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18 juin 2025
CONSEIL DE L’UIT, LE SÉNÉGAL SE POSITIONNE
Le Sénégal a officiellement annoncé sa candidature au sein du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), pour la période 2023-2026 au titre de la région Afrique (Région D/UIT) à Kigali.
Le Sénégal a officiellement annoncé sa candidature au sein du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), pour la période 2023-2026 au titre de la région Afrique (Région D/UIT) à Kigali.
En perspective de la conférence de plénipotentiaires 2022 à Bucarest, la délégation du Sénégal, par les voix du Secrétaire général du Ministère des télécommunications et de l’économie numérique, Dr Isaac Sissoko, du Directeur général de l’ARTP, M. Abdoul LY, et de M. Modou Mamoune Ngom, Directeur des Télécommunications, a porté à la connaissance des participants la candidature du Sénégal au sein du conseil de l’UIT dont le Sénégal est membre depuis 1960 et élu pour la première fois en 1972, informe une note des services de de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP).
La réception du Sénégal a vu la participation de plus de 100 officiels de pays membres de l’organisation Onusienne en charge du numérique et des grandes institutions africaines (Union Africaine des Télécommunications, SMART AFRICA etc.) et mondiales, précise la note.
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LES PETITES MAINS DE L'OMBRE DE LA BIENNALE
Ils sont des acteurs non moins importants pour faire tourner la machine. Ils donnent un avant-goût aux visiteurs en l'absence des artistes ou des commissaires d’exposition. Assane Sall, un jeune de Thiès, fait partie d'eux. Il est médiateur culturel.
A la Biennale de Dakar, il y a des œuvres, des artistes, des visiteurs, des commissaires d’expo, mais il y aussi eux. Ils facilitent la fluidité, l’accueil et la visite des expositions. Ceux dont il s’agit, ce sont des médiateurs qui guident et orientent les visiteurs en donnant un aperçu des expositions en l'absence des créateurs.
Les médiateurs sont des acteurs non moins importants. Assane Sall est l’un d’entre eux. Nous l’avons rencontré au Cap manuel, l’un des sites officiels de cette 14è édition de l’art africain contemporain de Dakar. Il est diplômé en tourisme et médiation culturelle, il fait sa première expérience en tant que médiateur culturel à cette édition de la biennale.
Interrogé sur son lieu de travail, il explique en quoi consiste sa mission de médiateur, son intérêt à cette activité ainsi que la formation qui lui a permis de pratiquer cette activité. Les détails dans cette vidéo
LE DÉFENSEUR MOUSSA NIAKHATÉ VALIDE LE SÉNÉGAL
Entre l’équipe des Bleus ou la sélection sénégalaise, l’ancien U19, U20 et Espoir avec la France, Moussa Niakhaté a choisi la tanière des Lions du Sénégal.
Entre l’équipe des Bleus ou la sélection sénégalaise, l’ancien U19, U20 et Espoir avec la France, Moussa Niakhaté a choisi la tanière des Lions du Sénégal. D’après les informations de nos confrères de Sport News Africa, le défenseur central de Mayence, élu meilleur joueur de la formation allemande cette saison, pourrait venir renforcer le groupe d’Aliou Cissé dès la trêve internationale de septembre et la double confrontation face au Mozambique dans le cadre des éliminatoires de la Can 2023. Le natif de Roubaix a déjà fait part de son choix à des joueurs de l’équipe et informé le staff de la Fédération sénégalaise. Niakhaté va ainsi apporter une concurrence dans l’axe où la paire Kalidou Koulibaly-Abdou Diallo se dégage pour l’heure.
LES MAÎTRES CONTRACTUELS ROUSPÈTENT
Le Collectif des enseignants contractuels du Sénégal (Codecs) dénonce la posture du gouvernement concernant le respect des accords signés avec les syndicats représentés par le G7. Il exige le paiement « sans délai des reliquats des salaires du mois de mai
Le Collectif des enseignants contractuels du Sénégal (Codecs) dénonce la posture du gouvernement concernant le respect des accords signés avec les syndicats représentés par le G7. Il exige le paiement « sans délai des reliquats des salaires du mois de mai ». Après les accords entre le gouvernement et les syndicats sur la revalorisation des salaires des enseignants, le Codecs annonce, dans un communiqué, un point de presse dans les jours à venir.
« Le gouvernement prétend améliorer les conditions de vie des enseignants, mais nous estimons que c’est de la poudre aux yeux », a indiqué le comité technique dudit collectif. Qui rappelle que le 30 mai, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo avançait l’argument selon lequel, les calculs effectués lors des négociations comportaient des erreurs, qu’il reconnaît et compte rectifier. « C’est pourquoi, nous exigeons du gouvernement, qui avait maintenu le flou sur le tableau servant de référentiel, les paiements sans délai, des reliquats des salaires du mois de mai 2022 pour les Professeurs contractuels (Pc) qui devraient percevoir le minimum indiqué sur le tableau des accords, puisque les Pc sont assimilés à leur corps d’accueil. Par ailleurs, nous exigeons du gouvernement une émission spéciale à l’image des autres, du différentiel entre le minimum et les 30 000 FCFA reçus comme augmentation, indiqué dans une rubrique sur les bulletins de salaire », soutiennent les contractuels.
Le Codecs exige également l’alignement de l’indemnité de logement des contractuels au même titre que les fonctionnaires, la mise en examen automatique pour l’obtention du Cap après 9 mois de fonction pour les Maîtres contractuels (Mc), la suppression du corps des décisionnaires et la répartition des préjudices causés sur leur carrière, la titularisation automatique des Pc recrutés avec Bts, Bac +2 ou licence juste après la formation diplomante, la limitation de la durée de la contractualisation à 2 ans au maximum.
Sur la liste des doléances, il y a aussi « la mise en place sans délai des structures pour la formation diplomante des corps émergents tels que agents de santé ,de couture, de l’élevage, de la mécanique, du développement local, de la gestion, informatique, du froid-climatisation… ». Ainsi, le collectif dit « remettre en question les accords » portant sur l’augmentation de la rémunération des contractuels du Sénégal qui constituent un « maillon important » du système éducatif sénégalais.
RENÉ CAPAIN BASSENE ET CÉSAR ATOUTE BADIATE ÉCOPENT DE LA PERPÉTUITÉ
Attendu aujourd’hui, le verdict du procès du massacre de Boffa Bayotte est tombé ce lundi 13 juin. René Capain Bassene, Oumar Ampoi Bodian et César Atoute Badiate sont condamnés à perpétuité.
Attendu aujourd’hui, le verdict du procès du massacre de Boffa Bayotte est tombé ce lundi 13 juin. René Capain Bassene, Oumar Ampoi Bodian et César Atoute Badiate sont condamnés à perpétuité. Les autres sont acquittés
Rappeler que le tribunal de Grande instance de Ziguinchor, qui avait retenu 14 chefs d’inculpation dont association de malfaiteurs, participation à un événement insurrectionnel, assassinat, tentative d’assassinat et séquestration, vol en réunion avec usage d’armes et de violence, la détention illégale d’armes de la première catégorie et la complicité d’assassinat, avait jugé César Atoute Badiate par contumace.
En 2018, 14 bûcherons ont été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, dans la région de Ziguinchor.
MASSACRE DE BOFFA BAYOTTE, LE VERDICT ATTENDU
Le verdict du procès des auteurs présumés du massacre de Boffa Bayotte est attendu aujourd’hui. Le tribunal de Grande instance de Ziguinchor avait retenu 14 chefs d’inculpation. Et César Atoute Badiate a été jugé par contumace
Le verdict du procès des auteurs présumés du massacre de Boffa Bayotte est attendu aujourd’hui. Le tribunal de Grande instance de Ziguinchor avait retenu 14 chefs d’inculpation. Et César Atoute Badiate a été jugé par contumace. Bès Bi revient sur cette douloureuse affaire qui avait secoué l’espace public sénégalais.
Les présumés auteurs du massacre de Boffa Bayotte seront fixés sur leurs sorts ce lundi. En effet, après le procès qui s’est tenu sur plusieurs jours, le tribunal avait fixé son délibéré au 13 juin. Les accusés comparaissaient, pour 14 chefs d’inculpation dont association de malfaiteurs, participation à un événement insurrectionnel, assassinat, tentative d’assassinat et séquestration, vol en réunion avec usage d’armes et de violence, la détention illégale d’armes de la première catégorie et la complicité d’assassinat, seront donc fixés sur leurs sorts ce lundi.
Pour rappel, le ministère public avait requis la réclusion criminelle à perpétuité, c’est-à-dire la prison à vie, à l’encontre de 11 des 13 personnes accusées du meurtre de 14 bûcherons en 2018, dans la forêt de Boffa Bayotte, dans la région de Ziguinchor. « La peine capitale est abolie au Sénégal. C’est pourquoi je demande la réclusion criminelle à perpétuité », avait déclaré le procureur près la chambre criminelle du Tribunal de grande instance. Il avait aussi requis une peine d’emprisonnement ferme de deux ans pour deux d’entre eux, pour détention illégale d’armes à feu.
Deux personnes avaient été mises en liberté provisoire depuis le 28 janvier et 10 autres prévenus avaient obtenu un non-lieu et étaient remis provisoirement en liberté après quatre années passées en détention préventive.
Mandat d’arrêt contre César Atoute Badiate
On se rappelle également que le Parquet avait réclamé le maintien du mandat d’arrêt décerné au chef rebelle, César Atoute Badiate, l’un des leaders du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (rébellion), jugé par contumace dans cette affaire. Concernant les avocats de la partie civile, ils avaient réclamé 20 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts pour chacune des familles des 14 bûcherons tués le 6 janvier 2018.
Les familles des détenus exigent la libération de leurs proches
Il faut, à ce propos, signaler que 72 heures avant la date du délibéré, les familles des accusés avaient fait une sortie pour exiger la libération de leurs proches. Selon eux, « toutes ces personnes arrêtées et emprisonnées dans le cadre de la tuerie de Boffa Bayotte sont innocentes et ne sont que des victimes d’une injustice », avait déclaré Ousmane Sané, porte-parole des familles des détenus dans l’affaire Boffa Bayotte. « Ils ont arrêté des innocents et nous l’avons toujours dit et affirmé depuis le départ. Nous demandons tout simplement que ces derniers soient libérés pour qu’ils puissent nous revenir tranquillement », avait-il ajouté. M. Sané avait, en outre, accusé le procureur d’avoir refusé de livrer des permis de visite aux proches des détenus.
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LA SORTIE DU GUIDE RELIGIEUX MAME THIERNO BIRAHIM MBACKE ET LE DÉPART DE MAÎTRE MOUSSA DIOP DE YAW A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 13 juin commentent dans leur ensemble la sortie du guide religieux Mame Thierno Birahim Mbacké qui s'est prononcé sur des sujet de l'actualité politique et la sortie fracassante du maître Moussa de Diop de la coalition YAW
Les quotidiens parus ce lundi 13 juin commentent dans leur ensemble la sortie du guide religieux Mame Thierno Birahim Mbacké qui s'est prononcé sur des sujet de l'actualité politique et la sortie fracassante du maître Moussa de Diop de la coalition de l'opposition Yewwi Askan Wi. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
Report de la visite du chef de l’Etat à Kolda et Sédhiou
Il y a de fortes chances que la visite du chef de l’Etat à Kolda et Sédhiou le week-end prochain soit reportée à une date ultérieure. Pour cause, d’après nos sources, le Président Sall ne souhaite pas être en contradiction avec la loi électorale qui interdit toute propagande durant la période de précampagne qui a démarré depuis vendredi passé. Même si la décision n’est pas encore officielle, tout porte à croire que le Président va renvoyer cette visite. Car, même les tournées économiques des autorités sont visées par le régulateur qui interdit à la presse de les couvrir. Le Président Sall était attendu à Kolda vendredi dans la matinée pour lancer les travaux de l’aéroport, du bitumage de la route Kolda-Salikégné et de celle de Kolda-Pata avant de remettre du matériel agricole aux paysans. Le lendemain, il devait se rendre à Sédhiou pour l’inauguration de l’hôpital régional et le pont de Marsassoum.
Interpellation d’une bande de voleurs à Mbour
Les populations du département de Mbour peuvent enfin dormir du sommeil du juste. Les limiers de Mbour ont mis fin aux agissements d'une redoutable bande de voleurs armée. Spécialisés dans le vol de bétail, O. Ka et ses amis sont tombés dans les filets de limiers conduits par le commandant Loum. Tout est parti d’une déclaration d’une série de vols à main armée commis la nuit par des individus qui habitent le village de Sinthiou Mbadane Peulh, a appris Dakaractu Mbour. Ainsi, la police a lancé la traque des voleurs de bétails. Ils commencent l’enquête par le cambriolage au domicile d'un certain Pape Massane Diop, dans la nuit du 07 au 08 où plusieurs moutons ont été emportés. Les indices donnés par la victime ont permis l'interpellation de O. Ka âgé de 21 ans et habitant à Sinthiou Mbadane. Devant le feu roulant des questions des enquêteurs, O. Ka a balancé les noms de ses acolytes. Il s'agit de M. Diallo né à Kédougou, M. Kandé âgé de 25 ans et né à Sinthiou Mbadane, Ameth Ka âgé de 17 ans et né à Sinthiou Mbadane, Djoubirou Dia né à Kaolack, Worme Dieng et O. Ka. Au moment de leurs interpellations, les présumés malfaiteurs étaient en possession de deux cornets de chanvre Indien, de machettes et d’une moto Jakarta qu’ils utilisaient pour la reconnaissance. Cette grande opération du commissaire Baïdy Sène a été facilitée par l’implication des éléments du poste de Diamaguène et de Saly. Ils sont en garde-à-vue au poste de police de Diamaguène de Mbour où l'enquête suit son cours.
Colère à l’Institut National de Pédologie
Les travailleurs de l’Institut National de Pédologie du Sénégal (Inps) menacent d’aller en grève les jours à venir. Face à la presse samedi dernier, Waly Ngor Sarr et ses camarades accusent le Directeur de l’Inps de manœuvrer contre les intérêts des travailleurs. A en croire M. Sarr, les travailleurs seront en mouvement d’humeur, car le directeur est en train de saboter l’Institut et de menacer les syndicalistes. D’ailleurs, il a récemment servi une demande d’explication et une convocation de la gendarmerie au secrétaire général adjoint du syndicat. Pour améliorer leurs conditions de travail, souligne Waly Ngor Sarr, le chef de l’Etat a signé le décret régissant l’établissement et le statut des travailleurs de l’Institut National de pédologie. Mais, se désole-t-il, le directeur n’a pas permis à la commission de régulariser les agents qui n’avaient pas fourni tous les documents nécessaires. Il accuse le directeur de s’être enfermé dans son bureau pour opérer des choix et privilégier ses hommes. Face à cette situation, Waly Ngor Sarr demande au président de la République d’exiger l’application de son décret. En tout cas, les travailleurs sont déterminés à aller au front pour le respect intégral du décret.
Le maire de Ziguinchor zappé
C’était la fête du football hier à Ziguinchor. Mais, le grand absent de ces festivités (le Casa Sports recevait son trophée et accueillait le passage du trophée de la coupe d’Afrique) est le maire de Ziguinchor. Il a été zappé aussi bien par le gouverneur pour le passage du ministre des Sports avec la coupe d’Afrique que par les dirigeants du Casa Sports, en l’occurrence son président Seydou Sané. Ousmane Sonko a confié aux médias qu’il n’a reçu ni un coup de fil, ni une invitation. D’où sa décision de ne pas prendre part aux cérémonies. «Le minimum, c’était de m’inviter», se désole l’édile de Ziguinchor. «Partout où le trophée de la coupe d’Afrique est passé, le gouverneur a informé le maire, sauf à Ziguinchor», a indiqué Ousmane Sonko qui pense qu’après la politique, «on doit être républicain». Le maire de Ziguinchor rappelle que le Casa sports n’est pas un instrument politique. D’ailleurs, il précise qu’il n’a jamais parlé de politique avec le Casa sports. «Qu’on arrête de politiser le Casa sports», a déclaré Sonko. Malgré cela, il a réuni le Conseil Municipal qui a octroyé une prime spécial de 20 millions Fcfa au Casa Sports sacré de Champion du Sénégal.
Colère des retraités
L’Association des Retraités Veufs, Veuves et Orphelins du Sénégal (Arvvos) que dirige Demba Wellé Diop hausse le ton pour déplorer les retards permanents du paiement des pensions et les tracasseries que subissent leurs pairs pour se soigner aux centres médico-sociaux. Dans un communiqué reçu à «L’As» M. Diop réclame une refonte du système sanitaire au Sénégal mais aussi le toilettage des textes de l’Ipres, en impliquant davantage les retraités au Conseil d’administration.
Cri du cœur des agents municipaux de Guédiawaye
Les agents municipaux de la Ville de Guédiawaye réclament leur part des parcelles à usage d’habitation suite au déclassement de la bande des filaos. Ils demandent aux autorités administratives et locales de respecter la décision du chef de l’Etat qui a demandé leur prise en compte dans ce projet de lotissements, lors d’une séance de discussions entre lui et les populations de Guédiawaye à travers le concept «Jokko ak Macky». Meissa Wally Ndione rappelle que la promesse est une dette.
Démission de Lamine Guèye de la République des Valeurs
Le parti République des valeurs (Rv) est en eaux troubles à Pikine. En effet, son coordonnateur départemental Lamine Guèye, qui a organisé un rassemblement samedi dernier, a annoncé officiellement son départ du parti de Thierno Alassane Sall et la création de son mouvement. Lamine Guèye est remonté contre son mentor à cause de son mutisme sur les attaques répétitives de certains membres de son parti. Ainsi, M. Guèye a mis en place le mouvement «Xal Yonn» pour annoncer son intention de continuer son combat politique avec la jeunesse dans l’opposition.
Lamine Guèye va-t-il rejoindre BBY ?
Restons sur ce départ de Lamine Guèye des rangs de la Rv pour dire qu’il se garde de clarifier sa position pour les Législatives. Pour le moment, il n’a pas décliné l’identité de la coalition que son mouvement va soutenir, même si certains de ses désormais anciens camarades de parti soutiennent qu’il est en pourparlers avancés avec la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) avec la médiation du maire de Djidah Thiaroye Kaw, Mamadou Guèye. Mais, son entourage bat en brèche ces allégations et soutient qu’il est démarché par des responsables de l’opposition. Lamine Guèye brouille ainsi les cartes.
Litige foncier à Diamaguène Sicap Mbao
Le feu couve à Diamaguène Sicap Mbao, à cause d’un litige foncier qui oppose la famille Maréga et un promoteur immobilier. Ainsi, 150 familles de cette localité qui craignent la tournure de l’affaire demandent au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités pour départager les deux parties.
Explosion d’un poteau électrique à Diamaguène Sicap Mbao
Les habitants du quartier Médina Marène 02 de la commune de Diamaguène Sicap Mbao sont dans le désarroi actuellement. A l’origine, l’explosion d’un poteau électrique qui a détruit certaines installations électriques dans les concessions. Les populations interpellent le directeur général de la Senelec.
Le gouverneur de Dakar sur la précampagne
D’habitude, seul le Conseil national de Régulation de l'Audiovisuel (Cnra) publiait un communiqué pour rappeler aux médias que pendant la période de précampagne d’une élection, il est interdit toute couverture d’activité de propagande politique. Cette fois ci, le gouverneur de Dakar s’en mêle. Dans un communiqué, il rappelle la publication du Cnra qui souligne les différentes phases du processus électoral, notamment la précampagne qui s'étend du vendredi 10 juin au samedi 09 juillet 2022. Selon le gouverneur de Dakar, le législateur entend par acte de propagande déguisée, entre autres, «toute manifestation, ou déclaration publique de soutien à un candidat, ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes quels qu'en soient la qualité, la nature ou le caractère». Ainsi, le chef de l’Exécutif régional invite l'ensemble des acteurs du processus électoral à veiller au respect de cette disposition sur toute l'étendue du territoire régional.
Violation de la précampagne
Restons sur cette précampagne électorale pour dire que malgré les rappels du Cnra, la presse a toujours outrepassé ces dispositions du code. En témoignent les différents rapports de l’organe de régulation après chaque élection. Pour preuve, le week-end a été riche en activités politiques comme la rencontre des enseignants républicains, avec comme modératrice Mimi Touré, la conférence de presse de Me Moussa Diop qui quitte Yaw, la rencontre des jeunes progressistes présidée par le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse etc. Pourtant, ces activités propagandistes sont bien relayées par les médias malgré l’entrée en vigueur de la période de précampagne depuis vendredi.
Par Cheikh Guèye
AU PRESIDENT MACKY SALL
Le RASA est une nouvelle initiative essentielle d’institutions africaines et internationales de renom
Les initiateurs du Rapport Alternatif sur l’Afrique (RASA) vous présentent leurs hommages déférents et vous félicitent de votre accession à la présidence de l’Union Africaine.
Le RASA est une nouvelle initiative essentielle d’institutions africaines et internationales de renom (Enda Tiers Monde, Forum du Tiers Monde, CODESRIA, TRUSTAFRICA, Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA), l’AFARD (Réseau des femmes africaines pour la recherche et le développement), l’Institut des Futurs Africains (IFA), Fondation Rosa Luxembourg, LEGS AFRICA, l’Alliance pour la Refondation de la Gouvernance en Afrique (ARGA), West Africa Think tank (WATHI), Institut Africain de la Gouvernance (IAG), Initiative de Prospective Agricole et Rurale (IPAR), etc.).
L’initiative constitue une réponse à un enjeu fondamental auquel les dirigeants que vous êtes, sont confrontés au moment de l’élaboration des politiques visant à sortir les pays du continent africain de la « trappe à pauvreté » dans laquelle les destinent les anciennes et nouvelles « puissances », les institutions financières et commerciales internationales, les firmes multinationales.
Monsieur le Président de l’UA, ce numéro Un du RASA, dont l’élaboration a démarré avant la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, est lancé dans un contexte sanitaire et économique qui convie à une lecture renouvelée de la géopolitique mondiale marquée par les escarmouches de la guerre économique entre les États-Unis d’Amérique et la Chine et le retour d’un néoprotectionnisme déguisé et de l’égoïsme des appareils d’État des pays « riches ». Dans ce moment de recomposition des « équilibres » mondiaux, l’Afrique est confrontée à des défis interpellant sa souveraineté. L’heure est, nous semble-t-il, venue pour une Afrique nouvelle, qui mène le combat pour sortir des places qui lui sont assignées et se positionner autrement. Des basculements majeurs sont en cours dans tous les domaines et l’Afrique doit saisir ces opportunités pour s’affirmer pour elle-même et en rapport avec le reste du monde.
Comme vous le savez, Excellence, l’Afrique détient aujourd’hui 60 % des terres arables disponibles, des ressources hydriques importantes, des matières premières rares, une population jeune et ambitieuse, mais reste confrontée à l’appétit des autres pays qui ne voient en elle qu’une réserve de matières premières et un marché de consommation. Le changement de regard à porter sur le continent africain doit venir de l’intérieur. Et cela ne peut se faire sans ruptures. Rompre avec notre vision d’un monde où nous serions les éternels orphelins. Affirmer notre autodétermination par des actes et non des discours. C’est ce que propose ce rapport en analysant les défis et opportunités qu’offrent la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, la Vision Minière Africaine et les autres initiatives continentales. Ces éléments importants mis au travail par le RASA montrent que l’impérialisme s’inscrit dans les logiques d’un système d’acteurs complexe. Les auteurs du Rapport sont loin de penser que les sociétés africaines sont restées les bras croisés devant l’ampleur de la crise qui les traverse. Les maux dont souffre le continent africain sont le produit à la fois des jeux d’acteurs autochtones et allochtones.
Excellence, l’importance des rapports classiques sur l’économie, la gouvernance, ou sur les indicateurs sociaux, comme outil scientifique et stratégique d’orientation des politiques publiques et de la coopération internationale n’est plus à démontrer. Mais, ces rapports émettent un discours de légitimation de la doctrine hégémonique libérale, prétendument triomphante mais certainement confiscatoire. Leurs analyses, certitudes, classements et recommandations structurent les modèles, accords, projets et programmes qui nous sont imposés. Les visions véhiculées par ces rapports tentent de maintenir les Africains dans une dépendance systémique, rivée à l’aide publique au développement.
Le modèle sur lequel se basent ces rapports n’irrigue aucun impact positif durable sur le bien être des sociétés africaines. Les investissements industriels ne trouvent pas de relais dans des activités connexes. Les pays peuvent se trouver piégés alors dans des cercles vicieux du sous-développement, quelles que soient les tentatives d’industrialisation. En revanche, en présence d’effets d’entraînement, un cercle vertueux peut s’enclencher. Plusieurs « équilibres » sont donc possibles, les seuls mécanismes du marché ne suffisant pas à conduire les pays vers un sentier vertueux.
Pour faire advenir la renaissance africaine, que vous appelez de vos vœux, une fédération de tous les États faisant face aux ambitions hégémoniques externes est inévitable. Ce sera le socle de la construction des dynamiques économiques profitables aux sociétés et aux populations africaines. L’ambition de ce numéro Un du RASA est de mettre en lumière les leviers de souveraineté des sociétés africaines. Il définit des domaines de souveraineté clés dans lesquels les sociétés se confrontent à des défis difficiles et construisent sans cesse des dynamiques nouvelles. La souveraineté politique conditionne une vision prospective propre et la conquête de marges de manœuvre dans le domaine économique et social.
Les sociétés résistent partout, dans les villes comme dans les campagnes par des luttes et des protestations contre les impacts du modèle qui gouverne nos pays depuis l’indépendance. Ces frondes s’inscrivent dans la tradition émancipatrice de Bandung, héritage de luttes pour les libérations nationales, mais aussi moteur à la quintessence des contestations initiées depuis les indépendances. Les auteurs de ce Rapport mettent l’emphase sur les leviers d’une renaissance africaine authentique, pensée de l’intérieur, financée par les Africains pour les Africains. Ils s’inscrivent en faux par rapport à l’idée que notre futur soit déjà colonisé par d’autres et en cela, ils offrent une respiration de l’espérance et de la foi en l’Afrique des peuples. Ils mettent en réflexion les facteurs pouvant permettre une mobilisation des ressources réelles domestiques, seule base solide d’un développement endogène. Ce rapport est avant tout un instrument de reconquête d’une centralité de la pensée africaine du développement, totalement en phase avec les défis que vous avez identifiés lors de votre discours d’investiture, en votre qualité de président en exercice de l’Union Africaine.
Nous sommes certes un continent dépendant, avec des ressources humaines reconnues de haut niveau, mais conscientes que le modèle de développement de la petite économie ouverte, reproduisant des relations de condescendance et de soumission à des logiques qui nous sont étrangères, ne sera jamais viable. Notre jeunesse, force productive frustrée et exigeante demande des emplois et un environnement d’épanouissement qu’elle tarde à voir venir. En avons-nous la bonne lecture et la pleine mesure ? Connaissons-nous les économies africaines dans leur réalité quotidienne, dans les logiques qui les sous-tendent et dans leurs finalités ?
Les Africains sont porteurs d’innovations et de créativité, et celles-ci se reflètent dans l’effervescence des startups et de la réinvention des métiers et du relationnel par les réseaux sociaux qui redynamisent les organisations de la société civile. Ce rapport inspirant pour toutes ces catégories d’acteurs met également en exergue l’importance de la culture comme un domaine de souveraineté incontournable pour une Afrique diverse, s’appuyant sur des ressources immatérielles et des valeurs que les systèmes éducatifs doivent enseigner.
Cette initiative constitue pour vous et vos pairs un appui de la communauté scientifique africaine vers une souveraineté intellectuelle indispensable aux autres souverainetés que votre discours appelle. Nous souhaitons vivement vous rencontrer pour échanger sur les grandes orientations de votre mandat et les ruptures que vous comptez imprimer à l’organisation et aux grands projets continentaux.
Par votre entremise, nous espérons que le RASA deviendra une référence incontournable pour les décideurs africains à l’échelle continentale comme aux échelles régionales, nationales et locales. Il sera utile également pour les négociateurs africains, les entrepreneurs, les étudiants et à tout acteur africain conscient de la nécessité d’une reconquête individuelle et collective de la souveraineté intellectuelle et économique du continent.
LA POLITIQUE AU MENU DE LA REVUE DE L’ACTUALITÉ DE L'APS CE LUNDI
Les sujets politiques, en lien principalement avec les prochaines législatives, cristallisent l’intérêt des quotidiens parvenus lundi à l’APS.
Dakar, 13 juin (APS) - Les sujets politiques, en lien principalement avec les prochaines législatives, cristallisent l’intérêt des quotidiens parvenus lundi à l’APS.
Plusieurs journaux, parmi lesquels le quotidien Enquête, rapportent que le gouverneur de Dakar a rendu public un communiqué "pour interdire tout acte de propagande d’ici au 9 juillet".
"Al Hassan Sall vise-t-il les manifestations de Yewwi Askan Wi ?", un des principaux regroupements de l’opposition sénégalaise, s’interroge Enquête qui parle à ce sujet d’une "fatwa du gouverneur de Dakar".
"Le gouverneur contourne le préfet de Dakar et signe lui-même un communiqué très controversé, pour défendre aux médias tout acte de propagande électorale durant la phase de précampagne", écrit le journal, ajoutant que facebookers, tiktokeurs, youtubeurs "et même les simples manifestants ne sont pas épargnés (...)" par cette interdiction.
Des militants et sympathisants de l’opposition ont organisé une marche à Dakar, mercredi dernier, pour contester le rejet de la liste des candidats titulaires au scrutin proportionnel de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux élections législatives du 31 juillet prochain.
YAW et Wallu Askan Wi comptent remettre cela le 17 juin prochain, "avec ou sans l’aval de l’autorité administrative", note Source A. Le communiqué du gouverneur de Dakar, ces deux coalitions de l’opposition "s’en moquent", selon le journal.
Dans tous les cas, Al Hassan Sall "invoque les dispositions du code électoral qui interdisent toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés", relève L’Info.
"A défaut d’un report stratégique validé par la Société civile avec l’accord tacite des acteurs, l’implication des familles religieuses surtout, le scrutin du 31 juillet promet le feu à travers le pays si les hommes politiques continuent de se regarder en chiens de faïence", prévient Kritik.
Le guide religieux Mame Thierno Birahim Mbacké, dont les propos sont rapportés par Tribune, appelle le président Sall à parler au peuple, au regard de la tension politique prévalant depuis quelques jours. Ousmane Sonko, présenté comme le principal adversaire du pouvoir, et Macky Sall, le chef de l’Etat, "doivent rassurer les populations", dit-il.
Dans ce contexte, la coalition républicaine Samm Sunu Rew "vient en renfort au régime", relativement aux "menaces" de non-tenue des législatives. "Nul ne peut empêcher la tenue des élections", assurent les responsables de cette coalition dans les colonnes de Tribune.
De même, le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Lat Diop, un responsable du parti au pouvoir, annonce avoir mis sur pied un mouvement dénommé "Lu ëup turu" (Trop, c’est trop). "Ce que disent Sonko et ses acolytes, c’est faux. Manifestez ! Il y aura bel et bien les élections", dit-il dans des propos cités par Vox Populi.
Sud Quotidien s’intéresse au procès de la tuerie de Boffa Bayotte, dans le département de Ziguinchor (sud). "Lundi de vérité !", s’exclame le journal, en allusion au verdict de cette affaire qui devrait être connu ce lundi.
Le verdict de cette affaire portant sur le massacre de quatorze coupeurs de bois en 2018 "va tomber, ce lundi 13 juin 2022. Après un long procès qui a duré trois semaines, René Capin Bassène et compagnie et leurs familles retiennent leur souffle", souligne Sud Quotidien.