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18 juin 2025
INDE, LA POLICE OUVRE LE FEU SUR DES MANIFESTANTS MUSULMANS
La police indienne a tué vendredi deux personnes lors de manifestations organisées par des musulmans pour protester contre des propos jugés blasphématoires sur la personne du Prophète en islam Mahomet (Psl), tenus par une responsable du parti au pouvoir
La police indienne a tué vendredi deux personnes lors de manifestations organisées par des musulmans pour protester contre des propos jugés blasphématoires sur la personne du Prophète en islam Mahomet (Psl), tenus par une responsable du parti au pouvoir, a indiqué un policier samedi. Plus de 130 autres ont été arrêtées.
La colère a submergé le monde musulman depuis la semaine dernière, lorsqu’une porte-parole du parti du premier ministre Narendra Modi a critiqué la relation entre le prophète et sa plus jeune épouse, Aïcha, lors d’un débat télévisé.
Après la prière du vendredi, des musulmans sont descendus en masse dans les rues de l’Inde et des pays voisins pour condamner ces propos. La police a ouvert le feu sur la foule dans la ville de Ranchi, dans l’est du pays.
« La police a été forcée d’ouvrir le feu pour disperser les manifestants et certains ont été atteints par des balles, ce qui a conduit à la mort de deux personnes », a déclaré un policier qui a requis l’anonymat à l’AFP à Ranchi.
Selon les policiers, les manifestants ont défié leurs ordres de ne pas marcher d’une mosquée vers un marché et lancé des bouteilles cassées et des pierres lorsque la police a tenté de disperser le rassemblement.
Par Bruno d´Erneville
POUR QUI SONT LES ÉMISSIONS EN WOLOF ?
Pour comprendre les débats dans les émissions supposées en wolof vous devez d’abord être instruit en français, oui. Sinon comment comprendre les nombreuses immixtions de mots français, souvent d’ailleurs considérés comme des mots « recherchés » ?
Pour comprendre les débats dans les émissions supposées en wolof vous devez d’abord être instruit en français, oui. Sinon comment comprendre les nombreuses immixtions de mots français, souvent d’ailleurs considérés comme des mots « recherchés » ? Les debatteurs mais aussi les animateurs, basculent allègrement du wolof au français souvent sans raison à des moments du discours où les synonymes wolofs ne sont pas difficiles. Pire ils le font en utilisant des mots français que le commun des mortels n’utilise pas. Quel est donc l’objectif ? Qui veut-on convaincre ou informer ? Ce ne sont ni les masses (généralement non instruites), ni les instruits qui ne comprennent pas le wolof.
Il semble que les seuls qui doivent « piger »soient les « nandités », ceux des grandes villes qui ont vécu en banlieue et surfent allègrement sur une nouvelle langue créole devenue une pratique courante, le « franglof » dont les méthodes d’assemblage répondent à des codes. Quand on y ajoute qu’aucun effort n’est produit pour expliquer le sens des mots juridiques très spécialisés tels que les « attendus », les « considérants » ou même les listes « proportionnelles », « nationales », « majoritaires » ou « départementales » cela devient finalement un film pour beaucoup de monde ; un film où l’on regarde des gladiateurs s’étriper dans une ambiance tragi-comique.
J’ai eu moi-même la douloureuse expérience de constater que nombre de personnes supposées éduquées ne connaissent pas le ba-ba du droit, encore moins la hiérarchie des cours et tribunaux ni même les bases du code électoral pour construire les listes et comment on les élit ! Ainsi, lorsqu’on souhaite éduquer nos concitoyens et donner des leçons aux dirigeants, aux politiques et aux institutions on nettoie déjà devant sa porte pour ne pas donner l’impression de vouloir une chose (éduquer les masses) et son contraire (parler aux instruits ou nandités).
Il est grand temps pour nos médias de se remettre en question sur le plan de la qualité des émissions si l’on veut atteindre l’objectif d’éveil des consciences et notamment faire comprendre les enjeux de l’Assemblee Nationale. Avant de débattre sur les programmes que les candidats proposeront il est essentiel que le public comprenne pourquoi et comment certains doivent ou non être recalés, pourquoi la violence n’y réglera rien et encore moins un report des élections. Nous ne sommes pas encore à la présidentielle, c’est encore un autre enjeu et la configuration des forces changera sans doute alors ; ne perdons donc pas de temps sur cela.
Commençons par plus de discipline individuelle dans les débats, plus d’effort de pédagogie aussi, et alors peut-être qu’un jour nous pourrons inverser le cours des choses, cette chienlit qui s’installe.
DES REBELLES DU MFDC ARRÊTÉS À DAKAR, MERCREDI
Des individus présentés comme des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ont été interpellés, mercredi à Dakar, jour du rassemblement organisé par la coalition de l’opposition Yewi Askan Wi
Dakar, 10 juin (APS) - Des individus présentés comme des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ont été interpellés, mercredi à Dakar, jour du rassemblement organisé par la coalition de l’opposition Yewi Askan Wi, a annoncé, jeudi, le Porte-parole du gouvernement.
’’Oui, comme vous l’avez si bien entendu, des rebelles ont été effectivement arrêtés lors de cette manifestation’’, a déclaré Oumar Guèye, interpellé par un journaliste lors de la conférence de presse dénommée ’’Le gouvernement face à la presse’’’.
Des informations sur l’arrestestation à Dakar de deux membres du MFDC ont été rendues publiques par des médias sans être officiellement confirmées.
Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, a assuré que ’’des enquêtes sont en cours afin d’élucider leur présence et leurs véritables motivations’’.
Il avait à ses côtés le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, son collègue en charge de l’Éducation nationale, Mamadou Talla et le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop.
Selon lui, ’’’ceux qui tentent de déstabiliser ce pays vont désenchanter’’, car, dit-il, ’’le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national’’.
NOUVEAUX VISAGES DE LA CRIMINALITÉ
L’année 2022 semble bien partie pour battre le record de la criminalité au Sénégal.
L’année 2022 semble bien partie pour battre le record de la criminalité au Sénégal. Alors que la Police nationale constate, dans son Rapport d’activité 2021, publié le jeudi 2 juin 2022, «une tendance baissière de la délinquance et de la criminalité de 02,19% et un taux d’élucidation de 99%», la série de crimes continue et les mobiles se ressemblent, ou presque, au Sénégal. Depuis un certain temps, la majorité des cas de meurtres et autres assassinats déplorées dans le pays, relayés par les médias, ont pour auteurs des connaissances ou proches de la victime. Les causes sont soit d’ordre économique (différend autour de biens, argent…), soit un problème de société (pression familiale, baptême, mariage, rivalité…). Ce qui complique les contours de l’insécurité ou le sentiment d’insécurité, c’est selon les appréciations des populations ou des Forces de défense et de sécurité, inquiétant de plus en plus le peuple Sénégalais.
Dimanche dernier, 5 juin 2022, un père de famille, la soixantaine, a été sauvagement tué et démembré dans sa plantation d’anacarde à Tambacoumba, par un jeune-homme du village voisin de Koundioundou. Un drame qui a surpris nombre d’habitants des deux villages situés dans la commune d'Adéane (arrondissement de Niaguis, département de Ziguinchor).
Selon des témoignages, le père de famille qui avait envoyé ses enfants récolter des noix de cajou dans son verger, pour les besoins de la vente programmée de la production, a vu ces derniers rebrousser chemin, sur la pointe des pieds. Interpellés sur leur attitude, ces derniers ont expliqué avoir trouvé sur place, dans la plantation de leur papa, un jeune-homme à l’œuvre qui les aurait chassé. C’est alors que leur ascendant, répondant au nom de J. Tougnou, domicilié à Tambacounba, muni d’un coupe-coupe, a décidé d’aller s’en quérir de la situation. Une fois dans son verger, il découvre la véracité des dires de ces enfants, l’intrus étant habitué à profiter de l’absence du propriétaire pour s’introduire dans son champ pour subtiliser des noix. Malheureusement, J. Tougnou ne reviendra pas vivant, à la maison. Les échanges avec le «voleur» de noix de cajou, dénommé M. Dabo et originaire de Koundioundou, ont mal tourné. M. Dabo se saisit du coupe-coupe du planteur (la victime) pour lui asséner plusieurs coups, jusqu’à ce que mort s’en suive, car l’ayant découpé de manière atroce, démembrant ainsi presque tout le corps du vieux. Une affaire qui a suscité l’émoi et la consternation au sein des populations de ces deux villages de la commune d’Adéane (Tambacoumba et Koundioundou).
Le présumé meurtrier, M. Dabo, retournera tranquillement chez-lui, dans son village à Koundioundou, où des éléments de la Gendarmerie venus le cueillir l’on trouvé en train de s’affairer autour du petit déjeuner, comme si de rien n’était. Ce dernier drame en date, en dit long sur la nouvelle nature des crimes au Sénégal. Il y a quelques jours, un policier interpellé, dans l’anonymat dans le cadre de reportages sur l’insécurité grandissante dans le pays, par Sud Quotidien, notait : «Je ne sais pas si vous avez fait le constat ou non. Mais, de 2020 à nos jours, tous les crimes qui se sont succédé viennent d’un membre connu de la victime.» (Voir par ailleurs). Et les faits semblent confirmer ses remarques. Désormais, il ne se passe plus de jour, de semaine ou presque, sans que les médias rapportent des cas similaires d’agressions mortelles dont sont victimes des personnes. De jour comme de nuit, des individus sont prêts à ôter atrocement la vie à des hommes et femmes pour des choses mondaines (de l’argent, des portables, mariage, baptême, dettes impayées, etc.).
UN WEEK-END, 3 MEURTRES DANS LA CAPITALE
En atteste, la dernière décade du mois de mai dernier, trois (3) assassinats en l’espace d’un weekend dans Dakar et sa banlieue, avaient fini de semer le désarroi au sein des populations. D’abord, le vendredi 20 mai 2022, à Pikine, la jeune dame Fatou Kiné Gaye, gérante d’un multiservices à Pikine Rue 10, a été retrouvée morte, baignant dans une mare de sang, après avoir subi des blessures à l’arme blanche. Le présumé meurtrier de la dame âgée de 32 ans, tuée dans des circonstances particulièrement horribles, a été arrêté et l’arme du crime retrouvé, rapporte le site d’information Sudquotidien.sn. Kh. Ba, un collègue de la victime, aurait avancé la pression familiale pour le baptême de son fils, pour «justifier» son acte criminel. Car Fatou Kiné Gaye avait découvert un trou de 500.000 FCFA dans la caisse, un vol orchestré par son bourreau qu’il a démystifié. Ce qui lui aurait valu la vie. Ensuite, alors que l’atrocité du meurtre de Fatou Kiné Gaye continuait de défrayer la chronique, deux autres cas ont été signalés, les jours suivants. Le samedi 21 mai 2022, à Ouakam, Un jeune homme du nom de Papis Niang a été poignardé mortellement après une altercation avec son ami. Le présumé meurtrier qui avait pris la fuite, sera rattrapé par les éléments de la Gendarmerie de ladite localité environ un jour après la commission de ce meurtre. En fin, le lendemain dimanche, après les cas de Pikine et Ouakam, un jeune homme a été poignardé à mort à Diamaguène Sicap Mbao. Le frère jumeau du lutteur Mama Lamine qui préparait un combat, programmé la journée du dimanche 22 mai 2022, a blessé Khabane Dieng au cours d'une bagarre. Évacué à l’hôpital, la victime a succombé à ses blessures. Ayant pris la poudre d’escampette, le présumé auteur, âgé de 33 ans, sera interpellé, en un temps record (la même journée du dimanche) par les hommes du Lieutenant Salla Niang, chef de service du Poste de Police de Diamaguène Sicap Mbao.
LES AUTRES VISAGES DES HOMICIDES
Avant ces trois (3) meurtres enregistrés à Dakar, en l’espace d’un week-end, quelques semaines plus tôt, une femme de 60 ans, Marième War, a été violée plusieurs fois avant d’être assassinée à Tivaouane Peulh. Selon Libération qui a révélé les résultats de l’autopsie dans sa livraison du 5 mai dernier, Marième War, la défunte, originaire de Médina Gounass, qui vivait seule, est décédée «suite à une asphyxie mécanique par strangulation». Aussi, il ressort des premiers constats faits sur la scène du crime que Marième War avait les mains attachées dans le dos et les jambes écartées ; son pagne avait été défait par ses présumés bourreaux. Un peu plus d’une semaine auparavant, le 24 avril 2022, dans la Cité du Rail, à Thiès, c’est un enfant de 8 ans qui a échappé à un meurtre crapuleux. Un individu qui a enlevé le garçon de 8 ans, élève en classe de CP à l'école Darou Salam 1 dans la périphérie Est de Thiès, a tenté de l’égorger. Mohamed Lamine Aïdara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a échappé de justesse à ce meurtre. Ayant subi plusieurs blessures sévères infligées par son agresseur, il a été admis aux urgences de l’Hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, où il a été opéré. La cavale du présumé auteur de cette tentative de meurtre sur cet enfant de 8 ans n’aura duré que quelques jours. L'agresseur présumé a été arrêté par les éléments du Commissariat du 1er Arrondissement de la Cité du Rail dans l’après-midi du vendredi suivant.
JANVIER FÉVRIER 2022, DES MOIS DE SANG
En février dernier, s’arrêtant sur la récurrence des cas d’assassinats, suite au meurtre de Ndongo Guèye par son ami Bassirou Thiam, déféré au Parquet de Pikine, Dakaractu avait relevé que sur 10 meurtres enregistrés entre décembre 2021 et février 2022, les auteurs présumés se trouvaient être des parents, proches ou amis des victimes. La preuve, avant ce dernier cas, Mohamed Sougou, un livreur, a été poignardé à mort au niveau de la région au cœur par son collègue et ami O. Tine au parking du stade Léopold Sédar Senghor, suite à une altercation pour 500 FCFA. Courant février 2022 toujours, Rama Camara, qui était portée disparue à Mbour, a été retrouvée morte dans la forêt de Nguérigne. Les policiers ont réuni un ensemble d’éléments techniques montrant que son meurtrier présumé se trouve être son guérisseur et confident qui avait promis de «combattre» son «faru rab». Un cas qui rappelle une autre affaire ; celle de Lobé Ndiaye tuée dans les mêmes circonstances par son «guérisseur» Hamidou Sidibé, courant août 2021 avant que son corps ne soit emballé et jeté à Diamniadio. Il y a également le dossier Habib Fall, écroué en fin janvier 2022, pour avoir été suspecté d’abréger la vie de son ami et collègue Abdallah Fall. Tous les deux travaillaient au complexe Kheweul à Pikine Texaco où a eu lieu le crime. De même, à Ouakam, El Hadji Mamadou Bah avait bastonné à mort son cousin Mohamed Diallo, tout juste âgé de 12 ans, parce que ce dernier avait perdu l’argent destiné au paiement de la facture d’électricité. Au même moment, au quartier Mbaye Guèye de Fass Mbao, Mamadou Malou alias Doudou aurait avoué, dans le secret de sa garde à vue, avoir tué avec un couteau, son ami Mouhamed Ba à qui il reprochait de l’avoir traité de voleur. Toujours dans la capitale sénégalaise, au quai de pêche de Yoff, Noreyni et Fallou, deux «délinquants» qui se fréquentaient ont eu un différend autour d’un téléphone portable qu’ils avaient volé. Noreyni a tout simplement égorgé Fallou. En face de là, dans la même commune de Yoff, un drame conjugal a été enregistré à Ouest-Foire. Fatima Faty a été arrêtée pour le meurtre de son époux, à coup de gourdin. Elle avait simulé un cambriolage qui aurait mal tourné. Et la liste est encore loin d’être exhaustive.
DISTRIBUTION PROCHAINE DE 340.000 MOUSTIQUAIRES IMPRÉGNÉES A SEDHIOU
La région médicale de Sédhiou (sud) compte distribuer cette année 340.000 moustiquaires imprégnées dans un contexte marqué par l’augmentation de la prévalence de cette maladie dans le Pakao.
Sédhiou, 10 juin (APS) - La région médicale de Sédhiou (sud) compte distribuer cette année 340.000 moustiquaires imprégnées dans un contexte marqué par l’augmentation de la prévalence de cette maladie dans le Pakao.
Dans cette perspective, un atelier de lancement officiel de la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées s’est tenu ce jeudi, à la chambre des métiers de Sédhiou.
De concert avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), les autorités concernées ont élaboré un plan régional de distribution pour toucher un millier de villages, le plus grand nombre de personnes possible.
S’y ajoute que pour atteindre les objectifs escomptés dans le cadre de cette campagne de distribution de masse, une stratégie combinée a été mise en place, en lien avec la Gambie voisine.
Selon le médecin-chef de la région médicale de Sédhiou, Amadou Terry Camara, le plan stratégique mis en place vise à contribuer à réduire le taux de paludisme dont la prévalence est passée de 18 à 28 % dans cette région, entre 2020 et 2021.
Ledit plan devrait permettre de couvrir la région entière en moustiquaires imprégnées, a assuré le médecin-chef de la région médicale.
Il soutient que la recrudescence du paludisme dans la région est imputable à la non disponibilité de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) ces quatre dernières années, ajoutée à l’augmentation de la pluviométrie dans cette partie du Sénégal.
LA VICTIME PROJETTE LE FILM DE SA MÉSAVENTURE
Dr Kassé, médecin et chef du Bloc Opératoire de l’Hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff, n'en revient toujours pas
Le mercredi 8 juin 2022, vers 15 heures, une dame a retiré un montant de 638.000 FCFA à l'Ecobank des Maristes. Dr Kassé, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a raconté de vive voix le film de son agression qui continue de faire le tour des réseaux sociaux et des médias surtout en ligne, l’auteur de ce forfait, un jeune-homme du nom de Y. Mbaye, âgé de 39 ans, ayant été arrêté et lynché par une foule en furie.
Dr Kassé, médecin et chef du Bloc Opératoire de l’Hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff, n'en revient toujours pas. «Aujourd'hui j'ai vécu l'horreur. Mais je rends vraiment grâce à Dieu. Cela s'est passé tellement vite, c'est comme si j'étais dans un rêve. Vers 15 h je suis sortie de la banque sur la grande avenue de la brioche Dorée qui est tellement fréquentée. C'est en faisant demi-tour qu'un individu surgit de nulle part, a ouvert la portière gauche de ma voiture et s'y est engouffré. Il m'a mis la gâchette sur la tempe et m'a subitement insulté en me disant de lui remettre mon sac qui était posé sur le fauteuil à côté. J'ai ouvert la portière de la voiture et j'ai plongé hors du véhicule. Quand je suis tombée, j'ai crié de toutes mes forces ''au voleur''», relate Dr Kassé, dans Seneweb.
L’agent de santé de poursuivre, toujours dans l'audio : «l'agresseur a profité de cela pour se mettre au volant avant d'accélérer en trombe. Je me suis relevée sur le coup en tenant la portière, le poignet s'est alors détaché, il a par la suite accéléré en prenant la route qui mène au lac. En ce moment il ne me restait qu'une chose : hurler de toutes mes forces. Des voitures et des scooters sont allés à sa poursuite. Il s'est engouffré dans une ruelle qui était une impasse, il a heurté trois voitures dans sa course. Il a tenté de s'enfuir tout en tirant sur la foule. Quand les balles étaient finies, il est allé se réfugier dans l'agence de la Senelec. Il a été battu à sang. Dieu nous protège de ces malfaiteurs parce que nul n'est à l'abri maintenant».
La foule en furie qui l'a extirpé des locaux de la Société nationale d’électricité, l'a tabassé et grièvement blessé. Et selon les dernières informations, contrairement aux rumeurs sur les réseaux sociaux, l’agresseur n’était pas mort à l’arrivée des limiers. Seulement, il était dans un état grave car il a eu des fractures et aurait reçu des coups de poignard. Les Sapeurs-pompiers le déposeront à l’hôpital de Grand Yoff, HOGIP, où exerce celle qu’il venait d’agresser. Et comme si le destin voulait que sa rencontre avec son bourreau ne se limite pas aux difficiles instants de l'agression, il est fort probable que Dr Kassé soit le sauveur de ce dernier. Ou de toute façon, c’est son service qui s’en chargera car le voleur armé a été transféré dans le service de l’hôpital où sa victime travaille. Il devrait y être opéré de ses blessures.
LE SOUTIEN AUX MÉNAGES ET LA TENSION POLITIQUE À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les quotidiens reçus samedi à l’APS reviennent sur les mesures sociales annoncées par le gouvernement, lors de sa conférence de presse, pour soutenir les ménages et le bras de fer entre les coalitions Benno Bokk Yaakaar (majorité) et Yewwi askan wi
Dakar, 11 juin (APS) – Les quotidiens reçus samedi à l’APS reviennent sur les mesures sociales annoncées par le gouvernement, lors de sa conférence de presse, pour soutenir les ménages et le bras de fer entre les coalitions Benno Bokk Yaakaar (majorité) et Yewwi askan wi (opposition).
’’L’Etat liste ses tops’’, selon Sud Quotidien qui met en exergue la conférence de presse gouvernement qui s’est tenue vendredi. ‘’La compensation sur la farine de blé payée dans la totalité au plus tard le 10 juillet ; subventions sur le prix de l’énergie : une enveloppe de 500 milliards de francs Cfa attendue. Revalorisation des indemnités des enseignants, une première dans la cédéao’’, détaille Sud.
A propos de l’augmentation des salaires, des subventions, etc, Le Quotidien titre : ‘’L’Etat en plein d’énergie’’. Selon le journal, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, annonce une subvention de plus de 509 milliards pour le secteur énergétique
Selon Le Soleil, ‘’l’Etat maintien le soutien aux ménages’’ par la subvention des produits alimentaires et une nouvelle opération de cash transfert. ‘’Le prochain cash transfert va viser plus d’un millions de ménages. L’aliment de bétail sera également subventionné. Une étude en cours pour réajuster les salaires des autres corps de la Fonction publique’’, rapporte la publication.
‘’Les efforts à coup de milliards du gouvernement’’, note L’As qui écrit : ‘’Macky Sall décaisse 120 milliards pour augmenter les salaires des fonctionnaires et 600 milliards pour stabiliser les prix du carburant et de l’énergie’’.
Lors de cette conférence de presse, le quotidien Bës Bi Le Jour signale que le porte-parole du gouvernement a confirmé l’arrestation de deux individus présentés comme des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), mercredi, jour du grand rassemblement organisé par la coalition Yewwi askan wi.
Vox Populi signale que le député de l’opposition Cheikh Abdou Bara Dolly a passé sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt, vendredi, pour offense au chef de l’Etat, discours contraire aux bonnes mœurs.
Cheikh Abdou Bara Dolly, auteur de propos désobligeants à l’encontre du chef de l’Etat, mercredi, lors de la manifestation de la coalition Yewwi askan wi, a arrêté, jeudi, à son domicile à Dakar et déféré au Parquet vendredi dans la matinée.
En politique, L’Inf note que ‘’ça vole bas’’ dans le ‘’bras de fer entre Bennoo et Yewwi askan wi’’.
Selon WalfQuotidfien, ‘’Yewwi et Benno sont dans une position jusqu’au-boutiste’’.
’’Les deux principales coalitions politiques Yewwi-Wallu et Benno bokk yakaar sont en conflit ouvert en perspective des prochaines élections législatives. Et visiblement, personne ne veut reculer. Une radicalisation qui risque de mener le pays vers une situation incertaine’’, écrit Walf.
NOUS ALLONS OUVRIR UN NOUVEAU CHAPITRE DE NOS RELATIONS AVEC DE GRANDS PROJETS
Le nouvel ambassadeur du Japon au Sénégal, Osamu Izawa, a insisté vendredi sur le "changement de chapitre" en cours dans les relations entre Dakar et Tokyo, lesquelles seront basées sur la promotion de grands projets
Dakar, 10 juin (APS) - Le nouvel ambassadeur du Japon au Sénégal, Osamu Izawa, a insisté vendredi sur le "changement de chapitre" en cours dans les relations entre Dakar et Tokyo, lesquelles seront basées sur la promotion de grands projets, dans le cadre du concept "marcher ensemble".
Le diplomate nippon, arrivé au Sénégal à la fin du mois de février dernier, s’exprimait ainsi au terme d’une rencontre avec des responsables d’organes de presse sénégalais.
Dans le cadre de l’approfondissement des relations bilatérales entre Dakar et Tokyo, il a annoncé l’organisation, sous peu de temps, d’une cérémonie d’échange de notes sur des projets liés à la santé, à l’agriculture et aux ressources humaines.
Evoquant la nouvelle approche du Japon axée sur de projets structurants à l’image de l’usine de dessalement de l’eau de mer de Ouakam, à Dakar, le nouvel ambassadeur a exprimé sa volonté d’encourager les entreprises japonaises à investir au Sénégal.
"Mitsubishi va créer une usine pour fabriquer des engrais au Sénégal", a-t-il annoncé, soulignant l’intérêt de grandes entreprises japonaises, dont Sumitomo, Kamatsu, Karlmol, Kagome, pour le gaz et le pétrole découverts au Sénégal.
"Tout récemment, nous avons commencé l’irrigation au niveau du fleuve Sénégal. Si ça marche, on peut atteindre 60 pour cent d’autosuffisance en riz au bout de trois ans", a aussi indiqué Osamu Izawa, rappelant que les résultats dans ce domaine font état de 27,9 pour cent et 37,2 pour cent respectivement en 2010 et 2019.
Ce nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations entre les deux pays, n’efface pas pour autant le volet ancien de la coopération entre les deux pays, lequel est basé sur les prêts et dons, et orienté vers les secteurs de l’agriculture, de la pêche, des infrastructures, de la formation professionnelle, de la santé et de l’éducation.
Aussi l’approfondissement des relations embrasse-t-il globalement trois volets : la coopération économique au développement, le business et la coopération scientifique et technique, ainsi que les échanges humains et culturels.
D’autres domaines de coopérations sont aussi envisagés. Il s’agit notamment de la coopération sur la scène internationale et pour l’Afrique dans son ensemble, avec la TICAD 8 (27 et 28 août en Tunisie) sous la présidence sénégalaise de l’Union africaine et le soutien à la paix et la stabilité en Afrique, entre autres axes.
Pour les perspectives d’avenir à moyen et long terme, le diplomate a esquissé des chantiers liés à la TICAD9, la Conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique et à l’Expo 2025 Osaka, dans la région de Kansai.
Les perspectives s’ouvrent également sur les JOJ Dakar 2026 et la promotion de la coopération sportive telle que le projet de construction d’un centre d’entrainement de karaté à Dakar, etc.
Le Sénégal et le Japon célèbrent cette année le 62 anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.
Jusqu’en 2018, le montant cumulé de l’aide publique au développement nippone était d’environ 914 milliards de francs CFA, selon Arai Tatsuo, ancien ambassadeur du Japon au Sénégal.
Selon les statistiques de l’OCDE (Organisation de la coopération pour le développement économique), le Japon est le troisième pays donateur après la France et les États-Unis en 2017.
L’ÉGLISE INVITE AU DIALOGUE ET BANNIT LA LÉGALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ
Face à la presse, les autorités de l’église ont réaffirmé leur véto catégorique à toute tentative de légalisation de l’homosexualité.
Le clergé catholique a exprimé son inquiétude devant la situation politique et sociale qui prévaut dans le pays. Pour autant, la conférence épiscopale a lancé un appel à un dialogue sincère entre les politiques. Face à la presse, les autorités de l’église ont réaffirmé leur véto catégorique à toute tentative de légalisation de l’homosexualité. La conférence épiscopale s’exprimait à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale au foyer de charité du Cap des Biches.
Les évêques du Sénégal se sont prononcés sur la situation politique tendue et la dégradation de la situation sociale. Après leur deuxième session de l’année pastorale, les autorités de l’église ont lancé un appel aux politiques pour un apaisement de la situation lourde de menace. Ainsi, les religieux invitent les acteurs politiques à s’asseoir pour discuter et épargner le pays de soubresauts et préserver sa stabilité sociale.
Dans une déclaration lue par Abbé Augustin Thiaw, en présence des autorités du clergé catholique dont l’archevêque Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’église a invité les différents protagonistes de la scène politique à se parler sincèrement. « À l’approche des élections législatives, les évêques invitent les acteurs à privilégier le dialogue dans la vérité, pour une paix durable et un développement humain intégral », a rapporté le secrétaire général de la conférence épiscopale. Dans ce sens, l’assemblée des évêques les appelle à s’inspirer de la Lettre Pastorale du 20 novembre 1994. Dans ce document, les évêques d’alors invitaient « tous leurs concitoyens à bâtir ensemble un Sénégal de justice et de paix ».
Sur le plan social, les autorités religieuses ont exprimé leurs vives préoccupations devant la violence recrudescente, les dérives sur les réseaux sociaux et la dégradation des mœurs. Sur ce dernier point, l’église reste intransigeante et s’oppose à toute velléité de légalisation de l’homosexualité. « Les évêques réitèrent la position de l’église, au sujet de l’homosexualité. Ils ne portent aucun jugement sur les personnes. Ils sont pour le respect de l’intégrité physique des individus. Ils dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’homosexualité qui n’est pas conforme à nos valeurs traditionnelles, encore moins à nos croyances religieuses chrétiennes », note le communiqué qui a sanctionné la fin de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2021-2022 et lue par l’abbé Augustin Thiaw.
Face à la recrudescence de la violence et des agressions, l’église demande à l’Etat de mettre tout en œuvre pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Dans le même sillage, la rencontre a lancé un appel aux concitoyens pour « un retour aux valeurs, au respect de de la vie humaine, à la promotion du bien commun et de la paix ». Pour une bonne campagne agricole, le clergé chrétien appelle les pouvoirs publics à prendre toutes les dispositions préalables, avant « d’exhorter les populations, surtout les jeunes, au travail de la terre ».
ALIOU CISSÉ HONORÉ PAR LA CAF
Participation a la licence Caf Pro, Aliou Cissé figure sur la liste des 23 entraîneurs participants à la licence historique CAF Pro.
C’est une bonne nouvelle pour l’ancien capitaine des Lions par ailleurs sélectionneur national de l’équipe du Sénégal. En effet, Aliou Cissé figure sur la liste des 23 entraîneurs participants à la licence historique CAF Pro. Cette formation en module du premier diplôme d’entraîneur de la CAF Pro licence se déroule actuellement au Maroc plus précisément à Rabat.
Mieux encore, la CAF accueille actuellement 23 des meilleurs managers du continent africain pour évaluer leur niveau. Sur son site d’information, l’instance dirigeante du football africain renseigne que ce «partenariat» est scellé avec la Fédération Royale Marocaine de Football (RMFF). «Première du genre pour le football africain, la qualification la plus élevée dans les structures de formation des entraîneurs de la CAF voit les esprits du football les plus respectés du continent africain en voie d’obtenir le badge d’entraîneur le plus élevé de la CAF, ce qui équivaut à toute qualification d’entraîneur de haut rang dans le monde.
Il s’agira du premier groupe de diplômés lorsque le dernier module du cours se terminera officiellement le samedi 11 juin après un long voyage qui a commencé en 2018″, lit-on dans le document publié par la CAF.
Selon l’instance dirigeante du football africain, « la licence CAF Pro est strictement réservée aux entraîneurs qui entraînent activement à un niveau professionnel, qui ont démontré un certain niveau de haute performance et de réussite et qui ont également acquis une licence CAF A ou une qualification équivalente reconnue par la CAF