SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 juin 2025
VICTOIRE HISTORIQUE DES LIONNES À LA CAN
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a remporté dimanche la première victoire de son histoire en phase finale de Coupe d’Afrique des nations, après son succès 2-0 contre celle de l’Ouganda
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a remporté dimanche la première victoire de son histoire en phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN), après son succès 2-0 contre celle de l’Ouganda.
Ce match joué à Rabat compte pour l’édition 2022 de la CAN féminine qui a démarré samedi au Maroc où elle se poursuivra jusqu’au 23 juillet prochain.
Les Lionnes ont attendu leur deuxième participation à la CAN pour gagner leur premier match dans cette compétition.
Les coéquipières de la capitaine Safiétou Sagna ont ouvert la marque par Awa Diakhaté à la 39-ème minute sur penalty, avant de conforter leur avance à la 50-ème minute grâce à Nguénar Ndiaye.
En 2012, pour sa première participation à la CAN, les Lionnes avaient été battues respectivement par la RD Congo, 0-1, et l’Afrique du Sud sur le même score.
Elles ont ensuite chuté lourdement contre le pays organisateur, la Guinée Equatoriale, 0-5.
Pour leur deuxième sortie dans le cadre de la CAN 2022, les Sénégalaises seront opposées au Burkina Faso, battu 0-1 par le Maroc.
BAMAKO DÉLIVRÉE DE L'EMBARGO OUEST-AFRICAIN
Le Mali va pouvoir souffler: les dirigeants ouest-africains ont levé dimanche à Accra les sanctions commerciales et financières qui étouffaient depuis janvier ce pays plongé dans une grave crise politique et sécuritaire
Autre mesure forte prise au cours du sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'accord avec le Burkina Faso d'un calendrier de 24 mois avant un retour des civils au pouvoir à compter du 1er juillet 2022.
"C'est acté!Nous avons décidé de lever les sanctions économiques et financières contre le Mali", a déclaré à l'AFP un participant au sommet de la Cédéao sous couvert de l'anonymat.
"C'est bien acté!", a confirmé un autre responsable de la Cédéao."Mais les chefs d'état ont précisé que conformément à la charte, les militaires de la junte ne peuvent pas être candidats à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté.
L'adoption d'une nouvelle loi électorale ouvrant la voie à la candidature d'un militaire à l'élection présidentielle demeurait un possible point de blocage dans les négociations.
La levée de l'embargo sur les transactions commerciales et financières était très attendue au Mali, épuisé par dix ans de conflit, et où les négociations entre la junte et la Cédéao durent depuis des mois.
Les signaux étaient plutôt positifs ces derniers jours avec l'adoption par le Mali d'un certain nombre de prérequis indispensables pour l'allègement des sanctions.
Les autorités ont annoncé mercredi un calendrier électoral fixant la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023.
Il vient compléter l'adoption le 17 juin d'une nouvelle loi électorale et la mise en place d'une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.
- Négociations -
"Sur le Burkina Faso, nous avons demandé à la junte de revoir sa copie.Elle demandait 36 mois.Aujourd'hui tout le monde est d'accord que c'est 24 mois de transition à compter du 1er juillet 2022", a également assuré à l'AFP un participant au sommet sous couvert de l'anonymat.
Lors de sa visite samedi à Ouagadougou, le médiateur de la Cédéao, l'ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, a donc convaincu la junte au pouvoir depuis fin janvier de baisser la durée de la transition de 36 à 29 mois.
Dans ce pays sahélien aussi frappé par les attaques jihadistes, M. Issoufou avait salué "l'ouverture au dialogue" des militaires et dit avoir "échangé sur le chronogramme de la transition" présenté mercredi aux leaders politiques.
Les autorités burkinabè prévoyaient jusqu'alors les dates du 24 décembre 2024 pour un référendum constitutionnel et du 25 février 2025 pour la tenue d'élections législatives et présidentielle. Le nouveau calendrier n'a pas encore été annoncé.
Vendredi, les partis de l'ex-majorité du président Roch Marc Christian Kaboré renversé avaient dénoncé l'agenda présenté par la junte comme une "manœuvre solitaire qui contraste avec les impératifs d'une transition inclusive et réussie", regrettant "l'absence de concertations en amont".
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels en moins de deux ans: putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
Depuis 2020, la Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
La Guinée a par ailleurs mené cette semaine une intense campagne diplomatique pour apaiser les dirigeants ouest-africains et éviter de nouvelles sanctions.
La junte avait suscité l'ire de ses voisins en actant une durée de transition de 36 mois.Un délai qualifié d'"impensable" par le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine.
"La Cédéao va devoir prendre des mesures", avait-il dit.
Le Premier ministre de transition Mohamed Béavogui a reçu samedi le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif.
Le message de la Guinée est de rassurer "les frères de la Cédéao", sur l’engagement du pays à mener une transition apaisée et inclusive, a souligné le gouvernement.
Lundi, le gouvernement a aussi reçu les principales formations politiques en vue d'engager un dialogue. Plusieurs mouvements politiques ont conditionné leur participation à la nomination d'un médiateur ouest-africain.
VIDEO
JOSÉ MANUEL FARJADO, PLUS CRIMINELLE QUE L’EUROPE CIVILISÉE, TU MEURS…
L’Europe peut-elle se bomber le torse pour sa civilisation qu’elle croit supérieure aux autres ? Y-a-t-il dans l’histoire de l’humanité un peuple plus barbare que l’Europe? Les Européens n'ont-ils pas été autrefois clandestins ailleurs ?
L'écrivain espagnol José Manuel Farjado était invité à discuter du réalisme littéraire avec sa consœur Ken Bugul le 09 juin 2022, à l’occasion de la semaine internationale des lettres en espagnol (Benegeli 2022), à l'Instituto Cervantes de Dakar.
Lors de cette table ronde, les deux écrivains qui ont bien des points communs dans leur production littéraire et qui s’intéressent à la question de la migration, ont une fois encore aborder ce sujet qu'ils ont eu à traiter dans certains de leurs romans .
Pendant cet échange, Josée Manuel Farjado relevant la montée de la xénophobie, de l’extrémisme et la détestation de l'autre par des peuples d’Europe, a soutenu que l'Europe civilisée demeure la civilisation la plus barbare et la plus criminelle de tous les temps.
A son avis, l’émigration en tant que telle n'est pas un problème quand tout va bien dans les pays européens de destination. Bien au contraire, les migrants participent au renflouement des caisses de la sécurité sociale.
C'est lorsque les choses vont mal, les migrants sont pris pour boucs émissaires. D'ailleurs l'écrivain trouve paradoxale que des pays européens profitent de la cotisation sociale des migrants, tout en les détestant, en les méprisant.
Dans la foulée, José Manuel Farjado a rappelé que les Européens qui a une autre époque étaient aussi des migrants y ont envahi les Amériques chacun de sa manière façons d'entrer en Amérique n'est pas loin d'une émigration irrégulière.
En définitive les autres peuples n’ont pas le monopole de l’émigration irrégulière ni de la barbarie comme les Européens qui n'ont pas le sens de l'histoire peuvent le penser.
LA CAN 2023 DÉCALÉE
La Coupe d'Afrique des nations de football, initialement programmée en juin et juillet 2023 en Côte d'Ivoire, a été déplacée à janvier-février 2024 pour des raisons climatiques, a annoncé dimanche le président de la Confédération africaine de football
"La CAN se tiendra en janvier et février 2024", a déclaré M. Motsepe lors d'une conférence de presse à Rabat, à l'issue d'une réunion du comité exécutif de la CAF."On ne veut pas prendre le risque d'avoir une compétition sous le déluge. Ca ne serait pas bon pour le football africain et son image", a-t-il ajouté.
La compétition devait initialement se tenir du 23 juin au 23 juillet 2023 dans cinq villes ivoiriennes, Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo et San-Pedro.
"Nous prenons la décision mais c'est une question de respect.On a pris de nombreux avis et certaines personnes nous ont dit il y a le changement climatique, peut-être que la pluie ne sera pas un problème. Mais les conseils que l'on reçoit, c'est qu'on ne peut pas prendre ce risque", a détaillé le président de la confédération africaine.
Le mois dernier, de graves inondations provoquées par des pluies diluviennes ont fait au moins cinq morts à Abidjan.Coeur de la saison des pluies dans cette ville au climat tropical, le mois de juin est traditionnellement le plus pluvieux de l'année, avec en moyenne autour de 300 mm d'eau.
"Je suis très fier des infrastructures de classe mondiale, du soutien du président Alassane Ouattara, du Premier ministre, du gouvernement et de tout les gens du football en Côte d'Ivoire. Cette compétition sera très spéciale", a assuré M. Motsepe.
"On sait bien que le mois de janvier n'est pas idéal.Les clubs européens ne sont alors pas toujours enclins à libérer leurs meilleurs joueurs", a-t-il cependant reconnu.
Jusqu'en 2017, la CAN s'est déroulée en début d'année civile.Le comité exécutif de la CAF a ensuite décidé de déplacer l'épreuve en été. L'édition 2019 s'est ainsi tenue en juin et juillet en Egypte.
L'édition suivante, au Cameroun, a été déplacée à plusieurs reprises, d'abord à la demande du pays-hôte puis du fait du Covid. Elle s'est finalement tenue en janvier et février 2022.
NAISSANCE DE LA FONDATION MAMADOU DIA
Des universitaires, proches et anciens collaborateurs de Mamadou Dia ont procédé samedi au lancement d’une Fondation portant le nom de l’ancien président du Conseil du gouvernent sénégalais de 1957 à 1962, en vue de perpétuer son oeuvre
Des universitaires, proches et anciens collaborateurs de Mamadou Dia ont procédé samedi au lancement d’une Fondation portant le nom de l’ancien président du Conseil du gouvernent sénégalais de 1957 à 1962, en vue de perpétuer son oeuvre.
Dénommée Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine, la nouvelle structure a été mise sur pied au cours d’une assemblée générale constitutive tenue à Dakar.
L’universitaire et socio-anthropologue français Roland Colin, ancien directeur de cabinet de Mamadou Dia, a été portée à sa présidence.
Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale du Sénégal et également ancien collaborateur de Mamadou Dia, en assure la vice-présidence.
Roland Colin, auteur d’une biographie sur Mamadou Dia, se prévaut également de se ses liens avec Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal qui fut son professeur à l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer.
Il revendique une ’’double proximité’’ avec Mamadou Dia et Léopold Senghor, dont les antagonismes politiques et la rivalité à la tête de l’Etat, ont conduit à la crise politique de 1962 au Sénégal.
Les ’’évènements de 1962’’ font référence à une crise institutionnelle sur fond de divergences politiques liées notamment à des visions contraires de la décolonisation.
Mamadou Dia était partisan d’une rupture avec la France, contrairement à Senghor, resté jusqu’au bout attaché à l’ancien colonisateur.
Des visions opposées qui ont conduit à une crise de régime et à la rupture de l’amitié liant les deux hommes, qui entretenaient des relations profondes nées de combats politiques qu’ils ont menés après 1945 et jusqu’à l’indépendance.
Mamadou Dia et quatre de ses ministres, accusés de tentative de Coup d’Etat, sont arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Ils seront longtemps détenus dans un centre spécial de détention à Kédougou, dans le sud-est du Sénégal.
Une médiation entreprise par Roland Colin a facilité la libération de Dia et de ses compagnons (Valdiodio Ndiaye, Ibrahima Sar, Joseph Mbaye et Alioune Tall) en 1974.
Selon Moustapha Niasse, la mise sur pied de la Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine constitue ’’un acte de nature humaine pour perpétuer le legs d’une personnalité multidimensionnelle’’.
’’Au-delà de l’homme d’Etat qu’il fut, il faut toujours voir le soufi derrière’’, a-t-il dit au sujet de Mamadou Dia, un homme qui a selon lui "toujours allié rigueur et morale’’ dans tout ce qu’il entreprenait.
Il est revenu, avec force anecdotes, sur le séjour de l’ancien président du Conseil à Kédougou, que l’intéressé considérait comme "une retraite spirituelle et non comme de la pénitence’’.
Le choix porté sur l’Ecole supérieure d’économie appliquée (ESEA, ex ENEA) pour abriter cette assemblée générale constitutive représente à ses yeux un symbole important, d’autant que cet établissement va également servir de siège à la Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine.
Moustapha Niasse a rappelé que l’Ecole nationale d’économie appliquée (ENEA) est une création de Mamadou Dia visant à donner corps au ’’socialisme autogestionnaire, à l’animation rurale et à l’éducation populaire’’ dont il était le chantre.
Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, c’est Mamadou Dia qui, en 1962, avait demandé au ministre français de la coopération de l’époque, de l’aider à créer au Sénégal un établissement de formation de haut niveau pour les cadres du développement sénégalais.
’’L’expérience a prouvé qu’il était souvent désastreux d’envoyer à l’extérieur des cadres coopératifs en formation, du fait qu’il se trouvent absolument coupés des réalités paysannes africaines, les mouvements coopératifs européens n’offrant qu’une lointaine analogie, dans la plupart des aspects, avec la coopération africaine’’, écrivait-il alors dans une correspondance adressée au ministre français.
Fatou Samb, petite fille de Mamadou Dia, s’est félicitée de cette initiative, au nom de la famille de l’ancien président du Conseil du gouvernement sénégalais.
La Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine est appelée à contribuer à mieux faire connaitre l’ancien président du Conseil mais aussi sa vision économique, a-t-elle déclaré.
Elle dit garder du patriarche l’image d’un ’’homme rigoureux, juste et imbu de valeurs morales’’.
Instituteur de formation, Mamadou Dia a été secrétaire général du Bloc démocratique sénégalais (BDS), ancêtre de l’actuel Parti socialiste pendant 13 ans.
De 1949 à 1955, Dia a été sénateur français, avant de siéger au Palais Bourbon (Paris) en tant que député du Sénégal de 1955 à 1956.
Il a également occupé les fonctions de maire de la commune de Diourbel, avant de devenir vice-président, puis président du Conseil du gouvernement.
En décembre 1962, en raison de profondes divergences l’opposant au président Léopold Sédar Senghor, qui l’accusait de fomenter un coup d’Etat, il est arrêté et condamné à la perpétuité en 1963.
Gracié en mars 1974 puis libéré, il est amnistié en avril 1976, un mois avant le rétablissement du multipartisme au Sénégal.
Il n’a malgré tout gardé aucune rancune à l’égard de Léopold Sédar Senghor, altruiste au point de prier pour le rétablissement de Senghor, lorsque ce dernier était tombé malade.
Dans un film documentaire projeté lors de la cérémonie, Moustapha Niasse a témoigné que ’’Senghor et Dia étaient deux figures qui se complétaient’’. Senghor incarnait la nation, dit-il, Mamadou Dia, l’Etat.
Mamadou Dia est décédé le 25 janvier 2009. Il est resté, pour la postérité, comme le chantre d’une ’’vision socialiste du développement’’ inspire en priorité par les réalités locales.
TOUT SUR LE PASSAGE DES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES À LA RTS PENDANT LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
Le président Macky Sall, a fixé le temps d’antenne à la radio et à la télévision publiques des candidats aux législatives du 31 juillet 2022 à cinq minutes par jour et par liste du dimanche 10 juillet 2022 à zéro heure au vendredi 29 juillet 2022 à minuit
A travers un décret pris ce vendredi 1er juillet, le président de la République, Macky Sall, a fixé le temps d’antenne à la radio et à la télévision publiques mis à la disposition des listes de candidats aux élections législatives du 31 juillet 2022 à cinq minutes par jour et par liste du dimanche 10 juillet 2022 à zéro heure au vendredi 29 juillet 2022 à minuit.
Selon le document, les émissions relatives à la campagne électorale en vue des élections législatives sont diffusées en deux tranches horaires fixées comme suit: une première tranche horaire à partir de 19 h 20 mn; – une deuxième tranche horaire à partir de 20h 40 mn.
Les émissions relatives à la campagne électorale diffusées dans la première comme dans la seconde tranche sont précédées d’un indicatif dont la musique sera suffisamment neutre pour respecter l’égalité entre toutes les listes de candidats; de la mention sonore et écrite (pour la télévision) suivante: Émission placée sous la supervision et le contrôle du Conseil national de Régulation de l’audiovisuel (CNRA)». Cette mention sonore est répétée à la fin de chaque tranche horaire.
A noter qu’exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale est diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn.
Le jour de la clôture de la campagne électorale, les listes de candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.
Mais, à la fin de la présentation des émissions relatives à la campagne électorale, le présentateur annonce les réunions électorales du lendemain des listes de candidats, sous réserve que le calendrier de leurs meetings et manifestations publiques soit disponible. A la fin de la présentation de l’avant dernière émission relative à la campagne électorale, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs que « Selon le décret relatif à la diffusion du temps d’antenne des listes de candidats la dernière émission de la campagne électorale sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn».
Il est par ailleurs précisé dans ledit décret que l’ordre de passage des émissions du dimanche 10 juillet 2022 est arrêté par le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) après tirage au sort en présence des mandataires des listes de candidats.
Pour les jours suivants, il est effectué une permutation circulaire. Ainsi, pour le deuxième jour, l’émission de la liste de candidats passée la veille en premier lieu passe en dernier, celle de la liste de candidats passée en second lieu passe en premier lieu et ainsi de suite Exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale est diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn. Le jour de la clôture de la campagne électorale, les listes de candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.
A la fin de la présentation de l’avant dernière émission relative à la campagne électorale, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs que Selon le décret relatif à la diffusion du temps d’antenne des listes de candidats la dernière émission de la campagne électorale sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn.
Lorsque le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) s’oppose à la diffusion d’une émission, la liste de candidats concernée peut utiliser le temps d’antenne prévu pour la diffusion d’une déclaration dans les conditions du dernier alinéa de l’article 4 et de l’article 6 du présent décret ou d’une émission déjà diffusée.
En cas d’opposition du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel à la diffusion d’une partie du contenu de l’émission d’une liste de candidats, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs, avant la diffusion de l’émission de la liste, que « Sur décision du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), une partie du contenu de l’émission de la liste de candidats concernée est coupée. En conséquence le vide ainsi créé est remplacé par un blanc ».
En cas d’opposition du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel à la diffusion de l’émission d’une liste de candidats, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs, avant la diffusion de l’émission de la liste de candidats suivante, que : « Sur décision du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), suite à l’absence de proposition par la liste de candidats concernée, d’une déclaration ou d’une émission déjà diffusée, conformément à l’alinéa premier du présent article, pour remplacer l’émission dont la diffusion est refusée, le temps d’antenne de ladite liste de candidats n’est pas diffusé aujourd’hui ».
En cas de recours, la liste de candidats concernée pourrait demande, dans le cadre de son temps d’antenne, la diffusion de l’émission suspendue, si la Cour d’Appel ou la Cour suprême en ordonne la diffusion. Dans ce cas, la liste concernée aura, en plus du temps c’antenne prévu initialement, un deuxième temps d’antenne de compensation.
Selon le document, seuls les mandataires désignés par les partis politiques coalitions de partis politiques et entités indépendantes dont les listes sont déclarées recevables et dont les noms sont communiqués à la RTS et au CNRA sont habilités à remplir et à signer les fiches de montage des images filmées lors des meetings et autres manifestations couverts par l’audiovisuel public dans le cadre de la campagne électorale.
Chaque liste de candidats désigne deux mandataires: un titulaire et un suppléant.
Le chef de l’Etat Macky Sall rappelle que le ministre de la Culture et de la Communication et le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République du Sénégal.
RÉUNION CRUCIALE DE LA CEDEAO
Levée, maintien ou durcissement des sanctions ? Les dirigeants ouest-africains se réunissent dimanche à Accra pour réexaminer leur plan d'action face aux juntes arrivées au pouvoir par la force au Mali, en Guinée et au Burkina Faso
Les leaders des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) doivent notamment se prononcer sur le Mali, qui subit depuis le 9 janvier de sévères mesures de rétorsion commerciales et financières et qui a accepté récemment des prérequis indispensables à leur levée.
Le Burkina, autre pays sahélien pris dans la tourmente jihadiste, et la Guinée ne sont pour l'heure que suspendus des organes de la Cédéao.Mais les juntes en place entendent y rester trois ans et exposent leur pays à un durcissement des sanctions.
Depuis deux ans, l'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels: putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
La Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
Le dernier sommet en date, le 4 juin, avait accouché d'une souris: aucune décision n'avait été prise et la Cédéao s'était donnée un mois de plus pour négocier.
- "Progrès" -
La décision sur la levée de l'embargo sur les transactions commerciales et financières est très attendue au Mali, épuisé par dix ans de conflit, et où les négociations entre la junte et la Cédéao durent depuis des mois.
Le médiateur Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria, est venu la semaine dernière à Bamako.Si rien n'a officiellement filtré des échanges, un membre de son entourage a indiqué à l'AFP que "le Mali a fait d'énormes progrès".
Les autorités ont annoncé mercredi un calendrier électoral fixant la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023.
Il vient compléter l'adoption le 17 juin d'une nouvelle loi électorale et la mise en place d'une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.
Un potentiel point de blocage dans les négociations peut néanmoins subsister avec la porte désormais ouverte, par la nouvelle loi électorale, d'une candidature d'un militaire à une élection présidentielle.
Les "actes qui ont été posés ces jours-ci vont dans le sens d'une levée de ces sanctions", a estimé vendredi soir le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop.
La Guinée a mené cette semaine une intense campagne diplomatique pour apaiser les dirigeants ouest-africains et éviter de nouvelles sanctions.
La junte avait suscité l'ire de ses voisins en actant une durée de transition de 36 mois.Un délai qualifié d'"impensable" par le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine.
"La Cédéao va devoir prendre des mesures", avait-il dit.
- Dialogues -
Le Premier ministre de transition Mohamed Béavogui a reçu samedi le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif.
Le message de la Guinée est de rassurer "les frères de la Cédéao", sur l’engagement du pays à mener une transition apaisée et inclusive, a souligné le gouvernement.
Lundi, le gouvernement a aussi reçu les principales formations politiques en vue d'engager un dialogue.Plusieurs mouvements politiques ont conditionné leur participation à la nomination d'un médiateur ouest-africain.
"Il nous apparait fondamental que la Cédéao intervienne pour présider le dialogue et favoriser ainsi le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée", a déclaré vendredi le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Au Burkina Faso, la Cédéao a nommé un médiateur, l'ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, malgré son "inquiétude" devant les 36 mois prévus pour la transition."Nous sommes sur la voie du compromis" avec ce pays, a dit à l'AFP un diplomate de la sous-région.
En visite samedi à Ouagadougou, M. Issoufou a salué "l'ouverture au dialogue" des militaires et dit avoir "échangé sur le chronogramme (calendrier) de la transition" présenté mercredi aux leaders politiques.
Les autorités burkinabè prévoient les dates du 24 décembre 2024 pour un référendum constitutionnel et du 25 février 2025 pour la tenue d'élections législatives et présidentielle.
Vendredi, les partis de l'ex-majorité du président Roch Marc Christian Kaboré renversé ont dénoncé l'agenda présenté par la junte comme une "manœuvre solitaire qui contraste avec les impératifs d'une transition inclusive et réussie", regrettant "l'absence de concertations en amont".
PAR Mehdi Ba
MACKY SALL, LA DERNIÈRE MARCHE ?
Depuis ses débuts en politique, l’homme a su faire preuve d’un sens aigu de la stratégie. Reste que son ultime combat en politique, celui de sa succession, se jouera par procuration
La phrase, en toute logique, devrait s’écrire sans point d’interrogation. Une Constitution n’est-elle pas destinée à fixer la règle du jeu, quelle que soit l’identité du joueur ? Et pourtant…
Au Sénégal, rien ne permet de savoir ce que Macky Sall a en tête à dix-neuf mois de la prochaine présidentielle. Prendra-t-il le risque de jeter les Sénégalais dans la rue s’il se représente ? Ou bien se conformera-t-il aux dispositions de l’article 27, lesquelles stipulent que « nul ne peut exercer plus de deux mandats [présidentiels] consécutifs ». « Je répondrai à cette question après les législatives », assurait le chef de l’État dans une interview récente.
Une échéance qui vaut également, a-t-il dit, pour la nomination du futur Premier ministre, une fonction supprimée en 2019, avant d’être rétablie en décembre 2021, mais dont le siège reste vacant jusqu’ici, alors même que Macky Sall occupe depuis le début de l’année la présidence tournante de l’Union africaine. Une tâche fastidieuse pour une fin de mandat, entre régimes putschistes au sein de la Cedeao et répercussions en Afrique du conflit en Ukraine.
Depuis l’indépendance du Sénégal, seul Léopold Sédar Senghor a mis fin volontairement à son règne au terme de son mandat. Macky Sall marquera-t-il l’Histoire en se conformant à cette disposition constitutionnelle adoptée dès 2001 – sept ans avant la France – mais qui n’a, jusque-là, jamais servi ?
Défis
Abdoulaye Wade n’avait pas eu cette sagesse, et son wax waxeet (‘dire puis se dédire’, en wolof) avait obscurci sa fin de règne et provoqué sa chute. Macky Sall est bien placé pour s’en souvenir puisque l’Union sacrée entre l’ensemble des candidats alors opposés au président sortant avait largement contribué à son élection dans un fauteuil, au second tour, au soir du 25 mars 2012.
Lorsque les USA décideront de libérer Mumia, ce sera le signal qu’ils sont devenus un Etat fort. Un Etat qui ne peut être ébranlé par aucune critique, car il dispose des arguments pour y répondre - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du collectif international panafricain pour la libération de Mumia Abu-Jamal & des prisonniers politiques historiques des USA, daté du 3 juillet 2022 à propos du militant politique emprisonné depuis 40 ans.
« Quand une société est fondée sur des bases injustes, sur le vol et le crime, elle perçoit ceux qui développent une critique articulée, comme des dangers.
Et elle les fait taire.
Car l’enjeu, c’est le contrôle mental des masses. Ce qui signifie que pour se maintenir, cette société doit mettre à l’écart les éveilleurs de conscience. C’est-à-dire ceux qui, par la clarté de leur pensée et de leur langage, peuvent aider les autres à approfondir leur réflexion.
La société occidentale est fondée sur des bases injustes, le vol et le crime, et elle n’a pas envie de se remettre en cause. Elle n’a pas envie de faire un bilan humain de sa colonisation. Elle n’a pas envie de s’engager dans un processus de réparation des dégâts commis. Au contraire, elle continue de se vanter, et de s’ériger en modèle. Elle ne veut pas changer. Officiellement, elle critique Hitler et le nazisme, mais pourtant, c’est le paradigme nazi qu’elle met en œuvre. Le nazisme c’est quoi ?
Premièrement, la croyance qu’il existe sur terre des êtres supérieurs et des êtres inférieurs juste bons à travailler pour les premiers. C’est exactement ce que disait Aristote, et l’Occident encense Aristote.
Deuxièmement, qu’on doit appliquer la loi différemment, pour les inférieurs et pour les supérieurs.
La colonisation relève du paradigme nazi. Puisque la colonisation se justifie par l’idée qu’il y a des peuples supérieurs et des peuples inférieurs, et que les peuples supérieurs, doivent gouverner les peuples inférieurs.
La ségrégation relève du paradigme nazi.
L’apartheid relève du paradigme nazi.
Les régimes dérogatoires, les lois d’exception, qui privent telle ou telle partie de la population de ses droits humains, relèvent du paradigme nazi.
Donc la société occidentale n’ayant fondamentalement pas changé, l’analyse qu’en faisait Mumia il y a quarante ans demeure valide, et Mumia qui était répertorié comme un danger il y a 40 ans, est toujours répertorié comme un danger en 2022. Et de plus, chaque Noir(e) doit savoir que si comme le journaliste Mumia, par ses analyses et sa communication, il met en évidence l’injustice qui fonde la société, il ou elle peut être tué(e), clochardisé(e), ou incarcéré(e) à vie. C’est le message. C’est un système de terreur.
La situation serait différente si les Etats africains montaient en puissance pour imposer le respect de leur diaspora.
Quant à ceux qui s’étonnent de l’appui qu’apporte en sous-main l’Occident au terrorisme islamique partout dans le monde, les chrétiens d’Orient par exemple s’en étonnent, eh bien c’est qu’ils n’ont pas compris la nature terroriste de l’Etat colonial occidental qui s’arroge le droit d’envahir des pays, d’étouffer économiquement les pays qui ne se plient pas à leurs diktats, d’assassiner leurs leaders, de fomenter des coups d’état etc.
Lorsque les USA décideront de libérer Mumia, ce sera le signal qu’ils sont devenus un Etat fort.
C’est-à-dire un Etat sûr de lui-même, parce que fondé sur la justice.
Un Etat qui ne peut être ébranlé par aucune critique, car il dispose des arguments pour y répondre.
Pour terminer, rappelons la dernière allocution du Reverend Martin Luther King à son organisation, la Southern Christian Leadership Conference, juste avant son assassinat le 4 avril 1968 : « Pendant des années j'ai travaillé dans l'optique de réformer les institutions du Sud. Un petit changement par ici, un petit changement par là. Maintenant je pense complètement différemment. Je pense que c'est toute la société qu'il faut rebâtir ».
VIDEO
CINÉMA, ON PEUT S'ATTAQUER À TOUS LES SUJETS...
Y-a-t-il des sens interdits en matière de production cinématographique au Sénégal? Peut-on traiter de tout sujet de société sans censure? Les sujets intimes peuvent-ils être abordés sans réprimandes? Les réponses de la productrice Kalista Sy.
Productrice de séries, dans le cadre du lancement de l’application Weerwi destinée au suivi des règles et au cycle menstruel, Kalista Sy assuré la réalisation de la web série Weerwi, très éducative pour les jeunes adolescentes.
En marge du lancement de l’application Weerwi, jeudi à Dakar, nous l’avons interviewée sur sa participation à ce projet. Selon elle, la question des règles ne doit pas être seulement une affaire des jeunes adolescentes ou de femmes tout court, mais ça doit être une question qui concerne aussi bien les hommes que les femmes et même les parents de manière générale.
Répondant sur le cinéma sénégalais, Kalista explique qu’il est en évolution avec de nouveaux regards. Pour la célèbre productrice, la meilleure manière de faire évoluer le cinéma sénégalais et africain, c’est que les Africains racontent leurs propres histoires africaines et sénégalaises.
Malgré la controverse suscitée par certains épisodes de « Maitresse d’un homme marié», sa fameuse série, Kalista Sy assure qu’il n’y a pas de sens interdit dans le cinéma, que l’on peut bel et bien s’attaquer à tous les sujets, mais tout est dans l’angle d’attaque.