance de nos petites, moyennes et grandes entreprises. « Il n’y a pas de développement économique durable sans la paix ! »
Ce précepte, les membres du bureau du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis) l’ont également rappelé aux différentes coalitions et inter-coalitions à savoir Yew Askan Wi (Yaw) et Benno Bok Yakar (Bby). Ce à quelques jours des élections législations prévues le 31 juillet prochain. Toujours est-il que, le temps d’une campagne électorale, le président Babacar Ngom dit Ngom Sedima a pu transformer son siège en « médiature » de la République pour le dialogue inclusif, la paix et l’économie basée sur la préférence nationale. Justement, c’est dans ce cadre qu’une délégation de la coalition Yewi Askan Wi (Yaw) conduite par Ousmane Sonko, Khalifa Sall et compagnie s’est rendue au Cis.
Entouré des membres du Club, le président Babacar Ngom Sedima s’est réjoui de la démarche de Yaw et a rappelé que le Cis reste attaché aux échanges autour des problématiques du secteur privé et de l’investissement. Il a notamment indiqué que la construction du Sénégal se fera inéluctablement par le dialogue, la tolérance mutuelle et la concertation entre tous les acteurs. C’est ainsi que le Club a déjà pris une part active dans la formulation des réformes en vue d’améliorer l’environnement des affaires pour donner corps à son ambition de construction d’un secteur privé fort capable de prendre en charge les importants besoins d’investissements du Sénégal.
Le président Babacar Ngom Sedima a aussi rappelé que le Cis reste attaché aux idéaux de promotion d’une souveraineté économique et d’une résilience durable, en accord avec les options dictées par les leçons des effets de la Covid 19 et du conflit en Ukraine. Durant ces échanges, les différents membres du Cis se sont focalisés sur le concept de préférence nationale dans le sens d’inviter les futurs députés à pousser l’Etat à faciliter l’accès des champions industriels locaux aux commandes publiques et aux autres grands projets de développement économique.
Dans la même foulée, le président Babacar Ngom Sedima a donné des pistes d’orientation sur la préférence nationale et la souveraineté industrielle qui doivent être des préoccupations majeures de la future législature. Le président du Club des investisseurs sénégalais (CIS) a surtout invité les acteurs politiques à préserver le dialogue et la paix sociale considérés comme piliers de développement économique.
Au tableau, Amadou Ba (Bby) !
Hier lundi, c’était au tour de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) conduite par l’ancien ministre de l’économie Amadou Ba de prendre le chemin de l’école du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis). Dans son mot de bienvenue, le Président Babacar Ngom Sedima a indiqué que le Cis reste ouvert au dialogue sur les sujets afférents au secteur privé et à l’investissement. Il a souligné l’importance du dialogue public-privé et des concertations, gages d’efficacité dans la conduite des affaires de la cité.
Profitant de cette introduction, les autres membres du Cis ont, tour à tour, exprimé leurs recommandations pour lever les contraintes à l’investissement. Ils se sont dits disposés à œuvrer aux cotés de l’Etat dans la réalisation des réformes pour optimiser la réalisation de projets et aider à atteindre la souveraineté économique. Invités au tableau des projets, promesses et autres programmes relatifs à la préférence nationale, les membres de la coalition Bby à savoir Amadou Ba, Alioune Ndoye et consorts ont d’abord mis l’accent sur les importantes réalisations du Gouvernement, qui seront approfondies et élargies par des projets majeurs.
La coalition de la mouvance présidentielle a également promis d’adapter la feuille de route des réformes aux exigences du secteur privé et au contexte économique en constante évolution. Les responsables de Bby ont estimé que le secteur privé devrait jouer un rôle plus important après le cycle de réalisation des infrastructures par l’Etat. Un mémorandum retraçant les préoccupations du Cis sera envoyé à tous les partis et coalitions en lice pour les prochaines élections législatives. Des échanges sont prévus avec ces entités. Donc pour le Club des Investisseurs Sénégalais (Cis), le module « préférence nationale » doit impérativement s’installer au cœur de l’hémicycle et faire l’objet d’un suivi permanent pour encourager et pousser l’Etat à faciliter l’accès des entreprises nationales à la commande publique et autres projets de souveraineté industrielle.
BOUGANE GUEYE DANY FORMULE 10 RAISONS POUR NE PAS VOTER BENNO BOKK YAKAAR
Troisième force politique du Sénégal à l’issue des élections locales de janvier dernier, Bougane Guèye Dany et sa Grande Coalition Gueum Sa Bopp sont entrés ce lundi en campagne pour, disent-ils, barrer la route à la coalition Benno Bokk Yakaar.
Troisième force politique du Sénégal à l’issue des élections locales de janvier dernier, Bougane Guèye Dany et sa Grande Coalition Gueum Sa Bopp sont entrés ce lundi en campagne pour, disent-ils, barrer la route à la coalition Benno Bokk Yakaar. Ça se corse pour la majorité présidentielle, pour les législatives du dernier jour de ce mois en cours. Eliminés de la course pour les législatives par le biais d’un système de parrainages décrié par toute l’opposition et la majorité des Sénégalais, Bougane Guèye et sa coalition misent sur une large majorité de l’opposition à l’Assemblée nationale pour imposer une cohabitation au président Macky Sall. A cet effet, Gueum Sa Bopp tient à adresser 10 recommandations aux populations.
Comme annoncé hier, la coalition Gueum Sa Bopp a entamé sa campagne pour « barrer la route à Macky Sall et au Benno ».
Leader de la Grande Coalition Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany a commencé à sillonner Dakar avec sa caravane pour des visites de proximité. Se disant de tout cœur avec l’opposition « non infiltrée », la coalition Gueum Sa Bopp, qu’on peut considérer comme une « force non alignée », car n’ayant pas intégré l’inter-coalition de l’opposition, est entré en campagne même si elle ne peut briguer aucun poste de député. « Voter la liste BBY, c’est renforcer la loi anti-démocratique sur le parrainage. C’est accepter une sélection et non des élections libres et transparentes, mais surtout c’est cautionner une législature de propagande du troisième mandat de Macky Sall, c’est élire des députés du Président et non des députés du peuple », ont-ils soutenu.
Selon toujours pour la Grande Coalition de Bougane Guèye Dany, voter la liste BBY c’est encourager Macky Sall à faire l’apologie et la promotion de l’homosexualité et la cause LGBT, un fléau dont la criminalisation rejetée par l’Assemblée avait soulevé un tollé, poussant le pouvoir à une « contre-attaque » pour réaffirmer sa position… Autres choses qui, selon la Grande Coalition Gueum Sa Bopp, constituent des boulets aux pieds du pouvoir : les scandales !
Pour Bougane Guèye Dany et ses partisans, « voter la liste BBY c’est protéger les criminels financiers de tous bords et surtout les hauts fonctionnaires politiciens, légitimer la corruption et le pillage des deniers publics. Pis, voter la liste BBY c’est aussi soutenir une législature des contrevaleurs (trafic de passeport diplomatique, faux billets etc...) »
S’érigeant en boucliers pour protéger le secteur de la pêche artisanale, ils soutiennent ferme que voter la liste BBY, c’est tuer ce poumon économique avec les Accords de pêche avec l’UE, mais c’est aussi dire non à une renégociation des contrats relatifs à nos ressources naturelles (Gazpétrole- zircon- phosphate -or -lithium-fer-cuivre-marbre etc…).
Et enfin pour les libertés et la démocratie, la Grande Coalition soutient fermement que voter la liste BBY, c’est non seulement tuer l’Etat de droit (interdictions des marches, emprisonnements des opposants, promotion d’une justice à géométrie variable), mais c’est aussi encourager Macky Sall à continuer d’instrumentaliser la justice et d’avoir une administration partisane donc toujours au service du parti au pouvoir. « Votez Benno et vous ferez de Macky un Roi ! », scandent-ils.
Après avoir sillonné Dakar et ses environ ce lundi avec sa caravane, Bougane Guèye Danny devrait se rendre ce mardi dans les départements de Pikine et Guédiawaye pour faire la promotion de ses « 10 recommandations » aux populations de la grande banlieue…