LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Plainte du bras droit de Cheikh Kanté contre le frère de Matar Ba
Les retrouvailles entre Cheikh Kanté et le ministre Matar Ba aura fait long feu. Les hostilités sont à nouveau lancées entre les proches des deux frères de l’Alliance pour la République (Apr). Et cette fois, le différend sera réglé à la barre du tribunal de Fatick. Awa Djimby Diouf, le bras droit de Cheikh Kanté, a porté plainte contre Birane Ba, le frère de Matar Ba, Cheikh Diallo et Maodo Dieng tous des militants proches du maire de Fatick. Ces derniers auraient envoyé dans le groupe WhatsApp «Les amis de Matar Ba» des messages vocaux dans lesquels on menace et accuse la jeune Awa Djimby Diouf d’être celle par qui Cheikh Kanté passe pour faire le sale boulot. Ces messages ont été transférés à la concernée qui a décidé de porter l’affaire devant le tribunal. Awa Djimby Diouf a porté plainte pour diffamation et menaces.
Conduite en état d'ébriété
Adepte du temple de Bacchus, M. D. F. marchand ambulant de profession est d'un genre bien particulier. Âgé de 26 ans, il s'amuse à conduire des véhicules en état d'ébriété. Ce qui lui a valu des ennuis judiciaires. Car dans la soirée du 14 au 15 août dernier, M. D. F. qui n’a pas de permis de conduire prend un véhicule et se permet de rouler à vive allure dans les rues de Médina. Et dans ses manœuvres, il percute le mur du stade Iba Mar Diop sous les yeux des éléments du Groupement Mobile d'Intervention (Gmi). Ces derniers procèdent à son arrestation avant de le remettre aux limiers de la Médina. Au terme de sa garde à vue, le marchand ambulant est déféré pour conduite en état d'ébriété.
Apprenti chauffeur drogué
En patrouille, les limiers du Commissariat du 4e arrondissement de la Médina ont interpelé Aliou D. apprenti chauffeur de profession. Selon nos sources, les hommes du Commissaire Abdou Sarr ont surpris le mis en cause en train de griller tranquillement son joint. Pris la main dans le sac, le quidam a déclaré s’être approvisionné auprès d'un inconnu à Mbomboye sur la route de Kaolack. Suffisant pour qu'il soit placé en garde à vue avant d'être déféré au parquet pour détention et usage de chanvre indien.
Menaces de grève dans le secteur de la microfinance
Des travailleurs du secteur de la microfinance menacent d'aller en grève dans les prochains jours pour exiger la hausse de leurs salaires et la révision de la convention collective régissant leur secteur. Affiliés au Syndicat National des Travailleurs des Mutuelles d'Epargne et de Crédit et activités connexes, ces employés du secteur de la microfinance ont tenu une assemblée générale à Pikine suivie d'un point de presse pour alerter leurs employeurs et l'Etat. Ces derniers sont invités à réagir rapidement pour éviter une paralysie du secteur.
Le personnel de l’hôpital Le Dantec attend son affectation
Maintenant que tous les équipements de l’hôpital Aristide Le Dantec sont transférés dans différentes structures sanitaires à Dakar et Touba, le Directeur général de l’hôpital a pris hier une note de service pour informer le personnel de l’imminence des affectations. Suite à l'arrêt progressif des activités de l’hôpital depuis le lundi 15 août 2022, Dr Babacar Thiandoum invite le personnel à bien vouloir rester chez lui dans l'attente de la publication imminente des notes d'affectation dans les structures d'accueil.
Kaolack : colère des transporteurs contre le maire
Le torchon brûle entre le maire de Kaolack, Serigne Mboup, et les gros-porteurs. Pour cause : les nouvelles taxes de stationnement. Face à la presse, ces transporteurs ont déploré la nouvelle politique de la municipalité visant à imposer une taxe de stationnement de 1 000 FCFA par jour aux gros-porteurs. Une somme jugée exorbitante par les acteurs du transport. Désormais, les gros-porteurs qui stationnent à l'ancienne gare routière Nioro de Kaolack devront débourser 1 000 francs par jour. Selon le président du regroupement de ces transporteurs, Cheikh Ndiaye, la mairie leur a demandé de quitter les lieux sous peine de payer des taxes de stationnement. Il estime qu'avant de demander aux transporteurs de quitter les lieux, le minimum, c'est de penser à les recaser ailleurs. «Nous refusons de quitter les lieux. Nous réclamons une piste ou une gare comme les autres transporteurs», a déclaré le porte-parole du jour, Baye Niass Diagne. À l’en croire, si la mairie ne recule pas, ils vont organiser une grande marche à Kaolack. Les gros-porteurs menacent aussi de quitter Kaolack si jamais la mairie s'entête à appliquer cette taxe, rapporte Dakaractu. Ils n’hésiteront pas à aller à Ndiaffate ou Kahone.
L’Etat invité à augmenter le prix d’achat de l’arachide
Le président du mouvement «Aar Suñu Moomel», Bachirou Ba, invite l’État à augmenter le prix du kilogramme d’arachide en vue d’atteindre ses objectifs de collecte et d’aider les cultivateurs à mieux profiter de leurs productions. «L’État doit augmenter le prix du kg de l’arachide s’il veut vraiment atteindre son objectif en terme d’achat, mais aussi s’il veut préserver le capital semencier. C’est un moyen aussi pour les paysans d’en tirer profit», a-t-il déclaré à l’APS. Bachirou Ba s’entretenait avec des journalistes, mardi, au terme d’une visite de champs de cultures dans la région de Tambacounda (est). Il propose que le prix d’achat du kilogramme d’arachide soit fixé à au moins 500 FCFA. «Le kg de semence d’arachide est passé de 140 FCFA à 280 FCFA. L’engrais est passé de 7 000 à 9 000 FCFA. Et l’engrais urée est devenu plus cher encore, le sac étant passé de 9 000 à 18 750 FCFA», a-t-il souligné pour appuyer sa proposition. Le président de «Aar Suñu Moomel», à la tête d’une délégation constituée de membres de son mouvement, effectue une tournée nationale pour constater de visu le comportement des cultures et le niveau d’exécution de la distribution de l’engrais et des semences. «Le ministre de l’Agriculture avait annoncé que les engrais ont été distribués ainsi que les semences. Malheureusement, les nombreux paysans que nous avons rencontrés se sont plaints de la qualité et de la quantité des semences reçues», a affirmé M. Ba. Il a fait état d’une situation alarmante en cette période d’hivernage. «Partout où nous sommes passés, dit-il, le constat est le même. L’approvisionnement en engrais fait défaut».
François Mancabou repose à Ziguinchor
L’ancien garde du corps de Dr Cheikh Tidiane Gadio repose désormais à Ziguinchor. La communauté mancagne ainsi que les amis du défunt ont accompagné hier François Mancabou à sa dernière demeure. Présent à la cérémonie funéraire, l’activiste et nouveau député Guy Marius Sagna a présenté ses condoléances à la famille Mancabou, notamment son épouse, Clémentine Coly. Il continue d’exiger la lumière sur «les conditions inhumaines, cruelles et dégradantes ayant causé la mort de notre frère François Mancabou». L’avocat de la famille, Me Patrick Kabou, promet que la défense sera imperturbable dans l'éclatement de la vérité. A l’en croire, le droit sera dit, au Sénégal ou ailleurs dans le monde, car ils y veilleront.
Un exemplaire du Coran offert à Macky
Après sa visite de travail mardi au Mali, le président en exercice de l'Union africaine (UA) s’est envolé pour le Tchad où il a été accueilli par le Président Mahammat Deby. Le Président Macky Sall a reçu en audience le président du Dialogue national au Tchad qui lui a offert un exemplaire de Coran écrit à la main. Au terme de sa visite de travail, le chef de l'État sénégalais s'est rendu hier au Gabon pour prendre part à la célébration de la fête de l’indépendance.
Un maître coranique risque 6 mois de prison
Mouhamadou Wahab Diop, le maître coranique qui avait battu, à Joal, un talibé, a été attrait hier devant la barre du tribunal de grande instance de Mbour. Il est poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort de Babacar Gaye, un talibé âgé de 10 ans. Accompagnés de leurs parents, douze condisciples de Babacar Gaye étaient aussi à la barre. Malgré leur jeune âge, ils se sont prêtés aux questions du tribunal. Des cicatrices des sévices subis sont visibles sur le corps de certains d'entre eux. Le maitre coranique avoue qu’il battait Babacar Gaye, mais avec un fil. A l’en croire, un jour, l’enfant s'est plaint de maux de tête. Puis, quelques jours après, il ne pouvait plus se tenir debout. Mais pour le juge, si le jeune talibé est passé de vie à trépas, c'est parce qu'il a été battu à plusieurs reprises et que son corps ne pouvait plus résister. Le propriétaire du Daara, Habibou Gaye, assure pour sa part qu'il avait confiance en Mouhamadou Wahab Diop, raison pour laquelle il lui a confié son école coranique. Il lui payait 350 000 F par an en deux tranches. Pour le procureur, des enfants de 7 à 10 ans n'ont pas besoin de subir autant d'atrocités juste pour apprendre. Il a requis deux ans dont six mois ferme avant de demander au président d'envoyer un message fort aux autres maîtres qui seraient tentés de maltraiter un enfant. Quant à la défense, elle a souhaité un verdict d'apaisement, surtout que les parents de la victime n'ont pas réclamé de dommages et intérêts. Mouhamadou Wahab Diop sera fixé sur son sort le 23 août prochain, rapporte seneweb.