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19 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
LÉNA SÈNE PARMI LES PANÉLISTES
La Sénégalaise Léna Sène fait partie des neuf (9) personnalités mondiales choisies comme panélistes à l’édition 2022 du Qatar Economic Forum, organisé à Doha, capitale de l’Émirat du Qatar, du 20 au 22 juin 2022.
La Sénégalaise Léna Sène fait partie des neuf (9) personnalités mondiales choisies comme panélistes à l’édition 2022 du Qatar Economic Forum, organisé à Doha, capitale de l’Émirat du Qatar, du 20 au 22 juin 2022. Ces experts de la finance mondiale vont débattre du thème : « Le Futur des partenariats publics-privés », note un communiqué parvenu à Emedia.
Seule africaine retenue dans ce casting de haut- niveau, Mme Sène, experte en finance, a fait les beaux jours de Jp Morgan Chase, Lehman Brothers, la Maison Blanche et CGF Bourse avant de porter sur les fonts baptismaux son Cabinet d’affaires DCA Africa.
À en croire le communiqué, ce panel de haut niveau sera modéré par Mme Ruth David, Chef adjointe du bureau de Londres de Bloomberg.
OMAR DAF NOUVEL ENTRAINEUR DE DIJON FC
Pour succéder à Patrice Garande au poste d’entraîneur, le Dijon Football Club (DFCO), club de D2 française, a choisi d’accorder sa confiance à Omar Daf, ancien technicien de l’équipe première du FC Sochaux Montbéliard depuis 2018
Pour succéder à Patrice Garande au poste d’entraîneur, le Dijon Football Club (DFCO), club de D2 française, a choisi d’accorder sa confiance à Omar Daf, ancien technicien de l’équipe première du FC Sochaux Montbéliard depuis 2018, note le site du club. Il s’est engagé dans la Cité des Ducs jusqu’en juin 2024 ! Au sein de son staff technique, il pourra compter sur Stéphane Mangione, recordman de matchs au DFCO (274), nouvel entraîneur adjoint.
Âgé de 45 ans, le natif de Dakar (Sénégal) a réalisé une riche carrière de joueur sous les couleurs du FC Sochaux Montbéliard (1997-2009 puis 2012-2013) et du Stade Brestois (2009-2012), tout en défendant les couleurs de son pays (55 sélections) avec lequel il atteindra les quarts de finale de la Coupe du Monde 2002 et la finale de la Coupe d’Afrique des Nations la même année. Au total, cet ex-défenseur affiche 163 matchs de Ligue 1, 94 de Ligue 2 et une dizaine de matchs européens.
Récemment nominé pour le Trophée de meilleur entraîneur de Ligue 2 BKT, Omar Daf a débuté sa reconversion en 2013, en tant qu’adjoint du groupe Ligue 2 à Sochaux, avant d’en prendre les commandes et de redresser le club doubiste.
« Je suis très heureux de sa venue au DFCO. C’est un entraîneur qui possède une belle expérience de la Ligue 2. Il est en phase avec les ambitions du club. J’aime le fait qu’il prône un jeu offensif. Il va apporter de la stabilité, du professionnalisme et un maximum de confiance au groupe », explique Olivier Delcourt, Président du DFCO.
Omar Daf et son staff ont programmé la reprise de l’entraînement le mercredi 22 juin au centre d’entraînement de Saint-Apollinaire.
LA « NUIT DES SALTIGUÉS » À IBRA MAR DIOP
Le Stadium Iba Mar Diop va vibrer ce weekend au rythme de la culture Sérère. Ça sera à l’occasion de la nuit dénommée « Nuit des Saltigués », initiée par le journaliste de iRadio et iTv, Iyane Demba Tine.
Le Stadium Iba Mar Diop va vibrer ce weekend au rythme de la culture Sérère. Ça sera à l’occasion de la nuit dénommée « Nuit des Saltigués », initiée par le journaliste de iRadio et iTv, Iyane Demba Tine. Cet événement est une manière de valoriser la Culture Sérère.
Une grande première qui vise à promouvoir la culture Sérère et à mieux faire connaître le rôle du Saltigué. Ce sera ce samedi 18 juin, au stadium Iba Mar Diop de Dakar. Et c’est à l’initiative de « Iyane Family », un projet culturel Sérère porté par le journaliste Iyane Demba Tine du groupe Emedia. Pour ce faire, il a mis en avant le concept « Nuit des Saltigués » pour mettre au-devant de la scène ces « prêtres » Sérères, dotés de pouvoirs mystiques. En effet, les Saltigués sont des autorités en pays Sérère.
« Ils sont les conseillers des gouvernements Sérères. Leur rôle était et reste toujours de prédire l’avenir, les conditions météorologiques pour les besoins de l’agriculture et toute catastrophe naturelle ou politique qui pourrait s’abattre sur le pays », renseigne « Iyane Family » dans un communiqué. Le document souligne que « le Saltigué est écouté à l’occasion des « miis », cérémonie pré-hivernale où il donne sa prédiction de la saison des pluies. A ce titre, il participe à l’abondance de la communauté. Autrefois, les Saltigués donnaient leur lecture du futur lorsqu’un roi devait aller en guerre contre l’ennemi. Ils lui prodiguaient des conseils pour une éclatante victoire. Ce sont des conseillers spirituels, des protecteurs et avertisseurs, mais aussi des gardiens des coutumes sérères... »
C’est fort de ce constat et face au péril de la perte des valeurs ancestrales et des repères dans la société actuelle et pour préserver le legs des Anciens, que « Iyane Family » a jugé nécessaire de se mettre en avant et d’organiser la première édition de la « Nuit des Saltigués » pour faire revivre le passé culturel Sérère à travers cette nuit qui va revisiter l’histoire. Au programme de cette soirée qui aura pour cadre le stadium Iba Mar Diop, ce samedi 18 juin à partir de 20 heures, il y a un « Nguel » avec l’artiste Bara Diouf de Diofior, avec comme artistes invités Oussou Ndiol Faye, Ndiaga Sossé et Yandé Gning de Toucar. Puis, place sera faite à la découverte des Saltigués et aux prédictions qu’ils vont faire sur l’hivernage 2022 et l’avenir. Enfin, un parterre de personnalités qui se sont illustrées pour leurs communautés seront honorées.
IL EST EN NOTRE POUVOIR D’INVERSER LA SPIRALE INFERNALE DES SÉCHERESSES
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, estime qu’il est possible pour la communauté internationale d’‘’inverser’’ la ‘’spirale infernale’’ des sécheresses et de leur impact sur la vie des populations.
Dakar, 17 juin (APS) - Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, estime qu’il est possible pour la communauté internationale d’‘’inverser’’ la ‘’spirale infernale’’ des sécheresses et de leur impact sur la vie des populations.
‘’Dans toutes les régions, les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et intenses’’, a relevé M. Guterres dans un message rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse.
La multiplication des tempêtes de sable, des incendies de forêt, des mauvaises récoltes, des déplacements de populations et des conflits compromet ‘’le bien-être de centaines de millions de personnes’’, a-t-il souligné.
‘’D’ici au milieu du siècle, les trois quarts de la population mondiale pourraient connaître la sécheresse’’, a prévenu António Guterres. Selon lui, cette situation résulte partiellement des changements climatiques et de la gestion des terres.
‘’La moitié de la population mondiale est déjà aux prises avec les conséquences de la dégradation des terres, les femmes et les filles payant le plus lourd tribut’’, a-t-il souligné, estimant qu’‘’il est en notre pouvoir d’inverser cette spirale infernale’’.
‘’C’est même notre devoir’’, a insisté M. Guterres.
Le secrétaire général des Nations unies est d’avis qu’‘’il est possible de lutter contre les changements climatiques à moindre coût, tout en protégeant les plus défavorisés, en améliorant les moyens de subsistance et le bien-être des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du monde’’. Pour ce faire, il faut garantir la productivité des terres et des sols, a-t-il préconisé.
M. Guterres considère l’accès des femmes à la propriété foncière comme un ‘’élément crucial de la restauration des terres’’.
Il juge qu’il est possible de ‘’réhabiliter les sols pour une fraction des dépenses qui sont actuellement consenties dans des subventions nuisibles à l’environnement’’.
‘’Chaque dollar investi dans la restauration des terres peut générer 30 fois plus de bénéfices’’, a assuré le secrétaire général des Nations unies.
Il a cité en exemple la Muraille verte pour le Sahara, qui a ‘’déjà permis de restaurer des millions d’hectares et créé des milliers d’emplois, de Dakar à Djibouti’’.
‘’Néanmoins, la tâche reste immense’’, a reconnu António Guterres, ajoutant : ‘’C’est en prenant soin de nos sols et de leur biodiversité que nous pouvons lutter contre la crise climatique et contribuer à tous nos objectifs de développement durable.’’
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LE DOMICILE DE SONKO ENCERCLÉ PAR LA POLICE
Les membres des forces de sécurité "sont une centaine répartis autour du domicile du maire de Ziguinchor", selon Ousseynou Ly, porte-parole de Pastef. "La manifestation est maintenue, elle aura bel et bien lieu", a-t-il assuré
La police s'est déployée vendredi à Dakar aux abords du domicile du leader de l'opposition Ousmane Sonko, qui a appelé à défier le jour même une interdiction officielle de manifester, dans un climat de tension grandissante, a indiqué son parti.
L'opposition a appelé à manifester vendredi après-midi contre l'invalidation d'une liste nationale de candidats aux législatives du 31 juillet et plus largement contre le pouvoir. Cette invalidation confirmée par le Conseil constitutionnel écarte de la compétition Ousmane Sonko et certaines figures de l'opposition. Le préfet de Dakar a interdit la manifestation prévue vendredi après-midi place de la Nation en invoquant les "menaces de troubles à l'ordre public".
M. Sonko et les chefs de sa coalition ont annoncé leur intention de braver l'arrêté préfectoral et ont appelé à manifester massivement. De nombreuses voix se sont élevées pour appeler au dialogue face au risque de violences semblables aux émeutes qui, en mars 2021, avaient fait au moins une douzaine de morts dans le pays. Le pouvoir et l'opposition n'ont donné aucun signe de vouloir transiger et les analystes politiques conviennent généralement que la décision du Conseil constitutionnel crée une impasse politique.
Les partisans de M. Sonko ont publié sur les réseaux sociaux des photos de véhicules de police antiémeute disposés dans les rues aux abords de chez M. Sonko dans la capitale vendredi matin. Les membres des forces de sécurité "sont une centaine répartis autour du domicile du président Sonko", a indiqué à l'AFP Ousseynou Ly, porte-parole de son parti, le Pastef. Il a ajouté que M. Sonko comptait néanmoins se rendre à la manifestation. "La manifestation est maintenue, elle aura bel et bien lieu", a-t-il assuré.
LES ACTEURS PLAIDENT POUR UN APPEL STRUCTUREL
Musique – Célébration du 21 juin - Faire en sorte que les acteurs du sous-secteur parlent le même langage lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts, voilà ce que souhaite le Comité d’organisation de la fête de la musique
En prélude à la fête de la musique, le mardi 21 juin 2022, le Comité d’organisation a tenu une conférence de presse, hier au centre culturel Blaise Senghor. Les acteurs du sous-secteur se signalent encore à l’attention des autorités et portent un plaidoyer pour plus d’appui.
Faire en sorte que les acteurs du sous-secteur parlent le même langage lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts, voilà ce que souhaite le Comité d’organisation de la fête de la musique. En conférence de presse hier, ce comité, qui regroupe les acteurs de la musique, du théâtre, de la mode et de la danse, invite l’Etat à régler et structurer ce sous-secteur à travers un outil de bonne gouvernance des activités. «Nous sommes d’accord avec nos amis de la danse et nos amis du théâtre et tous les autres acteurs qu’il y a matière à réflexion pour voir comment est-ce que nous pouvons aller ensemble et porter ce plaidoyer-là. Parce qu’il est tant que ce sous-secteur-là, pour tout le rôle qu’il joue pour la créativité et l’expression, soit appuyé structurellement», déclare Ousmane Faye, président du Comité national d’organisation de la fête de la musique. Le comité travaille à l’harmonisation des revendications pour aller résolument vers ce qu’il appelle «l’économie culturelle» qui passe par l’appui et le développement des entreprises artistiques et culturelles au Sénégal. Mardi 21 juin 2022, la fête de la musique célèbrera sa 40ème édition. Un évènement qui va rassembler la magnifique famille de la musique pour réfléchir davantage et opérer des changements pour le développement de leur secteur.
Placée sous la thématique : «Développement des arts vivants», cette édition permettra aux acteurs de la musique, notamment des arts vivants, de plaider en faveur d’un statut de l’artiste et des professionnels de la culture qui définitivement, dit M. Faye, va légiférer le secteur, l’encadrer, le structurer en termes de politique de redéploiement de la stratégie et des moyens qui peuvent être disponibles pour porter le secteur des industries culturelles et créatives. «C’est cela que nous avons compris dans nos réflexions durant tout le long de la préparation de la fête de la musique, pour dire qu’ensemble nous partageons un seul dénominateur commun, c’est-à-dire la mise en scène de nos productions», poursuit Ousmane Faye, le président du Comité d’organisation.
Pour M. Faye, demander à ce que le sous-secteur soit appuyé structurellement ne veut pas dire qu’il n’est pas appuyé. «En tant que porteurs de projets, nous trouvons une disponibilité au niveau du ministère de la Culture à travers la Direction des arts. Des projets sont soutenus, appuyés, mais cela ne peut être suffisant s’il n’y a pas de structuration», a-t-il fait savoir avant de préciser que la culture, c’est l’action culturelle plus l’entreprise culturelle. «Ce sont les deux qui peuvent aller ensemble pour mettre en place l’accès à la démocratisation, à la culture», a-t-il ajouté.
Pour sa part, Louis Dionne, représentant de la Direction des arts, indique que le ministère de la Culture est dans une démarche d’inclusion. «Aujourd’hui, ce qui reste, c’est aux acteurs d’être unis et de pouvoir poser globalement les besoins de ce secteur qui s’appelle arts vivants». Selon M. Dionne, aujourd’hui, la contribution des industries culturelles au développement n’est plus à démontrer. Et la musique constitue un élément important pour le développement grâce à sa capacité de production de richesse, de valorisation et de création d’emplois.
11 plateaux pour fêter la musique
Comme chaque année, Dakar va fêter la musique ce 21 juin. Mais d’après Ousmane Faye, l’ampleur a effectivement augmenté puisque les plateaux passent de 6 à 11. Les collectivités territoriales ont pris aussi leur part de compétences transférées et appuient conséquemment les acteurs au niveau local, constate-t-il. La plus grosse artillerie sera déployée à l’Avenue du Centenaire où se tient la nouvelle scène avec des artistes jeunes, notamment Jahman, Samba Peuzzi, Dip Doundou Guiss, entre autres. «Mais nous pensons un programme dans sa diversité parce que toutes les sensibilités, toutes les générations, tous les âges vont sortir», conclut-il.
SE MOBILISER POUR FAIRE BARRAGE AUX TENANTS DE LA VIOLENCE POLITIQUE
C’est l’appel lancé hier par des leaders membres de Benno Bokk Yaakaar comme Abdou Fall, Mamour Cissé, Me Ousmane Sèye, Abdoulaye Makhtar Diop, entre autres
Faire face à Ousmane Sonko et autres qui comptent manifester «avec ou sans autorisation» aujourd’hui. C’est l’appel lancé hier par des leaders membres de Benno bokk yaakaar comme Abdou Fall, Mamour Cissé, Me Ousmane Sèye, Abdoulaye Makhtar Diop, entre autres.
L’appel à manifester aujourd’hui de la coalition Yewwi askan wi, malgré l’interdiction du Préfet de Dakar, fait craindre la violence. Face à une telle situation, des leaders de partis membres de Benno bokk yaakaar appellent à faire face à Ousmane Sonko et ses compagnons de l’opposition qui menacent la tenue des Législatives du 31 juillet prochain. «Face à ces menaces irresponsables d’installer notre pays dans la guerre civile, tous les Sénégalais ont le devoir de se mobiliser pour faire barrage aux tenants de la violence politique au mépris de la légalité républicaine et de la paix civile, qui sont les fondements d’une Nation majeure comme la nôtre», dénoncent Me Ousmane Sèye, Abdou Fall, Abdoulaye Makhtar Diop, Thierno Lô, Aliou Dia, Mamour Cissé et Ibrahima Badiane dans un communiqué.
Ils ont fustigé dans leur déclaration, le comportement du leader de Pastef, Ousmane Sonko, sans le citer nommément, qui appelle à la résistance du Peuple face au régime. «C’est en effet la première fois dans notre trajectoire démocratique qu’un leader politique dont le parti bénéficie d’une existence légale décide d’assumer ouvertement son option de remettre en cause les fondements républicains de notre Etat, par une attitude de défiance systématique à l’égard de toutes les institutions du pays sans exception», considèrent Abdou Fall et Cie. Et d’ajouter : «Ce leader de parti, qui se présente en réalité en chef de guerre, ne rate aucune occasion pour appeler à la guerre civile, invitant ouvertement ses partisans à emprunter la voie de l’élimination physique de responsables de la majorité politique qui gouverne le pays, ainsi que les membres de leurs familles.»
D’après la déclaration, le Sénégal s’est toujours distingué par la maturité de sa classe politique et de ses régulateurs sociaux dans les moments de crise. Mais constatent-ils, «nous sommes confrontés de nos jours, au paradoxe d’une Nation qui n’a jamais autant réuni des atouts pour réussir son émergence mais qui, au même moment, est traversée par des formes d’extrémisme sans précédent dans certaines composantes de sa classe politique». Selon ces signataires, des courants «populistes et fascistes» sont de plus en plus présents dans les démocraties mais regrettent-ils, «elle est bien singulière la forme par laquelle les tenants du courant sénégalais de ce nouveau populisme s’expriment dans notre pays, avec la haine aveugle et la violence non retenue qui les caractérisent».
L’audience de Macky aux aperistes de Linguère
Alors que l’opposition menace de marcher de gré ou de force, le Président lui, est en train de recoller les morceaux pour gagner le maximum de voix en perspective des Législatives du 31 juillet prochain. Avant-hier, Macky Sall a reçu tous les responsables de son parti au Djolof, en présence de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye et du ministre du Développement communautaire Samba Ndiobène Kâ. Ce qu’il faut souligner, c’est que les 19 maires ont refusé d’être reçus en même temps que les animateurs des listes parallèles. Ainsi donc, le chef de file de la majorité les a reçus séparément. Partout la tonalité du discours est restée la même. Beaucoup de récriminations contre les responsables qui ne communiquent pas avec la base. Un flot de critiques a été dirigé contre le ministre Samba Ndobène Kâ « devenu injoignable et arrogant ». Des critiques qui l’ont fait sortir de ses gonds. D’après nos sources, sa colère se sentait à travers le trémolo de sa voix. Il n’a pu souffrir les nombreuses critiques formulées contre eux ni supporter la charge des jeunes contre lui. Conséquence : son allocution était au ras des pâquerettes, commente un de ses contempteurs qui considère que la rencontre a été un flop pour lui. Fort heureusement, Aly Ngouille Ndiaye que la perte du pouvoir a rendu beaucoup plus humble était là. Il semble avoir tenu un discours beaucoup plus responsable en indiquant la voie pour gagner largement dans le Djolof. L’ancien ministre de l’Intérieur a plaidé entre autres pour le bitumage des pistes rurales. Dans sa réponse, le chef de l’Etat a demandé aux uns et aux autres de taire leurs querelles et de travailler la main dans la main pour que triomphe Bby. L’enjeu, dit-il, dépasse nos propres personnes. Le Président s’est ainsi rendu compte que le Djolof regorge de cadres beaucoup plus charismatiques et plus compétents que ceux qu’il a promus jusque-là. En définitive, tous ont décidé de rentrer dans les rangs pour faire triompher Bby le 31 juillet prochain.
2e incendie à l'hôpital Dabakh de Tivaouane
Dans la nuit du 15 au 16 juin 2022, l'administration et le personnel de service à l'hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane ont eu la peur de leur vie. En effet, un deuxième incendie s'est déclenché aux environs de 3 heures de matin au service de chirurgie. C'est un ventilateur qui a déclenché un court-circuit, mais cette fois-ci, il y a eu plus de peur que de mal. L'incendie a été précocement maîtrisé par les infirmiers et les vigiles. En ce moment-là, il y avait, selon nos sources, 3 malades dans la salle qui, pour des raisons de sécurité, avait été aussitôt évacuée. Cet incident est survenu au moment où l'affaire de l'incendie qui a emporté 11 nouveau-nés est encore vivace dans la mémoire collective et a engendré un dossier judiciaire marqué par l'arrestation d'une sage-femme, d'une aide-soignante et du chef de la division de la maintenance, et qui est encore loi de connaître son épilogue. D'ailleurs l'hôpital Dabakh est toujours paralysé par l'intersyndicale qui réclame la libération des personnes incarcérées à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Thiès. Une marche nationale organisée par l'Alliance des syndicats autonomes de la Santé (Asas) était prévue à cet effet ce matin à Thiès, mais elle a été finalement reportée, parce qu'interdite par le Préfet, pour les motifs de «risque de troubles à l'ordre public et d'entrave à la circulation».
L’Asas «And Gueusseum» reçue par la ministre de la Santé
La nouvelle ministre de la Santé et de l’Action sociale prend langue avec les organisations syndicales pour avoir une idée claire de leurs problèmes. A cet effet, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye a accordé une audience aux responsables de l'Alliance des syndicats autonomes de la Santé (ASAS) «And Gueusseum». Au-delà d’une simple prise de contact, se sont réjouis Mballo Dia Thiam et ses alliés, le ministre de la Santé a apporté des réponses à leurs préoccupations. Pendant plus de quatre tours d’horloge, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye et les syndicalistes ont passé en revue l’ensemble des accords entre l’Alliance des Syndicats de la Santé et le gouvernement. Selon la ministre de la Santé, cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de dialogue que le gouvernement a instauré avec les partenaires sociaux. A l’en croire, les avancées obtenues grâce au dialogue permanent exigent la poursuite des échanges afin d’éviter une tension sociale qui ne ferait que ralentir la dynamique.
«Mbollo And Suxaliku» réclame un poste de police
L’insécurité galopante qui règne dans la commune de Tivaouane Peulh, Niagua et Niacourab inquiète les populations, notamment le mouvement pour le développement «Mbollo And Suxaliku». En conférence de presse, le président dudit mouvement, Bassirou Ka, a déploré les nombreux cas d’agressions dans leur commune. Ils réclament en effet un poste de police ainsi que l’équipement de la brigade de gendarmerie qui, selon eux, n’a pas de moyens suffisants pour faire correctement son travail. En plus d’un poste de police, le président de «Mbollo And Suxaliku» sollicite aussi le bitumage des routes ainsi que l’électrification des voies publiques.
Le CUDIS disposé à accompagner toute volonté de dialogue
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a reçu mandat des Khalifes généraux et responsables d’associations islamiques du Sénégal pour lancer un appel pressant et solennel aux acteurs politiques de tous bords pour la préservation de la stabilité et de la paix si chères à notre pays. Dans un communiqué reçu à «L’As», le cadre réitère à l'ensemble des acteurs politiques et de la société civile en particulier, sa disponibilité à accompagner toute volonté de dialogue sincère et de recherche de solutions pour le bénéfice supérieur de la communauté nationale. Car il a constaté que depuis quelques mois, le Sénégal s’enfonce de plus en plus dans une zone de turbulences à cause de différends juridiques et préélectoraux. Pourtant, font-ils remarquer, le Sénégal a souvent franchi des tensions électorales en consolidant des consensus durables pour avoir mis en avant l’intelligence et la responsabilité des acteurs pour éviter les crises politiques dramatiques observées dans d’autres pays. Aussi le cadre unitaire de l’Islam au Sénégal rappelle que la marque des hommes politiques sénégalais a toujours été leurs capacités de dépassement et de retrouvailles que les récits historiques retiennent et magnifient. Ceux d’aujourd’hui ne peuvent pas faire moins que leurs devanciers, estiment les membres du Cadre. A les en croire, il est encore temps de privilégier, sans juridisme excessif, ni faiblesse rédhibitoire ou partisane, le dialogue national pour la résolution des différends.
La gestion du maire de Pikine-Est dénoncé
Les neuf conseillers municipaux de la coalition Yewwi Askan Wi à Pikine-Est ont fait face à la presse pour rendre compte de la gestion du maire Issakha Diop. Daouda Guèye et compagnie révèlent que le cabinet politique du maire a offert du riz et du sucre aux conseillers de Pikine-Est, dont ceux de Yewwi Askan Wi. Et lorsqu’ils ont demandé dans quelle rubrique budgétaire ils ont puisé cette dépense, aucune réponse ne leur a été fournie. En outre, dénoncent-ils, la loi n'autorise guère de telles faveurs aux conseillers municipaux. Aussi, à la veille de la korité, ajoute M. Guèye, le secrétaire général de la mairie avait appelé individuellement les conseillers pour les informer que le maire offrait à chacun une enveloppe de 20.000 Fcfa et un décodeur TNT. Lui aussi n’avait pas de réponse sur la rubrique du budget destinée à cette dépense. Ainsi, les 09 élus de Yewwi Askan Wi ont décidé de ne pas participer à cette nébuleuse qui est souvent la porte ouverte à des surfacturations sur le dos des populations. Les conseillers de Yaw ont également évoqué la coupure de la fourniture d'eau du bâtiment municipal pour cumul de factures impayées. A les en croire, depuis plus de 5 mois, la mairie s'alimente en eau au poste de santé de Touba Diacksao. Juste trois jours après l'élection municipale, le 26 janvier 2022, la commune de Pikine-Est a reçu une facture d'eau de 93.985 francs qu'elle n'a pas pu payer. La mairie de Pikine-Est doit à ce jour à la Sen'eau des arriérés d'un montant total de 1.726.842 francs. La connexion internet de la bibliothèque municipale est coupée depuis des mois. Ils invitent le maire à apporter des explications claires. D’ailleurs, ils ont saisi la Cour des comptes.
Réplique du maire de Pikine-Est Issakha Diop
Joint au téléphone, le maire Issakha Diop n’a pas jugé nécessaire de répliquer aux conseillers de Yaw. Jouant la carte de la prudence, il dit qu’il préfère entendre de ses propres oreilles les accusations de conseillers avant de réagir. Affaire à suivre.
Par Serigne Saliou DIAGNE
LE LÂCHE COMPLOT CONTRE LA VÉRITÉ
La propension à crier partout au complot est caractéristique de notre pays à chaque révélation majeure sur la vie de la Nation.
Une révélation du journal Le Quotidien dans son édition en ligne sur l’arrestation de rebelles dans Dakar, parmi lesquels Ousmane Kabiline Diatta, en prélude à la manifestation de la coalition d’opposition Yewwi askan wi (Yaw), a été à l’origine d’une énorme levée de boucliers et d’une polémique sans nom pour reprocher à ce journal d’informer sur des faits non avérés.
Une telle révélation, confirmée quelques jours plus tard par le porte-parole du gouvernement sénégalais, M. Oumar Guèye, avant d’être le point principal d’une conférence de presse du procureur de la République, Amady Diouf, a valu au Quotidien tous les procès d’intention. Cette situation, aussi regrettable qu’elle puisse être, renseigne beaucoup sur l’arrivée, dans notre pays, d’une ère de post-vérité.
Concernant les détracteurs du journal Le Quotidien, il faut se faire à l’idée similaire émise par Ray Bradbury sur les livres. Ce canard est vu comme le «fusil chargé d’à-côté» qu’il faut décharger pour battre en brèche l’esprit.
Les faits ne comptent plus, leur réalité est discréditée tant qu’ils ne répondent pas aux convictions et logiques de penser des individus. La «post-vérité», pour reprendre la philosophe Myriam Revault d’Allones, correspond à un état où «les faits objectifs ont moins d’importance que leur appréhension subjective». Un discours est considéré vrai ou faux par sa capacité à conforter les individus dans leur conviction, quelle que soit la réalité factuelle.
Cette tendance a gagné la scène politique et les espaces publics un peu partout dans le monde, avec l’avènement des vagues populistes dont Donald Trump est le symbole parfait. Les interprétations ont le dessus sur les faits vécus, le discours politique ne se vaut que par sa qualité à faire appel aux émotions et ressentis qui priment sur les faits. Ce qu’on a vu au Sénégal, avec l’arrestation de rebelles avant la manifestation du 8 juin de Yaw, constitue un exemple patent d’une valorisation des opinions sur la réalité. Toutes les entreprises sont bonnes pour distordre une vérité qui n’arrange pas ou qui dérange, conduisant à une posture dans laquelle on a du mal, en société, à s’accorder sur ce qui est vrai ou faux.
Les individus sont cloisonnés dans des espaces ou caisses de résonance reprenant le discours auquel ils adhèrent. Ainsi, le sens commun, à partir duquel une société repose, se perd et on laisse émerger des îlots de faits alternatifs. On tue le principe de «pitié» chez Rousseau, assimilable à une forme de «décence commune» à partir de laquelle les rapports sociaux sont structurés sur la base du réel et du faux. Les nombreuses sorties de politiciens et de médias pour tenter de discréditer l’information sur les rebelles appréhendés sont des classiques dans la transformation des vérités dérangeantes en «opinions», bien que leur ancrage sur des faits avérés ne souffre d’aucun doute. On va préférer se mentir, refuser d’accorder du crédit à ce qui est dit, que de confronter les vérités de face.
La sortie du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, dans la foulée de cet événement, pour se faire promoteur d’une novlangue prohibant l’usage du mot «rebelle», atteste à juste titre de notre basculement dans un monde d’interprétations qui dissout la vérité objective et tangible comme principe. Par quel autre mot peut-on qualifier Ousmane Kabiline Diatta, un ennemi domestique du Sénégal, qui ne le refuse pas ? On ne peut interdire à des politiciens d’user de la langue à la manière qui leur sied, car l’exercice continu de la politique ne s’encombre pas de la recherche de la vérité.
Toutefois, voir des pans entiers d’une société tenter de rendre inopérant le discours vrai, pour ne pas froisser leurs convictions, est symptomatique d’un avènement de réalités alternatives. Le Sénégal est arrivé au stade où des «îlots de réalités» contraires, voire antagonistes, cohabitent dans l’espace public.
La jonction est dure à trouver entre tous ces mondes alternatifs. Pour preuve, tous les débats publics virent aux invectives, injures, menaces et postures radicales. Un tour sur les réseaux sociaux des différentes coalitions politiques du pays ou des médias montre une fragmentation des opinions et réalités perçues par les individus de ce même pays qu’est le Sénégal. Il est assez dramatique que l’émotion ait pris le dessus sur la raison dans le discours public et la marche de notre pays, mais il est davantage plus regrettable que la vérité perde son sens ou qu’elle ne soit plus partagée.
La propension à crier partout au complot est caractéristique de notre pays à chaque révélation majeure sur la vie de la Nation. Le vrai complot est celui contre la vérité, auquel toute la société contribue par passivité, voire par lâcheté. Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, avait été conspué pour avoir souligné l’infiltration des évènements de mars 2021 par des forces occultes. On dirait qu’on n’aura pas appris grand-chose de nos ides de mars en matière de vigilance sur les questions de sécurité nationale, au vu de ce dernier épisode. Il serait bien que tous baissent leurs œillères pour regarder la vérité en face. A défaut, notre pays est à l’image d’un motard embarqué dans une course folle, pris du syndrome de «tunnel vision».
Rivé sur son guidon, ne voyant qu’une échéance politique majeure, en perdant de vue tout ce qui l’entoure. Sa chute peut être fatale.
LA VARIOLE DU SINGE À NOS PORTES
Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), des cas suspects ou positifs ont été déjà enregistrés en Afrique de l’Ouest : il s’agit de la Guinée, du Ghana et du Nigeria. «Il a été confirmé 36 cas au Nigeria, 10 en République démocratique du Congo
’Organisation mondiale de la santé (Oms) prend au sérieux la progression de la variole du singe. Plusieurs pays ont été touchés en Afrique de l’Ouest comme la Guinée, le Nigeria, le Ghana… Pour l’instant, le Sénégal a mis en alerte le Centre des opérations d’urgence sanitaire, qui est en train d’élaborer un plan de contingence spécifique.
La variole du singe est à nos portes… Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), des cas suspects ou positifs ont été déjà enregistrés en Afrique de l’Ouest : il s’agit de la Guinée, du Ghana et du Nigeria. «Il a été confirmé 36 cas au Nigeria, 10 en République démocratique du Congo, 8 en République centrafricaine, 3 au Cameroun et 2 en République du Congo. Le Ghana et le Maroc, qui n’avaient pas enregistré de cas de variole du singe auparavant, ont maintenant respectivement 5 et 1 cas confirmés et en plus de l’Ethiopie, la Guinée, le Libéria, le Mozambique, la Sierra-Leone, le Soudan et l’Ouganda, tous les pays sans incidents antérieurs ont également signalé des cas suspects. Ce qui est clairement une situation inhabituelle qui touche de plus en plus de pays», a détaillé Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), lors d’une conférence virtuelle tenue hier. Au niveau mondial, la progression est aussi très soutenue. «Je peux confirmer qu’il y a maintenant un total de 1900 cas confirmés dans 39 pays à travers le monde, dont huit pays d’Afrique», enchaîne Dr Matshidiso Moeti.
Pour l’Oms, il est essentiel d’aller vite pour endiguer la propagation de cette épidémie. Par conséquent, un Comité d’urgence sur la variole du singe a été convoqué jeudi prochain pour voir si cela représente une urgence de santé publique de portée internationale.
Mise en place d’un plan de contingence
Depuis l’apparition des premiers cas en Afrique de l’Ouest, le Sénégal a renforcé le contrôle au niveau des frontières, la surveillance des points d’entrée et des groupes considérés à risque et la mise en place d’un stock de vaccins en relation avec le bureau de l’Oms à Dakar.
La variole du singe a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970 dans la région africaine et depuis lors, la plupart des cas ont été signalés dans les zones rurales et les forêts tropicales. C’est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais aussi d’une personne à une autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, notamment des vêtements et draps, ainsi que des gouttelettes respiratoires.
Selon l’Oms, les symptômes, qui durent entre deux et quatre semaines, comprennent généralement une éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés. Alors que le taux de létalité, ajoute l’Oms, est d’environ 3 à 6%.