Le mot "Juneteenth", est la contraction des mots anglais "June" (juin) et "nineteenth" (dix-neuvième), c'est à dire le 19 juin. Les célèbres musiciens Aretha Franklin, James Brown, Stevie Wonder et James Brown l’évoquaient déjà dans les années 1960 et 70 comme le Jour de l’abolition de l’esclavage.
Pourtant, la fin de l’esclavage a été promulguée par le président Abraham Lincoln avec la Proclamation d’Emancipation actée le 22 septembre 1862 et entrée en vigueur dès le 1er Janvier 1863.
Mais si la Proclamation d’Emancipation du président Lincoln marqua la fin de la guerre civile entre les armées de l’Union (gouvernement fédéral) et celles de la Confédération (rebelles pro-esclavagistes), elle ne libéra pas pour autant les quelques quatre millions d’Africains alors asservis à l’époque.
Elle ne concerna d’abord que les esclaves des États du Sud dont les territoires étaient occupés par les troupes de l’Union.
C’est seulement le 19 juin 1865, près de trois ans plus tard, que la nouvelle parvint au Texas, bastion de la Confédération: "Le peuple du Texas est informé qu’en application de la proclamation du Président des Etats Unis, tous les esclaves sont libres... Les personnes libérées sont appelées à rester tranquillement à leurs postes et à travailler contre salaire".
Les 250 000 esclaves du Texas s’émancipèrent immédiatement et la nouvelle se répandit très vite à l’ensemble des Etats esclavagistes.
A l’origine, les célébrations de Juneteenth prenaient la forme de festivals avec des parades de cowboys, métiers de beaucoup de jeunes Noirs du Texas à l’époque. La cuisine du pays avec des condiments, des fruits et des desserts de couleur rouge était mise en valeur. Manière, dit-on, de rappeler le sang versé par les ancêtres et le retour aux traditions culinaires africaines.
Avec la Grande Migration des Noirs du Sud vers l’Est et l’Ouest du pays, à partir des années 1910, la tradition de Juneteenth gagna tout le pays.
Mais elle ne s’imposa dans le calendrier national qu’au bout d’une longue lutte amorcée par le Mouvement pour les droits civique des années 1960.
En 1979 le Texas l’institua comme jour férié chômé et payé à la suite de l’adoption par l’assemblée étatique du projet de loi du député de Houston, Al Edwards.
En 1994, le District de Columbia (la capitale fédérale) et 43 autres Etats l’inscrivent au calendrier de leurs fêtes officielles à la suite du plaidoyer d’une coalition d’églises noires et de personnalités du monde de la culture dirigées par le pasteur et musicien Ronald V. Myers.
Le projet de loi adopté par le Congrès le 16 juin 2021 et proclamée par le Président Biden le lendemain inscrit désormais Juneteenth dans le calendrier des fêtes nationales américaines.
LÉGISLATIVES, LE REPORT OU LE CHAOS
En refusant de se soumettre à la décision du Conseil constitutionnel qui n’est pas susceptible de recours, l’opposition ouvre une brèche pour un possible report des élections et la prolongation de fait de la majorité présidentielle
En refusant de se soumettre à la décision du Conseil constitutionnel qui n’est pas susceptible de recours, l’opposition ouvre une brèche pour un possible report des élections et la prolongation de fait de la majorité présidentielle. Certains pensent toutefois qu’il est encore possible de sauver la face, en enterrant la décision du Conseil constitutionnel.
Jour après jour, le Sénégal avance vers le gouffre. Avec des acteurs politiciens qui ne semblent mus que par leurs intérêts individuels et égoïstes, après avoir été coupables de ‘’légèretés flagrantes’’ dans la confection de leurs listes. Coordonnateur des non-alignés, membre du Dialogue politique, Déthié Faye tient à souligner cette évidence. Il peste : ‘’Dans tous les cas de figure, personne ne pourra disculper les acteurs politiques qui ont commis des erreurs sur leurs listes et qui nous ont menés dans cette situation d’impasse. Ça, il faut bien le souligner. En réalité, ce n’est pas le Conseil constitutionnel qui est à l’origine de cette situation, comme certains veuillent nous le faire croire. Ce sont les mandataires qui ont fait preuve de graves légèretés, d’amateurisme et de calculs politiciens. C’est très facile de vouloir tout rejeter sur le Conseil constitutionnel, pour embarquer l’opinion dans la bataille’’.
Cela dit, l’ancien membre de Yewwi Askan Wi estime qu’on a aujourd’hui atteint un point de non-retour. Celui qui préconisait le respect de la décision de justice a un peu évolué dans sa position, mais sans beaucoup d’espoir. Pour lui, les options ne sont pas non plus nombreuses. ‘’Soit on se soumet à la décision du Conseil constitutionnel, soit c’est le report. Il n’y a pas d’autre alternative, à mon avis. Personnellement, compte tenu de la tournure des événements et du fait qu’une bonne frange de l’opinion trouve que cette décision du Conseil constitutionnel n’est pas conforme à la justice, je pense que le report peut être un moyen de sortir de cet imbroglio. Mais il faut reconnaitre que c’est très difficile, avec ce niveau d’escalade’’.
Pour sa part, Alioune Tine estime que le report n’est pas la seule solution. Il faut plutôt s’assoir autour d’une table et dialoguer, pour sauver ce qui peut encore l’être. ‘’C’est la seule issue que j’entrevois, insiste-t-il. Il faut se concerter pour trouver une solution politique consensuelle, acceptable pour tous. Ce qu’il faut corriger, c’est des détails qu’on peut régler sans arriver au report. Je le répète afin que nul n’en ignore. Nous ne sommes pas à l’abri de ce qui se passe ailleurs. Au Mali, des élections législatives contestées ont abouti à l’effondrement de la Cour constitutionnelle, de l’Assemblée nationale et au coup d’État militaire. On n’est jamais à l’abri. Il faut discuter pendant qu’il est encore temps’’.
Quoi qu’il en soit, c’est l’État de droit et la démocratie sénégalaise qui risquent d’en pâtir, quelle que soit la solution trouvée. Si continuer le processus comme si de rien n’était ouvre la voie à un avenir sombre aux conséquences incertaines, accepter ou reporter les élections constituerait une prime à la rébellion contre les décisions de justice. Ce qui serait un sacré coup, à la suite des événements de mars 2021. Mais la paix et la stabilité en valent le coût, selon nos interlocuteurs. Alioune Tine : ‘’Quand l’application du droit peut aboutir à des tensions, à des conflits et à l’effondrement des institutions, il faut dialoguer pour changer les choses. Les logiques et enjeux dépassent les élections législatives.’’
Comment en est-on arrivé là ? Il faut souligner qu’au Sénégal, la soumission des hommes politiques à la loi, majorité comme opposition, est très aléatoire. La plupart pensent en démocrates, mais agissent tous les jours en véritables dictateurs ou anarchistes. Pour Déthié Faye, il faut regretter cette propension des acteurs politiques à ne pas se conformer aux décisions de justice, nationales comme internationales. Rappelant que l’État a été le premier à violer la décision d’une haute juridiction, la Cour de justice de la CEDEAO, il fulmine : ‘’Le problème fondamental, c’est que les gens défendent toujours, contre vents et marées, leur chapelle. Voilà pourquoi ils perdent toute objectivité. Pour eux, seul ce qui est conforme à leurs convictions est juste. Et c’est une grande faiblesse.’’
Revenant sur les griefs contre les sept sages, le non-aligné précise : ‘’Je comprends certes les reproches. Mais il faut reconnaitre que le Conseil constitutionnel avait une question difficile. Soit les juges pensent que la liste est une et indivisible, alors la solution, c’est l’irrecevabilité pour les deux coalitions. Aucune ne va participer. Soit ils considèrent que l’une peut aller sans l’autre et que la non-conformité de l’une n’entraine pas celle de l’autre, pour couper la poire en deux. Heureusement pour les deux coalitions, le conseil, peut-être pour ne pas en arriver à cette solution extrême, a préféré cette interprétation de la loi qui fait l’objet de beaucoup de controverses, en s’appuyant sur certaines dispositions comme l’article L173 qui parle de listes au pluriel. C’est ça aussi la réalité.’’
En définitive, on est dans une situation où les seules options qui se présentent, comme le suggère le coordonnateur des non-alignés, c’est soit le report, soit le respect de la décision du Conseil constitutionnel. Et si l’on se fie aux différentes sorties de l’opposition, il est hors de question d’aller aux Législatives en l’état. Ce qui laisse présager, pour beaucoup, un choix pour le report.
Mais à qui profite le report ? Pour Déthié Faye, ‘’cela va profiter à tout le monde. Car, il aurait permis de faire baisser la tension à zéro’’.
par Cheikh Omar Diallo
ASTRAGALE POUR LE SÉNÉGAL, ÉLECTIONS LÉGISLATIVES EN SUSPENSION
EXCLUSIF SENEPLUS - L’exception sénégalaise est-elle en déclin ? Le Sénégal est-il déjà une Nation décadente qui s’ignore ? Nos hommes politiques (pouvoir et opposition) jouent avec le péril… démocratique
Si nous ne prenons garde, face à l’impasse politique, le Sénégal basculera inexorablement dans un cycle de violences meurtrières. Mais tôt ou tard, le contentieux électoral pénal et le contentieux de la loi électorale se videront autour de recours gracieux. Autant faire, dès à présent, l’économie de pertes en vies humaines, en trouvant une voie de sortie à la crise pré-électorale liée aux législatives du 31 juillet 2022. Quelles que fussent les circonstances qui les avaient amenés à se radicaliser, pouvoir et opposition doivent placer le Sénégal au-dessus de tout.
Jusque-là, le Sénégal est encore cité parmi les pays les plus stables d’Afrique...
Il est également l’un des premiers à avoir expérimenté avec chic et bonheur la démocratie, après l’épuisement de la théorie des quatre courants sous Léopold Sédar Senghor, l’ouverture du multipartisme intégral sous Abdou Diouf, l’avènement de la première alternance démocratique sous Abdoulaye Wade, et la consolidation de la deuxième alternance sous Macky Sall.
Cependant, il faut avouer que le Sénégal a toujours vécu sous un climat politique mouvementé, un front social en ébullition, une jeunesse urbaine survoltée, le tout tempéré par une régulation discrète des anges-gardiens du clergé musulman et catholique.
En ce mois de juin, historiquement électrique au Sénégal, les populations déjà lobotomisées, sont catapultées dans une météorologie chaude et capricieuse. Face à la tempête politique, chaque citoyen digne de ce nom doit se poser la question contenue dans le fameux vers d’Ausone « Quel chemin [démocratique] suivrai-je ?»
Notre vitrine démocratique est-elle craquelée ? L’exception sénégalaise est-elle en déclin ? Le Sénégal est-il déjà une Nation décadente qui s’ignore ? Notre rêve pour un avenir meilleur est-il piétiné ? Sommes-nous encore les dignes héritiers des générations passées ? Notre écriture politique est-elle toujours belle et lisible ?
Ces temps derniers, le rêve sénégalais a été déshonoré, déchiré et piétiné. Piétinés, déchirés et déshonorés l’ont également été nos nombreux sacrifices consentis pour bâtir notre nation. Ces derniers temps, le tissu sénégalais s’est effiloché du fait de la violence physique et verbale, de la haine de soi et de l’autre, de la méfiance des uns et de la défiance des autres.
Face à la montée des périls d’un monde incertain, au lieu de renforcer nos idéaux républicains et démocratiques, nos hommes politiques sénégalais (pouvoir et opposition) jouent avec le péril… démocratique, oubliant que le Sénégal n’a jamais été aussi grand que lorsqu’il se donne en exemple au monde.
« Le pays de la Teranga » n’est pas que 17 millions d’habitants. Le Sénégal, c’est aussi une certaine idée de la démocratie en Afrique, une certaine noblesse du monde, une certaine manière de faire humanité ensemble. Tant et si bien qu’à la fin notre démocratie ne nous appartient plus.
Le parrainage a échappé à son instigateur
Il est vrai que les institutions sénégalaises comptent encore parmi les plus stables et les plus solides d’Afrique. Pour autant, elles peuvent être perfectibles dans un double souci de consolidation des acquis et de l’efficacité démocratiques, au profit exclusif du peuple. C’est dans cette filiation qu’il faut inscrire le concept du parrainage politique. Les concepts échappent souvent à leur créateur. Nous avons humblement conçu et théorisé le système du parrainage politique. Mais comme la créature du Dr Frankenstein, il nous a échappé...
Dans notre raisonnement de Docteur en Sciences politiques et de chercheur en Droit constitutionnel, le parrainage devait se limiter uniquement à l’élection présidentielle. C’est d’ailleurs la substance de l’interview accordée au journaliste Pape Sambaré Ndour [Observateur du 13 mars 2017]. Sans rien divulgâcher !
Lecture à rebours
« Dr Cheikh Diallo, douze mois avant l’entrée en vigueur du parrainage, vous aviez été le premier à en parler dans nos colonnes. Votre commentaire ?
En effet, c’est dans votre journal que j’ai testé et conceptualisé, en mars 2017, le parrainage intégral. A l’époque, je tablais sur 0,5 % du corps électoral. Un an plus tard, le législateur l’a adopté dans une fourchette de 0,8 à 1%. Les faits m’ont donné raison. Aujourd’hui, plus de 80 candidatures à la candidature. Grâce à l’instrument juridico-politique qu’est le parrainage citoyen, nous ne dépasserons pas 8 à 10 candidats en 2019 [à la présidentielle].
On peut dire que vous avez été entendu et suivi…
Exact ! Là où bat le cœur de la République, le message a été reçu 5 sur 5. Toutefois, je n’en tire aucune gloire particulière. Le mérite revient à celles et ceux qui ont porté la loi à bout de bras, je veux parler des représentants du peuple et de l’initiateur du projet de loi : en premier lieu, le président Macky Sall et son ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, (…) mon directeur de thèse de doctorat en Sciences politiques.
Dans la même étude, j’allais plus loin, en soutenant la suppression de la caution présidentielle et je proposais le financement public des candidats à la présidentielle. Sur ces deux points, je n’ai pas encore été suivi ».
Telle est ma part de vérité historique.
Sans vouloir jouer les haruspices avertis, à quelques semaines des élections législatives les plus controversées de l’histoire politique du Sénégal, face d’une part aux amateurs du désastre et du chaos et face d’autre part aux partisans de l’élimination directe, la bataille s’annonce impitoyable, féroce, voire sanglante, au détriment du peuple sénégalais. C’est pourquoi tous les regards sont tournés vers le chef de l’État Macky Sall qui s’apprête à affronter les pires soubresauts politiques.
Qu’à son arc de président clairvoyant de l’Union africaine, il ait également la corde de la tempérance nationale et de l’équité politique, cela confortera le génie démocratique sénégalais. Le dernier mot lui revient.
*L'astragale est une belle plante aux nombreuses propriétés pour la santé. Stimulante et fortifiante, elle renforce le système immunitaire.
Cheikh Omar Dialloest Docteur en Sciences politiques, fondateur de l’École d’Art Oratoire et de Leadership.
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DAK'ART, 4È BIENNALE SUR 250 DANS LE MONDE
Le ministre la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop salue la créativité des artistes africains et dit toute sa satisfaction de l’évolution de la biennale de Dakar qui a acquis sa crédibilité et sa fierté.
Le ministre la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop salue la créativité des artistes africains et dit toute sa satisfaction de l’évolution de la biennale de Dakar qui a acquis sa crédibilité et sa fierté.
Après 3 décennies, le Dak’Art se hisse à la quatrième position sur les plus de 250 Biennales existant dans le monde, selon le ministre de la Culture et de la Communication du Sénégal, Abdoulaye Diop.
Inspiré par le premier festival des arts nègres (Fesman) de 1966, la Biennale de l’art africain de Dakar, Dak’Art, a acquis de l’expériences et séduit le monde. Il faut que l’Afrique en prenne bien conscience et s’appuie sur cet acquis pour développer son industrie cultuelle. Puisqu’aux premières heures de l’indépendance, rappelle le ministre, la Culture était le premier produit exportable du continent vers le reste du monde. Et manifestement, ce potentiel va en grandissant.
Alors que la présente édition tire inexorablement vers sa fin, le ministre promet que bientôt, les autorités partageront le réel impact économique de cet événement qui a tenu en haleine le Sénégal pendant plus d’un mois. Nous avons interviewé Abdoulaye Diop au grand théâtre samedi, en marge de la cérémonie de des 30 ans de TV5 Afrique.
Suivez son entrevue.
TRAFIC DE BOIS DE ROSE EN CASAMANCE, LA SUISSE OUVRE UNE PROCÉDURE POUR CRIME DE GUERRE
Dans cette affaire, un citoyen helvétique, Nicolaï Buzaïanu, est accusé de crime de guerre pour avoir exporté illégalement, via la Gambie, du bois de rose de Casamance, région en proie à un conflit armé
Dans cette affaire, un citoyen helvétique, Nicolaï Buzaïanu, est accusé de crime de guerre pour avoir exporté illégalement, via la Gambie, du bois de rose de Casamance, une région sénégalaise en proie à un conflit armé. Trois ans après la plainte déposée par l'ONG Trial international, la justice helvétique accélère le pas.
La Suisse a fait une demande d'entraide judiciaire internationale à la Gambie dans une affaire de pillage de bois précieux au Sénégal. Les autorités de Banjul l'ont confirmé hier, au lendemain de la diffusion d'un documentaire sur le sujet à la télévision suisse RTS.
Comme l'indique la demande d'entraide, Bern a ouvert une procédure contre son ressortissant Nicolaï Buzaïanu, accusé depuis juin 2019 de crime de guerre, pour avoir pillé le bois de rose de Casamance. Un trafic décrit hier dans un documentaire de la télévision suisse RTS.
« Je coupais le bois en Casamance et je le vendais en Gambie », entend-t-on par exemple d'une voix anonymisée dans le film. La voix off d'Isabelle Ducret, co-auteure du documentaire, reprend : « Entre 2014 et 2017, un homme d'affaires suisse s'allie au président autocrate de la Gambie pour monter un business très profitable d'exportation de bois. »
HAJAR SLAME LA CHAINE FRANCOPHONE, SES PROGRAMMES ET SES JOURNALISTES
la slameuse Hajar a été invitée à prester lors du coktail en présence de quelques personnnalités, dont le ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop ainsi Amadou Diaw ou Racine Talla, le directeur de la RTS.
La chaine de la francophonie TV 5 a fêté son trentième anniversaire ce weekend à Dakar où elle avait été lancée par le président Abdou Diouf 3 décennies plus tôt.
A cette occasion, la slameuse Hajar a été invitée à prester, lors du cocktail qui a été offert, en présence de quelques personnalités, dont le ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop ainsi Amadou Diaw ou Racine Talla, le directeur de la RTS.
La jeune artiste a écrit un texte spécial pour chaine francophone TV5 qu'elle a déclamé avec aisance au Grand théâtre Doudou Ndiaye Rose.
Dans ses envolées rimées, rythmiques, le champ lexical de TV5 et de tout ce qui y a trait était omniprésent et tout se passe sous le regard médusé des invités de la cérémonie.
AfricaGlobe vous donne un extrait de cette prestation émouvante.
CE QUI AUGMENTE LA LIBERTÉ, AUGMENTE LA RESPONSABILITÉ
La 50e Assemblée générale de la Fédération internationale des jeunesses libérales, tenue à Dakar, ce vendredi, a servi de tribune au président la République, Macky Sall, pour revenir sur les fondamentaux du libéralisme.
La 50e Assemblée générale de la Fédération internationale des jeunesses libérales, tenue à Dakar, ce vendredi, a servi de tribune au président la République, Macky Sall, pour revenir sur les fondamentaux du libéralisme. « Le projet du libéralisme doit sans cesse partir de l’humain et revenir à l’humain, parce qu’il doit avoir pour finalité le bien être de chaque individu », a indiqué le chef l’Etat.
Ce congrès des jeunesses libérales du monde se tient dans un contexte assez particulier au Sénégal. Des violences politiques ont été notées, ce vendredi, particulièrement à Dakar et à Ziguinchor où des jeunes sont exposés au premier plan. Mais le chef de l’Etat qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce congrès des jeunesses libérales a préféré mettre le focus sur le social qui, selon lui, est le socle du libéralisme. « Vous tenez votre Assemblée générale au moment où le monde fait face à de nombreux défis », a-t-il souligné, citant les crises sécuritaire, climatique, sanitaire et alimentaire. Et de dire aux jeunes : « vous restez au cœur de la pensée progressiste du libéralisme comme projet global de société qui épouse les contours de son temps en restant attaché à ce qui constitue son ADN, c’est-à-dire la défense de la liberté d’initiative et de la libre entreprise ».
Étant un libéral convaincu, le président Sall estime également que la liberté rime avec responsabilité. « Il n’y a pas de liberté sans responsabilité. Tous ceux qui augmentent la liberté, augmentent la responsabilité. Le principe de la responsabilité, c’est de se laisser guider par sa conscience. L’avenir du libéralisme est entre vos mains. C’est en prenant de la hauteur qu’on gagne en vision », a-t-il conclu.
JE SUIS DÉSOLÉ DE CONSTATER UN EXTRÊMISME INQUIÉTANT
Le maire de Dakar n’a pas manqué d’exprimer son indignation face à cette situation qui prévaut actuellement au Sénégal. Il dit être désolé de constater que cette dictature rampante est arrivée à un extrémisme inquiétant.
Le maire de Dakar n’a pas manqué d’exprimer son indignation face à cette situation qui prévaut actuellement au Sénégal. Il dit être désolé de constater que cette dictature rampante est arrivée à un extrémisme inquiétant.
Sur sa page facebook après être interdit de sortie de sa demeure, l’édile de Dakar estime que des tirs nourris de la police et de la gendarmerie, directement sur mon domicile sont totalement « inacceptables ».
Barthelémy Dias estime ainsi que « cette volonté manifeste de vouloir défoncer ma porte d’entrée, accompagnés de Nervis, pour m’arrêter est un signe d’un Etat finissant », et je dénonce avec la dernière énergie « l’irresponsabilité » des forces de défense et de sécurité. .
Par ailleurs, il dit féliciter tous les militants, les sympathisants et les concitoyens « épris de paix, de justice et de démocratie, qui se sont mobilisés pour défendre la démocratie sénégalaise ».
SON ARRIVÉE SERA UNE BONNE CHOSE POUR LE FOOT ALLEMAND
Dans une déclaration faite au stade Al Janoub au Qatar, Lothar Matthaüs, vainqueur du Mondial 1990 et de la Ligue des Champions, s’est prononcé sur l’arrivée attendue de Sadio Mané au sein du club bavarois où il fait office de légende.
Dans une déclaration faite au stade Al Janoub au Qatar, Lothar Matthaüs, vainqueur du Mondial 1990 et de la Ligue des Champions, s’est prononcé sur l’arrivée attendue de Sadio Mané au sein du club bavarois où il fait office de légende. L’ambassadeur de la prochaine coupe du monde et ancien capitaine légendaire du Bayern et de la sélection d’Allemagne, ne cache pas son admiration pour Sadio Mané qui selon lui, devrait permettre de relever le niveau du club et du championnat. « J’espère bien que Sadio Mané va signer au Bayern Munich. C’est un grand nom dans le football international et il l’a montré, non seulement avec le Sénégal, mais aussi avec Liverpool. Il marque et fait marquer des buts. Il a une vitesse élevée et nous (le championnat allemand) avons perdu Erling Haaland (parti de Dortmund pour rejoindre Manchester City). Peut-être que nous allons perdre Robert Lewandowski et nous avons besoin des nouveaux visages pour notre marque en Bundesliga. Mané est un joueur qui sera utile pour le Bayern Munich. Je pense que son arrivée sera une bonne chose pour le football allemand ».
LA FIFA ANNONCE UNE ENVELOPPE DE 417 MILLIONS D’EUROS POUR LES ÉQUIPES
Une enveloppe de 417 millions d’euros sera distribuée, selon le classement final de la FIFA à la Coupe du monde, aux équipes qui participeront au mondial Qatar 2022.
Une enveloppe de 417 millions d’euros sera distribuée, selon le classement final de la FIFA à la Coupe du monde, aux équipes qui participeront au mondial Qatar 2022. L’instance dirigeante du football mondiale qui a donné l’information rappelle aussi qu’une prime d’1,4 million d’euros sera versée à chaque équipe qualifiée. Elle servira de « contribution aux frais de participation ».
La compétition sera divisée en huit groupes de quatre équipes. Après les trois rencontres de poule, la moitié des équipes pourront rentrer à la maison. Mais pas les mains vides, puisqu’elles empocheront 8,5 millions chacune. Les sélections nationales qui se feront éliminer au tour suivant, à savoir les huitièmes de finale, recevront quant à elles 12,3 millions. Une somme qui montera jusqu’à 16,1 millions pour celles qui sortiront en quarts de finale.
Pour le dernier carré, chaque équipe touchera une somme différente. Celle qui échouera au pied du podium repartira avec 23,8 millions d’euros pour se consoler, alors que la nation qui l’aura vaincue lors de la petite finale empochera 25,7 millions. Le malheureux finaliste de cette édition 2022 gagnera 28,4 millions, tandis que le Champion remportera le gros lot, à savoir 39,8 millions d’euros.