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26 août 2025
Par Ibrahima Sène
QUATORZIÈME LÉGISLATURE, QUI POUR LA PRÉSIDER ?
Pour tenter une réponse à cette question cruciale pour le futur immédiat de notre démocratie, il faudrait, me semble-t-il, au préalable, analyser la nature des personnalités qui vont siègent dans cette nouvelle Assemblée, pour en déduire le bon profil
Pour tenter une réponse à cette question cruciale pour le futur immédiat de notre démocratie, il faudrait, me semble-t-il, au préalable, analyser la nature des personnalités qui vont siègent dans cette nouvelle Assemblée, pour tenter d’en déduire le profil le plus approprié pour la diriger.
Mais avant tout, une précision de taille ! Celui, ou celle qui devrait présider cette nouvelle législature ne peut provenir que de la nouvelle majorité présidentielle qui y détient une majorité qualifiée de 83 sièges !
En procédant à cette analyse, loin de moi, l’idée de rouler pour celui, où celle qui devrait être promu(e) au sein de BBY, à la présidence de la 14ème législature, en effet, ce choix revient exclusivement au président de BBY qui, lui aussi, a certainement sa vision de la configuration de l’ Assemblée nationale, et des objectifs qu’il attend de sa nouvelle majorité.
Cela dit, qui en a le profil le plus approprié ? L’analyse de la nature des personnalités qui y siègent, révèle la présence d’un petit groupe d’éléments fortement perturbateurs, politiquement incultes, violents dans leurs propos, et qui rivalisent d’incivilité. Ce groupe n’aura comme stratégie, que la perturbation des plénières, faute d’avoir la force d’empêcher l’adoption d’un projet de loi ordinaire soumis par le président de la République.
Ce petit groupe va y incarner, tout ce que le peuple a vomis de la 13ème Législature, à savoir, les tentatives de faire durer en longueur les débats pour bloquer le fonctionnement de l’Assemblée nationale, pour y créer un désordre qui va ternir l’image de cette auguste Assemblé ! C’est ce que l’on appelle « la guérilla parlementaire »
Donc, avec une telle configuration, pour permettre un fonctionnement régulier de l’Assemblée nationale, dans le respect strict de son règlement intérieur, qui est celui de la Législature précédente, il faudrait un homme, ou une femme de poigne, doté(e) d’une grande expérience politique pour faire face efficacement à l’inculture politique du groupe perturbateur, d’une carapace en acier, pour ne pas être troublé(e) par les incivilités de ce groupe, et d’une main de fer pour faire respecter strictement le règlement intérieur, et faire régner l’ordre au sein de l’hémicycle, avec le concours des forces de défense et de sécurité, affectées à l’ Assemblée nationale.
C’est une telle personnalité qui assurément pourrait faire jouer à cette auguste Assemblée son rôle de voter les Lois, contrôler l’exécution des politiques publiques, et procéder à leur évaluation.
Qui a un tel profil au sein de la nouvelle majorité présidentielle ? Assurément, la tête de la Liste proportionnelle de BBY, y répond le mieux !
Ainsi, madame Aminata Touré, selon l’analyse ainsi faite, pourrait être la prochaine Présidente de l’Assemblée nationale !
S’il en est ainsi que Dieu l’y accompagne !
LES SEPT FAVORIS AU POSTE DE PREMIER MINISTRE
Quel nouveau maître des lieux à la Primature ? Cette question est le bruit de fond de tous les couloirs ministériels et les cercles de pouvoir. Seul un homme peut aujourd’hui répondre à cette question, le Président de la République, Macky Sall.
Quel nouveau maître des lieux à la Primature ? Cette question est le bruit de fond de tous les couloirs ministériels et les cercles de pouvoir. Seul un homme peut aujourd’hui répondre à cette question, le Président de la République, Macky Sall. “J’ai déjà le nom en tête, confiait-il à nos confrères de Rfi et France 24. Mais tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait”. Les locales, puis les législatives, ont-elles changé les plans initiaux de Macky Sall ? Au petit jeu des pronostics, Seneweb a misé sur 7 profils.
Amadou Ba, le choix de l’expérience
Pour beaucoup d’observateurs avertis de la vie politique sénégalaise, il fait figure de grand favori. Pourtant, l’homme semblait avoir perdu la cote auprès du Président après son départ du gouvernement en 2019, mais il semble qu’il soit revenu en grâce comme en témoigne ses récents rôles dans l’état-major électoral de Benno Bok Yakaar aussi lors des locales que les législatives. Il faut relever que pendant cette période de vaches maigres, l’ex-Directeur des Impôts et domaines, personnage discret, ne s’est pas répandu dans la presse en jérémiades, lamentations, piques contre son leader. L’homme dispose d’une solide expérience gouvernementale : ministre de l’Économie et des finances de 2013 à 2019, puis des Affaires étrangères jusqu’au remaniement du 1er novembre 2020.
Aminata Niane, la surprise du chef
La rumeur enfle depuis plusieurs jours sur sa probable nomination à la primature. L’ancienne directrice générale de l’Agence pour la Promotion des Investissements et Grands Travaux (Apix) (de sa création en 2000 jusqu’en 2012), Aminata Niane a le profil de l’emploi. L’ingénieure de 65 ans (née 9 décembre 1956 à Dakar) trimballe un CV balèze et un parcours qui force le respect.
Ayant débuté sa carrière professionnelle en 1983 en tant que chef du Département Recherche et Développement à la Société Industrielle des Produits Laitiers au Sénégal (SIPL), l’administratrice sénégalaise finit par se construire une forte réputation en occupant différents postes dans des entreprises du secteur privé. Sa nomination à l’Apix en 2000, par le président de la République Abdoulaye Wade, n’a fait l’objet d’aucune contestation. Et durant les douze années passées à la tête de l’agence, la confiance du Pape du Sopi, pourtant très exigeant, n’a jamais fait défaut car des grands travaux, l’Apix en a réalisé à la pelle : autoroute à péage, Aéroport International Blaise Diagne, entre autres.
La conseillère du vice-Président Infrastructure, secteur Privé et intégration régionale à la banque africaine de développement (BAD) (depuis 2013), fut parmi les 25 femmes les plus influentes du business en Afrique selon le journal Jeune Afrique.
Mamadou Fall Kane, de Paris Bercy à la primature ?
Il a le profil parfait du jeune technocrate international et ‘’l’attitude’’ qui va avec : le charisme, le verbe et l’allure. Nommé Adjoint au Secrétaire permanent du Comité d'Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), par décret présidentiel du 10 novembre 2016, Mamadou Fall Kane est l’un des hommes de confiance du président Macky Sall. Il fait partie des Premier ministrables, surtout dans un contexte de pré exploitation pétro-gazière.
Précédemment conseiller technique à la Présidence de la République, Mamadou Fall Kane est un spécialiste en économie et politiques publiques, diplômé de l'Ecole polytechnique de Paris et de l'Institut d'Etudes politiques de Paris. Jouissant d'une expérience internationale dans le financement du développement et l'élaboration de politiques publiques, Kane a d’abord bourlingué au Ministère de l'Economie et des Finances de Paris Bercy. Puis au Crédit agricole français, avant d’atterrir à Bretton Woods, à la Banque mondiale où il a travaillé comme consultant.
Abdoulaye Daouda Diallo, un homme de confiance
On a l’habitude justement de l’oublier dans les pronostics, ou de le citer après les autres. Comme s’il ne comptait pas. Oui, le ministre des Finances et du budget ne fait pas grand bruit. Il est comme dans son coin en train de compter les fautes des concurrents pour compter. Abdoulaye Daouda Diallo ne parle pas. Ou parle rarement. Pourtant le président de la République serait également tenté de miser sur le argentier de l’Etat. ADD a la particularité de figurer dans tous les différents attelages gouvernementaux de Macky Sall depuis son élection en 2012. Il a été tour à tour, ministre délégué chargé du Budget auprès du ministre de l’Économie et des finances (2012-2013), il a dirigé le département de l’Intérieur (2013-2017), celui des Infrastructures et des transports terrestres (2017-2019), et depuis deux ans, il est à la tête du ministère des Finances et du budget. Cette régularité montre l’estime et la confiance que lui voue le Président. Ce parcours ministériel, mené dans différents secteurs stratégiques, peut aussi plaider pour sa cause.
Amadou Hott, le “technopol”
Amadou Hott bénéficie, également, d’une belle cote au palais de l’avenue de la République. Macky Sall a été séduit, dès 2012, par ce jeune quadra qui a fait ses armes dans de prestigieuses institutions financières internationales. Dès son élection à la tête de l’État, il le propulse Conseiller spécial chargé des questions de financement et d’investissement, puis président du Conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). En septembre 2013, il devient le premier Directeur général chargé de la mise en place du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis). Il pilote, pendant trois ans, ce département avant un intermède comme vice-président de la Banque africaine de développement (Bad) chargé de l’Électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte. Mais Macky Sall l’avait gardé dans ses papiers puisqu’il le rappelle trois ans plus tard pour lui confier le ministère de l’Économie et de la Coopération. La casquette politique, c’est ce qui lui manquait pour être «légitime» et Amadou Hott s’est lancé, sans succès malheureusement, dans une aventure électorale à Yeumbeul. Cet impair peut-il lui coûter la Primature ?
Aly Ngouille Ndiaye, la force tranquille
Il partage avec Amadou Ba ou encore Oumar Youm la purge de la Toussaint 2020, ce 1 novembre fatal qui l’a vu quitter le gouvernement. Moins présent dans les médias que ses principaux concurrents, l’ancien ministre de l’Intérieur s’est refait une santé dans son fief, Linguère, où il a régné en maître lors des locales puis lors des législatives. Son expérience, son poids politique pourraient séduire Macky Sall qui a grandement besoin de relancer sa machine électorale en perspective de la présidentielle 2024.
Aminata Touré, un come-back en pointillés
Et si Macky Sall jetait son dévolu sur une femme. Depuis plusieurs mois, et tout dernièrement à la tribune de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le Président a fait un plaidoyer sur l’autonomisation des femmes et la nécessité de les placer à des postes de responsabilité. Dans son camp, Aminata Touré a le profil idéal pour devenir la deuxième femme à occuper le poste. Elle connaît la fonction pour avoir dirigé le gouvernement entre 2013 et 2014. Elle a également été Garde sceaux et, dernièrement, Présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese). Outre ce solide pedigree national, Mimi, comme elle est surnommée, dispose d’une belle aura sur la scène continentale et internationale. Macky Sall l’a fait confiance pour diriger la campagne électorale de BBY lors des législatives, avec un succès mitigé. Néanmoins, Mimi aura forcément un poste de prestige : le perchoir de l’Assemblée ou la Primature. Pour ce dernier poste, la liste des suppléants de Benno, étant invalidée, Mimi n’est-elle pas d’office hors-course…
par Momar Dieng
MACKY SALL, ÉMISSAIRE PANAFRICAIN À TRIPLE CASQUETTE AUPRÈS D'ASSIMI GOÏTA
Le président entend reconnecter le Mali autant à la Cédéao qu’à l’Union africaine après la page des sanctions. Mais l’objectif est également de rétablir la confiance avec un pays fâché avec le Sénégal dont il reste un partenaire incontournable
Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), est arrivé ce matin à Bamako pour une visite de travail et d’amitié au Mali. Accueilli à l’aéroport international de Sénou par le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, le numéro 1 sénégalais s’est déclaré « porteur d’un message d’amitié à l’endroit d’un pays pivot de l’Afrique de l’Ouest » et souhaitant « avoir des échanges (avec les autorités maliennes) pour une issue heureuse de la période de transition ».
Cette visite du président de l’UA intervient quelques semaines seulement après la levée/suspension en début du mois de juillet dernier des sanctions économiques, financières et institutionnelles prises en janvier 2022 par la Communauté des Etats ouest-africains (CEDEAO) contre le Mali pour non respect de ses « engagements » relatifs à la durée de la transition politique.
Les militaires dirigés par le colonel Assimi Goïta avaient pris le pouvoir en août 2020 en écartant le défunt président Ibrahim Boubacar Keïta. Ils ont peu à peu étalé leur emprise sur le pays avec une adhésion remarquable des populations au projet de remise en marche d’un pays confronté aux fléaux de la corruption, de l’instabilité et, surtout, aux attaques de groupes terroristes affiliés à « L’Etat Islamique » et à la mouvance « Al-Qaïda ». Cette intensification de la violence terroriste survient alors que la France est en voie d’achever un retrait total des troupes de Barkhane dont la plupart sont l’objet de redéploiement dans la zone dite des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), notamment en territoire nigérien. Dans leur dernier communiqué relatif à l’attaque terroriste de Tessit qui a causé la mort de 42 soldats maliens, Bamako a pour la première fois indiqué que les assaillants ont bénéficié d’une expertise militaire étrangère et utilisé des drones pour arriver à leur fin.
Hasard du calendrier diplomatique ou simple coïncidence, la visite de Macky Sall arrive au lendemain de la condamnation des 49 soldats ivoiriens accusés par le Mali d’être des « mercenaires ». Arrêtés depuis le 10 juillet, ils ont été emprisonnés pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » sous l’œil impuissant des autorités ivoiriennes qui contestent la version des faits établie par Bamako. En coulisses, les négociations engagées sous l’égide du président Faure Gnassingbé ne semblent pas avoir été concluantes. A ce niveau, le concours du président sénégalais de l’Union africaine pourrait être précieux dans le cadre d’une recherche de sortie de crise entre Bamako et Abidjan. Le Mali aurait d’autant moins d’intérêt à garder encore chez lui les « mercenaires » ivoiriens que la Minusma semble lui avoir déjà donné raison par rapport à sa revendication relative au non respect des procédures concernant la mise en service des prisonniers sur son territoire. Une décrispation est donc tout à fait possible.
Reconnexion Dakar-Bamako
Au plan bilatéral, les relations entre le Mali et le Sénégal ont été discrètement tendues après le putsch contre Ibrahim Boubacar Keïta qui s’entendait bien avec son homologue sénégalais. Cela explique peut-être pourquoi Macky Sall s’est longtemps opposé à des sanctions généralisées contre le Mali, premier partenaire économique du Sénégal en termes d’échanges. Mais à mesure que le fossé se creusait entre le régime malien et la Cédéao, la posture du président sénégalais devenait intenable, en particulier face aux pressions des deux « faucons » de la sous-région que sont Alassane Ouattara et Mohamed Bazoum. Les présidents ivoirien et nigérien ont fortement contribué aux premières lourdes sanctions qui ont frappé le Mali à partir du 23 janvier 2022. Moteur principal des liens économiques entre Dakar et Bamako, le Port de Dakar est tombé en léthargie avec le blocage de toutes les transactions terrestres qui donnaient vie à cet axe de partenariat dont les acteurs côté sénégalais peineront à se relever. C’est le travail de réparation que le président Macky Sall aura à se livrer sur place avec une stratégie de relance arrêtée avec le gouvernement malien.
La tâche sera d’autant moins difficile à prendre en charge que les prémisses d’une reconnexion économique entre les deux pays a été entamée en amont de la célébration de la Tabaski. A cette occasion, les autorités douanières maliennes avaient autorisé les éleveurs et autres opérateurs économiques maliens à convoyer plusieurs milliers de têtes de bétail en territoire sénégalais alors que l’inquiétude planait plus ou moins sur les capacités d’approvisionnement du Sénégal en moutons.
WILLIAM RUTO, NOUVEAU PRÉSIDENT DU KENYA
Le président de la Commission électorale du Kenya a déclaré lundi l'ex-vice président vainqueur de l'élection présidentielle face à Raila Odinga, après six jours d'attente et le rejet des résultats par une partie de cet organe indépendant
Wafula Chebukati a annoncé que le vice-président sortant Ruto avait cumulé plus de 7,17 millions de votes, soit 50,49% des voix, contre 6,94 millions, soit 48.85%, pour M. Odinga, remportant l'une des élections les plus serrées de l'histoire du pays.
William Samoei Ruto devient le cinquième président du Kenya, succédant à Uhuru Kenyatta qui, après deux mandats depuis 2013, n'avait pas le droit d'en briguer un troisième.
Il a devancé de 233,211 voix M. Odinga au terme d'une campagne et d'un scrutin globalement paisibles suivis d'une interminable attente de six jours qui a mis à rude épreuve la patience des Kényans.
M. Ruto devient le premier membre de l'ethnie Kalenjin a être élu président depuis vingt ans, succédant à deux présidents de la communauté kikuyu.
A 55 ans, l'ambitieux Ruto a âprement fait campagne ces dernières années à mesure qu'il était mis sur la touche par une alliance inattendue entre Kenyatta et Odinga, travaillant à polir sa réputation sulfureuse.
Cet enfant d'une famille modeste de la vallée du Rift devenu l'une des premières fortunes du pays aime à rappeler son histoire de "self made man" parti de rien et s'est proclamé porte-parole des "débrouillards" du petit peuple face au pouvoir des dynasties politiques incarnées par Kenyatta et Odinga.
A la mi-journée, le centre national de comptage de la Commission électorale, sur lequel les yeux de tout le pays sont rivés, s'était rempli de représentants des partis, observateurs et diplomates, qui ont attendu l'annonce pendant plusieurs heures, divertis par des chorales, sous forte surveillance policière.
Quelques minutes avant cette annonce, quatre des sept commissaires de l'IEBC ont tenu une conférence de presse dans un hôtel de la capitale pour annoncer qu'ils rejetaient ces résultats.
"A cause du caractère opaque du processus (...) nous ne pouvons pas assumer la responsabilité des résultats qui vont être annoncés", a déclaré la vice-présidente de l'IEBC Juliana Cherera entourée de trois autres commissaires.
Elle a appelé les Kényans au "calme".
L'élection de 2022 s'est déroulée de manière pacifique mais a été marquée par une participation en forte baisse: environ 65% des 22,1 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes mardi, contre 78% lors du dernier scrutin de 2017.
L'ABBÉ ALPHONE SECK EXHORTE À S'ÉLEVER CONTRE LES FATALITÉS DE LA VIE
Le religieux recommande à la communauté catholique de se rappeler, à l’occasion de l’Assomption fêtée ce lundi, que ‘’Dieu ne nous a pas créés sur la terre pour que nous soyons malheureux’’, malgré les difficultés de la vie
‘’Dieu ne nous a pas créés sur la terre pour que nous soyons malheureux’’, a dit le guide religieux dans un entretien avec l’APS.
‘’Notre vie sur la terre a un sens, la terre n’est pas notre dernière demeure (…) L’espérance, c’est l’avenir, qui nous fait penser que le mal n’a pas le dernier mot. Dieu ne nous a pas mis sur la terre pour que nous soyons malheureux’’, a ajouté l’abbé Alphonse Seck, secrétaire général de Caritas Sénégal.
Répondant à la question de savoir quel message il voudrait adresser à ses compatriotes à l’occasion de l’Assomption, il a tenu à leur rappeler le sens de la vie terrestre. ‘’La vie sur terre fait grandir les personnes que nous sommes et nous appelle à ne pas baisser les bras. Les combats que nous menons seront couronnés de succès’’, a dit le guide religieux.
Il ajoute que tout être humain doit s’attendre à ‘’une vie épanouissante’’ sur terre.
L’Assomption, ‘’c’est la montée au ciel de la Vierge Marie. C’est l’une des grandes fêtes qui concernent la Vierge Marie (…) C’est cela que nous nous rappelons. La Vierge Marie est l’Immaculée Conception, elle est sans pêché originel’’, a rappelé l’abbé Alphonse Seck.
‘’La montée de son âme et de son corps au ciel, c’est cela essentiellement l’Assomption (…) C’est une fête de l’espérance’’, a-t-il dit.
L’Assomption, fêtée le 15 août de chaque année par la communauté chrétienne, est marquée par de grands pèlerinages dans les sanctuaires dédiés à Marie, la mère du Christ. Cette commémoration fait de cette date un jour férié, chômé, dans plusieurs pays dont le Sénégal.
LA FRANCE REMBALLE DEFINITIVEMENT DU MALI
Les derniers militaires français de la force antijihadiste Barkhane ont quitté lundi le Mali après neuf ans de présence, a annoncé le ministère français des Armées, sur fond de relations houleuses entre Paris et la junte au pouvoir à Bamako.
Les derniers militaires français de la force antijihadiste Barkhane ont quitté lundi le Mali après neuf ans de présence, a annoncé le ministère français des Armées, sur fond de relations houleuses entre Paris et la junte au pouvoir à Bamako.
"Ce jour à 13H00 (de Paris, 11H00 GMT), le dernier détachement de la force Barkhane présent sur le sol malien a franchi la frontière entre le Mali et le Niger", a fait savoir l'état-major français dans un communiqué.
Après neuf ans de présence, Barkhane "s’est réarticulée hors du pays en moins de six mois", a-t-il ajouté. "Ce défi militaire logistique majeur a été relevé, en bon ordre et en sécurité, ainsi qu’en totale transparence et en coordination avec l’ensemble des partenaires."
"La France reste engagée au Sahel", a souligné dans un autre communiqué la présidence française, ainsi que "dans le Golfe de Guinée et (dans) la région du lac Tchad avec tous les partenaires attachés à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme".
Le 17 février dernier, constatant que "les conditions politiques et opérationnelles n'étaient plus réunies pour rester engagée au Mali", la France avait décidé de réorganiser le dispositif de l'opération Barkhane "en dehors du territoire malien", a rappelé l'Elysée.
La présence militaire au Sahel sera divisée par deux d'ici la fin de l'année, à 2.500 militaires. Le Niger a accepté le maintien d'une base aérienne à Niamey et l'appui de 250 soldats pour ses opérations militaires à la frontière malienne.
Le Tchad continuera à héberger une emprise française à N'Djamena et la France espère conserver un contingent de forces spéciales à Ouagadougou, la capitale burkinabè.
Poussés vers la sortie par une junte malienne hostile, les Français ont transféré ces six derniers mois toutes leurs emprises à l'armée malienne, dont la dernière, à Gao (Nord), lundi.
Au total, la France a dû sortir du Mali quelque 4.000 containers et un millier de véhicules, dont des centaines de blindés, alors que le Sahel connaît une flambée de violences, que le groupe paramilitaire russe Wagner, nouvel allié de Bamako, peine à endiguer.
Plus de 2.000 civils ont été tués au Mali, Niger et Burkina Faso depuis le début de l'année, soit déjà plus que les 2.021 recensés pour toute l'année 2021, selon les calculs de l'AFP à partir d'une compilation de l'ONG spécialisée Acled.
En neuf ans de présence au Sahel, l'armée française a de son côté perdu 59 militaires.
MACKY SALL EN TOURNÉE CONTINENTALE
Le chef de l'État, également président en exercice de l'Union africaine, effectue depuis ce matin des visites au Mali, au Tchad et au Gabon. À Bamako, l'hôte d'Assimi Goïta a plaidé pour que le pays retrouve sa place dans le concert des Nations
Le président sénégalais et président en exercice de l'Union africaine, Macky Sall, est arrivé lundi à Bamako pour une visite d'amitié et de travail de quelques heures.
Il a été accueilli à l'aéroport international Modibo Keïta Bamako-Senou par le Colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne.
Le président de la République du Sénégal est arrivé au Mali pour une visite d’amitié et de travail, indique-ton de source officielle.
Macky Sall président en exercice de l'Union africaine a déclaré être porteur d’un message d'amitié, de bon voisinage, un message de l'Afrique auprès du peuple malien.
En outre, il a rappelé que le Mali est un pays important, un pays pivot en Afrique de l'ouest.
Il a souligné, cependant, que ''cette visite vise à échanger et à travailler ensemble avec les autorités maliennes pour une issue heureuse à cette transition mais aussi pour que le Mali retrouve sa place dans le concert des Nations africaines et internationales''.
Après le Mali, Macky Sall se rendra au Tchad et au Gabon.
ASSOMPTION, L'ÉLEVATION DE MARIE CÉLÉBRÉE CE LUNDI
Les catholiques célébrent, ce lundi 15 août, la fête de l’Assomption qui veut dire, élévation de la Vierge Marie au ciel. Des messes sont dites, à cette occasion, en l’honneur de Marie qui a eu une vie terrestre bien remplie
Les catholiques célébrent la fête de l’Assomption ce lundi 15 août. Elle signifie l’élévation de la Vierge Marie au ciel, au terme de sa vie terrestre. Marie, la mère de Jésus-Christ, s’est totalement donnée à Dieu à travers la prière et les bonnes actions. Ce qui fait d’elle un modèle parfait pour les fidèles catholiques. Dans plusieurs récits, des évangélistes racontent que Marie, fille de Joachim et d’Anne, était envoyée très jeune au temple où elle s’imprégna de la Bible et apprit des prophéties qui annonçaient qu’un sauveur allait naître d’une vierge pour sauver l’homme du péché. Elle ignorait que cette vierge n’était autre qu’elle et faisait vœu de chasteté en offrant totalement sa vie à Dieu. Pour les fidèles chrétiens, en particulier catholiques, Marie était et demeure une servante parfaite du Seigneur. La fête de l’Assomption offre alors aux disciples de Jésus, l’occasion de manifester une dévotion à sa mère. Elle inspire, chez les catholiques, ce qu’ils appellent « la reprise du magnificat ». Ce cantique, comme l’explique l’évangéliste, Saint-Luc, témoigne un amour infini de Marie à Dieu.
Dispensatrice de la paix, Marie est encore, comme hier, magnifiée pour sa bonté et son amour dans les églises et sanctuaires, en particulier catholiques. Cette disponibilité de la Vierge Marie, durant sa vie sur terre, fait que son culte demeure toujours une tradition populaire, avant d’être fixé par l’Église. Même si beaucoup d’historiens estiment que les origines de l’Assomption ne reposent sur aucun texte reconnu des premiers temps de l’Église catholique puisque cette fête n’a été proclamée par l’Église qu’il y a moins d’un siècle. En effet, la fête du 15 août a été érigée en dogme en 1950 par le pape Pie XII. Il faut noter que plusieurs étapes ont, cependant, jalonné l’intégration de l’Assomption au dogme catholique. Depuis lors, elle est célébrée le 15 août de chaque année. Elle donne l’occasion aux prêtres de rappeler aux fidèles les gestes de solidarité que prônait Marie en vers les pauvres. La mère du Christ qui sera fêtée, le lundi 15 comme chaque année, à travers le monde, a toujours œuvré pour une société juste et équitable.
PAR Farid Bathily
SERENA WILLIAMS OU LA DIFFICULTÉ DE CONCILIER MATERNITÉ ET CARRIÈRE SPORTIVE
La super star mondiale, multiple championne de tennis, a annoncé la fin prochaine de sa carrière professionnelle. Une décision douloureuse, dit-elle, motivée par le désir de donner naissance à un deuxième enfant
En 25 ans dédiés au tennis, Serena Williams a tout gagné. Elle, la native de Compton en Californie, modeste quartier de la banlieue de Los Angeles, a brisé bien des barrières dans ce sport longtemps réservé aux Blancs.
Malgré son expérience couronnée de 73 titres dont 23 du Grand Chelem, soit le deuxième meilleur total de l’histoire du tennis, il y a des défis que ne saurait surmonter cette "briseuse de barrières". Parmi ces derniers figure celui d’être à la fois mère et athlète professionnelle.
À bientôt 41 ans, l’ex-numéro un mondiale du tennis a décidé d’abandonner définitivement la raquette au plan professionnel. Elle a informé l’opinion, via un long texte publié mardi 9 août 2022 dans l‘édition de septembre du magazine américain de mode Vogue, de sa "décision déchirante", motivée par le désir de son couple d’élargir leur famille avec un enfant de plus.
Expérience traumatisante
"Je ne veux absolument pas être enceinte à nouveau en tant qu'athlète", indique-t-elle. Sa première grossesse d’il y a cinq ans, fût une expérience traumatisante et qui a bien failli lui coûter la vie.
Serena Williams avait souffert d’une embolie pulmonaire en 2017, au lendemain de l’accouchement par césarienne de sa fille, Olympia. "La cicatrice de ma césarienne s’est ouverte à cause de l’intense toux provoquée par mon embolie. J’ai dû retourner au bloc pour une nouvelle opération destinée à empêcher que des caillots de sang atteignent mon poumon", racontera-t-elle quelques mois plus tard dans une tribune.
Celle qui se considère comme une miraculée n’a certainement plus envie de revivre un tel épisode. D’autant qu’elle avait joué étant enceinte et avait remporté notamment l’Open d’Australie, son dernier trophée du Grand Chelem, à ce jour. Elle avait huit semaines de grossesse. "J'ai joué pendant l'allaitement. J'ai joué pendant la dépression post-partum", fait-elle savoir.
Contraste masculin
De toutes évidences, il s’agit là de problèmes et de traumatismes qui sont inconnus des hommes dans le monde du sport. Rafael Nadal, le tennisman espagnol dont la femme est actuellement enceinte, a récemment déclaré que cet événement ne devrait "rien changer dans sa vie professionnelle". Son grand rival, Roger Federer, reste sur les courts malgré ses 41 ans.
La situation pour les femmes est bien différente. Elles sont souvent contraintes de mettre leur carrière entre parenthèses pour les besoins de maternité, sans assurance d’un retour à niveau après l’accouchement.
" Je n'ai jamais voulu avoir à choisir entre le tennis et la famille. Je ne pense pas que ce soit juste. Si j'étais un homme, je n'aurais pas écrit cela, car je serais en train de jouer pendant que ma femme s’occuperait du travail physique d’agrandir notre famille ", a-t-elle notamment indiqué dans Vogue.
ABDOULAYE BATHILY, UN AFRICAIN EN LIBYE ?
L’ancien ministre sénégalais devrait être désigné représentant spécial de l’ONU en Libye. Un poste délicat. Sa nomination marque le retour au premier plan de l’Afrique dans ce dossier actuellement au point mort
C’est un poste si difficile qu’il est régulièrement vacant depuis 2011. Depuis la chute, puis la mort, de Mouammar Kadhafi, le Guide de la révolution libyenne, plusieurs représentants spéciaux de l’Organisation des Nations unies (ONU) dans le pays — sept — se sont succédé. Le dernier représentant spécial, le Slovaque Jan Kubis, n’a pas échappé à la tendance : il avait démission moins d’un an après sa désignation à ce poste. Depuis le début de l’année, donc, c’est l’Américaine Stephanie Williams qui assure l’intérim, en tant que conseillère spéciale d’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
Ce lundi, selon Jeune Afrique, la candidature d’Abdoulaye Bathily devrait être proposée au Conseil de sécurité. Une candidature qui, sauf surprise de dernière minute, devrait être validée, faisant du Sénégalais le premier Africain à ce poste. Historien de formation, Bathily a été ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature de 1993 à 1998, puis ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique entre 2000 et 2001. En 2012, il avait été désigné par le président sénégalais Macky Sall ministre d’Etat.