SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 juin 2025
CONCERTS DE CASSEROLES, DU TOP AU FLOP
Le Docteur en communication politique Momar Thiam livre son diagnostic des deux concerts de casseroles initiés le 22 et 30 juin dernier par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et la coalition YAW
Le dernier concert de casseroles et de klaxons appelé par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dont la candidature aux législatives du 31 juillet a été compromise après l’invalidation de la liste des titulaires de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi dont il était chef de file, n’a pas été couronné de succès. L’avis est du Dr en communication politique, Momar Thiam. Interpellé par Sud Quotidien, le Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) a donné plusieurs raisons de ce flop.
Interpellé par Sud Quotidien, le Docteur en communication politique Momar Thiam livre son diagnostic des deux concerts de casseroles initiés le 22 et 30 juin dernier par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et la coalition YAW. Estimant que la première édition de ce concert de casseroles a été une grande réussite, le spécialiste en communication soutient que cette prouesse se trouve principalement dans la nouveauté de cette manifestation appelée par Sonko qui incarne aujourd’hui la figure du chef de l’opposition au Sénégal, après le ralliement dans le camp du pouvoir d’Idrissa Seck arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle. « La première édition a bien marché parce qu’il y a ce qu’on appelle, en communication, l’effet de nouveauté. L’effet de nouveauté faisant, forcément, les gens adhèrent parce qu’il y a ce qu’on appelle la curiosité qui fait que les gens veulent savoir ce que cela donne. Donc, vous avez des partisans et non moins adhérents de Pastef et des suiveurs d’Ousmane Sonko qui vont le faire et d’autres qui ne sont pas forcément des sympathisants ou des partisans d’Ousmane Sonko qui vont s’y mettre parce que tout simplement, il y a l’effet de nouveauté», a-t-il indiqué. Et cela, en faisant remarquer par ailleurs que «c’est une forme de manifestation qui consiste à faire du bruit de manière particulière et ce n’est pas nouveau, on l’a vu déjà avec les gilets jaunes en France et effectivement, ça interpelle. » Se prononçant par ailleurs sur le deuxième concert de casseroles appelé du 30 juin dernier dans la foulée de la décision de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi de suspendre le rassemblement prévu le 29 juin à Dakar et dans plusieurs départements mais interdits par les autorités préfectorales, Dr Momar Thiam a indiqué que ce dernier n’a pas été suivi comme la première.
Les causes de l’échec du deuxième concert
Poursuivant son analyse, il a évoqué plusieurs raisons pour justifier ce «délaissement» des Sénégalais. Ainsi, selon lui, la première raison est à rechercher dans la réaction de certains spécialistes qui ont parlé d’effets nocifs du bruit des casseroles et autres klaxons pour l’oreille, pour les tympans après de la réussite de la première édition. Poursuivant son analyse, Momar Thiam pointe le contexte de la préparation de la Tabaski. «La première édition a été une réussite et les gens, surtout les spécialistes ont parlé d’effets nocifs en tout cas pour l’oreille, pour les tympans etc. Et à partir de ce moment, les gens vont pouvoir se dire, et bien écoutez, une première fois, c’est bon une seconde fois ça suffit. Et que donc, il n’est pas question de renouveler l’expérience d’autant plus qu’il y avait une première expérience qui a réussi. », a-t-il fait remarquer. Avant d’ajouter : « Et là, cet état de fait de délaissement rejoint ce qu’on appelle l’effet d’agenda qui est qu’un événement chasse en autre en communication. C’est quoi l’événement ? C’est la préparation de la Tabaski. C’est quoi l’événement ? C’est que les gens qui n’ont pas travaillé pendant la période où il y avait des perturbations, des grèves, des manifestations, se sentent l’obligation de travailler davantage et que donc de ne pas s’amuser entre guillemets avec des casseroles ou avec des couverts de marmite et là, c’est contre-productif forcément pour celui qui organise, pour la personne qui organise, pour passer et pour Ousmane Sonko ».
Manque de cohérence de la position de Yewwi
Poursuivant ainsi son analyse, l’expert en communication souligne que le leader de Pastef a manqué de cohérence dans sa logique en décrétant ce deuxième concert de casseroles et de klaxons dans un contexte où tout l’agenda est chargé pour l’opinion après la réussite de la première expérience. « Je pense que, à partir du moment où il avait dit qu’il n’était plus question de manifester parce que tout simplement les gens pensent à la Tabaski, il y avait les examens pour ceux qui sont à l’école, du même coup et dans le même registre, il ne fallait pas renouveler cette expérience de bruit avec les couverts de marmite, avec les casseroles, etc. Tout simplement parce que, cela participe à la perturbation si vous voulez du quotidien des gens. Et l’opinion de la sa grande majorité n’est pas partante pour cela. Ce qui explique quelque part les petits flops que ça eus en tout cas», a d’emblée campé le Dr en communication politique avant de faire remarquer au sujet de ce concert de casseroles que « c’est une forme de bataille, de manifestation, de communication pour se faire entendre et se faire remarquer. Et à partir de ce moment-là, une fois que l’expérience réussit, il faut trouver d’autres formes de manifestations, d’autres formes de batailles qui feront que, évidemment, vous allez afficher une certaine singularité dans votre démarche politique qui fera qu’effectivement, vous aurez de l’avance sur vos adversaires et non moins parti au pouvoir où coalition au pouvoir».
« Il fallait passer à une autre forme de lutte »
Ainsi soulignant dans sa conclusion qu’« on ne renouvelle pas forcément une expérience qui a réussi … », le Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) estime que le leader de Pastef et ses proches ont commis une erreur en cherchant à forcer le deuxième concert de casseroles et de klaxons dans ce contexte actuel très chargé pour l’opinion. « Ça a été quand même assez dérisoire de vouloir renouveler l’expérience après la première qui a été une réussite. Il fallait garder cela et passer à autre chose parce qu’on ne renouvelle pas forcément une expérience qui a réussi dans un contexte où tout l’agenda est chargé pour l’opinion et surtout au Sénégal où on est à l’approche de la Tabaski, les examens dans les écoles primaires et autres. Et si vous regardez bien, qui s’adonnait à cette forme de bruit ? La plupart sont des jeunes, des enfants qui s’amusent avec. Vous avez peu d’adultes qui le font sauf peutêtre les chauffeurs de taxi qui s’y sont donné à cœur joie. L’objectif de la première expérience étant atteint, il fallait passer à une autre forme de lutte, une autre forme de manifestation communicative pour se faire entendre».
LES TRÈS GRAVES ACCUSATIONS DE TORTURES DE GUY MARIUS SAGNA
L'activiste évoque une série de tortures et de sévices dont auraient été victimes des jeunes arrêtés lors des manifestations du 17 juin dernier
« La Casamance ne doit pas être une zone de non-droit où certains gendarmes peuvent se permettre d’attraper des citoyens dans le cadre de manifestations, de les torturer, de leur casser le crâne, de les menacer, d’agrafer leur sexe... », a tenu à dénoncer Guy Marius Sagna qui, dans un point de presse tenu à Ziguinchor au siège du Pastef, a fait état d’une série de tortures et de sévices dont auraient été victimes des jeunes arrêtés lors des manifestations du 17 juin dernier à Ziguinchor.
L’activiste Guy Marius Sagna, tête de liste départementale de Yaw à Ziguinchor, a vivement dénoncé hier, dimanche, les traitements dégradants et cruels sur ces jeunes manifestants. « Ces manifestants ont été piétinés, frappés et laissés sans soins pendant cinq jours », peste Guy Marius Sagna très remonté. « Trente-quatre parmi les trente-six qui ont été placés sous mandat de dépôt ont été torturés avant d’entrer dans la prison de Ziguinchor. Ils ont tout nu subi les pires sévices … On leur a demandé de faire des pompes tout nu... Certains même exténués n’ont pu tenir … », a relevé M. Sagna qui estime que ces graves violations ne sauraient être acceptées. « La Casamance ne saurait être une zone de non-droit où les manifestants sont considérés comme des «pintades et des pigeons» sur lesquels la gendarmerie peut impunément tirer », a martelé celui qui a été récemment libéré en même temps que les manifestants arrêtés à la manifestation du 17 juin. «Ce qui s’est passé les 17 et 18 juin derniers à la gendarmerie de Néma, ce n’est pas de la gendarmerie c’est de la « voyouterie », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Aujourd’hui plus que jamais, nous exprimons notre respect et notre admiration à ces gendarmes, ces policiers …qui font leur travail de manière digne, respectueux des droits et libertés. Nous n’avons aucun respect et nous dénonçons ceux des Gendarmes qui ne sont en réalité que des voyous, des bandits drapés de la tenue qu’ils discréditent en réalité», a dénoncé avec vigueur l’activiste qui interpelle le Président de la République. « Nous n’accepterons plus un autre Idrissa Goudiaby, nous n’accepterons plus un autre Cheikh Sagna qui a été torturé ainsi que d’autres. Nous n’accepterons plus que la gendarmerie tire à balles réelles alors que la situation ne l’exige point … », lance-t-il avant d’interpeller sur les cas de torture : « Nous dénonçons le mensonge d’État qui est en train d’être distillé, inoculé par dose dans l’opinion pour faire croire la fausse idée d’une mort par arme blanche d’Idrissa Goudiaby. C’est un mensonge d’État. Nous soutenons la volonté de la famille d’une contre-expertise», crache l’activiste visiblement très remonté contre les forces de défense et de sécurité dans la région de Ziguinchor.
LA LEVEE DES SANCTIONS CONTRE LE MALI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
La levée des sanctions économiques contre le Mali, décidée dimanche à Accra (Ghana) par les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est largement commentée par les quotidiens reçus lundi
Dakar, 4 juil (APS) – La levée des sanctions économiques contre le Mali, décidée dimanche à Accra (Ghana) par les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est largement commentée par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Le soulagement sur l’axe Dakar-Bamako’’, dit le quotidien Le Soleil après la levée des sanctions contre le Mali, relevant que 68% du trafic malien passait par le Port de Dakar.
La publication rappelle toutefois qu’en matière d’affaires, ‘’il est plus facile de gagner un nouveau client que de reconquérir un client perdu’’.
’’Cet adage résume le sentiment qui anime les opérateurs économiques sénégalais après la levée des sanctions économiques et financières contre le Mali’’, écrit le journal.
’’Cet épisode va laisser des traces’’, regrette Mor Talla Kane, Directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), en estimant que ces sanctions, en tout cas pour le volet économique, ‘’n’auraient jamais dues être prises’’, rapporte Le Soleil.
Le 61e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu dimanche à Accra, au Ghana, a décidé de lever les sanctions économiques et financières que l’organisation avait imposées au Mali depuis janvier dernier, a-t-on appris de source médiatique.
Cette décision ouvre la voie à une réouverture des frontières avec le Mali et au dégel des avoirs de l’Etat malien par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les sanctions financières individuelles visant des dirigeants maliens restent cependant maintenues.
En janvier dernier, les chefs d’Etat de la CEDEAO avaient pris la décision de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace régional. Ils avaent aussi annoncé la suspension des échanges commerciaux à l’exception des produits essentiels.
L’organisation régionale avait également décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Ces sanctions avaient été prises en réaction à la décision de la junte de continuer à diriger le Mali pendant cinq années.
En début de semaine, les autorités de la transition malienne ont annoncé le calendrier des futures élections communales, régionales (juin 2023), législatives (octobre 2023) et surtout présidentielle (février 2024) qui marqueront la fin de la période de transition, d’ici à mars 2024.
’’Le Mali respire enfin’’, se réjouit EnQuête, rappelant que ‘’ces sanctions étouffent le pays depuis le 9 janvier’’.
Pour Le Quotidien, ‘’le Mali respire’’. Selon ce journal, Bamako ‘’est le grand gagnant du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEDEAO réunis hier à Accra avec la levée, par les dirigeants ouestafricains, des sanctions économiques et commerciales prises à son encontre’’.
’’La CEDEAO lève les sanctions contre le Mali’’, affiche à sa Une le quotidien L’As, qui s’exclame : ‘’Ouf de soulagement pour le peuple malien !’’.
Selon WalfQuotidien, ‘’le Mali retrouve une partie de ses poumons qu’il avait perdus depuis le 9 janvier dernier à la suite des sanctions de la Cedeao’’.
’’Il a vu le blocus auquel il était soumis, être levé à l’issue du 61e sommet de l’institution sous régionale, qui a pris fin hier, à Accra, au Ghana. C’est dire donc que les progrès réalisés ces dernières semaines par les autorités maliennes pour un retour à l’ordre constitutionnel ont porté leurs fruits’’, écrit Walf.
Le quotidien Bës Bi Le Jour revient sur le ‘’Saccage du Lycée Ousmane Sembène de Yoff’’ et affiche à la Une : ‘’Le film de l’indiscipline’’. ‘’Tables bancs cassées, fenêtres brisées, cahiers déchirés… A la classe de la 4ème C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff (Losy), la fin des cours a viré aux actes de vandalisme’’, note la publication.
’’16 élèves ont été identifiés comme auteurs présumés des saccages d’une salle de classe au Lycée Ousmane Sembène de Yoff. Pour l’heure, seul Ousmane Dièye, 18 ans, est arrêté et pourrait être déféré au parquet ce matin’’, rapporte la publication.
VIDEO
LEVEE DES SANCTIONS CONTRE LE MALI ET LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 04 juillet 2022 informent de la levée de l’embargo de la CEDEAO contre le Mali ainsi que les sujets politiques relatifs aux législatives de juillet 2022.
Les parutions de ce lundi 04 juillet 2022 informent de la levée de l’embargo de la CEDEAO contre le Mali ainsi que les sujets politiques relatifs aux législatives de juillet 2022. Écoutez la revue de presse présentée par la Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.
UMARO EMBALO, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CEDEAO
Il succède, pour une année, à son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo, qui a occupé ce poste pendant près de deux ans
Sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO du 3 Juillet 2022 vient de porter à sa tête le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Embalo. Il succède, pour une année, à son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo, qui a occupé ce poste pendant près de deux ans.
Le Gambien Omar Alieu Touray est installé dans la fonction de président de la Commission de la CEDEAO en remplacement de l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, qui a occupé le poste pendant quatre ans.
Brou atterrit à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) comme nouveau Gouverneur.
MATALIBE DIOP DÉSIGNÉ MEILLEUR GOLFEUR DE LA SAISON
Matalibé Diop a été désigné ’’meilleur golfeur du Sénégal’’ pour la saison 2022, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de golf.
Dakar, 3 juil (APS) - Matalibé Diop a été désigné ’’meilleur golfeur du Sénégal’’ pour la saison 2022, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de golf.
Les noms des meilleurs golfeurs du Sénégal de la saison 2022 ont été dévoilés lors d’une cérémonie de remise de récompense marquant la fin du championnat après huit journées.
Matalibé Diop, désigné lauréat chez les professionnels avec un total de 58 points, a reçu une prime d’un million de francs CFA.
Seydou Diongue (56 points) est arrivé deuxième au classement, Abdoulaye Diouf complétant le podium avec 50 points.
Chez les "caddies’’, Sala Faye a été sacré champion avec 68 points. Daba Sène (62 points) et Abdoul Kane (44 points) complètent le podium dans cette catégorie.
247 jeunes formÉs à l’exploitation et la maintenance de mini-centrales solairesÀ
Au total 247 jeunes, dont 71 femmes, ont bénéficié d’une formation portant sur l’exploitation, la maintenance et la supervision à distance des mini-centrales solaires photovoltaïques hors réseau public de distribution d’électricité.
Saly-Portudal (Mbour), 3 juil (APS) - Au total 247 jeunes, dont 71 femmes, ont bénéficié d’une formation portant sur l’exploitation, la maintenance et la supervision à distance des mini-centrales solaires photovoltaïques hors réseau public de distribution d’électricité.
Ils viennent de recevoir leurs attestations, à l’issue de leur formation qui a duré cinq jours (27 juin-1er juillet), dans le cadre du volet accès à l’électricité de la coopération sénégalo-allemande.
Cette initiative vise le renforcement des capacités des opérateurs du projet "Electrification rurale de 300 villages du Sénégal", dont l’ambition est d’électrifier des localités éloignées des réseaux électriques par des mini-centrales solaires.
L’Etat du Sénégal a bénéficié d’un financement de la KfW-IPEX Bank d’Allemagne pour ce projet mis en œuvre par GAUFF Engineering, une entreprise allemande.
Selon son directeur général, Lutz Ekhoff, malgré les impacts de la pandémie de COVID-19 et la crise russo-ukrainienne, ce "projet ambitieux" a déjà réalisé 150 mini-centrales solaires photovoltaïques dans les régions de Kaffrine, Kaolack, Fatick (centre), Louga, Saint-Louis (nord) et Kolda (sud).
Une quarantaine de cadres de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) ont suivi cette session de renforcement de capacités ainsi que des cadres de concessionnaires comme la Compagnie maroco-sénégalaise pour l’électricité (COMASEL), en vue d’une meilleure mise en œuvre de ce programme d’installation de centrales solaires photovoltaïques.
"Ce projet, en dehors d’une centrale solaire photovoltaïque, des branchements et des installations domestiques, intègre aussi le développement des activités génératrices de revenus, ainsi que les différentes sessions de formations de cadres des sociétés concessionnaires", a souligné Lutz Ekhoff.Avant fin 2024, ces projets d’électrification rurale seront finalisés pour assurer l’intégration de ces mini-centrales solaires photovoltaïques dans la solution d’électrification de villages éloignés du réseau public, a-t-il promis.
"Cette formation, qui coïncide fort heureusement avec l’achèvement de l’électrification des 44 premiers villages du projet, permettra de prendre en charge l’exploitation des mini réseaux et le raccordement de près de 3000 ménages", a expliqué le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, Baba Diallo.
"L’accès à l’énergie durable doit être considéré comme un droit et un moyen de promotion économique, sociale et écologique", a insisté Baba Diallo.
A travers ce programme sénégalo-allemand, il s’agit de sécuriser l’approvisionnement énergétique du pays et de réaliser un mix énergétique, en vue d’atteindre l’accès universel à l’électricité dès 2025.
Féministe, révolutionnaire, militante engagée, c’est une héroïne du combat patriotique sénégalais qui a tiré sa révérence. Cette panafricaniste a été de tous les combats pour la liberté, la démocratie et la souveraineté du Sénégal
Eugénie Rokhaya Aw, ancienne directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar, est décédée dimanche des suites d’une maladie, a appris l’APS de plusieurs sources.
Journaliste de formation et ardente militante des droits de la femme, elle a servi le quotidien sénégalais Le Soleil dans les années 70, ainsi que d’autres journaux, dont le mensuel Afrique Démocratie, dans les années 2010.
Au CESTI, l’institut de journalisme et de communication de l’université Cheikh-Anta-Diop, elle a enseigné le genre et l’environnement à beaucoup d’étudiants.
Eugénie Rokhaya Aw était, jusqu’à son décès, la présidente du tribunal des pairs du Cored, le Conseil pour le respect des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal.
Elle a mené une vie militante au cours de laquelle elle a soutenu,entre autres causes, la lutte pour la libération de Nelson Mandela (1918-2013), le militant antiapartheid qui dirigera l’Afrique du Sud après avoir passé vingt-sept ans dans les prisons du régime de ségrégation raciale de ce pays.
VIDEO
LE DROIT DE MANIFESTER N'EST PAS UN PROBLÈME AU SÉNÉGAL
Seydou Guèye, ministre porte-parole, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, commente l'actualité sociopolitique nationale dans l'émission dominicale Objection, sur Sud FM
Seydou Guèye, ministre porte-parole, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, commente l'actualité sociopolitique nationale dans l'émission dominicale Objection, sur Sud FM.