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24 août 2025
RECONCILIATION ENTAMÉE ENTRE LE MAIRE DE THIES ET L'UITD
Des instances de médiation ont été mises sur pied pour rapprocher les positions de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) et de la mairie de Thiès, qui réclament tous les deux la propriété d’un site abritant des services universitaires
Thiès, 30 août (APS) - Des instances de médiation ont été mises sur pied pour rapprocher les positions de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) et de la mairie de Thiès, qui réclament tous les deux la propriété d’un site abritant des services universitaires, a indiqué mardi le responsable d’un comité ad hoc.
"Il y a des comités qui ont été constitués, qui sont en train de faire la médiation. Même ce soir, on a une rencontre avec un comité de médiation", a dit Ndiaga Diagne, président du comité ad hoc de gestion de crise pour la défense du patrimoine de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.
Ce comité ad hoc compte en son sein toutes les composantes de l’université de Thiès : les syndicats du personnel enseignant et de recherche, du personnel administratif et technique et les représentants des étudiants.
Selon Ndiaga Diagne, par ailleurs directeur du patrimoine de l’UIDT, les acteurs universitaires sont favorables à la médiation et sont prêts à rencontrer un de ces comités de médiation, dont il n’a pas dévoilé l’identité des membres.
M. Diagne note que l’Université et la mairie de Thiès, de par leurs missions respectives, sont des partenaires appelés à travailler pour le bien de la communauté. Ce qui implique que la confrontation soit bannie.
Le comité ad hoc de gestion de crise exprime toutefois dans un communiqué lu devant la presse, "son engagement et sa farouche détermination à sauvegarder son patrimoine", précisant qu’elle "usera de tous les moyens légaux en sa disposition pour ne pas se faire déposséder illégalement de ses biens".
Selon El Hadji Abdoulaye Cissé, responsable du service juridique de l’UIDT, un décret datant du 28 juillet 2003 avait désaffecté "pour cause d’utilité publique" certains sites dont l’ancien "Cinéma Amitié", qui abrite aujourd’hui l’auditorium et "l’Auberge des jeunes" de l’Université de Thiès.
Suite à des grèves et marche des étudiants réclamant plus d’infrastructures, "l’Auberge des jeunes" et "l’Hôtel du rail" ont ensuite été affectés à l’Université pour résorber son déficit en infrastructures d’accueil.
Après la réhabilitation "à coup de milliards" de ces sites par l’Etat, "l’Auberge des jeunes" a accueilli des services et directions de l’Université de Thiès, comme la direction de la scolarité centrale, la bibliothèque centrale, le projet "Un étudiant, un ordinateur", de même que la direction du domaine et de l’environnement.
L’auditorium, ex Palais des congrès, accueille l’Ecole doctorale développement durable et société et l’incubateur relevant de cette dernière.
S’y ajoute que la grande salle de l’auditorium abrite des cours magistraux, conférences, soutenances et d’autres grands évènements, alors que "l’Hôtel du Rail" sert de campus social à plus de 600 étudiants.
A en croire M. Cissé, le comité ad hoc doute de la validité du titre foncier (TF 6000/H) que brandit la mairie, pour faire prévaloir son droit de propriété sur le site en question, qu’elle aurait acquis en 2002 auprès de la SIDEC, et qui lui aurait été affecté par un arrêté datant de 2014.
"Il faut noter que de par la hiérarchie des normes, un arrêté ne peut pas abroger un décret", a précisé M. Cissé, selon qui les membres du comité ont aussi déploré le fait que la mairie ait recouru aux services d’un huissier et ait saisi la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (DSCOS), pour tenter, en vain, de faire arrêter les travaux en cours au niveau de "l’Auberge des jeunes".
Le comité ad hoc relève que même avec la livraison des infrastructures en cours de réalisation sur les 52 ha situés sur la Voie de contournement nord (VCN), la capacité d’accueil de l’UIDT restera insuffisante. Ces chantiers dimensionnés en 2015, alors que l’université était à moins de 3.000 étudiants, offriront 1.560 places pédagogiques, une fois livrés, note l’instance universitaire.
L’Etat y a entrepris un projet d’extension de l’Université de Thiès, pour accueillir les UFR Sciences et technologies (SET), Sciences économiques et sociales (SES), Sciences de l’ingénieur, l’Institut universitaire de technologie (IUT), la bibliothèque centrale et le deuxième campus social des étudiants.
L’UIDT sera "confrontée à d’énormes difficultés pour dispenser des enseignements de qualité à près de 10.000 étudiants attendus pour l’année académique 2022-2023", estime El Hadji Abdoulaye Cissé.
"Le déficit en infrastructures, poursuit-il, affecte beaucoup le bon fonctionnement de l’institution universitaire qui dépense une forte somme dans la location de maisons pour abriter les différents services du rectorat, des établissements et des logements des étudiants".
VERS L’ADOPTION D’UNE LOI SUR L’EXERCICE DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE
Une loi sur l’exercice de la médecine traditionnelle sera bientôt effective au Sénégal. Le projet est dans le circuit de l’Assemblée nationale
Une loi sur l’exercice de la médecine traditionnelle sera bientôt effective au Sénégal. Le projet est dans le circuit de l’Assemblée nationale. L’information a été donnée hier, mercredi 31 août, par le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Me Alphonse Ousmane Thiaw s’exprimait lors de la célébration de la 20ème journée africaine de la médecine traditionnelle axée sur le thème « Deux décennies de la journée africaine de la médecine traditionnelle en vue de la réalisation de la couverture sanitaire universelle en Afrique ».
80% des sénégalais consultent en premier recours les tradi-praticiens avant de se rendre dans les structures de santé. L’information est donnée par le président de la Fédération des tradipraticiens du Sénégal. Raison suffisante selon ces acteurs, pour que le ministère de la Santé et de l’Action sociale régule le secteur afin qu’ils puissent jouer pleinement leur partition en collaboration avec la médecine moderne dans la prise en charge de la santé des sénégalais. «Il n’y a toujours aucune voie pour légaliser et encadrer le travail des tradipraticiens. Depuis 2006, nous attendons la loi sur la réglementation de la médecine traditionnelle. L’attente a trop duré», a fait savoir le président de la Fédération des tradipraticiens du Sénégal, Gaoussou Sambou hier, mercredi 31 août, lors de la célébration de la 20e journée africaine de la médecine traditionnelle.
Face au plaidoyer des acteurs de la médecine traditionnelle, le directeur du cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alphonse Ousmane Thiaw, a renseigné que la loi sur l’exercice de la médecine traditionnelle sera bientôt adoptée. «Le document de politique nationale de médecine traditionnelle et de phytothérapie en a défini les axes stratégiques qui seront bientôt mis en œuvre», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Par ailleurs, les deux textes élaborés grâce au soutien du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent seront bientôt validés et mis en œuvre dans les meilleurs délais. Il s’agit du projet d’arrêté portant création de la commission de la pharmacopée et du formulaire national et du projet d’arrêté fixant les conditions d’octroi de l’Autorisation de Mise sur le Marché des Médicaments à base de plantes».
Alpha Ousmane Thiaw a souligné que le Sénégal, tout en œuvrant au développement de la médecine traditionnelle, s’est fixé comme objectif à court terme de développer la médecine moderne par les plantes, c’est-à-dire la phytothérapie. Sur ce point, «nous disposons d’assez de résultats scientifiques sur les plantes locales, résultats qui nous rassurent quant au développement de médicaments à base d’extraits de plantes. Le gouvernement du Sénégal, conscient des énormes potentialités offertes par la médecine traditionnelle et soucieux de la sécurité sanitaire des populations, examinera avec l’attention qui sied les remèdes préparés par les Praticiens de la Médecine Traditionnelle», a tenu à préciser M Thiaw.
MACKY SE CHERCHE
Accusé à tort ou à raison de vouloir briguer un troisième mandat en 2024, le président ne semble plus être le maitre du jeu autour de ce projet
Accusé à tort ou à raison de vouloir briguer une troisième candidature en 2024, le Président Macky Sall ne semble pas pour autant avoir toutes les cartes en main. En effet, les résultats sortis des urnes lors des élections législatives du 31 juillet ont ouvert une nouvelle configuration de l’espace politique sénégalais qui contraint le chef de l’Etat à chercher une solution pouvant permettre de sauver non seulement ce projet de 3ème candidature en 2024 mais aussi la dynamique unitaire Benno Bokk Yakaar.
Un vent nouveau souffle sur la scène politique sénégalaise. Avec les résultats sortis des urnes lors des élections législatives du 31 juillet et qui attribuent à la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, 82 sièges de députés contre 80 pour l’inter-coalition Yewwi-Wallu et un siège pour chacune des trois listes proches de l’opposition sur la base du plus fort reste, nous assistons à une nouvelle configuration de l’espace politique sénégalais. Après dix ans environ de domination sans concession de l’espace politique sénégalais, la coalition Benno Bokk Yakaar qui a été le fer de lance sur lequel l’actuel chef de l’Etat s’est appuyé pour dérouler tranquillement sa gouvernance et une réélection dès le premier tour lors de la présidentielle février 2019 dernier, est sans doute, aujourd’hui, à la croisée des chemins avec cette ambition prêtée au chef de l’Etat de vouloir briguer une 3ème candidature en 2024. Et pour cause, soutenu par certains « laudateurs » du président de l’Alliance pour la République, ce projet de troisième candidature en 2024 ne fait pas l’unanimité non seulement au sein du parti au pouvoir mais aussi du côté des alliés.
Aujourd’hui, cette question serait même d’après certaines sources, à l’origine d’une crise de confiance qui règne au sein de la majorité présidentielle et qui menace même gravement le devenir de cette coalition. En effet, depuis la publication des résultats des élections législatives du 31 juillet dernier qui ont consacré la perte de la majorité parlementaire pour Benno Bokk Yakaar, le Président Macky Sall qui, visiblement, n’était pas préparé à ce tournant des choses au plan politique, cherche désespérément une solution magique qui pourrait sauver à la fois la dynamique unitaire de sa coalition et son projet de troisième candidature en 2024.
Le casse-tête de la prochaine présidence de l’Assemblée nationale
Avec le départ du leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, à la tête de la présidence de l’Assemblée nationale, et la non réélection du président sortant du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, le profil du prochain patron de l’Assemblée pour les cinq années à venir et celui du chef de file des députés de la majorité constituent une véritable équation pour Macky Sall. En effet, même si l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, qui a dirigé la coalition Benno Bokk Yakaar en tant que tête de liste lors des élections législatives du 31 juillet dernier, est souvent évoquée comme candidate favorite pour le perchoir, le président Macky Sall, d’après certaines sources, n’a pas encore pris une décision définitive. Mieux, il serait même en train de chercher ailleurs des solutions alternatives à cette candidature de l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Cette hésitation de Macky Sall à acter la candidature de Mimi Touré serait liée d’après certaines indiscrétions à la position ferme de cette dernière contre toute troisième candidature de Macky Sall en 2024. Avant et pendant la campagne électorale pour les dernières législatives, Aminata Touré connue pour son franc-parler et qui a battu campagne sous le thème du bilan des dix ans de gestion du Président Sall, a déclaré partout que la 3ème candidature de Macky Sall est un faux débat puisque cette question est déjà réglée par la Constitution. Avec une telle position et la composition actuelle de l’Assemblée nationale où sa majorité parlementaire repose sur un seul député, Macky Sall ne veut pas prendre le risque de nommer à la tête de l’institution parlementaire, nous dit-on, quelqu’un qui ne partage pas son projet de troisième candidature en 2024 et qui serait susceptible de votre contre.
Toutefois, il faut préciser que Mimi Touré n’est pas le seul responsable du parti au pouvoir dont Macky Sall, se méfie aujourd’hui. Il en est de même de l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Amadou Ba, qui était pressenti pour diriger la liste de Benno Bokk Yakaar, du maire de Thiadiaye et ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me El Hadj Oumar Youm, d’Aly Ngouye Ndiaye, maire de Linguère et ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, comme de Mouhamadou Makhtar Cissé, ex- ministre du Pétrole et de l’énergie, pour ne citer que ceux-là. Responsables du parti au pouvoir, l’Apr, et élus députés pour la plupart lors des dernières législatives, ces responsables partagent en commun le destin d’avoir été virés du gouvernement et des instances de l’Etat lors du remaniement ministériel du 1er novembre 2020 qui a propulsé, Mansour Faye, beau-frère du Président Sall, à la tête du puissant ministère des Transports terrestres et du désenclavement malgré les soupçons de mauvaise gestion des mille milliards du fonds de riposte contre la pandémie Covid-19 qui pesaient sur lui. Une promotion qui avait poussé certains à théoriser le projet de la dynastie Faye-Sall avec comme finalité, la succession de l’actuel chef de l’Etat par Mansour Faye.
Le défi du maintien de l’unité de Benno Bokk Yakaar
Au-delà de la question du choix de ses lieutenants à l’Assemblée nationale pour la quatorzième législature, l’autre défi auquel le chef de l’Etat sera confronté concerne le maintien de la dynamique unitaire de la coalition Benno Bokk Yakaar jusqu’en 2024. Moins bavards sur la question de la 3èmecandidature de l’actuel chef de l’Etat en 2024, certains alliés notamment les partis de la gauche sénégalaise, ne cautionnent pas un tel débat. Et pour cause, ils avaient tous combattu le 3ème mandat du Président Wade. Même si quelques leaders de ces partis alliés qui portaient la bataille politique contre la 3ème candidature du président Wade ne sont plus de ce monde, il reste que cette volonté supposée ou réelle de Macky Sall de briguer un 3ème mandat constitue une grave menace pour le maintien de la dynamique unitaire de cette coalition.
Par Abdoulaye THIAM
MORT PROGRAMMÉE DES MÉDIAS
Nous sommes révoltés d’être devenus des caisses de résonnance, des poseurs de micro et de simples preneurs de son. Les journalistes sont devenus pour la plupart, des carriéristes et leur métier, un simple hobby
«Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude». Cette expression d’origine latine qui a été popularisée par la jurisprudence, s’appliquerait à merveille à la bronca médiatique des journalistes sénégalais qui s’indignent devant le diktat que leur imposent les hommes politiques depuis un certain temps, lors des «conférences» de presse. Nous sommes révoltés d’être devenus des caisses de résonnance, des poseurs de micro et de simples preneurs de son.
Il ne s’agit là que de larmes de crocodile. Parce que si la presse sénégalaise jadis chantée, jalousée dans toute sa sous-région voire dans le monde francophone en est arrivée là, c’est qu’elle a, elle-même, creusé sa propre tombe. D’articles sur commande, au «marchandage» des «UNE», sans occulter la prolifération des séismes déontologiques, nous sommes tout simplement en train de tomber de Charybde en Scylla au grand dam des quatre «mousquetaires» et autres vaillants combattants pour la liberté de la presse, qui regardent impuissants, ce qu’ils ont bâti, s’écrouler comme un château de cartes. Ne cherchons pas très loin pour diagnostiquer le mal. Les journalistes sont devenus pour la plupart, des carriéristes et leur métier, un simple hobby. Quid des actionnaires de ces entreprises de presse qui pullulent comme des champignons ? Rien qu’avec les journaux dits d’informations générales, nous sommes à 29 quotidiens dans un marché publicitaire complètement désorganisé. Sans occulter les sites, radios, télévisions ou boites à images, etc. Il n’est donc pas exagéré d’écrire que beaucoup d'organes sénégalais ont la même fonction que des récépissés politiques convertibles en «mère porteuse» à chaque élection. C'est juste un moyen de pression sur l'État pour entretenir le "géniteur".
Dans un article paru dans les colonnes de Sud Quotidien en juin 2016, nous soulignions déjà que sous l'ère wadienne, le régime avait favorisé la promotion de certains organes estampillés proche du Palais. Ils ont tous, ou presque disparu, après la perte du pouvoir des Libéraux, le 25 mars 2012. Avec Macky Sall, la méthode est plus subtile. Plus efficace. Plus pernicieuse et dangereuse de telle sorte que le Président de la République n'avait plus besoin de s'encombrer de conseillers en communication que Idrissa Seck avait qualifié de «dames de compagnie». Il a su profiter de la vulnérabilité des médias et de son accaparement par des hommes d'affaires, pour faire passer ses commandes, ses ballons de sonde. La connivence est telle que les citoyens avaient commencé à douter de ce que les médias leur livrent chaque matin. Le développement de l’internet est venu enfoncer clou. Fort heureusement d’ailleurs pour l’opposition sénégalaise. Sinon, elle allait être ostracisée et privée de parole surtout dans les médias publics comme Abdoulaye Wade et Macky Sall l’ont été, jadis. Désormais, ces hommes politiques nous dictent leur loi. Ils font des déclarations sur leur page facebook et s’imposent d’office à la presse qui ne peut que constater les faits et les relayer. Alors, ne les accusons surtout pas. Essayons plutôt de faire notre propre introspection au lieu de chercher des faux-fuyants en jetant l’anathème sur Abdoulaye Saydou Sow, Aminata Touré, Ousmane Sonko, Khalifa Ababacar Sall et autres Farba Ngom.
De nos jours, les journalistes quittent très tôt le terrain et s’embourgeoisent en se calfeutrant dans des bureaux climatisés pour finalement devenir ce que nous appelons dans le jargon des «Sénateurs». Ce sont les jeunes reporters et/ou stagiaires que l’on retrouve sur le terrain, livrés à eux mêmes et dont certains finissent par devenir des chasseurs de prime que nous cataloguons honteusement de «racaille». Tout le monde semble démissionné face à cette mort programmée de la presse. Espérons que le Syndicat national des Professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS) qui travaille sur les assises de la presse parviendra à sauver la face. Mais il n’en sera ainsi que si et seulement si nous le voulons. Sinon, nous allons tous mourir de notre belle mort.
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LA CONSTITUTION DES GROUPES PARLEMENTAIRES A L'ENSEMBLEE NATIONALE ET L'EQUATION DU PERCHOIR A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 1er septembre commentent les tractations en cours pour la constitution des groupes parlementaires ainsi l'équation à plusieurs inconnus pour le choix du prochain Premier ministre.
Les parutions de ce jeudi 1er septembre commentent les tractations en cours pour la constitution des groupes parlementaires ainsi l'équation à plusieurs inconnus pour le choix du prochain Premier ministre. Ecoutez le résumé de l'actualité présenté par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
DECOPLUS, UNE VITRINE ARCHITECTURALE EN LIGNE !
Conscient des difficultés rencontrées par les Sénégalais pour trouver un bon architecte, le jeune entrepreneur Ibrahima Kébé a créé une vitrine numérique exposant les professionnels du bâtiment ainsi que leurs grands projets et belles réalisations.
Conscient des difficultés rencontrées par les Sénégalais pour trouver un bon architecte, le jeune entrepreneur Ibrahima Kébé a créé une vitrine numérique exposant les professionnels du bâtiment ainsi que leurs grands projets et belles réalisations. Diplômé en commerce connecté et en Gestion de Projet Web Digital à l’université de Lille (France), Ibrahima Kébé a décidé de mettre son expertise avérée et son expérience au profit de son pays, le Sénégal. D’où la mise en ligne de « Decoplus » en partenariat avec l’ordre national des architectes du Sénégal. Car la plateforme consiste à promouvoir l’immense travail des architectes, décorateurs et paysagistes afin de les rapprocher davantage des Sénégalais et ceux de la diaspora.
En présidant la cérémonie de distribution des prix aux lauréats du Concours général, le Chef de l’Etat Macky Sall avait annoncé l’ouverture des classes préparatoires aux grandes écoles dès la rentrée prochaine 2022-2023. Selon le président de la République, à travers cette grande première académique, l’Etat vise à retenir ses meilleurs élèves au Sénégal pour y être formés. Ce, pour freiner la fuite des cerveaux qui demeure l’une des principales problématiques qui entravent la capacité des pays africains et particulièrement le Sénégal. Autrement dit, la migration massive des meilleurs élèves scientifiques du Sénégal vers l’Europe et le reste du monde. Dans le lot, le jeune entrepreneur sénégalais Ibrahima Kébé agé d’une trentaine d’années. Diplômé en Commerce Connecté et en Gestion de Projet Web Digital à l’Université de Lille et à Efficom en France, Ibrahima Kébé travaille dans l’une des plus grandes industries automobiles de France. Pour mettre son expertise avérée et son expérience professionnelle au profit de son pays, Ibrahima Kébé vient de lancer une plateforme dite Decoplus. Cette vitrine numérique a pour objectif d’attirer le regard des Sénégalais d’ici et d’ailleurs afin de les inciter à entrer en contact avec les meilleurs architectes, décorateurs et paysagistes de notre pays ! Des professionnels de l’art architectural qui conçoivent et coordonnent la réalisation de maisons, immeubles ou bâtiments publics.
Retour d’un…cerveau
Conscient des difficultés rencontrées par les Sénégalais pour trouver un bon architecte, Ibrahima Kébé dit que la plateforme « Decoplus » n’est autre qu’une vitrine pour y exposer les grands projets et réalisations de nos architectes et décorateurs qui ont fait leur preuve au Sénégal et dans la sous-région « mais malheureusement, ils ne sont pas rois dans leur propre pays le Sénégal où de très nombreux Sénégalais construisent des villas et des immeubles sans architecte. Parce que tout simplement les Sénégalais n’ont pas la culture de l’architecture. Alors que l’architecture est un ensemble de dispositions mis en place pour garantir la qualité des bâtiments construits. Donc seul un professionnel comme l’architecte peut fournir les normes de construction d’un bâtiment. A travers cette plateforme, les particuliers seront rapprochés des meilleurs architectes, décorateurs et paysagistes » a expliqué Ibrahima Kébé en séjour à Dakar pour les derniers réglages de son projet « En partenariat avec l’Ordre national des architectes du Sénégal, la plateforme « Decoplus.sn » est conçue pour être au centre des projets d’habitat au Sénégal. La vitrine consiste également à aider les architectes sénégalais à développer leurs activités à l’échelle nationale, mais surtout internationale. Car le site leur offre entre autres une plus grande visibilité en ligne tout en les mettant en relation avec des clients particuliers comme professionnels. Donc la plateforme représente donc un moyen facile et gratuit pour les architectes qui souhaitent exposer leurs réalisations et développer leurs activités » a-t-il ajouté.
Pour son concept, Ibrahima Kébé dit que « Decoplus » propose une solution online et un accompagnement personnalisé permettant tout particulier ou client de choisir son propre architecte ainsi que son entreprise de construction, d’aménagement intérieur ou de décoration « C’est comme une boutique aux baies vitrées en plein centre ville de Dakar où le client cherche et trouve l’architecte ou le décorateur le mieux adapté aux spécificités de son projet de construction. Donc la plateforme est une communauté de professionnels diversifiés, passionnés, rigoureux et créatifs désirant faire connaître leurs « marchandises » voire leurs réalisations au grand public » a fait savoir Ibrahima Kébé, histoire de faire « retourner » son cerveau au pays.