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18 juin 2025
KAFFRINE VA PRÉSENTER 3921 CANDIDATS CFEE ET BFEM
Au total 3921 candidats sont en lice à Kaffrine (centre) pour les examens du CFEE et du BFEM prévus pour débuter les 22 juin et 21 juillet respectivement, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Doudou Fofana.
Kaffrine, 14 juin (APS) - Au total 3921 candidats sont en lice à Kaffrine (centre) pour les examens du CFEE et du BFEM prévus pour débuter les 22 juin et 21 juillet respectivement, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Doudou Fofana.
Cette année, 1.495 candidats dont 78 candidats libres vont subir les examens du BFEM à Kaffrine, à travers 9 centres dont 4 dans la capitale régionale, a-t-il dit lors d’un comité départemental de développement (CDD) préparatoire des examens scolaires de 2022, dont celui du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), prévu à partir du 21 juillet.
Pour le Certificat de d’in d’études élémentaires (CFEE), 2426 candidats sont en lice dans la région de Kaffrine dont 111 candidats libres, a précisé l’inspecteur de l’éducation et de la formation.
La région compte 17 centres au total pour le CFEE dont 9 dans la commune, a-t-il indiqué, ajoutant que "114 écoles sur les 163 vont devoir présenter des candidats, et d’après les statistiques, nous comptons 990 garçons et 1436 filles (...)’’.
Sachant que les examens vont coïncider avec la période pré-hivernale, l’IEF assure avoir pris les devants depuis l’année dernière en délocalisant deux centres.
Les élèves de l’école 5 vont composer à l’école 7 de Diamaguène TP et les candidats des écoles franco-arabe vont composer à l’école de Diamaguène Ndiobène.
"Nous avons pris les dispositifs de transport pour les présidents de jury la veille de l’examen. (…) Il y aura aussi un dispositif de supervision qui va accompagner l’administration, et les maires se sont engagés à nous accompagner pour préparer l’accueil et les sites d’hébergement des examinateurs", a ajouté l’IEF de Kaffrine.
De même, toutes les dispositions ont été prises en matière de sécurité, a dit Doudou Fofana selon qui le préfet s’est également engagé à réquisitionner des véhicules dans chaque centre pour prendre en charge certains imprévus comme les urgences médicales, par exemple.
Des camps de révisions ont initiés pour prendre en charge les candidats libres du CFEE (école 4, 5 et 10) et pour les candidats libres du BFEM de l’école Waly Fata et de l’école 2.
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LE PROCÈS DU MASSACRE DE BOFFA BAYOTTE ET LES LEGISLATIVES DU 31 JUILLET 2022 A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
Les parutions de ce mardi 14 juin reviennent largement sur le procès du massacre de Boffa Bayotte qui a vu les remises en cause fixés sur leurs sort ainsi les préparatifs de la société civiles en vue des prochaines législatives de juillet 2022.
Les parutions de ce mardi 14 juin reviennent largement sur le procès du massacre de Boffa Bayotte qui a vu les remises en cause fixés sur leurs sort ainsi les préparatifs de la société civiles en vue des prochaines législatives de juillet 2022. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de Zik Fm.
Il est cool, le Chef ! Il passe d’un accès de colère à un fou rire qui emballe particulièrement notre Première Dame. Un amour fusionnel ! Avant de quitter Galsen pour Paname, il a bien pris soin de mettre au gnouf un perturbateur. Un fils de « Cheikh » qui s’est cru pendant longtemps tout permis. Pensez-vous, oser regarder par le trou de la serrure du Palais ! Pendant donc que le Chef mettait au frigo le marabout qui s’est invité dans son intimité, il s’encanaillait à Paris avec une fripouille à la langue aussi pointue qu’une canine de renarde. Kaliphone, il s’appelle ! Sinistrement connu sur la Toile pour ses injures à l’endroit du couple présidentiel, insinuant des choses scabreuses pires que celles proférées par le mara député détenu de Dakar. Devant Kaliphone, le député paraît être un nain, et l’ingénieux garçon un caïd. Le chenapan a été ainsi l’invité du Chef qu’il a interviewé — un pied de nez à la presse de Galsen — avant qu’ils ne déjeunent ensemble. Un véritable camouflet à la République au même titre que le délit collé sur le grand boubou du fils de Cheikh. Ainsi va ce pays des paradoxes. L’effronté garçon, qui a fait amende honorable, faisant profil bas devant le couple présidentiel, s’est vite retourné contre Sonko. La bête à abattre. Et dans le registre de l’invective, nos oreilles ont été fouettées par l’insolence de certains aperistes. Le directeur d’un établissement financier y est allé de son discours de voyou à ne pas prononcer devant nos mômes. Pendant qu’un ministre de la République crachait son venin avec des mots dont la répugnance le disputait à l’indigence intellectuelle de son auteur. Bref, l’impertinence de ces messieurs est loin des discours policés de nos hommes politiques d’avant. Ceux qui se sont exprimés ce weekend peuvent disputer le bonnet d’âne à des charretiers, encore que ces derniers soient plus raffinés que ces effrontés de la République. KACCOOR BI (LE TEMOIN)
PROTECTION DE NOS MERS MACKY SALL ANNONCE TROIS NOUVEAUX PATROUILLEURS
Le Sénégal va se doter de tris nouveaux patrouilleurs en 2023. L’annonce a été faite hier par le président de la République qui procédait à l’inauguration de l’école de la marine nationale. Devant les officiers des forces armées, le chef de l’État a annoncé l’arrivée de trois navires patrouilleurs en 2023. « Cet établissement doit être un creuset d’acquisitions de connaissances théoriques et de pratique… Début 2023 sera marqué par la livraison du patrouilleur Le Walo qui sera suivi de deux autres navires dans les séquences de six mois », a révélé Macky Sall. Ces patrouilleurs sont destinés à lutter contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée, la piraterie, l’émigration clandestine, la pollution marine, les trafics de drogue, d’armes, …« Avec l’exploitation inédite du trafic maritime y compris l’exploitation des hydrocarbures, le rôle des gens de mer s’accroît et se complexifie. Aujourd’hui plus que jamais, notre sort est lié à la mer au regard des zones et des ressources à surveiller, à exploiter. Ainsi plus de 90 % des flux commerciaux et des données informatiques transitent par les océans » a ajouté le président de la République qui a affiché une détermination à lutter contre les trafiquants qui s’activent dans les océans pour mener leurs activités illicites.
DECORATION LE DG DU BUDGET MOUSTAPHA BÂ DÉCORÉ DE LA MÉDAILLE D’HONNEUR DE LA GENDARMERIE
Le directeur général du Budget, Moustapha Ba, a été décoré ce vendredi de la Médaille d’honneur de la Gendarmerie par le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le général de brigade Moussa Fall. Ce brillant cadre des finances du pays, l’homme qui est à la base de toute l’orchestration budgétaire du Sénégal, a reçu cette distinction en même temps que deux autres hauts cadres notamment Abdoulaye Fall, Trésorier général du Trésor, et Oumar Diallo chef du Département Maintenance-distribution de la Senelec. Lors de la cérémonie, le général Moussa Fall a indiqué que, pour la Gendarmerie, c’est un honneur de distinguer ces trois hommes qui ont chacun dans son domaine précis affiché une totale disponibilité à toutes les requêtes des forces de défense et de sécurité. Surtout pour la Gendarmerie. « Cet esprit républicain des décorés a permis le rayonnement de notre institution. La Médaille d’honneur de la Gendarmerie nationale décernée au nom de son excellence M. Le Président de la République chef suprême des Armées est une grandeur symbolique. Elle exprime notre reconnaissance aux récipiendaires pour leur disponibilité, leur détermination et leur investissement unanimement reconnu. Des félicitations distinguées à vos collaborateurs. Votre bel esprit vous a valu toujours succès, félicitations, mais surtout la confiance renouvelée des pouvoirs publics » a déclaré le patron de la maréchaussée. Le Général Moussa Fall a ajouté que son ambition est de diversifier la collaboration entre la Gendarmerie et les services des récipiendaires et aussi de développer des rapports plus étroits dans un esprit républicain.
DG MOUSTAPHA BA, UN MODÈLE D’ENGAGEMENT, DE LOYAUTÉ ET DE DÉVOUEMENT
Ne boudons pas notre plaisir de magnifier la brillance d’un homme de l’ombre. En effet, Moustapha Ba est apprécié pour sa compétence remarquable au service uniquement du pays, un sentiment largement partagé au sein des couloirs du ministère des Finances et du Budget. Au 4ème étage de ce grand bâtiment, les collaborateurs vouent à leur Dg, un immense respect parce que l’homme est un bourreau du travail, mais surtout d’une générosité légendaire. Le tout dans une discrétion remarquable. Un des plus proches collaborateurs de Moustapha Ba, Barka Sarr, le chef de la Division Finances et Logistique, confie note que « le DG est un modèle d’engagement, de loyauté et de dévouement. Il incarne en sa personne toutes les qualités intrinsèques d’un grand commis de l’Etat. De par ma position, je puis mesurer à sa juste valeur toute l’estime, le respect et la reconnaissance que lui témoignent les hautes autorités du département. Sans compter l’amour que lui porte l’ensemble du personnel de la DGB, du chauffeur au Directeur. Cette haute distinction vient couronner un parcours exceptionnel, un comportement exemplaire, un modèle à magnifier… Au premier chef, je suis honoré plus que quiconque car j'ai l'honneur de le côtoyer tous les jours et d'apprendre chaque jour de lui en tant que technicien émérite du Budget mais surtout en tant que guide car son leadership s'étend au-delà du ministère des Finances pour déteindre sur sa famille biologique, sa famille du Prytanée militaire et ses concitoyens. Moustapha " Bosquier" – Ndlr, l’homme fut un excellent footballeur qui pouvait bien être un Sadio Mané de son temps — est un bourreau de travail en plus d’être d’une humilité et d’une courtoisie exquises. Son ascension professionnelle est le fruit de son engagement au travail bien fait qui lui a permis de gravir bien des échelons. Toute sa vie est dédiée au travail et à l'aide aux personnes qui le sollicitent » témoigne Barka Sarr, le chef de la division Finances et Logistique de la Direction générale du Budget. Bref, Moustapha Bâ est assurément un modèle de haut fonctionnaire à citer en exemple aux autres cadres de l’administration mais aussi aux étudiants de l’ENA et des grandes écoles de finances.
GÉNÉRAL KOLY FAYE : TEL FILS, TEL PÈRE !
Dans son édition du vendredi dernier, « Le Témoin » quotidien avait relayé la nomination du colonel Koly Faye au grade de général de Brigade à 1er juillet prochain. Comme nous l’avions expliqué, le désormais général Koly Faye est un transmetteur puisqu’il fut patron de la Direction technique des Transmissions des Armées. Dès la parution du « Témoin », notre standard a failli disjoncter sous le télescopage des témoignages à l’endroit du promu. En effet, de nombreux officiers, sous-officiers et militaires du rang s’accordent à reconnaitre que le général Koly Faye, ingénieur en télécommunication et en radio transmission, est l’un des officiers-généraux les plus diplômés des armées. Mieux, on ne savait pas que le général Koly Faye est le fils ainé du défunt général Waly Faye, ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale. Tel père, tel fils ! Sauf que Waly-fils est un militaire, le défunt Waly-père un gendarme. Doté de bonnes qualités humaines et professionnelles, le général Koly Faye est tellement discret, courtois et effacé que la plupart des officiers et officiers-généraux ignoraient qu’il est le fils du célèbre général Waly Faye. Par balle « perdue », il nous plait de faire feu sur la nomination du brillant colonel Magatte Ndiaye au grade de général de Brigade. Sorti de la plus grande école militaire des Usa, précisément WestPoint, suite à un concours très sélectif, le général Magatte Ndiaye (un officier matheux hors pair) fut l’aide de camp de l’ex- cemga Mamadou Seck Faidherbe.
NON INVITATION D’OUSMANE SONKO LE CASA-SPORTS MINÉ PAR LA POLITIQUE
Avant-hier dimanche, Ziguinchor était la capitale du football sénégalais. Tout le monde du sport dirigé par le ministre Matar Ba s’était déplacé au stade Aline Sitoé pour fêter le sacre du Casa Sports comme champion du Sénégal pour la saison 2022. C’était lors du match de la dernière journée qui opposait l’équipe fanion de la Casamance à Guédiawaye Fc. Hélas, tout le monde a constaté que l’absent le plus présent lors de cette rencontre était le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko. Une absence qui s’explique par le fait que le maire en question n’a pas été invité par le président du Casa Sport Seydou Sané. Gravissime ! Rien que pour des raisons politiques et autres intérêts personnels de la part du président Seydou Sané, le maire de la ville a été déclaré persona non grata pour éviter que sa popularité ne réduise le ministre Matar Ba et sa délégation venus de Dakar à leur plus simple expression. M.Siaka Bodian, secrétaire général du Casa-Sports, a tenté de sauver les meubles face à la colère des populations de Ziguinchor, des membres du comité directeur et des supporters. « Ce Dimanche matin donc, aux alentours de 09h, naturellement, je suis entré en contact avec l’adjoint au maire chargé de la Jeunesse, pour voir les modalités de la remise de l’invitation de M. Ousmane Sonko, qui m’a dit devoir me revenir après avoir pris contact avec le protocole. A sa suite M. Alassane Diedhiou, adjoint au maire, m’a appelé pour me dire que le Maire n’allait pas accepter l’invitation qui lui a été adressée tardivement. J’ai pris le soin de lui expliquer les raisons du retard évoquées plus haut, avant de lui présenter les excuses du club pour ce retard » a laissé entendre M. Bodian.
NON INVITATION D’OUSMANE SONKO LE CASA-SPORTS MINÉ PAR LA POLITIQUE (BIS)
L’adjoint du maire Bassirou Coly n’a pas tardé à lui apporter un cinglant démenti. « Dans une publication parue sur sa page Facebook, M. Siaka Bodian affirme que le dimanche, jour de la présentation du trophée, il a joint au téléphone l’adjoint au maire de Ziguinchor chargé de la jeunesse pour lui remettre l’invitation du maire, le président Ousmane Sonko. En tant que l’adjoint au maire précité, je démens formellement cette information. Je n’ai reçu ni visite, ni appel encore moins un sms de sa part. Cette affabulation prouve à suffisance que tout a été fait pour que le maire Ousmane Sonko n’assiste pas à la cérémonie. Je tiens à rappeler, également, que pour ce qui est de la réciprocité du respect, Monsieur le Maire est intransigeant » a réagi Bassirou Coly, adjoint au maire chargé de la jeunesse de la commune de Ziguinchor. Toujours est-il que lors de la cérémonie, le président du CasaSports Seydou Sané a nommément cité le ministre Matar Ba, le président Augustin Senghor et l’honorable Doudou Ka pour leurs soutiens financiers apportés au Casa-Sports. « Effectivement, Doudou Ka m’a remis une enveloppe de 50 millions cfa. Sans oublier le maire de Ziguinchor avec ses 20 millions cfa » a déclaré le président Sané sur le plateau de Casa-Sports Tv tout en évitant soigneusement de prononcer le nom de Ousmane Sonko.
CONSEIL DE L’UNION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS (IUT LE SÉNÉGAL OFFICIALISE SA CANDIDATURE POUR LA PÉRIODE 2023-2026
La délégation sénégalaise présente à Kigali au Rwanda pour prendre part à la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT) a officialisé, samedi, sa candidature au sein du Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour la période 2023-2026, selon le communiqué de la délégation sénégalaise. Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications et le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes (ARTP), qui conduisent cette délégation ont fait cette annonce lors d’une réception offerte à l’honneur des pays membres de l’UIT, selon le texte. Cette candidature concerne la région Afrique (Région D/ UIT). La Conférence mondiale de développement des télécommunications se tient à Kigali depuis le 6 juin dernier et prend fin jeudi 16 juin.
«CELUI QUI N’EST PAS CAPABLE D’OBÉIR, N’EST PAS DIGNE DE COMMANDER»
Le président Macky Sall s'adresse aux stagiaires et futurs cadres des forces de défense et de sécurité
Dans la cadre de la «montée en puissance» des Armées sénégalaises, la Marine nationale dispose désormais d’une Ecole de formation. La cérémonie d’inauguration de cet établissement construit dans l’enceinte du camp Général Mountaga Diallo de Bel-Air, a été présidée par le chef de l’Etat Macky Sall hier, lundi 13 juin 2022.
Dans son discours, s’adressant aux personnels des Armées, le président de la République invite les stagiaires et futurs cadres des Forces de défense et de sécurité, à toujours se rappeler de la «règle d’or de l’Armée» : «celui qui n’est pas capable d’obéir, n’est pas digne de commander». «Ma présence ici traduit l’attachement du Chef suprême des Armées aux vertus cardinales qui doivent toujours s’attacher à la chose militaire, c’est-à-dire le respect rigoureux des règles d’éthique et des valeurs cardinales du vrai soldat. C’est en ayant ces valeurs chevillées au corps que l’Armée répond le mieux à sa tradition de grande muette au service exclusif de la Nation, de la République et de l’Etat.
Vos stagiaires et futurs cadres de nos Forces de défense et de sécurité doivent toujours se rappeler la règle d’or de l’Armée : celui qui n’est pas capable d’obéir, n’est pas digne de commander», déclare le président Sall, insistant sur la qualité de la ressource humaine qui compose ce corps. «Il n’y a d’Armée sans hommes et femmes qui incarnent son âme, sa force et son intelligence stratégique et tactique…»
LE COJOJ ET LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE EN PARTENARIAT
Le ministère de l’Education nationale et le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, ont procédé ce lundi, à la signature d’un accord de partenariat, a constaté l’APS
Le ministère de l’Education nationale et le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, ont procédé ce lundi, à la signature d’un accord de partenariat, a constaté l’APS
«On doit relever le double défi d’une organisation réussi et irréprochable et une participation positive avec l’atteinte de performances sportives de haut niveau », a insisté Mamadou Talla sur la mobilisation autour de cet événement olympique, une première en terre africaine. M. Talla a rassuré de l’accompagnement de son ministère qui "est le principal bénéficiaire des jeux olympiques de la jeunesse, du fait de la tranche d’âge concernée 15-18 ans, qui se trouve essentiellement dans nos écoles et établissements’’.
Dans cette perspective, le ministre de l’Education nationale a révélé que le chef de l’Etat a signé le 02 décembre dernier, "le décret de création de la Fédération sénégalaise du sport scolaire (F3S)". "Permettez-moi de vous demander, dans votre rôle de mère de toutes les fédérations, de faciliter la future collaboration avec cette dernière", a-t-il lancé au président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye.
Cette collaboration, a-t-il fait savoir, permettra au ministère de l’Education nationale de développer des programmes et des projets dans plusieurs domaines, citant la promotion et le développement du sport et de l’éducation physique à l’école, la relance des compétitions interscolaires, la mobilisation des acteurs de l’école autour JOJ Dakar 2026’ Dans le même sillage, Mamadou Diagna Ndiaye est revenu sur la nouveauté d’une telle organisation en Afrique, mais également sur le nombre d’athlètes et de pays participants. "Il s’agit d’embarquer toute la communauté éducative du pays dans la préparation de cet évènement inédit en Afrique et au Sénégal", a dit Diagne.
En effet, a-t-il ajouté, "ce sont 4676 jeunes athlètes âgés de 15 à 18 ans, issus des quatre coins du monde et de 206 comités nationaux olympiques, qui séjourneront dans notre pays’’. "Notre accord jette les bases pour des actions et initiatives concrètes comme entre autres l’organisation de sessions de formation des enseignants aux valeurs de l’olympisme pour leur meilleure diffusion en milieu éducatif, l’établissement du Brevet olympique, civique et sportif et le label Dakar 2026 au profit des meilleurs élèves et établissements scolaires", a-t-il ajouté.
S’adressant au ministre et à ses collaborateurs, Mamadou Diagna Ndiaye a salué la collaboration entre les deux équipes. "Elles ont posé les premiers jalons avec la participation de qualité d’enseignants à la première session de formation des formateurs au programme d’éducation aux valeurs olympiques’’, a-t-il rappelé, soulignant que cette formation était conduite par le Comité international olympique (CIO) à Dakar du 23 au 28 avril derniers. "Le partenariat est signé aujourd’hui avec le ministère, mais nous avons commencé à travailler depuis plus d’un an’’, a conclu le président du CNOSS.
PASSION DE LIBERTÉ, LES BONNES FEUILLES
Plus qu’une autobiographie, le dernier ouvrage d'Abdoulaye Bathily est à la fois la biographie et le portrait intime de sa génération, d’une jeunesse dans la ferveur de l’engagement politique et culturel. Extraits !
Passion de Liberté », dernier ouvrage d'Abdoulaye Bathily qui, plus qu’une autobiographie, est tout à la fois la biographie et le portrait intime de sa génération, d’une jeunesse dans la ferveur de l’engagement politique et culturel. Tout autant, un ouvrage qui met à l’épreuve simultanément les sociétés sénégalaises et africaines, et son itinéraire propre, les soumettant au regard incisif et critique du militant et de l’historien dont les mémoires restent une réflexion et une méditation approfondies sur les «leurres et lueurs» de la démocratie sénégalaise. Sud Quotidien vous en livre quelques bonnes feuilles, avec en toile de fond le contexte politique actuel du Sénégal.
L 'Alternance du 19 mars 2000 fut un moment exceptionnel dans l’histoire contemporaine du Sénégal. L'indépendance, en 1960, avait été acquise par la négociation et le transfert des compétences du pouvoir colonial au nouveau pouvoir de l'Union progressiste sénégalaise (UPS). Il n'y avait eu ni lutte armée ni vote. Le « oui » du referendum portait sur la Communauté franco - africaine imposée dans la confusion. Il avait été d'ailleurs peu suivi d'effet, puisque l'accélération des événements du siècle, au niveau continental, avait contraint le pouvoir colonial à octroyer aux colonies leur autonomie. Le vote du 19 mars 2000, en revanche, fut l'expression d'un acte historique de souveraineté, par lequel le peuple sénégalais montra à la face du monde sa volonté de changement, en rejetant, par un scrutin incontesté, près de quarante ans de régime socialiste. […]. Mais il n'a pas été que cela. Il fut surtout la capitalisation et l’aboutissement de luttes de plusieurs générations de patriotes qui ont dit “non!” à la fatalité.
À partir de 1998, il était devenu évident que le peuple sénégalais ne voulait plus être gouverné par« ce régime usé jusqu’à la corde», pour reprendre encore une fois la fameuse expression de Seydou Cissokho, le défunt secrétaire du PIT Sénégal. Les nombreuses contradictions au sein du régime, cumulées avec les défections d'une part, et les conditions de vie désastreuses des masses populaires, épuisées par les nombreux plans d'ajustement structurel, d'autre part, avaient fini par ouvrir la voie au changement. Le mérite en revenait au mouvement populaire, en particulier au pole des partis de gauche, qui a agi collectivement après avoir analysé intelligemment
LE PÔLE DE GAUCHE: LA CA 2000 ET LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
La grève générale de l'électricité déclenchée par le Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec) en juillet-août 1999, de par son ampleur, provoqua la réaction du pouvoir. Ce dernier voulut en profiter pour mater la résistance syndicale, perçue comme un frein à l'application totale des mesures d'ajustement, dont les privatisations, en particulier celle de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec), devenaient le point d'orgue. Au-delà de la liquidation du syndicat, l'objectif du pouvoir était aussi de domestiquer les forces politiques de gauche ainsi que la société civile, principaux obstacles à ses velléités de redéploiement dans la perspective des élections de 2000, qu'il voulait gagner coûte que coûte et préparer ainsi la succession planifiée d'Abdou Diouf par Ousmane Tanor Dieng. Conscients des enjeux que cela représentait pour eux, et pour tous les partis, AJ/PADS, la LD et le PIT, rejoints par d'autres, décidèrent de passer à l'offensive. Comme première tâche, il fallait d'abord soutenir la lutte du Sutelec et des autres syndicats autonomes.
Comme seconde tâche, il fallait mettre sur pied un front politique de résistance afin de mobiliser toutes les forces de la société en vue d'un objectif unique : battre le régime aux élections de 2000 et réaliser l'alternance; ce qui, à l'analyse, nous semblait enfin possible. La rencontre du 30 août 1998 entre le PIT et la LD constitua le signal du départ de l'offensive des forces de gauche. Le communiqué commun PIT-LD/MPT peut être considéré comme un document historique à cet égard. […]
Par ailleurs, les conférences publiques tenues à travers le pays nous avaient convaincus de la disponibilité des masses et de la jeunesse, en particulier. De nombreuses réunions de concertation nous avaient persuadés de la nécessité d'inclure le PDS dans la dynamique ainsi lancée. Abdoulaye Wade, retranché dans son exil volontaire à Versailles (France), soumis au supplice de Tantale, après plusieurs échecs dans sa quête du sommet du podium, ne croyait plus en la possibilité d'une victoire électorale. Épuisé politiquement et financièrement exsangue après la campagne des dernières élections législatives de mai 1998, sur lesquelles il avait beaucoup misé, Me Wade n'entrevoyait plus d'avenir à sa carrière politique.
Son parti était tout aussi en lambeaux, déstabilisé par une hémorragie de désaffections à la suite du débauchage systématique de ses militants par le PS. En outre, des querelles internes opposaient les rares cadres qui lui restaient encore. Malgré tout, nous ne doutions pas qu'en mettant en commun les forces vives du pays, nous arriverions à constituer une force supérieure à celle du pouvoir. qui nous apparaissait désormais comme un colosse aux pieds d'argile. À l'occasion du discours d' Abdou Diouf à l'Assemblée nationale française, dont il était l'invité, nous décidâmes, de concert avec le PDS, d'organiser une manifestation de protestation à Paris, au palais Bourbon. Du point de vue de la mobilisation, le succès fut limité; mais il fallait. en dépit de ce demi-échec, persévérer.
Quelque temps plus tard, nous prîmes alors, Amath Dansokho, Landing Savané et moi-même, l'initiative de monter à Paris pour inviter Abdoulaye Wade à une discussion sur les perspectives électorales et la nécessité de créer un front de lutte, dont il serait le candidat unique, porte-drapeau. La rencontre eut lieu à mon hôtel, le Califomia Saint Germain. sis 32, rue des Écoles, presque en face de la librairie Présence africaine, dans le 5e arrondissement de Paris. Cet établissement hôtelier s'appelle désormais «Les Bulles de Paris». Wade exprima ses doutes sur notre projet de victoire aux élections de février 2000. «Je n'ai plus d'argent, le PS va encore gagner», se lamentait-il, désabusé, sans illusions. Nous lui expliquâmes que, de notre point de vue, l'argent seul ne garantissait pas la réussite d'une campagne électorale; à notre avis, la volonté du peuple sénégalais de se débarrasser du PS était plus déterminante; il nous suffisait de nous organiser.
Nos conférences de précampagne nous avaient montré que les masses populaires réagissaient positivement. Nous lui demandâmes de rentrer avec nous au pays pour lancer la campagne avec les modestes moyens dont nous disposions, afin de sonner la mobilisation des populations, impatientes de se battre. Il finit par dire «oui», mais de l'extrême bout des lèvres. Un mot sur mes rapports avec ces lieux, témoins privilégiés d'un ornent important de l'histoire de l 'Alternance, Au cours de l'été 1968, Alioune Diop, fondateur de Présence Africaine, en vacances à Dakar, me fit savoir par le professeur Vincent Monteil, qui l'avait reçu à l’IFAN, , son souhait de me rencontrer à son domicile dakarois, situé à la Sicap Amitié. Naturellement, je n'hésitais pas un seul instant à rencontrer cette personnalité mythique du monde intellectuel noir de l'époque. Il me dit tout le bien que le professeur Monteil pensait de moi et m'invita à passer le voir à la librairie, à la première occasion que j'aurais de me rendre à Paris. Il pourrait m'aider, au besoin, dans la réalisation de mes projets d'études. Je l'en remerciais chaleureusement. Malheureusement, cette rencontre parisienne n'eut jamais lieu.
Par attachement à Présence Africaine, pour ce que cette institution culturelle représentait, j'avais fait du Quartier latin le centre de gravité de mes mouvements à Paris. Ainsi, je fixais mes rendez-vous à la librairie ou au café d'en face. J'avais un autre lien affectif avec Présence Africaine, par un couple de camarades et amis, Anna Gaye -apparentée à la famille d' Alioune Diop- et son époux Rawane Fall. Les Fall étaient des étudiants militants fondateurs de la LD, quand ils étaient encore à l'université de Dakar. Ils étaient venus à Paris à la suite des événements de 1971, pour poursuivre leurs études. Ils faisaient patie de mes hôtes naturels parisiens.
Par un heureux concours de circonstances, un autre camarade, Babacar Sine, dit Doudou, se trouvait à Paris en 1972, comme associé à Présence Africaine, dans le cadre de la préparation du 2è Festival panafricain des arts et de la culture, qui devait se tenir à Lagos en 1977. La librairie lui avait affecté un bureau, en face de “Présence Africaine”, de l’autre côté de la Rue des Ecoles, qui était devenue très vite une sorte de grandplace des intellectuels sénégalais et africains. Autant de raisons qui expliquaient mon choix de l’hôtel California Germain, 32, Rue des Ecoles, en ce mois de septembre 1999, pour notre rencontre avec Wade. Rencontre qui fut le point de départ de la “Coalition Alternance 2000” , en abrégé “CA 2000”. En prenant congé de nous et avant d’aller rejoinder sa Peugeot 205 garée de l’autre côté de la rue, Wade nous tint ces propos: “je vous remercie. Je vais tenter encore une fois. Si on gagne, je ne ferais qu’un mandat. J’ai soixante-quatorze ans. Je vous laisserai à vous les jeunes, le soin de continuer. Je vais donc rentrer bientôt pour la campagne. En attendant, je vais chercher un peu d’argent pour contribuer au frais de mobilisation des populations à raison de 50 000 ou 100 000 francs par communauté rurale. Pour le moment, personne ne semble disposé à m’aider”. A quoi, nous avons répondu: “Ablaye, argent ou pas argent, nous t’attendons le plus tôt possible”. Nous avons attendu plusieurs semaines avant de le voir débarquer enfin à Dakar.
Chaque fois que nous lui demandions au téléphone quand il rentrerait, il annoncait toujours une date différente de celle qu’il avait avancée la veille. Pendant ce temps, nous mimes sur pied un état-major de campagne électorale et trouvâmes le nom de baptême de notre coalition: «Coalition Alternance 2000» (CA 2000).
Nous organisâmes une journée d'études chez Amath Dansokho pour élaborer une stratégie de victoire axée sur la distribution suivante des rôles :
- Le Parti de l'indépendance et du travail (PIT) était chargé de diriger la commission «Programme» ;
- And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) la commission électorale;
- La Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT) la commission «Gestion de la victoire».
En l'absence de Me Wade, les querelles entre dirigeants s'intensifiaient au sein du PDS, notamment entre Idrissa Seck et Aminata Tall. J'ai appelé Me Wade au téléphone pour lui demander de mettre de l'ordre dans son parti. Pendant que nous nous échinions à rassembler le peuple autour de sa candidature, les responsables de son parti ne trouvaient rien de mieux à faire que de s'entredéchirer. Il m'a assuré qu'il les appellerait à ce propos et, que d'ailleurs, il leur demanderait de venir me rencontrer. Idrissa Seck et Aminata Tall sont venus effectivement me voir à mon domicile, mais séparément. Chacun me donna sa version des faits. Pour Idrissa Seck, il s'agissait principalement de restructurer le PDS, pour en faire un «parti moderne», tandis que, pour Aminata Tall, «Idrissa est autoritaire; il ne respecte pas les gens ».
À tous les deux, j'ai rappelé que le moment n'était pas à ce genre de considération; qu'il fallait absolument taire ces petites bisbilles pour s' atteler à la réalisation de ce que les Sénégalais attendaient de nous : l'accueil de Maitre Wade et le lancement de la campagne électorale, une urgence absolue. À la suite de mes rencontres avec l'un et l'autre, Idrissa Seck et Aminata Tall ont mis en sourdine leurs différends, en public tout au moins. Je les connaissais bien tous les deux. Aminata était l'épouse de mon collègue, aîné et ami, l'historien Mbaye Guèye. Nous avions des relations d'affection et de respect réciproques. Mbaye Guèye fut, avec Cheikh Ba, Souleymane Diarra, Oumar Kane et Elimane Kane (de Mauritanie), l'un des premiers assistants africains du département d'histoire de l'université de Dakar, en 1967. Nous, étudiants africains, en étions très fiers. […]
RENÉ CAPIN BASSÈNE, AMPOI BODIAN ET ATOUTE BADIATE ÉCOPENT DE LA PERPÈTE, ONZE AUTRES ACQUITTÉS
Verdict procès tuerie Boffa-Bayotte - Deux condamnations à la réclusion à perpétuité, deux sursis et onze (11) acquittements ; c’est le délibéré prononcé hier, lundi 13 juin 2022, par la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor
Entre réclusion criminelle à perpétuité et acquittement, la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor a rendu son verdict hier, lundi 13 juin 2022. La Cour qui statuait sur l’affaire de la tuerie de Bofa a eu la main lourde contre deux (2) des 15 accusés dans cette affaire. Le journaliste René Capin Bassene, le chargé de mission du Mfdc Omar Ampoi Bodian et le chef rebelle César Atoute Badiate, déclarés tous coupables, ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Dans son délibéré, la Cour a également acquitté une dizaine de personnes et condamnés deux autres à 6 mois avec sursis. Partagé entre satisfaction des acquittements et peine et regrets des condamnations à perpétuité pour deux (2) de ses clients, Maître Ciré Clédor Ly qui parle d’incohérence de la décision lâche cette fameuse phrase : «Les juges ont su écouter mais n’ont pas entendu». La dizaine de personnes acquittées laisse derrière, en prison, le journaliste René Capin Bassène et le chargé de mission Omar Ampoi Bodian qui passeront le reste de leur vie en prison. Ces deux derniers devront aussi verser chacun, en guise de dommages, une somme de 20 millions de francs CFA à chacune des familles des victimes.
Deux (2) condamnations à la réclusion à perpétuité, deux (2) sursis et onze (11) acquittements ; c’est le délibéré prononcé hier, lundi 13 juin 2022, par la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayote. Le journaliste René Capin Bassène, considéré comme le présumé cerveau de cette affaire, le chargé de mission du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), Omar Ampoi Bodian, et le chef rebelle César Atoute Badiate, jugé par contumace, écopent tous les trois (3) de la plus lourde peine : une réclusion criminelle à perpétuité. Ils ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs, d’assassinat, de complicité d’assassinat, de participation à un mouvement insurrectionnel. Cette sentence qui est tombée semble suivre le réquisitoire de l’avocat général qui avait requis la perpétuité contre ces détenus.
ABASOURDI ET COMPLETEMENT ABATTU, RENE CAPIN BASSENE EXCLUT TOUT APPEL APRES CETTE LOURDE CONDAMNATION
Abasourdi et complètement abattu, René Capin Bassène a eu le temps de souffler quelques mots dans l’oreille de son avocat, Maître Ciré Clédor Ly, qui fera comprendre que son client (René Capin Bassène) exclut tout appel après cette lourde condamnation. Leurs familles surprises et bouleversées par un tel verdict, ne pouvaient s’empêcher de laisser couler de chaudes larmes de détresse. Une sentence de réclusion criminelle à perpétuité qui est également tombée sur la tête du chef rebelle César Atoute Badiate, jugé par contumace.
DEUX CONDAMNATIONS A 6 MOIS AVEC SURSIS, POUR DETENTION ILLEGALE D’ARME A FEU, ET 11 ACQUITTEMENTS
Par contre, Alioune Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, qui avaient déjà bénéficié d’une liberté provisoire, ont été condamnés à six (6) mois avec sursis pour détention illégale d’arme à feu. Ils recouvrent ainsi définitivement la liberté tout comme onze (11) autres détenus dans cette affaire qui ont tout simplement été acquittés. Il s’agit de Abdoukarim Sagna, Adama Diémé, Tombon Arona Badji, Nfaly Diémé, Alphousseyni Badji dit Assane, Papia Sané, Jean Christophe Diatta, Ibou Sané, Abdou Sané et Cheikh Oumar Diédhiou, tous reconnus non coupable des chefs d’accusation qui pesaient sur eux. Ils ont été acquittés par la Cour. Ils vont devoir retrouver les siens, après avoir passés quatre (4) années et quelques mois en prison. Le léger sourire affiché chez leurs proches contrastait d’avec le désarroi et la peine qui se lisaient sur les visages des familles de leurs codétenus condamnés. Une atmosphère lourde régnait d’ailleurs au Palais de Justice de Ziguinchor, après l’annonce de ce verdict qui laisse perplexe les avocats de la défense, à l’image de Maître Ciré Clédor Ly qui, partagé entre la satisfaction de l’acquittement de 10 de ses clients et le regret de deux condamnations à la perpétuité, se dit surpris et désespéré.
MAITRE CIRE CLEDOR LY : «LES JUGES ONT SU ECOUTER, MAIS ILS N’ONT PAS ENTENDU…»
Maître Ciré Clédor Ly lâche ces mots, à l’annonce du verdict : «Les juges ont su écouter mais ils n’ont pas entendu ; et c’est bien dommage». Et la robe noire de poursuivre : «cela montre l’incohérence de la décision. Parce que ces gens auraient préparé, auraient exécuté, en compagnie de ces personnes, les actes odieux qui leur étaient reprochés. Donc, on ne peut pas dire que ce sont les deux (2) qui ont été dans la forêt de BoffaBayotte pour exécuter ces quatorze (14) personnes. Maintenant, c’est bien dommage ; c’est bien dommage tout cela. L’on se pose des questions sur la façon dont fonctionne la justice… Des pères de famille qui ont passé 4 ans en prison, avant qu’on ne reconnaisse qu’ils sont non coupables», se désole-t-il. Maître C. C. Ly n’a pas manqué de s’interroger sur une réelle volonté de l’Etat. «Si on a su, à travers ce procès, que ceux qui avaient la possibilité de marcher et de travailler pour la paix et qui travaillaient pour la paix avec les institutions de l’Etat à tous les niveaux ; si ces personnes aujourd’hui sont condamnés, l’on se pose des questions sur les réelles volontés de l’Etat… », déclare Me Ly.
RECOURS : AMPOI «VA CONTINUER DE SE BATTRE ET…», RENE CAPIN BASSENE A «MENACE DE SE SUICIDER»
Avant de rembobiner : «Il y a René qui dit qu’il ne veut pas d’appel. J’étais venu bien avant au tribunal pour le raisonner et le préparer à toute éventualité. Je vais essayer, avec son épouse, de le convaincre. Il avait menacé de se suicider ; il y a à craindre parce que je suis venu bien avant, il fallait le raisonner et le préparer à toute éventualité. Pour Ampoi, il dit qu’il va continuer de se battre et il va faire appel…», précise l’avocat de défense. Outre cette lourde condamnation, René Capin Bassène et Omar Aampoi Bodian devront verser chacun, en guise de dommages, une somme de 20 millions de francs CFA à chacune des familles des victimes. Ces décisions de justice viennent refermer un long feuilleton d’une tuerie qui avait fait 14 morts, tous des bucherons froidement abattus par un commando armé, dans la forêt de Boffa, le 06 janvier 2018.
L’ALBINISME, UNE MALADIE COMPLEXE ET STIGMATISANTE
Selon l’Oms, l'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire qui existe dans le monde entier, indépendamment de l'appartenance ethnique ou du genre.
Ils sont très nombreux, les albinos au Sénégal, et la majorité vit dans une situation de précarité. Selon les chiffres de l’Ands, on évaluait à environ 10 000 le nombre de personnes atteintes d’albinisme au Sénégal. Confrontés à plusieurs problèmes dont l’accès aux soins et aux produits de protection de la peau, ces derniers vivent une véritable discrimination au sein de la population générale qui les regarde comme des personnes à part.
Selon l’Oms, l'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire qui existe dans le monde entier, indépendamment de l'appartenance ethnique ou du genre. Dans presque tous les cas d'albinisme, les deux parents doivent être porteurs du gène pour le transmettre, même s'ils ne sont pas eux-mêmes atteints d'albinisme. L’Oms avance que l'albinisme est dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux (albinisme oculo-cutané), et il n'existe aucun remède à l'heure actuelle. Au Sénégal comme dans beaucoup pays de l’Afrique, les personnes albinos sont confrontées à un problème d’accès aux soins. Étant très vulnérables au soleil, les baumes de protection sont très rares et le coût n’est pas à la portée de tous. La majorité des personnes albinos vit dans une précarité et plusieurs d’entre eux s’adonnent à la mendicité. Une situation qui les expose au cas de viol, d’agression et même de meurtre. Des croyances africaines les exposent aussi à toutes ces formes d’horreur déjà évoquées.
Ainsi, certaines pensent qu’avoir une relation sexuelle avec une albinos ouvre les portes de la richesse ou encore leur sang donne droit au pouvoir. Des croyances qui ont été balayées d’un revers de la main par les chercheurs. Même si les cas d’attaques sont rares, l’inquiétude et la crainte demeurent fortes dans l’esprit de ces derniers. En cette journée internationale célébrée hier, lundi 13 juin dans le monde, l’accès des soins et la disponibilité des médicaments restent au cœur de leur plaidoyer.
PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES ALBINOS
Les personnes atteintes d’albinisme sont en danger de surexposition au soleil, ce qui peut provoquer des cancers de la peau. Le manque de mélanine signifie que les personnes atteintes d'albinisme sont extrêmement vulnérables au cancer de la peau. Selon l’Oms, dans certains pays, la majorité des personnes atteintes d'albinisme décèdent d'un cancer de la peau entre 30 et 40 ans. « Le cancer de la peau est hautement évitable lorsque les personnes atteintes d'albinisme peuvent exercer pleinement leur droit à la santé. Cela comprend l'accès à des contrôles de santé réguliers, à un écran solaire, à des lunettes de soleil et à des vêtements de protection contre le soleil», a avancé l’Oms dans son message du jour pour marquer la journée internationale de l’albinisme. Dans un grand nombre de pays, ces moyens ne leur sont pas disponibles ou leur sont inaccessibles. Par conséquent, les personnes atteintes d'albinisme ont été et restent parmi les «laissés-pour-compte» de la société.
Pour autant, selon l’Oms, « ils doivent donc faire l'objet d'interventions en faveur des droits humains conformes aux objectifs de développement durable des Nations Unies ». En raison d'un manque de mélanine dans la peau et les yeux, les personnes atteintes d'albinisme ont souvent une déficience visuelle permanente qui conduit souvent à des handicaps. Elles sont également victimes de discrimination en raison de la couleur de leur peau. Au Sénégal, la majorité de personnes atteintes d’albinisme comptent sur les dons des organismes de bienfaisance pour les produits de protection solaire essentiels à la prévention du cancer.
Pour cette présente édition, le thème retenu par l’Oms est: « Unis pour faire entendre nos voix». Un thème qui a été choisi pour mettre en lumière les réalisations des personnes atteintes d'albinisme dans le monde entier; montrer que les personnes atteintes d'albinisme peuvent défier tous les obstacles; célébrer la façon dont les personnes atteintes d'albinisme dans le monde entier répondent et dépassent les attentes dans tous les domaines de la vie.