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26 août 2025
LA SENELEC RICHE MAIS PAUVRE
La Senelec est dans une situation financière difficile. «(Elle) est en cessation de paiement», alerte dans les colonnes de L’Observateur de ce jeudi le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), Habib Aïdara.
La Senelec est dans une situation financière difficile. «(Elle) est en cessation de paiement», alerte dans les colonnes de L’Observateur de ce jeudi le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), Habib Aïdara.
Ce dernier martèle : «On n’arrive plus à supporter nos charges, surtout le paiement des banques, qui ne nous accordent plus de découvert- on a atteint les plafonds. On ne peut plus, non plus, payer les producteurs indépendants qui nous fournissent 74% de l’énergie que nous vendons. Ils ont déjà déposé des lettres de mise en demeure et si la Senelec ne paie pas, ils vont arrêter la fourniture d’électricité et le pays risque d’être dans le noir.»
Si la société d’électricité en est arrivée là, c’est à cause des mauvais payeurs. Certes, la Senelec souffre des factures impayées des ménages, des contrats résiliés pour défaut de paiement et de la fraude, mais son plus gros problème reste l’ardoise que traînent de grandes entreprises et certaines institutions.
La liste est longue comme un bras. Le secrétaire général du SUTELEC a cité quelques débiteurs. Les agences autonomes (Apix, Ageroute, Anrac, Cour des comptes, ARTP…) doivent 2,4 milliards de francs CFA. Les entreprises parapubliques (Onas, Sonacos, OFOR, SAED, Grand Théâtre, ASECNA, ISRA…) traînent des impayés de 2,6 milliards.
Les Etablissements publics à autonomie financière (EPAF), comme les hôpitaux, les universités, l’Assemblée nationale, notamment, ne font pas mieux. Ils doivent 5,8 milliards à la Senelec. La facture est plus salée pour les sociétés de services (Sen’Eau, Sonatel, RTS, Port de Dakar…). Elle est d’environ 17,4 milliards. Les Collectivités territoriales, elles, doivent un peu moins, avec des impayés chiffrés à environ 16 milliards. Les industriels et les concessionnaires, pour leur part, sont à un cumul de 23,7 milliards.
Les mauvais payeurs se comptent même parmi les représentations diplomatiques. Leur facture s’élève à plus d’un milliard. Mais pour ces clients, la Senelec ne se fait pas trop de souci. Ils régularisent chaque fois à la fin de l’année, selon un responsable de la société d’électricité.
Pour pousser tout le monde à payer ses dettes, la Senelec a adressé des mises en demeure aux concernés en menaçant, pour certains, de suspendre la fourniture d’électricité. Pendant ce temps, renseigne L’Observateur, le ministère des Finances et du Budget est en train de chercher une solution pour sortir la Senelec de ses difficultés financières.
FATICK SANS GAZ
Depuis plusieurs semaines, les ménages Fatickois sont confrontées à une pénurie de gaz. La bonbonne de gaz est introuvable sur le marché. Les boutiquiers à court de stock font recours aux distributeurs dont les dépôts sont vides.
Depuis plusieurs semaines, les ménages Fatickois sont confrontées à une pénurie de gaz. La bonbonne de gaz est introuvable sur le marché. Les boutiquiers à court de stock font recours aux distributeurs dont les dépôts sont vides. Une situation difficile pour les consommateurs qui ne savent pas par quel sur pied danser. Seneweb a cherché à en savoir plus.
L'achat de charbon crève les budgets des ménages
« J’ai parcouru toutes les boutiques pour acheter une bonbonne de gaz mais en vain. Nous sommes vraiment fatigués, cela commence à perdurer et l’achat du charbon crève notre budget » se désole Rama Ndiaye, ménagère rencontrée au marché central de Fatick.
Les restauratrices pour qui le butane est essentiel voire même indispensable sont les plus affectées. Khady, l'une d’elles, s’explique : « mon restaurant est l’un des plus convoités de la ville. Ce qui fait que, mon équipe est confrontée à un certain rythme de travail. Si nous ne disposons pas de gaz, notre rythme de travail baisse ».
Au quartier Ndouck de Fatick non loin du dépôt de gaz se trouve la boutique de Issa. « Je n’ai aucune explication par rapport à ce manque. Je dépend du dépôt pour pouvoir m’approvisionner », confie le boutiquier.
Poursuivant, il ajoute: « Nous n’avons plus de stock, la demande est tellement forte qu’on peut écouler plus de vingt bouteilles par jour ».
Selon F.D, Gérant du plus grand dépôt de Fatick, « le problème se trouve au niveau des entreprises qui refusent d’interchanger les bouteilles ».
Une concurrence déloyale bloque ainsi le libre échange des bonbonnes de gaz entre les différentes entreprises de production au grand dam des populations. Ces dernières lancent un appel au gouvernement pour que ce problème soit réglé dans les plus brefs délais.
LE FRANCE REPOND AU MALI
La France a "condamné" jeudi la "multiplication" selon elle "des manipulations de l'information" au Mali, qui a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une réunion d'urgence pour faire cesser ce qu'il présente comme "les actes d'agression" de Paris.
La France a "condamné" jeudi la "multiplication" selon elle "des manipulations de l'information" au Mali, qui a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une réunion d'urgence pour faire cesser ce qu'il présente comme "les actes d'agression" de Paris.
La junte malienne accuse la France de violations de sa souveraineté, de soutien apporté selon lui aux groupes jihadistes et d'espionnage.
Dans une lettre adressée par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, à la présidence en exercice chinoise du Conseil de sécurité de l'ONU, le Mali "invite" le Conseil à oeuvrer pour que la France "cesse immédiatement ses actes d'agression" et réclame une réunion d'urgence.
Le Mali "se réserve le droit de faire usage de la légitime défense" si les agissements français persistent, conformément à la Charte des Nations unies, affirme le ministre.
Réagissant jeudi à ces accusations, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères François Delmas a déclaré lors d'un point presse: "nous condamnons la multiplication des manipulations de l'information qui ne doivent aucunement détourner l'attention de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays dont les populations sont les premières victimes".
"Le retrait de la force Barkhane du Mali est effectif depuis le 15 août dernier et a été effectué en toute transparence avec les forces armées maliennes et avec les partenaires engagés à nos côtés", a-t-il poursuivi.
"La France poursuivra sans relâche le combat contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest, en soutien des efforts politiques, civils et militaires de la CEDEAO et des États de la région, et en pleine coordination avec ses partenaires européens et américain engagés", a-t-il ajouté.
L'ambassade de France au Mali avait martelé mercredi dans un tweet que la "France n'a évidemment jamais soutenu, directement ou indirectement, ces groupes terroristes, qui demeurent ses ennemis désignés sur l'ensemble de la planète".
Ces dernières manifestations de la détérioration des relations coïncident avec le départ du dernier soldat français au Mali après neuf ans d'engagement contre les jihadistes. La junte au pouvoir au Mali depuis le putsch d'août 2020 s'est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie.
L'armée française, poussée vers la sortie, a quitté successivement et transféré aux autorités maliennes ses différentes bases au Mali, la dernière lundi à Gao.
L'EX-CAPITAINE TOURÉ SE LANCE EN POLITIQUE
Il a refait surface. Seydina Oumar Touré ne veut pas subir. Le respect de ses droits, il y tient. Lui qui se dit victime d’injustices depuis l’affaire opposant Ousmane Sonko à la jeune masseuse Adji Sarr, se bat toujours contre ses adversaires.
Il a refait surface. Seydina Oumar Touré ne veut pas subir. Le respect de ses droits, il y tient. Lui qui se dit victime d’injustices depuis l’affaire opposant Ousmane Sonko à la jeune masseuse Adji Sarr, se bat toujours contre ses adversaires.
Hier, dans une déclaration, il a annoncé son entrée en politique. «Le capitaine Thomas Sankara nous disait que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur, s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère. Il est vrai que je ne suis pas un esclave, mais je dois lutter pour me libérer et éviter que de telles pratiques ne perdurent», a-t-il soutenu.
Avant d’arguer : «Ainsi, nous avons décidé, avec des sympathisants, de mettre en place un plan d’action dans les jours à venir pour participer activement dans l’assainissement politique de notre pays. Je prendrai la parole dans une télévision de la place pour de plus amples précisions et clarifications sur cet engagement.»
Revenant sur ses déboires, ce conseiller technique chargé de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar, à la suite d’une décision prise par l'édile Barthélemy Dias, a affirmé avoir été radié, le 17 juin 2021, des cadres de la gendarmerie sénégalaise, «suites à une injustice que nulle n’ignore chez nous». «J’ai alors décidé de saisir la justice depuis le 13 août 2021, d’un recours pour excès de pouvoir, pour faire annuler le décret que j’ai considéré illégal. Malheureusement, une année après cette saisine de la haute cour, je n'ai été informé d'aucune suite réservée à mon dossier», signale-t-il.
«Je ne fuirai ni ne reculerai, je ferai face avec…»
Puis, l'ex-capitaine Touré balance : «Parallèlement, comme vous l’avez tous constaté, j’avais entamé une reconversion sociale en poursuivant mes études à l’université de Dakar. C’est ainsi qu’à la suite d’un Master 2 et d’une inscription en doctorat, j’ai décidé de postuler dans l’enseignement privé, conformément aux dispositions de la loi. J’ai été recruté par l’Institut africain de management (IAM) où je n’ai pu dispenser que deux cours, avant que l’institut privé ne mette un terme à mon contrat le 11 avril 2022, suite à une pression exercée par le ministre de l’Enseignement supérieur qui le reconnaîtra publiquement à travers un communiqué sur sa page Facebook».
Et de rappeler : «La semaine suivante, le 19 avril 2022, le maire de la ville de Dakar m’a signé un contrat, en me nommant conseiller technique en charge de la sécurité urbaine, en remplacement d’une personne qui exerçait la même fonction depuis 2012. Le lendemain de ma nomination, le ministre des Collectivités locales déclarera publiquement que je ne percevrai pas de salaire, sauf si le maire de la ville décide de me rémunérer de sa poche, en invoquant des motifs fallacieux.»
Aux dirigeants du pays, il leur a lancé : «Je comprends votre démarche, digne d’ignorants apprentis d’État, comme si cela devait se répéter, cette main tendue d’une éternelle colonisation qui nécessite l’élimination des nôtres par tous les moyens, pour laisser place à la médiocrité et à l’injustice. Face à cette attitude, je ne fuirai ni ne reculerai ; je ferai face avec l’aide des Sénégalais et du Tout-Puissant Dieu le vivant.».
Seydina Oumar Touré s’investit ainsi en politique pour, semble-t-il dire, changer la donne.
14EME LEGISLATURE, SONKO DEJA A L'OEUVRE
Les nouveaux députés de la quatorzième législature auront du pain sur la planche. En effet, dans un contexte de majorité étriquée du pouvoir avec 83 députés contre 82 pour l’opposition, les nouveaux parlementaires vont, dès leur installation prochaine
Les nouveaux députés de la quatorzième législature auront du pain sur la planche. En effet, dans un contexte de majorité étriquée du pouvoir avec 83 députés contre 82 pour l’opposition, les nouveaux parlementaires vont, dès leur installation prochaine, mettre les mains dans le cambouis. Du côté de l'opposition, la machine tournera à plein régime. Du moins, à en croire Ousmane Sonko.
Face à la presse ce jeudi 18 août 2022, le leader de Pastef annonce au moins 15 propositions de loi et une vingtaine de commissions d’enquête parlementaire qui seront déposées sur la de l’assemblée nationale dès son installation.
« Nous sortons d’une série d’élections qui ont consacré plus qu’une percée de l’opposition mais une nette victoire de l’opposition. Malgré les fraudes, les bourrages d’urnes et les manœuvres de l’administration en charge des élections et du conseil constitutionnel pour éliminer des listes, il est unanimement reconnu que l’opposition a nettement et largement gagné ces deux élections », souligne Sonko qui annonce une séance de formations à l’attention des députés de l’inter-coalition Yewwi-Wallu.
Personnellement, a informé le maire de Ziguinchor, "j'ai beaucoup travaillé à élaborer des projets de lois dans tous les domaines qui seront déposés sur la table de l’assemblée nationale dès son installation. Nous avons également identifié un certain nombre de scandales sur lesquels il faudra impérativement exiger la mise en place de commissions d’enquête parlementaire ».
VIDEO
SONKO SE POSITIONNE POUR 2024
Le maire de Ziguinchor tourne la page des législatives et déclare sa candidature pour la présidentielle. Si un membre du parti veut également se présenter, il est libre de le faire. A ce moment, on organisera une primaire », a indiqué le leader de Pastef
Pour le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko la page des législatives est tournée. Le cap est désormais fixé sur la présidentielle de 2024. À 18 mois de cette échéance « historiques» Sonko se positionne déjà. Face à la presse ce jeudi 18 août 2022, il déclare: « Moi, Ousmane Sonko, je suis candidat à la présidentielle de 2024 ».
Cependant, s’empresse-t-il de préciser: « C’est le parti qui décide. Si un membre du parti veut également se présenter, il est libre de le faire. A ce moment, on organisera une primaire ». En perspective de ce « rendez-vous historique », le leader de l’opposition invite les sénégalais à s’engager pour une vraie alternance en 2024.
« Si on rate encore le coche, les 50 prochaines années seront très difficiles. C’est pour cette raison que nous appelons les militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à s’engager pour un changement radical. Il faut préparer la jeunesse à aller s’inscrire dans les listes. Allez créer des cellules jusque dans le Sénégal des profondeurs », lance-t-il aux « patriotes ».
Dans cette même dynamique, Ousmane Sonko annonce une tournée nationale en décembre dans tous les 46 départements.
MATAM, LE PHOSPHATE DE LA DISCORDE
La justice avait tranché, mais le préfet de Kanel est en passe d’ouvrir une autre manche judiciaire qui risque de faire beaucoup de dégâts.
La justice avait tranché, mais le préfet de Kanel est en passe d’ouvrir une autre manche judiciaire qui risque de faire beaucoup de dégâts. Depuis que la Cour suprême a désavoué le ministère des Mines et de la géologie qui s’était opposé à la reprise d'exploitation de la petite mine des phosphates de Ndendory par son propriétaire, les manœuvres se multiplient pour perturber les activités de la Société d’études et de réalisations des phosphates de Matam (Serpm) de Cheikh Amar. Cette fois-ci, c’est le préfet de Kanel qui entre dans la danse, après avoir «décidé» d’arrêter les activités de la Serpm à laquelle la Cour suprême avait donné raison.
C’est de Paris que la Directrice de la société, Mme Amar, a saisi ses avocats pour entamer une action en justice contre les agissements du Préfet qui, «sous le prétexte fallacieux de troubles à l’ordre public, tente de prêter main forte aux perdants en menaçant de signer un arrêté pour fermer la petite mine, objet de toutes les convoitises.» D’après des informations de L’Observateur, le pool d’avocats de la Serpm travaille sur la riposte à donner au Préfet pour «abus d'autorité», entre autres griefs. La décision de l’autorité se fonde sur les «agissements d’une poignée de personnes» envoyées pour provoquer les travailleurs. «Cette stratégie est mûrie par un homme d’affaires et maire à qui la petite mine aurait été promise», confie-t-on.
«Et au lieu de rappeler les perturbateurs à l’ordre, l’on tente de camoufler la manœuvre en insinuant des risques d'affrontements qui n’existent que dans l’esprit de ceux qui y pensent», éclaire-t-on. Seulement, cette affaire annonce un déballage en raison de «connexions douteuses et une collision entre des autorités et l’homme d'affaire qui tient à ce que la promesse qui lui a été faite soit respectée». La Serpm, quant à elle, ne compte pas se laisser faire et s’engage à défendre son bien à tout prix.
PRESIDENTIELLE 2024, SONKO DEJA EN POSITION
Pour le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko la page des législatives est tournée. Le cap est désormais fixé sur la présidentielle de 2024. À 18 mois de cette échéance « historiques» Sonko se positionne déjà.
Pour le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko la page des législatives est tournée. Le cap est désormais fixé sur la présidentielle de 2024. À 18 mois de cette échéance « historiques» Sonko se positionne déjà. Face à la presse ce jeudi 18 août 2022, il déclare: « Moi, Ousmane Sonko, je suis candidat à la présidentielle de 2024 ».
Cependant, s’empresse-t-il de préciser: « C’est le parti qui décide. Si un membre du parti veut également se présenter, il est libre de le faire. A ce moment, on organisera une primaire ». En perspective de ce « rendez-vous historique », le leader de l’opposition invite les sénégalais à s’engager pour une vraie alternance en 2024.
« Si on rate encore le coche, les 50 prochaines années seront très difficiles. C’est pour cette raison que nous appelons les militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à s’engager pour un changement radical. Il faut préparer la jeunesse à aller s’inscrire dans les listes. Allez créer des cellules jusque dans le Sénégal des profondeurs », lance-t-il aux « patriotes ».
Dans cette même dynamique, Ousmane Sonko annonce une tournée nationale en décembre dans tous les 46 départements.
YEWWI-WALLU FACE AU DEFI DU TEMPS
La stratégie Yewwi-Wallu a été payante, mais son maintien reste un grand défi. Aujourd’hui, l’intercoalition semble être au bord de l’implosion, même si les leaders essaient coûte que coûte de sauver la face, d’après nos informations.
La stratégie Yewwi-Wallu a été payante, mais son maintien reste un grand défi. Aujourd’hui, l’intercoalition semble être au bord de l’implosion, même si les leaders essaient coûte que coûte de sauver la face, d’après nos informations.
L’inter-coalition Yewwi-Wallu ou PDF, comprenez par-là « Plan Déthié Fall », qui a signé une percée significative lors des précédentes Législatives du 31 juillet 2022 avec un total de 80 députés, tend tout droit vers l’implosion. Un responsable a déjà admis à Seneweb que « les problèmes commencent pour l’inter-coalition », sans entrer dans les détails. Mais, il nous revient qu’en dépit des pourparlers qui se poursuivent sur la posture à adopter dans la nouvelle Législature, des voix discordantes se sont élevées en interne revendiquant divers groupes parlementaires.
Des brouilles internes qui auraient d’ailleurs poussé le Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade, à calmer le jeu. « Nous ne devons pas nous laisser divertir par des personnes qui cherchent à nous désunir pour casser le formidable élan et la nouvelle dynamique née de la victoire de l'alliance Wallu-Yewwi Askan wi au soir des élections législatives du 31 juillet 2022 », a-t-il écrit, dans une lettre adressée, mercredi soir, à ses militants et sympathisants.
Même s’il est encore possible de sauver la face au niveau de l’hémicycle, le compagnonnage va subir un sacré coup en 2024. Ainsi, lors de cette élection présidentielle, l’intercoalition se retrouvera «inéluctablement» avec deux, voire trois candidats. C’est du moins ce que réclament certains responsables qui envisagent des «candidatures éclatées» en vue de rogner sur la coalition présidentielle pour pouvoir se retrouver, enfin, au second tour comme c’était le cas en 2012 lors du duel Macky Sall-Abdoulaye Wade.
Pour les raisons de cette division, des responsables de ladite entité, qui ne veulent pas être pessimistes, se montrent quand même plus réalistes.
D’abord, Karim Wade, qui espère une loi d’amnistie, fait focus sur 2024. D’ailleurs, réagissant au retour triomphal de Wallu Sénégal à l’issue du scrutin du 31 juillet, le secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds) avait déclaré, à travers un communiqué, que « nous sommes déterminés à répondre sans délai aux attentes quotidiennes de notre peuple et à mettre toute notre énergie à réconcilier l’Assemblée nationale et les citoyens, en privilégiant, dans tous nos actes, l’intérêt général dans l’éthique et la transparence ». Non sans annoncer que « dès les prochains jours, nous nous mobiliserons pour le vote de lois nécessaire afin de rebâtir, sans esprit de revanche, un Sénégal réconcilié avec lui-même où la jeunesse, dont il faut saluer l’engagement au cours de la campagne électorale, aura de nouvelles et bonnes raisons de croire en son pays et de le servir avec rigueur et avec enthousiasme ».
Position mitigée de Barthélémy Dias
Idem pour l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, qui, une fois amnistié, déciderait d’abattre ses ultimes cartes politiques lors de ces élections présidentielles de 2024, comme le souhaitent en tout cas des militants et cadres de Taxawu Sénégal.
Quid du leader de Pastef, Ousmane Sonko ? Il sera sans doute candidat. Face à la presse, ce mercredi, Guy Marius Sagna, élu député sous la bannière de Yewwi askan wi, a déclaré que la dynamique électorale notée depuis les élections locales « est un processus qui a pour but de faire de Ousmane Sonko, le cinquième président du Sénégal en 2024. Telle est ma position ».
Réagissant, en outre, aux bruits de couloir sur une supposée mésentente, l’activiste et néo-politicien a également tenu à préciser que la charte de la coalition Yewwi Askan wi stipulait que les organisations membres devaient aller ensemble aux élections locales et législatives mais avaient le droit d’avoir un candidat pour la présidentielle ». Un rappel qui confirme la fragilité de l’alliance.
Pour dire donc qu’en 2024, des figures comme Barthélémy Dias feront face à un dilemme cornélien. Ce dernier s’est déjà montré évasif sur ce sujet. « Si c’est pour parler de 2024, j’imagine que c’est à cela que vous faites référence, je le répète, encore une fois, mon candidat reste Khalifa Ababacar Sall », déclarait Barthélémy Dias, dans un entretien avec la 2STv, à la fin de la dernière campagne électorale.
Alors qu’invité de l’émission Faram Faccé sur la Tfm, un mois plus tard, l’actuel maire de Dakar avait déjà plébiscité la candidature du leader de Pastef. « Si je me présente en 2024, je pourrais effriter les chances d’Ousmane Sonko d’être président et cela ne serait pas élégant de ma part puisqu’il a soutenu ma candidature à la mairie de Dakar », avait-il fait savoir, confirmant qu’«Ousmane Sonko sera candidat à la Présidentielle de 2024».
En attendant, ils se penchent sur le choix du candidat au poste de président de l’Assemblée nationale.
ABDOU KARIM SALL ANNONCE L’ACHÈVEMENT DE LA PREMIÈRE PHASE DE L’ÉTUDE DE LA RESTAURATION DU LITTORAL
Selon Abdou Karim Sall, ce projet permettra de trouver des solutions pérennes et durables pour faire face à l'avancée de la mer
En visite de terrain dans le littoral, notamment à Grand Mbao et Bargny, le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, a annoncé l’achèvement de l’étude relative au projet de restauration du littoral partant de Hann jusqu’à Rufisque. Selon Abdou Karim Sall, ce projet permettra de trouver des solutions pérennes et durables pour faire face à l'avancée de la mer.
Les études sur le projet de restauration du littoral seront bientôt bouclées. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, en marge de la visite de terrain qu’il effectuait hier à Grand Mbao et Bargny pour constater les dégâts causés par le débordement de la mer. Il était en compagnie d’autorités administratives et municipales. Conscient des conséquences néfastes découlant de l’avancée de la mer, Abdou Karim Sall a indiqué que le démarrage du projet permettra de trouver des solutions douces pour la protection côtière.
«L’avancée de la mer est causée par le réchauffement climatique dont on parle partout. En tant qu’Etat, notre rôle est de faire face à cette situation en essayant de trouver des solutions pérennes et durables. D'autant que la mer avance de 0,5 a 1 mètre par an. Donc, si rien n'est fait, d'ici 10 à 20 ans beaucoup de zones vont être rayées de la carte. C’est pourquoi, l'Etat est en train d’anticiper. La preuve aujourd'hui à Saly, on a pu régénérer plusieurs Plages. C'est ce que nous envisageons dans le cadre du projet dénommé «Waca» qui s'intéresse les corniches est et ouest, l'île de Gorée et la région de Saint Louis, en prolongeant les travaux jusqu’à Bargny, Sendou et Yène Todd», affirme Abdou Karim Sall.
S’agissant du littoral de Hann à Mbao en passant par Thiaroye sur Mer et Petit Mbao, le ministre souligne que les études pour la protection des côtes sont bouclées. A l’en croire, le lancement de l’appel d’offre du projet de restauration du littoral a été fait et l’entreprise en charge des travaux a déjà fait des propositions qui sont en cours de validation. «Nous pensons à des solutions plus adaptées à la situation. Avec l’appui financier de l’Union Européenne, nous allons faire le suivi de ce projet pour qu’il soit bouclé d’ici à neuf mois et qu’on puisse sauver les maisons et le cimetière de Mbao», ajoute le maire de Mbao.
Revenant par ailleurs sur les maisons détruites par la mer, Abdou Karim Sall rassure que des solutions seront trouvées pour accompagner certaines familles. «L’Etat ne restera pas les bras croisés face à cette situation que sont en train de vivre actuellement certains de nos concitoyens. Nous avons tous vu que beaucoup de maisons ont été récupérées par la mer et les familles n’ont plus de logement. Donc, nous ferons de notre mieux pour les assister dans cette situation», affirme le ministre de l’environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall.