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20 juin 2025
LA DAME AWA COULIBALY S’EMPARE D’UN SAC CONTENANT 5 000 000 DE FCFA
A quelques jours de la Tabaski, les marchés grouillent de monde, notamment le marché des Hlm, très prisé des populations en raison de la diversité des articles qu’on y trouve.
Le commerçant Ibra Diokhané, établi au marché HLM, a été victime d’un vol qui a failli lui coûter très cher. Fort heureusement, il y a eu à l’arrivée plus de peur que de mal. Il avait laissé sa boutique sans surveillance pour aller faire ses ablutions. Une dame malintentionnée a profité de ce laps de temps pour lui piquer son sac qui contenait de l’argent. Par chance, il a aperçu la voleuse en train de s’enfuir avec son sac. Avec une agilité surprenante, il s’est jeté sur elle pour reprendre son sac qui contenait ses 5 millions de FCFA, montant de ses recettes de plusieurs jours. Bien que l’ayant échappé belle, il a sauvé la voleuse d’un lynchage par une foule furieuse qui voulait lui faire sa fête. Après avoir pris sa défense, il l’a remise à la police.
A quelques jours de la Tabaski, les marchés grouillent de monde, notamment le marché des Hlm, très prisé des populations en raison de la diversité des articles qu’on y trouve. Hélas, parmi les gens qui se bousculent dans ce lieu de commerce qui est l’un des plus grands de la capitale, tous ne sont pas d’honnêtes clients. Beaucoup sont des voleurs à la recherche d’un bon coup. C’est le cas de Awa Coulibaly qui est entrée avant-hier vers les coups de 21 heures dans la boutique du sieur Ibra Diokhané au moment où ce dernier faisait ses ablutions à côté.
Constatant qu’il n’y avait personne sur les lieux, Awa Coulibaly s’est dirigée vers un sac posé dans un coin avant de s’en emparer. Elle ignorait sans doute qu’il contenait cinq millions de francs représentant les recettes de plusieurs jours du commerçant. Après avoir subtilisé le sac, la bonne dame a tenté ensuite de filer à l’anglaise, sans attirer l’attention du voisinage. Par chance, le sieur Diokhané, qui avait fini de faire ses ablutions, a aperçu la voleuse en train de marcher tranquillement au bord de la route et tenant son propre sac à lui. Un sac qu’il reconnaîtrait entre mille. Il s’est alors rué sur la dame pour lui arracher le sac avant de crier « au voleur ! » En une fraction de seconde, une foule compacte et déchainée s’est formée et a voulu lyncher la voleuse. Bon cœur, le commerçant s’est érigé en bouclier contre sa voleuse qu’il a enfermée dans sa boutique avant d’alerter la police des HLM.
Face aux policiers, la mise en cause a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. « Je circulais dans le marché et, à un moment donné, j’ai vu une boutique dans laquelle il n’y avait personne. J’y suis entrée et j’ai vu un sac noir qui était posé par terre et lorsque je l’ai ouvert, il était plein de billets de banque. Automatiquement je l’ai pris avant de sortir discrètement. Une fois dehors, je ne voulais pas courir pour ne pas attirer l’attention des gens. C’est la raison pour laquelle je marchais tranquillement pour ne pas éveiller les soupçons. Mais malheureusement, la victime m’a vite repérée car je n’ai pas pris le soin de mettre le sac dans un sachet pour le dissimuler. Raison pour laquelle, il m’a vite reconnue avant de m’interpeller » a expliqué la dame Awa Coulibaly aux policiers des Hlm. Après ses aveux, elle a été arrêtée et déférée au parquet en attendant d’être fixée sur son sort.
S’il y a une organisation qui n’a pas caché sa grosse satisfaction sur la levée de l’embargo contre le Mali par la Cedeao, c’est surtout le Conseil national du Patronat (CNP). Baidy Agne et Cie ont vivement salué cette importante mesure en faisant valoir que les privés sénégalais sont les 3ème investisseurs au Mali.
L’embargo contre le Mali décrété en janvier dernier à Accra par les chefs de d’Etat de la Cedeao pour sanctionner la junte au pouvoir pour son refus de proposer un calendrier de transition « raisonnable » a été levé ce dimanche à Accra par les mêmes chefs d’Etat de la Cedeao. La mesure a été positivement saluée par le Conseil national du patronat (CNP).
La première organisation patronale de notre pays a rappelé que les privés sénégalais sont les 3èmes investisseurs au Mali. « Le Conseil national du patronat (CNP) se réjouit de la décision des chefs d’Etat de la Cedeao de lever les sanctions économiques contre le Mali. Baidy Elfekki Agne, Président du CNP et tous les autres membres de l’organisation patronale, remercient vivement le Chef de l’Etat Macky SALL pour la bonne gestion de ce dossier particulièrement sensible, et qui a aussi été à l’écoute non seulement des populations, mais aussi du secteur privé de nos deux pays » indique l’organisation patronale dans un communiqué.
En effet, le CNP avait fait part au chef de l’Etat de ses vives inquiétudes au regard des impacts négatifs financiers, économiques et sociaux dans plusieurs secteurs d’activités. « Le transport multimodal et la logistique portuaire ont été particulièrement affectés, ainsi que les secteurs de l’industrie et les investissements des privés sénégalais au Mali. En termes d’Investissement Direct Etranger(IDE) au Mali, les privés sénégalais sont les 3èmes investisseurs avec plus de 50 milliards par an après l’Australie et le Canada. Au regard également des chaines d’exportations vers le Mali, le Sénégal est de loin le 1er pays exportateur avec plus de 493 milliards FCFA, alors que la Côte d’Ivoire enregistre 383 milliards FCFA et le Togo 75 milliards Fcfa » rappellent Baidy Agne et Cie.
Listant toujours les conséquences négatives sur notre économie de l’embargo de la Cedeao frappant le Mali, le CNP indique que « les trafics de conteneurs et de produits conventionnels ont baissé en moyenne de plus de 70 %. Sans oublier globalement les créances bancaires cumulées dues à nos entreprises étant donné que les partenaires aussi bien publics et privés maliens ne pouvaient s’en acquitter avec les sanctions relatives aux transactions financières ».
Autre secteur de l’économie nationale frappé de plein fouet par les conséquences de cet embargo, l’industrie quand on sait que « nous exportons plus de 30 milliards Fcfa de produits alimentaires, plus de 80 milliards FCFA de matériaux de construction, sans oublier les dizaines de milliards de produits chimiques et de matières premières ».
Selon l’organisation patronale dirigée par Baïdy Agne, « les entreprises sénégalaises ont fait montre d’une grande résilience, et le secteur privé a dû gérer cette problématique économique en prenant en compte sa grande sensibilité régionale et même au-delà ». « Face à de tels chocs exogènes à l’entreprise, l’organisation patronale sénégalaise rappelle qu’il est très important qu’à l’avenir la Cedeao et l’Uemoa mettent en place des mécanismes de compensations financières directes aux entreprises impactées, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres régions du monde comme l’Union Européenne » conclut le CNP. On serait tenté de dire que les chefs d’Etat de la Cedeao et de l’Uemoa se fichent pas mal des conséquences de leur embargo sur les économies de leurs pays car l’essentiel, pour eux, c’était d’obéir aux injonctions du président Macron ! Sinon, évidemment, on comprend mal, pour ne pas dire qu’on ne comprend pas du tout, que le président Macky Sall s’associe à un embargo dans lequel son pays a le plus à perdre ! A preuve par les dégâts listés par le CNP…
LES PREPARATIFS DE LA FETE DE TABASKI A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE MARDI
Les journaux, reçu mardi à l’APS, se sont intéressés entre autres, aux préparatifs de la fête de tabaski prévu dimanche dans un contexte de cherté du prix du mouton et des denrées alimentaires.
Dakar, 5 juil (APS) – Les journaux, reçu mardi à l’APS, se sont intéressés entre autres, aux préparatifs de la fête de tabaski prévu dimanche dans un contexte de cherté du prix du mouton et des denrées alimentaires.
’’Aïd El Kébir : les ménages sacrifiés à l’autel de la Tabaski’’, affiche à la Une L’Observateur, qui écrit : ’’A cinq jours de la Tabaski, les prix des produits locaux ne cessent de grimper sur le marché, passant parfois du simple au double. Une situation qui risque de plomber la politique du consommer local au Sénégal’’’.
A propos du mouton, L’As parle de ’’casse-tête chinois pour les pères de familles’’. Le journal informe qu’à moins d’une semaine de la fête, les pères et responsables de familles se ruent vers les 35 points de vente de mouton aménagés dans la région de Dakar.
’’Mais cette année, relève la publication, il est très difficile de se procurer un mouton pour le sacrifice d’Abraham. Et pour cause, les prix des petits ruminants ne sont pas la portée des bourses des ménages sénégalais déjà gravement éprouvés par la vie chère’’.
En politique, Sud Quotidien note que Macky Sall est ’’droit dans ses bottes’’ pour le respect du calendrier républicain à moins de deux ans de l’élection présidentielle.
’’Les acteurs politiques et/ou de la société civile qui plaidaient pour un report des élections législatives du 31 juillet, en raison de la tension pré-électorale née des contentieux autour des listes de candidatures, peuvent déchanter. Le président Macky Sall est bien loin de cette dynamique. Pour diverses raisons liées à son agenda politique, manifeste ou latent, il s’est résolument engagé dans le respect du calendrier républicain’’, écrit le journal.
Dans Vox Populi, Dr Cheick Atab Badji, titulaire d’un MBA en Sciences politiques et analyste politique, décrypte le contexte politique actuel. Il rappelle qu’’en démocratie, ce qui conforte une opposition, c’est la confrontation’’.
’’Le pouvoir a le monopole de l’action et l’opposition celui du bruit. Le pouvoir doit être visible et l’opposition audible. Une opposition se nourrit du bruit et le bruit nuit souvent au pouvoir (....)’’, soutient-il.
Le quotidien Bës Bi Le Jour met en exergue le saccage du Lycée Ousmane Sembène de Yoff et informe que le cerveau a été déféré et cinq autres élèves en garde à vue pour avoir détruit une salle de classe dont les images ont alimenté les réseaux sociaux.
Selon le journal, le ministre de l’Education promet des sanctions contre les auteurs de ces actes de vandalisme.
Enquête consacre un dossier à la violence dans l’espace scolaires sénégalais et affiche à la Une ’’L’école malade’’.
Le Soleil s’intéresse à la mode et titre : ’’tailleurs de costumes africaines : le bon fil(on)’’.
’’Les Sénégalais ont le feeling du costume africain. Ils l’enfilent avec bonheur et élégance après commande auprès de plusieurs jeunes qui ont investi le secteur’’, écrit le quotidien.
’’Aujourd’hui, avec l’intérêt et la forte demande, ces derniers tiennent le bon bout du fil et s’imposent en taille patron dans leurs ambitions taillées sur mesure, avec les réseaux sociaux en renfort. Une machine à sous dans ce contexte de crise’’, ajoute Le Soleil.
Par Mamadou Ndiaye
DOS AU MUR
Le Mali respire. L’ostracisme qui le frappait avec l’embargo décrété par la Cedeao a cessé dimanche. Du moins partiellement. Puisque l’organisation supranationale surveille les membres de la junte
Le Mali respire. L’ostracisme qui le frappait avec l’embargo décrété par la Cedeao a cessé dimanche. Du moins partiellement. Puisque l’organisation supranationale surveille les membres de la junte qui seraient tentés de participer à la prochaine présidentielle au Mali.
Tenu à l’écart depuis plus de six mois, Bamako renoue ainsi avec son espace naturel d’épanouissement dont il était privé. Injustement ? D’aucuns le disent et estiment qu’il s’agit rien moins qu’une discrimination. En attendant, quoiqu’épais, le mystère se dévoile quelque peu. Est-ce le vent des meilleures conjonctures qui souffle ?
La ligne était intenable de vouloir sanctionner les dirigeants militaires maliens sans que les effets ne se fassent sentir par les populations. Celles-ci n’approuvaient pas le régime quand bien même elles s’éprouvaient à leurs dépens ? Or elles ont été les victimes collatérales des sanctions prises à l’encontre des hauts gradés qui ten aient, par ce choc, un moyen de coercition pour culpabiliser la Cedeao, responsables de tous les péchés d’Israël.
Autant la mesure de punir le Mali était difficile à prendre, autant la décision de passer l’éponge était attendue. Car au sein de l’instance s’opposent deux lignes qui se démarquent nettement.
La première, incarnée par le Nigéria, le Ghana et le Niger se veut sans concession face aux militaires maliens soupçonnés de prolonger un bail qui les avantagerait au détriment d’une classe politique sans voix.
La seconde ligne, avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Togo, joue la carte de la souplesse et se montre plus compréhensive pour infléchir la radicalité du pouvoir à Bamako.
Les deux postures ne s’affrontent ni ne se confrontent. Elles s’appuient sur des principes pour donner de la densité à leurs démarches respectives, à l’image du Président togolais Faure Gnassimbé qui, plusieurs fois, s’est rendu à Bamako dans l’optique de raisonner le Président intérimaire Assimi Goïta.
Ce dernier avait donné au médiateur des gages sur la durée et les modalités de la transition, entre autres. En revanche il ne pipe mot de l’interdit de la Cedeao, l’empêchant, lui ou tout autre membre de la Junte, de prendre part à l’élection présidentielle au-delà de la date butoir de mars 2024.
Avec cet assouplissement obtenu à Accra grâce à un compromis dynamique, Bamako reçoit un peu d’oxygène au grand soulagement des populations qui ont sévèrement ressenti l’embargo. Les dirigeants de la sous-région craignaient un effet domino avec des changements en série dans la proximité immédiate. D’autant que trois régimes kaki s’affirmaient de plus en plus.
L’approche de la fête de Tabaski a sûrement eu un effet déclencheur. En vérité, les Maliens, grands éleveurs devant l’éternel, écoulaient une bonne partie de leur cheptel au Sénégal perçu comme un marché florissant en raison du pouvoir d’achat conséquent des Sénégalais.
Bien entendu à Dakar on ne boude pas le plaisir d’apprendre le retour des moutons en provenance du Mali. L’ouverture imminente des frontières décanterait bien des soucis de part et d’autre avec l’arrivée massive des petits ruminants et la chute attendue des prix.
Quant aux importations, la reprise des dessertes alimenterait les marchés maliens jusque-là sevrés de produits alimentaires et de matériaux de construction. Illico presto, l’ouverture des frontières terrestres et aériennes devient effective. Dakar a, de fait, exercé une discrète pression appuyée ostensiblement par l’Ivoirien Ouattara dont la côte d’amour avait été écornée au Mali à cause d’une sortie jugée « inamicale » à l’époque.
L’orgueil malien n’avait fait qu’un tour. Avec le récent sommet tenu à huis clos dans la capitale ghanéenne, l’occasion a été donnée au Président ivoirien de se « racheter » puisqu’il lui revenait de donner des instructions au gouverneur de la Banque centrale, Jean-Claude Brou, pour lever les sanctions financières infligées au Mali.
Il s’agit de mettre fin au gel des avoirs de l’Etat, des entreprises et au blocage des transferts de l’Etat malien par le truchement des systèmes de paiement au sein de la Banque d’émission. Simple illustration : du fait de ces sanctions, Bamako ne parvenait même plus à honorer sa signature.
En retrouvant son siège, le Mali transcende-t-il l’hostilité qu’il a déclenchée ? Peut-il relever de front le double défi de la réintégration et du retour de croissance d’une économie exsangue ? Les créanciers font le pied de grue et scrutent un horizon qui ne se dégage pas encore au mieux des intérêts engagés.
Pour preuve : le pays était dans l’incapacité de conclure une transaction à hauteur de 236 milliards de FCFA de paiement d’intérêts sur les bons du Trésor du Mali. Tous les pays de l’Uemo et de la Bceao semblent s’accommoder de cette situation avantageuse pour le climat des affaires. Car le business n’aime pas le bruit.
Les manquements, suivis de sanctions, désorganisent un environnement surtout quand la compétitivité n’est pas au rendez-vous. Or le cumul de déficits hypothèque tout retour à la croissance dans une zone fragilisée aujourd’hui par l’instabilité et l’insécurité. Les indicateurs économiques se dégradent. Les investissements sont dans « l’attente » pour rebondir. La sensation de flou résultant de cette situation qui manque de lisibilité entraîne un repli des engagements même si les opportunités existent.
De nombreux experts ainsi que des voix avisées déplorent les crises à répétitions dans une région vulnérable. Selon eux, l’absence de paix compromet toute reprise économique et agace les partenaires. Il y a lieu d’émettre des signaux encourageants pour pacifier cet espace très désavantagé par des facteurs de précarité : climat, désertification, poches de famines, bandes armées, irrédentismes religieux, foyers de tensions, revendications territoriales. La région est dos au mur.
SACCAGE DU LYCEE DE YOFF, CINQ ÉLÈVES EN GARDE À VUE
Déféré au parquet, Ousmane Dièye pourrait être rejoint par 5 autres élèves de la 4ème C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff, placés hier en garde à vue à la gendarmerie de la Foire dans l’affaire de la mise à sac d’une salle de classe.
Déféré au parquet, Ousmane Dièye pourrait être rejoint par 5 autres élèves de la 4ème C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff, placés hier en garde à vue à la gendarmerie de la Foire dans l’affaire de la mise à sac d’une salle de classe.
Au-delà de l’ambiance festive dans la cour du Lycée Ousmane Sembène de Yoff, c’est l’inquiétude chez certains élèves en train d‘être auditionnés par le Conseil de discipline convoqué par le proviseur Awa Sarr Ndiaye. Mais tous les 16 apprenants identifiés comme auteurs présumés des saccages, ne sont pas sur place. Si certains ont tenu à faire le déplacement, d’autres par peur de représailles, ont même quitté Dakar pour échapper aux poursuites judiciaires, renseigne-t-on sur place. Cependant, nous avons appris que dans l’après-midi d’hier, 5 élèves étaient auditionnés par la gendarmerie de la Foire et placés en garde à vue.
Après le déferrement du cerveau présumé de la casse, Ousmane Dièye, les ennuis se poursuivent pour les membres de cette classe qui ont déchiré leur cahier de classe, il y a deux mois. Pour les autorités de l’école, la réunion du Conseil de discipline va se poursuivre ce matin. Pour l’heure, aucune décision n’est encore prise à l’encontre des fauteurs de trouble. D’ailleurs, lors de la rencontre d’aujourd’hui, les parents vont également y assister. Mais la salle de la 4ème C, lieu des destructions, porte toujours les stigmates des actes de vandalisme. Les bâtiments fissurés, visiblement torturés par la brise marine, tiennent tant bien que mal, alors que le toit troué offre une vue vers le ciel. Les tables-bancs sont frappés de vieillesse alors que l’école accueille près de 2.500 élèves. Toujours scandalisés, des potaches reviennent sur les circonstances des faits dans leurs discussions.
Sur place, le président de la Fédération nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal n’en revient pas. « Ce sont des images d’horreur qui font mal », a pesté Bakary Badiane accompagné de son vice-président Ngor Faye. Pour lui, il faudra gagner la bataille pour une bonne éducation. « Il faut mettre tout le paquet pour que les enfants soient bien éduqués et bien instruits. Il s’agit de futurs responsables du pays », a-t-il ajouté. M. Badiane a également fustigé la vétusté de certaines classes du lycée, estimant qu’elles doivent disparaitre.
CHEIKH ALASSANE SÈNE DESTITUÉ DE LA TÊTE DE LISTE DE NATAANGUÉ SÉNÉGAL
A quelques jours des élections législatives, Nataangué Askan Wi est minée par une guerre des chefs.
Depuis le 1er juillet, la tête de liste de la coalition Nataangué Sénégal, Cheikh Alassane Sène, a été destituée de ce poste qui revient désormais au coordonnateur Dr Mouhamed Diallo. Un changement motivé par les décisions prises par Cheikh Alassane Séne de changer les mandataires et autres plénipotentiaires de la coalition.
A quelques jours des élections législatives, Nataangué Askan Wi est minée par une guerre des chefs. En effet, la tête de liste de cette coalition, l’une des huit qualifiées pour les législatives du 31 juillet prochain, Cheikh Alassane Sène, à travers plusieurs correspondances, aurait pris la décision de casser toutes les nominations faites par la conférence des leaders. Une décision qu’il a prise en tant que président de la coalition Nataangué Sénégal.
Informé de ces changements que tenterait de faire la tête de liste nationale, le coordonnateur de Nataangué Askan Wi, Dr Mouhamed Diallo, lors d’une conférence de presse tenue dimanche, et en concertation avec les autres membres de ce conglomérat politique, a pris la décision de destituer le numéro 1 sur la liste, qui garde toujours sa position sur la liste nationale. « Depuis le 1er juillet, je suis le président de la coalition Nataangué Sénégal. En plus de cette tentative de chambouler les choses au sein de notre formation politique, il a aussi commis l’erreur avec ses conseils d’appeler les candidats comme celui de Nioro pour leur demander d’enlever la photo de Mouhamed Diallo dans leur permanence et y mettre la sienne pour qu’il soit renforcé. Ce qui est extrêmement grave », a soutenu le Dr Diallo désormais président de la coalition. Le jeune leader n’a pas manqué de rappeler que c’est lui-même, avec le récépissé de son parti et celui de Khoureichi Thiam, qui a mis en place cette coalition. Selon lui, la tête de liste devait lui parler avant de prendre certaines décisions. Une tête de liste avec laquelle il dit ne pas avoir parlé depuis presque un mois.
« Cheikh Alassane Sène est toujours absent du pays, il n’a pas participé à toute la précampagne »
« La moindre des choses serait d’appeler le président de la Conférence des leaders, Khoureichi Thiam, qui est un ancien ministre de la République, ancien maire et directeur sous le régime d’Abdoulaye Wade pour l’informer de ces décisions », a soutenu Diallo. Il souligne que la coalition ne devrait pas en arriver là car Cheikh Alassane Sène n’a aucune légitimité pour prendre des décisions. Il n’est chef d’aucun parti politique, selon Diallo, troisième sur la liste nationale. Pis, soutient le nouveau responsable de cette coalition, la tête de liste n’est même pas active au sein du parti. Selon lui, il n’a pas participé à toute la pré- campagne, car il est presque toujours absent du pays. « Il ne peut même pas vous donner le nom de plusieurs mandataires de la coalition. Nous pensons que notre parti ne mérite pas de vivre cette situation, vu le travail que nous avons mené lors de la collecte des parrainages », estime Dr Mohamed Diallo.
Lors de cette rencontre avec les journalistes, le leader en a profité pour détailler le programme de la coalition, qui repose sur 18 points. Nataangué Sénégal compte ainsi instaurer un service militaire obligatoire entre 18 et 35 ans, rétablir l’ordre et la discipline sur toute l’étendue du territoire ou encore créer une industrie métallurgique pour accompagner le prolongement du chemin de fer Dakar-Tambacounda. Tous ces points seront développés au courant des 21 jours de campagne électorale, promet Dr Mouhamed Diallo.
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CRISE SCOLAIRE ET LES SUJETS POLITIQUES LIES AUX LEGISLATIVES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
Les parutions de ce mardi 5 juillet rebondissent sur le saccage du lycée de yoff et la réaction très colérique du ministre de l'éducation nationales.
Les parutions de ce mardi 5 juillet rebondissent sur le saccage du lycée de yoff et la réaction très colérique du ministre de l'éducation nationales. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
ALIOU SALL, VICTIME DE SA CONSANGUINITÉ AVEC MACKY ET DE L’HOSTILITÉ DE MARIÈME ?
Non investi aux législatives à Guédiawaye, Aliou Sall et ses partisans continuent de ruminer en silence et avec courage leur défaite subie lors des dernières élections locales.
L’ex-maire de Guédiawaye n’est pas investi pour les prochaines législatives à Guédiawaye. Pourtant, Aliou Sall jouit toujours d’une forte popularité au sein de la population de cette ville de banlieue et aussi du département qu’elle polarise. Selon des sources dignes de foi, il ne serait pas investi pour deux principales raisons : il n’est pas en de très bons termes avec la Première dame, Marième Faye Sall, ce qui est un secret de Polichinelle. En plus du fait de sa consanguinité avec Macky Sall, ce dernier ne voulait pas l’investir sur les listes afin d’éviter d’animer une éventuelle polémique sur une dévolution monarchique du pouvoir.
Aliou Sall et ses partisans continuent de ruminer en silence et avec courage leur défaite subie lors des dernières élections locales. Mais si, pour certains, cette défaite constituait une divine surprise, pour d’autres, en revanche elle est la bienvenue pour anéantir les ambitions politiques du frère du président de la République. Dans ce lot se trouve la Première dame, Marième Faye Sall, dont l’inimitié avec le frère cadet de son mari est connue de tous. D’ailleurs, certains partisans d’Aliou Sall soupçonnent l’épouse du président de la République d’avoir financé en sous-main l’actuel maire de Guédiawaye Ahmet Aïdara pour combattre leur mentor.
Pour étayer leurs propos, ils citent le cas de l’ex-député Seydina Fall Bougazelli qui, en dépit des injonctions de Macky Sall de faire bloc autour d’Aliou Sall, se livrait à des attaques à outrance contre ce dernier. Sans compter Lat Diop, adversaire déclaré du frère du président (même si les deux hommes ont officiellement fumé le calumet de la paix à quelques mois des élections locales) bombardé à la tête de la très juteuse Lonase pour contrecarrer leur champion. « Marième Faye Sall n’a jamais voulu qu’Aliou Sall obtienne des postes électifs encore moins nominatifs. Elle n’a jamais gobé le poste de directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations offert à ce dernier par son frère. Elle fait semblant d’ignorer que, bien qu’ayant un frère président la République, Aliou Sall a usé de ses coudes et de son intelligence pour se frayer un passage dans le landerneau politique » confie un des proches de l’ex-maire de Guédiawaye.
Selon toujours notre interlocuteur, le président Macky Sall n’a pas voulu prendre le risque d’investir son jeune frère aussi bien sur la liste départementale que sur la nationale. « Macky Sall connaît le potentiel de son frère. Il ne voulait pas l’investir pour éviter que, si ce dernier est élu député, il atterrisse dans le douillet fauteuil du président de l’Assemblée nationale et alimente ainsi la polémique sur une éventuelle dévolution monarchique du pouvoir » soutient le partisan du fondateur de Renfort.
Quelles conséquences politiques de la mise à l’écart d’Aliou Sall ?
Aux dernières locales, malgré sa défaite, Aliou Sall avait fait une bonne prestation. La coalition YAW l’avait certes emporté mais l’écart n’était pas très important. Autrement dit, l’ancien maire de Guédiawaye jouit encore d’une grande popularité au sein de la population de ce département de banlieue, en dépit de sa défaite. La paire constituée de la ministre Néné Fatoumata Tall et du Dg Baïdy Bâ aura-t-elle plus de chance que lui ? Rien n’est moins sûr d’autant que tous les deux avaient été battus eux aussi à plate couture par la vague déferlante YAW.
D’ailleurs, selon nos sources, c’est le duo Racine Talla et Néné Fatoumata Tall qui aurait été choisi dans un premier temps par la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) pour diriger la liste départementale. Le directeur général de la RTS aurait décliné l’offre craignant des votes sanctions des partisans d’Aliou Sall du fait des attaques répétées de ses affidés et de lui-même à l’encontre de l’ex-premier magistrat de la ville de Guédiawaye.
Que dire Lat Diop de la Lonase ? Son poids électoral laisse encore à désirer car la coalition BBY l’avait investi comme candidat pour la mairie de Golf Sud que dirigeait Aïssatou Sow Diawara du Parti socialiste. Du fait que le DG de la Lonase voulait prouver à son mentor et président de la République qu’il était très populaire dans son fief de Guédiawaye, des lobbyings intenses ont été faits pour défénestrer la socialiste Aïssatou Sow Diawara et annihiler en même temps les ambitions du ministre de la Jeunesse : Néné Fatoumata Tall. Ces lobbyings avaient payé puisque Lat Diop avait été investi avec le résultat que l’on sait. Il avait été battu à plate couture par une illustre inconnue. Aujourd’hui, il s’attaque avec un langage de charretier à Ousmane Sonko, leader de Pastef les Patriotes dont l’une des militantes Khadija Mahécor Diouf est l’actuelle édile de Golf Sud. Cette dame sortie de nulle part a laminé le Dg de la Lonase dans la petite commune de Golf Sud.
En écartant Aliou Sall, Macky Sall va compter sur des responsables comme Lat Diop, Aïda Sow Diawara, Racine Talla, Néné Fatoumata Tall qui ont été battus — sauf le Dg de la Rts quand même — par la vague déferlante de Yewwi lors des locales. La mise sur la touche d’Aliou Sall pourrait en tout cas coûter très cher à la coalition BBY.
En tout état de cause, Aliou Sall veut devenir une réalité politique au Sénégal. « Tant que son frère Macky Sall sera candidat, il le soutiendra. Mais lorsque ce dernier quittera le pouvoir, Aliou Sall se positionnera comme une alternative politique sérieuse au Sénégal » soutient ce proche du frère du président Macky Sall cité plus haut. Pour le moment, leur mouvement dénommé « Renfort » va continuer de se massifier en tentant de mailler tout le territoire national.
CAN FEMININE, L’AFRIQUE DU SUD S'IMPOSE AU NIGERIA, CHAMPION EN TITRE
L’équipe féminine sud-africaine a battu (2-1) celle du Nigeria, championne d’Afrique en titre, ce lundi, en match comptant pour la première journée dans la groupe C.
Dakar, 4 juil (APS) – L’équipe féminine sud-africaine a battu (2-1) celle du Nigeria, championne d’Afrique en titre, ce lundi, en match comptant pour la première journée dans la groupe C.
Favorite à un 10-ème titre, les Super Falcons ont été dominées puis battues par les Banyanya-Banyana.
Après un résultat vierge (0-0) à la fin de la première période, l’équipe sud-africaine a ouvert le score par Jermaine Seoposenwe à la 60-ème minute.
Hildah Magaia a marqué le deuxième but de sa sélection (2-0) à la 62-ème minute.
Le Nigeria a réduit l’écart dans les arrêts de jeu du match.
L’autre match de la poule opposera le Botswana au Burundi.
La CAN 2022 a débuté ce samedi au Maroc avec la victoire (1-0) de la sélection hôte aux dépens de celle du Burkina Faso.
Dans cette poule A, le Sénégal a battu l’Ouganda (2-0).
Dans la poule B, le Cameroun et la Zambie ont fait match nul (0-0) tandis que la Tunisie a dominé le Togo (4-1).