SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
18 juin 2025
LE TOGO EN ETAT D'URGENCE SÉCURITAIRE
Le gouvernement togolais a décrété lundi « l’état d’urgence sécuritaire » dans la région des Savanes, zone située dans l’extrême nord du pays ayant enregistré deux attaques terroristes, indique un communiqué officiel.
Le gouvernement togolais a décrété lundi « l’état d’urgence sécuritaire » dans la région des Savanes, zone située dans l’extrême nord du pays ayant enregistré deux attaques terroristes, indique un communiqué officiel.
« Le conseil des ministres a examiné et adopté un projet de décret instaurant l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes », annonce le communiqué lu sur les médias d’Etat.
L’état d’urgence sécuritaire est une « mesure d’exception et elle intervient pour une situation particulière. La région des Savanes est la cible d’attaques terroristes et l’Etat a besoin d’agir et d’agir vite et efficacement », a expliqué lors d’un point presse le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Akodah Ayewouadan.
Prévue pour une durée de « trois mois » conformément à la constitution, cette mesure peut être prorogée, sur autorisation de l’Assemblée nationale, a-t-il précisé.
Huit soldats togolais ont été tués et 13 autres blessés dans la nuit du 10 au 11 mai dans une attaque terroriste dans le nord du Togo. Une quinzaine d’assaillants avaient été tués lors de cette attaque par les militaires togolais, avait souligné le gouvernement.
Les autorités togolaises avaient affirmé qu’il s’agissait de la première attaque « terroriste » meurtrière au Togo, où l’armée est déployée depuis plusieurs années dans le nord pour faire face à la menace d’un débordement de la violence des groupes jihadistes présents au Burkina Faso voisin.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque.
Le gouvernement mentionne aussi « une précédente tentative d’attaque, dans cette même partie du territoire national, vaillamment repoussée par les forces de défense et de sécurité dans la nuit du 10 au 11 novembre 2021 ».
18 JOUEURS RETENUS POUR LES ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL DE BASKET-BALL 2023
L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de basket-ball du Sénégal, Boniface Ndong, a présélectionné 18 joueurs pour la troisième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023 prévue du 1er au 3 juillet à Alexandrie (Égypte).
Dakar, 15 juin (APS) - L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de basket-ball du Sénégal, Boniface Ndong, a présélectionné 18 joueurs pour la troisième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023 prévue du 1er au 3 juillet à Alexandrie (Égypte).
Ndong a ratissé large en faisant appel au meneur américain naturalisé sénégalais Clevin Hannah, à Gorgui Sy Dieng et à Youssoupha Fall.
Leader du groupe D, le Sénégal a besoin d’une victoire pour se qualifier au prochain tour des éliminatoires.
L’équipe nationale sénégalaise partage le même groupe avec l’Égypte et la République démocratique du Congo.
- Voici la liste des joueurs convoqués :
- Meneurs : Alkaly Mamadou Ndour (AS Douane), Mamadou Faye (AS Douanes), El Hadji Omar Brancou Badio (Frankfurt, Allemagne), Jean-Jacques Boissy (Cornella, Espagne)
LES MEDIAS MIS AU COEUR DU PROCESSUS DE PACIFICATION DES RELATIONS PROFESSIONNELLES
Les médias doivent pouvoir devenir des acteurs du dialogue social et jouer pleinement leur partition dans l’œuvre de pacification des relations professionnelles dans tous les secteurs, a déclaré, mercredi, à Mbour, le secrétaire exécutif du HCDS
Les médias doivent pouvoir devenir des acteurs du dialogue social et jouer pleinement leur partition dans l’œuvre de pacification des relations professionnelles dans tous les secteurs, a déclaré, mercredi, à Mbour, le secrétaire exécutif du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Omar Fall
Selon M. Fall, "il incombe aux professionnels des médias (...) de veiller à ce que la manière de traiter les informations relatives aux conflits sociaux ne déteigne négativement’’ sur "la stabilité civile, sociale et même politique".
Il s’adressait à des journalistes prenant part à un atelier sur "la relation de travail, les institutions professionnelles pour la consolidation de la culture de dialogue social", une rencontre qui se tient à Saly-Portudal.
Le SG du Haut conseil du dialogue social relève que cette "posture de prudence" attendue des hommes des médias relativement aux domaines relevant du public devrait être aussi de mise concernant le secteur privé, "creuset de création des richesses et qui devrait par conséquent être préservé de turbulences pouvant compromettre sa productivité et sa compétitivité".
Il note que "l’exercice de cette conciliation du droit d’informer et du devoir de responsabilité est une gageure", une telle conciliation ne pouvant être "concluante qu’à condition que les partenaires sociaux, travailleurs et employeurs respectent les droits et obligations qui les lient dans les relations de travail".
M. Fall, inspecteur du travail de formation, estiment que les partenaires sociaux doivent faire "le pari d’emprunter la voie du dialogue social plutôt que le chemin sinueux de la confrontation dans le cadre de la résolution des différends collectifs de travail qui peuvent les opposer".
Pour ce faire, les institutions et cadres de dialogue social ainsi que des structures comme le Réseau des journalistes pour le dialogue social (REJDIS) "ont un rôle crucial à jouer dans la promotion et la consolidation de la culture du dialogue social dans le monde du travail".
Pour le représentant du directeur de l’équipe d’appui technique au travail décent de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Dakar, Faustin Akoué Amoussou, les médias sont considérés comme des acteurs incontournables pour la construction d’une culture de dialogue et de concertation au Sénégal.
Par leur rôle dans la formation, l’éducation et la mobilisation populaire, "les médias sont à même de semer les graines pour une paix sociale durable et porteuse de prospérité et de progrès", a-t-il indiqué.
A l’initiative de cet atelier organisé de concert avec l’appui du Bureau international du Travail (BIT) à Dakar, le président du REJDIS, François Xavier Thiaw considère qu’une "forte implication des journalistes dans la gestion des relations de travail et les institutions professionnelles peut être de nature à réduire les incompréhensions et les tensions sociales".
Il juge que "compte tenu de la complexité de ces relations de travail et du nouvel environnement économique du Sénégal, il est nécessaire de renforcer les aptitudes de l’ensemble des journalistes afin de leur permettre de cerner le sens et la portée des techniques du dialogue social".
Une approche qui devrait permettre aussi aux journalistes de mieux assumer leur statut de travailleur de même que leur mission de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.
Une trentaine de journalistes participent à une session de formation de trois jours organisée après celle de l’année dernière axée sur la gestion des crises et la prévention des conflits.
ADJI SOKHNA M’BAYE NOMMÉE DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA BOAD TITRISATION
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a annoncé la nomination d’Adji Sokhna M’baye au poste de directrice générale de la BOAD Titrisation.
Dakar, 15 juin (APS) - La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a annoncé la nomination d’Adji Sokhna M’baye au poste de directrice générale de la BOAD Titrisation.
‘’Diplômée de l’Ecole normale supérieure de Cachan, de l’Ecole de mines de Paris, des universités Paris-VII (Diderot) et Paris-VI (Pierre-et-Marie-Curie), Mme M’baye est [également] titulaire d’un certificat de négociation et de leadership obtenu à la Harvard Business School’’, explique la BOAD dans un communiqué.
La nouvelle cheffe de la BOAD Titrisation a commencé sa carrière au sein de l’équipe d’analyse quantitative de la Bank of America Merrill Lynch Paris. Elle a ensuite rejoint le groupe Natixis en qualité de spécialiste des produits dérivés, d’abord à Paris, puis à Hong Kong.
Ensuite, elle a poursuivi son parcours professionnel à Citigroup Londres et à New York, à la tête du service des indices systématiques dudit établissement financier. En 2019, elle rejoint Morgan Stanley et devient directrice exécutive des indices systématiques, rappelle la BOAD.
Après de plus de dix années d’expérience dans les domaines de la banque, de la finance et des marchés financiers, notamment les financements structurés et les stratégies systématiques, Mme M’baye ‘’aura pour principales missions de gérer les fonds communs de titrisation de créances (FCTC) de l’espace UEMOA, sous l’autorité du conseil d’administration de la BOAD Titrisation’’.
La BOAD Titrisation est une société anonyme au capital de 500 millions de francs CFA. Elle a pour objet social la gestion de FCTC. La Banque ouest-africaine de développement en est l’actionnaire principal.
LE TUNISIEN YAMEN MANAÏ REMPORTE PRIX ORANGE DU LIVRE EN AFRIQUE
Le Tunisien Yamen Manaï a remporté le ’’Prix Orange du livre en Afrique’’ (POLA), édition 2022, pour son roman ’’Bel abîme’’. La cérémonie de remise de la quatrième édition du ’’Prix Orange du livre en Afrique’’ s’est tenue mardi, à Dakar
Dakar, 15 juin (APS) - Le Tunisien Yamen Manaï a remporté le ’’Prix Orange du livre en Afrique’’ (POLA), édition 2022, pour son roman ’’Bel abîme’’.
La cérémonie de remise de la quatrième édition du ’’Prix Orange du livre en Afrique’’ s’est tenue mardi, à Dakar, en présence notamment du secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye.
Le lauréat a été choisi parmi les six autres finalistes par un jury international de douze membres présidé par l’écrivaine et universitaire ivoirienne Véronique Tadjo.
La présidente du jury a salué dans ’’Bel abîme’’, le roman primé, "une très belle écriture et un bon souffle".
Il arrive parfois qu’un texte "commence bien, puis au milieu cela s’affaisse, et à la fin on ne comprend pas très bien", avance Véronique Tadjo.
"Mais là, il a tenu le fil et on sent qu’il (l’auteur) est animé par l’envie de parler d’un thème qui lui tient à cœur et qui concerne tout le monde parce que c’est la montée du terrorisme, du radicalisme, de la violence", souligne la président du jury.
Dans son roman publié en 2021 aux éditions Elyzad, en Tunisie, Yamen Manaï, diplômé d’une école de télécommunications à Paris, raconte une histoire d’amitié entre un jeune homme et une chienne qui s’appelle Bella. Un récit comportant un élément politique, mais qui reste à la fois "très humain", selon la présidente du jury.
Selon Véronique Tadjo, cette œuvre a aussi l’ambition de "montrer l’oppression dans laquelle parfois le peuple se retrouve".
"Le chien est symbolique de tout ce qu’on veut rejeter, maltraiter. Aujourd’hui, on a besoin de vivre ensemble, de respecter le monde animal comme celui végétal ou environnemental qui nous entoure", commente-t-elle.
Elle a relevé la variété des thèmes abordés dans les six ouvrages finalistes du ’’Prix Orange du livre en Afrique’’, qui s’est tenue mardi, à Dakar, édition 2022.
"On a l’occasion de lire beaucoup d’histoires venant de partout, et c’est cela qui est passionnant dans le prix Orange du livre africain", souligne Véronique Tadjo.
Le lauréat 2022, "heureux" de remporter ce prix, a fait part de sa joie d’être récompensé au Sénégal, un pays, dit-il, qu’il rêvait de visiter. "Je suis très heureux d’être récompensé en Afrique, au Sénégal. La littérature me ramène sur mon continent et dans un pays que je rêvais de visiter, et je suis heureux que la littérature me le fasse découvrir physiquement. Car je le connaissais à travers la littérature et à travers des amis que je côtoie en France", a déclaré Yamen Manaï.
Il ajoute : "Il faut continuer à commettre de bons livres, à écrire et à porter notre littérature là où il faut. Notre littérature, c’est la littérature de la vie, de l’élan vital, elle porte les ambitions de tout ce continent où tout a commencé. J’espère qu’elle guidera encore l’humanité’’.
Le ’’Prix Orange du livre africain’’ est doté de plus de six millions de francs CFA, soit dix mille euros.
Selon le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye, la remise de ce prix participe de la volonté de la Fondation Orange de contribuer à la promotion et à la reconnaissance des talents africains.
Le "Prix orange du livre en Afrique" traduit "la volonté affirmée de la Fondation Orange de contribuer à la promotion et à la reconnaissance des talents littéraires africains", a renchéri le directeur général adjoint du groupe Sonatel, Fabrice André.
"Le fait de récompenser chaque année, un roman écrit en français par un écrivain africain et publié par une maison d’édition basée sur le continent permet d’animer le monde littéraire et de révéler des talents africains et aussi assurer une belle promotion de la langue française en Afrique", a expliqué M. André.
Les différents prix remportés par des écrivains africains en 2021 (Nobel de littérature, Goncourt ou Nobel Price), "(...) illustrent la reconnaissance d’une littérature africaine en phase avec des interrogations de notre époque", a poursuivi Fabrice André.
Outre ’’Bel abîme’’, cinq autres romans étaient en lice pour le ’’Prix Orange du livre africain’’, dont "Colorant Félix" de Destin Akpo (Bénin) ou "Le silence des horizons" de Beyrouk K (Mauritanie).
Il y a aussi "Le livre d’Elias" de Chab (Mali), "Le prix du cinquième jour" de Kaoula Hasni (Tunisie) et "Maguia ou le prix de la liberté" de Lorance (Cameroun).
LES ENFANTS CREENT LA PSYCHOSE AU DAK'ART
Caroline Guèye et Fally Sène Sow ont été victimes de vandalisme. Du moins c’est ce que les deux artistes ont publié sur leurs réseaux. En réalité, ce sont des enfants sans surveillance qui se sont donné un peu trop de liberté
Caroline Guèye et Fally Sène Sow ont été victimes de vandalisme, du moins c’est ce que les deux artistes ont publié sur leurs réseaux. En réalité, ce sont des enfants sans surveillance qui se sont donné un peu trop de liberté. Un impair qui pose le problème de la sécurité au Dak’art. Visite guidée à l’ancien Palais de justice qui abrite les expositions !
C’est une forteresse imprenable. L’ancien Palais de justice de Dakar, qui abrite le Dak’art 2022, est sous haute surveillance policière. Les limiers y sont en nombre au point de les prendre pour partie intégrante des œuvres artistiques. La barrière de sécurité installée au niveau du parking est le premier filtre. Passée cette étape, les camions de pompiers garés à droite se fondent parfaitement dans le décor. Une fois à l’entrée, un policier veille au grain. Son rôle est plus dissuasif qu’autre chose.
En effet, aucune fouille n’est opérée sur le visiteur. A l’intérieur du bâtiment, ils sont 4 à s’asseoir sur la gauche. Ils sont presque invisibles. Et parfois, ils jouent le rôle de standardiste. «Vous cherchez quelqu’un ?», demande un policier. Après la réponse, il nous guide vers l’installation de Caroline Guèye. Au premier étage, sur 90m2 et plus de 3m de hauteur, la meilleure artiste de l’Afrique de l’Ouest y a installé le Quantum Tunneling ou Effet tunnel en français.
La démarche derrière l’œuvre part de ce phénomène qui se passe à l’échelle quantique, à l’échelle très, très petite, pour provoquer la réflexion sur 3 niveaux, tous reliés aux tunnels : il s’agit, dans un premier temps, du rappel des conditions de travail dans les mines.
Le 2ème niveau de lecture est l’innovaCon. Pour cela, elle pense aux tunnels que creuse Elon Musk aux Usa en utilisant la lévitation magnétique, un phénomène physique qui évite les frottements et qui permet d’aller à des vitesses très élevées. Le 3ème niveau est encore plus scientifique, ce sont des hypothèses émises par les chercheurs qu’il y aurait des trous de ver (wormholes), des tunnels qui permettraient d’aller d’un univers à l’autre.
Malgré les explications de Caroline Guèye, le visiteur se sent dans un labyrinthe. L’effet des miroirs et de la lumière tamisée pousse le visiteur à explorer le moindre centimètre carré. Seulement, la visite s’arrête sur à peine 3 mètres. En effet, «l’œuvre a évolué», soutient Caroline Guèye. Qui ne souhaite retenir que le positif du passage des élèves. En effet, alors qu’elle était sortie pour les besoins d’une interview, l’artiste qui a passé plus d’un mois pour installer son œuvre, a vu les bâches vandalisées. En réalité, ce sont les bambins, profitant d’un moment d’inattention des surveillants, qui ont détruit, en partie, l’œuvre. Désormais, c’est une note écrite en gros caractère sur l’entrée, qui interdit la présence des enfants sans surveillance, qui accueille le visiteur.
Fally Sène Sow est aussi dans la même situation. La sécurité étant pointée du doigt, le directeur artistique du Dak’art est revenu sur cet impair. D’après Malick Ndiaye, on ne peut pas parler d’une faille de la sécurité pour la simple et bonne raison que «ce sont des enfants sans surveillance qui ont commis ces impairs».
«DESORMAIS, ÇA SERA ŒIL POUR ŒIL, DENT POUR DENT»
Benno Bokk Yaakaar compte faire face aux membres de Yewwi askan wi qui annoncent un rassemblement vendredi prochain «avec ou sans autorisation»
Benno bokk yaakaar compte faire face aux membres de Yewwi askan wi qui annoncent un rassemblement vendredi prochain «avec ou sans autorisation». Face à la presse, hier au siège de l’Alliance pour la République (Apr), les partisans de Macky Sall assurent que désormais «ça sera œil pour œil, dent pour dent».
Les attaques par presse interposée entre Yewwi askan wi et Benno bokk yaakaar continuent. Après la sortie des opposants hier, dans la matinée, le camp présidentiel a fait face à la presse dans l’après-midi pour s’en prendre à Ousmane Sonko et Cie. «Nous avons constaté que l’opposition s’est encore distinguée par des appels irresponsables à la rue pour des raisons purement fallacieuses», a dénoncé d’emblée Zator Mbaye, porte-parole du jour. Selon lui, le rejet de la liste proportionnelle titulaire de Yewwi askan wi ne peut être imputé ni aux «7 sages» du Conseil constitutionnel, encore moins aux autorités étatiques. «Ce n’est que le résultat de leur incompétence à confectionner sans reproche une liste électorale», dira M. Mbaye.
L’ancien député de l’Afp considère par ailleurs que la coalition Yewwi, qui est un «conglomérat de manipulateurs, doit savoir que les Sénégalais ont compris leur jeu». Zator Mbaye déclare également que Yaw est déterminée à braver la loi pour, dit-il, fuir sa responsabilité. Ainsi lui et ses camarades de la mouvance présidentielle invitent les jeunes à «ne pas se laisser entraîner par des bonimenteurs qui se contredisent à chacune de leur sortie». Relativement aux menaces de Yewwi sur la perturbation des Législatives, les partisans de Macky Sall rappellent, à l’image de leur chef, que les élections se tiendront à bonne date.
Pour faire face à leurs adversaires, c’est aux jeunes de régler le problème de Yaw, selon le ministre Yankhoba Diattara. «Ne laissez pas l’espace politique à ces pyromanes qui n’ont aucun projet de société. Ils sont dans la manipulation, le mensonge et la calomnie. C’est ça qu’il faut refuser. Il faut parler. Les Sénégalais ont besoin d’entendre la vérité», a-t-il exprimé. «Il n’y a pas de complexe. Il n’y a pas à avoir peur», ajoute-t-il. Il a exhorté les jeunes de la majorité à défendre le bilan de Macky Sall en tout temps et en tout lieu. Revigorés par les propos tenus par Yankhoba Diattara, les jeunes de la mouvance, par la voix de Moussa Sow, coordonnateur des jeunes de l’Apr, promettent que désormais «ça sera œil pour œil, dent pour dent».
L’ANACIM ANNONCE UNE SECONDE DECADE DE JUIN PLUVIEUSE
Deux évènements pluvio-orageux marqués se dérouleront du 12 au 15 juin et du 17 au 19 juin 2022, a annoncé mardi l’Anacim lors d’une réunion décadaire du Groupe de travail pluridisciplinaire (Gtp), son bras technique
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) prévoit une succession de phases humides plutôt intenses durant la seconde décade du mois de juin.
Deux évènements pluvio-orageux marqués se dérouleront du 12 au 15 juin et du 17 au 19 juin 2022, a annoncé mardi l’Anacim lors d’une réunion décadaire du Groupe de travail pluridisciplinaire (Gtp), son bras technique, pour présenter les prévisions de la première décade de juin et la situation des divers secteurs d’activités. Selon les prévisionnistes, les orages et pluies devraient ¬progressivement intéresser tout le pays au cours de ces deux périodes, a constaté l’Aps.
Sur la situation du suivi ¬pastoral de cette décade, le pâturage existe encore faiblement dans le Haut Diéri de Podor et sert cette année de réserve pour la zone sylvo-pastorale, alors que les fortes pluies enregistrées les 26 et 27 mai ont impacté sur la quantité et la qualité de la paille. Les prix de l’aliment continuent de renchérir du fait de la rareté et de la pauvreté du pâturage et aussi de la forte demande. Néanmoins, la situation alimentaire est marquée par une absence et une diminution du fourrage disponible.
L’état d’embonpoint des animaux commence à se déprécier. Il est à noter la présence de nombreux transhumants dans les départements d’accueil. La situation zoosanitaire est ¬marquée par la présence de maladies animales durant cette décade. Pour sa part, le Centre de suivi écologique (Cse) a -présenté la végétation durant la première décade du mois de juin, marquée par une installation timide de la végétation sur la majeure partie du territoire national, avec des valeurs du Ndv1 (indice de végétation qui renseigne sur l’état de croissance) qui sont faibles à moyennes. Cependant, ces valeurs sont relativement plus élevées que celles de l’année 2021 à la même période dans les régions de Ziguinchor et Sédhiou.
Cette situation peut être expliquée par les événements pluviométriques observés dans ces régions.
De son côté, le Commissariat à la sécurité alimentaire (Csa) indique que la décade du mois de juin 2022 serait caractérisée par des offres faibles dans les marchés ruraux de collecte et des stocks moyens à faibles dans les marchés urbains pour les produits locaux secs. L’affluence dans les marchés ruraux devrait s’affaiblir avec l’épuisement des stocks des producteurs, l’installation de l’hivernage et les préparatifs de la campagne agricole.
Par conséquent, les prix des produits agricoles locaux (céréales sèches, légumineuses) vont poursuivre leurs tendances haussières au regard du contexte économique mondial tendu. Pour la sécurité alimentaire du pays, un plan de riposte est élaboré pour soutenir les ménages vulnérables en -période de soudure.
Sur la situation hydrologique, à la station de Bakel, le niveau du fleuve Sénégal est toujours en baisse. L’année dernière, à la même période, le niveau du fleuve avait commencé une remontée timide, selon la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (Dgpre).
C’est la même situation qui prévaut à Matam, où le niveau du fleuve est en baisse. Pour Podor, la baisse s’est poursuivie jusqu’au 5 juin avant d’entamer une légère hausse. Par ailleurs, la Direction de la protection des végétaux (Dpv) a fait état de la situation phytosanitaire dont la plupart des récoltes ont été engrangées, permettant aux producteurs de s’adonner à d’autres activités.
Divers ravageurs choisissent ce moment pour porter des baisses sensibles de rendement sur le riz mais aussi de ¬préserver le fourrage aérien, si cher aux éleveurs. A ce propos, il est recommandé de gérer des¬ ¬arboricoles à Maël Dibi, en collaboration avec les producteurs, pour se renseigner sur cet essaim arboricole signalé par les autorités administratives de Goudiry, mais en même temps continuer les prospections et interventions phytosanitaires.
La Direction de l’agriculture a de son côté annoncé que 9 mille tonnes de semences de riz seront mises à disposition pour cette année.
Dans le même sillage, il est prévu de mettre en place 135 500 tonnes d’engrais minérales dont 80 500 tonnes d’engrais Mpk et 55 000 tonnes d’urée. Ainsi, la campagne agricole 2022-2023 a démarré avec la mise en place des intrants. De plus, il faut noter que des ¬activités de semis sont notées dans certaines localités avec la pluviométrie précoce et qui est en train de se généraliser dans le reste du pays.
«IL N’Y A PAS D’INTERDIT»
Les joueurs malentendants peuvent bien jouer en Ligue -professionnelle de football. Les éclairages du Dr Babacar Ngom.
Les joueurs malentendants peuvent bien jouer en Ligue -professionnelle de football. Les éclairages du Dr Babacar Ngom.
Dans une de nos éditions, Tassirou Diallo, parlant du Lion malentendant, Serigne Mbaye Mbengue, meilleur buteur des derniers Jeux Olympiques de football des sourds, au Brésil, avait déclaré : «C’est un joueur qu’on peut avoir au niveau des équipes de première division. D’ailleurs il avait fait un passage à Mbour Petite Côte. Je lui ai conseillé de retourner dans ce club.» Le directeur technique des Lions malentendants d’en déduire qu’un tel handicap ne constitue pas un obstacle si un club voudrait s’attacher les services de Serigne Mbaye Mbengue.
Pour plus d’éclairage, Le Quotidien a accroché le Dr Babacar Ngom qui confirme. En effet, selon ce dernier, rien ne s’oppose à ce que les joueurs malentendants évoluent au sein des équipes de la Ligue professionnelle de football.
«Il n’y a aucune ¬réglementation qui interdit à un joueur malentendant de jouer en Ligue ¬professionnelle. Il y a un vide ¬juridique. Du coup, les gens ont la latitude de les ¬prendre ou de ne pas les prendre pas. Il n’y a pas d’interdit», a fait savoir Dr Ngom.
Selon le président de l’Association sénégalaise des médecins de sport, même s’ils sont considérés comme des personnes handicapées, les joueurs malentendants ne ¬traînent pas «un handicap» par le simple fait d’être malentendants, poursuit-il. Le médecin de sport qui, en guise d’exemple, convoque le match retour Sénégal-Egypte de mars ¬dernier, en qualification du Mondial 2022.
«Etre malentendant, ce n’est pas un handicap majeur. Lors du match Sénégal-Egypte qui entendait qui ? Est-ce que les joueurs s’entendaient avec le bruit assourdissant des supporters ? Personne n’entendait personne. Tous les 22 joueurs étaient malentendants. Et cela n’avait pas empêché de livrer le match pendant 120 minutes. Le langage du football n’est pas auditif, il peut être auditif exceptionnellement», explique le Docteur Ngom, par ailleurs président de la Commission médicale de la Fédération sénégalaise de football. Il ajoute : «Tu vas en Turquie, personne n’entend personne à cause de l’ambiance dans les stades. Tous les matchs ce sont des décibels.»
«J’ai eu à gérer des joueurs malentendants»
Lors de son passage à Aspire en tant que médecin du centre pendant dix ans, Dr Ngom de rappeler qu’il a eu sous la main quelques joueurs malentendants avec qui il a eu à travailler.
«J’ai eu à gérer deux à trois joueurs malentendants. Parmi eux il y avait un qui avait une intelligence supérieure. Il est très en éveil. Il se sert de ses lèvres pour communiquer. Il fait des appels vidéo WhatsApp et tout. Ça l’arrange beaucoup. C’est ce qu’on demande. Malheureusement les joueurs utilisent plus leur acuité visuelle.»
Le centre Aspire comptait une dizaine de joueurs malentendants, révèle le Dr Ngom, qui souligne que tous ces joueurs avaient réussi à convaincre par leur talent ¬l’entraîneur Boucounta Cissé, qui avait fini de les intégrer au sein de l’Equipe nationale cadette du Sénégal après un match amical.
Et pour revenir sur le cas de Serigne Mbaye Mbengue, il faut noter que le champion d’Afrique et meilleur buteur avec 6 réalisations, lors de la 24ème édition des Deaflympics (Jeux Olympiques de football des Sourds) au Brésil, a fait ses preuves avec l’Equipe nationale U17. Il a évolué dans cette équipe avec les Diawandou Diagne, Samba Ndiaye et Babacar Niass, l’actuel portier de l’Equipe nationale de la Mauritanie. Serigne Mbaye Mbengue avait permis au Sénégal de marquer le deuxième but contre le Ghana en ¬délivrant un centre lorsque les Lionceaux compostaient leur ticket pour la qualification à la Can en 2010 au Burkina Faso.
Les Lions malentendants vont prendre part à la ¬prochaine Coupe du monde en Corée du Sud, en juillet ¬prochain.
«LE MILIEU SCOLAIRE EST TRÈS AFFECTÉ PAR L’USAGE DE DROGUES»
Abdoulaye Guèye, responsable de la Coalition communautaire anti-drogue, alerte
La consommation de drogues a explosé ces dernières années, comme le montrent les différentes saisies de cocaïne et de chanvre indien.
Coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams), Abdoulaye Guèye parle d’un phénomène qu’il faut prendre à bras le corps, notamment en milieu scolaire.
Il y a une hausse des crimes et agressions ces dernières semaines. Qu’est-ce qui pourrait l’expliquer ? Elle serait liée à la consommation de drogues, assure Abdoulaye Guèye, coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams).
Sa position sur la question est sans équivoque. Il dit : «Je suis sûr et certain, je peux vous le dire, que la majeure partie de ces crimes et agressions sont liés à la drogue. Parce que sous l’emprise de la drogue, c’est l’instinct animal de la personne qui se manfeste», analyse Abdoulaye Guèye. Ces derniers mois, la consommation de drogues «a connu une hausse», notamment durant la période de confinement imposée par la pandémie du Covid-19. «Quand les gens sont oisifs, ils prennent de la drogue. Ça a beaucoup accentué la consommation», ajoute M. Guèye, qui dit baser cette affirmation sur «des constats et statistiques».
Des enquêtes ont été menées et seront rendues publiques prochainement, avec la collaboration de l’Organisation des Nations unies pour les crimes et les drogues, l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants