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26 août 2025
ME WADE ADOUBE YEWWI-WALLU ET MOBILISE LES TROUPES POUR 2024
Me Abdoulaye Wade, a appelé les militants à ne pas se laisser divertir par des personnes qui cherchent à désunir le parti dans le but de casser le formidable élan et la nouvelle dynamique née de la victoire de l’alliance de l’Inter coalition Yewwi-Wallu
Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS), Me Abdoulaye Wade, a appelé les militants à ne pas se laisser divertir par des personnes qui cherchent à désunir le parti dans le but de casser le formidable élan et la nouvelle dynamique née de la victoire de l’alliance de l’Inter coalition Yewwi-Wallu au soir du 31 juillet dernier. Le Pape du Sopi, à travers cette première note d’après législatives, mobilise ses troupes dans la perspective de 2024.
“Notre parti a participé aux élections législatives du 31 juillet 2022 sous la bannière de la grande Coalition Wallu Sénégal en alliance stratégique avec la coalition Yewwi Askan Wi. Ensemble, nous avons obtenu 80 sièges de députés à l’Assemblée nationale et une majorité politique et arithmétique qui fait de notre parti la première force de l’opposition parlementaire”, écrit l’ancien président de la République dans une lettre adressée à ses militants.
Il félicite ces deniers, les sympathisants et les présidents de mouvements de soutien de même que les partenaires de la coalition Wallu Sénégal lors des dernières législatives, notamment Yewwi Askan Wi.
Pour la bonne marche de son parti, le Pape du Sopi a instruit les personnes concernées à reprendre les opérations de vente des cartes, de procéder au renouvellement des instances de l’Union des Jeunesses travaillistes Libérales (UJTL), à la mise en place des CLC (comités de liaisons communaux) et des CLF (comités de liaison fédéraux). Il les appelle aussi à veiller au parachèvement des opérations de placement et de vente des cartes du MEEL (Mouvement des élèves et étudiants libéraux).
Les opérations de vente des cartes du Parti démocratique sénégalais, qui avaient démarré sur l’ensemble du territoire national, avaient été suspendues provisoirement pour les besoins de la campagne électorale…
En conséquence, Me Abdoulaye Wade instruit le Secrétaire National chargé des Structures et des Mouvements de Soutien, Président de la Commission nationale de vente des cartes et de renouvellement des structures, de relancer les opérations, de remobiliser les superviseurs et les commissaires politiques pour reprendre les opérations à partir du 1er Septembre 2022 dans toutes les sections communales des fédérations du PDS.
Il a enfin lancé un appel en direction des mouvements de soutien pour qu’ils prennent activement part dans le processus de vente des cartes et de renouvellement des structures. “Ainsi, notre parti sera doté d’un appareil performant et prêt pour remporter l’élection présidentielle de février 2024”, conclut le Pape du Sopi.
CE QUI RETARDE LA NOMINATION DU PREMIER MINISTRE
Le retard constaté dans la désignation du Premier ministre s’explique en partie par les manœuvres pour élargir au maximum la nouvelle majorité qui se dessine
La clameur née de l’ampleur du recul de Benno Bokk Yaakaar, lors des élections législatives, est retombée. La coalition du Président de la République a obtenu, hier, la majorité absolue (83 sièges), après le ralliement à ses côtés de l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, ex-deuxième personnalité de l’Etat sous le président Wade. Le retard constaté dans la désignation du Premier ministre s’explique en partie par les manœuvres pour élargir au maximum la nouvelle majorité qui se dessine.
La tradition veut que le Premier ministre présente sa démission et celle du gouvernement, après la validation des résultats d’une élection législative. C’est banal dans les usages républicains qui encadrent ainsi le passage entre deux législatures. Au-delà de l’écume de l’actualité née du séisme électoral du 31 juillet dernier, marqué par une entrée en force de l’opposition à la Place Soweto, rarement la désignation d’un chef du gouvernement n’a été aussi entourée d’impondérables, tant sur la durée, le casting que sur le format de l’équipe qu’il est appelé à diriger.
Durée, car il n’y a pas de titulaire au poste, depuis 2019. Le mardi 14 mai de cette année, un communiqué du gouvernement indiquait que « M. le président de la République a promulgué ce jour la loi constitutionnelle portant suppression du poste de premier ministre ». En décembre 2021, un nouveau projet de loi rétablissait la fonction. Dans un entretien avec RFI et France 24, au cours de cette période, le Président Macky Sall disait ne pas pouvoir s’occuper du Sénégal « au quotidien ». Or, expliquait-il, « il faut s’occuper du Sénégal au quotidien, il faut donc un Premier ministre pour le faire », en précisant que la nomination du futur chef de gouvernement interviendrait, après les élections locales de janvier.
Son élection par ses pairs à la tête de l’Union africaine était l’argument-massue pour justifier la volte-face. En défendant le texte devant les députés, le ministre de la Justice, Malick Sall, justifiait le retour du poste de Premier ministre par « les impératifs de relance de l’économie nationale et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques ».
Dans tous les cas, cette révision a réintroduit la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale et restitué le pouvoir présidentiel de dissoudre l’Assemblée nationale. Les élections locales avaient été une première échéance, mais leur proximité avec les législatives de juillet dernier avait été un élément déterminant pour la repousser, en dépit des observations du Dr Ngouda Mboup, constitutionnaliste, qui n’a eu de cesse de répéter que les actes de certaines décisions du Président de la République pouvaient être frappées d’illégalité, car, nécessitant le contreseing du Premier ministre. Ici encore, le bon sens a commandé le report de la nomination d’un chef du gouvernement, après les législatives. Nous y voilà.
Casting et timing approprié
Seulement, il apparaît que la configuration de l’hémicycle conditionne, désormais, le profil de la femme ou de l’homme à désigner. Un personnage consensuel ou un chef de guerre. Impondérable aussi sur le casting. Si Macky Sall peut choisir un fidèle parmi ses fidèles, un cacique de l’Apr ou un responsable brillamment réélu dans sa circonscription, c’est selon, le message qu’il enverrait pourrait être interprété de diverses manières, dans un contexte de surchauffe due à l’élection présidentielle de 2024, scrutin auquel sa participation reste une inconnue majeure.
Choisira-t-il un technocrate non encarté politiquement pour conduire une équipe consensuelle ouverte à l’opposition et à la société civile ou un chef de guerre paré au combat pour ferrailler avec une Assemblée nationale en partie hostile ? Mieux, fera du neuf avec de l’ancien, en ramenant au gouvernement des « barons » de l’Apr et des cadres de l’administration qui avaient été écartés pour présomption d’ambitions présidentielles ou opérera-t-il une cure de jouvence avec un fringant jeune cadre à la tête d’une équipe originale de nouvelles têtes émergentes à la faveur du dernier scrutin ?
Enfin, impondérable sur le format : une équipe de fidèles dirigée par un homme ou une femme de confiance, marqué ou non politiquement, entourés de ministres d’Etat, avec des maroquins offerts à de nouveaux alliés recrutés au sein de l’actuelle opposition (venant surtout du Pds), dans une sorte de ‘’gouvernement de majorité présidentielle élargie’’ ? C’est à ce niveau que pourrait s’expliquer le retard constaté dans la désignation du Premier ministre.
Celle-ci pourrait intervenir, bien après l’installation de la quatorzième législature, selon des sources concordantes. En effet, il y a des risques réels à nommer un gouvernement, avant l’installation des nouveaux députés. Il y a que, beaucoup de non appelés au gouvernement et élus comme députés pourraient adopter des postures de défiance, ce qui serait dommageable, alors que chaque voix compte comme jamais dans le nouvel hémicycle. Nommer une nouvelle équipe, avant l’installation des nouveaux députés ferait courir au pouvoir exécutif le risque de voir l’opposition se préparer en conséquence ; enfin, cela pourrait fédérer en blocs défavorables tous les élus ne se retrouvant pas assez dans le format de la nouvelle équipe gouvernementale.
En clair, un tel gouvernement ne serait pas calqué sur les rapports de force à l’Assemblée nationale. La posture de Pape Diop, ancien Président de l’Assemblée nationale, puis du Sénat, élu sous la bannière « Bokk Gis Gis » et qui a rallié hier la coalition « Benno Bokk Yakaar » est assez indicatrice des développements attendus par la majorité, surtout dans la perspective de la reconstruction de la famille libérale. L’opposition de son côté est engagée dans le combat pour « le respect du choix des électeurs », en expliquant que tout député qui ralliera le camp de Macky Sall aura « trahi » la cause. La perpétuation ou non de l’alliance Yewwi Askan Wi (Pastef, Taxawu Sénégal, Pur) / Wallu (Pds et Tekki), à l’Assemblée nationale, est ainsi devenue un enjeu…gouvernemental.
VERS LA FIN DE LA COLLABORATION ENTRE L’OM ET DIAMBARS
Après deux ans de collaboration, Diambars et l’Olympique de Marseille se séparent. Le contrat qui se termine au mois de septembre prochain ne sera pas renouvelé.
C’est la fin de la collaboration entre Diambars et l’Olympique de Marseille. D’après La Provence, l’accord qui existait entre le centre de formation et le club français prendra fin en septembre. Selon la même source, les sommes allouées pour le partenariat, ajoutées au transfert du central de Diambars Mikayil Ngor Faye, mal apprécié par le club phocéen, seraient la cause de la rupture. Cet accord signé en 2019 prévoyait un échange de compétences techniques et la formation de joueurs performants pour le club phocéen.
Après deux ans de collaboration, Diambars et l’Olympique de Marseille se séparent. Le contrat qui se termine au mois de septembre prochain ne sera pas renouvelé. Une situation qui planait depuis quelques semaines avec le supposé conflit entre l’Académie et le club phocéen sur l’affaire du transfert de Bamba Dieng, écarté par le coach Tudor et invité à partir par la direction marseillaise.
Le président fondateur de l’Institut Diambars, Saër Seck, a expliqué à La Provence que cette situation compliquée pour l’ancien pensionnaire de l’Académie de Saly ne serait pas liée au désaccord entre Diambars et l’OM. «Bamba Dieng ? Aujourd’hui, c’est un problème entre l’OM, le joueur et son agent. Diambars n’est pas au milieu de cette affaire», a-t-il expliqué.
Il affirme également n’avoir pas eu écho d’une décision de Pablo Longoria et qu’une rencontre est prévue dans les prochains mois. D’après la même source, on estime au sein de l’OM que le coût annuel sur le partenariat Diambars-Olympique de Marseille, évalué par le club entre 700 000€ (plus de 455 millions F CFA) et 800 000€ (plus de 520 millions F CFA), est trop élevé par rapport au nombre de joueurs finalement recrutés selon La Provence. Le président marseillais et ses associés estimeraient que la somme allouée à ce projet et dépensées par an représentent trop par rapport aux retours et devrait être utilisée pour le scoutisme sur tout le continent africain.
Le faux bond de Mikayil Ngor Faye, défenseur de 18 ans qui devait rejoindre l’OM en provenance de Diambars mais qui a préféré aller s’entraîner avec le Dinamo Zagreb sans donner de nouvelles aux deux clubs, serait également mal passé auprès de la direction.
Par Alassane THIAM
AIR SÉNÉGAL, PRENDS GARDE À TOI
Nous assistons à des jeux de chaises musicales depuis l’envol de ce joyau plébiscité par les sénégalais : Trois directeurs ont été nommés en six ans et la suite n’est pas encore écrite
La compagnie nationale créée en 2016, suite à la faillite de Sénégal Airlines, avait comme objectif de devenir un acteur majeur du transport aérien de l’Afrique de l’ouest. L’Etat sénégalais propriétaire de la compagnie par le biais de la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC), avait accueilli les premiers Airbus d’Air Sénégal avec faste pour lever une anomalie. En effet, le Sénégal qui vient de construire un aéroport qui a l’ambition d’être un «HUB», ne pouvait pas rester sans une flotte nationale digne de ce nom.
Nous assistons à des jeux de chaises musicales depuis l’envol de ce joyau plébiscité par les sénégalais : Trois directeurs ont été nommés en six ans et la suite n’est pas encore écrite.
Air Sénégal a démarré en grande pompe et les passagers semblaient épanouis dans ses vols, malgré un personnel sénégalais encore en formation. Les agents au sol avaient un sourire exagérément sympathique et les passagers sénégalais étaient fiers d’entendre les annonces de l’équipage en français, anglais et surtout en Wolof (une des langues nationales du Sénégal).
A l’instar des autres compagnies, le fleuron est confronté à des retards et surtout sa communication devient inaudible et hasardeuse. La compagnie était aux abonnés absents : injoignable au téléphone pour la diaspora et d’autres passagers en provenance d’Europe.
Suite aux différentes plaintes des usagers relayées par les réseaux sociaux, la compagnie annonce laconiquement sur son site que Monsieur Kane n’est plus Président de la compagnie sans que ce dernier ne soit remercié du travail accompli. Il convient de rappeler que Air Sénégal dispose de 9 avions pour 24 destinations.
Les années «COVID» ont fait apparaitre sa fragilité. Beaucoup de passagers qui n’ont pas pu prendre leurs vols ne sont ni remboursés, et aucun avoir leur est proposé, contrairement aux compagnies européennes. Air Sénégal a fait la sourde oreille, considérant peut-être à tort, que ses passagers floués, finiront par abandonner. Il n’en est rien : Un cabinet d’avocats français vient de l’attaquer au tribunal de Paris pour non-respect du contrat qui la lie à ses usagers.
Notons qu’une directive européenne oblige les compagnies, en cas de retard de plus de 3 heures, à indemniser leurs passagers à hauteur de 250 € (160 000F CFA) pour les moyens courriers et 600€ (400 000Ff CFA) pour les longs courriers.
Des mensonges grossiers cousus de fil blanc font légion : A titre d’exemple, ce vol Paris-Dakar qui a atterri avec 3 heures de retard, a coïncidé avec l’atterrissage de la compagnie belge, Brussel Airlines. Une annonce de l’aéroport indique aux passagers d’Air Sénégal que leurs bagages n’ont pas pu être embarqués par la compagnie, par conséquent, les personnes concernées pourront revenir le lendemain pour les chercher.
Face à la révolte, à l’incompréhension et des esprits qui commençaient à s’échauffer, il est annoncé que finalement les bagages sont bien arrivés. Que signifie ce mensonge ? Y a-t-il eu une confusion entre la gare routière de Dakar et l’aéroport internationale Blaise ? La compagnie nationale sénégalaise est dans un grand flottement. A-t-elle- démarré précipitamment ? A-t-elle voulu desservir plusieurs destinations internationales sans en avoir les moyens ? Elle est irréprochable, lorsque tout tourne: Personnel à bord très dévoué et professionnel, Airbus Néo confortable…
Néanmoins, dès qu’il y a un imprévu, c’est la panique et les bonnes décisions claires ne sont jamais prises. Il est plus important pour les passagers de transmettre aux clients des vérités difficiles à entendre que les mensonges qui finiront toujours par être dévoilés.
Air Sénégal joue encore avec ses clients fidèles. Il vaut mieux une perte d’argent conjoncturelle pour conserver ses clients que de les voir fuir et se diriger vers d’autres compagnies qui rencontrent aussi des difficultés mais qui l’assument. Je crains qu’Air Sénégal puisse tenir à long terme car elle ne semble avoir des reins solides pour affronter une concurrence ardue qui nécessite une remise en cause en permanence.
Le changement perpétuel de Directeur n’est pas la bonne clef pour maintenir en vie ce joyau qui fait la fierté des sénégalais. Peut-être que l’Etat du Sénégal n’est pas mieux indiqué pour gérer une compagnie aérienne ?
L’EXPORTATION ET LES USINES DE FARINE DE POISSON CONSTITUENT UN FREIN
L’exportation et l’approvisionnement des usines de farine de poisson constituent un frein à la bonne gestion et à la résilience des petits pélagiques côtiers
L’exportation et l’approvisionnement des usines de farine de poisson constituent un frein à la bonne gestion et à la résilience des petits pélagiques côtiers. C’est ce que révèlent les résultats d’une recherche qui ont été partagés hier, mercredi 17 août lors d’un atelier organisé par le centre de recherche océanographique de Dakar Thiaroye.
Le Sénégal est un grand pays consommateur de poisson. Aujourd’hui, les petits pélagiques côtiers sont la première source de protéine animale au niveau du pays. Cependant, cette consommation est menacée par plusieurs facteurs particulièrement les exportations vers la Sous-Région et l’approvisionnement des usines de poissons.
Selon les résultats d’une recherche réalisée sur les enjeux socioéconomiques des petits pélagiques côtiers, ces facteurs risquent de bloquer à long terme cette consommation de poissons. «Les petits pélagiques côtiers sont les ressources les plus accessibles et à moindre coût aux populations. Nous voulons booster la contribution de ces ressources au produit intérieur brut. Nous avons eu à décliner tous les segments de la chaine de valeur, calculer la valeur ajoutée et identifier l’ensemble des facteurs qui freinent cette création de valeur ajoutée», indique Moustapha Dème, Chercheur économiste au centre de recherche océanographique de Dakar Thiaroye. Il s’exprimait hier, mercredi 17 août lors de l’atelier de partage des résultats de la recherche sur les enjeux socioéconomiques des petits pélagiques au Sénégal.
Pour lui, il ne s’agit plus de produire davantage parce que les ressources ne le permettent pas mais, de valoriser les niveaux de captures. Par ailleurs, M. Dème relève que les aspects migratoires doivent être pris en compte aussi bien dans la gestion des pêcheries qu’au niveau de la recherche. «Aujourd’hui, le Sénégal peut tirer près de 50 à 90 mille tonnes de petits pélagiques en Mauritanie et ces ressources sont assimilées comme si elles étaient effectuées dans la zone sénégalaise. Ce qui est loin d’être le cas. Cela donne du poids à notre potentiel. Des voies et moyens sont définis pour que tous les aspects migratoires soient mieux considérés par les administrations, la recherche et les organisations professionnelles», a-t-il fait comprendre.
De son coté, Dr El Hadji Traoré, conseiller technique du Directeur général de l’ISRA pense que la gestion des petits pélagiques côtiers passe par la disponibilité d’informations fiables et accessibles pour une formulation d’avis scientifiques robustes, base d’une bonne politique de pêche. «La pêche a beaucoup de contraintes de type environnemental et développement industriel et économique qui souvent ne sont pas en phase avec un bon développement du secteur. Cela demande de la recherche et la prise de bonnes décisions pour que nos ressources soient protégées au profit des populations», souligne-t-il.
Inflation, bérézina de Benno, regain de l’opposition, nouveau gouvernement... Le chef de l'État Macky Sall semble parti pour vivre une fin de mandat très mouvementée
L’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, qui a été pendant dix ans (2012-2022) le maitre incontestable du jeu politique semble parti pour vivre une fin de mandat présidentiel très mouvementée, sinon très difficile. Le contexte actuel marqué par une combinaison de plusieurs facteurs dont la hausse généralisée des prix, la régression sur le terrain électoral de sa coalition politique, Benno Bokk Yakaar et la montée en puissance de l’opposition sous l’égide de l’inter-coalition Yewwi-Wallu ne laissent pas beaucoup de liberté de manœuvre au chef de l’Etat très attendu dans la nomination du nouveau gouvernement qui devrait consacrer le retour du poste de Premier ministre.
C’est un secret de polichinelle. L’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, est parti pour vivre une fin de mandat présidentiel très mouvementée voire très difficile. Et ce, après avoir été pendant dix ans (2012- 2022) le maitre incontestable du jeu politique qui inspire et fixe à lui-seul les règles démocratiques dans sa propre coalition grâce à son pouvoir de décret mais aussi dans l’opposition par le biais de l’instrumentalisation des dossiers judiciaires à des fins d’élimination de potentiels adversaires.
Aujourd’hui, force est de constater que Macky Sall pourrait vivre les 18 mois qui lui restent en tant que président de la République dans un état de tension permanent et largement préjudiciable, tout le contraire du temps qu’il a passé au Palais de la République. Sa coalition, Benno Bokk Yakaar qui a battu tous les records en termes de longévité (12 ans au pouvoir) a amorcé une dangereuse régression sur le terrain électoral. Benno n’a pas plus son statut de principale force politique au Sénégal acquise grâce à la double politique d’aliénation des principaux partis de gauche dont le Parti socialiste, l’Alliance des forces de Progrès (Afp), le Parti de l’indépendance et du travail (Pit), la Ligue démocratique et celle visant à « réduire l’opposition à sa plus simple expression », minutieusement exécutée par le président Sall.
La preuve, nonobstant sa victoire au niveau départemental lors des élections législatives du 31 juillet dernier, la coalition Benno Bokk Yakaar a perdu plusieurs communes symboliques. Dans la région de Dakar, toutes les communes sont quasiment remportées par l’opposition notamment l’inter-coalition Yewwi-Wallu.
A l’intérieur du pays, des communes à l’image de Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Louga, Mbour, Tivaouane, Saly Portudal, Nguékokh, Sindia, Somone et Diass dans la Petite côte et Sédhiou, dirigées par des proches du pouvoir en place sont toutes tombées dans l’escarcelle de l’opposition. A ce défi de régression de la coalition au pouvoir, il faut également ajouter d’autres paramètres qui ne participent pas à aplanir le chemin de la gouvernance du Président Sall durant les dix-huit mois à venir.
Le premier concerne l’inflation généralisée des prix de consommation qui ont fini de plonger beaucoup de ménages sénégalais dans le désarroi. Sans revenu minimum et livré à la merci d’un marché des prix totalement hors de contrôle, il est difficile pour le « gorgolu » (débrouillard) de joindre les deux bouts. Ensuite, de l’autre côté, il y a la montée en puissance de l’opposition sous la houlette de l’intercoalition Yewwi-Wallu plus que jamais déterminée à imposer sa « loi de rupture ».
Ragaillardie par son score historique à l’issue des élections législatives du 31 juillet dernier, l’inter-coalition Yewwi-Wallu qui était à trois sièges de remporter la majorité parlementaire, a plus d’atouts que la coalition au pouvoir. Et ce, malgré la majorité absolue de 83 sièges obtenus grâce au revirement du leader de la coalition Bokk gis gis liggey, Pape Diop qui avait pourtant enfilé la tunique d’un opposant lors de la campagne électorale. Macky Sall n’est plus le maitre du jeu politique qui peut continuer à décider tout seul de tout. Il sera donc obligé, au risque de se mettre dans une situation d’impasse politique, de revoir beaucoup de choses pour pouvoir gouverner tranquillement durant le peu de temps qui lui reste à la tête de l’Etat.
Et la première équation à résoudre réside sans doute dans la composition du prochain gouvernement. Au risque de précipiter la dislocation de sa coalition, Benno Bokk Yakaar ou s’attirer les foudres d’une opposition qui a le vent en pourpre au niveau du Parlement, le chef de l’Etat est condamné à composer une équipe gouvernementale qui non seulement apportera des solutions à la hausse généralisée des prix de consommation mais aussi qui saura travailler en parfaite harmonie avec l’opposition.
UN DÉFI, SI LOIN, SI PRÈS !
Un défi d’autosuffisance alimentaire plus que pressant au regard des crises cycliques exogènes (covid-19, conflit Russo-ukrainien) et endogènes (changement climatique, faible production céréalière) qui menacent lourdement les dynamiques de croissances
Du lancement de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) en 2008 par le président de la République d’alors Abdoulaye Wade jusqu’en 2022 en passant par le Programme national d’autosuffisance en riz, actualisé par le président Macky Sall, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre l’autosuffisance en riz en 2017, le Sénégal peine toujours à voir le bout du tunnel. Pourtant, plus de 100 milliards, de 2014 à nos jours ont été injecté dans ce secteur. Un défi d’autosuffisance alimentaire plus que pressant au regard des crises cycliques exogènes (covid-19, conflit Russo-ukrainien) et endogènes (changement climatique, faible production céréalière) qui menacent lourdement les dynamiques de croissances économiques et durables pour un développement harmonieux.
Fortement déficitaire depuis 1960, pour défaut de production agricole suffisante à même de couvrir nos besoins céréaliers (riz, maïs, sorgho, mil), en produits horticoles (fruits et légumes) d’une part et largement tributaire du marché extérieur et sur une très large gamme de produits allant des biens de consommation intermédiaire aux biens de consommation courante, en passant les produits de consommation d’autre part, le Sénégal tarde encore à équilibrer la balance commerciale, voire à l’inverser. Et ce, en dépit des nombreux efforts enclenchés par l’ancien président de la République Abdoulaye Wade en 2008 pour faire face à l’augmentation du prix des denrées alimentaires, à la diminution des stocks et la difficulté d’approvisionnement des marchés locaux (crise alimentaire), par la mise en place de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana).
Le visé de cette politique était d’augmenter la production agricole relativement aux principales cultures consommées au Sénégal. Ceci, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire, de réduire la dépendance nationale aux importations et de garantir la souveraineté alimentaire. Une orientation qui intégrait et transcendait les différents programmes spéciaux, notamment d’autosuffisance en riz. Quatorze ans après, l’objectif principal est encore le même et les enjeux de maîtrise de l’eau ; de régénération des sols ; de reconstitution des stocks de semences ; de modernisation du secteur par l’intensification des productions ; de soutien aux producteurs approfondi ; de promotion des cultures d’exportation ; de promotion des cultures énergétiques ; de protection des cultures ; et de promotion d’une agriculture saine et durable sont plus que des défis à relever.
MACKY ET L’AUTOSUFFISANCE EN RIZ POUR 2017
A son accession à la magistrature suprême (2012) et deux ans plus tard (2014), le président Macky Sall avait proclamé sa volonté de réaliser l’autosuffisance en riz en 2017, une des denrées de base au Sénégal. Pour y arriver, il avait appelé les commerçants à contribuer à cet effort de ‘’guerre alimentaire’’. Faute de quoi, il sera très difficile. Le chef de l’état avait estimé urgent de produire suffisamment pour satisfaire les besoins du Sénégal en riz. Dans sa ferme volonté, le président Sall s’était résolu à relever le défi de l’autosuffisance en riz en 2017. Après cette échéance que nenni ! Et pourtant, en 2014, l’Etat Sénégal avait injecté 74 milliards de FCFA pour l’atteinte de cet objectif. Le coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), Waly Diouf, en marge de l’ouverture des rencontres régionales d’harmonisation faisait part de sa satisfaction relativement à ce niveau d’engagement des pouvoirs publics devant permettre d’atteindre cet objectif. «Cette année, j’avais besoin environ de 74 milliards. Et l’Etat a tout mis à ma disposition », avait-il dit. Aujourd’hui, même si cet objectif est de loin atteignable, tout de même, le président Sall peut s’enorgueillir d’avoir réalisé des résultats encourageants en terme de rendement agricole inédit et assez encourageant pour conduire le pays vers une autosuffisance alimentaire. Ainsi, la récolte de céréales a été satisfaisante en 2020/2021. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Pr Moussa Baldé, «la production de graminées s’est chiffrée à 3,64 millions de tonnes au terme de ladite campagne. Ce volume est en hausse de près de 1 million de tonnes comparativement au résultat de la saison précédente (2,7 millions de tonnes) ».Dans les détails, toutes les cultures ont affiché une progression par rapport à leur moyenne quinquennale. La principale céréale à savoir le riz a vu sa récolte atteindre 1,3 million de tonnes contre 1,15 million un an plus tôt. Pour ce qui est de la production de mil, elle a grimpé à 1,14 million de tonnes, soit 44 % de plus que le volume moyen de ces 5 dernières années. Le maïs et le sorgho ont affiché respectivement 761 883 tonnes et 377 323 tonnes. Le département agricole entend maintenir la dynamique en tablant sur une nouvelle production record de 4 millions de tonnes de céréales pour 2021/2022.
COVID-19, INVASION RUSSE EN UKRAINE PLOMBENT L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE
La pire crise sanitaire jamais connue au monde a mis à terre des pans entiers de l'économie mondiale (tourisme, transport, matières premières...). Une situation inédite aux conséquences économiques, sociales assez considérables. Deux ans après cette pandémie aux allures finissantes, la guerre en Ukraine continue d’exacerber la flambée des prix des matières premières énergétiques et agricoles. Ce qui menace fatalement la sécurité alimentaire de millions de personnes, notamment dans les pays en développement comme l’Afrique. Dans un récent rapport de la FAO (Food and agriculture organisation) les experts renseignent que l’indice des prix des produits alimentaires a augmenté de 12,6% en mars 2022 et a atteint son plus haut niveau jamais enregistré. Selon eux, «la hausse des prix alimentaires affecte de manière disproportionnée les plus pauvres car, ils dépensent une part plus importante de leurs faibles revenus pour se nourrir».
En moyenne, souligne le rapport «la part de l’alimentation dans les dépenses totales des ménages atteint 40% en Afrique subsaharienne, contre 17% dans les pays riches». Ces menaces interpellent à plus d’un titre, l’urgence pour les Etats en voie d’émergence comme le nôtre (Sénégal), à développer une politique agricole accrue devant permettre d’arriver à une autosuffisance alimentaire dans le cours terme, du moins sur certaines denrées à forte consommation.
KEEMTAAN GI - LA SAISON DES MANIPULATEURS
Ils sont subitement devenus si agités ! Si bavards, si accessibles et d’une touchante générosité avec les médias qu’ils courtisent. C’est leur avenir qui est en jeu. Des privilèges suspendus au bout d’une signature qui pourrait les renvoyer à leur vie d’avant. Celle où ils végétaient dans l’anonymat, procédant à une éhontée danse du ventre pour se faire remarquer de celui qui nomme et dégomme. Certains se sont vite retrouvés dans des cercles de décisions à force d’aboyer ou de tirer sur l’ennemi. Pris comme des machines électorales, ils ont été grassement servis à travers des fonctions bien rémunérées qui leur ont servi de tremplins pour s’enrichir à un rythme supersonique. Plutôt que de servir la nation, ils se servent eux-mêmes, favorisant la famille, les amis et les coquins. Des privilèges qui pourraient bien leur passer entre les doigts après. Les plus forts en gueule d’entre les gens dont il est question ici sont justement ceux qui ont été sévèrement corrigés lors des deux dernières consultations électorales. Ne se sentant plus en place et craignant d’être remerciés, ils ont repris leur danse favorite. La manipulation et le mensonge. Ils procèdent à de la cosmétique comme certaines dames et demoiselles écervelées avec leur « make-up » et leurs cheveux dits naturels. Ils procèdent à un bourrage des consciences par des artifices qui se révèlent être du vent. De la poudre aux yeux. La preuve de la bonne tenue de la chose qui leur a été confiée, ils l’exhibent comme un trophée de guerre. Même s’ils sont dans la manipulation. Tous ceux qui sont sortis vainqueurs veulent également accéder au saint des saints. Là où se prennent les grandes décisions. C’est la course au ministrable. Ou au Premier ministrable ! Et pour ce faire, il leur faut une large fenêtre dans les médias histoire de se faire remarquer par le Chef. Les plus pathétiques parmi ces manipulateurs disent avec le plus grand sérieux avoir gagné leur centre de vote, d’autres leur bureau. A défaut d’avoir gagné leur département, ce qui était l’enjeu des dernières élections législatives. On se console comme on peut. Bien entendu, ils savent qu’ils ont été défaits. Mais veulent se voir plus beaux que les vainqueurs. Ah, l’odeur onctueuse du fromage du pouvoir ! Kaccoor Bi
TRAVAUX HÔPITAL LE DANTEC UNE COURSE CONTRE LA MONTRE…2024
A peine la mafia foncière actée, le « deal » finalisé et la « cola » des courtiers distribuée, les promoteurs immobiliers se pressent pour actionner les bulldozers devant raser le mythique et historique hôpital Aristide Le Dantec. Ce, dès la semaine prochaine pour pouvoir battre un record de « démolition-vente » ou « démolition-reconstruction » jamais égalé dans l’histoire du Btp au Sénégal. Pour « Le Témoin » quotidien, les promoteurs et sous-promoteurs espagnols, trucs et sud-africains appuyés par leur partenaire financier « Bdk » doivent entamer vite, et très vite, les travaux avant la présidentielle de 2024. Comme pour dire qu’un éventuel changement de régime pourrait arrêter les travaux de résurrection d’« Aristide Le Dantec » et remettre en question le juteux projet des promoteurs chargés de cette reconstruction. Toute cession de terrains du domaine privé immobilier de l’État devant être soumise à l’autorisation de l’Assemblée nationale, les promoteurs de cette reconstruction doivent accélérer la cadence des travaux en cette période où tous les sièges de l’hémicycle sont vacants. Car, si jamais ils trainent les «Caterpillar » jusqu’à l’arrivée de la 14e législature dite de « cohabitation », les turbulents députés de l’opposition risquent de torpiller leur projet ! Atout le moins de le déchirer.
HÔPITAL LE DANTEC IL Y A UN AN, « LE TÉMOIN » SONNAIT L’ALERTE !
Dans son édition du 09 septembre 2021, « Le Témoin » avait ainsi titré à la Une : « L’hôpital Le Dantec suscite des convoitises ». Presque un an après, l’histoire a donné raison à votre quotidien préféré. Malheureusement, à l’époque, notre l’alerte « Leuk » n’avait pas réveillé les combattants pour la défense du foncier qui se sont endormis depuis belle lurette. Pourtant, nous avions bel et bien révélé que des promoteurs immobiliers turcs, espagnols, marocains et indiens luttaient pour s’accaparer de l’assiette foncière de l’hôpital qui s’étend sur 6 hectares en plein Plateau de Dakar et au bord de l’océan. Ensuite « Le Témoin » était revenu à la charge par une alerte « Gaïndé » en révélant que des Indiens et Espagnols appuyés par des courtiers d’Etat s’activaient pour provoquer l’«euthanasie » de l’hôpital déjà malade de ses infrastructures. Obnubilés par cette assiette foncière estimée à une centaine de milliards cfa, ces prédateurs véreux avaient même proposé de démolir le stade de Léopold Sédar Senghor ou de délocaliser le dépôt Sotrac (Dem-Dik) de Ouakam à Dakar pour y reconstruire l’hôpital Le Dantec. Donc vous voyez à quel point ces promoteurs et courtiers d’Etat étaient prêts à tout pour s’enrichir illicitement sur les gravats et décombres de l’hôpital Le Dantec. Ils sont parvenus à leurs fins !
FONCIER UN PONTE DES DOMAINES S’OCTROIE 8 HA À BAMBILOR
Qui est ce ponte des impôts et domaines qui s’est octroyé une assiette foncière de 8 hectares à Bambilor ? Dans les milieux avisés, les commentaires fusent de partout pour décrier une telle gloutonnerie qui est passée certainement inaperçue au niveau des autorités supérieures du pays. Nous gardons pour le moment le nom du concerné. En tout cas ce qui est sûr, c’est que le bonhomme ne s’est pas gêné pour abuser de sa position et s’octroyer une telle assiette foncière. Et le pire dans tout cela, c’est que le concerné ne s’est pas caché en mettant directement son nom sur le titre de l’assiette foncière ainsi privatisée à son profit.
MAIRIE DE DAKAR LE SALAIRE DU CAPITAINE TOURÉ SUSPENDU
Le capitaine Seydina Touré continue de subir les harcèlements du régime. Depuis qu’il a été recruté par le maire de Dakar Barthélémy Dias, il n’a pas touché son salaire. Et cela fait 5 moins maintenant. C’est le concerné lui-même qui donne l’information, ce mercredi, sur sa page Facebook. «Aujourd’hui, cela fait cinq (05) mois depuis la date de ma signature du contrat avec monsieur Barthélémy Dias, cinq mois également depuis que l’État du Sénégal a décidé de suspendre les salaires de l’ensemble des membres de son cabinet » a souligné Seydina Omar Touré. L’ancien officier de la gendarmerie, qui parle d’« acharnement », a déploré une « haine des gouvernants contre un citoyen qu’ils doivent protéger et dont ils doivent garantir la survie conformément à leur engagement constitutionnel». Il a décidé avec des sympathisants, « de mettre en place un plan d’action dans les jours à venir pour participer activement dans l’assainissement politique de notre pays ». Interpellé sur le recrutement de Seydina Oumar Touré à la ville de Dakar, le ministre de tutelle, Oumar Guèye, avait signifié que les collectivités territoriales étant des démembrements de l’Etat, n’ont pas le droit de faire des recrutements qui ne sont pas conformes à l’organigramme type. « Car aucun inspecteur du travail ne signera le contrat de travail, aucun percepteur municipal ne procédera au paiement du salaire. Donc si vous avez un contrat et que la perception municipale ne vous paye pas, il n’y a pas de recrutement», avait-il dit. Seydina Oumar Touré continue d’être persécuté par le régime de Macky Sall. Avant l’épisode de la mairie de Dakar, l’homme radié des cadres de la Gendarmerie avait été recruté par l’IAM. Mais, après des pressions du ministère de l’Enseignement supérieur, il avait été remercié.
LE CASA SPORT EN DEUIL, DÉCÈS DE BASSIROU NDIAYE
Bassirou Ndiaye, frère de l’ancien joueur du Casa Sport, Ousmane Ndiaye alias «Compliqué», ancien sociétaire du club fanion de Ziguinchor, est décédé hier en France. Le défunt fut de la génération des années 1980 qui avait offert au Casa Sports sa première coupe du Sénégal de football en 1979. Cette finale très mémorable avait opposé le Jaraaf des Mbaye Fall, Séga Sakho, Cheikh Fam au Casa Sports avec les Jules Bocandé, Mody Ba, Mamadou Teuw, Ousmane Ndiaye (Compliqué) et autres. Le Casa Sports l’avait remporté par 2 à 0 avec un doublé de Bassirou Ndiaye qui est aussi parent de Aliou Cissé, l’actuel sélectionneur national. Le Témoin présente ses condoléances à toute la famille sportive du Sénégal ainsi qu’à celle biologique du défunt.