Entre l’interdiction de marcher notifiée par le préfet de Ziguinchor et la menace de l’opposition d’organiser sa manifestation, ce vendredi 17 juin 2022, Ziguinchor retient également son souffle. Les membres de l’opposition, mobilisés hier, jeudi, au siège du parti Pastef à Ziguinchor, comptent braver cette interdiction préfectorale. Et il y a bien de l’électricité de l’air, ce vendredi, à Ziguinchor où les risques d’une tension sont bien réels.
L’opposition persiste et signe : «la marche aura bien lieu ce vendredi», clame Guy Marius Sagna et compagnie, malgré l’interdiction de marche brandie par le préfet de Ziguinchor. Mobilisés hier, jeudi 16 juin 2022, au siège de Pastef à Ziguinchor, les membres de l’opposition, sous la houlette de Yewwi Askan Wi (YAW), Wallu et autres, comptent braver cette interdiction préfectorale. Pour Guy Marius Sagna, en interdisant la marche, c’est le préfet qui est entrain de braver la Constitution. «Trouble à l’ordre public et raison de sécurité sont les motifs invoqués par le préfet de Ziguinchor. Mais nous, nous allons marcher, qu’il pleuve ou qu’il neige», peste Guy Marius qui parle de manipulation de l’appareil d’Etat mobilisé contre l’opposition.
Avant de mettre en garde : «Nous de Ziguinchor, d’Oussouye, de Bignona, nous mettons en garde le président Macky Sall. Nous n’accepterons pas qu’on nous blesse, qu’on nous tue comme ce fut le cas en mars 2021», déclare l’activiste, entouré des membres de l’opposition. «Le préfet de Ziguinchor, même s’il a avancé des motifs fallacieux, a fait mieux que le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, qui est un «Sall préfet» pour dire qu’il est de la famille Sall. Comme ce préfet de Ziguinchor n’a pas invoqué des troubles à l’ordre public pour cette marche, nous allons marcher. On donne rendez- vous à 15h. En mars 2021, il y avait 14 morts. Alors, nous mettons en garde tout le monde», lâche-t-il.
L’activiste interpelle le résident Macky Sall en ces termes : «Si tu veux qu’on t’appelle l’ancien président, dès demain on le fera ; même si ce n’est pas notre choix. Car on aimerait t’appeler l’ancien président en 2024. Donc, laisses-nous marcher ; sinon, dès demain, on t’appellera ancien président», martelé-t-il. Et comme si cela ne suffisait pas, Guy Marius Sagna appelle ses camarades à être vigilants et à ne pas sortir la nuit, au risque d’être arrêté sous prétexte d’une opération de sécurisation de la Police. «Restez chez-vous cette nuit ; ils peuvent chercher des prétextes pour vous arrêter», alerte Guy Marius Sagna.
Entre l’interdiction de la marche par le préfet et la menace de l’opposition de braver cette interdiction, il y a bien de l’électricité dans l’air a Ziguinchor, ce vendredi. Les risques de tension sont bien patents, ce vendredi, à Ziguinchor.
LA STRATÉGIE NATIONALE 2020-2026 PÈSE 17 MILLIARDS
Inclusion financière - Abdoulaye Daouda Diallo et Zahra Iyane Thiam Diop, ont exposé à la Reine Maxima des Pays-Bas, avocate spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies la stratégie nationale de l’inclusion financière 2022-2026 du Sénégal
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et sa collègue de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam Diop, ont exposé à la Reine Maxima des Pays-Bas, avocate spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies la stratégie nationale de l’inclusion financière 2022-2026 du Sénégal.
Après la Côte d’Ivoire, la Reine Maxima des Pays-Bas, non moins mandataire spéciale du Secrétaire général de l’Onu pour le financement inclusif du développement a échangé hier, jeudi 16 juin 2022, à Dakar, avec le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et celui de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidiaire, Zahra Iyane Thiam Diop, sur la stratégie nationale de l’inclusion financière 2022-2026 du Sénégal. Cette visite de la Reine Maxima vise à porter le plaidoyer auprès de l’Onu et autres bailleurs pour développer l’écosystème en Afrique, notamment dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).
Pour ce qui est du financement de cette stratégie, chiffré à 17 milliards de FCFA, soit 28,3 millions dollars, dont l’essentiel sera mobilisé sur fonds propre de l’Etat et le reste sur concours des partenaires, le ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo a mis en exergue les contraintes et défis de l’inclusion financière au Sénégal.
Le financement de la Stratégie nationale d’inclusion financière est ainsi structuré : 1 190 millions, soit 7% pour la promotion et la vulgarisation des produits financiers innovants ; 9 150 millions, soit 53% pour l’élaboration et la mise en œuvre du PNEF et la sensibilisation sur la protection des consommateurs ; Etat 7 milliards (40%), soit un peu moins de la moitié du montant global ; 3 710 millions, soit 22%, pour la promotion de la digitalisation (forums, ateliers, vulgarisation) et enfin 3 155 millions, soit 18%, pour le dispositif de suivi de la mise en œuvre. Au chapitre des contraintes, il liste, entre autres, l’insuffisance de revenus, le faible niveau de littératies financière et numérique, l’absence de besoin, le manque de confiance et les considérations religieuses. Pour ce qui est des défis, il énumère la meilleure diversification et adaptation des produits, le cadre réglementaire propice à l’innovation notamment la digitalisation des services financiers, la technologie et la cyber sécurité, l’accès à des sources de refinancement diversifiées en interne comme en externe pour les institutions de microfinance, l’éducation financière et la protection des consommateurs, entre autres.
Fort de cela, Abdoulaye Daouda Diallo, n’a pas manqué de relever les efforts du gouvernement allant dans le sens de développer l’écosystème. Sur cette base, il dira : «C’est donc tout naturellement que le FMI, la Banque mondiale et l’Agence de notation Moody’s sont venus étayer nos propres prévisions économiques, quant à une économie nationale en bonne santé, résilience face à la crise et qui dispose, à travers son potentiel pétrolier, gazier, fiscal et financier, d’énormes atouts pour envisager l’avenir avec sérénité».
La Reine Maxima, pour sa part, a invité les autorités à mettre en place, en parfaite synergie avec les organes, les structures et les institutions, une coordination commune qui se chargera de faire la veille et le suivi des actions menées ou à mener.
LE MAL PERSISTE, LES ACTEURS INSISTENT
Sédhiou - Célébration de la journée de l’enfant africain et de la 32e semaine de protection
La ville de Sédhiou a abrité hier, jeudi 16 juin 2022, la célébration nationale de la Journée de l’enfant africain au Sénégal, articulée au lancement de la 32e édition de la Semaine nationale de la protection de l’enfant. A cette occasion, des plaidoyers forts sont formulés en direction de la lutte contre les violences faites aux enfants notamment les grossesses et mariages d’enfant, les viols, les mutilations génitales féminines. Le préfet du département a engagé l’ensemble des forces vives à une synergie d’actions pour le plein épanouissement de l’enfant.
«Nous avons droit à une éducation. Nous avons droit d’aller à l’école. Nous avons droit à la protection. Nous avons droit à un environnement sain.» Ces voix innocentes des enfants ont retenti hier, jeudi 16 juin 2022, sur le plateau de handball de Sédhiou, en ce jour dédié à leur cause et en souvenir du massacre, par le pouvoir de l’apartheid, de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto, en Afrique du Sud, il y a quarante-six (46) ans. L’édition 2022 de cette commémoration est lancée à Sédhiou et à la tribune des plaidoyers ont dominé les speechs comme celui de Moustapha Dabo, le président du Conseil consultatif départemental des enfants et des jeunes encadrés par l’ONG Enfance et Paix et maire du Conseil municipal des enfants de Sédhiou. «Il s’agit, pour les Etats africains, de marquer un temps d’arrêt et d’évaluer la mise en œuvre du respect des droits des enfants, d’analyser les obstacles et contraintes afin de tirer les enseignements qu’il faut», dit-il.
Dans la région de Sédhiou, les contraintes identifiées sont essentiellement les grossesses et mariages d’enfant, les viols et les mutilations génitales féminines. Au nom des collectivités territoriales, Mme Abibatou Diallo, l’adjointe au maire de Sédhiou et Mme Annette Seck Ndiaye, la présidente du Conseil départemental de Sédhiou, ont davantage engagé leurs institutions à renforcer la protection et la promotion de l’enfance.
De même et au nom de l’UNICEF, Yves Olivier Kassoka a insisté sur l’impératif de sauver les enfants des obstacles qui s’opposent, dit-il, à leur plein épanouissement. Pour sa part, Mme Diégui Diop Fall, la Directrice nationale de la Protection de l’enfant et des couches vulnérables, a rassuré des efforts consentis par le Sénégal. «Notre pays s’est doté, en 2013, de la Stratégie nationale de protection de l’enfant (SNPE). On n’a l’érection d’un système national de protection et l’appui et la promotion au changement social positif».
En lançant officiellement ces journées, Mme le préfet du département de Sédhiou, Ngoné Cissé, a magnifié l’accompagnement de l’UNICEF. Avant d’engager tous les acteurs à une vraie synergie pour l’élimination des pratiques néfastes contre les enfants ; lequel appel intègre, avec éloquence, le thème de cette édition à savoir «L’élimination des pratiques néfastes affectant les enfants, progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013».
NALLA SOCÉ FALL SALUE LE BOND DU SÉNÉGAL
Athlétisme - 22e édition du championnat d’Afrique, Le Sénégal a terminé à la 9e place africaine avec ses trois médailles.
L’entraineur national d’athlétisme Nalla Socé Fall a salué la performance réalisée par le Sénégal lors de la 22e édition des championnats d’Afrique d’athlétisme qui s’est déroulée en Île Maurice du 8 au 12 juin. Le Sénégal a terminé à la 9e place africaine avec ses trois médailles.
Après le bronze de Amath Faye en saut en longueur homme avec une performance de 7m70 et la médaille d’argent et celle de Saly Sarr au triple saut (13m42), le Sénégal a réussi à décrocher son unique médaille d’or grâce à Sangoné Kandji qui a effectué un bond de 13m76 en triple saut. Avec une telle moisson, l’athlétisme sénégalais fait un pas en avant et fait mieux que sa dernière participation à la 21e édition en 2018 à Saba au Nigéria 2018, où il était rentré bredouille.
Le Sénégal n’avait plus réalisé une telle performance depuis les championnats d’Afrique de 2016 avec l’Or de Amy Séne en lancer de marteau. « Le Sénégal est rentré avec une quatrième place au niveau du 110 m haie avec Louis Francois Mendy en 2018. Avec une médaille en argent et une en bronze, nous avons mieux fait qu’à Sabah au Nigeria. Au-delà de cela, le Sénégal n’avait pas eu de médailles d’or depuis 2016 avec la médaille d’or de Amy Sène. Nous avons donc renoué avec la médaille d’or », souligne le sélectionneur national.
Selon le technicien sénégalais, les athlètes sénégalais pouvait même prétendre mieux s’il n’avait pas enregistré la blessure de Cheikh Tidiane Diouf considéré comme la locomotive pour le relais 4X4. « Nos plus grandes chances de médailles ne sont pas sur le podium. Cheikh Tidiane Diouf qui avait battu certains qui étaient montés sur le podium. Il les a battus il y a une semaine en France. Malheureusement, il a eu une entorse à la cheville. Il a difficilement fait le premier tour et s’est qualifié en demi-finale. Mais il a été finalement contraint à l’abandon. L’IRM a ensuite révélée une blessure. Il était aussi la locomotive du relais 4X4. Avec lui, l’équipe aurait eu meilleur résultat et serait sûrement sur le podium », reléve Nalla Socé Fall.
On peut commencer à prier pour que la paix continue de régner dans ce pays. Que le Chef, maitre du jeu, entende ses grands frères qui lui ont adressé une lettre ouverte. Qu’il les entende afin qu’on s’éloigne de la crise que traverse ce pays qui nous appartient tous et que nous aimons. Personne ne souhaite qu’il brûle et que l’on nous prive de ce que nous avons de plus beau au monde. Rien que la belle vision que constitue l’élégance de nos femmes à travers leurs processions quotidiennes dans les rues des villes et campagnes justifie qu’on préserve ce cher Sénégal. Un poète inspiré a d’ailleurs comparé cette démarche de nos femmes à l’alexandrin. Ce vers de 12 pieds jamais ennuyeux. Aujourd’hui, lui seul, le Chef, pourrait nous sortir de l’impasse où nous sommes. Et personne ne sait où pourrait conduire cette crise dans un monde en crise. Surtout avec les derniers développements relatifs à l’histoire grotesque d’un rebelle qui s’invite dans la politique. Un feuilleton dont on aurait pu nous dispenser. Plus personne ne croit en cette Justice depuis qu’un ministre de la République, à travers une scandaleuse déclaration, a avoué publiquement qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux. Et pour rajouter une louche sur le feu, un des éléments du parti au pouvoir, qui a appelé au meurtre d’un opposant avant de dire qu’il ne regrette rien et assume ses propos, est tranquillement en pantoufles chez lui. Nullement inquiété pendant qu’un député insulteur risque de moisir en prison en même temps qu’un autre citoyen, lui, accusé de diffamation. Des gens qui ne sont ni des terroristes ni des délinquants financiers encore moins des agresseurs mis en prison pour un délit d’opinion. Une Justice à deux vitesses. C’est tout cela qui ravive les rancœurs. Le sentiment que la rigueur de la Justice ne s’abat que sur les opposants. Ce débat qui nous vaut cette situation n’a jamais prévalu depuis que l’on organise des élections dans ce pays. Plutôt que d’écouter ceux qui lui soufflent à l’oreille de ne rien céder, notre sentiment est que le Chef peut arriver à un compromis. Lui seul peut libérer ce pays d’une violence dont personne ne sait où elle nous mènera. Dieu sauve le Sénégal ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
NON-PARUTION DU «TÉMOIN» D’AVANT-HIER NOS EXCUSES AUX LECTEURS !
De nombreux fidèles lecteurs et partenaires annonceurs ont pu constater la non parution de l’édition du « Témoin », avant-hier, mercredi 15 juin 2022.Une édition non tirée (version papier) du fait d’une panne technique de notre imprimerie, alors que la version numérique était déjà sur les réseaux sociaux et dans la presse en ligne. A cet effet, la rédaction avait jugé nécessaire de reconduire la même édition, hier, jeudi, avec quelques articles d’actualité. D’où l’étonnement de certains lecteurs très exigeants puisqu’ils ne nous pardonnent aucune bourde. « Le Témoin » présente ses excuses aux fidèles lecteurs de la « vieille » génération ainsi qu’aux partenaires-annonceurs qui tiennent à leur format-papier ou format classique.
LE PÈRE DE CHEIKH ABDOU BARA MBACKÉ DYOLI REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA BASSIROU MBACKÉ
Serigne Cheikh Mbacké Dyoli, père du député Cheikh Abdou Bara Mbacké Dyoli, placé sous mandat de dépôt pour offense au chef de l’Etat, diffamation et diffusion de fausse nouvelle, accompagné de son frère Serigne Abo Mbacké Dyoli et de son fils Cheikh Khadim Mbacké Dyoli, petit-frère du mis en cause, ont rencontré, hier, à la résidence Khadim Rassoul de Touba, le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. L’audience s’est déroulée après la prière de takussan et le ziarra de la famille de Serigne Fallilou Mbacké, deuxième khalife général des mourides. Il s’agissait pour la famille de Serigne Abdou Dia Mbacké Dyoli de sensibiliser le saint homme de Touba sur le sort réservé à Cheikh Abdou Bara Dyoli afin qu’il use de son influence auprès des autorités étatiques pour le tirer d’affaires. Pour mémoire, Dyoli — et non Dolly qui est la caractéristique de la famille de Serigne Abdou Dia Mbacké Ibn Khadim Rassoul — est la bourgade d’origine de Cheikh Abdou Bara Mbacké et située avant la ville sainte de Touba à partir de Darou Khafor.
BOUCLIERS DE SEDIMA-AGRICOLE THIERNO ALASSANE SALL INTERDIT À DJILAKH
Il a fallu deux ans pour que les langues de vérité commencent à se délier dans l’affaire opposant Sedima-Agricole aux populations de Ndingler. En fait, comme l’a toujours soutenu « Le Témoin quotidien », il n’y a jamais eu de litige foncier véritable au village de Djilakh où l’honorable homme d’affaires Babacar Ngom Sedima a érigé une grande ferme agricole à l’européenne. Seulement, certains maitres chanteurs et autres politiciens du dimanche manipulaient des jeunes de Ndingler jusqu’à les transporter au village voisin de Djilakh pour qu’ils revendiquent les terrains attribués à Sedima-Agricole. Une superficie de 300 hectares acquise sur la base d’une procédure réglementaire sur fond de délibération par le Conseil rural de Sindia. Avant-hier, les populations de Djilakh sont montées au créneau pour s’approprier cette ferme agricole qui fait la fierté industrielle du Sénégal. « Dommage que, pour des raisons électoralistes, l’ancien ministre Thierno Alassane Sall quitte Thiès pour venir à Ndingler où il manipule les jeunes contre Sedima-Agricole, notre ferme à nous ! Désormais, Thierno Alassane Sall est déclaré persona non grata dans la zone rurale où il ne fait que diviser les populations de Ndingler et de Djilakh. Si toutefois Thierno Alassane Sall comme tout autre marionnettiste s’aventurait dans notre village, il payerait très cher sa présence nuisible » ont menacé tour à tour les populations de Djilakh au cours d’une grande manifestation de soutien à Sedima Agricole. Joint par « Le Témoin », un responsable des jeunes de Djilakh dit que les villageois souhaitent faire visiter l’exploitation agricole de la Sedima au président de la République et au ministre de l’Agriculture ainsi qu’aux khalifes généraux de Touba, Thiénaba, Yoff, Niassène, Tivaouane, famille Omarienne et autres afin qu’ils encouragent les Sénégalais à investir davantage dans l’agriculture moderne. La preuve par Babacar Ngom Sedima, un modèle de développement doublé d’une bonne référence sociale !
L'édile de Dakar a appelé ce soir, depuis ses locaux de la mairie, à une mobilisation générale en perspective de la manifestation prévue par la coalition YAW ce vendredi en dépit de l'interdiction des autorités
L'édile de Dakar a appelé ce soir, depuis ses locaux de la mairie, à une mobilisation générale en perspective de la manifestation prévue par la coalition YAW ce vendredi en dépit de l'interdiction des autorités.
LA SOCIÉTÉ CIVILE PRÊTE À CONTRIBUER À LA RÉSOLUTION DE LA CRISE PRÉÉLECTORALE
Pour les responsables des ces organisations, le Sénégal ‘’a, en son sein, les ressources aptes à trouver les solutions appropriées lui permettant de sortir de cette situation’’
Des organisations de la société civile préoccupées par la dégradation du climat politique se disent prêtes à apporter leur contribution ’’pour une solution juste et inclusive à la crise préélectorale’’ à travers une série de propositions.
Dans une déclaration transmise à l’APS, ces organisations se disent ’’vivement’’ préoccupées par ’’la dégradation du climat politique, à quelques semaines des élections législatives du 31 juillet 2022, marqué par de graves risques de confrontation entre le pouvoir et l’opposition’’.
Elles estiment qu’il est ’’important de noter que l’Alerte de la CENA indiquant dès le début du processus de dépôt, d’analyse et de validation des candidatures, qu’aucune liste de candidats n’avait respecté les délais de dépôt ainsi que la contestation par l’opposition de l’arrêté du ministre de l’Intérieur portant modalités de contrôle du parrainage et demandant sa suspension devant la Cour suprême, sont à elles seules suffisantes pour montrer que ce processus n’est pas exempt de critiques’’.
’’Tout en renouvelant’’ son appel au ’’calme’’ et à ‘’la sérénité’’ aux différentes coalitions et listes de candidats engagées dans la compétition, la société civile se dit ‘’prête à apporter, comme elle l’a toujours fait, sa contribution pour une solution juste et inclusive à la crise préélectorale qui risque, si l’on n’y prend garde, de compromettre l’organisation d’élections libres, transparentes et paisibles’’.
Pour les responsables des ces organisations, le Sénégal ‘’a, en son sein, les ressources aptes à trouver les solutions appropriées lui permettant de sortir de cette situation’’.
Ils se proposent ’’d’explorer avec les mandataires des listes de candidats et les autorités, toutes affaires cessantes’’, la mise en œuvre de différentes pistes de solution à cette crise.
Ils proposent de ’’rencontrer immédiatement les différentes listes de candidats en lice pour recueillir leurs opinions et leurs propositions sur la situation’’.
Les différentes parties vont ensuite ’’travailler à la désignation par le président de la République d’un expert indépendant sur proposition de la société civile’’.
La société civile propose également d’organiser ’’une concertation entre les différentes listes de candidats sur la base d’un rapport présenté par l’expert désigné’’.
Il s’agira ensuite de ’’faire des propositions consensuelles aboutissant à des élections inclusives’’ et ’’assurer le suivi de la mise en œuvre des accords issus de cette concertation par la société civile en rapport avec l’administration’’.
Les responsables de Yewi Askan Wi, principale coalition de l’opposition ont fait part mercredi dans la soirée de leur décision de braver l’interdiction d’un rassemblement qu’ils projettent de tenir vendredi à la Place de la Nation.
Le préfet de Dakar avait aupravant décidé d’une interdiction de cette manifestation en invoquant des menaces de troubles à l’ordre public et de non-respect de la loi électorale dans son aspect relatif à la propagande avant le début de la campagne électorale.