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25 août 2025
L'UNITÉ DE L'OPPOSITION À L'ÉPREUVE
En attendant le 12 septembre, jour de l’installation des nouveaux députés, la guerre des affiches et des slogans fait rage dans les rangs de l’intercoalition Yewwi-Wallu. Déjà, quatre candidatures sont agitées au sein même de Yewwi contre une pour Wallu
Les affiches sont assez révélatrices. Elles en disent long sur les ambitions des uns et des autres au niveau l’intercoalition Yewwi-Wallu. A tel enseigne que beaucoup se demandent s’il leur sera possible d’avoir un seul et unique candidat, pour espérer barrer la route à Benno Bokk Yaakaar pour la présidence de l’Assemblée nationale. Sans écarter totalement une telle éventualité, un des responsables de l’intercoalition confie à ‘’EnQuête’’ que la probabilité reste très faible. ‘’Cela m’étonnerait beaucoup, enchaine l’opposant. En fait, il ne faut pas oublier qu’il y a moins de deux ans qui nous sépare de la prochaine Présidentielle. Et comme chaque entité a des ambitions, il ne faut pas s’attendre à ce que les gens se fassent des cadeaux’’.
Déjà, c’est la guerre des slogans et des affiches. Laquelle se joue jusque dans les différents groupes WhatsApp de l’intercoalition. Notre interlocuteur avoue et dédramatise : ‘’C’est vrai que chacun est en train de vanter les mérites de son leader, dans la perspective de la Présidentielle de 2024. Mais jusque-là, ça se fait de manière civilisée, sur le ton même de l’ironie. Nous sommes quand même en politique et les gens sont libres d’avoir des ambitions. C’est même ce qui est normal.’’
Dans cette guerre de positionnement, c’est Yewwi Askan Wi qui risque le plus d’en pâtir. Déjà, pas moins de quatre candidats ont été signalés au sein de ce bloc le plus représentatif de l’opposition. Troisième à la dernière Présidentielle de 2019, figure de proue de l’opposition, Ousmane Sonko a été l’un des premiers à officialiser sa candidature. À peine sorti des Législatives de 2022, il a invité ses partisans à faire ‘’focus sur 2024’’. Dans la foulée, le président de Pastef avait annoncé une tournée nationale qu’il compte lancer à partir de ce mois de septembre. Aussi, prend-il un peu d’avance sur ses éventuels concurrents, de l’opposition comme du pouvoir.
Bien avant même les élections législatives, à la veille des Locales, l’autre grande figure de Yewwi Askan Wi, en l’occurrence Khalifa Ababacar Sall, avait lui aussi déclaré sa candidature, suite à une interpellation des journalistes de RFI et de France 24. Il disait sans ambages : ‘’Inch’Allah, je serai candidat en 2024.’’ Sans se faire prier, l’ancien maire de Dakar expliquait le deal au sein de la coalition naissante : ‘’Notre coalition Yewwi Askan Wi, qui est la coalition de l’espoir, a décidé d’aller ensemble pour les élections locales ; elle a décidé d’aller ensemble pour les élections législatives ; nous gouvernerons ensemble… Mais, pour la Présidentielle, c’est la pluralité qui est préconisée. C’est-à-dire tous les candidats se battront et au deuxième tour, on va se ranger autour du mieux placé.’’
Depuis quelque temps, certains de ses partisans sortent leur affiche avec le hachage SN2024KAS. ‘’Un président, lit-on dans une de leurs affiches, ce n’est pas un nom, c’est un comportement’’.
Mais à ce rythme, il risque de ne pas y avoir de deuxième tour pour aucun des candidats de Yewwi Askan Wi. En effet, à côté de Khalifa Ababacar Sall et Ousmane Sonko, d’autres profils ont déjà annoncé leur candidature. Soit directement, soit par le biais de leurs partisans. Candidat recalé à la Présidentielle de 2019, le patron du Grand parti, Malick Gakou, n’a pas tardé à emboiter le pas à Ousmane Sonko. Lors d’une rencontre organisée par les femmes de son parti, il s’est dit ‘’prêt’’ pour la bataille de 2024. Dans la foulée, des partisans de Déthié Fall sont montés eux aussi au créneau p
our vendre la candidature de leur leader. ‘’Déthié Fall, 2024 Yaw la (Déthié Fall, 2024 c’est vous)’’, scandent-ils. Last but not least, il y a le Parti de l’unité et du rassemblement qui a participé à toutes les élections depuis au moins 2017. Il ne serait donc pas surprenant qu’eux aussi viennent allonger la liste déjà assez longue de prétendants.
Dislocation des forces de Yewwi Askan Wi ?
Cette dislocation des forces de Yewwi Askan Wi, si elle se concrétise, pourrait constituer un lourd handicap pour ladite coalition. Elle pourrait profiter, en revanche, à Wallu qui reste malgré tout un bloc plus ou moins homogène, avec un seul candidat déclaré pour la prochaine Présidentielle. Sur les différentes affiches des partisans de Wallu, on peut lire : ‘’Cap sur Karim 2024’’ ou bien ‘’Karim, le candidat du peuple’’. Une candidature qui est loin d’être une surprise, mais qui fait face à un obstacle juridique, à l’instar de celle de Khalifa Sall.
En effet contrairement à Yewwi qui compte en son sein plusieurs fortes personnalités, au niveau de Wallu, il n’y a que le Parti démocratique sénégalais avec comme principal allié Mamadou Lamine Diallo.
C’est dans ce contexte de guerre de positionnement que se profile l’installation des députés de la 14e législature, avec comme point d’orgue le choix du futur président de l’Assemblée nationale. Qui va accepter de s’effacer pour mettre le ‘’rival’’ sous le feu des projecteurs ? Voilà toute la difficulté pour l’intercoalition d’avoir un seul candidat. C’est d’autant moins évident que celui qui sera choisi va diriger l’Assemblée pour toute la durée de la législature, s’il arrive à sortir victorieux de l’élection. Ce serait un butin de guerre non négligeable en direction de la prochaine Présidentielle.
En effet, la présidence de l’Assemblée nationale, c’est non seulement la deuxième personnalité de l’État, celui qui remplace le président de la République en cas d’empêchement, des compétences diplomatiques qui le mettent en selle sur la scène internationale, mais aussi, et surtout le contrôle effectif sur une manne financière de plus de 17 milliards F CFA...
AUTORISATION DES OGM, LE SÉNÉGAL FACE À SON DESTIN
Les OGM seront bientôt autorisés dans le pays, en attendant la promulgation de la nouvelle loi sur la biosécurité par le président de la République. Un choix déploré par beaucoup d’acteurs de la société civile
OGM. Rien qu'évoquer ces trois lettres suscite la peur chez beaucoup de personnes averties. L’être humain joue-t-il avec la création divine ? Ou trouve-t-il un moyen de répondre aux innombrables défis de cette vie (santé, souveraineté alimentaire, etc.) ? La question est loin d’être tranchée. Pendant ce temps, la science avance à grands pas et offre des possibilités toujours plus grandes, mais jamais sans risques.
Cette réalité atteint le Sénégal, à l’heure de répondre à cette question humaine qui ne nous épargne pas. La loi sur la biodiversité de 2009 a été modifiée et adoptée par l’Assemblée nationale. Désormais, les OGM vont bientôt être autorisés dans le pays, en attendant la promulgation du président de la République. Un choix que beaucoup d’acteurs de la société civile déplorent, tant dans la manière que dans les implications pour les populations. Cet article tente d’apporter quelques éclaircissements aux indécis sur la question des OGM.
ADOPTION D’UNE NOUVELLE LOI SUR LA BIOSÉCURITÉ
Un virage à 360°
Dans la plupart des pays développés, l’adoption des organismes génétiquement modifiés (OGM) s’est faite après bien des débats publics, vu la controverse que suscitent ces produits de ‘’nouvelle’’ nature. Toutefois, au Sénégal comme dans beaucoup de pays africains, la manipulation des gènes avance avec une communication très silencieuse.
Une révolution se prépare-t-elle dans l’agriculture sénégalaise ? Un pas décisif a été posé en ce sens. Pourtant, l’information est passée sans tambour, ni trompette. L’Assemblée nationale a adopté, le vendredi 3 juin 2022, en procédure d’urgence et sans débat, le projet de loi n°08/2022 portant sur la biosécurité. Celui-ci abroge la loi n°2009-27 du 8 juillet 2009 portant sur la biodiversité. Et ce qui interpelle dans cette nouvelle réglementation, c’est l’élimination de l’article 18 qui dispose : ‘’Il est interdit d’importer ou de mettre sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou produits dérivés susceptibles de provoquer une dégradation de l’environnement ou un déséquilibre écologique ou de nuire à la santé humaine ou animale.’’
Défendant la nouvelle loi, le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, a souligné que cette disposition (l’article 18) ‘’outre qu'elle constitue un frein au développement des activités liées aux OGM, est difficilement conciliable avec le Protocole de Cartagena qui, au contraire, vise à assurer un degré adéquat de protection pour la manipulation, le transfert et l'utilisation sans danger des organismes vivants modifiés résultant de la biotechnologie moderne qui peuvent avoir des effets défavorables sur la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique, compte tenu également des risques pour la santé humaine’’.
Macky Sall : ‘’Il est indéniable que les OGM peuvent aider à relever les défis de l’heure…’’
Si les risques sur les OGM sont établis, le gouvernement évoque ainsi ses engagements internationaux pour justifier l’introduction de produits issus de ces manipulations génétiques au Sénégal. Mais il s’agit d’un long processus qui vient d’aboutir à l’Assemblée nationale. En 2017, le président de la République s’est prononcé pour la première fois en faveur de l’introduction des OGM au Sénégal. Lors de la 8e séance académique solennelle de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), Macky Sall assurait : ‘’Il est indéniable que les OGM peuvent aider à relever les défis de l’heure, concernant la sécurité alimentaire, les problématiques de la santé publique, la conservation des ressources naturelles et la lutte contre les changements climatiques. Sans aucun doute, le Sénégal pourrait, à l’instar d’autres pays, tirer de ces technologies des avantages socio-économiques considérables. Il faut engager une réflexion sérieuse afin d’élaborer une stratégie permettant l’utilisation optimale des OGM, tout en atténuant les risques y afférant.’’
A cet effet, la rencontre d’alors permettait à l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) de publier son rapport intitulé ‘’Les organismes génétiquement modifiés : état des lieux, enjeux et perspectives au Sénégal’’, résultat d’une étude de la problématique des OGM, sur instruction du président de la République, qui souhaitait disposer d’une base de données scientifiques permettant de prendre une décision concernant introduction des OGM au Sénégal.
Le rapport de l’ANSTS (2017) conclut ‘’qu’il n’y a aucun risque à consommer des aliments issus d’OGM’’. L’étude menée sur les OGM dans les 14 régions du Sénégal révèle que, globalement, 68 % des populations enquêtées, tous secteurs confondus (chercheurs, agents de l’Administration publique, acteurs de la société civile, secteur privé, acteurs du monde rural) sont ‘’pro-OGM’’ et, par conséquent, ils sont favorables à l’introduction, à la production et à la commercialisation des OGM au Sénégal.
Études contre études
Cependant, un passage du rapport affirme que les ‘’principaux acteurs du monde rural, notamment les agriculteurs, ont une connaissance très limitée de la question’’. Dans un article publié en 2018, le Comité ouest-africain des semences paysannes (COASP), qui lutte contre l’utilisation des OGM en Afrique, affirme que ‘’d’après les déclarations des paysans enquêtés, les enquêteurs (de l’ANSTS) n’ont pas utilisé le terme OGM, mais plutôt celui de ‘’semence de la recherche’’ et les paysans ont répondu en fonction de cette terminologie’’.
Dénonçant l’évocation légère de conclusions d’études ‘’françaises’’ et ‘’américaines’’ sans les citer, comme justification de l’absence de dangers majeurs dans l’utilisation des OGM, le COASP se fonde sur deux études pour affirmer les risques sanitaires liés aux OGM : un rapport de l’Académie américaine de la médecine environnementale (AAEM) publié en 2009, qui montre que les produits alimentaires génétiquement modifiés provoquent des dommages d'organes et les désordres de système immunitaire et gastro-intestinal, le vieillissement accéléré et l'infertilité. L’AAEM appelle à un moratoire immédiat sur les OGM et conseille aux docteurs de prescrire des régimes non-OGM pour tous les patients. Une étude publiée en 2012 par le professeur Giles-Eric SERALINI sur les effets à long terme (deux ans) des aliments transgéniques qui montre que la consommation par les animaux expérimentaux du maïs transgénique (le NK603) provoquait l'apparition de tumeurs, ainsi que des troubles hépatiques et rénaux.
La Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal (DyTAES) est un cadre qui regroupe une diversité d’acteurs comprenant des paysans, des organisations communautaires de base, des collectivités territoriales, des organisations non gouvernementales, des chercheurs et des entreprises privées dans le but de contribuer aux réflexions de l’État sur la question de la transition agroécologique. En avril 2020, dans un document intitulé ‘’Contribution aux politiques nationales pour une transition agroécologique au Sénégal’’, elle affirmait déjà que ‘’les évolutions récentes du contexte réglementaire national et régional suggèrent qu’il existe un risque imminent d’introduction d’organismes génétiquement modifiés (OGM) au Sénégal. (…) Si elles sont introduites au Sénégal, les variétés OGM de cultures vivrières risquent de contaminer les semences natives, alors que les risques sanitaires, environnementaux, économiques et sociaux n’ont pas été évalués. Les OGM risquent d’affecter négativement la vie des producteurs et des consommateurs, comme ce fut le cas au Burkina Faso avec le coton BT (pour Bacillus thuringiensis, le nom d’une bactérie qui permet de résister à certains insectes)’’.
Ali Tapsoba (société civile burkinabé) : ‘’Le Sénégal va bientôt vivre les mêmes problèmes que les pays qui ont accepté cette législation’’
Un témoin de cet épisode burkinabé est Ali Tapsoba. Membre de la Coalition ouest-africaine pour la protection du patrimoine génétique (Copagen) il suit régulièrement la législation sénégalaise dans le cadre de l’autorisation des OGM. ‘’Quand j’ai vu que le Parlement sénégalais a adopté cette nouvelle loi sur la biosécurité, je me suis dit waouh ! Le Sénégal va bientôt vivre les mêmes problèmes que les pays qui ont accepté cette législation’’, alerte-t-il après l’adoption de la nouvelle loi sur la biosécurité.
Au Burkina Faso, d’autres expériences continuent d’être menées autour des OGM. Parmi les acteurs majeurs de la révolte contre le coton BT, Ali Tapsoba continue son combat. ‘’Dans la société civile, assure-t-il, nous menons des rencontres dans le but d’expliquer aux populations les enjeux autour de ces questions liées aux OGM et quelles stratégies mettre en place pour que ces OGM ne viennent pas envahir l’Afrique. Le Sénégal est pratiquement la capitale de l’Afrique. Si des choses sont implémentées ici, c’est le continent entier qui pourrait être tenté’’.
Un mois après son passage à l’hémicycle, la DyTAES a tenu un point de presse pour exprimer ses inquiétudes et son indignation pour la manière dont les députés sénégalais ont adopté, à l’unanimité, sans débat et en procédure d’urgence, la nouvelle loi sur la biosécurité. ‘’Cette loi n’a pas fait l’objet d’un vrai processus inclusif et participatif avec les différents segments de la société, en particulier avec les agriculteurs et une diversité de représentants de la société civile’, assure-t-elle, avant de demander au gouvernement de surseoir à sa promulgation, le temps d’ouvrir un débat populaire autour de ce texte, ‘’conformément aux exigences de l’article 13 de la Convention sur la biodiversité et de l’article 23 du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques’’.
LANCEMENT DU 2E GRAND PRIX DU CHEF DE L’ETAT POUR L’INNOVATION NUMÉRIQUE
Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, a procédé, mardi au lancement officiel de la deuxième édition du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique
Dakar, 30 août (APS) - Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, a procédé, mardi au lancement officiel de la deuxième édition du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique, ainsi que de la troisième édition du Forum du numérique, a constaté l’APS.
‘’Je voudrais lancer un appel aux jeunes et aux femmes porteurs de projets à participer massivement à ce concours. J’invite également l’ensemble des acteurs du numérique à accompagner davantage ces deux événements phares de notre secteur, pour qu’ils aient un succès éclatant’’, a déclaré le ministre.
Il intervenait à la cérémonie de lancement de l’édition 2022 du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique et du Forum du numérique.
Il a également procédé lors de cette rencontre à l’installation des membres du jury du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation du numérique, qui sera présidé par le professeur Moussa Lô, directeur de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS).
Faisant le bilan de la première édition de ce Grand Prix dédié au numérique et couplée à la seconde édition du Forum, il a souligné que les deux évènements avaient permis de mettre en exergue les projets numériques qui ont contribué fortement à améliorer la vie des Sénégalais’’.
‘’Ces deux événements avaient permis d’assurer la résilience et la relance des différents secteurs de l’économie nationale. Ils nous ont aussi démontré leur impact sur la promotion et le développement des jeunes entrepreneurs aussi bien les lauréats que les finalistes’’, a fait valoir Diattara.
Il a ainsi souligné que le concours et le forum constituaitent une formidable vitrine de créativité du génie sénégalais.
De son côté, la conseillère technique du ministère, Maimouna Diop, a rappelé que l’objectif de ce Grand Prix était de récompenser les projets et start-up qui ‘’contribuent, de par leur innovation dans le digital, à améliorer la vie des Sénégalais, en ayant un fort impact sur leur quotidien’’.
Ce concours va aussi booster la création d’emplois dans le numérique, développer le tissu économique du pays et soutenir le développement des projets et start-up innovants dans un secteur à forte croissance’’.
‘’Le Forum se veut un rendez-vous biannuel qui permet aux membres de l’écosystème d’échanger au plus haut niveau, mais aussi de manière inclusive’’, a-t-elle dit
Le lauréat du Grand Prix empochera la somme de 30 millions de francs CFA. Le vainqueur du Prix dédié aux femmes et celui spécial recevront chacun la somme de 15 millions de francs CFA.
Les trois lauréats auront également une médaille, un diplôme et un accompagnement, selon la conseillère.
COUCOURS D'ENTREE A L'ECOLE NATIONALE DES ARTS ET MÉTIERS LANCE DE LA CULTURE
Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé lundi l’ouverture, le même jour, des premiers concours d’entrée à l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture (ex-Ecole nationale des arts).
Dakar, 29 août (APS) – Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé lundi l’ouverture, le même jour, des premiers concours d’entrée à l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture (ex-Ecole nationale des arts).
Le ministère rappelle dans un communiqué que le décret qui encadre la création et l’organisation de la nouvelle école nationale a été signé en janvier.
Les candidats à l’entrée directe et ceux désireux de passer par la voie professionnelle peuvent déposer leur dossier de candidature au plus tard vendredi 30 septembre prochain.
Sept filières sont proposées aux candidats aux concours d’entrée à l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture (ENAMC) pour l’année académique 2022-2023.
Il s’agit, selon le communiqué, de la formation des professeurs d’éducation artistique plastique et des professeurs d’éducation artistique et musicale.
S’y ajoutent la formation des comédiens, celles des danseurs et chorégraphes, des artistes plasticiens, des animateurs culturels et des arts du spectacle.
Le volet professionnel de l’entrée à l’ENAMC est ouvert aux agents de l’Etat désireux de recevoir la formation des professeurs d’éducation artistique plastique et celle des professeurs d’éducation artistique musicale.
Les dossiers de candidature seront déposés à l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture ou à l’adresse électronique « ecolenationale.arts.mc9522@gmail.com ».
Le ministère de la Culture et de la Communication, qui assure la tutelle de l’ENAMC au sein du gouvernement, invite les candidats désireux de mieux s’informer sur l’organisation des concours à visiter le site Internet de ladite école (www.ecolenationaledesartsdusenegal.com).
Il précise que les diplômes délivrés par l’ENAMC ‘’ne donnent pas droit à l’accès automatique à la fonction publique’’.
DES MEDICAMENTS PROHIBES DE PRES DE 72 MILLIONS INTERCEPTES
La Douane sénégalaise vient de s’illustrer encore dans sa lutte contre les trafics de médicaments. Cette fois-ci, ce sont les agents du Poste de Douanes de Diama, Subdivision de Saint-Louis, Région douanière du Nord, qui ont intercepté une cargaison
La Douane sénégalaise vient de s’illustrer encore dans sa lutte contre les trafics de médicaments. Cette fois-ci, ce sont les agents du Poste de Douanes de Diama, Subdivision de Saint-Louis, Région douanière du Nord, qui ont intercepté une cargaison de médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 71.150.000 francs CFA. Selon un communiqué signé par le Lieutenant-colonel Alpha Touré DIALLO parvenu à Emedia, la saisie a eu lieu la nuit du vendredi 26 au samedi 27 aout 2022 aux environs de Mboundoum, Commune de Diama, département de Dagana. La même source indique que « lesdits produits vétérinaires étaient chargés à bord d’un véhicule de type L200, moyen de transport prisé des trafiquants opérant dans cette zone ».
En effet, cette saisie entre dans le cadre des opérations « Bouclage » contre les réseaux et couloirs de trafics illicites. Elle fait suite à une autre importante saisie de médicaments vétérinaires réalisée également par les unités douanières du Nord en début juillet 2022 et portant sur 7000 boites d’une contrevaleur de plus de 70 millions de francs CFA, si l’on en croit la cellule de communication des Douanes.
Sachant que la santé humaine et la santé animale étant intimement liées, les zoonoses sont là pour en attester, l’Administration des Douanes est déterminée, selon le communiqué, à combattre le trafic de médicaments vétérinaires au même titre que celui de médicaments destinés à la santé humaine.
274 MILLIONS DE FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES EN TEMPS DE CRISE EN 2022
Les chiffres font froid dans le dos. Près d’un tiers de femmes et de filles du monde âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques et/ou sexuelles au cours de leur vie.
Les chiffres font froid dans le dos. Près d’un tiers de femmes et de filles du monde âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques et/ou sexuelles au cours de leur vie.
En effet, dans un rapport, il est démontré qu’en 2022, 274 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire et de protection, à cause de violence contre 235 millions en 2021.
97 % de femmes et de filles ont subi des cas de violence sexuelle liés aux conflits signalés en 2021.
Dans les zones de conflit, elles sont contraintes au commerce du sexe en échange de nourritures, d’argent ou d’autres services nécessaires pour leur survie, rapporte Seneweb.
TOUT SUR L'AFFAIRE POGBA
Accusations d’extorsion dans laquelle serait impliqué selon lui son frère Mathias, maraboutage sur fond de vendetta familiale, enquête policière en cours: la star de l’équipe de France Paul Pogba se retrouve au centre d’une affaire rocambolesque
Accusations d’extorsion dans laquelle serait impliqué selon lui son frère Mathias, maraboutage sur fond de vendetta familiale, enquête policière en cours: la star de l’équipe de France Paul Pogba se retrouve au centre d’une affaire rocambolesque qui tombe très mal à moins de trois mois de la Coupe du monde au Qatar.
Qui est Mathias Pogba?
Mathias, 32 ans, est l’aîné de Paul (29 ans) et le jumeau de Florentin. Comme ses frères, le natif de Conakry (Guinée) s’est lancé dans une carrière professionnelle, très sinueuse, avec 13 clubs en 13 ans, atterrissant en 2021 à Belfort (N2, 4e division) où il n’a pas laissé un souvenir impérissable, disputant seulement douze matches. « On peut parler d’erreur de casting », reconnaissait Jean-Paul Simon, le président du club, en avril dernier dans les colonnes de l’Est Républicain. Ces derniers mois, Mathias Pogba a aussi fait partie des chroniqueurs réguliers de l’émission de télévision « L’Équipe du soir », sur la chaîne L’Equipe. Le clan Pogba paraissait jusqu’ici extrêmement soudé, s’affichant très souvent ensemble sur les réseaux sociaux. Mathias et Florentin et leur mère, Yeo Moriba, assistent très régulièrement aux matches de l’équipe de France. Paul Pogba est également l’un des principaux donateurs de l’association de Mathias, « 48 H POUR ».
Que dit Mathias Pogba?
L’affaire démarre samedi soir avec la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo énigmatique de Mathias Pogba, enregistrée en quatre langues (français, anglais, italien, espagnol). Il y annonce vouloir faire prochainement de « grandes révélations » sur son frère Paul et sa représentante Rafaela Pimenta, qui vient de prendre la tête de la société d’agents de footballeurs de Mino Raiola, récemment décédé. Lisant un texte face caméra, il affirme que « le monde entier », les « sponsors » et la Juventus Turin « méritent de savoir certaines choses afin de décider en toute connaissance de cause s’il (Paul) mérite vraiment l’admiration, le respect, sa place en équipe de France, s’il est une personne digne de confiance ». « Tout cela risque d’être explosif », conclut-il, sans plus de précisions sur la nature de ses « révélations ».
Que dit le clan Paul Pogba?
Les conseillers de Paul Pogba réagissent dès dimanche en publiant un communiqué, dénonçant des « tentatives d’extorsion en bande organisée » à l’encontre du joueur. « Les déclarations récentes de Mathias Pogba sur les réseaux sociaux ne sont malheureusement pas une surprise », indiquent-ils, précisant que « les autorités compétentes en Italie et en France ont été saisies il y a un mois ». Selon France Info, Paul Pogba affirme qu’il lui a été réclamé la somme de 13 millions d’euros, et qu’un de ses proches aurait retiré 200.000 euros avec sa carte de crédit.
Où en sont les enquêteurs?
Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP qu’une enquête préliminaire avait été ouverte le 3 août sur des faits présumés d’extorsion en bande organisée et tentative. Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre le crime organisé (Oclco) de la PJ. Selon des informations de France Info confirmées à l’AFP par une source proche du dossier, Paul Pogba a confié aux enquêteurs qu’il avait « notamment été piégé par des amis d’enfance et deux hommes cagoulés armés de fusils d’assaut, lui reprochant de ne pas les avoir aidés financièrement. Paul Pogba assure également aux enquêteurs qu’il a plusieurs fois été intimidé à Manchester, son ancien club, et jusqu’au centre d’entraînement de la Juventus. Parmi les suspects, il affirme avoir reconnu son frère Mathias.
Que vient faire Mbappé dans cette galère ?
Le nom de la star du football français Kylian Mbappé apparaît dans l’affaire à son corps défendant. Paul Pogba a expliqué aux enquêteurs que « ses maîtres chanteurs voulaient le discréditer en diffusant des messages dans lequel il aurait demandé à un marabout de son entourage familial de jeter un sort » à l’attaquant du PSG, ce qu’il dément. Dans des tweets publiés dimanche soir après les révélations concernant l’audition de Paul, Mathias Pogba prend à témoin Mbappé: « Kylian, à présent tu comprends? J’ai rien de négatif contre toi, mes dires sont pour ton bien, tout est vrai et avéré, le marabout est connu! Désolé de ce frère, un soi-disant musulman à fond dans la sorcellerie. »
Quelles conséquences pour l’équipe de France?
A moins de trois mois du Mondial, cette affaire tombe mal pour les Bleus et leur sélectionneur, Didier Deschamps. Même s’il est actuellement blessé au genou droit et devrait arriver sans grosse préparation au Qatar, Paul Pogba est l’un des principaux leaders de l’équipe de France (91 sélections, 11 buts). Relais privilégié de Deschamps sur le terrain, « la Pioche » a joué un rôle primordial dans le sacre mondial de 2018. Comme en 2016 avec l’affaire de la « sextape » entre Karim Benzema et Mathieu Valbuena, qui avait abouti à l’exclusion des deux joueurs de la sélection, l’impact pourrait ne pas être neutre sur son moral, le fonctionnement interne de l’équipe et surtout ses relations avec Mbappé. Cité lundi par RMC Sport, Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football, a dit « espér(er) que ça ne remet pas en cause sa place en équipe de France ». « A ce stade ce ne sont que des rumeurs », a-t-il ajouté.
KALIDOU KOULIBALY DANS DE BONNES GRACES
Les Sénégalais ont la cote à Chelsea. Après avoir renouvelé sa confiance à Édouard Mendy au poste de gardien n°1, l’entraîneur des Blues, Thomas Tuchel, confirme Kalidou Koulibaly.
Les Sénégalais ont la cote à Chelsea. Après avoir renouvelé sa confiance à Édouard Mendy au poste de gardien n°1, l’entraîneur des Blues, Thomas Tuchel, confirme Kalidou Koulibaly. Expulsé pour carton rouge lors du face-à-face contre Leeds United, le défenseur sénégalais figure dans le onze de départ, ce mardi, face à Southampton, après avoir purgé sa suspension.
« Il jouera à Southampton, il sera sur le terrain », a-t-il déclaré, ajoutant que « c’est un joueur énorme pour nous ».
D’ailleurs, le footballeur allemand reconverti entraîneur ne tarit pas d’éloges sur le capitaine des Lions du Sénégal : « je le vois déjà émerger en tant que leader. C’est un joueur fantastique, une personnalité fantastique, et je suis tellement content de ce que je vois, de la façon dont il se comporte, de la façon dont il s’entraîne. Je vois beaucoup de qualité et tout ce qui est nécessaire pour être une figure de proue à Chelsea ».
L’ex-Napoli et champion d’Afrique a déjà ouvert son compteur buts avec Chelsea.
LE SAES SUR LE PIED DE GUERRE
Face à la presse ce lundi, Malick Fall et ses camarades du Syndicat autonome de l'enseignement supérieur ont accusé des promoteurs « véreux » d’avoir « revendu » des parcelles de la coopérative d’habitat dans le département de Keur Massar et menace.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) annonce un plan d’action et menace de perturber l’année universitaire 2022-2023. Face à la presse ce lundi, Malick Fall et ses camarades ont accusé des promoteurs « véreux » d’avoir « revendu » des parcelles de la coopérative d’habitat dans le département de Keur Massar.
« Nous avions, dans le cadre des discussions avec le Gouverneur Mohamed Fall (ex-Gouverneur de Dakar remplacé depuis par Alhassan Sall), la carte de la zone, ont-ils martelé. On savait le nombre de parcelles qui avaient été spoliés, le nombre de terrains qui restait et le nombre sur lesquels, il y avait eu constructions (ou pas encore). Ça a fait l’objet de discussions et d’un protocole d’accords. Maintenant, c’est ce protocole qui n’a pas été encore respecté ».
Sur le pied de guerre, les enseignants réclament « la restitution de la totalité des 62) parcelles où « la rentrée universitaire risque d’être très perturbée ».
TAMBA DOTÉ D'UNITES MIXTES POUR GERER LES URGENCES
Le Partenariat pour le contrôle et l’élimination du paludisme en Afrique, un projet mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale PATH, a mis en place des unités mixtes chargées de parer aux urgences dans la région de Tambaounda (est)
Le Partenariat pour le contrôle et l’élimination du paludisme en Afrique, un projet mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale PATH, a mis en place des unités mixtes chargées de parer aux urgences en matière de santé publique, dans la région de Tambaounda (est), a-t-on appris lundi de son coordonnateur adjoint, Moustapha Cissé.
‘’C’est un projet qui contribue (…) à l’amélioration de la résilience du système de santé du Sénégal face aux urgences de santé publique, en particulier celles dues aux épidémies’’, a-t-il précisé.
Les unités mixtes, comme l’indique leur nom, sont constituées de plusieurs partenaires, dont les programmes de santé du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
M. Cissé intervenait à un séminaire destiné aux médecins-chefs de district sanitaire et à d’autres professionnels de la santé des régions de Kédougou (sud-est) et Tambacounda.
L’organisation non gouvernementale PATH (Program for Appropriate Technology in Health) soutient depuis plus de dix ans le Programme national de lutte contre le paludisme du Sénégal, dans plusieurs régions du pays, en vue de l’élimination du paludisme d’ici à 2030, selon Moustapha Cissé.
Les régions de Kédougou et Tambacounda ‘’sont des zones rouges, c’est pourquoi nous comptons accélérer le processus de réduction du paludisme dans cette zone’’, a-t-il dit.
La ‘’stratégie’’ prévue par les unités mixtes porte essentiellement sur les modes de transmission des maladies et leur prévention, selon le coordonnateur adjoint du projet.
PATH et la fondation Bill-et-Melinda-Gates, de concert avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mettent en œuvre, depuis 2020, un programme d’assistance au Centre des opérations d’urgence sanitaire du Sénégal.